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Sujet: KADHAFI, SUPER NOVA
KADHAFI, SUPER NOVA
Stances mystico-politiques,
dédiées à ceux de Libye
Et si c’est lui qui a raison
Et nous et son Peuple qui avions tort ?I
Mon voisin est parti et des milliers d’autres encore,
Victimes du sucre, ce tyran ou du cholestérol,
Martyrs d’autrui, du tabac et de l’alcool aussi,
Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
Ou des fourmis sous les pas du promeneur …Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
A ces images et ces mots, qui vers l’oubli, nous quittent.
Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.II
Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
Et le Maître de céans entend nos plaintesDieu, je te voue mes silences et mes craintes,
Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
Reçois comme des prières, mes instants perdus,
Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.Peintures d’âmes, rythmées d’infos saintes,
De verbeuses prières et flexions vieillies,
Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
Celles d’autrui, comme si je les avais dites,
Les mots des vents, des senteurs et des bois,
Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
Qu’on élève pour la compagnie ou qu’on broieLe choc des eaux, si profondes encore,
Des terres et des cieux et du cosmos entier,
Avec ses luminaires et constellations,
Te disent mon ignorance et mon admiration,
Sous forme de prières, en guise de passion.Mon effarement, sincères louanges,
Face aux démons que je sens et Tes anges
Qui m’en protègent, ô paradoxe étrange,
Sont mon viatique et mon talisman.Et plus important encore, le loin et l’ancien,
Le futur, que je devine sans devoir être là,
Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
Car Tu es le Maître admiré de la création.III
Mais alors qu’est-ce qu’elle a cette planète ?
Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
De prophètes, de matons, de caïds ou d’ancêtres ?Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
Odieux assassins et stupides énergumènes !
Je lève la voix et décrie les haines et l’arrogance,
La hogra, les turpitudes, les abus et l’insolence.Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
Tâche d’huile sur les baillons liberticides,
La question fait le printemps des nations !Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
Sans frontières, quels que soient vos gènes,
Vos ingérences tardives et vos bannières,
Et l’empire de la langue que vous avez sur moi.Amour, je veux cette passion dans la paix,
Pour les hommes et les femmes de cette aire.
C’est la seule foi à répandre sur l’univers
Gardant la mienne entière pour autruiIV
Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
Des vampires, des colons ou pis encore ?Monstres de fiction, repus de politique,
Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
Ils souillent l’éthique, la nation, le cielOn le sait depuis l’antiquité, que dis-je, Caïn,
Les reptiles et les monstres viennent de loin.
Et le serpent offrant la pomme à l’Ève nue,
Colonise les gens, violant filles, fois et terres !Chacun de ces monstres se voit sans peine,
Il est en vous, il est en moi, il est ici !
Chacun de ces truands vous parasite :
Il est le monstre, le dragon et la sorcière.Qu’il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
L’illuminé tyran est devenu prophète.
Il est l’usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
Élu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
L’appui de ses gens, les libertés de l’argent,
L’or, le pétrole, les devises, les diamants,
Les milliards de millions en devises étrangères,
Placés dans les coffres complices, outre sphère,Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
Qui s’en foutent de la vraie Démocratie.
Le principe est de la voler ou de l’hériter.
Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.Sauf qu’ils ont une marque de ruade sur le front :
Connaissant en la mule leur mère, les démons
Ont le diable, le serpent de tout à l’heure,
Satan, comme père multiple et vil amant.V
Quand tu veux te débarrasser d’un âne,
Faute d’enfer à ta portée pour le faire taire,
Tu l’envoies au grand juge pour la sanction.
Sauf que ça va tarder jusqu’à la Résurrection !Ö Dieu, faites qu’il disparaisse de la terre,
Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !Blasées, les poubelles de l’histoire sont repues.
L’enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
S’ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit!Faut-il payer des impôts et faire des prières,
Pour la pénitence de ce corps de truand ?
Son esprit et son âme, vendue à Satan,
Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
N’a pas à rester vivant sur cette terre !
Là, je choque la gente humanitaire !Dieu, qui nous entend et qu’on ne voit pas,
Faut-il que je T’ennuie et que je T’invoque,
Pour créer le néant et l’enfouir à jamais ?Rien ne sert de faire usage de compassion,
De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
Pour protéger un tyran honni et le garder
Sous scellés, derrière des verrous blindés !Hier, ils ont bien pendu Saddam,
Qu’on leur donne celui-là,
Avec ce qui reste de Charonne
Pour se racheter en les emportant !VI
Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
À jamais, comme tes compères de la région.
Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
Un despote, condamné à mort à bon escient,
Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
A causé Seigneur la faim, la honte et l’infamie.
Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
Et que les damnés ne puissent le rencontrer
Dans les pires cauchemars et les feux de l’enfer.Ce dément, paranoïaque et fou,
A l’instar de qui veut lui ressembler,
A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
Que l’on interdit à l’Olympe et aux cieux.Il a suscité la fracture entre les factions,
Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
Allumé la guerre civile entre tribus et nations.Félon et terroriste, en mal d’exhibitions,
L’illuminé de la tente, au harem de femelles,
A fait détester l’Islam, les Arabes et l’Afrique,
Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
Il répand le mal sur l’humanité et la terreur.
Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
L’ogre est-il l’ultime ange ou le démon sacré ?Pillant les ressources de la plèbe,
Verdie par son livre, par la peur abrutie,
Le vampire emmure son peuple béat.
Face au genre humain, il les tue et les pille,
Les brime, les assassine après les avoir sucés.VII
Il faut s’en débarrasser et très vite Seigneur !
Non point à l’abri, en caveau, sous terre,
Ni de ses cendres polluer l’atmosphère.
La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.Né d’argiles et de fanges, saurien involué,
Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
L’univers offensé de ses de fientes funestes
Risque d’imploser en revenant au départ !S’il faut l’éparpiller en molécules et atomes,
Les vents doivent éviter qu’il retombe sur terre !
Comme des rayons malsains pour l’atmosphère,
Que les vers et les plantes pourraient recycler.Super homme, le dirigeant suprême,
Caïd en chef, empereur et roi d’Afrique,
Loin de faire dans la fantasy et la fiction
Telle une étoile qui a besoin d’air,
La nova va imploser sous les tirs de l’OTAN,
Et s’éclater pour fondre dans l’éther !Dr Idrissi My Ahmed,
le 24 avril 2011
EXHALAISONS SORDIDES
ou
JE TE SOIGNERAIS MÊME SI TU ES INGRATTexte de questionnement dédicacé à ceux qui nous soignent et nous prêtent vie. Qui que nous soyons, étant la main visible du destin et de Dieu ! En hommage à nos maîtres qui donnaient de leurs poches aux indigents, oubliant l’ingratitude des hommes !
De la buée sur le miroir, des yeux opaques, une cécité qui ne veut plus rien voir. .Et, puis, il y a trop de sang dans un cœur ouvert. Il fait peur, tel un abîme de l’âme. Ainsi va la vie, des viscères putrides aux coronaires qui giclent de cruors. Tel un poème baudelairien aux remugles rythmiques, entre ses exhalaisons sordides, ses flatulences flottantes, repues et repoussantes, ses hauteurs incandescentes et ses bassesses infâmes !
Struggle for life. Pour se faire et pour être, la vie prend, vole, donne et surprend ! Entre ses exaltations et ses déprimes libertaires et permissives, elle conjugue à la première personne les verbes, oser, voler, tuer pour manger. Prendre pour exister, telle est la loi implacable de la jungle, faite civilisation et cités. Même le futile, la chose futile, devient une exigence pour la vie. La liberté est de ne rien réprimer ! Et de tout avoir et jalouser ! Le repoussoir moral n’est plus un guide pour l’homme qui singe autrui pour le tancer et pour l’atteindre. L’atteindre sinon le dépasser, dans les deux sens de la visée !
Au milieu, c’est sa loi qui commande ! Face à autrui on est dans un deal constant ! Soi-même, le centre, tourne autour de la périphérie ! On se définit par rapport aux biens que l’on veut coûte que coûte acquérir. Voire, accaparer, et toujours plus qu’il ne faut pour satisfaire ses besoins élémentaires ! Plus que l’utilité, l’avidité. Plus que les besoins vitaux, le plus qu’il ne faut. Toujours, plus haut, plus vite plus cher ! Une flaccide volonté, une conscience innée de vouloir persister.
Avec des extrêmes paradoxaux et schizophréniques. Vivre pour ne pas mourir, défier pour ne pas faiblir, prendre pour ne pas donner, tancer pour ne pas respecter. Voler pour avoir, truander pour le sport et même tuer pour prendre ! A ce moment-là, prendre devient un tribut de guerre ! Une gloire, un titre sublimé, une médaille qui tisse ses propres lauriers.
Réécriture. Histoire, propagande et pub font le reste. On se pardonne ses excès, on les publie, on les vante, on les illumine ! Autrui et ses droits, qu’est-ce que c’est ? Les thuriféraires ne manquent pas quand on sait menacer ou donner !
Démocratie à géométrie variable. Rapaces et autres prédateurs, démocrates ou curés, banquiers et investisseurs, tous ces civilisateurs de la canonnière, nous inculquent des préceptes de morale, rapiécée pour les dimanches et cirée pour être exportée. Les ingérences à morale démocratique universelle sont diffusées pour nous servir de conduite et de viatique. Du moins à nos pâtres déifiés, à nos gardes concédés ! Les infos sont là pour analyser, voir et prévoir, ce qui se passe aujourd’hui chez Gbagbo et en Libye…Hier chez Saddam et demain à Aden ou en Syrie ! Imposteurs ou civilisateurs, les deux faces d’une même pièce, car l’homme a du bon et du mauvais à la fois ! Qui peut prétendre, honnêtement, le contraire ? Qui a dit que : « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles ». Mais c’est de guerres et de tueries et non d’échanges culturels et de paix, qu’il s’agit !
Importation. Imiter ces préceptes, même de travers et de loin, à travers les âges, pour chaque individu, devient un satisfécit qui complait à notre caricature d’hommes fléchis aux dos arrondis. L’homme pour être complet et comblé devient un escroc. Un feu qui se repaît de ses cendres ! C’est valable comme morale même pour les communautés ! Des brigands, par essence ou par inadvertance, faute d’être des corsaires. Volontiers louches et imprécis pour ne pas être carrés. L’homme est un loup pour l’homme ! Et ce par delà les besoin instinctifs, devenus naturels, voir légitimes, obligatoires et légaux !
On nage à travers les effluves pour ne pas être noyé. On devient matérialistes dans le bain des piscines glauques où l’on nage dans ses propres eaux ! Le ciment des corps sans âmes, la force bétonnée de notre caractère, pour ne pas dire personnalité, sont faits des fientes de la volonté d’autrui qui comble nos aléas fissurés ! On surnage, on survit, mais qui a parlé de caniveaux pour les rats ?
Petitesse et arrivisme. Oui nous sommes faibles, influençables, volontiers rouillés, nous naissons incapables, nous transgressons pour nous hisser et aller de l’avant ! Le milieu nauséabond garde ses empreintes sur nos corps et nos conduites, en exaltant nos débiles et méchants comportements. La suffisance remplace le terne et pleutre contentement du peu que l’on gagne ! La morale, sensée gérer les faibles, est vieillotte, hors mode et indigente ! Alors on la brave, on la dépasse, on s’en libère ! Est-ce là ton vœu ?
Paradoxes cyniques. L’ambition est synonyme de courage ! Une force qui déborde sur la quiète satisfaction, vécue comme une incapacitante disgrâce. Moïse, ta morale, à la suivre on devient vains et incompétents ! Les Dix Commandements, c’est pour les autres. Pour d’aucuns, un terme constant ! Nous, on n’est ni juifs ni chrétiens ! La vertu, a fait pschitt, nous sommes sauvés ! God, good bye, Dieu, bye bye ! Pas besoin de revoir Ta Constitution, Patron. Pour certains, c’est une certitude : la vertu, la morale, l’éthique ce ne sont que des conneries ! Ils sont arrivés à se débarrer d’Allah, pourquoi pas de ‘’ça’’ ?
Paraboles. Ces assourdissants mâtons et potentats, ces mosquées, ses églises, ces races supérieures et ces guerres de religions! Ils avaient dit que Dieu était mort, tué sur la croix, pour certains, ou qu’il n’existe pas, simplement. En tous cas, pas assez visible à leurs yeux, pour les convaincre ! Pourtant, je sens que Tu dois être là ! A travers cette immensité dont il est classique d’imaginer le formidable horloger que Tu es ! Et tous ces rites, toutes ces religions, qui se conspuent et s’effritent, ne sont que des formes de prières, bornées comme autant de langues vernaculaires, pour Te porter l’admiration des êtres !
Extravagances. Images spectrales de la vie dans cette contrée. Image infraliminaire dans le texte, pour toi, ami journaliste ! Au lieu d’aller quêter sur un foyer de guerre, au lieu d’interviewer en prison pour auditionner le crime, va seulement faire un papier dans une administration. Je ne parle pas des banques, là où même les chèques en bois, sont vite payés, au porteur, quand on respecte l’émissaire ! Et puis, 1 million et demi de centimes, ce n’est rien, me diras-tu, 10 ans après ! Ça ne fait pas de soi un riche, ni un homme ! Et puis, c’est si peu, ça ne fait pas de moi un truand ! Et puis, je ne te connais pas ? Ton salaire, ton du ou tes droits ? Qui es-tu, au fait ! On se connait ? Pourquoi, tu me parles, à moi et sur ce ton ? On dirait un islamiste attardé sorti de prison. Oui l’ami et illustre journaliste en mal de créances, va écouter les déments afin de cerner pour quelles raisons ils ont perdu la raison! Gardes, foutez-moi dehors cet énergumène, me répondras-tu, fort de tes alliances ministérielles, alléguées du moins !
Guedim Izik ! Tu agiras alors, comme cet obstétrichien*, qui embrigadé au Ministère, me refoula, manu militari ou presque ! Je fus éconduit de ma quête chiantifique*, la queue entre les pattes. Ce pour avoir osé soutenir que son Département recevait assez d’aide des américains, pour me permettre d’imprimer ma thèse de planning familial qui avait obtenue, entre autres distinctions, celle d’être diffusée ! Ou que dans ta gracieuse ingratitude de playboy, tu agiras, comme ce policier ? Ce videur de service arrogant, qui me gifla en 1965, pour me faire sortir intempestivement de la chambre 112 de la cité-U ! Deux lourdes valises en mains, humilié, défriqué pour prendre de nuit un taxi, j’ai eu cette chance de croiser un certain Dlimi ! L’officier du démantèlement de l’époque, ordonna à un ‘’panier de salades ’’ de me conduire à la rue du Sénégal. Là où j’allais demander à mon frangin et ses amis, l’hospitalité. Oui, pour faire médecine et la terminer, pour te prêter de l’argent, illustre journaliste, il a fallu subir tout un calvaire. Et puis, au cabinet, examiner un tas de gens pour prêter autant de fric à un inconnu !
La biologie, m’a appris bien des choses, avec ses cycles du carbone et de l’azote dont nous sommes les mortels et vivaces éléments ! Par delà le chaos et l’anéantissement promis à chacun, le cosmos élargit ma vue, donnant à ma perception des choses une vaste certitude de ma petitesse ! La psychologie, pas assez approfondie, ne m’a pas permis de deviner les hommes que je rencontre. Et pourtant, Dieu sait que dans mon métier, on écoute les patients et on les analyse. Sauf qu’il y a des visiteurs, des connaissances, futiles et virtuelles, dont je n’ai pas su dévoiler les fondements ni les intentions ou les profils ! Par excès de naïveté, certes, par excès de confiance, peut être ! Tout un chacun de mes ouailles devait envers moi un sacré contrat de loyauté ! Peuchère, les loups sont entrés dans la bergerie qui leur offrait le gite et le couvert.
De Jung et Freud, je n’ai gardé que peu de philosophie ! J’ai connu peu de femmes et trop peu d’hommes ayant pu écrire leurs noms avec un grand H, afin d’y caser leur personnalité ! Oui, j’ai eu des maîtres qui m’ont initié bien des choses, en vrac, j’ai fréquenté des confrères admirables, j’ai connu des écrivains, des vrais et de renom et apprécié de nombreux journalistes par la même ! Seulement, le mot est vain ! La vie, on l’a déjà dit, elle n’a pas de veine pour certains !
Souvenirs, pensée, action et crédo. Les souvenirs sont fragiles surtout quand on s’efforce à l’oubli ! Tu venais de débarquer en ville. Voiture blanche, chauffeur, ordinateur en bandoulière sur l’épaule ! Tu venais terminer un cycle d’interviews sur les hôtes de la prison ! Malade, tu avais besoin de soins et tu as pensé à moi. J’ai payé ton bilan au Labo. Après t’avoir remis une ordonnance, on s’est revu pour prendre un café. Et puis fort de ma connaissance et de ton crédit, tu es revenu un autre jour, chercher auprès de moi, un prêt. Important pour ma mesure, à l’époque ! On est tous des gagne-petit, tu sais ? La pensée est stérile tant que son application n’est pas synonyme d’action ! La grandeur, la loyauté, l’esprit dans tout ça ? Je dis, esprit, souffle de vie, pour ne pas parler de ‘’l’âme’’, car ce ‘’spectre’’, fantomatique ou imaginaire, rebute ceux qui ne le voient pas. Ou qui n’en en pas ! Car il faut y croire pour en avoir ! Croire est si utile aux gens du peuple. Croire est n’est pas à la porté des gens bien cultivés ! Ça dépasse leur entendement, je présume.
Allégories. O miroir, cesse mes rêveries et montre-moi ton revers d’étain ! Déteint ? Les revers de demain. La vérité que tu caches à certains ! Laisse-moi te découvrir ! Montre-moi mon vrai masque ! Celui fait de chairs lâches et d’humeurs flasques, de passions et de craintes, d’imperfections et de faussetés conjuguées ! Je suis ‘’homme’’ dans son concept ingrat de fragilité et de faiblesses. Et, je n’en ai pas honte, car je sais ses maladies actuelles et ses faiblesses à venir ! O miroir, montre-moi mes revers et réveille ceux de mes connaissances et fortuits amis ! Montre-leur leurs fautes, leurs erreurs et manquements de paroles !
Scélérats et escrocs usuels. Miroir, ne reste pas de glace ! Montre-leur, leur spectrale identité, leur crâne chauve, leurs os friables, leurs vices, leurs varices, leurs veines et leurs idéales vertus ! Là derrière la perruque et le gel, sous la moustache et les poils du menton que cachent-ils ? Et sous la sueur du front et par delà les palpitations du cœur qui les assaillent en me lisant, la peur de demain ? Montre-moi mon masque, pour ne plus avoir honte ni peur de ma chair ! Montre-moi à moi-même, tel que je suis, sans les apparences vaines et perfides, les sourires fallacieux et les joues épanouies ! Montre-moi aux autres, tel-quel, aujourd’hui, ce matin, parce que demain, c’est un autre soir, un autre domaine, dont je n’ai nulle opinion à publier sur ton hebdo !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 11 04 11
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Sujet: relation risquer
Bonsoir a tous!
J’espere que je suis dans le bonne rubrique étant donné que je suis nouvelle ..
J’aimerai avoir vos avis au sujet d’une rencontre que j’ai faite il y a tres longtemps au Maroc avec un Oujdi
moi je suis en France et lui au bled et je sais pas s’il me veut réellement moi ou les papiers ?j’ai peur de l’échec
Sujet: Apprendre le jeu d’échecs!
Les échecs! Voilà un jeu qui n’a pas (encore) fini, depuis la nuit des temps, de faire des passionnés (et des fous, aussi!) dans le monde… Un jeu d’intelligence, de calculs et de psychologie… Quand on écrit sur les échecs, le plus dur c’est de commencer, car, après, il devient très vite difficile de s’arrêter…
Pour commencer, disons que la difficulté principale du jeu d’échecs c’est l’incroyable nombre de variantes qu’offre une position donnée (pas toutes heureusement, voir la suite)… A titre d’exemple, au tout début, si vous avez les blancs, alors vous disposez de 20 coups possibles, et plus vous avancez dans la partie, plus le nombre de possibilités croit de manière (presque) exponentielle… Certes parmi les N coups possibles, seuls quelques uns sont bons, voire même très bons, mais encore faut-il connaître lesquels…
Cependant il existe (incroyable mais vrai :-)) des positions particulières qui aboutissent avec certitude à un gain, à une défaite, ou à un nul… Ces positions peuvent être réparties globalement en deux catégories :
– les combinaisons (en boxe on les appelera des KO)… Une combinaison c’est un enchaînement de coups forcés que l’adversaire doit jouer pour éviter le Mat ou une perte matérielle importante (typiquement la Dame)… lorsque c’est pas possible d’éviter le Mat, on parle, alors, de combinaison de Mat!
– les positions de « finales»… Une « finale » correspond à la situation dans laquelle la victoire passe « presque » inévitablement par la promotion d’un pion… La promotion permet de convertir un pion qui a atteint la dernière rangée de l’échiquier en une pièce de votre choix (Dame, Tour, Cavalier ou Fou)… si la promotion ne vous dis rien, c’est que vous ne connaissez pas encore les règles élémentaires (c’est à dire de base) du jeu d’échecs :-).. apprenez-les et repasser plus tard!
Concernant la première catégorie, on y reviendra dans un prochain sujet… pour la deuxième, citons quelques exemples (attention la liste n’est pas exhaustives):
1. Roi contre Roi => nul,
2. Roi + Dame (ou tour) contre Roi => gain facile (à moins d’une grosse erreur qui aboutirait au PAT qui est une position de nul),
3. Roi + 2 fous Vs. Roi => gain (la technique est un peu compliquée mais jouable),
4. Roi + Cavalier + Fou Vs. Roi => gain mais c’est encore plus compliqué qu’en 3…Si les positions de finales sont « simples » (le plus dur c’est de les atteindre), les combinaisons, elles, nécessitent un « œil » averti pour les repérer… Parfois on les reconnaît parce qu’on les a déjà rencontrés, parfois seule l’inspiration du moment nous y guide !
Les grands Maîtres des échecs ont cette extraordinaire capacité de faire évoluer une partie d’échecs vers ce genre de positions « sûres »… Les stratèges (Karpov) sont plutôt portés vers les finales, les tacticiens (Kasparov) vers les combinaisons…
L’intérêt de tout ce qui précède c’est qu’il démontre qu’il y’ a une façon assez particulière d’apprendre les échecs, c’est de partir la fin et d’étudier (d’abord) des positions de « finales »…
La raison est très simple: en commençant par les finales, il y’a moins de pièces sur l’échiquier, on évite, ainsi, la grande panique qui s’empare du nouveau joueur, souvent « terrorisé » à l’idée de devoir calculer un nombre effroyable de suites possibles quelques instants à peine après avoir appris la marche des pièces… Des complications qui masquent finalement la finalité du jeu, à savoir la capture du Roi de l’adversaire… Cette capture est naturellement plus facile à réaliser avec quelques pièces sur l’échiquier qu’avec plein de pièces sur l’échiquier…
En adoptant cette façon d’apprendre, on développe un jeu à la fois simple et naturel… D’ailleurs lorsqu’on analyse les parties des joueurs qui ont appris les échecs comme ça (souvent pendant leur enfance), on sort souvent avec cette étrange impression que ces joueurs-là ne forcent jamais, que leur jeu est tellement fluide qu’il évolue presque systématiquement en leur faveur… Un jeu qu’on a souvent envie de dire qu’il coule de source!
L’exemple type est le grand champion Cubain, José Raoul Capablanca… Ce joueur qu’on surnommait la « machine à gagner » et qui était resté invincible pendant presque 8 ans (un record ansolu), a, lui aussi, appris les échecs en partant de la fin… Ses parties sont de vrais chef d’oeuvre, que je conseilleirai à tout un chacun désirant non pas parfaire son jeu, mais, mieux encore, comprendre ce jeu… profondément!
Conclusion, si vous n’avez pas encore appris à jouer aux échecs, ou si vous êtes un débutant qui souffre
ou si, enfin, vous voulez transmettre ce jeu à quelqu’un, suivez cette méthode:
1. Apprenez les régles de base (grosso modo la marche des pièces et la promotion des pions),
2. Etudier les « finales »,
3. Le reste viendra tout seul