Résultats de la recherche sur 'Re: QUEL AGE AVEZ VOUS'

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15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 262)
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  • #273286

    En réponse à : Test: êtes-vous brouillon ?

    nass
    Membre

    1) vous vous habillez avant de partir en classe :
    a) vous mettez n’importe quel chandail ou pantalon propre

    2) votre professeur vient vous dicter une série de notes très importantes:
    c) vous les glissez dans votre serviette en vous proposant de les recopier au propre.

    3) on vous a chargé d’un message à transmettre à votre oncle :
    c) vous vous dépêchez de le transmettre.

    4) on vous a offert une jolie aquarelle pour décorer votre chambre :
    c) vous pensez à la faire encadrer avant de l’accrocher.

    5) vous partez en pique-nique après vous êtes chargé d’appoorter plusieurs choses précises:
    c) vous avez fidèlement tenu vos engagements.

    6) des cousins vous ont invité à passer un week-end dans leur propriété de campagne :
    c) vous arrivez au jour et à l’heure prévue.

    7) votre mère vous envoie faire des courses et vous demande de rapporter :un litre de lait , trois boîtes d’allumettes , six oeufs et un pain d’une livre:
    c) il ne manque rien à la liste des emplettes .

    #206045
    houmidi59
    Participant

    Les gens brouillons, ça se reconnait vite.Ils ont les idées confuses, les vêtements négligés et le geste désordonné….
    Faites-vous partie de cette triste catégorie ?
    Si vous avez des doutes, attaquez -vous tout de suite à ce test ; répondez-y avec la plus grande franchise , en choisissant , pour chaque question posée, celle des trois réponses qui correspond le mieux à votre personnalité.
    Et pas de complaisance, s’il vous plait !

    1) vous vous habillez avant de partir en classe :(pour les grands à votre travail)
    a) vous mettez n’importe quel chandail ou pantalon propre
    b) vous puisez à l’aveuglette dans votre armoire
    c) la veille, vous avez disposé vous même vos habits sur une chaise à portée de main

    2) votre professeur vient vous dicter une série de notes très importantes:(pour les grands , votre patron, votre directeur)
    a) vous les fourrez en vrac dans votre sac
    b) vous les oubliez sur votre pupitre
    c) vous les glissez dans votre serviette en vous proposant de les recopier au propre.

    3) on vous a chargé d’un message à transmettre à votre oncle :
    a) vous attendez pour faire la commission et en oubliez une partie
    b) vous oubliez de transmettre le message
    c) vous vous dépêchez de le transmettre.

    4) on vous a offert une jolie aquarelle pour décorer votre chambre :
    a) vous cherchez un endroit où l’accrocher b) vous la rangez dans un tirroir et vous l’y oubliez
    c) vous pensez à la faire encadrer avant de l’accrocher.

    5) vous partez en pique-nique après vous êtes chargé d’appoorter plusieurs choses précises:
    a) vous en avez oublié une partie
    b) vous vous êtes trompé; vous avez apporté n’importe quoi
    c) vous avez fidèlement tenu vos engagements.

    6) des cousins vous ont invité à passer un week-end dans leur propriété de campagne :
    a) vous leur téléphonez pour qu’on vous répète la date , car vous ne l’avez pas retenue.
    b) vous arrivez chez eux avec une semaine de retard.
    c) vous arrivez au jour et à l’heure prévue.

    7) On vous envoie faire des courses et on vous demande de rapporter :un litre de lait , trois boîtes d’allumettes , six oeufs et un pain d’une livre:
    a) vous oubliez l’un des articles
    b) vous revenez avec une boite d’allumettes ,trois pains , six litres de lait et un oeuf …
    c) il ne manque rien à la liste des emplettes .

    Vous avez une semaine pour répondre
    dernier délai : dimanche 23 aout 2009 à 22 heures

    #213932
    hamid_78
    Membre

    Salam,

    Je recherche des informations sur l’origine de Ahl rchida, si quelqu’uns peut me renseigner.
    Je lis dans le post de Iznassen, qu’ils faisait parti de ce qu’il appelle leff El Arab.
    Que cela signifie exactement ?

    Ce qu’en j’en sais c’est que le village, a été bâti par un ancêtre du nom de Yaagoub celui-ci y s’était installé en faisant jaillir de l’eau d’un rocher, cette source existe toujours et se nomme source « Rass el Aîn ».
    Un mausolé est construit sur son tombeau, il a été étendu en mosquée. Et actuellement une autre mosquée plus grande a été édifié à côté. Le mausolée est toujours ouvert aux visiteurs.
    Les gens sont dits chorfa de ouled sidi Yaagoub,
    Une zaouiya a logntemps existait là-bas, et le village était réputé pour son enseignement coranique, des piéces réservés aux Tolba sont encore présents.

    si vous avez des liens ou des sources appuyant vos affirmations je suis preneur.

    Merci pour vos réponses.
    Barak Allah ‘aleykoum.

    #205988
    houmidi59
    Participant

    Vous avez sûrement constaté que certaines personnes aveugles s’adonnent au commerce. Certes ça leur rapporte peu, mais c’est une occupation qui leur vaut notre respect et notre soutien. En effet, ces personnes n’osent demander la charité .Aussi, ils préfèrent vendre des mouchoirs et des chewing-gums plutôt que tendre la main, ou tout simplement dans l’attente que quelqu’un leur donne à manger et à boire.

    A Oujda, j’ai remarqué une jeune fille qui venait de temps en temps à la place des pigeons pour vendre des « Kleenex » .Elle s’asseyait sur un banc et mettait ses mouchoirs sur ses genoux ; puis, elle attendait gentiment un éventuel client ou un passant généreux.
    Bien entendu, la plupart des gens passaient devant elle sans s’apercevoir de sa présence.
    Mai, ceux qui la connaissaient, ne manquaient pas de la saluer, lui donner une pièce et prendre un paquet de mouchoir.
    Moi aussi, j’étais parmi ceux qui l’ont remarqué. Au début, je me suis dit c’était une sorte de mendicité .Alors, je ne lui avais pas donné d’importance. Quelques semaines après, cette fille était toujours là; toujours souriante et aimable avec les passants. Je crois que j’ai commencé à l’admirer.
    Cette fille n’avait rien d’une mendiante. Comme vous devez le savoir les mendiants changent vite d’endroits ; parce qu’ils sont toujours à la quête d’éventuels « pigeons » pour leur soutirer un peu de leur argent.
    Cette fille là ne demandait rien. Elle était presque immobile. On dirait la statue de la liberté .Elle avait une beauté magnifique. Son visage était aussi clair que la lune à son quatorzième jour. Même cachés derrière les lunettes ses yeux avaient un regard fascinant. Elle était tellement charmante que je ne me lassais pas de la regarder !
    Vous imaginez bien que je l’avais approchée pour vous la décrire!
    Je suis resté un quart d’heure à la contempler .Aussitôt, je me suis dit :
    _ » Chaque jour, je vais lui en acheter un mouchoir ! »
    Ainsi, dès le lendemain, je suis passé devant elle. J’ai pris un paquet de mouchoir. Puis, je lui ai donné une pièce de deux dirhams .Elle l’a mise dans sa poche tout en murmurant un merci étouffé .
    Le second jour, j’ai repassé devant elle. J’ai pris un autre paquet de mouchoir .Cette fois, je lui ai donné deux pièces d’un dirham chacune. Elle m’a de nouveau remercié. Cependant, ce qui m’avait assez étonné , elle ne s’était pas aperçu que je lui avais donné le double du prix du paquet de mouchoir .En réalité, elle devait s’en rendre compte .
    Pourtant, rien ne se passa durant une quinzaine de jours.
    Un jour , j’en fis part de cela à mon vieil ami. Ce dernier me dit :
    _ » Tu sais Houmidi, cette fille est aveugle; c’est normal qu’elle ne puisse différencier entre les pièces.
    _ Mais, dis-je, si c’est le cas la prochaine fois je lui donnerai une fausse pièce identique à notre dirham.
    _ Tu verras, conclut–il, elle ne s’apercevra de rien !
    Le lendemain, je lui donnai une pièce truquée; puis je pris le paquet de mouchoir et me précipitai pour ne pas éveiller ses soupçons.
    Soudain, elle m’interpela:
    _ » Hé monsieur, je crois que vous vous êtes trompé de monnaie.
    Et de me montrer la pièce:
    _ » Cette pièce m’est totalement inconnue !
    Je m’approchai d’elle :
    _ » Vous avez raison ,belle demoiselle; mais dites-moi avez -vous le don d’identifier les autres pièces ou seulement celles qui sont fausses ?
    Elle sursauta:
    _ » Comment cela, monsieur, je n’ai pas bien compris où vous voulez en venir!
    _A rien, adorable fille des ténèbres ; mais….
    _Mais, quoi ?
    J’hésitai un moment; puis je me lançai:
    _ » En réalité, cela fait plus de vingt fois que je vous donnais le double du prix du paquet de mouchoir…
    _ » Ah, m’interrompit-elle.
    Et elle se mit à sourire avant de répondre:
    _Je croyais que vous le saviez
    _ Savoir quoi ?
    _Que vous me donniez plus du prix qu’il m’en faut
    _Et vous ?
    _Je croyais que vous étiez un homme généreux !
    _Mais je le suis
    _Ah, bon!
    Après un bref silence:
    _ » Vous savez: certaines personnes me donnent cinq dirhams pour un paquet de chewing-gum qui vaut juste un dirham; que diriez-vous pour ceux qui m’en donnent vingt et cinquante ?
    Je restai bouche bée .Alors, elle reprit :
    _ » Mais savez-vous monsieur que je vous admire!
    Cela ne fit que m’étonner:
    _ Hein!
    _ Ben oui, vous au moins, vous ne m’avez jamais fait d’avances !
    _Comment cela, l’apostrophai-je
    Elle regarda autour d’elle comme si elle voyait. Puis elle secoua sa tête et me dit:
    _ La plupart des gens ne sont généreux que pour assouvir leur plus bas instinct.
    A présent, j’ai compris où elle en voulait en venir:
    _ » Les gens qui vous donnent beaucoup d’argent vous font des avances , n’est-ce pas?
    Elle hocha sa tête.
    Je repris:
    _ » Mais, vous devrez changer de place, belle demoiselle !
    _ Vous croyez monsieur que changer d’endroit arrangera ma situation.
    Et d’ajouter:
    _ » Ces individus sont partout et je ne suis pas leur seule cible. Vous savez, il y a les orphelins, les gosses, les mères divorcées…
    Voilà les proies qu’il faut protéger.
    Aussitôt, je lui tendis un billet de cent dirhams:
    _ » Tenez, lui dis-je, et que Dieu vous vienne en aide
    C’était la dernière fois que je l’ai vue.

    #271708

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Je reviens à ma seconde année de CM2.Cette année,deux événements que je ne suis pas prêt d’oublier :
    * Bounour et les beignets
    * le calvaire de Rabah le morveux

    C’était la fin de l’année.On avait passé les examens.Une semaine s’était écoulée et toujours les résultats n’étaient pas encore apparues.
    De ma part, j’étais sûr de réussir; puisque c’était ma seconde année.D’ailleurs, j’ai eu de bonnes notes.
    Donc, ce jour là, on jouait au foot-ball dans une rue .Il y avait beaucoup d’amis: Jamal, Noureddine, Badre-eddine, Hassane……
    La plupart d’entre eux étaient au CM2.Aussi, ils attendaient leur résultat avec impatience .
    Soudain, on entendit quelqu’un crier à la cotonnade:
    _ » Ecartez-vous, écartez-vous !
    Tout le monde s’arrêta de jouer pour regarder.Vous ne le devinerez jamais, les amis.Un spectacle jamais vu auparavant .
    Bounour tenant à la main une « rangée » de beignet accompagné de son père .Ce dernier conduisait sa bicyclette en tenant d’une main le guidon et de l’autre un plat qui contenait une théière et 6 verres.
    Bien entendu, Bounour devançait son paternel pour frayer un passage pour le cycliste; sinon ce dernier risquerait fort bien de se casser les os.
    Notez qu’il était pas plus gros qu’un oignon.Tout à fait le contraire de son fils.
    Donc, on laissa le passage aux deux compères .On était si étonné qu’on a pas terminé notre partie de foot.
    _ » Vous avez vu ,les amis.Est-ce que ça vous dit quelque chose ?
    _ »Moi, non!
    _ Moi aussi
    _ Hé, les potes, regardez!
    Les deux rigolos entrèrent dans l’école .Ah, j’ai oublié de vous dire qu’elle est juste en face de nous à deux cents mètres.
    Dix minutes plus tard, Bounour vint vers nous en ne cessant de gesticuler ; comme quelqu’un qui danse tout en mangeant.
    _ » Les amis, les amis, ça y est j’ai mon CM2!
    _ » C’est pas vrai , l’apostropha le plus grand paresseux du derb
    _ Si ! Je viens de voir mon propre résultat de mes yeux
    Je m’approchai de lui:
    _ » Dis-moi,Hamid, et les beignets avec le thé , je parie que ….
    Il m’interrompit net:
    _ » Ne vous méprenez pas , je vais vous dire la vérité!
    _ Vas-y , on t’écoute !
    Ce dernier dit:

    « Et bien, ce matin de bonne heure, mon père est allé à l’école pour s’enquérir de mon résultat scolaire.Il dit à l’un des responsables que nous allons partir en voyage dès ce soir .Aussi, il le prie de bien vouloir le lui donner .Au début , le responsable n’a rien voulu savoir des arguments de mon père.Juste après, un autre responsable a murmuré quelque chose dans l’oreille de son ami.Aussitôt, mon père les voit sourire.Alors, ils ont proposé à mon père un petit cadeau pour le service qu’ils vont lui rendre .
    Alors, mon père leur a donné mon nom complet .
    Le responsable a ouvert un registre ;puis il s’est mis à suivre de ses doigts chaque nom.Quelques secondes après , il dit:
    Mabrouk, ton fils a eu son CM2
    alors il est venu directement m’apporter la nouvelle.Aussitôt ma mère a préparé du thé et mon père a acheté des beignets .
    La suite, vous la connaissez »
    Trois jours plus tard, mes amis se rendirent à l’école pour avoir leur résultat.
    Quant à moi, j’ai pris une autre direction.Au fait, mon école se trouvait dans un autre quartier .
    Le bonheur était au rendez-vous: tous mes amis ont réussi à obtenir leur certificat d’études primaires…sauf un seul; vous n’allez pas le croire :Bounour !
    Ah oui, les amis, je crois que les deux responsables se sont moqués de mon ami d’enfance et de son père.
    Ce dernier avait disparu pendant trois ou quatre jour.Le pauvre, il ne s’attendait pas à cela.
    Bien entendu, je suis allé chez lui pour savoir ce qu’il en était.
    Il ne tarda pas à me le le dire:
    _ » Je suis allé avec mon père pour éclaircir ce mystère .Mon père était fâché.Aussi, il n’a pas cessé de les insulter .Le responsable n’a rien dit .Quand mon père s’est arrêté un moment , le responsable a dit :
    _ » Je vais voir dans la liste ; peut-être que c’est une omission commise par celui qui a annoncé les résultats
    Puis, de nouveau, avec son doigt il cherche mon nom.Quand, son doigt s »arrête devant un nom qu’il lit à haute voix :
    _ » Abdelhamid Bounouh ? C’est bien ça ?
    _ » Non, Abdelhamid Bounour
    _Alors, désolé,monsieur .ces deux noms se ressemblent à s’y méprendre!
    Nous sommes revenus chez nous:moi penaud et mon père très en colère .En chemin, il m’a donné quelques raclées

    A suivre……

    #271840
    tamo
    Membre

    salam alaikoum les amis et amies
    merci encore pour tous les efforts que vous avez fournis pour aider cette famille a s’unire de nouveau wa baraklahou fikoum

    pour l’adresse que vous m’avez donné ainsi que le numero de téléphone il se trouve que cette adresse la famille ici a oran (sa niece l’avais déja et a chaque fois qu’elle envois une lettre recomandée elle lui revien donc le monsieur n’habite plus 03 rue n° 31 boudhila ouejda et le numero de téléphone 00121 536612823 c’est le bon aussi , mais il sonne erroné donc a été coupé .

    ca serais bien si il y’avais un internaute qui habite pres de rue boudhila a ouejda aille voir les voisin et leurs dire que la niece de sahraoui ahmed , madame hamadou yamina qui habite a oran le cherche et voudrais savoir si quelq’un connais ou il a déménager .

    si c’est pas trops vous demander comment trouver un numero de telephone a partir du site menara parce que le fils de sahraoui ahmed habite a tanger et je voudrais avoir les numero de téléphones de tous les sahraoui comme ca on fera du porte a porte jusqu’a tomber sur son fils si il est sur l’annuaire téléphonique biensure

    encore une fois merci beaucoups pour cette famille wa jazakoum allahou khairan inchalah

    salam alaikoum

    Moonlight
    Membre

    Just , J en doute pas 8) t es trop forte ma puce.

    aller on continue

    Les grandes erreurs à éviter lors d’un entretien

    Nous commençons la liste des erreurs à éviter par celles qui sont plus susceptibles d’échouer votre candidature ;

    1. Arriver trop en avance
    C’est bien connu, vous ne devez jamais arriver en retard à un entretien d’embauche. Mais arriver trop tôt peut également être une attitude mal perçue.

    2. Ne pas vous préparer suffisamment…
    Se préparer à toutes les questions possibles; quel est votre principal défaut ?, quel est votre principale qualité ?, aimez-vous le travail en équipe ?, avez-vous été amené à résoudre des problèmes dans votre précédent travail ?, etc.

    3. Ne pas connaître vos réponses par cœur
    Toutefois, vous ne devez pas non plus vous empêcher d’avoir un temps de réflexion pour répondre à une question même si vous êtes bien préparé.

    4. Ne vous mettez pas trop à l’aise,
    Même si votre interlocuteur semble être « cool » et décontracté, vous devez garder une posture irréprochable.

    5. Ne critiquez pas votre ex employeur ou vos ex employeurs.
    Si l’on vous demande de parler de votre ancien emploi ou d’une situation difficile, ne vous permettez pas de critiquer outrageusement votre ancien employeur.

    6. Susciter la pitié
    N’essayez pas d’attendrir un employeur en lui faisant part de vos problèmes personnels ; divorce, deuil, accident, maladie, etc.
    Ne faites surtout pas penser à votre interlocuteur qu’il est votre dernier espoir.

    Les erreurs suivantes sont aussi à éviter mais moins graves que les précédentes

    – Pour les femmes, évitez une tenue provocante et cherchez à réduire au minimum le maquillage, les ongles colorés et le rouge à lèvres.
    – Ne fumez pas si possible pendant l’entretien.
    – Évitez de regarder votre montre sans cesse.
    – Ne montrez pas que c’est votre premier entretien
    – Ne laissez pas entendre que vous avez des revenus supplémentaires en dehors de votre salaire.
    – Évitez d’aborder souvent des aspects de votre vie privée.
    – Ne répondez pas uniquement par « oui » ou « non » ; accompagnez-les au moins d’une brève phrase.
    – Ne mentez pas.
    – N’interrogez pas votre interlocuteur sur les primes annuelles, les congés, les problèmes de transport, tickets de restaurant, etc.
    – Ne demandez pas si dans un proche délai vous pourrez prendre la place du chef de service…
    – N’abordez l’aspect salaire qu’à un stade très avancé de l’entretien.
    – Ne vous laissez pas dérouter par des silences volontaires provoqués par votre interviewer ; profitez-en pour poser des questions pertinentes.
    – Ne montrez pas que c’est la seule entreprise, et faites savoir que vous êtes en pourparlers avec d’autres sociétés.

    #272147

    En réponse à : édition Oujdacity

    ayman
    Membre

    ..
    à peine ai-je traverssé la grande rue que j’entendis une voix habituelle:
    _ » ou vas-tu sans moi !? »
    _ »t’es pas resté?  » lui ai -je dit « je croyais que t’avais beaucoup de choses à dire aujourd’huit »
    _ » oui ,oui ,mais il fallait pas partir comme ça, la fille voulait te poser quelques questions.. »
    _ »ah,bon! à quel sujet??? » (tres interessé PDT_Armataz_02_03 )
    _ »au sujet d’Oujda biensur « 
    _ »ah d’accord, je suis sûr que t’aurais bien su repondre ,même t’aurais mieux repondu  » ( un peu déçu PDT_Armataz_02_06 )
    _ » je t’ai pas dit ; Touria etait là, et elle a demandé apres toi »
    _ »mince, c’est la deuxieme fois qu’on a failli nous voir »
    _ »c’est vrai , comment ça?  » (air etonné 😯 )
    _ »langue histoire , je t’expliquerai un autre jour, mais dis moi ,vous avez envisagé quelque chose pour demain? »
    _ »oui biensur il faut que tu viennes, on a fait rendez -vous chez Fadi le karaniste. à lheure ,ok?
    _ » oui, sans faute….; mais dis, on peut pas allez dans un autre endroit, ce karaniste me semble trop curieux, d’ailleurs il arrête pas d’espionner nos conversations,et surtout son regard malicieux me semble bien douteux »
    _ »mais non , faut pas prêter attention, c’est juste quelq’un qui s’intersse trop au discussion des autres »
    « j’espere que t’as raison, sinon cette personne ne m’aspire pas trop confiance »
    « allé viens, n’en fait pas tout un plat, je t’invite à un café entre hommes, et on parlera entre temps de notre projet.. et surtout n’oubli pas que ta collaboration avec les deux charmantes demoiselles est strictement professionnelle « 
    _ »oui, oui,le professionnalisme c’est ma specialité « 
    _ »n’importe quoi !quel rapport!?, allé viens on regarde à gauche et à droite quand on traversse , n’oubli jamais ça, on est pas encore arrivé au stade de donner la priorité à un pieton »
    _ »oui oui, t’as tout à fait raison, moi l’autre jour j’ai failli me faire renversé… et .. »
    _ »pfff, il regarde encore la policière ! »

    #272151

    En réponse à : édition Oujdacity

    houmidi59
    Participant

    -« la fille, la fille » dit Ayman en s’affolant
    Houmidi jeta un regard vers la direction que lui avait montré Ayman.
    Une jeune fille très élégante s’avança vers eux; avec un sourire éclatant , elle dit:
    _ » Salut professeur Houmidi, quel bon vent de vous revoir !
    Ayman ne manqua pas de s’étonner:
    _ » Tu…tu las connais? Apostrophe-t-il son compagnon.
    Ce dernier sourit avant de répondre :
    _ » C’est Juste Me, la célèbre actrice
    _ » Mais, qu’est-ce qu’elle fait loin de chez elle ?
    Houmidi balaya la dernière phrase par un geste.Aussitôt, il invita son ami à faire plus ample connaissance avec la nouvelle venue:
    _ » Ayman, je te présente mademoiselle Juste Me
    Puis:
    _ » Juste Me, voilà mon fidèle ami Ayman!
    L’actrice lui présenta cinq doigt qu’il serra pas assez fort et dit d’un ton mi-penaud,mi- gêné:
    _ Enchanté de faire votre connaissance.
    Et d’ajouter:
    _ » Vous savez, j’ai vu la plupart de vos films.Ils sont vraiment bien réussis….
    Soudain, Houmidi lui donna un coup de coude au ventre .Ayman s’interrompit net et dit tout bas:
    _ » Mais qu’est -ce que tu as ?Pourquoi m’as tu frappé ?
    Aussitôt Just Me dit :
    _ » Je ne suis pas une actrice , proprement parlé
    _ Hein!
    _ Au fait, quand j’étais à l’école , je jouais des scènes de théatre et le professeur Houmidi pensait que je serais une bonne actrice.
    _ Et alors, reprit Ayman
    _ » Ben, rien, je suis journalite
    _ Impressionnant, ne manqua de dire Houmidi
    Puis:
    _ » Dis-moi, qu’est ce que tu fais par là? Si je me souviens, tu habites à Rabat
    _ C’est vrai, consentit l’ex actrice .Cependant je suis venue faire un reportage
    _ Ah bon, intervint Ayman.Peut-on savoir de quoi il s’agit ?
    Après un bref silence :
    _ Si ce n’est pas indiscret de notre part !
    _ Pas du tout .D’ailleurs, vous pourrez m’aider.
    Houmidi invita la nouvelle arrivante à se joindre à leur table pour leur parler de son reportage .

    A suivre….

    Très chère navré de t’avoir mêlée à cette histoire de fou.Aussi, tu dois bien faire travailler tes méninges pour nous convaincre de t’aider dans ton reportage.

    #271703

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant


    Pour cette fois, on parle des bons souvenirs; rien que les bons.Mais surtout , les drôles et qui m’ont toujours fait marrer
    Votre ami Houmidi en a tellement qu’il peut écrire tout un bouquin !
    Depuis mon enfance, nous habitions au village des mottes qu’on appelle « touba ».Pour être précis, dans un terrain qui était au début très vague et dont les habitations étaient rares.Nous étions parmi les premiers à s’y être installer .Ah, j’oublie de vous dire que le lotissement en question s’appelait jadis celui de Bendra (ça me rappelle un acteur hindou).Nous, nous l’appelions autrefois: »bni jdid »(les nouveaux habitats »
    Quand mon père avait fini de construire sa maison ; c’était en 1970 .nous n’avions qu’un seul voisin: un professeur d’arabe .En face de nous, c’était un grand terrain .D’ailleurs, c’était là qu’on jouait au ballon.
    Je me rappelle bien des anciens habitants du derb.Il y avait un certain Kouider qui était de mon âge.C’était au fait un algérien de père et marocain de mère.On le surnommait « dactylo » .Vous allez me demander pourquoi ce surnom?
    Je vous réponds tout simplement parce qu’il était si agile avec ses membres, surtout ses pieds qu’on avait l’impression qu’il tapait sur le dactylographe.
    Ce Kouider était le plus grand amoureux de la terre .Chaque jour, il tombait amoureux d’au moins 5 filles !
    Quand il voyait une jeune fille passer, il ne cessait de dire:
    _ » Mon dieu, ça y est , j’aime cette créature..je suis amoureux d’elle
    Et d’ajouter:
    _ » Ah, mon cœur, elle t’a pris !
    Ce que vous ne savez pas est que les filles avaient le droit de sortir jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans.Dès que la fille a ses règles, on lui interdit souvent de rester dehors .
    Pour vous dire que les parents avaient aussi leurs règles à faire respecter !
    Tenez, par exemple, il arrive qu’un de mes amis voit sa sœur juste sur le seuil de la porte qu’il vocifère déjà :
    _ » Rentre vite, sinon je vais te corriger .
    Les braves garçons ils tenaient bien à leur réputation !
    Pour revenir à Kouider, il regardait le beau sexe ; et sur le champ, il l’aimait!
    Un jour, une famille vint s’installer dans notre quartier .Cette famille n’avait qu’une seule fille .Elle était âgée de 14 ans.Je crois qu’elle s’appelle Malika.
    Si je vous dis que c’était une vraie poupée .Croyez-moi les amis, c’était une « barbie  » en chair et en os.
    Bien entendu, Kouider était le premier à être séduit par sa beauté.
    Si je me souviens, ce jour là il avait poussé un long soupir et avait lâché ces mots qui seraient sûrement dans les annales de l’histoire ..si cette liaison avait duré!
    _ » Ya rabbi ddat li 3a9li ou 9albi
    Wach rani 3ayach walla mayat ?
    Pour ceux qui ne comprennent pas l’arabe:mon Dieu, elle m’a privé de mon esprit et mon cœur.Suis-je vivant ou mort ?
    Malika ne sortait que pour porter le pain au four , puis quand il fut cuit le rapporter à la maison.
    Aussi, Kouider l’attendait tout près du four.Dès qu’elle passait, il lui lançait un papier plié en quatre .Au fait, c’était une lettre d’amour dans laquelle l’amoureux exprimait tous ses états qui avait en rapport avec son cœur et son esprit.
    La fille se baissait comme pour enlever un caillou qui serait introduit dans ses sandales.Elle prit le message , donna un sourire au « facteur du trottoir » , puis continua son chemin ,comme si de rien n’était!
    Pour être franc avec vous, votre ami Houmidi lui écrivait les messages.Le pauvre, il ne savait pas écrire comme il s’exprimait.L’arabe n’était pas son fort .
    A ce propos, j’aimerais vous dire que moi aussi cette nana…pardon, cette fille me plaisait.Aussi, quand j’écrivais les mots pour mon ami, je le faisais sincèrement et du fond de mon cœur .
    Donc, des jours passèrent comme ça: Malika portait le pain au four.Kouider lui jetait la lettre.Elle, elle la ramassait .Quand elle revenait pour rapporter le pain, elle lui jetait la réponse.Lui, en bon gentilhomme ne la prenait qu’après son départ.
    Vous imaginez bien qu’il avait un plaisir à la regarder et contempler sa beauté.
    Un vendredi, Kouider vint se pointer tout près du four.Il avait déjà le message qu’il devait donner à sa bien aimée.Une heure s’écoula; puis , deux.Malika n’était pas encore apparue .Pourtant ce n’était pas de ses habitudes de faire languir « Roméo  » .
    A midi, toujours aucune nouvelle de Malika.
    Kouider commençait déjà à s’inquiéter:
    _ » Hamid, il est arrivé quelque chose de grave à ma bien aimée.
    Je le rassurai:
    _ » Non, rassure-toi; elle se porte bien
    _ Et alors, pourquoi n’est elle pas sortie aujourd’hui ?
    J’essayais de lui trouver un argument:
    _ Tu sais, son père a du lui même porter le pain au four.
    Kouider était catégorique:
    _ » Non, personne n’a apporté de pain au four; sinon, je l’aurai su !
    Je laissais l’amoureux .Au fait, il était l’heure du déjeuner et justement mon frère Houssini était venu m’avertir que toute la famille n’attendait que moi pour savourer un plat purée de pommes de terre à la sauce de poulet !
    Kouider était très amoureux de « la petite ».Aussi, il décida de l’attendre tout près de chez elle.Il croyait qu’elle pourrait jeter un coup d’œil par la fenêtre.Peut-être bien qu’en l’apercevant, elle lui dirait quelques mots.
    Vers une heure de l’après midi, toujours pas de nouvelles de Malika.
    Soudain, la porte de la maison s’ouvrit .Une grosse tête apparut sur le seuil de la porte .C’était le père.
    Au fait, on le surnommait: il fait bruit.
    Il avait un solex ; quand il montait dessus avec son poids d’éléphant, le vélomoteur s’avançait péniblement et faisait assez de bruit pour réveiller un sourd de son sommeil.
    Donc, dès qu’on entendait le bruit du moteur du solex, on se dit:
    _ » Voilà « il fait fait bruit qui revient chez lui.
    Vingt minutes après, le « pachyderme » fit son entrée
    Donc, Kouider était pris cette fois à l’improviste.Il ne pouvait ni s’enfuir , ni se cacher. »Il fait bruit » s’approcha de lui.Pour une fois, il n’était pas du tout fâché.Aussi, avec une gentillesse qui n’allait sûrement pas avec sa personne, il dit à l’amoureux:
    _ » Mon petit, tu feras mieux d’aller chez toi; tu risques d’attendre pour très longtemps
    Et d’expliquer:
    _ » Aujourd’hui, on a mangé du couscous ! »

    A suivre…..

    #271699

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Notre instituteur arabe était un homme déjà vieux à l’époque. Souvent, il nous racontait quelques étapes de la seconde guerre mondiale.Nous, on l’écoutait avec attention.Finalement, on avait beaucoup appris de lui.Au fait, grâce à monsieur Touil que j’ai toujours aimé l’histoire ; surtout celle du Maroc.
    Il avait une certaine technique pour nous la raconter.Savez-vous qu’on n’avait pas besoin d’apprendre nos leçons chez nous?
    Parce que tout simplement, tout en écoutant le récit magistral, on mémorisait tout!
    Je me souviens qu’un jour monsieur Touil nous avait raconté une histoire très drôle .On avait beaucoup rigolé en ce temps là.
    D’après mes souvenirs, c’était durant la crise de 1929, monsieur Touil avait l’âge de 12 ou 13 ans.Quand, cette crise est survenu, la plupart des gens avaient faim.Il n’y avait rien à manger.Aussi, pour compenser le manque de sucre, on buvait du café noir avec des dattes.
    Notre instituteur ne mangeait pas à sa faim.Alors un jour, avec un de ses amis, ils s’approchèrent d’une ferme isolée.Il était environs deux heures de l’après-midi, l’heure de la sieste.Au fait, cette ferme appartenait à des colons français.
    Donc, monsieur Touil et son ami escaladèrent le mur et les voilà dans la ferme.Heureusement pour eux, ce jour là, les chiens n’étaient pas là.D’après notre instituteur, on les a emmenés à la chasse de bonne heure et ils n’étaient pas encore entrés.C’était pour les deux voleurs une occasion à ne rater en aucun cas!
    Monsieur Touil s’avança tout doucement en rampant vers le poulailler .Il avait l’intention de voler quelques œufs .Donc par l’une des fentes , ils pénétrèrent à l’intérieur.Soudain, les coqs sautèrent sur eux, tandis que les poules se mettaient de la fête , elles aussi.Il y eut un remue ménage.Notre pauvre instituteur finit par tomber dans une mare de
    boue .L’enseignant était devenu méconnaissable qu’il aurait fait fuir même les chiens .Son compagnon, lui, une poule lui a laissé un souvenir sur sa tête .Bien sûr , vous avez deviné sa nature .
    Finalement, ils ont rebroussé chemin vers un étang pour se laver .
    Comme vous constatez, notre maitre était quelqu’un de modeste.Il nous traitait comme ses enfants.
    Là, un autre souvenir me revient.Quand j’y pense, je me tords de rire.
    Dans notre classe, il y avait deux élèves: un gros noir nommé Haddad et un maigre qui bégayait tout le temps qui s’appelait Tafza.Ils s’asseyaient toujours ensemble.
    Un jour, nous étions entrain de copier une leçon d’histoire sur nos cahier.Soudain ,Tafza leva son doigt et sans attendre l’autorisation du maitre dit:
    _ » Me…me…me.me….me……
    Aussitôt , monsieur Touil se retourna pour voir ce qui se passait .
    Tous les élèves firent de même:
    _Me…s.s…s…sieur……me..me…me..sieur…
    Oui, répond ce dernier, qu’est-ce qu’il y a ?
    _ » Ha…ha…ha..dda…dda…ddad……
    L’instituteur s’approcha de Tafza:
    _ » Qu’est-ce que tu veux ?
    Alors, le bégayeur montra du doigt son compagnon et ajouta:
    _ » Ha…ha…ha…dda…dda…ddad….
    _ Oui, dit une autre fois le maitre
    Tafza continua son onomatopée:
    _ Ha…ha..dda…dda…ddad…ta….ta…ta..
    _ » Quoi , s’interrogea le maitre
    _…Ta…ta…ta…ta…….
    _Du calme , mon petit , et dis moi ce qu’il y a !
    Et toujours:
    _ » Ta…ta…ta..ch…ch…
    _ Tache…quelle tache ?
    Tafza reprit :
    _ » Ta…ta…ta..ch..ch……haaaaaaaaaaaaaaa!(1)
    Toute la classe s’explosa de rire ; tandis que le gros noir qui croyait avoir fait une grosse erreur respira de plus belle.
    Alors monsieur sourit un moment et s’adressa à Tafza:
    _ » Mon petit , tu m’as fait une de ces peurs.Je croyais que ton ami t’avait causé de gros problèmes
    Et d’ajouter:
    _ » Regarde Haddad, il est tout rouge de confusion .
    Puis, tout d’un coup , le maitre se boucha le nez , et lança au petit noiraud :
    Oh, ça pue fort là! Qu’est-ce que t’as mangé ?
    Haddad nous dévisagea tous avant de répondre:
    _ » Rien,missiou, (2) ,rien;seulement du bissara (3)
    _ Combien de bol?
    _ Je ne sais pas…mais peut-être 5 ou 6
    _Sors vite et va directement aux toilettes et ne reviens qu’après avoir tout vidé!
    Haddad se dirigea vers la porte sous les regards moqueurs des élèves; tandis que notre Tafza était toujours entrain de refaire sa phrase:
    _Ta…ta…ta..tach…tach…tach..haaaaa
    aa!

    (1) en français ça veut dire:il a pété
    (2) Haddad emploie ce mot en français
    (3) un plat marocain à base de fèves ou de pois cassés ;une sorte de soupe marocaine

    A suivre…..

    #271697

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    En ma troisième année, j’ai fait la connaissance de deux instituteurs:celui de la langue arabe et celui de la langue française.
    Le premier s’appelle monsieur Moumni.C’était quelqu’un de dur.Il ne souriait jamais.A croire que c’était un robot.
    Au début de l’année, il nous avait présenté un gros bâton qu’il tenait d’une main d’expert.Il le fit vaciller un moment; puis ,nous dit :
    _ » Je vous présente Messaouda .Elle va vous accompagner durant toute l’année.
    Nous ,on le regardait(le bâton, bien sûr) avec une sorte de curiosité ,mélangée de peur.
    Il fit le tour de la classe et reprit:
    _ » Vous savez, Messaouda n’est méchante qu’avec les paresseux, les bavards et les dormeurs .
    Et d’ajouter:
    _ » Messaouda va faire un tour pour mieux vous connaitre .Elle, elle connait ses ennemis .Dès qu’elle les voit , elle se met à trembler de colère .Regardez!
    Aussitôt, le bâton se mit à vaciller entre ses doigts .On dirait qu’il voulait sauter sur l’un des élèves.En effet, certains de mes compagnons ne cachaient pas leur méfiance.Il y en avait qui pleuraient .
    Je me souviens de l’un d’eux qui s’était mis à chialer :
    _ » Maman, maman, viens me prendre.Messaouda veut me battre.
    Aussitôt, monsieur Moumni réalisa qu’il était allé un peu loin.
    Alors, d’un geste brusque il fit immobiliser son bâton.Celui-ci devient aussi inerte qu’un chat devant une cheminée.
    Il nous regarda cette fois avec pitié .Ensuite, il dit:
    _ » Ecoutez-moi, les petits.Je crois que Messaouda va faire des exceptions pour certains.
    Tous les élèves tendent leurs oreilles .
    _ » Et bien, ajoute-t-il, que ceux qui ont quelconque blessures ou anomalie dans leurs mains se lèvent et viennent vers moi.Messaouda va voir ça de près.Peut-être bien qu’elle vous fera des faveurs.
    Au début , personne n’osa se lever.Soudain, un petit dodu se dirigea vers l’instituteur en montrant un doigt enflé.
    _ » Monsieur, regardez, ce doigt me fait souffrir et j’ai peur que Messaouda..
    Monsieur Moumni l’interrompt net et dit:
    _ » Tu as raison, mon petit de signaler ce détail.Aussi, je vais te dire une chose:cette main sera épargnée des coups de bâton; par contre celle-là.
    Il désigna la deuxième main valide de l’élève et ajouta:
    _ » C’est là que tu auras tes coups de bâton.
    Déçu, le dodu retourna à sa place tout penaud.
    Quelques instant après, un autre élève lève sa main.Après l’autorisation du maitre, ce dernier dit:
    _ » Monsieur, moi j’ai les deux mains qui me font mal.
    L’instituteur le dévisagea longuement.Nous, on croyait que notre maitre ne savait quoi faire .Tout à coup, il se mit à rire ;puis, s’approcha de l’élève et lui dit:
    _ » Tu espérais éviter les coups de Messaouda.Je te déçois mon petit..
    Puis, il désigna du doigt la partie la moins intéressante de son corps….enfin, celle qui lui sert à s’asseoir et dit:
    _ » Mon petit, c’est là que tu recevras tes coups.
    Après cela, personne n’osa réclamer quoi que ce soit .
    Pour l’instituteur de la langue française, au contraire c’était quelqu’un de très élégant.
    Il changeait de costumes toutes les semaines.Il avait une voiture ; si je me rappelle bien ,c’était une Simca 1100.
    Quand il la stationnait devant l’école, il prit son mouchoir et essuya la poussière sur les quatre roues.
    Il aimait la propreté.En classe, il s’intéressait toujours à notre tenue.
    D’après lui: un élève propre est quelqu’un qui travaille; un élève sale est une personne paresseuse.
    Au fait, il s’appelle monsieur Kelfati.
    Je ne vous cache pas que j’étais le premier de sa classe.
    Comme je vous l’avais déjà dit : les années que j’ai dû passer chez les sœurs m’ont beaucoup.Parce que là-bas, on parlait français .
    Donc, je n’avais pas besoin d’apprendre l’alphabet .Aussi, c’était assez facile pour moi de lire un texte.

    A suivre….

    #271696

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Toujours à propos de mes souvenirs d’enfance , je vais vous parler de mes premières années à l’école .

    Avant d’aller à l’école primaire, j’ai passé deux années chez les soeurs ; j’avais ce temps là presque 5 ans.
    Vous vous souvenez bien de l’ancienne église qui se trouvait au village des mottes (Touba).Ces serviteurs de Dieu ont fait ouvrir une école maternelle pour garder les enfants et en même temps leur apprendre beaucoup de choses: écrire ,lire , dessiner , créer des jeux.
    Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup appris.
    Ce que je me reppelle bien:le matin, vers dix heures pendant la recréation, on nous donnait un verre de lait chacun avec un petit pain beurré ou des biscuits.
    On sortait vers 11:30.
    Bien entendu, nos parents venaient nous chercher.
    Si par hasard, un parent tardait à récupérer son rejeton de fils, figurez-vous qu’on gardait le petit .Pas question de le laisser partir seul.Même si un adulte se présentait comme étant un de la famille de l’élève, les responsables refusait toute demande.Eux ,ils ne reconnaissant que les parents légitimes qui avaient le droit de prendre leur enfant à la sortie.
    Savez-vous que c’était une joie pour moi quand mon père tardait quelques fois à venir me prendre ?
    D’abord, j’avais droit à un second verre de lait.Des fois un morceau de chocolat.Quant au déjeuner, il était excellent: un morceau de viande, des frites , une boisson un dessert à la crème…bref quelque chose que je ne ne mangerais jamais chez moi.
    Le soir vers deux heures, on nous obligeait à faire la sieste.
    Elle durait jusqu’à trois heures.Après, on nous donnait des jouets ,des formes cubiques , du papiers et des pinceaux .Cacun de nous choisissait l’activité qui lui plaisait.
    Vers cinq heures, heures de la sortie, on nous offrait des bonbons et des biscuits.
    Au fait, rare ceux qui avaient fait placer leurs enfants dans cette maternité .
    Croyez-moi les amis le prix était exorbitant.Jugez par vous même: 2500 centimes pour chaque mois.
    C’était en 1964 .Mon pauvre père avait du marchander avec la mère pour enfin payer 4500 centimes pour mon frère et moi.
    Elle a bien voulu nous faire une remise de 500 centimes.

    Avec cette remise, vous pourriez acheter 25 kilos de pommes de terre, presque 8 petites bouteilles de coca ou 750 grammes de viande de mouton.
    Pour vous dire !
    A 7 ans, j’ai passé 6 années a l’école Berthelot (connu sous le nom de Ibn-Elkhatib.
    Mes études secondaires, je les ai passées au collège Pasteur , puis au lycée Abdelmoumen

    Mes années en primaire , je les ai passées à l’école Ibn-Elkhatib connu jadis sous le nom de Berthelot
    Ma première année en 1966/67 ,j’ai fait la connaissance de monsieur Moukhtari
    Pour ma deuxième année, notre maître s’appelle My Rchid .
    Je me souviens encore de lui, c’était le plus gentil de tous les enseignants à l’époque.
    Il ne frappait jamais.Il ne se mettait jamais en colère.
    Je me rappelle d’une petite anecdote: un jour un élève s’est endormi en classe .Quand My Rchid l’a vu, il a souri.
    On croyait qu’il allait lui verser un verre d’eau sur la tête.
    Mais, au contraire , il nous a d’abord demandé de ne faire aucun bruit ,au risque de réveiller le dormeur.
    Puis, il pris tous les jouets qui étaient dans le musée de la classe.Il les a posés autour de l’élève endormi.
    Je me souviens,il y avait une voiture ,un chameau, un singe, une banane, un avion , un petit ourson et même des poupées!
    Il a aussitôt pris sa baguette avec laquelle on faisait la lecture. .Puis, il s’est mis à donner des coups sans aucune brutalité au dormeur.
    Si vous étiez là, vous auriez vu la tête de notre dormeur.
    Aussitôt, il ouvrit ses yeux .Il jeta un regard autour de lui .Les « belles créatures » lui faisaient face ; ça l’enchantait et il se rendormit sur le champ.
    L’instituteur le réveilla de nouveau.L’élève ouvrit ses yeux de nouveau et refit le même manège.
    Nous , on s’amusait comme une équipe de bossus.
    Enfin de compte, l’élève se rendit compte qu’il n’était pas entrain de rêver; alors, le pauvre se mit à pleurer .
    Heureusement que My Rchid était là pour le consoler.Il lui a donné un de ses jouets .

    A suivre…..

    #271695

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Pour mes souvenirs avec Aziza, je vais en rester là.Au fait, cette année, j’ai échoué à l’examen.C’était évident de la part de quelqu’un comme moi qui a délaissé ses cours et même, il s’absentait souvent .
    L’année d’après, ma famille déménagea vers une autre ville: Rabat.
    Là-bas, j’ai poursuivi mes études au lycée Moulay Youssef.Cet établissement se trouve dans l’un des coins du Palais Royal.Il est célèbre parce que tout simplement des ministres et des grands écrivains étaient de ses élèves!
    En 1980, j’ai eu mon bac .Cette année là, j’ai décidé d’aller faire un tour à Oujda.Justement , cela faisait presque trois ans que je n’avais pas vu ma ville natale.
    J’ai fait un tour aux alentours de mon ancien lycée.Evidemment, c’était les vacances .Aussi aucune trace d’élèves.Je ne sais pas ce qui m’était arrivé; mais je crois que j’avais la nostalgie « du banc ».
    Je voulais juste voir ma classe .J’aurais été dans les anges , si j’avais pu m’asseoir dans ma place et même celle de ma bien aimée.
    Vous l’avez bien deviné, je suis allé à l’ancien domicile de Aziza.Je croyais rencontrer le vieil homme.Pour cette fois, personne ne m’ouvrit la porte.Preuve, qu’il n’y avait personne dedans !
    Un jour, j’étais à l’ancienne médina avec un de mes amis.Je voulais voir de près Abdallah Lmagana.
    Soudain, j’ai vu ….de mes propres yeux une personne à environs 200 mètres.Non, je crois que c’était à 100 mères….peut-être bien 80 mètres….60 mètres…je ne sais plus! Cette personne ressemblait comme deux gouttes d’eau à Aziza .
    Je ne sais pas comment l’aurais-je aperçue d’aussi loin ,moi qui porte des lunettes de vue.En tout cas, j’étais persuadé que c’était elle!
    Alors, j’ai crié aussi haut que je le pouvais:
    _ »Azizaaaaaaaaaaaaaa……………!
    L’interpelée me regarda de face un certain moment.
    Mes amis, c’était elle .Preuve que des fois ce ne sont pas nos yeux qui voient mais nos cœurs.
    Je l’ai vue me sourire .
    Une grande chaussée nous séparait l’un de l’autre.
    Je voulais la traverser, mais la circulation était tellement dense que c’était presque certain de me voir écrasé par un des véhicules .
    Alors, je lui envoyai des signes de mains.Elle en fit autant.
    Mon ami, fort surpris me dit:
    _ » Qui est cette fille, Casanova ?
    _ Qui ?…Ah, une ancienne amie à moi
    _ Oui, dit t-il entre ses dents, une amie qui s’est enfouie avec ton cœur!
    _ Qu’est-ce que tu dis ?
    _ Oh! Rien, je pense seulement que cette fille est accompagnée .Je crois que c’est son époux , non ?
    Tout à coup, je me rendis compte que ma petite amie n’était pas seule.Il y avait un homme qui lui tenait le bras ; en plus derrière eux, une vieille dame qui marchait avec peine.
    En bon gentilhomme, je détournai ma tête .Puis, je changeai aussitôt de direction .Mon ami dut me suivre sans rien comprendre:
    _ » Mais, s’exclame-t-il, ta « bien aimée » te fait des signes de venir vers elle
    Je ne répondis pas , mais j’accélérai mes pas.Enfin, je m’arrêtai dans un coin .Franchement, mes douces amies, j’étais fou furieux.
    Vous ai-je dit que j’avais acheté une superbe horloge qui sonne à chaque heure avec une sonnette différente à chaque fois ?
    Du coup, je l’ai écrasée de mes pieds .Bien entendu, les passants se demandaient si je ne serais pas un fou à lier .
    Mon compagnon essaya de me calmer;mais, en vain.
    Le pauvre, lui même avait subi quelques uns de mes tempéraments.D’abord, je l’avais insulté par tous les noms (connus et inconnus dans les dictionnaires).Je lui avais craché dessus.J’ai même pris une pierre pour la lui lancer dessus.Heureusement que c’était le coup qui m’avait fait reprendre mes esprits.Figurez-vous que je venais de rater de peu une dame .La pierre était allé casser une vitre d’un magasin .Aussitôt mon ami me dit:
    _ » Houmidi, si t’as encore tes jambes, prends les , on va nous sauter dessus d’un moment à l’autre.
    Brave ami, comme récompense de mon comportement envers lui, il tenait toujours à m’aider .
    Alors, nous primes nos jambes a nos cous et nous disparûmes dans la nature .
    Dans notre quartier, je racontais à mon ami mon histoire avec Aziza.Quand, j’eus fini, il éclata de rire.Bien entendu, ça ne me plaisait guère .Cependant, j’essayai de me calmer.Aussi, je souris comme la Joconde et lui demandai qu’est ce qu’il y avait de drôle dans mon histoire.
    Il se tut un bref moment ; puis, il répondit:
    _ » Moi aussi, ça m’est arrivé
    _Arrivé quoi ?
    _ Aimer une fille
    _ Et, alors ?
    _Elle m’a laissé tomber
    _ Tu sais, c’est pas la même chose !
    Bounour me regarda d’un air moqueur :
    _ » Les filles changent de garçons tout comme elles changent de vêtements !
    Avant de le quitter, je lui rétorquai:
    _ » Dis-moi, quand la fille t’a laissé tomber , j’imagine que t’as du faire du bruit !
    _ Tiens, comment le sais-tu ?
    _ C’est normal, tu pèses presque un quintal ..et encore une grande partie de graisse !
    Bien entendu, je m’enfuyais aussi vite que je le pouvais, laissant mon ami attraper sa crise de folie.

    A suivre…..

    #272134

    En réponse à : édition Oujdacity

    houmidi59
    Participant

    Une heure après, tous les oujdinautes sont rassemblés dans le bureau de Alae-Eddine.Les uns crient; d’autres hurlent; quelques uns manifestent leur mécontentement, certains sont silencieux.En effet, Ayman parait réfléchir .Il a le regard baissé .Soudain, il se met debout et dit tout haut:
    _ » Ecoutez-moi tous les amis , je commence à comprendre ce qui se passe .
    Tous les regards se posent sur lui.Aussi, il continue d’un air fier d’avoir captivé toutes les attentions vers lui:
    _ » Le gars que la police vient d’appréhender n’est pas des nôtres .
    _ Comment ça, crient Hafid
    Et d’expliquer:
    _ Moi même, je lui ai parlé .Il m’a parlé de chacun de nous ,des activités du sites , des sujets qu’on aborde…enfin de tout!
    Ayman sourit:
    _ Preuve que c’est un espion
    _ Mais, dit Houmidi, Djal ne peut faire ça; comme nous c’est un bon patriote.
    _ Oui, répond Ayman, mais celui-là n’est pas le bon Djal.
    Comme pour lui donner raison, Alae entre en compagnie d’une personne élégante .C’est un homme âgé d’une cinquantaine d’année.Il parait jeune et intelligent.
    Le directeur le montre du doigt et dit à tous:
    _ » Je vous présente Djal
    _ ça alors, crie l’assemblée en choeur.
    Dahlia s’approche du nouveau venu et s’exclame:
    _ Mais, il lui ressemble beaucoup , on dirait!
    _ En effet répond ce dernier, puisque c’est mon frère !
    _Donc, dit à nouveau Alae, laissons croire à la police qu’ils tiennent le vrai djal et faisons notre travail.
    A un moment, Touria qui n’a rien dit , s’approche de Alae et dit :
    _ » Dites-moi monsieur , expliquez-moi une chose: pourquoi nous avez-vous donné rendez-vous dans ce lieu ?
    Houlakou se met aussi de la fête.Alors, il dit:
    _ » Dites Alae seriez-vous de la police ?
    Houmidi ne manque pas d’intervenir :
    _ C’est vrai Alae, qu’est-ce qu’on a à avoir avec la police ?
    Alae essaie de calmer la foule .Aussi, il dit :
    _ » Les amis, je ne vous avais pas dit toute la vérité.Il se tait un instant avant de reprendre:
    _ La vérité est que …..je voulais vous faire un test ; parce que en réalité des espions se trouve parmi nous.Ces derniers transmettent tous nos renseignements vers un autre site.
    Alors, j’ai pensé avec la collaboration de mon ami qui est commissaire de jouer le jeu .Je voulais démasquer ces espions.
    En effet, ils ont manqué au rendez-vous
    _Qui sont-ils , crient les filles .Après tout, nous , nous sommes au complet
    _ Les garçons sont tous là, répond Ayman .
    _Alors, qui sont ces espions , s’interroge Dahlia

    A suivre……

15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 262)
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