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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #206395
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie ! Hogra, jalousie ou incompréhension de nos droits et différences ?

    Monarchies, mercenaires et républiques

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie. La nôtre, comme un chêne au milieu des tempêtes, demeure sereine, hospitalière et pacifique, telle que assumée par les siens, dans un état millénaire, plus qu’ouvert aux autres, de toutes les religions, régimes et contrées. Pourvu qu’ils soient respectueux de nos valeurs de liberté, de juste milieu et qu’ils optent pour la coexistence dans la paix !

    Racisme et laïcité

    Voici quelques réflexions franches qui pourraient générer les défenses civiques et citoyennes, ou susciter le débat et la réflexion, voire la répulsion ! Mais la liberté de dire et dépenser est au dessus de tout.

    On peut être déiste, athée ou religieux, et c’est un avantage, une culture pour les résidents des pays laïcs ! Encore que des fois leurs relents d’exigüité hypernationaliste, malgré les options de mondialisation, bien étroites, les terrent dans le refus d’autrui. La xénophobie, voire le racisme, les plus crades, percent ! Exacerbés par le port de vêtements particuliers, ostensibles par rapport aux calots et autres croix plus discrets.

    Cet accoutrement exotique les exacerbe, chez eux et dérangent cette laïcité dogmatique bien pensante ! Pour ne pas dire qu’il profane leur quiète laïcité déifiée ! . Dans leur recherche soliloque et nombriliste des valeurs républicaines, les dérapages, incendiaires, fusent comme autant de bêtises dans les lèvres pincées et glauques que certains officiels, bien en vue, expurgent dans des sorties de foires douteuses !

    Les calomniateurs, les renégats, les dénégateurs, de tous bords, oublieux des invasions qui ont fait que la Gaule entre dans l’histoire, oublieux des guerres de religions, civiques et des guerres mondiales qui ont fait de la France, la métropole et son empire, oublieux de sa valeur de sanctuaire pour ceux qui sont épris des libertés, à travers le monde et qui ont trouvé refuge et matière à travers les âges à Paris, révulsent et se renient dans le discours populiste et pervers sur l’identité.

    Laquelle identité ? Celle de l’ADN, ladre, ou des chromosomes qui ont fait leurs femmes et leurs hommes ? Ces racines, jamais reniées de leurs présidents ! Celles des millions de juifs, sémites d’origine, devenus français homogénéisés à ceux de ses multiples souches ? Ou celles de leurs pendant noirs ou méditerranéens, ravalés pour faire l’union et la patrie ? Ce, quand il fallait mourir pour la patrie France, verser son sang hors des tranchés, subir ses rafles et ses exportations pour être gazés, quand il fallait aller au charbon, plonger dans ses mines, édifier ses tours et ses ponts ?

    Chair à canon ou nationalité en papier ! Les plus ingrats, les derniers naturalisés, crient plus fort que les autres ! Ils sont à la recherche de pureté ethnique ! Nouvelle virginité ou candeur ! Oublient-ils qu’ils sont humains, la science nous le démontre, et que nous sommes tous identiques et égaux devant le même Dieu, auquel ils croient, sans doute !

    Pureté ou races supérieures ? Un rêve mort avec Hitler ! Pureté raciale des clans et tribus ou de leur céleste gésine ? Celle de leurs lobbies universels, de la couleur de peau ou de leurs fortunes, pour se réserver les charmes de leur douce et schizophrène France, entre autres paradis réservés ! Indexant, expulsant, exhibant, ignorant, marginalisant, infamant tour à tour, ceux que leur mater patria, a glanés à travers l’histoire du creuset méditerranéen, pour les renier après les avoir spoliés, karchérisés, pour les humilier après avoir usé d’avances intéressées et de sourires jaunes ! Les abuser après les avoir usés. Voilà pour les tartuferies et les effronteries, enseignées comme credo aux prosélytes des droits de l’homme ! Version pour les autres et pas chez eux ! Manœuvres machiavéliques, bénignes, sans plus ! Manœuvres à oublier pour aller de l’avant, sans acrimonies de part et d’autres !

    Car, c’est banal et historique à la fois. Les impérialistes, les empereurs, ont de toujours régné en créant la discrimination ou l’opposition, entre leurs gens et les hommes qu’ils dominent ! Les colons et leurs gouvernants actuellement encore clament et se réclament pour diriger les pays tiers, des mêmes valeurs. Les racismes ne sont pas éteints ! « Il y a toujours un regard de mépris ou de condescendance, plein de préjugés, sur ceux qui sont issus des peuples colonisés » !

    De là, cette politique, cette faconde d’usurpations et d’hypocrisie désuète, ce délit aux couleurs humanitaires. Une extravagance embellie, dite : ‘’devoir d’ingérence’’. Seulement, cette arrogance fait des émules parmi les mulâtres et parmi les deuxièmes francesses d’hier. Toutes religions confondues pour s’accaparer des terres, kidnapper des tribus et les séquestrer, perpétrer l’apartheid, ou pire créer le terrorisme de toute pièces ! On nous envahit encore et on nous déteste même réduits chez nous.

    Ceux que nous connaissions tant, dans nos quartiers indigènes, sont témoins de notre sens de la lutte commune, de notre ouverture, comme par dessus tout, de notre sens de l’amitié, du respect et de l’hospitalité dont ils ont été les premiers bénéficiaires. Ce que nous abhorrons aujourd’hui, c’est le retournement et l’indécente ingratitude ! Ce sont les mots bellicistes, ces actes déstabilisateurs, ces faux fuyants, qui dénigrent le droit et la fraternité, les héritages et le destin commun, et qui emplissent de leur menace sans vergogne les médias. Notre devoir est de le leur dire et rester objectifs et vigilent. Car des pièges, on s’en doute, ils nous en tendront pour contrer nos offres d’autonomie et de construction commune du Maghreb.

    Identité versus ‘’natio-racisme’’

    Dans l’hexagone par exemple, ça les regarde de se définir par rapport à autrui. Question de s’unir sur le dos de quelqu’un. C’est une façon de s’unir que de haïr ensemble dans la même direction. Le cynisme revigore le patriotisme et les sentiments de nationalité. Seulement, ça nous touche de près, d’être bêtement haïs et traités par-dessus la jambe. L’anathème sur leur diversité ratée, nous interpelle. Le phénotype décrié se fonde sur la nouvelle religion. Celle des apparences vestimentaires. Le linge cachotier des courbes les offusque. Plus que les couleurs de peau, les signes d’appartenance à la religion les horripilent et les barbent.

    La nouvelle guerre des religions s’offre le registre des rancunes ataviques, ressassées sur le dos des descendants des sarrasins On oublie les juifs, les noirs, les jaunes et les rouges, et on s’attaque aux verts ! Le profil de l’adversaire est tracé de façon caricaturale. On profite de la sémiologie simpliste, pour s’attaquer aux fondements. Ceux-là mêmes que les néo convertis affichent en opposition aux racismes divers et face à l’exploitation ! Finalement, c’est une guerre des symboles qui se scotche sur celles des ethnies, du racisme et de l’exploitation des peuples. On croyait que le capitalisme ravageur avait dit son nom et que c’était la vraie religion, la religion moderne : le business et l’argent ! Mais non, on interpelle encore les vieilles croyances pour leur faire la guerre et dominer autrui, le réduire, le chasser et l’exploiter, après avoir anéanti ses crédos, son expression de son droit, de ses libertés, ses terres, ses dieux, son destin !

    Par delà l’utilitarisme sublimé en matière de diplomatie, force est de découvrir dans l’adversité qui nous entoure les plus putrides perversions, la duplicité, la fourberie et l’imposture ! Les donneurs de leçons es-cathedra, les parangons de la nomenklatura, sont les plus hauts gradés en matière de corruptions, de prébende légitime et de prédation. L’hypocrisie la plus lâche cache l’adversité !

    Seulement, leurs réactions et leurs vœux d’ouverture ne se font que dans le sens qui leur plait et les avantage, aux dépens des valeurs modernes de mondialisation. Un civisme universel, qu’on espérait partager comme des idéalistes, en avance sur leur temps ! Mais cette fiction est tout juste faite pour les blogs et pas suffisamment dans les actes. Bourses et valeurs se ferment, au nom d’un individualisme de masse, un dogme, une drogue, devenus synonymes de citoyenneté. Vision étroite mais largement suivie!
    La haine identitaire et nos pénates.

    Ça regarde qui d’être différents ? Fiers d’être différents, sans encourir les foudres des donneurs de leçons et les moralisateurs transfrontières ! Démocratiquement et par respect pour les libertés, cette situation dans les pays tiers, vous permet en Europe et vous oblige, d’avoir du respect pour les formes de gestion de ces états ! Le label modernité, avec sa façon de voir les libertés, ne donne pas à tous les finances et les avancées techniques pour ressembler comme des copies aux chefs d’orchestres !

    Ceux qui sont en retard de phase par rapport aux riches et blancs, ont au moins une raison d’être différents et d’aller vers le progrès des autres selon leurs propres moyens ! Sans se casser en route ! On peut être antimonarchistes et vivre en Espagne, en Belgique, en Suède en Hollande ou en Angleterre ! Et tenir à y vivre, sans vouloir rien y changer. Ou vice-versa ! Pourquoi nous reprocher alors ce fait, si bien toléré, si bien garanti ailleurs ? Plus de 90 pour cent des citoyens marocains assument leur monarchisme ! Il n’y a qu’à voir comment le Roi est reçu, dans toutes les villes et les douars du royaume, qu’il parcoure inlassablement. Des milliers de milliers de marocains arborent sa photo, scandent son nom, heureux de tenir la main de M6 et de venir le saluer, sans contraintes ! Ça dérange qui, s’ils veulent rester ainsi et laisser au Monarque de partager le Pouvoir avec leurs ministres et leurs représentants ?

    Il est des républiques, plus que totalitaires, où les droits de l’homme sont quasiment écrasés et pervertis, qui au total sont bien moins ‘’démocratiques’’ que les monarchies les plus autoritaires…

    Ostensiblement, leurs gouvernants, militaristes ou gérés comme tels, de près ou de loin, sont bien moins respectueux des libertés publiques que ne veut le mot res-publica… Voulez-vous des noms !? On n’y compte ni les révoltes, ni les coups tordus, ni les coups d’états et autres guerres civiles ! Et ce sont des républiques, certaines plus fières au point de s’imposer comme des procurators et des parangons. Des donneurs de leçons dans leurs régions ! Leurs mérites nouveaux est de se transmettre le pouvoir grâce aux galons ou par filiation ! Alors question de démocratie, racontez-ça à d’autres !

    La perfidie et la félonie, agitant séditions, sécessionnisme, oppositions et autres joyeusetés, poussent certains pays, les commanditaires, à provoquer des coups d’état, à partir de leurs fiefs et sanctuaires. Ils s’imposent par la suite comme des sauveurs, des tuteurs et des contrôleurs de leurs crédules acolytes locaux. Ces agitateurs qui deviennent de force, des empereurs ou des présidents à vie, obséquieux envers leurs voraces tuteurs ! Et ce là où ils ont perpétré des crimes ou des ethnocides ! Monnaie de singes, ou monnaie courante pour mercenaires ? Chacun sa fierté, sa culture et ses valeurs. Mais il est des valeurs qui ne valent rien ! L’histoire est faite de ces micmacs. Les plagiaires de la région n’ont rien inventé !

    Certaines républiques, quel que soit le continent ou elles s’agitent, sont littéralement en retard de ce qui se fait en Europe. Mais, elles ont leurs modèles, déphasés, dans la littérature meurtrière et l’exploitation de leurs propres peuples !

    Exercice de la démocratie, droits de l’homme libertés d’association de religion, de se mouvoir de travailler ou de migrer varient d’un pays à l’autre.

    Démocratie n’est pas synonyme de république

    Républiques ou monarchies sont questions de nuances, tant la pratique des droits élémentaires, varie d’un label à un autre ! Le ‘’package démocratie’’, variable dans sa densité, ne semble pas à la portée de toutes les bourses. Chacun le compose comme un panier, sachant bien que la qualité et la quantité, sont questions de moyens !
    Il est d’immenses pays ou les élections, manipulées publiquement et à coups de gros moyens, ont élevé de véritables confiscateurs des libertés.

    Ces gouvernants ont perpétré des meurtres et des guerres tous azimuts. Ces monstres,  »démocratiquement » élus, du fait du jeu permissif des lobbies qui les injectent, sont finalement de gros pantins, qui desservent ceux qui les ont fabriqués ! Un exemple ?

    Dès lors, où est la limite et la valeur puriste, le sens éthique de ces-dites ‘’républiques’’, par rapport aux monarchies ? Avérées traditionnelles, héréditaires, surannées, dites ce que vous voulez d’elles ! Mais si elles sont aimées et adaptées, convenables pour les leurs ? Car les changer serait pire pour tous. Une manip incertaine, une opa de déstabilisation, dirigée de l’extérieur, serait un meurtre de civilisation ! L’histoire est bourrée de ce genre de manipulations. Evoluer, dans le sens du partage des pouvoirs, serait au contraire idéal et bénéfique pour tous. Un mérite, un don divin, un éclair d’intelligence ! Une nécessité royale peut coïncider avec un devoir populaire et représenter une garantie pérenne pour le pays qui l’espère !

    On ne peut pas comparer des pays qui ont évolué depuis des siècles à ceux qui commencent à peine à devenir des pays ! Je ne parle pas de nous autres! Déjà les Idrissides ont laissé une capitale et un Etat ! L’évolution ne s’achète pas en vrac dans le supermarché des démocraties qui voudraient exporter leurs styles, sans leurs moyens ! De même aucune baguette magique ne permet de brûler les étapes, qui ont demandé ailleurs des siècles d’évolution et de compromis pour se réaliser…Mais aussi pour creuser de véritables fossés entre les berges de la méditerranée, par exemple ! Encore que rien n’est parfait ! N’est-ce pas?

    Contradictions et exemplarité

    On ne peut pas comparer le creuset qui garantit des droits, une civilisation technique et moderne pour ses résidents, à des états débutants. Ceux-là gardent leurs façons d’exister et de voir la vie différemment. Les pays ne sont pas des ersatz, des photocopies les uns des autres. Ils ont besoin de gérer leur souveraineté, tout en évoluant vers les progrès reconnus de tous ! Le développement, le territoire, l’unité du peuple autour de projets de société, historiques et crédibles fédérateurs, les nécessités de cohésion trans-tribales, sont autant de paramètres et de contraintes à valoriser, alors qu’ailleurs, ils sont d’ores et déjà fixés ! On a vu ce que les brusqueries, commandités de loin, apportent comme lots de barbarie et de répliques et répercussions, qui mutilent le pays en le laissant pourrir, avec plus de retard, entre les mains des mutins, qui n’apportent jamais la démocratie !

    Certains pays sont  »indépendants », mais mis sous séquestre et sous contrôle  » ! Vous le savez ! Comment reprocher cet état de choses ou ces insuffisances, ces retards par rapport aux statuts avancés d’autres vieilles métropoles, sans critiquer ceux de ces états avancés qui les maintiennent  » dans cet état d’ingérence, de retard et d’indigence, d’arriération discriminatoire, ou au mieux sous perfusion délivrée au compte-goutte  »?

    Car, minerais et marchés réservés, il ne faut jamais tenter de concurrencer la métropole. Celle-ci, ayant assuré ses bases, reste le premier investisseur, le premier client, le premier à dire chut et à déclencher le holà ! Son expérience et son entrisme lui laissent, pour la mainmise et la maîtrise, suffisamment de distance avec ses obligés !

    Je suis pour toutes formes de régimes ! Pourvu qu’ils soient démocratiques, éclairés et respectueux des libertés individuelles, sans frontières, assurant l’égalité de tous devant la loi. Tant sur les plans de la culture, de l’enseignement, de la circulation des hommes, du savoir, des techniques et des capitaux ! Sinon, ça laisserait à désirer !

    La mondialisation et conséquemment, notre devoir d’observer, de tancer du haut de nos ergots, d’interpeler transfrontières les autres, sont à ce prix ! Pas de frontières, pour tout et pour tous ! Sinon chacun à la mesure de ses moyens, sans ingérence, sans arrogance ni suprématie, sans diktat de l’argent sur le destin des autres !

    Beaucoup ont suffisamment à déblayer devant leurs portes. Avant de jaser, qu’ils s’emploient d’assurer le développement et la démocratie des leurs. Avant d’importuner, d’interpeler ou de fomenter les insurrections, la sédition, d’embrigader les nôtres et de créer la sécession, qu’ils laissent libres leurs otages et leurs urnes. Qu’ils regardent ce que sont devenus les ennemis héréditaires d’hier, ceux qui ont causé deux guerres mondiales, mais qui restent nos premiers exemples, nos horizons, nos mais et nos voisins !

    Je n’aime pas cette conclusion si ordinaire, mais elle sied ici.

    Et je dis de façon apaisée, confiant dans l’avenir et la complémentarité,
    à bon entendeurs, salut,
    aux frères et aux voisins !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 7 Mars 2010.

    #275203
    brigand
    Membre

    Votre cher Hôpital qui se trouve entre et le domaine public et le domaine privé est devenu une entreprise familiale. Je me permets de le nommer Hôtel et non pas Hôpital. Ce lieu déborde de fraudes et d’arnaques qui se promènent le long de ses couloirs de la mort. Osons dire qu’il y a un disfonctionnement et ne maquillons pas la réalité parce qu’on y travaille.
    Je me permets de réponde à Monsieur Hassani qui semble travailler dans cet endroit :

    Vous : « Il est clair que tes remarques ont du bon sens, mais la faute n’est pas exclusivement celle des infirmières et des médecins »
    Nous : « J’en conviens, mais vous devez organiser votre travail et régler le problème de vos absences qui reviennent aux heures supplémentaires dans les hôpitaux privés »
    Vous : « quand tu vois que dans une chambre tu as 40 visiteurs pour les 6à 8 malades qui malheureusement se trouvent dans la même chambre. »
    Nous : « Nous avons 40 visiteurs qui viennent voir 8 malades dans une cellule de prisonnier en considérant la superficie de vos chambres de soin. Si on divise 40 sur 8 malades, on trouve 5 visiteurs pour 1 malade. Alors, n’augmentons pas les chiffres. Si on donne à chaque malade une chambre comme on fait pour les êtres humains, on n’aura pas de problèmes de ce côté-là. Ainsi, aurons-nous seulement 5 visiteurs voir 6 ou 7 dans une chambre avec leur proche malade. »
    Vous : « IL faut que le peuple s’éduque et respecte certaines consignes s’il veut qu’on agisse avec lui avec respect. »
    Nous : « Est-ce que le peuple marocain et plus précisément le citoyen oujdi n’est pas éduqué ? Une réponse que je laisse aux Oujdis et Oujdiates. Je veux juste dire que le citoyen Oujdi est le plus éduqué et respecté au Maroc. Il suffit de dire que tu es un Oujdi dans n’importe quelle région du Maroc pour qu’on vous accueille chaleureusement et qu’on vous énumère les qualités de ce citoyen qui cachent les poussières de quelques impulsions affectives vis-à-vis de leurs proches que l’on pourrait voir comme une « mauvaise éducation » d’après vous. Mais de loin, répondre à ces actes bénins par vos « certaines consignes » applicables à tort et à travers me semble une aberration. Je crois que le personnel de la santé ne pourra pas ressentir ce que ressent un malade démuni, parce que le premier appartient à ce corps médical et le deuxième « Ma3andou ri Lah capable de guérir toutes les maladies». Ma conclusion, si une personne agit d’une façon ou d’une autre, il faut le comprendre parce qu’il est malade ou son proche, il l’est. Ceci dit, il faut être patient et non pas lui rendre « Sa33 Sa33ayn ». Vous, vous êtes des docteurs, vous avez fait des études, mais lui, peut être, la vie a été dure avec lui et n’a jamais su ce que c’est que lire ou écrire pour qu’il comprenne vos consignes.
    Vous : « nous souffrons tous de ces manquements, mais il faut montrer et démontrer au quotidien et sans relâche que nous avons changé. »
    Nous : « Absolument d’accord avec vous Monsieur, mais ce n’est pas une raison de renoncer au changement si les autres ne changent pas à notre vitesse. Chacun selon ses capacités et adaptations au changement. »
    Vous : « Je suis allé il y’a pau à Oujda et quand tu vois que cette ville change à vitesse grand » V » mais que sa population ne modifie pas certains de ses comportements comme par exemple le respect des règles de conduite. »
    Nous : « Vous avez tout à fait tort. Essayer de conduire dans d’autres villes. Certes, les rues d’Oujda sont un peu négligées mais la conduite reste bonne. Malgré le désordre qui règne dans quelques points noirs : Bâb Sidi abdelwahad, Café el badaoui… rares sont les accidents. Venez conduire à Casa, à Marrakech, et surtout à Meknès et vous verrez que c’est une calamité. Je vous conseille dans cette dernière ville de bien surveiller où vous allez parce que le Racing de la part des chauffeurs se déroule durant toute l’année ».
    Nous : « Pour détendre un peu l’atmosphère, je me rappelle que je me suis cassé le pied en 2005. Je présentais 3 fractures. Je suis allé en urgence. Je devais payer une somme d’argent pour entrer d’abord. On prend un petit bout de papier à travers une fenêtre derrière laquelle se trouve un infirmier. Il y avait beaucoup de gens. Ils ont vu ma situation et ils m’ont cédé leurs places. Merci encore pour eux. Heureux d’avoir pu enfin entrer au couloir des urgences, je me trouve en face d’une autre file d’attente. Enfin encore, j’ai pu voir un docteur urgentiste. C’est un médecin généraliste. Il me demande ce j’ai, il ne regarde pas ma jambe, il prend un moment de réflexion, il me demande 50 dirhams pour me faire un Certificat de maladie de 3jours. Il m’a dit : « Tu n’as rien, tu prends ce médicament et tout ira bien inchallah ». Une fois dehors, je regardai l’ordonnance et mon étonnement fut grand. Il y avait marqué « Doliprane ». « Encore aux urgences, mes voisins ont failli mourir à cause du Gaz. C’était 00H et quelques minutes. J’ai appelé l’ambulance au 15. Personne ne veut venir. On a pris un taxi. Merci Monsieur « le taxieur ». Le seul point en commun c’est la couleur. Une fois aux urgences, l’agent de sécurité croit faire le travaille de la Police et fait son interrogatoire, les infirmiers ne sont pas là, les docteurs chez eux. Un docteur « lah itawal lih f la3mar » leurs à donner de l’oxygène, et il m’a demandé, ensuite, d’aller chercher une « piqûre », plutôt deux. Où sont les médicaments. Cela est le cas des urgences, Dieu seul sait ce qui se passe au-delà. ». J’ai raconté cela à un voyageur que j’ai rencontré en train et qu’il prétend être en 2ième année de médecine. Il est de Tétouan et habite à Taza. Il m’a dit : « Wa l wizara makatjiblnach dwa, wach ana l kholsa dyali radi tamchi ri f l marda, chhal kadni nsallak men wahad, ga3 ila kan chi hadd ta3arfou walla men la famille tsalkou, bassah wahad akhor, radi tkhallih imoutt ». Ila sallakt ibad lah, kifach radi ndir labass, 2 villatt o la ferme. ». Ce mec là est encore étudiant en medecine, lorsqu’il sera médecin, lah yaj3al salama o safi. Je pense que Had tabba nta3 lyoum fihom rahma ala hada. Je voulais savoir comment faire fortune, il m’a dit : « J’aurai mon diplôme. Je dois travailler quelques heures à l’hôpital public, là mon salaire MADMOUNE. Pour les autres heures, je ferai des interventions dans un hôpital privé pour gagner plus. », il continue « ila ja 3andi chi had f public bach idir 3amalya, had l 3amalya radi takhod l wakt bezzaf bach dirha, alors radi idi3lya l wakt o ana kholsa dyali madmouna f public, bach ndir labass, radi ngollo aji l privé parce que le matériel hssan tamma et il y a des outils qui ne sont pas disponibles f public, comme ça radi iji l privé, o ndirlou 3amalya tamma o nasdak khadi men public o privé. » Wa sir lahla yaja3lak tanjah f chi médecine bach tbi3 o tachri f nass.
    Cordialement. Sans rancune.

    #274871
    touria016
    Membre

    T’as tout résumé en une phrase Alaa  » je suis loinnnnn d’avoir réaliser ce que je souhaite vraiment réaliser pour cette ville inchallah. »

    Hé oui, on est loiiiiin d’avoir tout fait pour cette ville et surtout on s’éloigne des VRAIS
    problèmes.

    Qu’est ce qu’on sait nous : Macdo, les filles qui préfèrent les non oujdis et les autres qui auraient (j’insiste bien sur le conditionnel vu que je trouve ça assez réducteur comme vision des choses) honte d’être oujdis et bla bla bla et bla bla bla. PDT_Armataz_02_07

    Alors STOP ! par pitié, y a pleins de topics interesants comme celui sur la santé et les drogues, l’entrepreunariat à Oujda…pourquoi vous vous attardez sur des faux problèmes qui ne nous mèneront nulle part, si ce n’est vers le chemin de la perte de temps ??! aîe, aîe aîe quel dommage !

    #274870
    Alaa-eddine
    Participant

    @Oujdi_pur : pour l’histoire de la météo, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre, c’est une façon de dire que le patrimoine n’est plus présérvé ni par les oujdis, ne par les autre et que ca soit pour oujda ou pour une autre ville Marocaine. les villes ne sont plus valorisée pour ce qu’elle sont …
    pour te confirmer ce que je dis, tu peux toi même faire une étude dans ton entourrage, essai de voire parmis tes amis oujdis ou pas, combien connaissent une partie de l’histoire d’oujda, pourquoi elle s’appelle la ville millenère, quels sont ses personnalités …etc …. le constat est triste mais il est là.

    Concernant le site oujdacity eh bien oui je l’ai choisi par fierté, et par amour à ma ville natale, mais je n’estime pas avoir fait un exploit pour le crier haut et fort, je suis loinnnnn d’avoir réaliser ce que je souhaite vraiment réaliser pour cette ville inchallah.
    ce que je veux dire, c’est que la fiérté doit être modéré aussi, et il ne faut surtout pas tomber dans le piège de s’estimer supérieurs aux autres. on est oujdi, on est marocain, on est africain … notre début est une gamète et notre fin est est bon festin pour les vers de terre.

    j’ai réagis de la sorte car j’ai senti dans le discours de mourad une allusion à une « préfference d’apartenance » (les oujdis sont mieux que les berkanais ou les taourirtis …). je me trompe peut être mais je pense que hafid a du ressentir la même chose.

    en tout cas, ce débat témoigne bien de l’amour que porte chacun de nous pour cette ville malgres les divérgences dans nos idées 🙂

    #274867
    mourad.oujdi
    Membre

    vous avez tous bien parler;
    je résume c’était quoi mon but, soit sur ce topic soit sur celui des anciennes familles d’oujda :

    eh ben j’ai évoqué des sujets sur l’identité oujdie pour montrer à certains qui salirent l’image d’oujda et se disent oujdis, qu’il y a bien des gens qui sont pas d’oujda ou qui sont des environs et qui sont bien éduqués qu’eux, je voulais dire à ceux qui habitent oujda, et s’autorisent à faire des choses non civiques, que seul le fait d’y habiter ne fait aucunement d’eux des citadins s’ils sont mal éduqués, mal honnêtes, etc … qu’on peut être d’une ville mal connue et être quelqu’un de raffiné d’éduqué de civique ….

    je voulais dire à ces individus (je parle de ceux qui habitent oujda) de s’arrêter de se moquer des autres s’ils ont rien de quoi être fiers à part hurler je suis oujdi je suis oujdi

    donc j’espère que vous m’avez compris, rien de racisme mais de critique pour le non civisme le non respect etc…

    salutations

    #274866
    Alaa-eddine
    Participant

    @Oujdi_pur : quand je dis que les villes sont connues à travers la météo, je parle de la réalité d’aujourd’hui ! demande aux jeunes, aux jeunes oujdi qui se disent fier d’oujda, demande leur ce qu’ils connaissent de l’histoire d’oujda tu sera surpris mon frère !
    sur le principe je suis d’accord avec toi, mais la réalité en est toute autre, moi mon intervention etait dans le sens ou, les oujdis, et les marocains en général ont un gros gros défaut … on a une fiérté mal placé de nos villes/régions alors qu’on ne réalise rien nous même, je suis fier d’être oujdi, je suis fier d’etre fassi, je suis fier d’être tangaoui … et qu’avez vous réaliser monsieur ? …walou … nada, n3ass ….

    Moi mon raisonement est le suivant, d’abord tu rélise un exploit, quelque chose que tout le monde reconnais, tu valorise ta région, tes origines ton entourage bref quelque chose d’utile. à ce moment là, tu pourra dire haut et fort, Je suis oujdi et je suis fier de l’être.
    là ca aura un sens, mais avoir une fierté sur un fond vide…. c’est ridicule je trouve. en quoi appartenir à une ville est une fierté si on ne fait rien pour que ceux qui viennent après soient fier à leurs tours ?

    il n y a pas de race ou de population supérieure à une autre, et je suis tout à fait d’accord avec hafid, à oujda il y a des gens bien, mais il y a aussi des malhonnets, des cons, des délinquants de plus en plus nombreux d’ailleurs.

    et sérieusement mon frère oujdi_pur, tu est fier quand tu vois le comportement des garçons avec les filles dans les rues d’oujda aujourd’hui? un garçon de 14ans qui drague une femme de 35ans ! …. c’est de ça qu’on peux être fier ?

    on peut être fier de notre ville quand on lui aura redonné son image respectable et respectueuses que nos grands parents lui avaient donné.

    إن الفتى من يقول ها انا ذا ليس الفتى من يقول كان أبي

    #273699

    En réponse à : anciennes familles d’oujda

    mourad.oujdi
    Membre

    quel niveau de réponse, waw, vous avez honte d’être 3robi ou quoi?
    pas la peine de répondre au gens connu à oujda sous « majmar gadi wala … », lis l’histoire d’oujda et tu vas savoir quelle tribu a semé l’horreur à cette jolie ville, quelle tribu a pillé chaque fois les fortunes des gens d’oujda, et qui continue à faire peur par son attitude sauvage jusqu’à nos jours..

    oujdi fihri, comme fassi fihri, bezzaf 3lik

    les fassi fihri si tu lis l’histoire ont été dans les palais depuis l’Andalousie, avec beaucoup de gens de savoir et de pouvoir, au moins ils ont une histoire citadine, même si je les adore pas trop …

    moche et 3ayeq, iwa fiq assi, oujda bezzaf 3lik, même si tu y habites, ça veut pas dire t es oujdi de souche, en tout cas on se mélange pas à vous dans nos mariages ni dans nos fêtes ni dans notre vie, vous n’avez pas notre style de vie citadin, on vous laisse entre vous, attoyouro 3la achkaliha taqa3

    bye

    #275034
    touria016
    Membre

    @ Nadou : c’est vrai qu’on investit peut être plus que le Maroc dans le secteur éducation, en France, mais ça n’empêche que certaines facultés restent dans des conditions déplorables. J’avais vu un reportage y quelque temps sur une fac ici en France, je sais plus laquelle, mais en tout cas, je plaisn ce qui étudient sous des toits prets à leur tomber dessus. Et parallèlement, tu as des facultés marocaines qui n’ont justement pas ce genre de problème.

    Du reste, il est vrai, faut faire quelque chose. Mais ça commence avant tout par débloquer des fonds.

    @ rebel : faudrait peut être essayer de créer une pétition en collectant le max de signatures et la remettre au maire comme a dit Nadou, et en espérant qu’il fasse quelque chose…Mais surtout ne baisse pas les bras, sinon, ça prouve que vous avez laissé tombé et ça leur donnera gain de cause.

    Allez, courage, ALLAH i3wn !! PDT_Armataz_02_02

    Alaa-eddine
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous.

    Nous sommes entrain d’expérimenter une nouvelle fonctionnalité sur OujdaCity.
    Vous avez du constater la présence d’une nouvelle barre de navigation en bas de page.
    Parmis les fonctionnalitées offertes par cette barre :

      Un menu d’accès rapide aux rubriques du site.
      Un fonctionnalité de traduction à la volé de nimportequelle page du site : la traduction peut prendre du temps en fonction de la quantitée du texte sur la page, le texte est traduit petit à petit à la volée.
      Les derniers articles du journal
      Un connexion directe avec les réseaux sociaux Facebook et twitter : ceci vous permet par exemple de « twitter » en un clique une page du site que vous souhaitez partager.
      D’autres fonctionnalitées viendront enrichir cette barre si l’experiance est concluante.

    Je vous invite donc à la tester et à me donner vos retours 😉

    à savoir que si vous la trouvez encombrante, vous pouvez la cacher en cliquant sur les deux flèches à droite de la barre.

    #210797

    En réponse à : contes et recits

    nass
    Membre

    un père d’une famille très riche partit avec son fils dans la campagne, pour lui donner une leçon de vie, lui faire voir comment les gens pauvres vivaient.

    Ils ont passé quelques jours chez une famille très pauvre. A leur retour son père lui demanda :
    – As-tu aimé ton voyage ?
    -Oui papa.
    -As-tu remarqué comment vivaient les pauvres gens ?
    -Oui papa.
    -Alors dis-moi ce que tu as appris de ce voyage.
    Son fils dit :
    – J’ai vu que nous avons un chien, eux, ils en ont 4.
    -Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux, ils ont un lac sans fin.
    – Nous avons des lampes importées pour le patio pour nous éclairer la nuit, eux, ils ont les étoiles.
    – Nous avons un petit lotissement de terre, eux, ils ont des champs à perte de vue.
    -Nous avons des domestiques pour nous servir, eux ils s’entraident.
    -Nous achetons notre nourriture, eux ils la font pousser.
    -Nous avons un mur tout autour du terrain pour nous protéger, eux, ils ont les amis pour les protéger….

    Le père était sans voix.
    Et son fils ajouta…
    Merci papa de me montrer combien nous sommes pauvres !!

    tout est dans la perspective !
    Appréciez tout ce que vous avez et encore plus vos amis.

    #206286
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POUR VOTRE LECTURE ET VOTRE DÉTENTE

    Détente et pourritique *

    Dans le genre littéraire des philosophes et cyniques grecs, voici pour votre détente un essai de fiction dans l’air du temps..Une dérision, pour se dérider , basée sur les allégations des détracteurs de notre Sahara et de leurs revirements aux thèses de nos adversaires …Mieux vaut en rire , avant de nous arranger !

    « Lettre de fiction de Mme Aminatou Haïdar à Mme Clinton et aux Présidents »

    A

    Mme Hilary Clinton et messieurs Obama, Sarkosy et Ban Ki Moon, de la part de votre soeur Fatimatou Haidar

    Chère amie et chers collègues !

    Je viens vous remercier de votre sollicitude et de votre présence mondialisée à ce qui allait être mon chevet. De ma tombe, c’est une statue que vous avez dressée ! Toutes les ONG et toute la presse, les prix Nobel qui m’on précédé pour cette future distinction, je les remercie aussi ! Comme je remercie tous les souteneurs…Enfin, tous les soutiens, grands et petits, pas ceux des mamelles que je n’ai plus, à force d’être affamée, mais les soutiens et les sous vôtres, qui longuement et largement déployés, m’ont offert leurs vivats quand j’étais mortifiée ! Momifiée comme Cléopâtre par le pouvoir des pharaons maghrébins !

    N’allez pas croire je parle de ceux qui m’ont soutenue, quand je n’avais plus de pattes ni de membres pour bouger ! Hormis les roues de la chaise qu’on poussait et le lit où je traînais, sous de chaudes cachâtes espagnoles ! Entendez les couvertures ! Il n’y que ça qui tienne au chaud ! Les maris, pacha ou gouverneurs sont occupés ailleurs ! Par leurs ouailles ! Mme Clinton en sait quelque chose, elle qui a dirigé l’Amérique et qui dirige le monde, maintenant ! De guerre lasse, j’ai offert la liberté au mien ! Je suis seule ! Je préfère la vie monacale, celle de la passion et du martyre, à celle du couple où l’on crève ‘’incognita’’ dans l’ignorance et la domesticité ! Cette vie crevante sans prestige d’aliénées, qui vous casse toute possibilité de révolte et de libertés ! Passionaria, ça me va comme rôle ! Même si je dois servir la bière ou le lait de chamelles aux combattants du Polisario !

    A mon retour au Sahara, ce n’est pas un désert, une terra nullius du tout…Zut j’ai oublié de faire comme le Pape et Hassan II une prière à ma descente d’avion ! Laâyoune, c’est mes yeux et ma source…Tata, patati et patata, c’est le village oublié de ma naissance et nos ancêtres gaulois ! Zut ! Almoravides et Almohades ! C’est une séquence que je renie ! Vous me voyez faire la révolution, sous couvert des droits de l’homme à Tata ? Ouine tata ? Tata ouine ? Une ville naufragée dans le désert marocain ! Une femme inconnue dans un commissariat inconnu dans une ville méconnue ! Pas pour moi, merci, je préfère la grandeur, Vôtre Grandeur !

    Laâyoune ? Il n’y a pas de doute, on y a ramassé bien des soldats en civil marocains, pour en faire une ville ! Pas si vile, je le concède ! Ce n’est plus ce marché de dromadaires avec deux espagnols de la guardia civil, sous un drapeau espagnol déchiqueté en lambeaux par les vents ! Il y a de grandes cités qui se sont développées depuis la Marche Verte ! 350.000 marcheurs en camions pendant que le reste des sahrouis on été livrés en masse au sanctuaire de Tindouf par les moyens algériens ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour nous ! En fait, Laâyoune où je réside, quand je ne suis pas invitée çà et là pour recevoir un prix ou une médaille, est une grande ville du Maroc. Pardon du SahaRasd ! Maintenant, au Sahara espagnol, zut, marocain rezut, enfin au désert, je veux dire chez moi, je peux bien manger ! Car je ne supporte pas la bouf des aérogares espagnoles ! Il me faut juste un mari pour skipper avec lui de temps en temps entre deux aérogares et deux grèves ! El hamdoullah, j’ai deux enfants, il n’a pas à se fatiguer de ce côté-là !

    Je suis rentrée à mes cuisines, grâce à votre entregent ! Je vous remercie madame, messieurs de votre geste humanitaire et de votre politique pugnace ! Si je suis native de Tata, je ne le crie pas sur tous les toits, ni trop fort, de peur d’être confondue dans une certaine marocanité ! C’est abominable d’être ce qu’on n’est pas ! Moi, je suis pour le distinguo. Le droit de parler d’identité de patrie, de nationalité et de refaire tout ça à la demande de la personne ! C’est ça la mondialisation ou pas ! Je n’ai pas de frontières ni de douane, ni de murs dans mon esprit pour m’embastiller ! Les murs je laisse cette peur aux juifs, aux chinois et aux marocains ! Cet esprit de peur d’autrui, je ce cède comme la marocanité aux autres ! Si on naît athée, juive ou musulmane, nous avons le droit de devenir chrétiennes ou bouddhistes ! Je suis née par erreur marocaine, ai-je le devoir de subir à vie ce macabre destin ?

    J’ai le droit et vous le devoir de devenir européenne ou américaine. Le terroir, la culture, le territoire, la religion la philosophie, la géographie, la morale, l’ethnicité, ce n’est pas écrit sur mes chromosomes ! Ni sur mon visage. Je peux bien être iranienne, indienne, chilienne, mexicaine ou guatémaltèque ! Ah, être suédoise ou suissesse ? J’aurais aimé ! Mes supporters, mes amis angériens, algériens, mine de rien, ils ont du flousse là-bas, dans les sables, au fond des puits, dans les caves des suisses ! Mais il n’y pas assez de minarets ni de mosquées…Je risque d’être vite dépaysée ? Il y a trop de ringards, des suissards qui se rappellent encore des croisades. ! Moi je veux bien restituer le spirituel au temporaire, la nationalité au temporel ! Je ne suis pas née guenon ou singe pour rester dans ma fourrure ou ma forêt ! Je ne suis pas une chamelle, j’ai décidé de ma sahraouité ! Point barre ! Alors mon autonomie, je l’ai tout de suite gagnée, puisque les marocains veulent me la donner ! Je l’ai chopée, au passage, comme une gono à l’aérogare !

    On vous parle de duplicité, de félonie, de renégate ! Foutaise ! La marocanité, n’est pas mon choix, je suis libre ! J’ai décidé de ma nationalité avant que Sarkosy ne parle d’identité ! La citoyenneté marocaine, je vous en fais cadeau !

    Je ne suis pas une traitresse ! C’est un souvenir que je veux fuir et que je ne veux plus montrer ! Mon destin est de m’oublier et de me laver de ce qui me fait honte et qui colle à ma peau. Je veux me laver de l’humiliation des prisons pour offrir ma vie et mon âme aux hommes. Je veux leur offrir le sable et les oasis qui coulent dans mon corps ! Ma volonté, ma destinée est de m’intéresser au sort de ceux de ces prisonniers chez eux qui souffrent dans les villes du Sahara ! Mon Sahara !

    Aujourd’hui mes fans à travers le monde, me qualifient de Gandhi des sables, de rose des sables, de lubie des mirages, de messagère ou de mégère du Polisario, d’égérie d’Alger. Certains disent que je suis une icône, ils savent pourtant que je suis loin d’être une conne ! Voyez, ça me fait sourire ! Si je vis la paix et le succès, c’est grâce au courage et à la passion que vous avez mobilisés ! Vous les chefs du monde, vous m’avez hissée au dessus du « tracteur » et des détracteurs ! Vous m’avez poussée alors que les marocains m’ont repoussée comme une serpillière ! Vous m’accompagnez dans mon défi, face aux forces du mal. Vous m’encouragez face aux forces occultes du moyen-âge qui nous emmurent et nous empêchent de rentrer chez nous, en Espagne, pardon au Maroc. Zut, vous m’avez comprise, au Sahara algérien ! Comprenez que si je fais des lapsus, dont je vous prie de m’en excuser ! C’est du fait de la grève de la faim. C’est le syndrome de Lanzarote !

    On a le droit d’éplucher quelques chocolats sous la housse ! Des ébats en somme, hors cameras ! On a voulu me lapider et prétendre que j’ai fait une fausse grève de la faim ! Le principal de mon opération est basé sur la tromperie et la duplicité ! Le principal est dans l’action des acteurs et dans le scénario ! Si les gens ont été trompés, c’est le jeu de la mise en scène ! La guerre est aussi la tromperie ! Et si l’adversaire est tombé dans le panneau on ne va pas s’émouvoir ! Je ne vais pas leur offrir ma mort en spectacle pour recueillir leurs larmes ! Si les gens pleurent dans films, ils savent bien que les comédiens ne meurent pas ! J’ai fais semblant de maîtriser ma faim ! Je n’ai volé personne, je n’ai tué personne ! Alors trêve de moralité quand l’essence de l diplomatie tire sa révérence à l’hypocrisie !

    J’ai pris avec moi les papiers d’emballage comme souvenir et surtout pour que les journalistes ne les voient pas ! Si vous venez au Maroc, pardon au Sahara du Nord, s’il vous plait apportez-moi du chocolat des mêmes marques qui m’ont sauvée de la faim ! Je n’ai trompé personne ni apitoyé personne ! A la guerre come à la guerre, ce n’est pas un montage, ni un abus ! On peut bien attaquer une banque avec un faux fusil ! Et quand on est Gandhi comme moi, on déteste la violence !

    Mes chers amis, c’est grâce à vous que je suis devenue la star des mirages ! Mes détracteurs parlent de championne de la sédition ! C’est déjà bien que je sois, la championne de quelque chose, après être sortie entière de chez les gardes chiourmes. Cet acte fondateur qui m’a valu une reconnaissance publique nationale et quelques prix, sonnants et trébuchants. Une cinquantaine de millions de centimes, c’est trop peu pour ma chair, ma fierté et mon temps ! Un mérite banalisé pour avoir trébuché et fait de la prison sous Hassan II. C’est une page de mérites et de lauriers que j’ai glanés pour être reconnue comme égérie de l’opposition !

    Si j’ai mon compte, franchement non ! Trop peu pour me taire, on me donne bien plus pour parler ! Moi j’ai des principes et je tiens aux grandes valeurs ! Il me manque quelques agréments de taxis ! Pour les faims de moi ! Les fins de mois, excusez, messieurs, dame ! C’est pour cela qu’ils m’enferment en prison avec des voyous et des casseurs! Je veux une pension et un Ministère des Pensions pour tous les Sahraouis ! On fait bien rentrer des dames au gouvernement, pourquoi pas moi ? Ainsi que les fils de la mouvance sahraouie ? Ne mériterais-je que les barreaux marocains et la neutralité espagnole ? Où est donc notre fichu protectorat ? Y en a marre ! On ne m’a pas comprise ! Il faut de l’équité avant l’autonomie ! L’équité c’et l’autoroute de l’autonomie ! Moi, c’est le RER de la sahraouité, la locomotive des droits de l’homme, la salubrité sur les sables, le salut sur les phosphates ! Moi, je suis le poisson, la sirène qui a su glisser ouvertement de ses écailles de marocanité.

    Ils sont jaloux de mes idées d’avant-garde ! Voici une maja, une mujer qui a fait tomber des hommes et des frontières ! Il n’y aura plus de mur de Berlin ni de barbelés en Palestine, ni d’apartheid en Afrique du Sud. C’est Mandela qui vous parle et vous le redit. Ceux qui ont retourné leurs vestes, avec ou sans burnous ont trahi ! Ils se sont fourvoyés dans la compromission, la complicité, la gabegie, sans penser aux autres !

    A mes frères renégats sahraouis, aujourd’hui rangés sous la coupelle du makhzen, en vous parlant, je leur dis ceci. Les slogans, les repères fondateurs, les valeurs que nous avons fondées, tout ce qu’ils ont appris à Cuba, en Lybie et à Alger, ils l’ont renié et jeté sous le paillasson du Sahara. Les carpettes se sont transformées en tapis volant ! Moi, ils m’ont vouée aux gémonies et bafouée quand vous, mes chers collègues et amis, vous m’avez reconnue et sauvée des griffes de la mort et des affres de la marocanité ! Vous m’avez sauvée du colon envahisseur et de ses transgressions des droits de l’homme. J’étais plombée par le makhzen de la métropole et vous avez libéré mes ailes et mon zèle ! Les vrais renégats les apostats ont gardé le silence, s’ils ne m’ont pas conspuée. Ils se sont pervertis, de façon égoïste, sans penser à leurs concitoyens ! Issus du mouvement estudiantin ou du Polisario, ils se sont fourvoyés, absorbés dans l’immatérielle administration marocaine !

    Comment peut-on me taxer de marocaine, alors que j’ai le choix d’une autre nationalité ? Comment voulez-vous que je sois nationaliste d’un pays qui frappe d’impôts indirects les maladies, les médicaments et les malades, même quand ils sont pauvres et qu’ils chôment ! Un pays dévasté et colonisé qui veut nous dévaster et nous coloniser ! Un envahisseur impérialiste qui veut nous coller son timbre et ses imams, nous frapper avec sa monnaie et nous hisser dessus son drapeau pour profiter d’un Sahara, mis sous le séquestre de sa fallacieuse autonomie ! Nous avons de l’espace au Sahara pour vivre chacun dans sa ferme et son ranch et pour travailler sans se fatiguer pour son harem et ses chameaux.

    Nous avons de l’espace à ne plus savoir où aller et des plages immenses pour nager habillés et courir des fantasias à dos de chameaux ! Nous en donnerons à nos amis et partenaires, protecteurs et parrains algériens, gratuitement, parce que nous partageons les mêmes valeurs et le même socialisme. Nous n’avons pas besoin d’habitants venus du Nord pour nous inculquer leur vieille monarchie ! En plus du phosphate, qui travaillera pour notre sécurité alimentaire, nous aurons le pétrole, incha allah ! Comme nos frères algériens, nous aurons la radio, la télé et le nucléaire ! Et à la place du gaz, nous aurons l’énergie écologique issue des rejets des chameaux et des fumées de poissons que nous faisons griller !

    Du Maroc, qui nous a envahi, nous n’avons pas besoin de sa démocratie, de son autonomie ni de sa complexe et difficile monarchie ! Nous, on est comme vous camarades, des républiques ! Ses progrès on n’en a que faire ! De son confort, de son ouverture, de ses touristes, de ses femmes, de ses enfants, de ses techniques, peuchère ! On peut s’en passer, on n’en veut pas ! Nous étions tranquilles avec les Espagnols, qui nous donnaient du thé et du sucre et nous laissaient aller et venir, librement, dans la nature, à notre guise, sous les vents ! Demain, ce sera pareil, avec nos frères d’Algérie ! Pour le drapeau, nous avons le nôtre ! Pour le timbre, on est déjà assez timbrés comme ça ! Le soleil, ça tape fort et nous y sommes habitués !

    Et puis nous sommes un grand peuple, avec au départ plus de 100.000 nomades. Et comme on bouge, ça fait beaucoup des fois ou presque plus rien ! Depuis la nuit des temps nous parcourons tout le désert saharien ! Comme les hommes bleus, nos frères du Sahara d’Algérie, nous sommes arabes, berbères et commerçants ! Oui, certes, on ne fait plus dans la vente des esclaves depuis que c’est interdit ! Les gens de villes ont depuis leurs ouvriers ! Nous sommes quantitativement prêts pour gagner le référendum et battre les marocains aux urnes ! Depuis que les algériens nous ont engrossés de maliens, de tchadiens, pour gonfler le nombre des refugiés, nous progressons dans la natalité ! Et mieux, on a de quoi payer et faire manger les mercenaires, thé, té pardi ! Il nous nous reste de la baraka et des deniers, des armes à revendre à nos amis d’al Qaïda et consorts !

    Je vous vois venir avec vos questions insidieuses et votre sacrée mode de l’ingérence et d’intervention sur les pays tiers ! Nous ne sommes pas des inopportuns. Ce qu’ils font avec, ne nous regarde pas ! Ils sont libres de se défendre contre l’oppresseur marocain, de kidnapper les touristes étrangers, de les garder comme otages, de vendre les armes qu’on leur refile, de répandre la religion de nos ancêtres ! Le principal pour vous est qu’ils restent au Sud, sans noyer l’Espagne et l’Europe d’immigrés noirs, de blancs ou de métis ! Nous autres, nous ne nous occupons pas de vos modes de gouvernance ni de vos contribuables ! Alors laissez-les bricoler en paix, au lieu de nous harceler avec vos allégations de terrorisme ! Et même si c’et répréhensible, ce n’est pas directement dirigé contre vous ! C’est juste pour enrager les marocains et faire peur à leurs touristes ! J’espère que vous saisissez les nuances, entre mercenaires, militants, résistants et terroristes ! Nous, nous sommes des pacifistes épris de paix et de liberté ! Heim !

    Pour revenir à mon trip aux Canaries ! Vous m’avez demandé d’observer la grève de la faim à Lanzarote ! Ok pour le cinéma, sauf que mon médecin d’aéroport, à cause de mon ulcère, m’a obligé de manger…Autrement je n’aurais pas pu garder la forme ni les apparences ! Le physique, ça compte pour une étoile ! Surtout que les nôtres aiment les femmes bien en chair et dodues ! Sauf que vous m’avez bien eue, ce n’est pas comme ‘’ dkhoul el hammame, khroujou !’’ Comment pourrais-je refaire le même coup demain ! Le même topo pour qu’on reparle de moi, des droits de l’homme, de la justice, du référendum et de ma cause sahraouie ! Une douane avertie en vaut deux ! Est-ce que je dois repasser par cette histoire de passeport foulés et de papiers froissés ? Ou simplement aller manifester devant le Parlement ou le Corcas ! Quitte à refaire un stage de martyr, derrière les barreaux ! Incognito ? Ce n’est pas digne d’une star ! Ce qui n’arrange pas les choses ! Et puis me refaire tabasser. Je n’y tiens plus ! Ils risquent de me gâcher le sourire cette fois-ci et de devenir très méchant! Je les connais, nos voisins !

    Ils sont cholériques, vous savez, ils n’aiment pas trop qu’on s’essuie le parterre avec leur fichu drapeau ! C’est comme nous, ils ont de la fierté parfois, les marocains, et je ne tiens pas à être déportée…A moins que…la Corse…Madagascar…ma photo sur la lune ! Après tout j’aurais le repas et l’école de mes enfants assurés. Non je ne vais plus bouger, ‘’ je ne vais plus parler, je me cacherai là à te regarder faire …et puis mieux…’’ ! Je vais me faire oublier, le temps qu’on me dise quoi faire ! Je ne suis pas un pantin, ni une Marie honnête ! Et je verrais, ce que peut faire l’Algérie et le Polisario, sans moi !

    Vous avez gagné, madame Clinton et vous aussi messieurs les grands intervenants, par la défense de ma cause. Ma cause est universelle, elle est aussi la vôtre ! Nous avons le même ennemi ! Si nous avons fait reculer le Maghreb, un peu plus le Maroc, nous avons fait avancer le monde ! C’est déjà ça ! Je ne vais pas traiter leur gouvernement et leur douane de tous les noms d’oiseaux ! Demain, il faut que je me méfie des envahisseurs disqualifiés ! Demain, avec leurs tergiversations, leur humeur versatile, leur éthique géométrique et leurs garde-fous flottants, pas faciles de les berner en solitaire ! Il me faudra vos garanties, pour m’épauler ! Il me faudra un garde corps, du moins pour ce qu’il en reste ! Il me faudra votre force de frappe, celle de vos armées, leur dissuasion, en plus de la pénétrance et des portefeuilles de votre diplomatie !

    Et puis, je ne courrais plus à l’aventure, toute seule ! Toute aventure nécessite un compagnon ! Il me faudra voir les études de marché et de faisabilité avant de m’engager dans n’importe quelle opération ! En retour, je m’appliquerais à appliquer vos consignes ! J’allais y laisser la peau des fesses, du moins ce qu’il en reste, sans votre interpellation, Mme Cleantown et sans les conseils avisés de maître Sarkosy. Sa Sainteté le Pape, alarmé par mon frère es-renégaterie, Haj Abdelaziz, le patron du Polisario et des Rasdaouis et des Espagnols, allait jeûner et sortir une vulgate ! Vous voyez le Pape faire le Ramadan pour moi qui faisais dans la grève de la faim ?

    Les Espagnols, par contre, ils ont été trop froids, trop neutres, tellement effacés, pour ne pas dire du côté de la plaque et du côté surtout des marocains ! Tout le monde sait qu’ils profitent du Maroc, tout en restant branchés sur le Polisario ! Ce n’est pas comme pour le caillou de Laïla ! Pas de fanfare pour moi ! Il n’y avait ni barcos ni marins, ni soldats ni vedettes espagnoles pour me sauver la face ! La seule vedette, c’était moi ! Tout le bataclan, les hélicos, l’armée, l’infanterie : c’était moi toute seule ! Hum ! Et comme Horace dans Corneille, ou vice versa, « moi seule, en être cause et mourir de plaisir » ! Ave Maria ! Un miracle a sauvé le Maroc de la Néron !

    Vive la liberté, vive l’indépendance, vive la démocratie ! Merci à toi, ma chère consœur Hillary ! Ne riez pas de mes misères écrites en français ! Moi je suis hispano-phone ! Allo ! Ne rigolez pas trop de ma lettre et de mon accent hassani ! Vous m’avez trouvé le sourire narquois et sympathique et les lèvres pincées à la manière de la Joconde, en remerciements je vous offre et envois le sari que je portais sur cette photo.

    Merci à vous chers frères présidents d’Europe et d’Amérique. Je vous revaudrais ça demain, quand je serais présidente à la place de l’un des Abdelaziz, le marocain des sables ou le grand Dzaïri ! Ou du Grand Maghreb ! Et qui sait, si ce n’est pas la Reine des rois d’Afrique et de Lybie !

    Fait ce 01 01 2010 à Haïdarland.

    PS : A propos bonne année !

    #206284

    je vous transmets cette histoire qui peut nous servir tous de leçon, le mariage ce n’est pas un jeu, il faut savoir choisir..
    Un frère raconte l’histoire :

    Un homme très pieux vient me parler, il me dit:
    Un mois et 2 nuits après notre mariage, j’entre sur elle dans notre chambre après un voyage et je la trouve avec quelqu’un..

    Je lui ai dit: calme toi mon frère, raconte moi ton histoire, comment tu l’as connue?

    Il a répondu : Je ne la connaissais pas avant, des frères m’ont parlé d’elle.
    Elle vit dans une autre ville. Elle s’appelle Aicha, ce prénom qui est tout de suite entré dans mon coeur.
    J’ai dû voyager très loin pour aller demander sa main. Son frère est sorti m’accueillir quand j’ai frappé à leur porte.
    C’était juste avant la prière du maghrib (coucher du soleil), J’ai remarqué que son père n’était pas là, j’ai demandé où il était.
    On m’a dit qu’il était à la mosquée. C’était le ramadhan et il passait la majorité de son temps de ramadhan à prier à la mosquée.
    J’ai dit que je souhaite le voir. Son frère m’a présenté au père à la mosquée, en disant voilà l’homme qui veut épouser Aicha.
    On a prié ensemble et après la prière de l’isha.

    Le père m’a dit : J’ai pas trop le temps, tu viens pendant des jours bénis, je ne veux pas trop entrer dans les détails.

    Ca m’a surpris, pas de détails
    Je lui ai dit que je souhaite la voir il a répondu :

    C’est normal c’est ton droit, c’est de la sunna. Maintenant stp, excuse moi, je veux plus perdre du temps pour prier et il va à un autre coin.
    On rentre chez eux de nouveau. En route, j’ai demandé à son frère si Aicha apprennait le Coran. Il a répondu : C’est pas le plus important. Le plus important c’est la pratique de l’islam.

    Je n’ai pas su si je devais m’inquiéter..

    A la maison, elle est venue pour que je la voie, elle n’a pas baissé le regard, et moi j’ai fait semblant.

    Son frère m’a dit : Je ne crois pas que c’est le moment pour baisser le regard.

    Franchement, je commençais à m’inquiéter. Ca ne m’a pas empêché de la regarder pleinement, franchement elle était belle!!
    Je lui ai demandé, combien elle avait appris du Coran,
    Elle a dit la partie Amma, puis elle est partie.
    J’ai demandé à son frère énervé mais calmement, pourquoi elle ne reste pas avec nous ?!!
    Il a répondu, t’as le droit qu’au regard dans l’islam. Il me demande, quand le nikah Incha’Allah.

    J’ai dit, quoi ? Le nikah? Déjà?

    Il a répondu : Et pourquoi pas au plus vite!!!

    J’ai dit mais on n’a discuté de rien, je l’ai pas bien connue, j’ai pas amené mes parents!!

    Il a dit : Ben amène tes parents et qu’on se mette d’accord !!
    Et puis que veut dire ‘ t’as besoin d’une période suffisante’ ? T’es venu ici sans être sûr de nous et notre éducation?
    Tu sais, on ne veut pas grand chose de toi, pour nous, le plus important c’est que tu ne sois pas quelqu’un qui gaspille son argent.
    Et tu sais, pour la dote, celle avec la plus petite dote sont celle avec la plus grande baraka…
    Tu ramènes tes parents, et la deuxième fois ça ne sera que pour un mariage que tu viendras.

    Franchement, je ne savais plus quoi penser et son frère a interrompu ma réflexion
    en disant : Viens qu’on dorme pour se réveiller une heure avant l’aube (prière al Fajr ou aube) pour prier le Quiam.

    J’ai dit : Mais vous n’avez pas de télé? Ca m’a surpris qu’ils n’en ont pas.

    Il a plaisanté: Doucement, la mariée va t’entendre.

    Je ne comprenais pas beaucoup, ils ont l’air très pieux , mais pourquoi on ne parle pas des détails, peut-être pour pas me coûter beaucoup d’argent..

    J’ai amené ma famille chez eux. Enfin, sauf mon père qui a refusé d’y aller il m’a dit : La priorité c’est tes cousines !

    J’ai dit : Mais elles ne sont pas très pieuses.

    Il a dit : On les connait et ils nous connaissent, celle là on n’en connait rien!

    J’ai dit : Mon père, tu sais, c’est devenu chères les mariages, et les dotes sont gonflées

    Il a dit : S’ils ne te demandent pas une grande dote c’est qu’il y a quelque chose qui cloche!

    En rentrant de chez eux, ma mère m’a dit : Mon fils, mes félicitations, une fille super,

    Ma tante a coupé la parole à ma mère en disant: ouais mais sa mère elle nous a laissé parler seules et a fait semblant de faire des invocations devant nous.

    Ma mère à dit, oui mais ça c’était quand on a commencé à parler d’autres sujets comme le mariage de ton neveu, ..
    Apparemment, le sujet ne l’intéressait pas alors elle n’a rien dit.
    Ma tante s’est tu.

    J’ai demandé à ma mère: Est ce que Aicha t’a dit quelque chose sur le coran?
    Elle a répondu: non wallah, mais je l’ai entendue parler à sa soeur et lui demander de la faire réviser le soir la sourate « El Maida » (la table). Ca m’a énervé, elle m’a dit qu’elle apprend la partie Amma, et elle prétend devant ma mère qu’elle veut réviser sourate « El Maida » (qui n’est pas dans Amma)

    J’ai décidé d’envoyer une lettre rapide à son frère pour lui faire part de mes questions.
    Alors le père m’a répondu: écoute mon fils, on veut un homme qui fait attention à notre fille on ne veut pas te fatiguer financièrement, et on n’aime pas que les gens entrent et sortent de chez nous tout le temps.
    Accélère pour le mariage, et je préfère que la prochaine fois que tu viennes ici, que ça soit pour le mariage.

    De même, son frère m’a répondu: L’islam a commencé étranger et finira étranger, alors bonheur aux étrangers.
    Mon père a décidé de prendre en charge les coûts du mariage, ne t’en occupes pas, viens juste pour te marier.
    Considère ça comme un cadeau de la part de mon père et ne t’occupe pas trop avec ces détails et ces questions.

    Franchement je ne savais plus quoi penser. J’avais déjà fait la prière de la consultation mais j’ai décidé de la refaire.
    J’ai demandé à ma mère ce qu’elle pense de cette vitesse avec laquelle ils veulent accomplir le mariage.
    elle m’a redirigé à mon père. Mon père s’est moqué en disant que c’est clair qu’il y a quelque chose qui cloche.

    Il a dit: Mon fils, le père de la femme ne prend jamais les coûts du mariage en charge, sauf s’il a intérêt que tu tombes dans le piège. Le temps des prophètes est fini mon fils.

    Franchement, j’ai eu des larmes aux yeux et ça m’a perturbé. Je vois chez eux des signes d’attachement à la religion. Mais il y a des choses bizarres quand même !!

    Mon cousin que je dépasse avec quelques mois en âge a remarqué mon angoisse il m’a retiré dehors et m’a dit je sais que ton père veut t’épouser à ma soeur. Franchement ces gens semblent être une famille bien à ta place je n’épouserais que celle que j’ai choisie moi même. Pourquoi tu dois supposer que les gens bien n’existent plus et que tout ça c’est pour te piéger !!!
    Franchement, il m’a convaincu et j’ai laissé mon sort entre les mains d’Allah.

    Je suis entré sur elle la nuit du mariage. Malgré la fatigue du voyage, elle était charmante. J’ai mis ma main sur sa tête et j’ai fait une invocation (c’est un texte bien précis qu’il faut prononcer). Elle m’a corrigé car j’ai fait une faute.

    La première chose que j’ai faite c’était lui demander: combien tu as appris du coran?
    Elle a répondu: Tout
    J’ai dit : Mais t’as dit que tu apprenais la partie Amma ?
    Elle a dit : Oui mais quand j’apprends la partie Amma, ça ne veut pas dire que j’apprends pas aussi tout le reste par coeur
    Elle a dit: Tu voulais demander ma main et je ne voulais pas t’impressionner.
    Après, elle a ajouté, c’est pas une nuit pour ça, viens ………

    Un mois est passé, chaque soir on dort après le Isha ou on reste parler et après on dort, on ne se réveille que quand c’est l’heure du fajr (aube) Pas de prière de Quiam avant le Fajr ni rien …. Pas une seule nuit elle m’a réveillé pour ça!!! Tout le temps elle se maquillait à la maison!!!

    Pas une seule fois elle ne m’a demandé d’aller visiter mes parents ou ma famille.
    Que rire, se maquiller et plaisanter!!!
    Jusqu’à cette nuit là!!!

    J’avais fini mon mois de congé et au retour au boulot, on m’a surpris avec une mission dans une autre ville.
    J’ai informé ma femme que j’y vais pour 2 jours et que je risque de rester 3 jours supplémenatires et c’était presque sûr que ça dure en tout 5 jours ,mais ça n’a duré que 2 jours.
    Je suis rentré chez moi une heure après la prière de isha la nuit,
    J’ai frappé à la porte, elle n’a pas ouvert, j’ouvre avec ma clé

    j’entre doucement,
    elle faisait du bruit…………..
    qu’est ce qui se passe
    que fait elle

    Quand je rentre à la chambre, je la trouve en train de se prosterner devant son créateur.
    Elle faisait des invocations et pleurait.
    Elle a passé longtemps sur cet état.

    La porte est en face d’elle, quand elle a levé la tête, elle m’a vu.
    Elle s’est prosterné encore une fois vite fait et a clos la prière en faisant le salam.
    Elle s’est approchée de moi et a mis sa main sur ma poitrine.

    J’ai senti que j’etais né de nouveau. Ma femme Aicha fait tout ça??
    Voilà le fruit d’une belle éducation dans le droit chemin et dans un climat religieux.
    Le fruit d’une famille où le père ne veut pas perdre une minute pour les prières,
    où le frère n’aime pas parler des banalités et des détails superficiels,
    où la mère n’aime pas discuter dans n’importe quel sujet et se tait et ne parle pas dans tous les sujets,
    où la soeur fait réviser ma femme les sourates.

    Elle m’a réveillé en disant: t’es où? tu penses à quoi?

    J’ai dit : Je suis à toi, je suis là, j’ai été perdu et me voilà finalement rassuré.

    elle était très belle et charmante,
    je n’ai jamais vu ça d’elle durant un mois!!!

    Je lui ai demandé, pourquoi c’est la première fois que je vois ça?

    Elle a dit: Mon chéri,la meilleure façon pour m’approcher d’Allah le dernier mois c’était de t’attirer vers moi, de te plaire car c’est mon devoir. Je voulais que tu me trouves toujours belle pour plaire à Allah

    J’ai dit : Et pourquoi tu ne m’as jamais proposé de visiter ma famille?
    Elle a dit : Je ne voulais pas que tu penses que j’en ai eu marre de toi. Je voulais beaucoup que tu aille les visiter à l’intérieur de moi, et quand t’as repris le travail, j’ai compris que la vie normale entre nous commence là, alors j’ai repris ce que je faisais comme prières avant le mariage et fais attention, tu vas devoir me suivre, et elle a rigolé, sinon, et elle a pris un verre d’eau, voilà ce que je verserais sur toi

    Après elle m’a blamé un peu: La prochaine fois que tu rentres, ne rentres pas la nuit comme te le demandes le prophète
    Le prophète nous demandé de rentrer chez soi le jour pour que la femme se prépare à ça et se maquille pour son mari quand il arrive pour qu’il la trouve toujours belle et pas les cheveux dans l’air.

    J’ai dit : T’es vraiment beaucoup plus belle à mes yeux que jamais..

    J’ai su que j’avais un trésor chez moi … plus cher que tous les trésors sur Terre!

    Et depuis, ça fait 20 ans qu’on vit ensemble nous sommes très heureux ensemble et Allah nous a offert des enfants pieux bien éduqués par leur mère.

    Qu’Allah nous offre la bonne compagnie et la bonne descendance.

    Âmin.. !

    #274385
    djal
    Membre

    Certains(es) agissent par intuition.Ils sont spontanés , naturels et directs; mais trop parfois.Au fait, c’est seulement la sensibilité qui gouverne leur existence
    D’autres procèdent avec tant de méthodes , tant de scrupules que leur vie est figée.
    Ou vous situez-vous ?

    Regardez-vous dans votre journal les programmes de télé pour la semaine ou vous suffit-il de jeter un coup d’oeil sur celui de la soirée ?

    b) je m’informe le jour au jour

    Quel moyen choisiriez-vous pour connaître une région montagneuse ?

    b) un circuit en car

    Vous avez invité plusieurs personnes à diner.
    Sinon , vos parents
    Estimez-vous correctement les quantités nécessaires ?

    b) j’en ai toujours trop ou pas assez

    Qu’est-ce qui vous semble le plus important pour votre séjour ?
    a) un ensemble de fauteuils et de divans confortables

    Vous est-il difficile de lire les imprimés ou les modes d’emploi ?

    c) non

    Pouvez -vous citer d’emblée les choses qui sont dans votreportefeuille (sac) ou vos poches ?
    a) bien sûr

    Quelle photo est plus intéressante du point de vue photographique ?

    b) image 2

    Aimez-vous vous promener dans cette montgolfière ?
    a) oui

    #274487

    En réponse à : +++++++++++++++++

    oussama-drf
    Participant

    @vie_interet
    si vous auriez l’attention de faire profiter au gens par la révélation de votre problème , il aurait été mieux de ne pas citer en détails des informations personnels de votre conjointe ,pour éviter la diffamation .
    d’autre part ,c’est vraiment très douloureux de voir la fille que vous aimez se comporter en fin de compte de la telle manière ,toutefois vous devez savoir que la voie suivie de votre part en cet affaire était fausse des le début .
    que signifie faire l’amoure et » de beaux choses » avec une fille avec la quelle vous n’avez aucun lien légitime !!
    pour moi c’est une chose indigne , qui n’aboutira qu’à une lamentable fin .
    je souhaite que vous élimineriez au moins les infos personnelles de cette fille dans ton message , vous tiriez leçon de ce faux pas , et de remercier dieux qui vous a séparé d’une filles qui vous mérite plus .

15 réponses de 181 à 195 (sur un total de 673)
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