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15 réponses de 361 à 375 (sur un total de 7,031)
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  • #279050
    mounavri
    Membre

    L’équipe de France pouvait difficilement se priver de ces chances de médailles lors des prochains Championnats du monde d’athlétisme en Corée du Sud. Malgré leur altercation télévisée lors du meeting de Monaco le 22 juillet, les athlètes Mehdi Baala et Mahiedine Mekhissi pourront donc participer aux mondiaux 2011 d’athlétisme de Daegu (du 27 août au 4 septembre).

    En revanche, les deux athlètes sont interdits de tous meetings en dehors du territoire français pour un durée de dix mois, dont cinq avec sursis et une mise à l’épreuve de trois ans. Les athlètes ont reçu « une interdiction pour une durée de dix mois de participer aux épreuves entrant dans le cadre de l’IAAF [Fédération internationale] et de l’EAA [Fédération européenne] en dehors du territoire français », a indiqué le président de la commission de discipline de la Fédération française d’athlétisme (FFA), Christian Roggemans.

    Cette décision est assortie d’un « sursis de cinq mois avec une mise à l’épreuve de trois ans à compter du jours de l’annonce de la sanction », a précisé le dirigeant de la FFA, qui a indiqué qu’un appel ne serait pas suspensif, « compte tenu des échéances sportives à court terme ». « Ces sanctions ne privent pas les athlètes d’une éventuelle sélection en équipe de France ».

    #206854
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    LA SUITE DU 31

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    EMPORTEMENT ERRONÉ ET STÉRILE DE LA MINISTRE,
    ANIMOSITÉ CONSÉCUTIVE REFLEXE FACE AU PARTI DE BADDOU,
    LA VEILLE DES ÉLECTIONS !

    LE LYNCHAGE DES CLINIQUES,

    Un châtiment pour l’exemple dirigé sur un secteur sensible, critique, éminemment utile, redouté, qui a besoin de réformes fondamentales. Un secteur dont les cliniques sont ciblées par la vindicte, la jalousie, la fracture, le dépiècement et le sabordage ! On reproche à ce secteur, que l’on veut décapiter, de servir de base arrière et de sanctuaire au profit des ressortissants de la Santé, professeurs et TPA, en tête ! On lui reproche ses dépassements, son sens hypertrophié du lucre, sa prétendue rapacité, ses actes de bluff, de piratage et de bonimenteurs ! Sauf que là, les curateurs sont oublieux de ce qui se pratique, couramment, visiblement, comme corruptions, saletés et incompétences dans les hôpitaux de l’Etat et dans ses secteurs sociaux.
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    UNE INSTRUMENTALISATION POPULISTE ?
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    Le secteur libéral est ainsi la cible des hostilités et des complexes. Sujet à la promiscuité, il est indexé depuis toujours. Il fait parti des ressentiments sociaux, de la rengaine des critiques, des reproches, cette ‘’rancune culturelle des foules’’. Quand on cesse à table, au café et aux salons, de parler du foot, pour ses insuffisances et du Makhzen et de sa politique, par crainte, on parle médecine, médecins et maladies ! C’est toujours ainsi. Ces défouloirs sociaux sont cultivés et grossis dans ces sens, par toutes les oppositions au profit des meneurs de jeux. Quels qu’ils soient.
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    Le Ministère de la Santé, en bon courtier veut vendre l’immeuble, les meubles ce qu’il y a dedans la médecine qu’il ne sait pas faire et les malades qu’il maltraite, à l’entendre dire, tous secteurs confondus. A ce titre, il veut fragiliser le Privé qui est sis en opposition de phase dans son siège nationaliste, libéral, indépendantiste, d’abord. Et ce en vue pour La Ministre de céder le secteur de la Santé Libérale aux étrangers et les Polycliniques en faillite de la CNSS dans la même foulée. Au lieu de les faire reprendre, naturellement et comme qui dirait par son secteur de la Santé et ses profs des CHU. (Auxquels ces Polycliniques servent d’adresse courante et de terrain de parcours, ce depuis leur création !). Un coup de pied dans fourmilière, et vlan ! En jugulant les Cliniques du haut de la pyramide, sociale et professionnelle, on les solde à la vindicte populaire dans les sens que veut La Rue.
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    SCANDALE OU PUNITION ?
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    Magiciens, fée ou sorcière, tyrans périmés ou en sursis, le printemps raccourcit leur inépuisable longévité. Les Cliniques, la chute ostentatoire des cliniques proscrites, c’est aussi l’équivalent du « Irhal ! ». Un avis de fermeture intimé aux cliniques devient synonyme du ‘’Dégage ». La Déesse de la Santé livre ses avatars en pâture aux foules séditieuses pour les calmer ! C’est le « Dehors ! » offert en libation à la rue échaudée devenue Temple cannibale. Pour le printemps des rues les Cliniques deviennent synonymes des têtes d’affiches, qu’il veut occire. En réponse au « Barra » qui le touche le système renvoie la balle, ce sont les cliniques qui doivent foutre le camp ! Fermer étant synonyme pour elles du « Dégager » adressé au Makhzen, au Parlement et au Gouvernement.
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    « Fermez ! » ! Aussi symbolique de la lassitude socio-juvénile, dans les deux sens de l’équation ou de l’iniquité de l’adéquation. Fermez, tel que repris par l’in-doctoresse, c’est le doigt indiquant aux gardes l’ordre de morde ! C’est le doigt, accusateur, indicateur, accusateur, vilipendeur, inquisiteur, vexateur, liquidateur ! C’est la chasse aux sorcières, faite par la Mère Theresa aux Harry Potter ! Faute de fermer les officines et les cirques des charlatans, on fermera les Cliniques. On joue sur la dimension 3D que le phénomène telluro-onirique opère dans l’imaginaire et sur l’esprit de la foule ! On voit à travers l’instinct des foules, leur volonté de casse. On évite la confrontation au mieux possible avec les manifestants, ayant sur les écrans, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Lybie. C’est la chute ostensiblement voulue par les foules de Si Abbès El fassi. Bel homme politique, lucide mais épuisé, celle de la lubie et de sa famille qu’ils veulent déchoir. C’est la tête de Si Fouad Ali El Hima, qu’ils veulent abattre, et tout ce qu’il symbolise, avec son Tracteur conquérant Le Domaine !.
    CLINIQUES BOUAZIZI
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    Seulement, la chute des Cliniques réveille toutes ces gesticulations et autres confusions volontairement entretenues dans l’esprit du petit peuple et chez les couches médianes ! Libre à eux de subir les violences et de s’entretuer pour elles ! Idem chez les marcheurs, les ferrachas* et les ambulants. C’est la teneur des slogans et leitmotivs repris par la rue déchainée, qui crie face à la lubricité organique de la corruption, du népotisme et de l’impunité, tels qu’ils demeurent fonctionnels, déculpabilisés à devenir une norme institutionnalisée. Chez le pauvre en quête de droits ou le riche rebelle à ses devoirs. Les fauchés, philosophes et ignares, ou les riches qui les dirigent de loin, n’attendront qu’une violence cherchée, tactiquement tressée, une conspiration ourdie, combinée ou accidentelle, une flamme pour devenir incandescents et incendiaires ! Un volcan dans chaque cité et pas que les dimanches ! Rien que ça !
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    LES CLAQUES ET LE POIDS DES CLINIQUES
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    Dès lors, des questions insidieuses nous taraudent. Est-ce que les Cliniques ont peur ou qu’elles fassent peur, pour être si gauchement instrumentalisées, en ce moment particulièrement inopportun, de Nouvelle Constitution, de quête de paix entre les couches, de parlement et gouvernants nouveaux pour les rassurer ? ? Ont-elles conscience de la déstabilisation recherchée et du déclassement de la Médecine à cause d’elles, du dénigrement des médecins qui furent une force tranquille respectée pour sa quiétude ? Ou sont-elles âpres au lucre que l’on les dit dépolitisées ? Peuvent-t-elles se dresser comme un véritable syndicat et s’opposer aux tsunamis qui avancent pour les ternir les noyer ou les terrasser. Il n’y pas que ces offices de la Santé à assainir. Il y a un droit, une logique, des devoirs. Et si on parle de dérives et d’impunité d’où proviennent-elles ?
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    ERREURS ET PARTIALITÉ
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    Le coup vulnérant les cliniques, sa largeur et son épaisseur, sa force inconsidérée sociologiquement parlant, sa dynamique qui se trompe de scène, d’heure et de théâtre, son tempo et sa partition sont devenus hors programme avec la réforme de la Constitution. Cette incartade, cette rodomontade, cette immodestie, devait être temporisée, ramenée à sa dimension positive et non punitive. Administrative et non personnelle pour la Ministre de notre Santé ! Qui cautionne cette instrumentalisation, ces entêtements et cette partialité, au moment où l’on gère avec une pusillanimité, des précautions et un laxisme salvateur calculé, l’irrédentisme des manifestants.
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    Car nous sentons une volonté magique préventive assurément, émanant du Haut de l’Etat, qui espère ramener les foules à leur dimension démocratiques gérables. Ceci, pour ne pas donner lieu aux émeutes qui continuent ici et là, leurs pressions, non pas seulement virtuels ou endimanchées, mais qui profitent du chômage et de la pauvreté, du dégout cumulé, dépités laissés pour compte, des despérados, qui n’ont plus rien à perdre, qui ont dépassé le cap des harragas* et qui sont capable non plus de hrig* mais de hriga*, d’immolation et de terreurs là où ils sont lâchés, avec ce risque suicidaire, incendiaires de la politique et léthal pour l’État. Bien que la raison et l’intelligence, l’audace du Roi soient venues apporter une brise de réforme, sur les pouvoirs, à commencer par les Siens, fort de Sa juste place, de Son rôle d’Arbitre et d’Émir, de garant pour la sécurité et la paix, dans la région et face aux irréductibles sécessionnistes et orgueilleux adversaires.
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    RÉVOLTES ET SÉRÉNITÉ
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    Alors que les troubles sévissent à mort dans les pays arabes et plus que ça, (ce sont des guerres civiles), c’est une bavure doublée d’erreurs professionnelles et d’exactions indues que de maintenir la pression sur les Cliniques ! A moins qu’on ne veuille défigurer la réalité, dribler l’opinion publique, dépravée ou pas et offrir à la vindicte populaire les médecins ! Exhiber sur l’autel des impérities le sang salvateur des innocents, c’est laisser les Cliniques payer pour le secteur de la Santé Publique, à la place des irrégularités stipendiées de celle-ci !
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    CLAQUES ET PARTIALITÉ
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    Respect ou impuissance devant les manifestants indociles descente sur les cliniques dociles ! Psychologie louable et critique, face aux insurgés capricieux du « Dégage ! », vague dans l’âme face aux mutins du phosphate, et tendancieuse montée sur ses grands chevaux face au Cliniques. Deux poids deux mesures. La Politique n’est pas le suivi seul et déphasé de simples règlements de l’administration. Elle est plus que ça avec un pied dans la psychologie sociale et son devoir, de prospective, de prévention et d’adaptation en sus.
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    Il fallait être pris de cécité ou d’aveuglement pour appliquer ces initiatives, correctrices, bénignes certes, aussi intempestivement. On n’a signalé aucun mort ni aucune faille à l’Ordre des médecins, digne de faire fermer tel service ou telle clinique, a fortiori ! Les responsabilités sont diluées et celles de la Santé sont terriblement opaques…On n’y fait jamais des fautes, là, tout est clean ! Et on ne manque jamais de rien, tous les gaz sont OK, toutes les prises fonctionnent, les poubelles sont stériles, il n’y a ni sable ni vents, ni fenêtres d’aération, personne n’a jamais crevé à l’hôpital, ni erreurs ni fautes et on y reçoit si bien, les médecins sont toujours présents, ils vous soignent et vous donnent des médicaments et de l’argent ! Si, si ! Seules les Cliniques voient empaler leurs maîtres ! La SP sous Mme Baddou vient d’opérer un, des, miracles ! Une première médicale mondiale ! Ça vous grippe ? Ça vous indispose ou vous êtes ménopausée ? La mise à pied d’un secteur, les Cliniques privées en l’occurrence, sans la mise à plat du Département de la Santé lui-même, ou de la mise à niveau de sa gracieuse Gestionnaire ! Du moins sa réduction à sa juste place !
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    HORIZONS FUNESTES, Ô RAISON FUNÈBRE !
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    Les risques et les entraves, frappent d’en haut les meneurs syndicalistes, tous confondus ! Ainsi que les bases où résident sa propre plèbe, son outrance publique avérée et son incurie. D’où proviennent cette idée machiavélique, cette haine et ce ressentiment ? ! Ces professions, ces secteurs dans leur ensemble ont besoin d’une réforme fondamentale et d’un projet sociétal, net, lucide, utile et raisonnable. Assez de luttes et de passe-droits, de négligences et de laisser-faire ! C’est la Santé proprement dite dans son versant autoritaire et public, qui a besoin pour sa cure d’un assainissement de ses propres dérapages, de ses réglementations et de la régularisation de ses fonctionnaires ! Surtout en ces temps où la rue et le chaos sèment le doute et la terreur et où l’on voit de la part de l’Etat une gestion idéale. Celle de la nécessité d’observer une retenue intelligente et nouvelle et de gérer avec une sérénité notoire les emportements des manifestants pour éviter leur transformation en insurrections.
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    DR IDRISSI MY AHMED, LE 31 JUILLET 2011

    NB

    La réforme royale de la constitution est venue apporter une halte relative à ces stigmatisations.
    C’est avec cet esprit d’intelligence royal, compliant, adaptatif et démocratique qu’il faut gérer la Santé dans son ensemble , hommes , locaux et obligations pour la réformer .

    DR IDRISSI MY AHMED

    #206900
    mounavri
    Membre


    Burj Khalifa à Dubaï, qui culmine à 828 mètres (voir photo), devrait être détrônée par une plus haute Tour du monde qui sera construite en Arabie Saoudite, et elle mesurera plus de
    1 000 mètres de haut. Le prince milliardaire saoudien, Walid Ibn Talal, a lancé mardi le projet de construction, à Jeddah dans l’ouest de l’Arabie saoudite.
    Le projet sera réalisé sur une période de 36 mois, mais la date du début des travaux n’est pas encore connue.

    #206897
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES CADRES EN PERDITION
    AFFAIRE DES CLINIQUE S LIBÉRALES EN PARTICULIER
    ET DE LA VENTE DE LA MÉDECINE EN GENERAL…

    Détente et réflexion sur des cliniques closes
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    D’entrée, je lis dans l’Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m’en remémore : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu’à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
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    Donc laissez parler, favorisez et offrez à l’avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c’est l’essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
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    Disons d’abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d’exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
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    Ensuite, madame Baddou n’est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
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    Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l’état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n’en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que ’elle fustige et qu’elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
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    Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d’assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l’indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L’incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l’on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d’assainir, d’encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s’occupe, aujourd’hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘’sécuritaire’’ se serait-elle trompée de ministère ?
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    Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l’hôpital, n’importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
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    Ce Département mère, n’a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l’amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaire, pour leur mise à niveau. Sic !
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    Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c’est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l’injustice. Le matérialisme s’est imposé au gré de nos penchants vers l’ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c’est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
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    Cette question de moralité n’est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu’on mérite, diriez-vous, en attendant qu’ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L’homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d’en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l’amadouer, fut-ce en courbant l’échine ou en tendant la main !
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    L’impair et la partialité dans cette affaire d’incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c’est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n’ont pas eu le loisir d’auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L’esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d’autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
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    L’outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l’effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l’usage inouï d’une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu’elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L’opération sur le privé est toute autre.
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    On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l’exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d’opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l’AMO avec des blocages devant le ministère et face à l’ANAM ? C’est ce que penserait tout médecin brimé !
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    Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s’apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d’investir dans le secteur médical privé ? Qu’ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d’opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l’UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n’est-il pas d’abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l’OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l’on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
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    Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d’une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d’être évincés d’un dialogue, d’une décision qui les concerne et qu’on ne leur demande même pas leur avis. C’est antidémocratique, même, si c’est le gouvernement qui tient l’exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
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    Le privé, est fautif d’avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
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    On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d’officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d’accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l’exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
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    Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d’exploiter, comme couverture, l’immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu’ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n’ont besoin que de leur carte d’identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l’Europe)…Et, qu’ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça , on nous écoute !
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    Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d’afficher que des privés venant d’Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C’est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c’est du n’importe quoi !
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    Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l’Hexagone, obtenues haut la main, dans l’étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu’il n’est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c’est vrai !
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    Revenons à notre angélique faiseuse d’anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d’une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
    Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu’elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l’erreur et ses alliés, nouveaux ou d’occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d’un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu’elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c’et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu’il est sorti pour dire tout ça ?
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    Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d’égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
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    Mais si ! L’administration nostalgique d’une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu’il fréquente aux dépens d’autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l’autorité. L’ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l’être doivent céder. On n’obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d’un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu’il faut balayer d’abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n’est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
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    L’idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
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    En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d’amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d’occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d’amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
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    La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu’ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l’intrusion, l’immixtion, l’imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c’est le népotisme. Ah bon ! A titre d’exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C’est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d’économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu’en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d’enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
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    Toutes ces manips, ces cooptations, à l’ombre des Merlins de fortune, c’est de l’amateurisme. On paie aujourd’hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C’est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu’on fasse confiance aux locaux, qu’on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
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    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 29 JUILLET 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HARKA D’ASSAINISSEMENT SUR LES CLINIQUES PRIVÉES. SILENCE ON FERME!

    LES CLINIQUES, ON FERME ! BARRA !
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    JE COMMENCERAIS PAR LA CONCLUSION
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    Primum non nocere ! D’abord ne pas nuire est le fronton princeps de la médecine. Son fondement initial sinon initiatique. Dès lors la recherche de la santé, synonyme de vie, sa protection sont choses sacrées. Tout pouvoir doit la garantir et s’y impliquer constitutionnellement ! Et là, bien sûr l’Etat est en devoir d’assumer, de garantir la sécurité, l’enseignement, même sobrement, la justice, très indépendamment ainsi que la santé, sans discriminations. Veiller sur la qualité de ces prestations fait partie des obligations de tout gouvernement qui doit appliquer les textes de lois, corriger, sanctionner au besoin et fermer, en dernier recours, les boîtes des impétrants.
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    LES MÉDECINS, DES BOUCS ÉMISSAIRES.
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    Seulement il y a eu dérive en matière de jurisprudence et de procédures. On ne ferme pas autant de cliniques de cette façon ni aussi méchamment. On ne divulgue pas non plus les noms des fautifs au public et aux médias. Comme il est déontologique de ne pas montrer en photo les ‘’ coupables’’ jusqu’à ce que le jugement ait lieu, du moins. Et ce, par respect pour la dignité et l’innocence, afin d’éviter de commettre des erreurs judiciaires ! Un ministère quelconque ne peut pas remplacer la Justice et s’imposer en juge, fut t-il dirigé par une avocate ! Et quand le règlement de compte atteint les 13, ça fait tsunami et panique sociale ! Un effet de fantasia, de règlement de compte, de guerre ou de séisme, avec ses impairs et ses impacts sur la société et sur le devenir de la profession.
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    PRIÈRE DE LIRE AVEC MOI LA FIN DE L’ÉDITO
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    Il est rédigé par M. Fahd Yata, le directeur de La Nouvelle Tribune, avant d’entreprendre celle des réflexions. Le document est accessible sur ce lien : http://medecine-maroc.xooit.com/t18104-La-Clinique-Les-Orangers-dement-l…
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    J’en reproduis la partie qui concerne les cliniques. « Enfin dernier exemple de cette vacuité administrative et politique, la polémique publique qui vient d’opposer Mme Yasmina Baddou, la courageuse ministre de la Santé, à son homologue Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement. Celui-ci a refusé de prendre les mesures administratives décidées par le département de la Santé à l’endroit d’une quinzaine de cliniques privées déclarées non conformes au terme d’une enquête diligentée par les services de Mme Baddou. Mais, sans doute, la puissance du lobby des médecins est-elle supérieure à la solidarité gouvernementale, laquelle d’ailleurs, ne saurait s’exprimer quand elle est dépourvue d’une autre composante en principe indispensable à l’exercice de responsabilités publiques et officielles, la volonté politique. Celle-ci faisant totalement défaut à l’actuel Premier ministre, pourquoi donc voudrait-on que les membres de son équipe en soient pourvus ? A quelques jours donc de l’ouverture du mois sacré de Ramadan, propice au recueillement, à la méditation, à la piété, il serait sans nul doute bon que les autorités publiques, gouvernementales, et autres, donnent des signaux forts et convaincants à une opinion publique de plus en plus déboussolée et qui n’accepte sans doute pas que l’Etat se délite ainsi. Fahd YATA »
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    MISE EN GARDE PRÉLIMINAIRE
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    D’abord, loin de moi toute volonté d’entrer en polémique avec un vétéran olympien du mot vulnérant et des belles flèches. Je n’ai pas les mêmes facultés ni les mêmes approches économistes que lui. Et si je critique les inspections des cliniques menées par maître Yasmina Baddou, je récuse toute menace de les fermer, parce que j’approuve leur mise à niveau, autant que celles des dispensaires de la Santé et des hôpitaux qui relèvent du même ministère. Est-il borgne pour ne voir que d’un côté ? Un délai suffisant, assorti d’un calendrier de contrôles réguliers devrait être l’usage, sans harcèlement, afin de rester respectueux et constructifs, dans un domaine si sensible. Je disais des urgences que c’est la vitrine de l’état ! Que les inspecteurs de Madame, chargent un peu les leurs, par bienséance et pour l’exemple !
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    DU DROIT DE PARLER ET DE DÉFENDRE SA CORPORATION
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    En pensant au titre d’un vieux film, j’allais titrer ma réflexion : ‘’ j’irais cracher sur vos blouses’’. Mais je me suis contrôlé. Là, si je plaide en faveur d’un métier ou d’une corporation que l’on veut assombrir ou lézarder, et que j’ai fais par et non par accident, je le fais avec en tête le respect de la déontologie et de la place que doit occuper l’Ordre des médecins dans tout ce qui a trait à la médecine, aux malades comme aux médecins. Durant ces incursions, il semble l’avoir fait pour les inspections des cliniques du moins ! Les syndicats se mobilisent et c’est l’occasion pour eux d’entrer en dialogue avec les régisseurs et les gérants de la Santé.
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    Cette levée de ton, je la fais en tant que Koutlaoui, fort d’avoir écrit à feu Ali Yata, une lettre où je l’encourageais à fortifier le front épars, des plus vieux partis nationalistes marocains. Et ce ne sont pas les socialistes qui reprocheront à un ancien unémiste de prendre la parole, comme ce fut le cas à la Cité U ou dans notre amphi, du temps de Fathallah Oualaalou et de Si Mohamed El Ouafa.
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    Quand les choses ne marchent pas, il est ‘’incivique’’ de les taire. J’ai appris ce mot de maître Abderrahim Harouchi qui avait commencé à le professer alors qu’il était ministre de la santé et avant de créer son association Afak. La culture citoyenne actuelle, est de dénoncer les excès, même s’ils proviennent du Gouvernement. Sensés commettre des erreurs ou des aprioris, les hommes qui nous dirigent ne sont-ils pas comptables de ce qu’ils font? Nous écouteront-ils, s’ils sont en vacances et que nous prêchons, hors du vide saisonnier du Parlement ?
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    « OÙ EST L’ETAT, OÙ VA L’ETAT, QUE VEUT L’ETAT ? »
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    Dans ce texte, où il relate l’état de reddition du Gouvernement devant les dérives des marcheurs, des émeutiers et des ambulants, M Yata fait dans l’amalgame le plus surprenant. Sombre confusion de la part d’Ibn Tangeaoui, signe de respect inconditionnel ou plus qu’obligé à notre Madone, Lalla Yasmina Baddou ?
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    Là, visiblement, le directeur de la LNT, fin lettré, percutant agitateur d’idées, faiseur d’opinion et influent personnage, n’est pas de toute sympathie envers les médecins. Hélas, j’en suis touché. Le corps médical est ciblé dans son ensemble, quand FY parle avec légèreté du « Lobby » médical. Un mot galvaudé mais pernicieux !
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    LOBBIES, KABBALE OU FANTASIA ANTI MÉDICALE ?
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    La kabbale traditionnelle, opérée sur le Ministère de la Santé, est comme une antienne redondante, excipée depuis des lustres par tous ceux qui en sont malades. Personne ne peut louer des services que la Ministre elle même sait pour être corrompus. Personne n’est encore venu fermer un des hospices insoutenables de saletés. Sauf que le privé est hautement mieux tenu que les hôpitaux publics. FY aura fait ici l’objet d’une véritable glissade en allant dans le sens d’une harka, qui ignore la poutre de son œil en voulant ôter la paille de l’œil du voisin. Il est plus logique de donner l’exemple et de balayer devant sa porte avant de critiquer, aussi ostensiblement, un secteur qui ne démérite guère par ses avancées et ses prestations !
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    Ce glissement sémantique dans les propos du fils du zaïm du PPS est à relever. Fiers de leur libéralisme et de leur indépendance, les médecins privés, cliniciens en tête, sont hélas plus individualistes et ce contrairement à d’autres corporations parallèles. Les lobbies ont une connotation très péjorative qui ne s’applique pas aux hommes de l’art et de la science ! CE dérapage est une véritable chute, qui incrimine tous les médecins ! En voulant sauver la Ministre, Si Yata nous traumatise en nous plongeant, dans les strates détestables, de ceux que l’on indexe pour les faire abhorrer encore plus. Un empoisonnement de mieux, servi comme un aliment populiste aux invectives populaires ! Les médecins libéraux, les cliniques, sont livrés en pâture. De l’huile jetée sur le feu, par ces temps de poudrière arabo printanière !
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    NIHILISME ET MINISTÈRE ÉRADICATEUR ?
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    Cette culture dénégatrice est tout sauf justifiée. Nous avons nos faiblesses dans notre secteur libéral, comme le Ministère, a ses grosses tares. Il faut lire les courriers des magazines pour comprendre cette haine faisandée des médecins. Une malveillance que l’on veut coûte que coûte vanter et fructifier pour la coller sur le dos des Privés à les en plastifier. Le journal dope l’info. La rancune est servie en repas chaud à la vindicte populaire. Il ne fait pas plus pour crucifier les cliniciens ou les empaler sur la place publique !
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    Et dire que ce n’est pas un faussaire connu pour ternir le jeu. Seulement, au lieu de jeter de la lumière, il jette le trouble et le doute aussi ! Sauf que c’est indigne d’un poids lourd de la pensée, comme le sieur Yata. Lui, dont le brio rappelle la faconde percutante du père des Yata, Si Ali, qui fut un orateur intarissable, un leader, socialiste et bon musulman, qui nous illumine encore.
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    Si c’était n’importe quel journaliste, nous aurions, par charité oublié sa gesticulation ? Bénigne en fait, mais qui irrite dans ces circonstances en venant de sa part. Parce qu’elle fait preuve d’une étonnante incompréhension. Nous aurions toléré le poisseux vitriol pour le jeter là où brûlent les pages mécréantes et mesquines du caniveau. Sauf que ses propos nous interpellent. Positivement. Venant d’un homme sage et engagé, ils nous permettent en nous laissant réfléchir avec lui, mais pas comme lui, sur le façonnage politique de cette opération de propreté. Une descente non stop, un engouement hilarant et triste ! Cette ingression trompe même les plus avertis sur son tempo et sa scène ! Hygiène discriminatoire ou opération antisociale ? Fibrillations et trémoussements d’une sirène en voie de caducité, une mortelle déifiée, qui oublie de balayer ses propres vagues ?
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    QUI VEUT DYNAMITER MME BADDOU ?
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    Qui a autorisé, qui a pensé et qui a permis d’entacher l’image des plus monarchistes tranches de la société ? Les toubibs, les sages ? Il était un ! Ces médecins, emblèmes défraichis aussi, déjà haïs et stipendiés, parce que ‘’apolitiques’’, pour la plupart et plus que royalistes, par dessus le marché ! Qui est le fin psychologie du Gouvernement ou l’ennemi de celui-ci qui a permis d’ameuter et de les sortir de leur housse dans la rue ? La rue avec un grand ‘’R’’ depuis ! L’incompétence ? Sans chercher plus loin, c’est un piège pour casser l’image du Parti de l’Istiqlal, en mouillant, en souillant l’une de ses icônes Yasmina Baddou ! Erreur administrative ? Piège et complot ? Oui, les trois, pardi ! Sont-ce les affaires, sordides qui manquent pour pimenter la vie dans ce pays ? Ce, la veille de pacifier les mutineries des opposants vieillis et des séditions archaïques !
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    C’est quoi ce délire, ces inspections guerroyantes, ces menés coercitives, délibérément hostiles et punitives ? Des bavures et des exactions gratuites ? Ce pourtant quand on voit l’état des autres secteurs de santé qui relèvent plus directement encore des obligations de Mme la Ministre. Pire que des erreurs, on veut aussi casser les idées brillantes et pacifistes, de SM le Roi ! Lui, qui est si fortement aimé par les foules et si hautement respecté par les dirigeants des pays. Lui, qui a su rallier le Peuple, contrairement aux tyrans et qui pu opérer une opération sublime de réforme, qui s’avère être très audacieuse sous nos tropiques. Cela, cette tempérance impliquée et agissante, s’est opérée pour faire progresser la Démocratie. Pour induire sans risques, la séparation des pouvoirs, sous Son incontournable autorité arbitrale !
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    OMERTA
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    La duplicité et les silences de ceux qui doivent régir la vérité et mettre de l’ordre dans les pensées et les agissements de ceux qui détestent les médecins et en veulent à leur supposée classe est tragique et patente. C’est le silence des foules ! La classe politique s’essuie les mains, occupée qu’elle est de par le calendrier induit par le nouvelle Constitution. La classe médicale n’existe pas. C’est le silence des agneaux ! Ceux que l’on guide vers les autels sacrificiels !
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    Par delà les plébéiens qui composent nos couches, les plus embourgeoisés parmi les médecins, sont largement dépassés par les hommes de l’art, les agriculteurs, tous terrains et les simples commerçants. Il n’y plus de raison de les jalouser et les haïr ! Les médecins sont mis dans la même galère. On est donc la cible d’un combat anachronique, stupide, sociologiquement forclos et politiquement dépassé ! A moins que des politicards de dernière minute, des conseillers pervers, n’aient d’autres partions estivales à jouer pour faire les singes et montrer au peuple ramadanesque que le Gouvernement fait dans la propreté, en liquidant ses ennemis, les médecins. Et que là, nonobstant les réserves réfléchies du SG, qu’il agit dans la légalité et la transparence. Un écho, préconçu avant terme, en réponse antidatée aux foules déchainées des dimanches. Et que ce Gouvernement, sensible aux choses sociales, agit pour mettre de l’ordre, à travers sa madone, en apportant des garanties pour la santé des citoyens et la sécurité des gens ! Ce qui n’est pas faux en fait. Reconnaissons-le ! Mais pas dans ce registre vindicatif.
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    LE BÂTON SOCIAL
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    Dépassement volontaires des prérogatives qui montre que les médecins sont devenus des boucs émissaires. Le viol de leur blouse blanche servira d’avertissement et de freins aux autres factions, qui maintiennent la pression de rues ! Voilà donc une réponse sanitaire adéquate aux choses sociales.
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    Parallèlement, si on oublie les requêtes des chômeurs, on engage un maximum, on augmente les fonctionnaires connus pour leurs grèves. On fait un tas de choses pour la Caisse de Compensation, quitte à vendre du pays et des sociétés. Le principal est d’avancer dans la sérénité. Mais il fallait un intermède chialant, une musique émotive qui réponde aux mœurs et aux humeurs consternées, une musique de fond ou d’accompagnement d’un navet navrant ! Il fallait avec le pain donner des jeux !
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    Une réponse à nos romains, qui eux, trouvent les cliniques privées, trop chères par rapport aux hôpitaux ! Lesquels, mal taxés, sont bondés, ou en état avancé de dépassements divers ou de vacuité dans l’âme ! Leitmotivs. Après les DVD, on ne trouve plus que des absents ! Ils vaquent à leur travail externe en suivant leurs clients ! Ailleurs…Barra ! « Et là c’est encore la faute bien sûr des cliniques. Toutes celles qui reçoivent impunément les médecins de la santé publique». Et que les inspecteurs trouvent pourries !
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    Odeur de revanche sur un corps revêche et que l’on va prendre en cassant les cliniques privées que l’on va fermer pour les blâmer ! Emblèmes du libéralisme et de la modernité, mais aussi des chantres du nationalisme médical ! Les médecins ne veulent pas d’extranationaux dans les cliniques du pays. Ils refusent, comme tous les médecins de tous les pays et leurs lois avec, qu’on importe des capitaux et des étrangers pour leur livrer les marocains malades. Pieds et poings liés, quand on sait l’engouement complexe, que la gente marocaine voue aux étrangers !
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    VENDETTA ET REPRÉSAILLES
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    Un refus organique qui tient à ce qu’on ne livre pas la médecine, comme on a livré les services et soldé les offices ! Une position similaire à celle qui refuse que l’on vende, les Polycliniques, cette partie du patrimoine CNSS, aux étrangers. Autres façons néocoloniales de faire ré-entrer les étrangers, par complaisance ou en remerciements politiques, dans des secteurs privés fragiles ou de souveraineté névralgique. La solution aux manques en médecins ou en cadres, n’est pas dans ces options. C’est aux universités et aux banques de stimuler le secteur. La médecine, ce n’est pas un fruit de saison que l’on importe au besoin. Mais un choix de société et un programme de nantissement humain et financier, qui rapporte à l’État, ne serait-ce que pareillement à l’enseignement.
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    LOBBIES, CONFUSION ET MAGISTÈRE
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    Pour revenir au papier de M. Fahd Yata. De culture locale et régionale, on sait les confusions péjoratives qu’entretient le mot  »lobby ». On sait envers qui on l’affiche, comme imprécation politique dolosive, pour indiquer des prédateurs influents que sont les sionistes en particulier. Cet usage, partial, nous rend plus que susceptibles en ce moment, où tout le monde veut bouffer du médecin. Fragilisés plus que jamais, nous soufrons avec le Peuple.
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    Nous faisons du social, naturellement, par conviction. Notre magistère, plus qu’ailleurs, nous implique dans le domaine ingrat des pauvres et de la souffrance. C’est un honneur de servir et une récompense en soi. Néanmoins, s’ils ne ferment pas leurs offices, certains sont menacés de le faire, sans l’obligeance du ministère ! Sauf que n’ayant pas d’autres métiers, la plupart des médecins tancés, peinent à vivre, mais ils ne s’en vantent pas ! Les Médecins, frileux du côté de leur fierté et autres symboles de respectabilité, gardent leurs distances pourtant avec tout ce qui est politisé et sujet de struggle. Beaucoup restent proches de leurs humanités comme de leur serment, malgré tout ce que l’on colporte !
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    Sans chercher à lever les doutes, ni à renseigner ses lecteurs sur la crise médicale marocaine, que les inspections n’ont fait que grossir et politiser, les pages de LNT ne renseignent pas, pour le moment, sur les défaillances juridiques ni sur le bien fondé des remarques qui ont fait l’objet de la harka anachronique ! Encore moins sur les dérives de la partition jouée par la Baddou, ni son tempo qui survient en baisser de rideau de l’actuel gouvernement. On n’a pas besoin d’être fin psychologue pour noter l’hypertrophique sympathie affichée par le viril moustachu et qu’il voue, comme nous d’ailleurs, à notre sémillante Yasmina. C’est presque du népotisme pour lui, doublé de respect de notre part !
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    Mis dans le même sac subversif, Si Yata semble confondre, sans convenance, les agitateurs insatiables des rues, leurs mentors et leurs gourous, avec les marcheurs pacifistes en blouse blanche et les cliniciens !! Les médecins de la Santé qui avaient été sauvagement maltraités, sont nos confrères, nos jeunes, sinon vos disciples. Il oublie que c’est le même corps de métier que les cliniciens privés, des citoyens pacifistes et travailleurs, quasi serviles, qui a auront été contrits, puis étouffés et conspués. Il oublie que ces manifestants ont été l’objet d’odieuses exactions, devant leur propre maison, devant leur Ministère. Sans réflexion sur les conséquences socio politiques et sans scrupules aucuns. Violentés, humiliés, bastonnés, sans nulle marque d’intercessions ni de compromis véritables. Et là, mille fois hélas, la Ministre de l’Indépendance, a montré ses dons et sa décence relative ! Ses dents, qui ne ricanent plus, comme au Parlement ! Au lieu de servir d’avocate, au lieu de freiner la brutalité rancunière, sur les médecins, elle a joliment, participé à la stupide et antipathique inquisition.
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    LES TOUBIBS ENTRE LA RÉPRESSION ET LEUR MAGISTÈRE
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    Cette phase de notre involution sociale, qui suit la paupérisation des médecins et leur déchéance sociale, dans ce pays du moins, aura des retombées, instinctives certaines, sur le rendement et le civisme de ces citoyens, blessés dans leur honneur et bafoués dans leurs droits, par le populisme d’en bas ! Joli printemps pour la Médecine, monsieur Yata et bravo madame Fassi !
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    On leur avait administré, près de leur département, une fracassante et chaleureuse correction. Une caresse que les forces de l’ordre, inermes et pacifistes, ne firent même pas à Gdim Izik ! Un traitement médicalisé sur mesure, que les générations de médecins; d’ici et d’ailleurs, pourront marquer dans leurs méninges, leurs viscères et leur génome, pour les transmettre de façon atavique à toutes les générations. Attention, les cliniques, elle mord, souffleront t-ils, pour s’immuniser de ses traits ! Beauté mortelle, l’icône déicide, que la nature a parée de ses meilleurs atours, amazone en son genre est bien trop cavalière ! Plus proche de Diane que de Méduse et Gorgone, elle vous transperce de ses flèches ! Un regard au sourire fatal, de grands et beaux yeux, magnétiques, qui n’écoutent plus vos râles !
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    La partie de chasse aux blouses blanches se passe sous ses yeux donc. Cette glorieuse réception, ce châtiment aurait fait, je dis aurait commis, un mort, un meurtre ! Et 20 fracturés, entre autres marques de respect pour leur dignité et leurs signes extérieurs de bienveillance. Ça reste à vérifier : l’intox ça court le Net ! Cependant, ce fait est unique dans les anales du monde médical. C’est un signe qui a dû être ressenti, comme les menaces de fermeture des cliniques, comme un symptôme de recul démocratique, pareil au choc de ce marchand ambulant des quatre saisons. Ce tunisien, héros et martyr malgré lui, qui s’est ‘’enflammé’’ afin d’apporter un peu de printemps aux tunisiens !
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    SAUVETAGE ET NON DISSENSION GOUVERNEMENTALE
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    Pour terminer, voilà un important journaliste, respectable professeur d’économie de son état, qui tombe dans le piège de l’intox et qui la ventile, à qui mieux mieux, du haut de sa chaire aux nouvelles !
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    BRUYANTE FUREUR ET BOUÉE DE SAUVETAGE
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    Si Driss Dahhak , le SG, qui est à féliciter pour son indépendance et sa technicité, au contraire de notre aérienne inspiratrice. Il aura de justesse voulu calmer le jeu. Il a tranché un torrent boueux, dévoyé et violent. Il a voulu faire une halte de réflexion pour permettre plus de compréhension, d’esprit d’à-propos et/ou de concessions, face à la vindicte avérée et à l’emportement inefficace ! Faut-il encore irriter les gens, par les temps qui courent ? C’est ce que ne comprends pas monsieur FY quand il parle de « cette vacuité administrative », en incluant les cliniques et les médecins parmi les marcheurs du dimanche et les ambulants arrogants ! Faut-il par ces actes schizophrènes grossir la rue, déjà repue de sédition ? Le SG a voulu sauver la Ministre de sa tapageuse bévue, comme le Gouvernement, dont il demeure l’un des principaux ressortissants. Acte salvateur, extra médical, extra clinique, même s’il ne reste que quelques semaines à vivre à ce gouvernement ! Frappé par le destin, plus que par sa vacance ou la fièvre aoûtienne du Ramadan, nous espérons à ce Gouvernement, que les meilleurs de ses éléments puissent retourner aux affaires, pour mieux nous gouverner, avec moins de menaces mais plus d’adresse, d’audace, d’à propos et de proximité du peuple.
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    DR IDRISSI MY AHMED
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    Kénitra, ce 24 juillet 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    lDÉMENTI.

    http://clo.ma

    La Clinique Les Orangers dément les allégations mensongères de fermeture et continue son activité pour accueillir ses patients dans la sécurité et la sérénité.

    Elle continue son travail avec le sérieux, le dévouement et la compétence qui ont fait sa réputation à l’échelle nationale ou internationale. Forts de notre droit, du soutien des milliers de nos patients, du soutien du corps médical, du soutien du Conseil Régional du Nord-Ouest des Médecins et du Conseil National de l’Ordre des Médecins et après la mise au point du Secrétariat Général du Gouvernement, nous avons adopté une attitude de réserve et nous nous sommes abstenus de rentrer dans toute polémique.

    Mais devant tant d’acharnement destructeur, qui porte atteinte à notre honneur et probité et à celle de toute la médecine de notre pays, devant le péril de réduire à néant les acquis et les progrès notables enregistrés ces vingt dernières, auxquels nous avons participé grandement, et avec d’autres, dans notre spécialité, rester dans le silence est coupable.

    La Clinique les Orangers, comme tant d’autres, a fait l’objet, comme cela est prévu par la loi, d’inspection réglementaire. Il n’a jamais été question de nous y soustraire, le but au final étant l’amélioration de la qualité des services et la réduction des risques. Nous avons adhéré complètement à cette démarche et accompli avec célérité les ajouts ou modifications mineures souhaitées, sans rapport avec la sécurité du patient, comme cela a été constaté avec satisfaction par l’inspection. Cela a été consigné et adressé par nos soins au S.G.G., dans la sérénité.

    Nous avons de la fierté devant le travail accompli depuis plus de vingt ans et n’avons pas à rougir de notre équipement ou de nos installations, à la pointe du progrès dans notre domaine d’activité. Nous avons été, avec beaucoup d’autres, pionniers dans de nombreux domaines. Il est d’ailleurs loisible à chacun de faire une visite virtuelle sur notre site écrit en quatre langues http://clo.ma et de se rendre compte par lui-même.
    Avant même que toute législation ne l’impose, nous avons adopté les standards européens en matière de consentement éclairé du patient (prise de connaissance de tous les incidents et accidents opératoires avant tout acte chirurgical).

    Notre équipe de professeurs s’implique aussi dans la formation et la recherche. Sans aide ni appui, elle représente dignement notre pays par ses travaux scientifiques. Elle a organisé avec succès de nombreuses manifestations scientifiques locales ou internationales
    Nos résultats depuis vingt ans sont à la hauteur de notre travail et de notre implication, grâce à Dieu. C’est notre plus grande fierté ! Il serait honnête de les comparer sur le plan national ou international tout secteur confondu: nombre de patients traités, incidents ou accidents, mortalité ou morbidité, infections nosocomiales, qualité des résultats, qualité de l’accueil, délai d’hospitalisation, durée moyenne d’hospitalisation, taux de satisfaction, coût réel de l’hospitalisation.

    Notre action, associée à celle d’autres collègues marocains, a contribué de manière substantielle à alléger l’ancienne dépendance médicale du pays vis-à-vis de l’étranger et fait réaliser d’importantes économies. Maintenant notre crédibilité internationale nous permet d’accueillir de plus en plus de patients étrangers. Cela mérite d’être noté !

    Enfin, nous nous impliquons aussi résolument dans le domaine social en apportant notre aide aux orphelinats de Rabat et en prenant en charge gratuitement les personnes démunies adressées par le C.H.U. et ayant besoin de nos moyens techniques et de notre compétence.
    Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi sommes nous visés ?

    Nous nous adressons donc à tous les gens de bonne volonté, honnêtes et courageux qui aiment et défendent leur pays et ses valeurs séculaires, simples citoyens ou responsables et décideurs, conscients du danger de cet esprit destructeur, de se manifester sur notre site ou d’autres moyens de communication et d’être nos interprètes, notre soutien, pour que cesse cette campagne et que la médecine soit préservée de toute polémique.
    Il va de soi que nous nous réservons le droit de toute poursuite administrative ou judiciaire pour réparation des immenses dommages moraux et matériels que nous venons de subir.

    L’équipe de la Clinique les Orangers.
    Site web : http://clo.ma


    Copie avec mon soutien
    ma sympathie , mes compliments et mon admiration
    aux confrères praticiens et anciens universitaires
    de la clinique les Orangers de Rabat
    Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’AAMM

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com
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    #206733
    mounavri
    Membre

    Que l’histoire est belle. Tandis que leur participation au Mondial avait été remise en cause après le séisme ayant entrainé l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, les Japonaises ont créé l’énorme surprise en triomphant des archi-favorites Américaines, sur le sol allemand.—C’était hier : Dimanche 17 Juillet 2011à Francfort (Allemagne)
    Tout simplement hallucinant. Annoncées outsiders avant les quarts de finale, les Japonaises ont enchaîné les exploits. En premier lieu face à l’Allemagne, pays organisateur et lauréat des deux dernières éditions, en quarts de finale. Puis face à la Suède au tour suivant, en surprenant tout le monde devant des Scandinaves médusées. Mais le plus beau reste cette finale dantesque face à des Américaines qui, menant au score par deux fois, se sont vues un peu trop tôt soulever un trophée qui revient finalement à des Japonaises héroïques, dans tellement de sens différents.
    Score du match après prolongations (2-2)–le Japon a gagné en phase : tirs aux buts.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ

    « LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE UNIVERSELLE
    DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ »

    CULTURE MONDIALISTE ET CIVISME UNIVERSEL :
    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ CHEZ LE CITOYEN DU MONDE

    LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ

    La connaissance de soi, la fabrication de soi se font à travers la découverte d’autrui et de par le dialogue et la communication en une sorte d’action de construction continuelle. La perfection n’est pas statique ni définitive, elle est une évolution avec ses freins et ses pentes.
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    Pour ne pas lasser, pour s’instruire, enrichir ses connaissances et élargir ses pensées, développer son intellect et sauvegarder sa mémoire, cette importante partie de sa conscience et de soi-même, il faut s’ouvrir et percer. Ainsi pour être utile et productif, pour éviter l’ennui et le désastreux patinage sur les mêmes idées, les mêmes coursives, l’impasse labyrinthique et les mêmes réflexes de pensée, les automatismes ennuyeux à devenir stériles et opaques, une seule issue reste pour sauver la cogitation. Celle de sauter le mur de soi, pour dépasser et se délivrer de la paresse tranquille et anesthésiante des certitudes. Celle de ‘’dégonfler’’ l’autosuffisance de soi, de ses opinions antérieures, que d’autres ont dépassées, par l’observation d’autrui. Changer ses optiques, son regard ses angles de vision et de réflexion, par une approche rénovée afin de dépasser les étroites limites où l’on resterait piégé en cultivant, dans l’autosatisfaction, ses seules convictions. Sans renier pourtant ses composantes et dans le but de les enrichir et de les affiner.
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    DISPONIBILITÉ
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    Se dépasser et s’ouvrir pour donner et recevoir de l’autre. Dans ce qu’il dit d’abord et dans ce qu’il écrit. Il est impossible de ne pas garder alors la soif de découvrir de plus connaître devant les mers de savoir et de connaissance que cet autre garde jalousement ou vous offre. La production est devenue une progression géométrique. Cette multiplication des idées est phénoménale, elle dépasse l’entendement et les capacités des humains. L’encyclopédique connaissance des humanistes des siècles passés n’est plus qu’un sobre résumé du savoir, un créneau temporaire qui doit être respecté pour son importance passée et son apport à la construction du savoir actuel.
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    INTERACTIVITÉ
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    Une parenthèse infime de ce qui est produit est outrancièrement étalée en ce moment. Pris de vertige et d’incapacité pour imaginer autant, je peux parler de folie extensive, contagieuse, exorbitante, peu permise à tous, peu démocratique. Une sorte d’émerveillement cosmique qui vous plaque, vous marginalise et vous noie, qui aspire ou vous propulse, vers des dimensions inouïes ! Éminemment stimulant et admirable voire annihilant et complexant ! Allez-vous suivre ou vous laisser distancer ? Pays cosmopolite et ouvert, nous sommes, ici plus qu’ailleurs, devant une gageure. Un défi humanitaire, un projet sociétal universel qui a peu de respect ou d’intérêt sur les handicapés et les oubliés de la révolution cosmique !

    Ce gigantisme existe dans toutes les matières. Il touche toutes les spécialités, les sciences, les techniques, les arts et les métiers en général et qui dépasse les individus par les promesses et les défis où il les invite. L’humanisme des grands écrivains du passé et des philosophes classiques n’est plus qu’un îlot, une image stagnante et dérisoire antique. Un rêve qu’on ne fait plus. Une rive balisée d’un interminable océan qui donne autant soif qu’il décourage et qui dérange les nageurs les plus intrépides. Toute spécialisation n’est plus qu’une ébauche du savoir faire où elle se cadre et se case. Les spécialités s’ouvrent et se fractionnent en super spécialités plus pointues encore. Pire que l’éclatement du savoir, son essor est l’objet d’une accélération phénoménale.

    Alors que faut-il pratiquer comme tentative, à la mesure de l’homme, de ses limites, de ses moyens, de sa vie, pour accéder à un but, pour emprunter une voie, et laquelle, dans cet univers extensible et infini de la Connaissance ? Comment garder le pas et progresser en harmonie avec son temps ?
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    LES CHEMINS
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    Par quoi commencer, dans quel sens entamer, cette recherche, qui ressemble plus à une noyade qu’à une plongée. Comment atteindre ces richesses, ces connaissances intellectuelles et cette bibliothèque ludique en apparence, mais prodigieusement intarissable, qui n’a de virtuel que le nom ? On va de moins en moins au théâtre et au cinéma, encore moins aux bibliothèques, la connaissance a éclaté, percé les chaumières, grâce aux émissions télévisuelle satellitaires. La connaissance, pointue, spécifique s’est surmultipliée, à l’infini grâce à l’informatique. Et l’on peut avoir sous la main bien des encyclopédies et sous le doigt, en un clic, des bibliothèques entières ! Là où le défi devient embarrassant est qu’il y a une profusion d’offres et de documents. Et cela déstabilise par l’étendue des choix.
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    LE LABYRINTHE
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    Il ne suffit pas d’avoir les documents idoines, il faut encore savoir les trier, pour délaisser ce qui est inutile, en espérant économiser assez de temps imparti, le temps qu’il faut réserver au strict nécessaire et utile, sans étouffer sous la profusion des références et des données. Cette immensité déconcertante, cet univers inépuisable, oblige à chercher une voie, à tracer un chemin. Le choix n’est pas aisé et la sélection de la spécialité est une nécessité.
    L’exclusion des autres données connexes ou complémentaires, n’élude pas la soif de connaissance ni le sentiment d’avoir écourté la quête et négligé quelque part des données et des r-enseignements qui auraient pu être utiles au sujet traité. Évidement la sélection les programmes et l’impact et les directives des professeurs sont les premiers axes et les chemins de choix. Les formations de base, scolaires, celle du collège et de l’université ne sont que les ébauches, les clefs qui demandent à ouvrir et élargir les voix et le chemin choisi. Autant se peut et chacun selon ses goûts, ses besoins, son tempérament, ses moyens et de ceux des siens, famille, institutions et pays. La patience, le temps investis, le courage et la dynamique, les contraintes acceptées sont les paramètres du succès.
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    LES FENÊTRES
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    Comment procéder alors ? C’est l’école, les copains, les maîtres et les professeurs, concurrents et gourous, qui munis chacun de son programme va vous ouvrir selon les chapitres plusieurs voies. La sélection et les contrôles aidant, l’approfondissement, les certitudes, la vérité et la justesse vont être les mieux côtés. Les meilleurs se développeront. Les autres stagneront dans l’oubli ou dans les marges ou l’exclusion. L’opportunité du travail, le travail devient une récompense.
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    LES TRAPPES
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    Selon les impératifs de demande et la production on va embaucher certains, aux dépens d’autres. Moins visibles, moins bien préparés, moins percutants. Même si elle est injuste pour les pommés et responsable de fractures sociales, cette tendance est la seule retenue. Pour des raisons d’économie, de production, d’efficacité. Cette méthode discriminatoire et démocratique en apparence, semble nécessaire et utile.

    Par delà la recherche propre de chacun dans les secteurs récréatifs, de détente et d’information, non-utile, qui les occuperont, on voit de bons éléments se perdre dans les coursives de la recherches et venir se planter à la lisière et être marginalisés. Par cet aspect ils affirment leur particularités et manifestent leur éloignement du réel, banal et dur, du strictement utile ! Les moins biens concentrés, les plus curieux, attirés par les connaissances parallèles, se perdront dans les écarts et les ravines, les labyrinthes de la connaissance. Pendant que ceux, disons-le, les plus bornés, asservis, normalisés et studieux, non-idéalistes, seront les plus opportuns. Ces derniers gagneront en réussite en embauche et en efficacité ! Ils suivront les secteurs balisés et stratifiés, dont les officiels et les industriels, les employeurs, les dirigeront indirectement ou sur recommandation(
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    LES PORTES
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    C’est un autre chapitre qui relève de la fracture sociale et des privilèges et autres passe-droits et népotisme, que nous ne soulèverons pas pour le moment, afin de ne pas nous perdre dans la pire des banalités. Celle que les rues en révolte stigmatisent en manifestant contre le pouvoir des mandarins et des caciques sclérosés, contre le système des privilèges qu’ils allouent à leurs zélotes de la nomenklatura et autres affidés embourgeoisés.

    On parle de chômage, de projet de société et de concentration des pouvoirs. Seulement pour être réalistes, le contraire du populisme des slogans revendicatifs, il y a des vérités inéluctables à prendre en considération. Le marché, la concurrence et le rendement. La demande en cadres et en cerveaux, toujours selon les besoins et selon les lois du marché, selon les compétences et les innovations, obéit aux nécessaires améliorations comme aux changements que leur dicteront le marché et les contraintes de production et de rendement.
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    Ainsi vont se développer ceux qui étaient les premiers. Ils ont les performances, les recettes et les secrets. Les créateurs, les novateurs et les inventeurs, ceux qui prospectent dans les marchés, les explorations, les conquêtes les colonies, les pionniers vont avoir une avancée et une exclusivité sur les autres. Privilèges qu’ils défendront pour s’y maintenir et garder les méthodes de prospection, les moyens de production, les marchés explorés, les pays clients ou asservis, là où ils ont des clients garantis. Assurément asservis ! La prise de conscience aidant, la compétition, feront que certains secteurs seront fermés, même aux plus proches des amis qui commercialement parlant sont des adversaires, les concurrents des prédateurs, qui ont peur qu’on leur vole leur savoir-faire et qu’on copie leurs brevets ou que l’on dévoie leurs clients.
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    SÉIDES ET ASSUJETTIS
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    Ainsi les pays qui ont développé les sciences et consolidé les techniques dans leurs industries vont être jaloux de leurs percées et de leur savoir…En dehors du strictement livresque, il y a pourtant d’énormes connaissances sur le Net et le Web. Pas encore les recettes pour les piles atomiques et la chimie des médicaments, peut-être ! Mais c’est l’industrie et le commerce, mondialisé sans frontières apparentes et mis à l’international, qui dictent le développement, des contrées arriérées du tiers-monde ! Ce, au gré des besoins et des délocalisations. Et ce n’est que partiellement encore que la technologie exsude ou suinte hors de ses murs ! Pas de quoi se leurrer quant au partage réel et ouvert des connaissances, entre impérialistes et colons d’hier ou les nantis et leurs clients d’aujourd’hui ! Les besoins sont créés, en fonction des richesses des pays, clients potentiels et des courses à l’industrialisation ou à l’armement, impulsées savamment par les pays fournisseurs.
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    LA TECTONIQUE DES STRATES
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    Les spécialités et les besoins techniques représentent par les coûts énormes reposent sur les sociétés les plus riches et les multinationales qui sont des réserves de savoir-faire et de financement.
    L’informatique et puis l’internet qui ont révolutionné la communication sont venus dénoncer cette optique longtemps vraie efficace et univoque. Les concepteurs du Microsoft, du Net, ont bénéficié de l’universalité de leur ouverture et des progrès, des innovations pour se créer des fortunes colossales, rapides, quasi ‘’ brutales en inventant en innovant.
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    CRÉER OU POURRIR
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    Est-ce que les jeunes chercheurs peuvent encore innover ? Ce genre de succès et de fortunes colossales, en si peu de temps, ces prouesses, ces opportunités d’affaires, si elles se basent sur l’informatique et l’ouverture des pays, la mondialisation qu’ils permettent en la faisant se mieux faire, nécessitent évidemment des progrès, du travail, un milieu favorable, comme d’une part de hasard ! Sont-ce des affaires et des questions de mutants ? On serait tenté de l’imaginer, tant cette voix n’est pas celle du travail seul, ou de la richesse comme starters ! Communication, information, sont-ce les seules voies de développement, actuellement ? Le seul horizon de progrès possible pour l’homme ? Les technologies se ramassent et s’étendent, la micronisation du matériel, son accès se font dépasser chaque jour par les plus innovants, les plus performants, les moins chers…
    Que reste-t-il dans leur pays aux plus brillants des nos jeunes ? Investir dans le « 20 Février » ou suivre les pas de papa, parallèlement à sa famille, dans son ministère ? C’est valable pour une oligo-minorité ! L’ambition de chaque pays après la 2ème guerre mondiale, fut d’acquérir le pouvoir scientifique pour dominer ou se protéger. Bien avant que ne soit répandue cette notion d’armement ou d’armes dissuasives.
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    LE STRUGGLE DES BLOCS
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    Savoir technique et vol de cerveaux. Ainsi, les scientifiques, les plus grands savants allemands de la 2ème guerre, avaient été vivement recherchés ou pourchassés à cette fin, par les pays vainqueurs, notamment les Américains et les Soviétiques. Lesquels, grâce à ce genre de rapts, ont pu rapidement développer les secteurs des fusées et du nucléaire. Depuis la chasse aux cerveaux, n’a pas cessé ! La fuite des cerveaux continue. Les plus grands ingénieurs, ceux côtés par les plus huppées et les plus onéreuses des écoles, sont des profils recherchés par les pays et les sociétés qui savent leurs valeurs et qui savent les utiliser dans leurs secteurs avancés pour pousser encore plus l’innovation, la création et consolider leur supériorité

    CIVISME UNIVERSEL : LE CITOYEN DU MONDE.

    En dehors des traditions exotiques, des particularismes dont nous nous leurrons, comme garde-fous et dont nous sommes jaloux, quelle est la place que nous gardons, en ce qui nous concerne ? Qu’est-ce que nous sauvegardons ? Qu’est-ce que nous avons perdu comme cadres qui auront tant coûté à l’État ? Évidement ces jeunes cerveaux s’acclimatent, ailleurs, dans les pays de leur formation ou de leur première embauche ! Là où ils sont rapidement insérés dans des départements équipés, bien payés, dorlotés et même mariés, pour être mieux retenus, après leurs études. Peu retournent aux pays émissaires, dont ils ont perdu les repères, malgré leur reste de familles. Des éléments rares apparaissent de temps en temps, à la tête d’une immense boîte occidentale ! Et ça fait quelque part plaisir, quand ils reviennent ici, le tir d’une hirondelle, pour remporter un marché. Ceux-là, ils ont conquis le monde qui les a conquis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2011

    #206851
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMMAGES A FEUE KHADIJA OU LE BONHEUR DU SAVOIR

    Toi, tu dors maintenant, mais tu me maintiens en éveil…
    Pensif, je te dois une nuit blanche et un œil rouge…
    Que te dire, toi qui fus la première physicienne du pays ?

    De tes étudiants tu as créé des cadres et fait des érudits.
    Ton look a longtemps gardé de cette simplicité des ados.
    Ce semblant de détachement, curieux pour une dame,
    De rurale prestance et de juvénile adolescence.

    Après les enfants et le mari, la fac passait en premier.
    Tu leur as appris d’être indépendants dans la vie.
    Oui, grande et belle, fière et quasi virile, la Jdidie !

    Je garde de toi, cet amour, ce penchant des fleuristes.
    Au fond de ton home, une table, des bancs, une cheminée.
    Au verger, tu voulais un saule pleureur ! Et des lauriers,
    Devant les carrés de roses et des parterres d’œillets.

    Il parait que tu as disparu, emportée dans un taxi !
    Une hémorragie au cerveau ou une crise d’humeur ?

    C’est une porte vers le ciel que cette voiture discrète !
    Un pas spatiotemporel auquel tu n’as pas résisté,
    Et qui te promène de ton Eden aux jardins du Ciel !

    Là-bas, tu rencontreras des Nobels et des sages,
    Einstein, Copernic , tes guides et vieux amants.
    Tu trouveras avec eux quelques bons médecins
    Demande-leur, pour moi, la recette de santé,
    La formule de jeunesse, le secret du bonheur :
    Le bonheur du savoir, comme ultime richesse !

    Cette science, ce prestige et ces sacrifices
    Qui firent d’eux plus que les riches, des saints,
    Les proches du pouvoir, les confidents des rois.
    Les savants, ceux qui craignent Dieu sur terre !

    DR IDRISSI MY AHMED

    #206855
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA CONDITION HUMAINE, LE DESTIN ET L’ESTIME DE SOI

    Considération pour soi, fierté intime, orgueil interne, plaisir en soi !

    Je ne vais pas vous barber en vous parlant de ma vie.
    C’est impoli, insignifiant ça ne vaut pas le temps perdu, ça ne vaut pas les romans,
    les vrais qui racontent une vie, ni ceux des fictions. Je ne vous raconte ni votre vie,
    ni vos rêves, ils sont comme les miens !

    La démesure, les problèmes simples ou les drames ? NON PLUS ! C’est banal et quasi commun !

    Qu’est-ce je que j’apporte ? Peu importe ce que j’apporte, il n’ya pas de plus value ! Je me raconte à moi-même: je radote. C’est mon droit. Je m’écris ! Si vous voulez regarder de plus près, c’est gratuit ! Et c’est même dangereux, car vous pourriez vous y rencontrer et être séduit par vous-même ! On n’est pas loin du miroir de Narcisse. Ou, pire transparaitre, vous divulguer et vous découvrir, vous dévoiler aux autres ! Les hommes transparents, vous connaissez ? Moi, non plus !

    Si vous voulez y mettre de votre nez, vous transposer et me juger, en vous regardant, ce sera un transfert, un collage. Ce sera un compromis entre vous et moi ; ce sera un mélange des deux, mais mis sur mon seul compte, à partir de vos propres calculs et paramètres, de votre seul jugement. Un prisme où votre eau se mélange à la mienne et qui irise les images et fausse les faits. La subjectivité première, la mienne, est entachée par la vôtre. Vous investissez votre humeur et votre culture pour me regarder, à votre manière, et me juger, avec un appareillage de mesure différent en sentiments, car vos sens et votre logique, ne sont pas les miens.

    On ne sent pas les mêmes choses pareillement. On vit des circonstances parallèles mais non pas pareilles. Même si on est dans la même éprouvette, nos réactions ne sont pas les mêmes dans et envers le même milieu. Et ce sont ces différences qui déterminent nos comportements et nous distinguent les uns des autres.

    Les discriminations et les particularismes viennent évidemment de ces différences exacerbées. Dès lors, je ne serais pas regardant, sachant par avance que je ne peux pas vous contrôler ni connaître votre point de vue, encore moins infléchir votre jugement à mon encontre ! De là un sentiment de volant libre, de liberté même me passe par l’esprit ! Puisque je ne peux bénéficier de rétroactivité ni de feed-back, pour corriger mes vues à l’aune ou à l’épreuve des vôtres.

    Je suis libre. Je ne peux connaître ni vos commentaires ni sentir vos sanctions. Je reste libre, mais pas indépendant ! Car il me reste un souci, cette inconnue, vos sentiments à mon égard. Et je suppute d’avance, et sans rien écrire ni rien faire encore, que leur négativité me gène et m’importune. Ainsi suis-je appendu à l’ignorance d’autrui et son manque de communication ! Même quand autrui ne me voit pas et ne me juge pas, je sens comme un boycott ! Je ne m’observe pas souvent. Je réfléchis parfois. Je regarde sans préjugés. L’oubli rend parfois ce service qui consiste à laisser pures les impressions nouvelles devant les faits nouveaux. On regarde, on apprécie ou pas, sans préjugés.

    Une neutralité positive en somme. Je regarde donc, j’évalue, une inspection non inquisitoriale. Car je me dis que mon jugement comme ma vue ou mes sens sont grevés de limites et par là d’incompétences. Mon expérience mon savoir, ma logique, mon discernement ne sont pas des instruments parfaits ni des sciences accomplies. J’ignore d’abord comment je fonctionne.

    J’en sais des choses superficielles, des généralités avec des à peu près, pleins de trous. Ce n’est pas que je sous-estime mes capacités, mais elles sont fonction de ma biologie et de mon accès aux progrès scientifiques. Ceux auxquels j’ai pu parvenir. Je me dis que je ne suis pas plus versé en introspection d’autrui qu’en connaissance de moi-même. Pas plus édifié que cet arbre, qui vit sa vie, sans savoir comment la sève et ses chimies le nourrissent, le réparent ou le protègent, jusqu’à faire des fruits et se multiplier !

    Le bambou et moi, sommes issus de la même Terre, avec les compétences que nous donnent ses argiles.

    A ceci près, que chacun est mené par les gènes qu’il a pu hériter de ses ancêtres ! On n’invente rien. Les destinés disposent de nous et nos actions sont pré-écrites…Mais c’est long à étayer ! Destins, hasard, libertés, responsabilité, qu’est-ce qu’on a pu en dire ! Nos dérives, nos instincts, nos limites proviennent donc de notre substratum matériel et des ses fonctions physiques. Nous ne sommes pas outillés pour découvrir ni savoir, comprendre ou avoir accès à des éléments physiques invisibles impalpables ou insensibles, microscopiques ou lointains. Quelle que soient nos avancées et nos compétences académiques, nous ne saisissons qu’en partie le présent, nous ignorons l’avenir et bien des choses du passé. Il nous manque des organes des sens peut-être ! Mais, faits de cette même argile terrestre, auraient-ils les compétences idoines pour pénétrer le non-palpable et nous informer de ce que nous ne voyons pas avec nos sens habituels. Nos sens, faits de matière, ne peuvent percer l’inconnu… On ne peut pas nous connaître nous comprendre ni percevoir ce qui est sous nos pieds et au dessus de nos têtes. On ne devine que peu autrui, par conséquent ! Nous tirons nos racines de cette terre, on y est quasi immobiles ! Le peu de savoir plonger, grimper ou voler, nous renseigne sur si peu de choses !

    Quoiqu’admirables, immenses et complexes, en fait, on sent qu’il y a plus que ça et que nous sommes, nous nous sentons si impuissants ! Malgré les connaissances cumulées, cette faim de savoir, ces limites nous rendent insatisfaits. Cet état nous pousse à la recherche d’une métaphysique pour contenter notre soif et nos aspirations. L’Au-delà et les crédos religieux pallient un tant soit peu à cette vaine existence et cette vénale subsistance. Parce qu’il se sait impuissant et mortel, l’homme est la recherche de son supérieur, qu’il sent, afin de contourner sa labile et charnelle destinée. Cette foi, ce sentiment tient lieu de certitude pour certains.

    Chacun voit la déité à sa façon ou ne la voit guère. Mais il est une chose que tous admettent, c’est que l’homme est fragile et que l’univers est un défi à notre connaissance. Et cette grandeur, cette immensité, cette démesure, doit nous interpeler, parce qu’elle est tellement admirable. Cette admiration, synonyme de louanges, est l’essence même de la relation avec la Suprême Entité. La prière ou toute autre forme de communion, ce lien, cette re-ligion est un acte de piété par lui-même.

    Parce que cet entretien envisage avec admiration, et qu’il tente de communiquer ce sentiment avec ce qui est cosmique ou supra cosmique. Cette unique certitude nous remet dans l’étroite dimension de notre condition et de notre petitesse et de notre conditionnement. Si tu es jeune et fier, aussi fier et orgueilleux sois-tu, si tu es roi et milliardaire, si tu es cultivé ou pauvre sur tous les plans, tu restes fragile et mortel !

    Alors passe en douceur, donne, respire, regarde en haut, puis délègue et agis !

    DR IDRISSI MY AHMED

    Source : http://www.oujdacity.net/national-article-48427-fr/

    #206887
    pluriel
    Membre

    MRE qui envisagez de vous installer dans la région d’Oujda, savez vous que vous pouvez scolariser vos enfants dans une filière française d’un établissement d’Oujda ! Quelque soit son niveau, de la maternelle à la classe de 1° Bac S, il sera accueilli dans la classe qu’il fréquentait en Europe et pourra suivre la langue arabe à son niveau (débutant, initié ou confirmé) et il passera les examens français dans de bonnes conditions.
    Il s’agit l’école, collège, lycée Al Baddi

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TME SELLAM, T’ES OÙ MAINTENANT POUR VOTER ? EN DÉRIVE SUR UNE PATÈRE ?

    Les fils d’Oujda, de Nador, d’Al Hoceima, de Tétouan et de Tanger sont à deux pas de l’Europe. Ils tirent le Maroc vers le haut et l’Afrique avec ! Qui a écrit pour eux ? Bien des livres en fait. Mais qui songe à leurs morts ? Ce texte est dédié à l’un d’eux, Ba Sellam, qui ne pourra pas voter.

    On a écrit pour les empereurs et les princes, Machiavel, les économistes et les banquiers. Salut DSK, Ferry ! On a écrit pour les prêtres et les ministres et les communistes. Sacrés rêveurs, éternels incompris ! On a écrit pour les techniciens les médecins, les chimistes les ingénieurs et les scientifique de tous bords ! Le monde s’est enrichi de connaissances encyclopédiques qui défient tout humanisme d’exister ! Mais on apprend peu à gérer ses connaissances et à communiquer! Le savoir n’est pas le caractère ni la personnalité. Le savoir devient pouvoir et autorise rarement à communiquer ses secrets ! A moins qu’il ne les utilise pour vendre, acheter les consciences et dominer.

    La connaissance, la technique, le savoir faire deviennent ressources, commerçables aussi. A raison, certes, pour rester maître des choses, des gens et des lieux. L’accès des pays pauvres et des familles pauvres est bloqué. Les pays attardés, ayant quelques richesses exploitables en font les frais. Leurs avancées homéopathiques et en différée, se font donnant donnant, et jamais fifty fifty. Si la mondialisation donne des ailes à certains elle enlève les plumes aux autres. Ouvrant les issues aux premiers elle emprisonne les autres. Autrui est un danger ostracisé, pour sa couleur, sa religion, sa langue, ses misères son inculture !

    Ceux du Sud n’ont pas ou peu accès au Nord. Sinon dans les rêves et quelques satellites ! Voire aux rares besoins des guerres, des mines et autres travaux pénibles ! Seulement, la tentation persiste. Encore que les langues et les moyens d’accès, les langues restent pour la majorité, un frein. L’inconnu défie subjugue et repousse à la fois ! La télé, l’internet, les universités et leurs facultés ne s’ouvrent pas aux premiers venus ! Non seulement il faut bien parler la langue, ce qui est naturel, avoir les moyens ce qui est normal, mais aussi passer des concours, fortement sélectifs et discriminatoires, qui ne s’ouvrent qu’avec un quota, hyper restreint. D’où le caractère inouï de certains profs qui en reviennent. Leur morbide jalousie à s’ouvrir et communiquer avec les ‘’illettrés’’ qu’on leur confie, à leur retour ici ! Il faut croire et bien croire pour ne pas se leurrer. Un être qui communique mal, un malade, seul et/ou pauvre est incompris.

    Tu es revenu d’Allemagne, le Rifain ! Que te sert-il alors de voyager ? De savoir, de travailler, ô toi, l’Émigré ?! Tu es venu hier et aussitôt, une crise, on te transporte alors en clinique. Toujours en retard chez nous ! Celle–ci t’évacue ! Emmenez-le chez lui ! Mort ! Tu te savais malade, tu es venu faire tes adieux à ton pays, et prendre le bout de terre, qui te revient et auquel on te destine. Aujourd’hui, ou demain, parce que la morgue n’est pas ouvrable le dimanche et que les tiens ne sont pas encore arrivés au pays pour t’enterrer !

    Tu as élevé tes enfants, construit une maison, une petite fortune sinon quelques économies…une dote pour les vieux jours, un pneu de secours pour tes enfants. Voisin, tu as une résidence secondaire que tu loues en partie ! Gardiennage et rapports à la fois ! Je ne t’ai pas vu depuis un an ! Tu revenais de chez l’épicier ou de la mosquita voisine, on s’était salués ! Aujourd’hui, j’ai même oublié ton nom, Sellam !

    De quoi te rappelles-tu ? En dehors du corps délaissé, est-ce que nous aperçois maintenant de là où tu reposes ? De quoi te rappelles-tu ? De tes ultimes douleurs, de tes difficultés de vivre, de tes printemps ? Que reste-il comme joies de tes amours, comme parfums de ton bonheur ? Que reste-il de cette vigne que tu as plantée ? De ton figuier ? Cet arbre mitoyen dont je partage, les branches et le feuillage, les moustiques, les guêpes, les feuilles mortes et parfois quelques fruits ? Que reste-t-il de ton corps que la médecine allemande a été incapable d’en prolonger la vie ? Que reste-t-il du propriétaire, du gérant ou du porteur-porté, du conducteur de ce robot que fut ton corps et que l’on va enterrer !

    Une mémoire, un esprit une âme si ce n’est pas trop dire ? Veux-tu que l’on parle de ces trois réalités virtuelles ? Contrairement à l’agnostique qui me réfutera, pour parler de choses que je ne vois pas et dont il nie l’existence, je vais tenter de t‘en parler, même si tu ne m’entends plus, ou plutôt même si je ne te voies pas ! je ne parlerais pas du corps, qui dédié à la tombe, va rejoindre le chaudron de mère nature. Il alimentera, malgré soi, ou rendra au milieu ce qu’il a pris ou emprunté pour se conforter. Des vagues de virus et de microbes incorporés, des bataillons de larves et d’insectes y élèveront leurs progénitures qui iront le nettoyer…Curieux qu’il en reste des os !

    Comme je ne parlerais pas des feuilles mortes, que l’on ramasse du jardin et que vous êtes supposé enlever des rues pour qu’elles ne bouchent pas les égouts, monsieur le Président de la municipale de la ville de Kénitra ! Et vos savez que ça pue maintenant, notre ville ! Ça pue on suffoque ! Les pestilences scatologiques donnent la nausée à ses résidents et font détester la ville et ses régisseurs ! Je ne parle pas des corrompus. Je parle des rues et avenues sensu stricto. Je parle de l’atmosphère devenue irrespirable !

    Qu’est-ce qu’il y a de bien ici, pour délaisser l’Europe, l’Allemagne de Merkel, et venir y habiter ? Les racines, la proximité, une cure de nostalgie ? La vie facile ? La beauté de la ville, le climat ? Façon de parler, quand je fais allusion à notre pauvre ville ! Que serions-nous de plus que des feuilles ? Réduits à un corps en train de se déliter ? Nous sommes des composés chimiques, des éléments, capables de contribuer à reconstruire, ailleurs, des éléments sur un autre corps, des parties, ou de les remodeler et de les maintenir. Du consommable, inconsolable ! Les insectes qui vivent de ces ultimes composants et qui décomposent ces feuilles le savent-ils avant de faire à leur tour, un tour, dans les intestins des oiseaux et des bêtes qui les happent et les croquent ? Tout se recycle ou presque ! Et le hasard de la composition du milieu avec ses substances et ses êtres feront le reste. On nettoie ici dans cette vie. C’est une fonction des divers cycles vitaux de faire passer les éléments d’une classe à une autre, entre le milieu et les êtres vivants.

    Heureux qu’on enterre les morts des humains, monsieur le Président, vous qui n’arrivez pas à supprimer les nuisances ! Mais, il reste de cadavre de chat dont je vous ai parlé. Morts écrasé, à l’angle de deux artères, par un automobiliste aveugle ? Il est devenu plat on n’y reconnait à peine que la peau, assombrie et tannée par les pneus ! Le hic est que lorsque ce cadavre puait, personne n’est descendu de sa quate-quate pour le mettre dans un coin, question de pudeur, de morale, de culture ou de simple respect de la vie…Enfin, celle qu’il a perdue. Moi le premier qui vous en parle. Notre incivisme révélé par un chat. Mais ce n’est pas moi la Municipalité ni ses pouvoirs et service concédés ! Comme le dirait n’importe quel citoyen, qu’on ne respecte pas, même s’il paie des impôts !

    Et puis la municipalité n’habite pas ici ! Avez-vous dans votre des trous et des reliefs inutiles qui cassent les chaussées et les trottoirs comblés, qui repoussent les piétons sur le macadam ? Pour avoir sa place sur le trottoir, il faut être une pute, sauf leur respect, ou s’assoir au café pour scanner les gens ! Incroyable délaissement qui fait regretter à certains les colons d’autan. Ceux-là, tous secteurs confondus, ne savent pas faire leur boulot. Sans aucune marque de civilité ni de citoyenneté agissante, (pléonasme!), la ville devient, féroce, stupide, coléreuse, sale, inculte, incohérente, sans alternative de plaisance d’endroits de détente. Trottoirs et trous sont entre autres, les raisons des injures et des imprécations des électeurs. Et la ville, sa communauté est une patrie à sa façon. La désorienter et la décevoir, c’est dépiter et démotiver la communauté entière et ses électeurs, en faisant perdre sans recours des points au patriotisme comme aux partis politique et aux représentants de l’Etat ! Les trottoirs et les rues, c’est le cœur et la circulation de cet organisme urbain. Ne pas les soigner c’est faire porter l’irrespect et les injures aux régisseurs, toutes les parties confondues ! Vitrines de l’état, ce sont des marques de sous développement qui collent aux crânes des élites !

    Tu vois, le Chat et toi mon Voisin, morts ou vifs, vos corps, vos vies, n’auront servi à rien ! Ton corps n’aura servi à rien. Impropre même pour une greffe ! Ton corps n’aura surtout profité de rien ! Même d’un lieu hypothétique de détente ou de rencontre : une ville, un village que tu mérites et apprécie, après ton retour d’exil économique en Allemagne ! Je ne dis pas aimer ? Car personne n’aime cette ville. On a décomposé ce risque, il devient désuet et anachronique ! Et pire encore ce pays…Si ce n’était pour plaire au Roi, qui en cette période de printemps des pouvoir rencontre encore de l’admiration et force respect !

    Oui, je voulais parler de la chute des feuilles, du gouvernement, des partis, du parlement qui ont déconsidéré cette représentation et cette profession ! Je voulais parler des feuilles et de leur utile décomposition. Pas des sénateurs ! Ce ne sont pas des déchets les feuilles mortes, mais des composants élémentaires. Ce sont des décrets chimiques et physiques, climatiques et biologiques, qui décident de leur sort.

    Il en est de même des insectes, des moisissures et des micro-organismes qui s’en repaissent pour recycler leur corps et se multiplier. Ça, c’est la feuille de figuier, Voisin, qu’en est-il de ton corps maintenant. On ne va pas en parler. Ça ne te servirait à rien. A moins que tu ne m’entendes! Mais tu ne saurais me donner des conseils : je n’entends rien aux voix zombies de l’au-delà !

    Nous parlerons mémoire, sauf que la mienne c’est quasi fini, je ne retiens presque plus rien. La tienne c’est fini, je pense. Elle n’existe plus elle est anéantie. Celles de tes enfants, de tes voisins, de tes collègues, s’épuisent, comme un stylo chinois. Tu vivras cependant, en dehors de ton corps, dans l’intervalle de leur propre vie ! Un petit créneau, qui se souviendra même peu et rarement, de toi. Comme en souvenir de quelques bons gestes dont tu les aurais marqués…Quelques actions qui les auront concernés, intéressés ou irrités ! Tu vivras comme un souvenir dans ce qu’il leur restera eux-mêmes comme mémoire.

    Le but ce n’est pas de manger, Voisin. Même s’il est difficile, ce n’est qu’un moyen pour vivre. Le but de travailler est de gagner sa vie. Le but n’est pas de ramasser de l’argent; mais de l’utiliser. Ces constations primaires semblent renversées, paradoxales et contraires à ce qui est admis couramment. L’existence, ses valeurs, son but sont également inconnus. Elle est belle cette question. Je n’y ai jamais songé de ton vivant ! Questions qui demeurent sans réponses ni raisons cartésiennes! Je ne parle pas des réponses métaphysiques et religions. Elles sont ce qu’elles sont. On les avalise, quand on le sait, ou on les réfute, pour rester dans le questionnement. Oui, à quoi sert la vie, ici bas, sur cette terre ! Sur cette planète, dans ce pays, dans cette ville ! Avez-vous songé ou espérer vivre ailleurs ?

    Ailleurs, c’est le paradis. L’Eden que tu as cherché, TME, en allant en Europe, en, resquillant, en squattant, quitte à te noyer dans les eaux du Détroit ! Le Styx et l’Achéron des Olympiens, c’est notre Détroit de Gibraltar ! C’est mieux encore dans au-delà. L’Amérique, les States, le Canada. C’est l’indélébile idéal, l’éden espéré, dont nous formatent les livres, et les crédos fictifs, les dires et les radios. Tous sont d’accord qu’il fait mal vivre ici et qu’il faut quitter la misère et ces gens. Qu’il faut aller ailleurs à la source, aux pays des seigneurs, dans les anciennes métropoles des protecteurs et des conquérants. Exil économique, diaspora religieuse, appel surnaturel ou pour faire comme le voisin, qui est revenu fortune faite, ‘’plein de ressources et de raisons’’ !

    Vivre autrement, ailleurs ! Vivre autrement que la vie, elle-même, une autre option ! Criblée de peines et de maladies, d’indigences indécentes, qui rendent l’être inapte, infirme, impuissant, déstructuré, en perte de valeurs propres et d’image de soi, en dépression de sa propre valeur et de sa fierté devant soi! Autrement que dans ce pays, cette ville, ce globe !

    Vie et globe, extraordinaires rencontres, vies fantastiques, miracles qu’est la vie ! Et encore, on n’y a rien compris ! Au fur et à mesure l’homme dépasse son indigence ! L’homme ouvre les yeux et son intelligence se développe en faisant des progrès de jour en jour plus insolents ! L’homme reste inquiet dans ses faiblesses et son questionnement. Qu’est-ce qui maintient la vie, la crée, la menace et y met fin ? Comment et pourquoi ? Et à quelle fin tout cela ? Cette admirable éprouvette qui tournoie à une vitesse folle, et qui vogue avec son soleil dans un univers étoilé, qui s’étend sans fin…Bien sûr, ce n’est pas demain que les secrets nous seront livrés ou conquis. On partira nombreux avant et on restera sur notre faim. A moins que redevenus, des âmes, tout nous sera révélé, tout nous sera plus clair et transparent !

    Bien sûr je ne disserterais pas sur l’esprit ni sur l’âme ! Mais je me prends à penser que la mémoire, la vie, (qui restent sous la dépendance et le génie de la génétique) pourraient être en relation avec ce qu’on nomme ‘’l’esprit’’. Une synthèse, une commande chez l’homme, empreinte de ‘’conscience de soi’’, une entité, pour tout dire, qui se confond avec la personnalité, l’individu, le ‘’moi’’. L’esprit, quoique illisible et invisible, serait une émanation de quelque chose de plus éthéré et d’increvable, d’individuel mais de plus eternel, l’âme. Qui s’apparente le plus avec le vrai responsable de nous même ! Le réel moteur de la chose robotique, animale et minérale, l’homme !

    Et c’est ton esprit labile, qui fait fonctionner cette vie animale terrestre. L’esprit s’en détache à la mort. On se demande comment il colle ! L’esprit s’échappe, une fois que la mort survient. Alors, sans cette force de cohésion, l’ensemble de la commande de ce super organisme se désagrège. L’ensemble de cette immense construction de cellules, biologique et interactif, qu’est l’être vivant, s’arrête de fonctionner, cœur et cerveau, libérant tout ce qui le soude et se scinde. Tout ce qui est physique et chimique automatique chez le robot pensant, qui une fois né (et dès sa conception en fait), se répare seul, à force de consommer ce qui pousse et qui bouge, et de communiquer intimement, avec ce qu’il respire et ingère.
    C’est cette mémoire invisible, vitale, qui maintient la cohésion de l’être. Être toujours faible devant les contraintes physiques et sociales du milieu, ses nécessités vitales et individuelles. Être toujours faible devant les éléments extérieurs et ses propres structures. Celles qui composent son organisme et qui dictent ses besoins. Il est toujours faible devant ses institutions, ses instincts, sa culture, sa morale, ses nécessités et ses errements. C’est cet esprit, partie de cette âme, sa mémoire de soi-même, qui au final sera responsable de ce qu’il commet, et comment ses peurs, ses faibles libertés auront une influence sur sa vie, ses devoirs, ses droits et sur autrui.

    Vie sociale, morale, libertés, droits et démocratie, implication dans la politique-fiction, athéisme ou agnosticisme, adhésion à la religion autant de paramètres moteurs pour structurer la personne et l’enraciner dans ses convictions identitaires. Des fondamentalismes rigides aux extrémismes les plus outrés, les conditionnements dogmatiques des gouvernements et de leurs églises, interfèrent avec rigueur et sous pression pour former, diriger, planifier, moduler la bête et l’esclave. Finalement le but revient à stériliser l’individu et le formater selon un moule préconçu, adapté. Les états et les églises par la culture véhiculée dans les programmes ou prégnante dans les us et coutumes du milieu, asservissent et avilissent les personnes qu’ils sont sensés diriger et encadrer.

    Les enfants gâtés, les impénitents et les brebis galeuses vont à l’hôpital ou en prison, pour refaire leur coulage dans des moules adaptés aux normes en vigueur. Ainsi nous sommes responsables de ce que nous n’avons pas fait ! Nous-mêmes ! Notre biologie, nos instincts et notre personnalité ! L’éducation au sens large, la morale, la politesse, sont les premières constitutions qui établissent nos limites et nos droits. Ils établissent nos référentiels irrédentistes, creusent nos crédos persuasifs et les gravent pour plonger nos racines dans un continuum communautaire qui ne pardonne ni critique ni faille, encore moins la traitrise ou la félonie ! Si les laïcs et les athées se détachent librement de ces reliques et de ces contraintes religieuses et marques mystiques, dans certains pays du moins, ce n’est pas le cas pour les pays traditionalistes. C’est à croire que ce serait une marque de progrès de modernité et d’évolution que de se délester des croyances religieuses. Ou vice versa !

    C’est une impression sans certitude ni aval pour ma part. Seulement les laïcs respectent une autre morale. Celle de la dignité indue et du respect d’autrui, qui ne vont pas sans implications humanitaires, universelles. Une morale du ‘’bien gratuit’’, qui n’a pas besoin de la sanction d’un dieu ni d’une église ou de leur appréhension pour faire du bien. La charité, la solidarité n’ont pas besoin de credo pour humaniser la société. Ce n’est pas général et c’est discutable pour qui veut. Si les athées et les laïcs se détachent de la morale livresque ou biblique, c’est une évolution et un progrès à leur sens, sans doute. Cette liberté que l’individu s’octroie concède la même ampleur de libertés à autrui.

    Cette force morale spontanée est démocratique et égalitaire. Elle opère sans les contraintes des establishments religieux, des temples, des églises, des imams ou des ayatollahs. Elle est contraire le contraire du forcing des religieux. Les promesses ou les peurs des dieux, sont utilisées par les ecclésiastes, pour assoir leur pouvoir sur les fidèles assujettis et autres serviles zélateurs. L’institution religieuse persiste pour son propre compte, sa raison d’être, l’homme passe au second plan. La cause initiale est oubliée. Le pouvoir où végètent et s’enkystent les religieux, cloisonne les gens pour les maintenir comme les obligés pudiques et peureux, privés de libertés, brimés, astreints à la morale (policière). Une sorte d’inquisition en fait !

    Équation inégalitaire, perdue de vue dans l’histoire. Anachronique même, mais qui de nos jours se pratique, ici ou là, sans pudeur et sans freins. Comme si le bon dieu de la trinité ou les autres étaient différents. Les détenteurs des pouvoirs religieux se regardent en miroir, sans équivoque, parce que les contraires et les contradictions se savent et se comprennent. Chacun dans sa sphère géographique dirige les siens. Un minimum de respect, de nos jours, balise les frontières. Sauf dans les cas où des minorités, vivant sur des terres fertiles en pétrole ou en autres minerais, s’amusent à défier le pouvoir uniciste de leur communauté pour se l’attribuer afin de gérer (seuls avec le soutien de leurs amis et futurs clients de l’extérieur) qui vont exploiter pour eux les richesses tombées du sol ! La sécession n’est pas loin avec ses guerres civiles fratricides. Planifiées de loin…

    Sellam, comme toi Zahra et toi Hraga, et ces centaines de défunts chaque jour, que vous importe ce trou perdu qu’est devenue Kénikra ? Ses touristes à deux sous, ses ouvriers, ses RME et ses investisseurs ? Que vous t’importe-il, vous qui êtes à peine mort, de voter pour celui-là ou cet autre ? Que t’importe le référendum Salem, et ce qu’il octroie aux rifains et aux sahraouis comme privilèges de région et de langue ? Vous qui d’entre les premiers autochtones êtes sensés écrire différemment. Des signes curieux, une richesse du patrimoine, le tifinagh, qui ressemble à l’égyptien et aux hiéroglyphes ! Que t’importe la révision de la constitution, la réforme de la monarchie ou le reste du royaume ? Que t’importent maintenant Le Caire, ses pharaons et son Nil, que t’importent Tunis et sa Zitouna, Saleh et la reine de Saba, Damas et son cynique tyran ? Pour toi, le Printemps Arabe est un eternel hiver ! C’est vrai qu’on n’est pas très arabes et c’est pourquoi on a évité le pire, le chaos de justesse ! Nous sommes l’exception africaine ! Une île de fraicheur dans cette marmite qui flambe ! Pour les certains du moins, les perpétuels miraculés.

    Que t’importe Sellam, le sanglant tsunami sémite ? L’abattoir, l’autel, où Sion en vengeur de l’holocauste, vaporisera des âmes sémitiques, pour plaire au Seigneur et avancer Sa victoire et Son trône ? Si l’Apocalypse survient ce sera grâce aux activistes, aux activateurs extrémistes d’Israël et d’Amérique. Ça te profitera, mortel, tu ne resteras pas longtemps dans ta tombe en train de souffrir le néant et l’ennui. Tu ressusciteras plus vite. Résurrection rapide garantie pour le Jugement Dernier. Alors patience, fait un vœu, pour que ça éclate vite et tu seras réincarné avec les fanatiques des premières loges !
    Que t’importent Arafat, Saddam, Ben Laden, et comment ils sont morts ou été tués ! Que t’importent le Pape, Obama et Sarko, et comment ils gèrent la planète et ses hommes ! Que t’importe qui sera au gouvernement futur et sera comptable et responsable de la conduite des hommes !

    Que t’importe si le prochain ministre de la santé, soit une femme ! Une autre sémillante avocate ! Et si elle fera, sans répit ni respect, la chasse aux blouses blanches ! Et que faute de démissionner, elle restera ostentatoire encore aux affres des affaires ! Que t’importe Macchabé si les nouveaux ministres répareront les dols de leurs tristes prédécesseurs ! Les Humiliations subies par tous les stéthoscopes de la terre resteront un précédent incompressible ! Imputrescible, comme une haine atavique vitale, une marque d’irrespect au fer, que les générations future sauront hériter et transmettre ! Que t’importent les élections de l’Ordre, le service de cardio d’Avicenne, la énième chambre ou celles de ta commune ? Que t’importe si les hommes que tu choisis, vivants, soient déjà morts, qu’ils changent de sexe, de partis ou de programme encore, au gr des vents, pour vendre leurs voix, les tiennes, aux amis du surhomme ?

    Que t’importent Marrakech, Sodome et Gomorrhe ? Ses touristes, ses cafés et ses bars, ses hôtels, ses palmiers, ses serpents et ses singes d’une autre ère ! Que t’importe le sida, offert en cadeau aux enfants des hommes ? Que t’importe-t-il si des ministres étrangers ou des moins que rien d’ici ou d’ailleurs, débarqués des nues, comme des dieux, violent ce que tu as de plus cher, que la vie, le sable ou la terre ?

    Ô mortel, le bal des anges, la danse des cieux, la hadra de l’Olympe, son opéra de harpes et ses rires, ses nuages et ses tonnerres, t’importent si peu !

    Esprit en débâcle, esprit détaché de tout, va ! Tu n’as rien perdu, car il ne reste que les restes ! Rien qui ne soit plus cher que l’honneur que les restants ont perdu ! Ton corps repose là où il est, pour le rendre à la nature le recycler…Mais, toi tu t’es élevé, comme espéré, par delà les étoiles et la Lune ! Tu perçois le règne de Dieu, en partie certes ! Il est des étoiles qui sont mortes, leurs planètes et leurs êtres avec. Que resterait-t-il d’elles, si Dieu ne leur prêtait pas un bout de son âme ? Des trous noirs ? Des trous dans cet univers, vieux de milliards d’années, qu’on n’aperçoit que maintenant de la Terre ! Des vides négatifs, avides, qui avalent n’importe quoi pour le faire disparaitre et espérer renaître ! Tu vois le règne de Dieu, entre l’infiniment petit, les éléments subatomiques et grandes constellations. Tu l’admires ! Admirer de l’amour, l’essence de la piété et de la prière. Dieu n’a pas besoin de nos flexions, brutes, mais de notre admiration et de nos louanges peut-être, comme marque de respect et d’amour !

    Tu vois le règne de Dieu, alors que les restes de ton corps, ce bâtard dont chacun est jaloux, gisent sous terre ! Pourtant, tu n’entends rien, tu ne comprenais rien avant comme maintenant, si ce n’est pire ! Si tu m’entends et que tu voies mieux l’univers, sache que je ne t’entends point et que c’est dommage. Mais fais gaffe ne vient pas me hanter ! Ni, comme un spectre peupler mes cauchemars ou me donner des ‘’roueyates’’ yacyniques ! Ces visions mystico-religieuses, que je ne saurais utiliser pour exorciser le milieu !

    Là dans ton ‘’non-être’’, tu…, mais qui, que représente encore ce ‘’tu’’, ce Toi, ton ego et ton moi, cette Personne enfin que j’ai connue ? Là, tu as disparu, anéanti, il y a pour toi, comme un chaos ! Et pourtant tu étais là, tu as existé…Faut-il te remplacer par ce qui reste de tes œuvres, par de simples souvenirs ? Infimes et parcellaires, tant il est vrai et général, que tout est fragile et labile. On l’a fait, sans en avoir le choix !

    Ou même mieux, tu subsisterais quelque part ! Quelque chose de ce toi qui fut, de ‘’Toi’’? Maintenant que tu es ailleurs, là ou les lois physiques que l’on connait ne percent pas, garde-tu, es-tu un ‘’encore-quelque-chose’’? Là, dans ton trou noir, tu n’entends plus rien ? Dis ! Sens-tu les quelques pensées que l’on dirige vers toi ? Ce qui reste de toi, en dehors ces chairs en haillons, sentent-elles les anges et comprennent-elles leurs ordres ? Une communication entre inconnus ? Ou quelque chose du genre. Sens-tu la tristesse, le deuil, les pensées et la perte de ceux qui t’ont aimé et qui se trouvent devant ‘’rien’’ ?

    Non, tu es encore parti ! Toi le RME, pour aller trimer ! Toi le fugitif, l’explorateur, l’aventurier, l’exilé économique. Tu as laissé les tiens, par dépit, par défi, pour leur amour, pour aller ailleurs ! Sans cœur et même sans corps. C’est vrai que tu as été opéré et même enterré ! Tu t’es souvent sacrifié, vas-tu renaitre comme un phénix ?

    Tu as senti un appel, une nécessité, un devoir. Tu as défié l’ignorance pour aller vers la connaissance, la technologie et les sciences. Pas toujours dans cet ordre, car c’est dans le vignoble, le bâtiment, les mines ou les champs que tu as terminé ta carrière. Seuls les hommes peuvent se reconvertir et leur intelligence est là pour le dire ! Untel voulait être chercheur, il a terminé dans les bars ou la chaussure ! En train de cirer les pompes ou de ramasser les ordures. Et pourtant ce sont des sociétés étrangères de renom qui viennent ici se sucrer en ramassant les nôtres de ménagères ! Par nous-mêmes, il vrai, ils ne donnent que des ordres pour tirer des bénéfices. Les nôtres sont nuls, ils ne le savent pas ! Il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens ! Au point qu’il fut vrai que les communistes, communauté égalitaire exemplaire, payaient au même tarif le chirurgien, le pompiste, le militaire, le fonctionnaire ! L’autre, comme couturière, a estompé sa carrière. On les voit quels que soient leurs pays d’origine et leurs continents, sauter la barrière des espèces et aller vers les blonds. DSK se voit maintenant au tribunal, à force de tourner entre les pattes d’une femme d’étage, venue de nulle part, en Guinée ! Retournement de destins : on ne sait plus qui est la victime ! Passons !

    Tu as défié l’angoisse, la peur et les vagues. La solitude, le froid et la faim. Resquilleur, tu as défié le danger et la haine, le mépris, l’insolence, l’exploitation et ses risques. Tu as squatté, frôlé la pègre. Tu as défié les éléments dès le départ. Laissant ton village inculte et asséché, tu as mendié autour de toi et emprunté pour un passeport, un visa, un ticket. Ou comme des milliers d’autres irréguliers, tu as emprunté les patères. Ces frêles esquilles, pour traverser le bras d’océan et de méditerranée ? Le bras d’honneur ! La peur au ventre, si tu as échappé aux requins et au naufrage, tu ne savais pas si tu allais dribler les gardes espagnols et filer de leurs pièges. Pour aller où et vers quelles dérives ?

    Le terrain n’est jamais balisé ! Exilé ou émigré, tu es revenu, ici, pour partir. Tu es là depuis trente jours. Tu ne sors pas de ton lit. Les tiens ne sont pas avec toi. Tu es seul. Tu refuses de voir le médecin. Tu veux partir. Partir sans espoir de retour ? Le ver une fois devenu papillon ne revient pas à sa forme première et ne s’y reconnaitrait pas. Tu vas, quelle que soit la nature de ce que tu avais en plus du corps, errer ou fuser, te ranger ou émaner, là où ton chemin est inconnu. Tu vas l’explorer quasiment le premier, puisque rien n’a filtré de tes prédécesseurs ni des conquêtes des premiers hommes qui sont morts ! Connais-tu tes premiers ancêtres ? Les premiers qui ont peuplé l’espace et qui de leur espèce, discutable, ont peuplé la terre. Les reconnaitrais-tu, là où tu es en ce moment ? Arrêtons les questions sibyllines et de fiction. Celles qui demeureront sans réponse à ces vers que nous sommes et que seuls les papillons sauront. Curieux ton nom, il signifie la paix. Paix, à ton âme, Sellam !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 21 juin 2011
    Texte adressé en primeur avant correction sur : http://www.oujdacity.net

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    REUNION ELECTIVE-RAPPORT MORAL D’ACTIVITES-

    Ce mercredi 15 juin 2011 au siège de l’AAMM à 19 heure

    Après avis public de réunion et invitation aux membres et aux intéressés, pour information publique de la réunion générale élective de l’AAMM. Voici le rapport moral et le résume de quelque activités qui reprend les grandes lignes de l’avis tel que diffusé à l’attention de la presse et adressé comme invitation à près de 150 personnes

    Cette réunion s’ouvre donc aux malades et aux parents des patients, de tout le Maroc, intéressés par l’action bénévole au service des handicapes porteurs des maladies rares, notamment la myasthénie grave et la sclérose en plaques. Nous avons besoin de faire un bilan devant vous. Le matériel neurologique de base étant fin prêt, EEG, EMG, Echographe et ECG neufs. Voici les points portés à l’ordre du jour du 15 juin 2011 que nous vous demandons de noter, d’avaliser avant de voter pour un nouveau bureau pour 3 ans.

    Notre Association qui est à vocation nationale tient son siège à Kénitra depuis près de dix ans. Ouverte sur tous les malades neuromusculaires du Maroc, et sans frontières, elle est en train de finaliser à Kénitra son Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires pour des raisons de proximité.

    En continuant d’équiper le Centre en question, nous nous devons : 1 De préparer un ou deux techniciens pour réaliser les EEG, EMG. 2 Lancer un programme d’activités et d’éducation sanitaire destiné au public. 3 Organiser les visites et/ou consultations locales des neurologues. 4 Monter une opération « porte ouverte » avec nos partenaires neurologues.

    En temps opportuns nous avions signalé les graves problèmes des manques en médicaments vitaux. Nous en avions averti le Ministère de la Santé, entre autres concernés, sur les drames potentiels de ces ruptures inopinées, pour qu’ils puissent prendre leurs responsabilités. Lesquelles dispositions préventives entrent dans le cadre de la souveraineté de l’Etat. Nous avons réclamé des mesures de défense des porteurs des maladies orphelines. Des articles sur le NET et dans la presse ont été diffusés. Nos remerciements vont à la presse et aux médias qui ont permis l’information.

    Je vous propose de faire 3 ou 4 conférences de neurologie, ici à Kénitra et aux autres villes, chaque année afin d’éveiller les partenaires généraliste, pharmaciens et spécialistes de tous les secteurs aux questions qui nous concernent.
    Relancer des conférences afin de développer la vigilance des praticiens sur ce genre de maladies rares dans le cadre de l’information et de la formation médicale continue. A noter par exemple que le myasthénique, méconnu, est particulièrement sensible à toute une liste de médicaments courants, qui aggravent son équilibre et peuvent déclencher chez lui des crises de suffocation. Sans oublier la SEP et les AVC.

    Par ailleurs, nous continuerons de solliciter des Hautes Instances de l’Etat, en vue de la suppression des taxes indirectes de Douane et de TVA, sur les soins, le matériel et les médicaments, pour toutes les maladies et pour tous les malades, sans distinction ni discriminations entre les maladies et les tares. Lesquelles taxes ne touchent que les malades !

    Nous veillerons ensemble sur les moyens de développer le Centre de Référence Régional, qui a été créé dans le cadre de l’AAMM, pour la proximité des usagers. Ce centre représente une initiative et une avancée spontanée dans le cadre de la Régionalisation en cours. Nous serons les premiers à réaliser hors universités et CHU ; ce genre d’association. C’est une interface citoyenne créée au profit des malades et dirigée par un staff actif impliqué et crédible de médecins encadrant les malades.

    Si nous poursuivons notre demande du local de la Municipalité, à la Province et à la Région, en renouvelant nos précédentes requête, nous comptons sur vous lecteurs et auditeurs et pour palier à toute défection. Ainsi, nous cherchons encore des mécènes institutionnels et des donateurs particuliers, capables de financer un local en centre ville de Kénitra, pour abriter indépendamment ce «Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » afin de répondre à la proximité pour le bénéfice et de la Zone du Gharb, Chrarda, Bni Hssen.

    Faute de local autonome et de moyens pour le gérer, nous aurons l’opportunité d’être abrités par le Centre Nouzha El Amini , prévu de son vivant pour les diabétiques ruraux insulinodépendants. Les Lions ont comme devise : First Seeing. « VOIR D’ABORD ». N’est-ce pas, qu’avec sa diplopie et son ptosis, sa double vision entre autres paralysies que le myasthénique est leur bienvenu naturel?

    Nous avons de toujours prévu un petit stock de Mestinon et Mytélase qui nous sert à distribuer aux demandeurs d’ici, voire quelque peu d’Algérie. Afin de gérer cette association, nous devons mendier pour donner. Solliciter faute de responsabilité publique et de prise en charge officielle. A noter enfin que tous nos actes de solidarité sont gratuits.

    Ce défi humanitaire et altruiste, cette bonne action civique et morale, demandent votre aide et votre soutien. Cette œuvre nécessite un dépassement de nos propres maladies afin de continuer à gérer cette association avec passion et enthousiasme, pour le bénéfice évident de vos patients neurologiques. Je vous demande d’en informer vos malades démunis, comme vos amis et clients décideurs ou donateurs fortunés, ce afin de nous aider pour aider. Ce sont les lois basiques de l’humanitaire et de la solidarité. Je vous remercie de transmettre aux patients et aux absents nos salutations les plus vives. Je vous remercie de votre patience. Nous allons démissionner pour élire un nouveau bureau.
    La réunion a eu lieu à 20 h00, ce 15 juin 2011 au siège du bureau

    Rapport lu par Driss Lyakoubi. Distribution de documents: copies de lettres adressées à SM le Roi et aux décideurs et conseillers, copie d’interview récente pour les médias, liste des médicaments interdits, bulletin d’adhésion aux nouveaux.
    Explications et réponses aux questions. Écoute de 4 cas de maladie MG. SEP, explication de la maladie. Situation bancaire. Ont été reconduits tous les membres élus plus trois nouveaux. Mr A. Hammadi s’occupera de gérer la partie anglophone de notre forum AAMM, myasthenie.forumactif.com et de la montrer aux MG qui utilisent Facebook et autres blogs. Don de médicaments. Séance photos.

    Pour votre adhésion à l’AAMM et vos actes et conseils contactez l’AAMM. Dr Idrissi My Ahmed, au Tel-fax : 0537376330, Assistance: 0661252005, aamm25@gmail.com , adresse, 12, avenue Mohamed Diouri, Kenitra, Maroc ?

    #206883
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BALLADE A CELLE QUE J’APPELLE KHITY

    Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?

    Qu’est-ce qu’il a un riche

    De plus qu’un analphabète ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus que moi, un roi ?

    Et qui puisse durer une éternité !

    Qu’est-ce qu’il a de plus qu’un mort

    Et de moins qu’un vivant ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus qu’un homme

    Qu’il veut bannir et occulter ?

    Qu’est-ce a de plus que la race supérieure

    Qui commande nos désirs et nos vies

    Nos crédos, nos frontières et nos libertés ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus,

    L’homme ou son fils, qu’un animal ?

    Cette proie qu’il traque et dont il se nourrit.

    Qu’est-ce que tu as de plus ?

    Une queue, une âme, un cerveau ?

    Quand tu doutes de toi et des autres,

    Ou lorsque tu croies et l’autre pas ?

    Es-tu sûr de ton savoir et de tes dires ?

    De tes croyances ou de tes sentiments ?

    Est-ce que tu sais où tu seras ce soir,

    Les lois du hasard et les déterminations ?

    Et, quand tu seras malade demain ?

    Ou plus vieux, pauvre, riche ou roi,

    Livré seul à la justice des hommes…

    Celle par qui tous passent,

    L’oubli, la maladie d’Alzheimer !

    Seulement les secrets, comme j’ai dit,

    Ce n’est pas ce que nous serons demain

    Ou que nous désirons, faire ce soir !

    Ils sont en nous, dans notre être.

    Autour de nous, comment on naît

    Et ce que nous sommes.

    Comment on respire et l’on voit,

    Et comment on devra réapparaitre !

    Je suis, l’ego, est un beau concept,

    Un immense et admirable gadget,

    Qui force l’admiration en la nature

    En Dieu et Sa création

    Je suis, est une incroyable mécanique,

    Qui s’auto-entretient et se développe,

    Qui sait se multiplier et se réparer.

    J’ai tout d’un robot qui n’a pas de maîtres

    Mais qui craint de rouiller et de disparaître !

    Pourquoi tant de secrets autour de ma fabrique ?

    Que d’ignorances sur mon début et ma fin,

    Sur mes sources et mon recommencement !

    Peux-tu me changer ce destin,

    Cette impotence, ce handicap, cette fin ?

    Cette soif de réformes, qui coure les rues

    Et manifeste au Printemps, cette incantation

    Doit s’adresser à Dieu : Le seul maître !

    Pour refaire son travail et refaire le monde !

    Suspendre les douleurs et les maladies,

    Et nous donner richesses et éternité

    Sans besoin de souffrir ni de regretter.

    Peux-tu me changer ce destin ?

    Toi ma mère, ici présente,

    Toi mon père en bas ou là-haut ?

    Toi le Réformateur, pusillanime

    Et timide de ma Constitution ?

    Les astres et vous soleil et lune,

    Vous qui comptez le temps

    Et qui nous donnez la vie, intervenez !

    Intercéder, faites passer les prières !

    Je sais si peu, que je ne sais rien en fait,

    Que je puisse garder demain ou capitaliser.

    La mémoire me fuit,

    Je ne le sens même pas !

    J’ai oublié déjà ce que c’est !

    Et, ce que je suis, ne m’appartient plus

    Ce que j’ai dit il y a un moment

    Et s’il a été pensé il est parti.

    S’il m’est venu à la tête, il a déjà fui !

    Qu’est-ce qui a grillé dans ce PC,

    Et que ma bougnoule de cervelle

    Ne sais point utiliser ni réparer ?

    Je suis, un poids, un fardeau,

    Je n’en ai même pas conscience, pardi !

    Je ne sais pas si j’ai des douleurs

    Mais quand ça fait mal, je le sais !

    Je suis dans un état de légume…

    Végétatif, qu’est-ce que c’est ?

    Si je dérange par mes cris plaintifs

    Et mes appels : je squatte la vie.

    Demain, je ne saurais plus

    Si je vous emmaillotés ou allaités, mes petits.

    Si je vous ai dérangés ou réveillés, aigris !

    Si j’ai fais mes selles ou mon devoir,

    Et ce pourquoi je suis réveillée, cette nuit.

    Si je pouvais parler, si je pouvais penser,

    Voici en substance ce que j’aurais dit :

    Tu me demandes après mes fils ? Merci !

    Lesquels ? Qui es-tu ? Tu les connais ?

    Tu veux les résultats du match ?

    Le match, c’est quoi le Match ?

    Un nouveau roi, un élu en Algérie?

    Je n’allume plus la télé !

    Je ne sais pas ce qu’elle dit !

    Et tu me demandes de croire !

    D’élire, de travailler et de voter,

    Pour la Réforme de la Constitution,

    Le nouveau Parti ou le Wali ?

    Que m’importe-il de savoir sur un pays

    Qui ne fut jamais le mien dans le passé ?

    Je n’eu cette notion que pour ma maison.

    C’est où déjà mon foyer ? Ma nation ?

    C’est drôle d’en parler avec des inconnus !

    Mais là, je n’ai plus de toit ni de mari !

    Qui se souvient de soi ou de lui ?

    C’est où Othmane, qu’il est parti ?

    Est-ce que j’ai pris mon médicament ?

    Toi, dis, est-ce que j’ai dormi ?

    Est-ce que j’ai mangé ?

    Est-ce que je suis éveillée,

    Ou suis-je encore endormie ?

    Et pourquoi il fait si gris ?

    Bienvenue à ceux qui nous visitent.

    Et qui demandent après nous !

    Dis-moi, monsieur, qui es-tu ?

    Est-ce qu’on se connait ? Dis !

    Es-tu un inspecteur de police,

    Pour me poser autant de questions insidieuses

    Et gênantes, sur moi et mes fils ?

    Tu veux enquêter sur ma vie ?

    Comment sais-tu autant sur moi ?

    Tout ce que tu dis et que je ne sais plus,

    Ni comment le dire ou le remémorer !

    As-tu travaillé chez nous, à l’atelier ?

    A la Makina de mon père ou à Séfrou ?

    Ça fait un bail qu’on ne s’est pas vus !

    L’éloignement, la santé, tu sais !

    Comme un roi, comme une reine,

    Je te baise les deux mains, par respect !

    Je t’embrasse aussi à ma façon,

    Sur le front que je mords et le nez !

    M’as-tu reconnu, mère ?

    T’es-tu souvenue ?

    Devenu grand et vieux,

    Malade et si loin, Je suis…

    Je suis ton fils, Khity !

    In chaa Allah, je reviendrais !

    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 11 juin 2011

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    #206882
    belhachmi
    Membre

    J’arriverai pour un séjour de quinze jour à Oujda dès le 8 juillet 2011. Concernant les futurs étudiants dans les universités de France qui désirent des informations sur la vie étudiante sur le campus ou tout autres demandes je serai dans votre ville pour vous informez. Je suis un ancien Oujdi et comme je connai les difficultés (de part mon métier et statut) que rencontre les étudiants marocains en France donc je vous guiderai pour travailler dans de bonnes conditions. Bonne journée. Mr Ali Belhachmi.

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