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ILS VALSENT AVEC LES HYÈNES
LE SOLEIL SE LÈVE EN ORIENT.Un conte d’hiver.
Réflexions sommaires en vrac.
Irak, Iran, Libye, pour leurs malheurs, on apprend aux loups à se tuer entre eux !
On emprisonne les bambous, on les isole derrière un grillage !Muets, qu’ont-ils fait de si mal pour être embastillés ? Le voisin déteste les feuilles qui jonchent le sol. Arracher les arbres de la ville et les mettre en taule ? Calciner les boutons, les graines et les roses ? Mettre les femmes à la rue et les filles dans le sac. Jeter les étudiants dans les fosses communes, avant ou après les facs ? Pendre les juges et les prêtres, les avocats, les victimes et les occire en vrac ? On enterre nos malades, on vend leurs cimetières. On exhibe nos fous, on se moque de nos maîtres ! Mourir pour mourir, autant se sacrifier alors ! Pour l’honneur, la famille, son pays ou son dieu. Ainsi finirent nos prédécesseurs. Pour leurs successeurs, je n’augure de rien. Les gens qui sont morts pour nos valeurs, notre pays et nos terres, doivent mourir de honte et grincer de colère contre leurs propres os. Les faiblesses nous approchent du néant. La maladie nous avance vers la mort, les douleurs nous la font aimer. La conscience du néant, sa crainte nous rappellent l’immensité de la création et les espoirs en la pérennité de l’âme, le recyclage de la vie et la réincarnation… Mais, ne vaut-il pas mieux à l’âme, une fois la vie éteinte et la chair délitée, de se débarrasser du corps une fois pour toute, afin d’être à jamais proche de Dieu ?
Cris existentiels ou délires ?
Ils dansent avec les loups et valsent avec les hyènes. C’est une culture des lobbies de préférer l’arrogance à la retenue, la force face à la justice et le mépris face à l’humilité. L’humiliation, telle une enseigne de suprématie affiche sa puissance et terrasse. Arme superlative, arme dissuasive, elle n’a pas besoin d’être dégainée pour désarmer les velléités de soulèvements. La dissension est une arme de destruction massive. Elle rabaisse et divise, elle marginalise et effraie pour écraser le dialogue et l’empêcher de perturber les chefs. La dissuasion et la subversion sont à leurs faits. Le mépris façonne la force et force le plus faible au silence, à l’exclusion, au néant.
Inutile de crier ou de leur écrire, de faire appel à leur aide ou de les prier. Hermétiques, impitoyables, injustes et surtout iniques, ils sont vaccinés contre autrui. Leurs leaders ne savent que parler et promettre, manipuler compromettre, trahir en faisant semblant d’écouter, supplanter pour subsister. Ils détestent répondre à vos appels. Non pas parce qu’ils soient sourds ou qu’ils n’aient pas compris ; non parce qu’ils n’ont pas le temps ou l’opportunité de réaliser vos suggestions, mais parce qu’ils ne veulent pas assumer leurs promesses ni réaliser vos souhaits. Partout dans le monde, c’est le même leitmotiv que les faibles, les électeurs élèvent face à leurs administrateurs, quand ceux-ci le leur permettent parfois !
Leurs intermédiaires et représentants, leurs messagers sont là pour profiter de leurs situations de la proximité du pouvoir, pour exploiter les plus faibles, au nom de la parenté avec leurs dieux. Népotisme ! Toutes des victimes, des proies assujetties, des ‘’réserves’’, sur lesquelles ils ont des droits, innés et prescrits. Leurs facteurs sont de la même facture. Ils sont plus respectés que des prophètes et plus craints que les dieux. Leur magistère est un déguisement, une opportunité, un cache-misère, un office de faux-prêtres dans un sanctuaire, pour blanchir et légitimer le fruit des vols et des prédations !Parapluies ou paratonnerres, on en offre si on n’en vend pas à titre symbolique. Des talismans pour se protéger de la vindicte dieux de l’Olympe ou de leurs sanctions. Quelques pièces de valeur aux protecteurs pour tolérer nos extras, nos excès et cacher nos misères ! Ils sont les ministres d’eux-mêmes, ils n’ont ni électeurs ni patrons ni courtiers. Les rois, les présidents répondent à leurs sujets. Ceux-là, ils ne répondent guère au minimum requis ! Pas de canaux ni de langues communes pour les approcher ou s’en faire entendre. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.
Ils ne répondent même pas d’eux-mêmes ! Intraçables, intraitables, inaccessibles, ils ne feront même pas mine de répondre, car ça les diminuerait de se rapprocher de vous. Alors qu’avec sagesse et politesse, les autorités les plus légitimes cultivent cette courtoisie ! Eux, s’en balancent ! A cause d’eux, inutile d’enseigner la correction ou la courtoisie. Ce sont des valeurs qui les importunent et les avilissent en n’apportant qu’affaiblissements à leur suprématie, à leur dimension, à leur hauteurs et prééminence. Le sujet est seul, il n’a ni verbe ni complément.Les dieux sont infâmes
Sont-ce des dieux, quand le vrai Dieu, respecte les libertés pour assoir les destins ? Et que par discrétion et respect des libertés, il se dissimule et se cache à nos élémentaires perceptions…
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Parias de l’histoire, ils ont oublié leurs racines et n’ont plus de repères. Ils détestent leur histoire, leur pays, leurs parents, leurs enfants, leur religion, leur pays, leur nation, eux-mêmes, leur propre statut et leurs langues. Ayant subi l’humiliation, ils se renient. Ils ont perdu leurs racines et leurs valeurs, ayant été vaincus sans pourvoir porter de guerre. Leurs racines ont été arrachées, leurs référentiels sont liquéfiés, leurs repères ont sombré ! Ils détestent leur pays parce que leurs ancêtres n’ont pas pu sauvegarder leur indépendance ni garantir leur aisance, encore moins réalisé des progrès ou laissé une aisance matérielle qui leur soient protectrices ou profitables. Ils le renient, leur pays et ses langues, parce qu’ils y ont été humiliés et qu’ils en partagent avec honte, les défaites, les faiblesses et les retards. Les descendants de leurs voisins, leurs cousins, ont été vaincus ; leurs frères sont en dissension constantes depuis les lustres ! Les luttes intestines, entre frères et à l’intérieur de la même religion, pour le pouvoir de leurs ancêtres, leur civilisation délavée, humiliée par les péripéties de l’histoire, les avatars les impasses, les stagnations, les ratés, les colons et les félons, les tyrannies qui ont usé de leurs terres comme des colonies. Civilisation et urbanicité de grade zéro. Incivisme et corruption, fausse religion et hypocrisie, des contre valeurs amorales comme religion ! Des fait !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Sauf exceptions, ils n’ont plus de repères qui soient capables de les unir, de les élever, de leur faire aimer la terre ou la nature, si ce n’est de l’accaparer, de leur fixer les yeux sur l’horizon ou vers le soleil, d’étendre leurs bras pour protéger les sables ou de lever les couleurs. Plus même de mains levées vers le ciel pour des prières. Conspirations forcées et chantages vident les mers et les sables. Contraintes politiques: par vagues telluriques, les dieux ont besoin d’immoler les terres, les hommes et leurs biens ! Leurs terres et leurs forêts sont vendues, pour ainsi dire données, sans partage ! Les faibles sont égarés de naissance. Leur existence est une fable, une défaite coutumière, innée et inexorable ! Perdus, vendus avant leur naissance, ils laisseront immoler les humains, raser les forêts et les montagnes, pour éviter aux sources de naître. Ils les feront tarir pour les empêcher de devenir des rivières. Ils n’aiment ni les fleurs ni les arbres, ni la culture ni les livres, encore moins les pauvres ni la charité. ‘’Autrui’’ est une entité qui n’existe pas pour eux. Ils n’ont plus de repères. Les chants et la poésie, sont des insultes et une perte de temps qui agressent leurs tempes, leurs oreilles et ce qui leur sert de cervelle.
Inutile de tracer des mots, de livrer des conseils, d’écrire des romans ou des poèmes, parce que le papier va à la poubelle et que ça ne sert à rien de dire, de critiquer, de proposer ! Et puis, ça épuise les arbres et ça vide les forêts, n’est-ce pas ça leur souci de l’écologie ? Celles-là mêmes qu’ils oublient de replanter ou qu’ils ne veulent pas faire. Parce que c’est mieux et plus facile de céder, d’octroyer aux leurs, d’offrir à leurs amis, des aires et des aires, des surfaces à revendre, des terra nullius, vides, sans titres ni héritiers, déjà nettoyées de toutes marques et repères ! Et puis ces arbres, ne produisent plus rien ! Ils ont vieilli et ça coûte cher de les arracher et de les replanter. Ne sont-ce pas là des preuves de bonne gouvernance et le souci de l’économie ?
Holocaustes urbaines
Pour les arbres de la ville, c’est pire ! C’est l’holocauste, en plus déshumanisée encore ! Ils sont trop vieux, ils ne produisent rien. Coupez-les ! Coupez, il n’y a plus rien à voir. Et puis, le nettoyage de cette scène de crime, contre les végétaux, se fait faire en cachette. De nuit de préférence, car durant la nuit les crimes sont licites et si simples à effacer. Et il faut faire vite, loin des caméras, des médias, pour effacer les traces. Ces arbres, quasi centenaires, seront voués aux flammes, pareil pour les monuments de l’époque, qui sans maintenance, qui rasés, qui détruits, sont devenus de véritables ruines…culturelles ! Des martyrs. L’histoire de cette époque française ou plus antérieure encore, on veut l’effacer !
Le Protectorat, phase de défloration culturelle ou maladie honteuse, cette courte parenthèse est pourtant une phase indélébile de notre histoire récente. Concédons-le, elle nous a sortis du Moyen-âge, des épidémies et de la misère ! Cessions immobilières obligent ou blanchiment en cours ? Nous fidélisons nos amis instructeurs, nos dons les obligent à plus de reconnaissance et de tolérance. Mais nos grands amis, ne sont pas là pour les petites affairettes. Ils sont là pour les grands projets structurants. En réalité, on veut peut-être vendre à quelque puissance locale du milieu ces grands terrains, dont les arbres, plantés par les bons colons, occupent de la surface inutilement. Oh, ce n’est pas pour le charbon ou les planches de bois qu’on les a ‘’tués’’, ces arbres ! En tous cas, ce n’est pas pour planter un jardin à la place du parking qui leur servait de sanctuaire qu’on les a supprimés, sciés et assassinés, ces grands arbres. Des monuments, qui hier s’élevaient et bruissaient, aussi majestueux et plantureux que des baobabs !
Écrire ou ne pas écrire ?
Coupez, il n’y a rien à filmer, rien à écrire, rien entendre, rien à inventer, rien à produire, rien à pleurer, rien à planter avant de partir ! L’alphabet est corrompu, excommunié. L’alphabet est un assassin qui pue des mots de sang et des transmissions de hogra, d’indignation, d’exclusion, de haine et des germes de sécession. C’est un crime que cet alphabet qu’on a appris aux canaques! Semences de révoltes que sont les mots, depuis qu’on alphabétise les autochtones et que le Web ventile des idées de révolutions ! Et les arbres doivent payer de leurs chairs et l’encre et le bois ! Oui il faut fermer les écoles qui apprennent à lire aux mécontents et empêcher les rues de trop parler, d’écrire des bêtises sur les murs, de lancer des invectives sur les pancartes ou dans les micros criards de vilains slogans.
Non pas parce qu’il n’y ait rien à dire ou que ce soit un rêve peu important. D’aucuns de leurs chaires diraient que ces soi-disant citoyens et électeurs, sont des zombis et des avatars. Qu’ils occupent un espace dont ils ne sont pas dignes. Ils ne sont ni probes ni loyaux envers nous et ils corrompent les cadres intègres que nous sommes…On ne devrait pas les garder ici. Ils donnent une mauvaise image de ce pays et de la démocratie. Ce qui le fait dégringoler dans les classements. Ils ne devraient pas naître en tous cas ! Surtout pas ici. Il ne faut pas leur délivrer d’extraits d’actes de naissance, ni de permis de conduire : sauf pour déguerpir ! Aucun papier vraiment. Car ce sont des actes de nuisances. Ces précautions-là sont des préceptes que les machiavels en service ont perdus de vue. Ce sont des actes manqués et de mauvaise gestion. Les pauvres n’ont rien à faire, chez-eux, ici ! Tout comme les chômeurs, d’ailleurs. Le pays n’a pas besoin d’eux ! La terre appartient à celui qui la prend ! A la mer tous ces inutiles et ingrats ! Barra, les harraga*, dans des radeaux et les patères, en guise de rafiots ! Et ne salissez pas les côtes, car on a besoins des touristes et n’intoxiquez pas les poissons !
Le soleil se lève en Orient.
Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Entre la relativité et les extrémismes. Le cauchemar est la vérité. Leurs rêves ne sont pas beaux. L’oligarchie bourgeoise, bouffe et chie ! Comme le reste de la plèbe inculte. Ce qui confirme que l’espèce dite humaine est une, malgré des montagnes de différences entres les strates ennemies qui la composent. Sauf en cas d’oublis, de jalousie ou de haines, ils sont tous pareils. Seulement, la génétique est une chose et la réalité arriviste une autre ! Et puis la religion, avec ses relents de moralité égalitaire, c’est archaïque et dépassé ! Les riches sont laïcs et leur bonne religion est la richesse elle-même. Credo où ils se retrouvent entre congénères ! La religion n’est qu’un masque blanc pour les vendredis, une prothèse escamotable. Mais par contre, c’est une option de nécessité, organique, pour ce qui est de leurs serviteurs, ‘’les autres’’ qui doivent appliquer les préceptes moraux de la religion ! Affirmations que l’on voit et que l’on constate, entre maîtres et esclaves, comprenez entre les seigneurs et leurs assujettis !
Les Allahou akbar fusent des minarets, les mosquées emplissent les tribunaux aussi ! Les pieds rivés sur la tournante, les yeux luxés sur la voute aux étoile, quand le ciel est noir, on entend ce soir, entre les litanies religieuses, les la ilaha illa Allah, Mohammed rassoula Allah, des infos venant des satellites, que les gouares* ont su inventer ! Des centaines de morts, chaque jour, si ce n’est dans l’Irak déchirée par les Bush, ce fut en Libye ou en la piètre Syrie ! Des factions de criminels face à celles qui transportent leurs morts sous les tirs du médecin-président. Là des sectes opposées et de même religion s’explose pour le plaisir des GI partant. Cafouillages consternants de sous-développés chroniques, en mal de démocratie et de libertés ! Quand on sait qu’on n’a qu’une seule vie et qu’un seul Dieu. Ça fait mal d’exister sous ces tropiques infâmes !
Sédentaires, prisonniers consentants du virtuel, nous pensons que nous vivons un conte, un film. D’horreur pour certains, porno pour les autres ! Que nous ne vivons pas la vraie vie et que celle-ci n’est qu’un passage obligé pour aller ailleurs ! Un tremplin, une nacelle, une phase d’une métamorphose, où rien n’est important et où tout est labile et fragile. Et à ce titre nous laissons faire avec philosophie. Vues virtuelles, pensées passagères simplistes ou crédos réels ? Non pas à cause des yeux, ces organes qui nous maintiennent prisonniers des apparences et des seules réalités élémentaires qu’ils appréhendent !
C’est parce qu’il y a du dépit dans le constat. Que tout est passager et que peu importent les vols, les injustices et les misères. Que ce sont des examens de passage, qu’il faut passer et tolérer. Un regret persiste : que ces puissantes personnes, de par leur pouvoir d’achat ou d’influence des autorités, restent si mesquines, en fait ! Alors, inutile de leur dire que les pauvres et les faibles, les malades, les assujettis et les handicapés ont tout compris ! Ils ont compris que les maîtres, malgré leurs puissances réelles et leurs airs supérieurs, sont aussi de zélés laudateurs, les esclaves obligés d’autres super-maîtres et superpuissances, qui les bravent, les harcèlent et les rabaissent, qui les maintiennent en les exploitant. La comédie humaine devient ce qu’elle est, un drame triste et comique, une sorte d’accordéon ou de tiroirs, les uns entrant dans les autres, à l’image des poupées russes où vous trouveriez interpénétrées, aveugles, sourdes et muette, les statuettes des trois magots.
Terreurs océanes
C’est le temps de l’Otan. La mer tremble comme une parkinsonienne, bave d’écumes comme une furie et quand elle veut parler, c’est le tsunami. Façon de parler des mœurs politiques de la société. Alors la tristesse décuple, parce que les plus faibles sont avertis que le chaos et le déclin, l’anarchie, ne tiennent que par leur silence. La paix sociale ne tient que par le couvre-feu de leur paix intérieure. Leur humeurs pacifiées et leur savoir taire s’éteignent dans les cendres leurs colères bues. Les freins religieux, une sereine philosophie, leurs faiblesses, leur enseignent la prudence, l’intelligence des forces en litige. A savoir que l’équilibre des lois et des strates impériales est fonction de leurs silences dans la douleur. Que des poches de richesses d’une oligarchie embourgeoisée, leurs hôtels, leurs villas, leurs paradis, sont comme des bastions et des cryptes sécuritaires. Et qu’eux-mêmes sont à l’intérieur des prisons qu’ils commandent. Un échiquier où les misères les plus noires gravitent autour de carreaux blancs. Images parallèles à celles des camps concentrationnaires de Palestine, où des trouées sionistes en patchworks enlèvent au pays toute harmonie. Là, ce sont des fragrances de luxe violemment étalées à l’intérieur des couches de misère. Avec des îlots de richesses ostentatoires qui se disputent la prééminence face à la maladie et à la faim, face au chômage et à l’ignorance.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! La risée est que l’extrême lâcheté se perçoit quand le courage et la politesse des responsables manquent. Et que leur ignorance et leur laisser-aller, s’il est désintéressé, stagnent dans cette non-communication de principe, envers les administrés les plus faibles. La suffisance est à son extrême. Israel, avec ses savants et ses avancées, ne nous sert pas d’exemple ! Le fonctionnaire ou le représentant, aussi ministre ou député soit-il, est maitre à bord. Il n’a pas de réponses à faire à l’assujetti. ‘’Objet ’’ inutile d’une vague prière ! ‘’Objet ’’ perfide d’une querelle, invisible de cette olympienne hauteur ! Inutile d’écrire, inutile de publier. Le dédain est un mur fait de silences, coupables et lâches ! Alors, faites taire vos instincts et votre babillarde culture. Inutile d’espérer faire changer d’un iota les éléments. Il faut se terrer et se taire, par pudeur, devant les nobles et les riches. Se casser devant les étrangers, qui ne comprennent pas nos langues et qui sont chez eux, chez nous. Mondialisation obligée, allant dans un seul sens, comme un vecteur borne, bridant tout un versant. Et avec sa partialité discriminatoire et tous ses revers, ce sont les progrès de l’humanité qui restent hypothéqués pour le tiers-monde, surtout l’arabe, le noir ou l’islamisé !
Un passe-droit superbe est ainsi offert aux puissances, encore et toujours coloniales, pour terrasser les plus faibles et les plus pauvres, les moins développés dont ils sont les maîtres du parcours. Ceux qui ont une autre nationalité, une autre religion ou simplement un autre faciès ! Demandez à Guéant, l‘exigüe ministre de l’hexagone xénophobe, qui a accouché d’une circulaire du cordon, un étouffoir qui porte son nom de carcan. Demandez au Guéant ce qu’il pense du travail des lauréats, ‘’made in France’’ ! Néanmoins, pour étaler un peu de pommade sur les arrêtes du reptile, il faut rendre hommage à la francophonie. C’est un instrument de développement qui tranche. Un abonnement sélectif, une réserve de chasse, une propriété sans pudeur, où l’outrance et la blessure se consomment comme le ventre d’une prostituée dans un Bordel. Il faut laisser les riches prospérer et leur faciliter la tâche. Les laisser construire et détruire, vendre et prendre, rafler et pendre, agir, paraître, gruger et paresser d’aise ! Peut être que rassasiés, partiront-ils ? En tous cas, il ne faut pas circuler chez eux… Ouste, les Arabes et les Nordafs !
Vents de Bastilles
Leurs lois et leurs mâtons sont là pour ça. Alors, il ne faut pas aller chez eux. Ni pour les études ni pour le travail, encore moins pour le commerce ou le tourisme. Il faut apprendre à rester chez soi ? S’automutiler ? Par fierté ! Ô que ce mot est impropre pour les gens du Sud ! Et, c’est d’une pesanteur déplorable ! Voyons, disent-ils, l’orgueil ne sied point aux indigènes ! Humiliés, mille fois vaincus, repoussés, marginalisés, ils doivent s’enfouir, se cloîtrer chez eux ! Pensent les surhommes colons aisés du Nord, avec leur superbe habituelle et leur cynisme gras ! Mais enfin, chez nous, ils sont chez-eux, pensions-nous, si délicats et si hospitaliers que nous voulons rester ! Sauf que c’est là quand même, dans nos pays, emmurés, qu’on représente le moins de risques de polluer leur chez-eux et de les déranger ! Cette prévention radicale présente le moins d’inadéquations possibles, le moins de nuisances et de périls pour eux ! Alors, autant se replier sur soi et s’enkyster ? La tête roulée dans le ventre de ‘’la civilisation, ma mère’’ ! En position fœtale, pour éviter leurs rencontres, éviter de décevoir les maîtres et faire œuvre de prophylaxie. Ce qui honore la besogne de nos respectueux bergers et matons.
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Oui, il faut céder la parole, céder la plume à l’oiseau pour voler. Oui, il faut céder la plume pour creuser, après les méninges, la terre ! Oui il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert et la blessure béante suinter. Puis retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas ! Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son ‘’home’’, les femmes aussi et s’enfuir ! Partir, sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir sans maudire ni maugréer ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire, déplait aux pâtres et à Dieu ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance ! Ou, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre, ne pas écrire, ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit. Et par réaction, ne point écrire ce qui est effaçable par le temps ? Mais, quelle mort vaut le sacrifice de ne plus écrire ? Pourquoi laisser alors des traces ? Par dépit ?
En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime, eternel à la face du néant avilissant ! Le tenter du moins. Car, c’est aussi virtuel, fugace et labile, c’est l’éphémère à la puissance trois, de crier par écrit ! Paradoxe ou subterfuges, où la commémoration et la dénonciation de la mort est aussi un produit ‘’fini’’! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. Le temps ! Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe crevé de creuvards*! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage face à la mort! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers sur une croix, une médaille pour la mort ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr. Écrire, comme parler, est-ce si inutile ?
Prières étouffées
Ne plus écrire est une prière étouffée, un délire muet, une délivrance, un poids en moins. Ne pas écrire est un oubli de soi, pour profiter de soi, sans entraves ni larmes. Ne plus écrire est un soutien négatif, à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire les victimes. Un appui à ceux qui ont été nié de leurs droits, occultés hier, oui par économie de papier et par manque de voix. Ne plus écrire pour économiser le papier, la cellulose, le bois et sauver des arbres ? Ne plus écrire, une grève en réaction au meurtre des eucalyptus, de Kenitra, au centre vil, avec un seul L ? Ne plus écrire, c’est alors une bonne consigne pour se taire et se laisser mourir. C’est participer en complices à occire et abattre. A laisser les assassins tolérés, tuer, voler, violer les otages, kidnappés par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires et de sales personnages. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, en toute pudeur. C’est également lâche. C’est comme ne pas aller voter, quelque texte que ce soit. C’est comme ne pas siéger au parlement et rester longtemps inutile, payé et absent.
Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, se pleurer de larmes sèches. C’est un acte de courage suicidaire, une folie, une immolation dans le désert. C’est un acte de bravoure manqué et de traitrise certaine, une félonie contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte d’autolyse. Un harakiri avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence face à la démocratie et à ses propres droits. Écrire devient dès lors, un devoir dans le sens de l’obligation, pour avertir pour dénoncer. L’acte belligérant est celui du silence de la timidité et de l’impuissance de se venger ou d’obtenir ses droits. Et se refuser d’écrire, se désister de la parole, noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence est un acte de traitrise anticivique, antinational !
Cependant, on peut penser que ne plus écrire est un acte de foi, de folie solidaire avec ceux qui n’écrivent pas. Parce que ceux-ci n’ont rien à dire et qu’on leur ait appris l’obéissance aveugle, le oui, l’oubli de soi, la circoncision de leur personnalité, la peur, le silence, l’inertie, la paresse des esclaves d’antan et des assujettis d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été fixés dans les réserves et acclimatés dans les anciennes colonies. Ne pas écrire encore par soutien de ceux n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être et qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des personnes nées libres et vivant librement !Cependant cette résignation, par philosophie et pour la paix devient solidarité avec les imperfections et les tares de l’histoire. Elle admet et reconnait le mal nécessaire des invasions, des guerres, de l’esclavage et de la colonisation. Elle admet comme facteurs de culture et de civilisation, d’extension des progrès techniques et scientifiques, de la modernité, des droits de l’homme et de la mondialisation. Là même d’où elle a péché, la colonisation, tire ses lauriers. Pourquoi Pas Hitler après Napoléon ? Les guerres deviennent un mal nécessaire, des étapes par lesquelles l’humanité actuelle devait faire précéder les générations antérieures ! Paix alors et solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie. Ne plus écrire ou alors écrire sans montrer son honneur, son appartenance, sa tribu, sa race, sa nationalité, sa religion son parti ou son sectarisme. Honneur contrit, ne plus écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, son métier, sa famille. Mais en tout cas, il faut écrire pour donner son opinion et se délivrer d’une obligation éthique et civique.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus entre complices et compères, pour enlaidir la ville, ravaler les murs, les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs ou réveiller la ville, les trous qui jonchent les trottoirs et les aires. Mais, là, il faut écrire et publier !
Mutisme administratifs
L’Administration ne répondra pas et le journal non plus. Les journalistes ont fui les causes nobles ou se sont suicidés ! Leurs pleurs ne suffisant pas sur le papier et leurs gros rires sur les caricatures sont indélicats ! Ils versent leur sang sur les champs de guerres ! En guise de fusil et de porte-plume, un ordinateur, un téléphone. Des gadgets miraculeux au service du culte qu’est l’information. Non point parce qu’on doit économiser le papier mais en souvenir des arbres qu’on doit porter le deuil. Parce qu’ils sont, comme les proies de pédophiles, enlevés kidnappés, séquestrés ou enterrés. Toute réponse est une page d’histoire et qu’ils ne veulent pas céder. En guise de pages et pour l’histoire, arbres, vieux monuments ou jeunes enfant, le crime est le même ! La liberté, la vie, la mémoire est spoliée. Rapts de terroristes urbains, qui n’ont comme dieux que l’argent, aveugles à tout ce qui fait le bonheur, la culture ou la civilisation, ils arrachent, escroquent comme tel col blanc, vendent et suppriment. Hommes, nature, climat et biens, tout est objet de corruption et de népotisme. Ah marraine où sont les marques de ta civilisation avec tous ces ‘’ismes’’ extrêmes qui ôtent toute estime aux humains en leur préférant l’argent comme de sinistres valeurs ? Les pommés, se sont exilés de l’histoire. Ils en sont exclus, ils méprisent leur histoire. Adieu maréchal Lyautey, tu avais fait planter ces arbres à coté du marché, non loin du port. Les keftas d’ânes et les saucisses de chien ont besoin de charbon pour donner leurs odeurs, à ce grand souk qu’est devenue ta bourgade !
Par pesanteur, se cloîtrer, hiberner, se replier pour éviter les remontrances ? Réminiscence de l’oppression atavique mille fois vécue dans nos chairs ! Surtout faire sa feinte, fermer sa gueule et cesser d’agir ! Connaître la béatitude entre l’assujettissement et les prouesses de citoyenneté dynamique ! Aller avec son verbe dans quelque désert, chercher un écho, un ego, un égal à ses dires, se complaire dans le silence, un instant, les joies d’un trait de caractère, une forme de prière, un mystère en soi, une délivrance ! C’est un respect mérité, car aujourd’hui, ayant rasé les arbres centenaires pour libérer la place au centre ville, aux investisseurs, aux prédateurs sinon aux coloniaux, à coté d’une place devenue odieuse et incompréhensible, est une bavure indicible qu’il faut signaler.
Oui, il faut céder la parole, céder le verbe, céder la plume à l’oiseau, pour voler. Oui il faut céder la plume pour creuser après les méninges, le sol pour s’élever, calculer, inventer, fabriquer et voler librement ! Oui, ailleurs ! Mais ici, il faut céder la plume et laisser le gite et le couvert, quitter, laisser le foyer ouvert, laisser la blessure béante suinter et retourner la plume contre soi, si le sang ne sourd pas. Céder le repaire aux frères et l’aire aux étrangers. Céder son home et s’enfuir, partir sans se retourner et sans crier ! Non pas mourir, partir simplement, sans maudire ni maugréer, sans cérémonial ni sépulture ! Car médire est lâche et preuve d’impuissance et maudire déplait tant à Dieu !
Le soleil se lève en Orient. Irak, Iran, Libye on apprend aux loups à se tuer entre eux ! Non pas mourir, mais précéder la mort, surpasser la souffrance, prévenir l’humiliation de l’anéantissement final, anticiper la suffisance de thanatos, anticiper la médisance, ne pas répondre ! Ne pas écrire ? Ne pas permettre à la mort d’effacer ce qui est écrit ? Ou, par réaction ne pas écrire ? Car, à contrario, ne pas écrire est une mort qui vaut le sacrifice de ne plus écrire ! Pourquoi alors laisser des traces ? Par dépit ? En fait, écrire c’est laisser le témoignage ultime et eternel face au néant avilissant ! Écrire est un parjure ? Écrire, c’est conjurer l’indicible et l’indéterminé. Écrire, c’est définir et créer ! Le virtuel, fugace, labile et éphémère, nul à la puissance trois laisse donc des traces ! Par la magie du verbe devenue force du trait ! Paradoxe ou subterfuge, où la commémoration est la dénonciation de la mort ! Ce simulacre est une dénonciation du meurtrier ou du complice. La mort. Un cérémonial, un testament, un tour de passe-passe de creuvards* qui refusent de crever ! Ce n’est ni une prière ni une alternative, encore moins un chantage à la mort ! C’est une forme d’immolation, une couronne mortuaire, des lauriers, une médaille pour la mort en face de l’abime du tyran ! Un geste de commisération, de pitié, de soutien et d’accompagnement, pour un martyr, face au labyrinthe apocryphe du temps.Réflexions subintrantes
Ne plus écrire est une prière, un délire, un désir de délivrance, un poids en moins, un oubli de soi pour profiter de soi, en entraves ni larmes ni mesures. Ne plus écrire est un soutien à ceux qui sont normaux et que ne savent ni lire ni peindre ni écrire, à ceux qui ont été niés, occultés, les analphabètes d’hier. Oui, et c’est un appui à ceux qui par économie de papier, faute d’argent papier, ne peuvent plus écrire pour économiser le papier ! Ou que la cellulose, le bois doivent être épargnés pour être exportés ? Et qu’on doive en bons citoyens de la Terre, sauver des arbres, en se refusant d’écrire et d’enseigner ?
Une juste réaction face au meurtre des espaces en voie d’extinction et des vieux Eucalyptus de Kenitra, Centre vile, avec un seul L ! Ne plus écrire est une reddition, une lâcheté qui ne veut pas reconnaitre le cycle fondateur des civilisations qui ont visité ce royaume multiséculaire, l’apport fécondateur des sciences et des autres cultures.
Ne plus écrire, pour ne rien mendier aux indécents ! Refuser d’écrire, c’est se taire par sagesse et par philosophie c’est se laisser mourir. C‘est éliminer en partant les assassins tolérés, qui font la loi ici et là, aux tropiques des cancers et aux antipodes de la médecine ! Tuer en partant est-ce utile et sincère ? Tuer par lâcheté, empêcher de lire d’écrire de parler et d’exister ! Et laisser tuer, c’est voler des vies, violer sans morale, les otages. Ceux qui sont kidnappés par l’ignorance de leurs droits, soustraits de leurs droits, par des malfaiteurs, des ignares, de tristes sires, de sales personnages, d’odieux dictateurs et de pervers tyrans. Ne pas écrire par tristesse et par répudiation de soi, et en toute pudeur, sauvegarder sa paix intérieure ? Mais, c’est tuer le germe de vie, ce bout d’âme que Dieu réserve à toute vie pour conquérir et transmettre la science et le savoir !Ne plus écrire, c’est mourir en solitaire, c’est se pleurer de larmes sèches, c’est un acte de courage mortel, un suicide ignoré en plein désert. Ne plus écrire, si c’est acte de courage est surtout un blasphème. Est-ce un acte traitrise contre les hommes ou les éléments ? Écrire est un acte de courage et non de félonie. Ne pas écrire est une forfaiture contre soi, un acte de résistance face à tous. Ne pas écrire est un acte de courage, d’autolyse par certains cotés, un sacrifice de militants. Ne pas écrire est un harakiri, avec en guise de lame, un trou, un creux dans le ventre, un vide dans la tête. Une absence, face à la démocratie qui se nourrit de luttes, de présences vitale et de dons de soi pour autrui ! Ne rien faire, ne pas élire, ne pas voter, c’est ne plus exister, c’est refuser de donner la vie aux autres. Le refus est un symbole pas une nécessité ! Écrire pour avertir, pour dénoncer, l’acte belligérant, c’est se venger. Par contre, refuser d’écrire, se désister de la parole, c’est noyer le verbe dans la mare inexistante et générale du silence.
Vents d’hivers et souffles de printemps
Autrement dit, ne plus écrire, est un acte de foi et de solidarité avec ceux qui n’écrivent pas parce qu’ils n’ont rien à dire ? Mais c’est là, adhérer et grossir les rangs de ceux auxquels on a appris l’obéissance aveugle. Le oui déloyal est hypocrite : il qui complait et rassure les chefs et les rois, mais il trompe les maîtres et les adeptes, les faibles et les forts. Ne pas agir c’est la paresse, le silence et l’oubli de soi, la paresse des sujets qui n’ont pas de nom, qui ne savent pas conjuguer le verbe être, qui ignorent qu’on peut être des verbes ! Des actes ! L’homme est un acte, écrire est sa foi. Son existence n’est pas de manger, de forniquer et de se reproduire.
L’existence ne s’explique pas seulement par le don ou la transmission de la vie, mais par la défense de celle-ci ! Solidarité avec l’histoire, reconnaissance de ses péripéties et de ses maux, accidentels ou nécessaires ! A l’exemple de toutes ces vies qui ont jonché de luttes et de sacrifices pays, communautés et états. La solidarité avec le souvenir, la culture, l’esthétique et la vie se chante et s’illustre ; elle se transmet par l’acte d’écrire et celui de publier et d’enseigner. Ne plus écrire, par suffisance, par mépris, par paresse ou par crainte de ne pas être compris, c’est une contrition de soi, une perte pour les autres ! Ce n’est pas montrer son honneur et sa sagesse, c’est cesser d’exister face aux despotes. Et le plus dur est le temps ! C’est se mépriser et rendre les siens impuissants. Ne pas écrire, c’est solder sa dignité, sa foi, sa citoyenneté, sa ville, c’est empêcher les bébés de balbutier et de sourire, c’est restreindre les jeux aux enfants, c’est empêcher les vieux de respirer, de verser une lame de souvenir, un mot de sagesse.
Ce ne sont pas des mots qui vont supplanter les cadres belliqueux ni replanter les arbres qu’ils ont abattus, un forfait délictueux entre complices et compères, entre ignares pour enlaidir la ville, c’est comme empêcher de ravaler les murs, de ramasser les ordures, de combler les tranchées des chaussées, les trous des trottoirs. C’est comme laisser planer cette atmosphère purulente d’excréments et d’ordures ; c’est comme empêcher la ville de s’éveiller à la mondialisation, au bonheur des siens, au travail, au progrès, aux touristes et empêcher les jeunes et les gens d’y vivre heureux dans leurs espace, leur pays et c’est profiter de leurs silences, de leur pudeur, de leur ignorance, de leur respect et de leurs misères !
Oui attention de réveiller la ville ! Évitez de combler les trous qui jonchent le macadam et les trottoirs. Le soleil se lève en Orient. Ils valsent avec les hyènes. Irak, Iran, Libye on y apprend aux loups à se tuer entre eux, pour laisser la paix à la tribu de Dieu ! Faut-il crier, écrire ou simplement pleurer ? Faut-il dénoncer nos paresses, nos luttes dévoyées et nos misérables guerres civiles ?Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 25 Décembre 2011
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCQUID DES TAXES SUR LES TARES ?
RAPPEL A L’ATTENTION DES NOUVEAUX PARLEMENTAIRES
POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADES
Après nos appels aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des Taxes sur les Maladies, le moment est venu de féliciter ceux qui doivent écrire une partie du destin des Marocains qu’ils vont encadrer à partir du Gouvernement et du Parlement. Le Parlement de par les lois qu’il avalise et celles qu’il est en droit de produire, interagit sur l’accès aux soins des malades et interfère sur leurs propres vie et destin !
RAPPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT
ET A L’ATTENTION DES NOUVEAUX PARLEMENTAIRESNous en appelons depuis près de dix ans à une réforme des mœurs fiscales attardées et des réglementations usuraires qui frappent d’exactions sordides et cruelles le chemin de croix qu’est celui en fait de l’accès aux soins des malades, sous nos tropiques !
Voici donc pour les dirigeants d’aujourd’hui un Projet de Société Nouveau, basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Ceci est un appel pour des soins sans entraves ni butées fiscales indirectes, sans arnaques sur les médicaments ni sur les autres étapes des soins !
Nous en appelons aux nationalistes, aux libéraux, aux socialistes de tous les fronts. A ceux qui ont un référentiel d’éthique religieuse et qui voient dans l’amoralité de ces taxes une entorse au bon droit, quels que soient leurs crédos ou leurs appartenances politiques. Comme nous en appelons aux conseillers de SM le Roi qui sont nécessairement épris de justice et de raison.
Aussi, pour une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares, adhérez, nous vous en prions, à notre vision et à notre appel de grâce à SM le Roi.
EXPLICATIONS
Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.
Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.
La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !
La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.
Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.
Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.
Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.LE PLAIDOYER DE L’AAMM
Constat de taxes illégitimes et iniques. En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ?
Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !
Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !
Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !
A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !
RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE
Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !
Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !
Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.
Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !
En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !
EXHORTATIONS A SA MAJESTÉ LE ROI SIDI MOHAMMED VI
Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…
L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !
Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que SM, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse du Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec audace et courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les réticences antérieures !
En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demandons aux dirigeants et à tous les Partis qui sont associés au nouveau Gouvernement, aux proches Conseillers de SM, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon les médecins et les malades, passe avant le pain et le travail, qui n’en sont que les moteurs et les compléments. Car si le Peuple est pauvre, ne l’écrasez pas, SVP !
Kénitra, le 21 Décembre 2011
DR IDRISSI MY AHMED, PRÉSIDENT DE L’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROCCENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel : aamm25@gmail.com Site : http://myasthenie.forumactif.com
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
A MONSIEUR SI FOUAD ALI EL HIMMA
Après une expérience unique et exceptionnelle, pleine de prestiges et d’éclats dans maints secteurs, et pour avoir mérité l’un des postes les plus nobles et l’une des plus judicieuses fonctions, celle de Conseiller de SM le Roi, voici en guise de félicitations chaleureuses, pour vous, une réédition de notre appel de réforme fiscale sur les soins.
Puissiez-vous avoir l’opportunité historique de la proposer et de la réaliser, sous la conduite de Sidna ! Et de la réussir de là où vous êtes, pour les progrès du Maroc en matière de solidarité et pour la dignité des citoyens, de cette tranche la plus affectée par le sort et la plus éprouvée par les maladies. Je vous dis par anticipation, merci votre Excellence, et bonne lecture.DR IDRISSI MY AHMED
Après nos appels aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des Taxes sur les Maladies, le moment est venu de féliciter ceux qui doivent écrire une partie du destin des Marocains depuis la Nouvelle Constitution. Ceux qui vont encadrer et accompagner le Gouvernement.
Nous appelons depuis près de dix ans à une réforme des ‘’mœurs fiscales attardées et des réglementations usuraires’’ qui frappent d’exactions sordides et cruelles le chemin de croix qu’est celui en fait l’accès aux soins sous nos tropiques !
Nous en appelons les libéraux et les socialistes de tous les fronts. A ceux qui ont un référentiel d’éthique conforme à celui de Sidna, et qui voient dans l’amoralité de ces taxes une entorse au bon droit. Un appel réitéré à tous les Conseillers du Roi et qui sont épris de justice et de raison.
Voici pour les dirigeants d’aujourd’hui un Projet de Société Nouveau, basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ni sur les autres étapes des soins ! Pour la réalisation d’une Réforme Fiscale Générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares. Adhérez à notre vision et à notre appel de grâce à SM le Roi.POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIESEXPLICATIONS, REFORME ET DÉFISCALISATION
Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.
Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.
La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des composants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes, tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !
La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.
Nous ne souhaitons pas de demi-mesures, parcellaires et réductrices et inefficaces. Nous ne voulons pas de manipulation, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle Renaissance du secteur de la Santé dotée d’une Réforme fiscale, vigoureuse, motrice, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Ce véritable projet de société, humaniste et humanitaire, n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion de l’application de la nouvelle Constitution.
Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.
Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.
LE PLAIDOYER DE L’AAMM
Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat le malade, enfant, femme ou vieillard, qui est menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Et ceci, qu’il soit myasthénique, SEP, porteur par une affection neuromusculaire, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !
Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude ! Et nous le répétons dans ce plaidoyer, sans crainte des redites.
Qui plus est, ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et d’entraide envers ceux qui souffrent et qui sont livrés à une exploitation !
A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et les hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !
RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE
Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivaient plus à écouter, à innover ni à oser, pour le bien de leur électeurs !
Taxes indues, ni révisables par les libéraux ni par les progressistes du gouvernement, ni amendées par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jetée comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !
Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.
Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
Vous le savez, Monsieur le Conseiller et honorable lecteur et vous, messieurs les Ministres et autres Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !
Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, Si Fouad, comme messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est alors trop tard pour agir !
En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !
EXHORTATIONS A SM LE ROI
Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…
L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !
Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !
SI FOUAD ALI EL HIMMA,
En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux économistes, aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.Kénitra, le 9 Décembre 2011
DR IDRISSI MY AHMED, PRÉSIDENT DE L’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.comASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIESAppel aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau bas sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les étapes des soins ! Pour une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares.
Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.
Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.
La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.
Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.
Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.
Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.
LE PLAIDOYER DE L’AAMM
Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !
Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !
Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !
RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE
Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !
Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.
Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !
Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !
En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !
EXHORTATIONS A SM LE ROI
Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…
L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !
Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !
En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.
Kénitra, le 14 Novembre 2011
Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: amm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.com

Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?
Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,
Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?
Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !
Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !
Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?
Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?
Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?
C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,
pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?
La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?
Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !
On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !
Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?
Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !
Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…
Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !
Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?
Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !
ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?
Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!
Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?
Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?
L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !
Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !
N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?
Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?
Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.
Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !
Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?
Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!
Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011
JOUETS VIRTUELS ET ÉPHÉMÈRES
M. Bens. Abd. , m’a téléphoné ce matin, croyant être arrivé à son terme. À force de lutter contre les maladies connexes qui ont grevé et aggravé son état, ce myasthénique n’a pas trouvé de Tégéline au Maroc pour le sauver et donner de l’espoir à son cas. Nous n’avons pas cessé de crier au ciel ces incompétences et ces désappointements des administrateurs. Pas facile de dialoguer au réveil, ce matin de fête de l’Aïd du Sacrifice, ni de trouver des mots sincères pour l’encourager à espérer et à persévérer. Son état en fin de lutte, m’a inspiré ceci. Ces mots, alors qu’il est encore vivant, sont proférés comme un désensorcellement, un exorcisme de la fin qui le guette. Et un sort jeté à la face de ceux qui n’ont aucune conscience à l’endroit des malades dont ils sont responsables.
JOUETS VIRTUELS ET ÉPHÉMÈRES
Un jour Jean, eut un jouet pour le jour de l’an
Un cadeau de Noël dans un paquet brillant
Tout scintillant parmi boules et les lampions,
Heureux, il trouva un oiseau dedans.De la cheminée, il gagna un compagnon.
Il l’entendit crier, crier en le touchant.
En lustrant ses plumes, il perçut un chant.
Ébahi, il ne put garder le secret longtemps !Jean Lapin jouait avec les plumes du paon,
Les pattes et les griffes ou le bec souvent.
L’oiseau aimait les grains en s’amusant.
Il chantait en comblant sa faim fièrement.
Jean le nourrit et le soigna des mois durant.L’oiseau grandit et devint un bel enfant !
Un vrai ! Jean eut le frère qu’il attendait tant.
Au lieu du jouet, il a un jumeau maintenant.
Venu du ciel, c’est un ange que cet enfant !Seulement, le jouet de Jean était féru de câlins.
A force d’usages Jean détraqua son pantin.
Son mécano de père était aussi médecin.
Mais rien n’y fit face aux lois du destin.Tout en restant dans son aspect d’avant,
Jean vieillissait d’un an à chaque matin.
L’enfant en dormant étouffait le poussin.L’oiseau de plastic, en peluche ou de chair,
Voyait ses ailes fondre et perdait de l’entrain.
Jean eut l’idée de le mettre dans un bassin.Mais sans bras, l’oiseau qui ne sait pas nager,
Il fut emporté à regret par les eaux du bain,
Avec son frangin affaibli comme un ancien.Pour partir comme il est venu, un matin,
L’oiseau avait cette tare d’être humain.
Ange du ciel, c’est sur terre qu’il eut sa fin
En emportant, corps et âme, Jean Lapin.DR IDRISSI MY AHMED LE 07 NOVEMBRE 2011