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Sujet: la mission d’un gouverneur,?
la ville de berkane souffre comme d’autre ville du maroc de l’anarchie , mais il ya un tres grand probleme que connait cette ville c l’affectation des responsables qui des agents d’autorite qui ne mene pas leur devoir comme il faut parmis ces responsables on trouve monsieur le gouverneur de la province …
comme sait tou le monde kadiri boutchich a ete designe comme gouverneur a la province de berkane grace a son pere hamza boutchich cheikh de la zaouia boutchichia sise a madagh .
ce gouverneur ne possede pas un niveau d’instruction lui permettant d’assumer sa mission de gouverneur , a noter que ce gouverneur est mis a la retraite ca fait quelques annees !!!! et malgre ca il a ete designe comme gouverneur de cette province sans qu’il fait donner un coup de pousse pour le developpement de cette ville ou cette province ;; et parmis les projets qui a realise c’est la route reliant berkane a la zaoui de son pere !!!!
de meme il est a noter que monsieur le gouverneur de berkane ne parle pas le francais c pour ca que a chaque fois il un une deleguation francaise qui visiteberkane il donne des pretexte pour ne pas les recevoir ou bien il laisse son secretaire » charge exceptionnelement pour traduire en francais » pour recevoir ou pour la traduction ;;
c vraiment honteux
Sujet: la honte
La honte
Par Nadia Yassine, 12-06-2006
L’ampleur du scandale de la fuite des sujets du baccalauréat est une catastrophe nationale qui n’a d’égale que celle des dégâts perpétrés par l’ajustement structurel sur l’éducation nationale précisément. Au pillage international, puisque la dette est un mécanisme de transfert des richesses internationales du Sud vers le Nord, s’ajoute le pillage national.
Notre pays est non seulement pillé matériellement par ceux qui nous gouvernent, mais il est aussi sujet à un massacre dans sa dignité et dans ses forces vives. Dans « l’horreur économique », Viviane Forrester disait combien le chiffre, quelque éloquent qu’il soit, ne peut exprimer la vérité d’une souffrance insupportable, la douleur d’un cœur brisé, le drame d’une famille en deuil…
Le décalage entre les slogans creux et les vérités amères se fait de plus en plus grand, et dans ce fossé, chaque jour tombe une jeunesse désespérée, des espoirs assassinés, des intelligences tuées dans l’œuf, des volontés disséquées, des avenirs condamnés.
Saint-Just faisant écho à Jacques Roux disait : « la liberté ne peut s’exercer que par des hommes à l’abri du besoin. »
Il est vain d’énumérer les besoins matériaux des marocains ; un marocain dans le besoin est un euphémisme dans la plupart des cas.Mais le besoin le plus évident et le plus urgent qu’ont les marocains pour apprécier la liberté, c’est celui de se libérer de ce pouvoir qui n’a plus de politique que celle d’exacerber les besoins du peuple pour le profit d’une certaine classe.
Le peuple marocain est dans un grand besoin; le besoin de se ressourcer, le besoin d’être respecté, le besoin d’espérer, le besoin d’être tout simplement…Car le peuple marocain n’est pas, il n’est qu’un troupeau que la makhzenocratie manipule à volonté et méprise sans vergogne.Désormais, toute la politique du Makhzen, c’est créer de faux besoins afin de faire diversion par rapport aux vrais. Jongler avec les besoins est tout un art. Il le fait dans l’impunité la plus totale, protégé par une constitution archaïque et entretenu par un état de corruption avancée.
Jean Ziegler , cet empêcheur de penser en rond , spécialiste de cette Suisse qui lave plus blanc, sévit et témoigne dans un excellent ouvrage intitulé « l’empire de la honte » (fayard 2005, p 44) :
« A Genève, j’ai un ami, un ancien banquier privé qui est devenu gestionnaire de fortunes individuel. Il travaille surtout avec le Maroc. Parmi ses clients de longue date figure une personnalité qui, depuis plus de vingt ans lui apporte tous les ans environ un million de dollars en liquide, en vue d’un investissement en Occident. Mon ami est révolté par cet état de fait mais n’en continue pas moins à faire son métier. Il est père de famille et comme il me le dit avec raison : « si je romps avec ce client, il n’en cessera pas pour autant de piller son pays ; il changera simplement de gestionnaire. »Combien va déposer dans les banques suisses celui qui a vendu le bac cette année et celui de l’année dernière et celui de l’année à venir si rien n’arrête cette malédiction ? Et tout ceux qui pillent à droite et à gauche ( de droite et de gauche dans l’alternance ) le peuple marocain dans le besoin et de plus en plus…Ceux qui pillent à la petite semaine, ceux qui pillent en gros ?
Pleure ô mon pays bien aimé !!! Pleure et roule-toi dans la cendre si toutefois on te laisse assez de cendres pour t’y rouler, car même la cendre pourrait être convoitée par les rapaces de tout genre qui se disputent ce qui reste de tes richesses.
Le Makhzen est une corruption en soi, et le scandale du baccalauréat ainsi que les autres scandales qui ont éclaté ne sont que la partie visible d’un iceberg effrayant et fatal. La déchéance est totale, et quelle loi, quelle réforme peuvent garantir le changement si une force morale n’intervient pas dans ce processus de déliquescence totale ?
On pourra lifter la constitution, maquiller la moudawana, réformer le parlement, opter pour le tout sécuritaire ; si l’esprit des lois n’est pas soutenu par une certaine morale et des principes enracinés par l’éducation , rien n’y fera : nous coulerons tous.
L’envolée d’une nation ne réside-t-elle pas d’abord et avant tout dans sa force morale ?
Benjamin Franklin coauteur de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis se vit interpellé par le jeune Danton : « Le monde n’est qu’injustice et misère. Où est la sanction ? Votre déclaration n’a, pour se faire respecter, aucun pouvoir, ni judiciaire ni militaire… »
Benjamin Franklin lui répondit, sûr de lui : « Erreur !! Derrière cette déclaration, il est un pouvoir considérable, éternel ; le pouvoir de la honte. »
Benjamin Franklin voulait dire que dans chaque être humain qui se respecte, il y a une part irréductible qui l’empêche de faire des choses reconnues comme universellement honteuses : comme plumer ses concitoyens , les réprimer sans cause , les avilir , les appauvrir etc …L’intériorité étant la caractéristique de toute société humaine.
Au Maroc, même la honte n’a plus aucun pouvoir. Elle a été neutralisée comme tout pouvoir ayant la possibilité d’en arrêter un autre. A chaque fois que quelqu’un voudra réveiller ce pouvoir, il sera neutralisé à son tout, voire massacré. Un adage marocain dit « dahra lhchouma 3la wjeh trah ». Littéralement cela veut dire que celui qui vit dans la chaleur infernale d’un four ne peut rougir de honte. Dans une traduction plus simple : Celui qui ne sort pas du four est….cuit…
Je commence par le conte : La fourmi et le chacal
Je donne la version originelle en Amazigh et chaque phrase est suivie par la traduction française.
Notations :
t = th
d =dh
c =ch
kh =x
u=ou
« 3 » comme « 3abd »
« 7 » comme « 7alib = lait »Takettuft d uccen = La fourmis et le chacal
Tussad takettuft, tussad teggur aked ubrid. Tufa uccen iras. Tufa ighzer ya7mel zzates.
Elle vint une fourmis; elle vint, elle marchait sur la route. Elle trouve un chacal qui faisait paître des moutons. Elle trouva la rivière débordée devant elle.
Tenna yas : << - A Si Ali, syimd eyi ighzer; ad saknegh l3ichet nnek.>>
Elle dit au chacal: <<-O Si Ali, fais-moi passer la rivière, je te montrerai ta nourriture>>
Inna yas : <<- Arwa7, a chem sezwigh.>>
Il lui dit : <<- Viens, je te ferais passer.>>
Tlesq as nettat deg iri. Mi3ad altet isezwa, inna as : <<-Sakn eyi mani tella l3ichet inu>>
Elle se colla à lui, sur son cou. Lorsqu’il l’eut fait passer, il lui dit : <<- Montre moi ma nourriture.>>
Tenna yas : <<- Zekk labhayem, gherss as zeg iri.>>
Elle(la fourmis) lui dit :<<-A toi les moutons. Egorge les au cou.>>
Ittef netta tixsi, itcitet, yufa aysum zilen. Indah i7awec labhayem i itbab nnsent.
Le chacal saisit une brebis, la mangea et trouva la viande bonne. Il fit avancer et fit aller les moutons vers leurs maîtres.
Kkren feqqden lebhayem ufin tixsi tru7. Ttfen Si Ali, kkamlent, yerwel. Zeg idden, uccen itazzel x labhayem, ittet itent.
Ils (les maîtres) se levèrent , ils comptèrent les moutons. Ils trouvèrent une brebis qui manquait. Ils saisirent Si Ali et le frappèrent. Depuis ce jour-là, le chacal attaque les moutons et les mange.