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décembre 6, 2007 à 12:13 #239619
En réponse à : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographiqu
observateur
MembreLalla Zoubida est un personnage clé dans l’histoire du roman et ce à plus d’un titre. Elle est la mère d’un enfant mineur et par conséquent son tuteur, comme elle est la maîtresse de maison d’un foyer d’où le père est souvent absent. Elle a la fonction de remplir les vides : vide patriarcal laissé par l’absence de la maison de son mari Si Abdeslam et vide narratif laissé par le jeune âge du narrateur Sidi mohammed. A ce titre, elle est constamment présente et sa présence pèse lourd sur le récit qu’elle domine par ses nombreuses interventions aussi bien à caractère social que narratif. C’est une femme qui s’impose à Dar Chouafa par ses origines de Chérifa ,descendante du prophète(femme de naissance noble) comme elle le fait entendre à haute voix :<>( page 16) c’est pourquoi elle prend des airs de supériorité sur ses voisines dont le nom n’est précédé d’aucun titre de noblesse comme Rahma et Fatma Bziouya tout court ; enhardie par ses origines, elle s’impose par son parler rude et par ses prises de positions pour prendre la défense de son amie Lalla Aïcha dont elle se fait l’avocate ou pour s’en prendre aux autres ; elle s’impose également par ses interventions dans le récit qu’elle prend en charge au détriment du narrateur officiel et attitré.
Toutes les fois que Lalla Zoubida prend la parole, c’est pour agresser ou contrefaire. Son langage est grossier et frôle parfois le vulgaire, ses insinuations nombreuses. Elle domine l’œuvre par sa présence permanente, et Dar Chouafa par sa position : rien ne lui échappe de son deuxième étage qui lui offre une vue en plongée. Pour rentrer chez-elle, elle passe par Kanza, la Chouafa, par Rahma la femme du fabricant de charrues, et par Fatma Bziouya ; pour en descendre, elle fait l’inverse. Elle est donc le personnage le mieux renseigné du roman, plus que le narrateur lui-même, grâce à ses nombreuses sorties qui lui permettent d’aller à la recherche des nouvelles qu’elle trouve du plaisir à colporter.
Dès la seconde moitié du chapitre I, le lecteur prend connaissance de Lalla Zoubida : en effet, elle accable d’insultes Rahma qu’elle traite de tous les noms ; son mari non plus n’échappe pas à sa langue :<> (page 16). Au retour de Si Abdeslam de son travail, elle lui fait le comte rendu de la dispute du jour à sa façon mais de manière non moins insultante pour sa voisine qu’elle dédaigne de nommer et qu’elle désigne par le métier peu noble de son mari :<> (page 18). Comme la journée ne lui a pas suffi à calmer les démons qui habitent son corps de démon femelle, lalla Zoubida ouvre les hostilités .Et les deux femmes enhardies par la présence du mari de chacune, s’échangent des insultes d’égale à égale, mot pour mot, injure pour injure, contorsion pour contorsion. La dispute du soir est une réplique de celle du matin avec en plus la présence des hommes et le sentiment que Rahma a de rendre à Lalla Zoubida coup pour coup. A <> de Lalla Zoubida, répond :<> de Rahma (pages 18 et 19). Et la suite est une cacophonie d’injures, d’insultes, de cris, mêlée d’échevellement, et de contorsions.
Abdelkader, l’associé de Moulay Larbi, n’échappe pas aux diatribes et invectives de Lalla Zoubida; elle le traite de ; de , pour devenir en fin de compte. Elle le classe parmiet<> (pages 68 et 69)
La fille du coiffeur devenue la seconde épouse de Moulay Larbi fait les frais de Lalla Zoubida par ses insinuations indécentes à caractère charnel ou érotique : (page232).
Le narrateur lui aussi reçoit sa part du registre de Lalla Zoubida qu’elle désigne par des dénominatifs non moins péjoratifs et insultants<> ; <> ;; (page 104).
Crainte de la plupart des femmes pour être une femme qui fraternise avec Satan et le Diable et pour commander les Démons qui peuplent l’univers, La Chouafa ne fait pas exception à la règle :<> (page 111)
De retour chez-elle après le bain maure, elle se livre à toute une comédie où elle allie avec art le geste au verbe et dont les baigneuses et les masseuses sont les infortunées victimes contrefaites :<> (page13)
Et pour finir Lalla Zoubida se joint à Lalla Aïcha, et à Salama la marieuse pour couvrir d’injures le coiffeur, sa mère, sa femme et leur fille : elles<>, quant à la mère du coiffeur (<>) (page 238) même morte, elle n’est pas épargnée. Les deux Lalla composent un couple de jumelles parfaites ; les noms des Khadija ne leur échappent pas : Ils sont pour elles source de plaisanterie et de rire<> (page148).
Puis les deux Lalla donnent libre cours au côté poétique de leurs commérages sur les hommes :<> (page 58).
Le registre de Lalla Zoubida est riche et varié en grossièreté. S’il lui arrive de ne pas trouver une victime sur qui se décharger, elle se retourne contre sa propre personne : (page 177)
Zaid Tayeb 12-11-07
décembre 6, 2007 à 12:10 #239618En réponse à : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographiqu
observateur
MembreDeux récits jumeaux s’emboîtent dans la Boîte à Merveilles pour tisser sa structure de manière parallèle ou superposé. D’un côté, il y a le récit de la famille de Sidi Mohammed et de l’autre celui du couple Moulay Larbi et sa femme Lalla Aïcha. Mais il semble que le second récit a éclipsé le premier. Je crois que la narration de l’un et de l’autre y est pour quelque chose dans cette prééminence de l’un sur l’autre. Si la narration du premier récit est menée par Sidi Mohammed en sa qualité de narrateur attitré par l’auteur, la seconde, elle est plutôt conduite par Lalla Zoubida. Et nous avons l’exemple de deux récits dont l’un entre en concurrence avec l’autre et le masque aux yeux des lecteurs Donc, le récit de Lalla Aïcha prime par son tragique celui du narrateur sur sa propre famille. Quelle en est la cause ? Elle est toute simple. Le narrateur adulte qui émerge du récit en tant que personnage et s’approprie la narration en la chuchotant, en la mimant, intéresse mieux que le narrateur officiel qui voit les choses avec les yeux d’un petit garçon et dont le récit est d’une platitude des dents d’un peigne. Les lecteurs écoutent plus l’adulte que l’enfant car il sait mieux que lui capter l’attention en modulant son récit en fonction des effets qu’il cherche à produire. Lalla Zoubida est donc mieux armée en ce sens que son poltron de fils. Et le monde vu par les yeux d’un adulte retient mieux que celui perçu par un enfant de 6 ans.
Le récit premier que je considérerai comme le récit porteur est le récit de Sidi Mohammed, le narrateur à qui l’auteur a confié la tache de raconter une partie de son enfance. Il est vrai que cette partie ne constitue qu’une infime part de la vie de l’auteur puisqu’elle ne dépasse pas une année de l’âge de l’enfant narrateur.
I- Etat initial :<> (de la page 3 du chapitre I à la page 164 du chapitre VIII)
II- Perturbation : (de la page 164 du chapitre VIII à la page 166 du même chapitre)
Ceux qui auront choisi la perte du capital de Maâllem Abdeslam comme élément perturbateur n’auront pas tout à fait tort, quant à moi je considère que les choses ont commencé à mal aller pour la famille avec l’achat des bijoux auxquels Lalla Zoubida attribuent un effet néfaste en prédisant que le malheur viendrait par eux. N’a-t-elle pas dit avec la fermeté d’une femme qui écoute la voix de son cœur :<> ? (Page 168), puis : ? (Page 169) et encore<> ? (page 170) . La perte de l’argent n’est que la réalisation du présage de Lalla Zoubida annoncé précédemment. La perte du capital, qui survient à la page 178 du chapitre IX<< J’ai perdu dans la cohue des enchères aux haïks tout notre maigre capital) la perte du capital, dis-je, est donc une péripétie de l’action qui sert à enfoncer encore plus le récit dans la trame de la narration à un moment où tout semblait bien aller pour cette famille qui, comparée aux autres familles, vivait dans une certaine quiétude, à la mesure de l’époque, bien entendu.
III-Action :<> (de la page 166 du chapitre VIII à la page244 du chapitre XII)
IV- Force équilibrante : (de la page 244 du chapitre XII à la page 245 du même chapitre)
V- Etat final :<> (de la page 245 du chapitre XII à la page 249 du même chapitre)
Le récit second est celui mené par Lalla Zoubida devenue une narratrice d’elle-même ; c’est une prise de pouvoir et un coup d’état perpétré contre le narrateur officiel du roman, mais il demeure bénéfique pour la lecture de l’œuvre dont les péripéties se déroulent sur deux fronts : parallèles ? Alternatifs ? Superposés ? Peut-être les trois à la fois. Mais ce qui est certain c’est que les deux récits s’emboîtent et vont de pair pour trouver leur résolution avec la dernière page de l’œuvre dont ils sont les constituants majeurs.
I- Etat initial : (de la page 21 du chapitre II à la page 171 du chapitre VIII)
II- Perturbation : (de la page 171 du chapitre VIII à la page 172 du même chapitre)
III- Action :<> (de la page 172 du chapitre VIII à la page 220 du chapitre X)
IV- Force équilibrante : de la page 220 du chapitre X à la page 239 du chapitre XI).
Avant l’entrée en scène de Salama la marieuse qui est porteuse de la résolution du nœud, Lalla AÏcha connaît l’issue heureuse de l’histoire. Le chapitre XI constitue une mise en scène orchestrée par Lalla Aïcha . Il est plus qu’une assemblée de femmes. C’est une mini cours de justice avec son public (Lalla Zoubida), la victime (Lalla Aïcha), le témoin ( Zhor) et le complice(Salama la marieuse). La scène se termine par le verdict dont le lecteur a pressenti la teneur avec la fin du chapitre X: (page 221 du chapitre X).Le coupable Abderrahman le coiffeur, jugé par contumace, est accablé d’injures, lui et sa famille(page 238 du chapitre XI). Quant à Moulay Larbi, le principal accusé, il est présenté comme la victime innocente du coiffeur et par conséquent « acquitté ».Justice est donc rendue.
V- Etat final : (de la page 240 à la page249 du chapitre XII). La résolution du problème est confirmée par Driss El Aouad : (page 248 du chapitre XII)
La lecture des deux récits nous offre la possibilité de les comparer. En effet, si le récit de Lalla Aïcha, mené par Lalla Zoubida part un chapitre plus tard que celui de la famille du narrateur, conduit par Sidi Mohammed, il n’en demeure pas mois que les deux récits vont en parallèle : ils se dégradent tous deux au chapitre VIII et trouvent leur résolution au terme du chapitre XII.Récit de Sidi Mohammed racontant une partie de La vie de sa famille
Le récite de Lalla Zoubida racontant de manière parallèle l’histoire de son amie Lalla Aïcha
1-situation initiale : du chapitre I, page 3 au
Chapitre VIII, page 164.
2- Perturbation : du chapitre VIII, page 164 au
Chapitre VIII, page 166.
3- Action : du chapitre VIII, page 166 au
Chapitre XII, page 244.
4- Force équilibrante: du chapitre XII, page 244
au chapitre XII, page 245.
5- Situation finale : du chapitre XII, page 245 au
Chapitre XII, page 249.
1- Situation initiale : du chapitre II, page 21 au
Chapitre VIII, page 171.
2- Perturbation : du chapitre VIII, page 171 au
Chapitre VIII, page 172.
3- Action : du chapitre VIII, page 172 au
chapitre IX, page 220.
4- Force équilibrante : du chapitre IX, page 220 au
chapitre XI, page 239.
5- Situation finale : du chapitre XII, page 240 au
Chapitre XII, page 248.
Le lecteur peut très bien remarquer que la perturbation dans le récit de Sidi Mohammed se situe 7 pages en amont (page 164) de la perturbation du récit de sa mère (page 171), que toutes deux se situent au chapitre VIII à quelque 6 pages d’intervalle la première de la seconde. En conséquence, il n’y a pas de doute que les deux récits, menés par deux narrateurs différents au sein d’une même œuvre se chevauchent pour aller l’un avec l’autre vers une fin identique : chacune des deux femmes voit son mari lui revenir, Maâllem Abdeslam d’une absence pour travail, Moulay Larbi d’une escapade avec une autre femme.
Les numéros des pages renvoient à l’édition’’ Librairie des Ecoles- Casablanca’’
Zaid Tayeb 15-11-07novembre 22, 2007 à 7:02 #239341En réponse à : Aider les demunis!
touria016
Membre@nediha_gawriya wrote:
Bonjour,
j’aimerais bien savoir sil ya des gens ici interessé pour organiser des sortis aux orphelinat pour leur apprendre a lire, je parle ds mon cas pour leur apprendre les bases en informatique (PC…).
donc voila tt idée et suggestion sont le vienvenue! surtt les benevoles
Merci
je suis interessé, mais c’est quoi exactement ? une association?
on peut agir » a distance » ? si, oui, comment ?novembre 20, 2007 à 9:17 #229324En réponse à : dans quel lyce
marocaine13
Membre@marocaine10 wrote:
dan quel college ou lycé etes vous moui chui a zirri
novembre 9, 2007 à 8:01 #238134En réponse à : Passation des Consignes
mbasso khobze khasso
Membre@lawy: j avai pas compri que tu étai zakraoui exuse moi je n ai rien contre zkara c est l histoire qui a volu donc ya pas d amalguame PDT_Armataz_02_27 information utile: prkoi un 3atrousse parceque je suis diabétique la viande d angneau tros sucré pr moi en me la méme iterdi le pain aussi et 9adiyate zmaguri c est le destin qui a voulu que je le soit alor t inquiéte pas pour moi j ai l abitude de le faire ce traget surtous cette foi je vien dans ma ville natale lala oujda la3ziza ❗ ❗ ❗ ❗
novembre 6, 2007 à 5:04 #238339En réponse à : 3bdala lmaguana boujam3a lboxeure
mbasso khobze khasso
Membreraha fkhatri wahade 10doro diale karane chouia kamoune chouia 8rissa ou nwali n9arade alarde natfagage lchi hal9a wa3ra 8) 8) 8) 8) 8)
novembre 6, 2007 à 3:48 #233679En réponse à : Les hammam d´Oujda
mbasso khobze khasso
Membre@ dawy 8) 8anta ssi dawy drari t8alawe fik mat3awdche a mara jaya tkhalasse hawli machoui ndire rocba ou nasse chwia kamoune aade nakole handia wala jouje
novembre 5, 2007 à 9:39 #235607En réponse à : PK les ghrabas nous détestent tant???
saidi
Membre@ayman wrote:
@saidi wrote:
Après les berkani, les rbatis et les casaouis, à qui le tour? franchement , c’est pauvre. je veux être volontairement court
Riba hadi ya si Saidi ! ki rak dayer? ça bainge? , une raison à ette abscence?
Bonjour Ayman,
Non, il n’ya aucune raison à cette absence si ce n’est le fait que je continue à suivre ce qui se dit sur notre chère site et qui me donne de plus en plus de raisons de consacrer mon temps sur dessites aussi marocains que régionaux où je me sent épanoui. bonne continuation.
novembre 5, 2007 à 1:23 #233669En réponse à : Les hammam d´Oujda
mbasso khobze khasso
Membreasalam alikoum assi dawy awalane ma9ssadnache kalmate al 3ibe 😯 7acha wa lilahh al mo8im sbabna ssi aymane mai hata 8oua ma9ssadche al3ib hassol maranache l8ade daraja tssalguite khali8 laghrabat si non b9a 3la khire se soir si tu veut je serai conécter ila bghite nfahmak bali manache wlade zan9a ou laglaoui c est un pérssonage salam alikoum a se soir ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗
novembre 5, 2007 à 9:56 #233667En réponse à : Les hammam d´Oujda
touria016
Membre@mbasso khobze khasso wrote:
aandakoum taghalttou ahssane hamame houwa hamame algual3i robini aand rajlik matasguiche quoi ou ben 9choure pas mal sur tous pour la pau
oui, j’avais peur, mais ma maman, elle avait une facon délicate de me le mettre. Elle était douce 😆 du coup j’aimais bien 🙂
novembre 5, 2007 à 7:36 #235594En réponse à : PK les ghrabas nous détestent tant???
dawy
Membrenovembre 5, 2007 à 1:52 #233663En réponse à : Les hammam d´Oujda
houl
Membre@mbasso khobze khasso wrote:
ahhhhhh balati rak tahdare li aala marakache darwak akhoya mafhamtch aalache hhdarana ssi aymane aalla laglaoui
AYMANE MADIRCH AALIH KBAR WKHARRAF,WALLA KI GOULT NTA RAH DARAB CHI JWAN WAAR 😆 😆
novembre 5, 2007 à 1:42 #233662En réponse à : Les hammam d´Oujda
mbasso khobze khasso
Membreahhhhhh balati rak tahdare li aala marakache darwak akhoya mafhamtch aalache hhdarana ssi aymane aalla laglaoui
novembre 4, 2007 à 10:48 #235590En réponse à : PK les ghrabas nous détestent tant???
ayman
Membre@saidi wrote:
Après les berkani, les rbatis et les casaouis, à qui le tour? franchement , c’est pauvre. je veux être volontairement court
Riba hadi ya si Saidi ! ki rak dayer? ça bainge? , une raison à ette abscence?
novembre 4, 2007 à 9:44 #235589En réponse à : PK les ghrabas nous détestent tant???
saidi
MembreAprès les berkani, les rbatis et les casaouis, à qui le tour? franchement , c’est pauvre. je veux être volontairement court
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