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15 réponses de 826 à 840 (sur un total de 884)
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  • Anonymous
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    Salam à tous, aux frères bouyed et Mchichi ,

    – Mchichi : les chorfa mchichiyines étaient de grands intellectuels, fidèles à la tradition des idrissides chercheurs de savoirs . un autre article pour illustrer ça ( toujours article de Maroc hebdo dirigé par khalil hachimi idrissi ).

    « La Fondation Mchiche El Alami à la rescousse des manuscrits
    Bibliothèque à l’agonie »

    Les milliers de titres conservés dans certaines bibliothèques recèlent des œuvres rares, recherchées et connues seulement de chercheurs ou de savants. Elles méritent non seulement d’être remises à la disposition d’un public plus large, mais surtout d’être préservées du vol et des détournement d’ouvrages précieux qui constituent un véritable crime envers le patrimoine du pays.
    C’est pour cela que la Rabita des Chorfas de Ouezzane et la Fondation Sidi Mchiche El Alami ont organisé le samedi 24 mars à Ouezzane une journée d’études consacrée au patrimoine culturel et religieux de la bibliothèque de Sidi Abdellah Ben Chrif.

    Sélection

    Le saint avait à l’époque rassemblé une collection prestigieuse d’ouvrages qu’il n’hésitait pas à envoyer chercher au-delà des frontières marocaines. Constituant par là une importante bibliothèque, riche de fonds anciens remarquables: les uns proviennent d’autres zaouias, les autres de collections personnelles. La bibliothèque possédait ainsi une collection unique d’ouvrages sur la théologie, la spiritualité, la philosophie, les sciences humaines, l’astronomie ou encore le soufisme. Comme le fameux Diwan d’Ibn Hayad El Gharnati. Ces collections qui rassemblaient un certain nombre de titres étaient sélectionnées pour servir de base de travail aux étudiants qui venaient suivre leur enseignement dans la Zaouia du cheikh à l’époque où Ouezzane jouissait d’un rayonnement spirituel et culturel qui dépassait le cadre de la région. Aujourd’hui, la bibliothèque est à l’agonie. Des milliers d’ouvrages ont été volés, subtilisés pour être vendus au prix fort ou tout simplement pour servir de décor dans les salons de notables analphabètes. En 1987, on avait recensé plus de 6000 ouvrages; aujourd’hui, il n’en reste plus que 1500. Ce qui reste de ce trésor culturel est également en danger, les documents qui ont échappé au pillage sont menacés par l’humidité, la poussière ou les vers.
    C’est pourquoi la Rabita des Chorfas de Ouezzane et la Fondation Sidi Mchiche El Alami ont tiré la sonnette d’alarme: parce qu’aujourd’hui, il devient urgent de doter les ouvrages d’une bibliothèque digne de ce nom, de restaurer les documents en danger, d’en faire un centre culturel qui pourrait changer le visage d’une ville moribonde. Le tourisme culturel existe bien ailleurs, le tout est question de volonté politique.

    A+ salay alyakoum

    Anonymous
    Membre

    فـــــــوضيــــل
    Recherche de compétences :

    Universitaire algérien de Sidi-Bel-Abbès, diplômé de l’université Claude Bernard, Lyon, ayant beaucoup d’affinités et d’attaches avec le Maroc, de retour dans son pays, je recherche universitaires marocains de l’étranger pour une collaboration scientifique maghrébine, dans les domaines des Sciences des Matériaux. Une équipe marocaine est déjà partenaire avec nous. Nous nous intéressons particulièrement à :
    – Modélisation multi-échelles,
    -Monte-Carlo Cinétique,
    – Phénomènes de surfaces et interfaces,
    – Modélisation des molécules,
    – Dynamique moléculaire,
    – Méthodes semi-empirique.

    Les Matériaux étudiés sont : Si, MgO, Al2O3, métaux de transitions, SC, …

    Les applications envisagées : Catalyse, environnement, cellules photovoltaiques.

    Merci d’avoir l’amabilité de me répondre.
    والسلام عليكم ورحمة الله.

    Anonymous
    Membre

    Salut à tous, salut a mon cousin Bouyad et a mon cousin d’Algérie Mchichi.

    – Hassani: le but de ce forum et de ce topic en particulier et d’apporter des éléments pour mieux connaitre l’histoire des idrissides de la région de l’oriental du maroc et par extension de celle de l’ouest algérien et pourquoi pas du reste du maghreb.

    – Hassani : la provocation empêche un débat saint et l’enrichissement mutuel qui est le véritable but ici . Et ceci doit ce faire dans la bonne foie et la recherche de la vérité . Personne ici ne tire privilège ou orgueil à être un Idrissi descendant du prophète sallahou alayhi wa salam. Les idrissides ont très souvent été persécuté et même assassiné a travers l’histoire à cause de leur amour de l’Islam et de la justice. ( exemple : Abdalah el kamil assassiné par les abbasside pour s’être opposé a leur injustice et son fils Moulay idriss I empoisoné à son tour par ces même abassides…)

    – Hassani: je répond ici a ta question ( qui relève des historiens ), mais j’estime toutefois qu’elle n’apporte pas grand chose vue que tu peux trouver tes réponses dans n’importe quel livre d’histoire.

    REPONSE: Idriss Ben Abdalah el kamil ( dit Idriss I ou Idriss « akbar » en opposition avec idriss « essaghir  » sont fils dit aussi Idriss II), fuit vers le maghreb après le massacre et la torture de sa famille à Fakh en 786 .
    Il s’enfuit accompagné de son frère de lait Rachid et transite par Tlemcem(quelques jours de repos ) , puis continue vers Tanger( quelques jours aussi) et enfin vers « Volubilis » capitale du Mont Zerhoun ( à 22 km de Meknes), et ceci en 788 ( certains historien disent au début de 789). Moulay Idriss fut accueilli par le chef de la tribu des Aouraba , puissante tribu bérbère du Nord du Maroc qui lui donna en mariage sa fille Kenza dans la foulée de son arrivée, fut désigné Imam et pris la tête de Aouraba ( certains historiens disent qu’il aurait épousé Kenza un an avant sa mort ).
    Moulay Idriss fut assassiné traitreusement par empoisonnement par un envoyé des abbassides en 791 qui réussit à gagner sa confiance et fut accueilli généreusement par Moulay Idriss I. A sa mort , Kenza sa femme était enceinte du futur Moulay Idriss II qui naquit la même année , deux mois après la mort de sont père Moulay Idriss Ben Abdallah.

    Bon Hassani , maintenant je me réserve le droit de ne pas répondre a des questions comme celle-ci car mon but ici et de mieux connaitre l’histoire des idrissides de l’oriental et d’ailleurs, et non pas de perdre du temps à rédiger des topics sur des éléments que tu peux trouver dans les recueils d’histoire et toutes leurs controverses.

    EN OUTRE Hassani: Le prophète salalahou alyhi wa salam a dit:

    « Que Dieu maudisse tout intrus parmi nous (Ahl el beit) et tout apostat à notre famille ! Soyez bienveillants pour les miens, car ceux qui leur témoigneront de l’affection, Dieu leur en tiendra compte …Malheur, malheur à celui qui les aura humiliés ! »

    Extrait du livre « El Djamhourat El Kebra » de l’Imam Sidi Ahmed ben Abd-allah

    Il existe beaucoup de hadiths concernant la famille du prophète salahou alyhi wa salam et beaucoup d’écrits de la part des oulamas de toutes époques. Alors ne dit pas que ce sont des hadiths inventés.

    Hassani : pour la petite histoire L’emir abdelkader est un Idrissi

    Généalogie de l’Emir Abdelkader:

    Abdel Kader ibn Muhyidin el Hassani, ibn Mostafa, ibn Muhammad, ibn El Mokhtar,ibn abdel Qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II , ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bent Rassul Allah

    Pour le reste la prochaine fois .

    Au frère Mchichi : J ai beaucoup de plaisir à te lire et je te remercie pour tes interventions richissimes .( il y a pas mal une grande famille Ben Mchich Idrisside à la généalogie authentique à Kénitra si ça peut t’aider a retracer l’histoire de ta famille)

    Au frère Bouyad : Je te tire a nouveau mon chapeau pour ta science, et je suis sur que ton sujet va passionner beaucoup de monde. En outre , merci pour ton soutient contre les petits provocateurs ( j’en ai l’habitude maintenant ).
    Dommage que Hassani fasse de la dénigration en nous traitant de « secte », car ce n’est pas le cas et que s’il était plus constructif et plus modeste il apprendrait beaucoup ici .( mais il a l’air de détenir la science infuse)

    J’arrete ici pour ne pas faire trop long . A+

    Anonymous
    Membre

    سم الله الرحمـان الرحيم
    Cher cousin Bouayad, je ne sais pas comment te remercier tant ce genre de renseignements sont tellement importantes pour nous. J’ai visité plusieurs fois le Maroc, c’est d’ailleurs mon deuxième pays, et j’y ai beaucoup d’attaches. J’ai demandé à beaucoup de libraires à Fès ces références. J’ai écouté beaucoup d’émission à la radio marocaine, j’ai même envoyé du courrier à certains présentataire. Des connaisseurs m’ont certifié que ces documentations se trouvaient à Nador ou à Rabat. Vraiment, c’est vraiment une chance pour nous de vous avoir, cher Bouayad. J’ai beaucoup de cousins qui sont enseignants, chercheurs à l’université, en Algérie, nous allons synthétiser toutes ces informations et réaliser un document privé pour la famille. Beaucoup de membres de ma famille sont élevés dans la foi de l’islam, le coran et aussi la générosité qui est manifestement la qualité essentielle des M’chichiins. Nous sommes impatients de connaître davantage…
    Encore une fois جزاك الله عنا بألف خير، والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته
    Mr. M’chichi
    Sidi-Bel-Abbès.

    Anonymous
    Membre

    .سم الله الرحمـان الرحيم

    Salut, c’est Mr. M’chichi,
    Cher Bouayad,
    Merci de votre courtoisie et je suis très touché de l’affection que vous porter envers les descendants M’Chichiins de l’Algérie Occidentale. Votre initiative d’ouvrir le débat sur les Idrissid dans le Maroc oriental est tout à fait louable, seulement je voulais personnellement l’étendre un peu plus géographiquement, à fin de lui donner sa dimension maghrébine mais aussi nord-africaine voire même arabo-musulmane, pour être plus exhaustif. Vu sous cet angle on peut être beaucoup plus cohérant. Dans tous les cas, dans mon entourage, beaucoup de Hafada el Koran (réciteur du coran) et qui malheureusement n’utilise pas les outils informatiques (Internet), vous témoignent toute leurs gratitudes et reconnaissances. Et veulent surtout, si possible, des références historiques, des archives etc.

    Mr. Hassani,
    J’ai toujours vu les européennes pour construire l’Europe, se livrer à de la gymnastique intellectuelle pour lier entre eux les peuples européens. Ces peuples que tout sépare, la langue, l’histoire, les habitudes alimentaires, le climat et j’en passe. La seule chose qu’ils ont, c’est une élite consciente et qui s’est fixé des objectifs, certes économiques mais derrière tout çà : politique, stratégique et culturel. Quant à nous au Maghreb, tout nous lie et certains vont chercher certains détails de l’histoire pour nier le sens même et l’évidence de l’histoire. C’est dommage qu’on soit arrivé là.
    Loin de moi l’idée de vous influencer, vous êtes tout à fait libre de vos opinions. Mais il me semble qu’il faut plutôt s’inspirer du présent, pour trouver certaines explications du passé. Et de ne pas toujours transposer le passé dans le présent, là, à mon avis c’est votre défaut.
    Concernant mon cas personnel, même si j’ai vécu dans un pays dominé par la pensée unique, le parti unique, etc., j’ai toujours eu à revirement vers les sujets identitaires, parce que je voyais beaucoup de contradictions autours de moi. Maintenant, je pense que le moment est venu pour nos élites et spécialistes de nous informer plus efficacement, loin de la passion et de la polémique, et avec le maximum d’objectivité. La société civile que nous sommes doit toujours avoir l’esprit d’initiative. Et ce genres de forum répondent à cette attente.
    Et Restant toujours ouvert au dialogue.
    Très amicalement.
    Mr. M’chichi
    Sidi-Bel-Abbès.
    و السلام عليكم و رحمة الله

    BOUAYED
    Membre

    بسم الله الرحمـان الرحيم و صلى و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Mr Mokhtar (si je peux tu tutoyer parcequ’on a dit que tu es mon cousin, bon soit), bien revenu au bercail et tu es le bien venu comme tu l’as toujours été, toujours bon et conciliant et essayant de défendre le Diable comme un jour tu as essayé de le faire pour un certain Z. revenu sous une autre couleur après avoir récolté les insultes de la part de nombreuses personnes dans d’autres sujets et par d’autres personnes et de la manière la plus explicite et la plus directe. Tu as vu la réponse qu’on t’as fait et ne soit pas surpris qu’elle soit faite par quelqu’un qui ne croit ni en Allah ni en son Prophète Mohammad et qui ne respecte ni les déscendants de celui-ci, qui les hait naturellement et qui hait les Arabes en conséquence. Celui qui se cherche dans une Histoire tirée par les cheveux et qui essaye de trouver une idendité auprès d’un quelconque Roi du Nièmes siècles avant JC (qu’il essaie de voir l’arbre généalogique de notre bien aimé Prophète Mohammad صلعم)
    On t’a posé des questions sur Idriss I et Idriss II, tu peux le faire comme je pourrais y répondre mais le temps opportun. Excuse moi si je te dis cela mais pour monter à quelqu’un que c’est moi le Modérateur pour ce sujet et je ne laisserai pas mener les débats à sa façon. Tu as parlé de ce qui est arrivé à Sidna Alhoussaine comme on m’a posé des questions sur les injustices et surtout les massacres dont ont fait objet les Idrissides et les déscendants d’Ali en général; je ne voulais pas y répondre car je n’ai pas aimé la façon avec laquelle la question a été posée. Je le ferai le temps nécessaire et tout cela pour essayer de faire avancer la liste des familles Idrissides et peut être les autres chorfas et cela est fait exprès par quelques uns pour nous stopper de le faire.

    Mr Mchichi, Assaloum Alaik Wa Rahmatou Allah Alaik comme à tous les Mchiines d’Algérie, du Maroc et de partout ailleurs, je vais me permettre de te tutoyer si tu le permets car tu es en fin de compte mon cousin et je t’aurais appelè par ton nom ou ton prénom si je l’avais su. Je crois que tu t’es posé des questions particulières et auxquelles on va essayer de répondre dans la mesure du possible. Le rôle du Modérateur est d’essayer de mener les débats en évitant qu’on soit hors sujet et d’éviter tout débordement ou polémique inutile et en essayant de remettre de l’ordre en place et je permets de le faire STP.
    Je n’aime la tournure qu’a pris cette discussion avec cette personne dont je ne citerai pas le nom ni le prénom (qui sont arabes par ailleurs) qui non seulement essaie de nous mener nulle part mais dont les propos sont aussi ni amicaux ni respectueux envers les Idrissides et tu en es un et ne crois pas qu’il va nous gober facilement car il n’a pas trouvé le moyen de nous effacer du globe et il ne pourra pas le faire. Je ne laisserai pas mener les débats à sa guise et il n’a qu’à aller jouer avec ses semlables puisqu’il l’a déja proposé auparavant à quelques uns.

    Quand j’ai voulu créer ce topic, j’en ai parlé au Responsable et mon but comme je l’avais expliqué c’est de pouvoir connaître les autres Idrissides et rien que pour satisfaire une curiosité et il n’y a pas de mal à le faire. Malheureusement cela n’a pas plu à certains dont les interventions ont été des plus belliqueuses, agressives, insultantes pour les chorfas (Lisez toutes les interventions faites dans les sujets sur les Idrissides, Oulad Sidi Ali et même les réponses inamicales et minables faites aux 2 personnes d’Algérie dans les Rubriques Recherche généalogique et Recherche de racine).
    Ceci explique pourquoi j’ai du m’aider de hadiths et quelques fois sourates (telle n’a pas été mon intention au début et sont destinées aux croyants et non pas aux mécréyants et ennemi de Dieu)

    Cher Mokhtar et Cher Mchichi (et je vais très bientôt parler des Mchiines et ils sont nombreux تبارك الله et tu verras), je dirai :
    بسم الله الرحمان الرحيم :  » الم، ذلك الكتاب لا ريب فيه، هدى للمتقين، الذين يومنون بالغيب و يقيمون الصلاة و مما رزقناهم ينفقون، و الذين يؤمنون بما أنزل إليك و ما أنزل من قبلك و بالآخرة هم يوقنون، أولائك على هدى من ربهم و أولائك هم المفلحون » ء
    Et pour nos Ennemis parceque cela est clair :
    « إن الذين كفروا سواء عليهم ءأنذرتهم ام لم تنذرهم لا يومنون، ختم الله على قلوبهم و على سمعهم و على أبصارهم غشاوة و لهم عذاب عظيم, و من الناس من يقول ءامنا بالله و اليوم الآخر و ما هم بمومنين، يخادعون الله و الذين آمنوا و ما يخادعون إلا أنفسهم و ما يشعرون، في قلوبهم مرض فزادهم الله مرضا و لهم عذاب أليم بما كانوا يكذبون، و إذا قيل لهم لا تفسدوا في الأرض قالوا إنما نحن مصلحون، ألا إنهم هم المفسدون و لكن لا يشعرون، و إذا قيل لهم آمنوا كما آمن الناس قالوا أنؤمن كما آمن السفهاء ألا إنهم هم السفهاء و لكن لا يعلمون، و إذا لقوا الذين آمنوا قالوا آمنا و إذا خلوا إلى شياطينهم قالوا إنا معكم إنما نحن مستهزؤون، الله يستهزئ بهم و يمدهم في طغيانهم يهمعون، أولائك الذين اشتروا الضلالة بالهدى فما ربحت تجارتهم و ما كانوا مهتدين، مثلهم كمثل الذي استوقد نارا فلما أضاءت ما حوله ذهب الله بنورهم و تركهم في ظلمات لا يبصرون، صم بكم عمي فهم لايرجعون، أو كصيب من السماء فيه ظلمات و رعد و برق يجعلون أصابعهم في ءاذانهم من الصواعق حذر الموت و الله محيط بالكافرين، يكاد البرق يخطف أبصارهم كلما أضاء لهم مشوا فيه و اذا أظلم عليهم قاموا و لو شاء الله لذهب بسمعهم و أبصارهم إن الله على كل شيء قدير » صدق الله ااعظيم
    Mon Cher Mokhtar, on peut te lire ce qu’il ya en Arabe comme on peu te le traduire.
    Avec toute ma sympathie.
    Mr Mchichi, on reste toujours en contact.
    و السلام عليكم و رحمة الله

    Anonymous
    Membre

    Rebonjour M’Chichi,
    Oui. Il y a beaucoup de Hassani dans cette région mais aussi dans le sahara. L’Emir Abdelkader s’appellait Ben Mouhiedine el hassani el hachemi.
    Personnellement, je fais partie de la deuxième génération dans ma famille à porter ce nom. Pour moi, ce n’est pas le plus important. Je suis plutôt partisan de cette fameuse phrase « l’homme est celui qui dit je suis plutôt que mon père était ».
    La relation avec l’Orient est indéniable. Géographiquement, c’est une relation continue contrairement à celle avec l’Europe qui est hachée par la mer. Des flux migratoires et des invasions, il n’y en a pas eu que de l’Europe et de l’Orient vers le Maghreb mais aussi du Maghreb vers l’Orient et l’Europe. Voici quelques preuves:
    Vers l’Orient :
    – Le roi lybique Cheshnoq a envahi l’Orient jusqu’à Jérusalem autour de l’an 300 avant JC. Il a aussi installé son fils à la tête du trône de la 22 ou 23ème dynastie pharaonique en Egypte.
    – Quand les Fatimides ont déménagé de Tunisie vers le Caire, toute la confédération des Masmoudas est partie avec eux. C’était les Masmoudas le vrai pouvoir puisque les Fatimides étaient juste une petite famille et les Masmouda une confédération tribale. En musique, les Egyptiens jouent un rythme qui s’appelle le Masmoudi. Un rythme qui n’existe plus au Maroc.
    – En 1917, on a compté 3000 habitants maghrébins à Al Qods.

    Vers l’Europe :
    Ne parlons même pas de l’Espagne où les Moros ont laissé tellement de traces que personne ne peut ignorer. Les Moros sont les Maures : Habitants
    de la Mauritanie Tangirine (Tanger) ou la Mauritanie césarienne (actuelle Cherchell). La Tunisie s’appelait à l’époque l’Ifriquiya.
    Vous avez dit que vous avez vécu 12 ans en France. Vous avez certainement entendu parler du Massif des Maures ou de Castelmourou et bien d’autres lieux qui témoignent de la présence Nord-africaine en Europe. J’étais même en Irlande où on trouve des traces de nos ancêtres.
    Pour tout vous dire, je suis partisan de la prise en considération de notre histoire entière et totale. Je n’aime pas qu’on hache notre histoire et encore moins qu’on nous disent que nous étions des barbares et que c’est le colonialisme nous a civilisé. De la même manière, je refuse d’entendre que notre histoire a commencé avec l’arrivée de l’Islam qui nous a sorti de la Jahiliya vers la lumière. C’est pour cela que je persiste en disant les habitants d’Afrique du Nord étaient croyants en dieu et le jour de la résurection à l’époque ou la Kaaba était encore entouré de Asnams. Je pense Monsieur M’Chichi qu’il n y a aucune insulte en disant cela.
    Concernant la relation entre Algérie et Maroc, je suis issu comme beaucoup de gens d’un couple algéro-marocain … et je suis complétement d’accord avec vous.

    Pour les harkis, je suis heureux de lire quelqu’un parler de tragédie. Je pense qu’on a trop limiter cette histoire à une question de trahison sachant que la signification historique du mot harka est tout simplement mobilisation. A l’époque de L’émir Abdelkader, on disait harkat Abdelkader ou celle de Ben Smail et même harkat franssa pour les tribus qui avaient rejoint les Français dès leur arrivée en 1830.

    Désolés pour la longueur du texte et au plaisir.

    BOUAYED
    Membre

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد وعلى آله وسلم تسليما
    Mr Hassani, je ne vais pas vous répondre tout de suite à tous les points que vous avez évoquer mais je le ferais plus tard. C’est pas bien du dure du mal.
    Je connais des gens de la famille HASSANI et quand je suis parti un jour à Labsara aux funérailles du Frère d’un Ami très cher lui aussi Hassani mort accidentellement, ce qui a attiré mon attention c’étais le nombre de personne qui ont participé à la prière et il y avait de nombreuses dont moi-même qui avons accompli la prière du Dohr et salat Aljanaza en dehors de la mosquée. Il y a comme même beaucoup de gens chez Labsara qui croit en Dieu et en son Prophète Mohammad صلعم et vous n’avez même pas commencé votre intervention par بسم الله الرحمان الرحيم . Il ya comme même parmi Labssara, une famille Idrisside qui est la famille Benaini et nous en reviendrons. Vous avez dit du mal et c’est pas bien de manifester sa haine pour Ahl Elbait et nous en discuterons parcequ’il n’y a pas que cela, il y a aussi de l’antiarabisme, de l’hostilité et de la haine gratuite.
    Je vous répond en la langue de Molière que vous avez voulu utiliser pour ne pas utiliser au moins un terme en la langue du Coran. Je reviendrais sur certaines choses dont quelque unes non amicales du tout.

    Pour Mr le Roturier et pour les gens qui ne connaissent pas ce terme cela veut dire quelqu’un qui n’est pas noble. Et comme vous voulez marcher à la Française alors que c’est ni la marche des votres ni des miens, vous allez perdre et et l’autre. Vous voulez nous comparer aux Nobles et Aristocrates Français alos que ce n’est pas la même chose, libre à vous de respecter ou non Ahl Albait.
    Vous commencer par Bonjour et vous terminez par Amicalement alors qu’entre temps vous avez versé votre venin comment ont fait d’autres gens bien avant vous et que quelques uns les ont répondu violement dans d’autres forums et je les comprend bien.
    Vous commencez par me tutoyer alors que je ne vous le permets pas. On tutoie quelqu’un qui vous est cher ou intime et ce n’est pas le cas, on le fait aussi pour les petits et les gamins et j’ai peut être l’âge de votre père, et on le fait enfin quand on veut minimiser quelqu’un et je l’ai vu un jour dans un commissariat de Mantes la Jolie où un Algerien n’a pas voulu répondre aux questions des flics qui l’interrogeaient; il m’a dit en Arabe, je ne répondrai en Français que si on me vouvoie et s’ils continuent à me tutoyer, ils n’ont qu’à chercher un interprète.
    Vous avez utliser une phrase utilisé par Omar Ibn Alkhatab à la mort de notre aimé Prophète Mohammad صلعم pour montrer aux gens que toute personne est mortelle telle est la volonté divine. Et ce que vous voulez dire par cela que Sidna Mohammed est mort, reste Allah que ça m’étonneriez fort lui aussi puisque vous n’y croyer en son prophète.
    Ne parlez pas de Mégalomanie en commençant par corriger ce que vous avez écrit, c’est un domaine de spécialiste dont vous en êtes pas un.
    Les Arabes Chorfas ou autres sont aussi habitants du Maroc, que vous le vouliez ou non et ce n’est pas le chez vous, c’est la terre de Dieu.
    Et vous qui voulez avec la mort de Sidna Mohammad, le barer une fois pour toute ainsi que sa déscendance, je vous réponds par cela, et je commence :

    عن أنس رضي الله عنه قال : قرأ رسول الله صلعم  » لقد جاءكم رسول من أنفسكم بفتح الفاء، و قال أنا أنفسكم نسبا و صهرا و حسبا، ليس في آبائي من لدن آدم سفاح ». ء
    و في صحيح البخاري عن أبي هريرة رضي الله عنه، عن النبي صلعم :  » بغثت من خير قرون بني آدم، قرنا فقرنا حتى كنت من القرن الذي كنت منه ». ء
    و في صحيح مسلم عن وائلة بن الأسقع رضي الله عنه قال، قال رسول الله صلعم :  » إن الله اصطفى كنانة من ولد اسماعيل، و اصطفى قريشا من كنانة، و اصطفى من قريش بني هاشم، و اصطفاني من بني هاشم ». ء
    و عن العباس بن عبد المطلب رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلعم : » ان الله خلق الخلق فجعلني في خير فرقتهم و خير الفرقتين، ثم تخير القبائل، فجعلني في خير بيوتهم فأنا خيرهم نفسا و خيرهم بيتا، أي خيرهم روحا و ذاتا و خيرهم أصلا ». ء
    و عن ابن عمر رضي الله عنهما قال : قال رسول الله صلعم :  » إن الله اختار خلقه، فاختار منهم بني آدم، ثم اختارني من بني آدم، فاختار منهم العرب، ثم ااختراني من العرب، فلم أزل خيارا من خيار، ألا من أحب العرب فبحبي أحبهم، و من أبغض العرب فببغضي أبغضهم ». ءو اصلاة و السلام عليك يا رسول الله

    #214850
    hafid
    Membre

    Bonjour,

    Je vous écris ce mail afin de vous demander des informations concernant la prétendue conversion du commandant Cousteau à l’Islam.

    En effet, ayant un ami frère muslim depuis longtemps, il y a de cela 2 ans il m’affirma que le commandant Cousteau, suite à un reportage dans la Mer Rouge, aurait découvert que l’eau salée et l’eau douce ne se mélangent pas, cela allant à l’encontre des règles fixées par la science d’aujourd’hui. Il aurait ensuite parlé de cette découverte a un « scientifique » musulman qui lui aurait ensuite appris que le Coran mentionnait déjà l’impossibilité du mélange de l’eau douce et de l’eau salée à l’endroit où Moise aurait écarté les mers (attention je ne sais pas si c’est précisément de cet endroit auquel fait référence le Coran ou s’il généralise l’impossibilité de mélange d’eau douce et salée en TOUT point du globe, ça j’avoue ne pas savoir). Cousteau, face à cette nouvelle, preuve irréfutable que le Coran est un livre SAINT se convertit à l’islam 3 mois avant sa mort.

    Sur le coup, comme tout le monde j’y ai cru. La nouvelle étant si GROSSE que je ne pensais pas que mon ami mentait, surtout que je savais que c’était de bonne foi.

    Puis ces derniers jours je me suis penché sur cette fameuse conversion à l’islam. J’ai cherché uniquement sur le net. Donc il est vrai que ma quête des sources à ce sujet n’est pas ce que l’on peut appeler de FIABLE A 100%. Mais j’ai été surpris d’apprendre plusieurs choses :

    déjà, le commandant Cousteau a été enterré en cimetière catholique.
    Je ne me suis pas arrêté à cette découverte somme toute banale, car je sais que en France on truc l’histoire sur plusieurs points (notamment l’existence de Vercingétorix qui est une aberration de l’histoire mais telle n’est pas le sujet dans ce présent email).

    Je continu donc ma recherche.

    dans l’encyclopédie Cousteau (je peux fournir des informations complémentaires à savoir à quelle page cela se trouve ainsi que les propos MOT POUR MOT qui y sont inscrits si vous demandez + d’informations) j’ai lu que le commandant Cousteau affirme le contraire de ce qui est écrit dans le Coran, que l’eau salée et l’eau se mélange bel et bien et cela plus ou moins rapidement le tout dépendant uniquement de la turbulence. Alors que le passage qui aurait incité le commandant Cousteau à se convertir à l’Islam (voir Sourate XXV, verset 25 ou 23 suivant la traduction possédée) parle de barrière INFRANCHISSABLE entre eau douce et salée.

    Déjà là je commence a mettre sérieusement en doute la parole de mon ami quant a la conversion de Cousteau a l’Islam. Mais je continu encore à chercher.

    La fondation Cousteau a démenti la conversion à l’Islam du commandant Cousteau dans un courrier datant du 2 novembre 1991. Cousteau était donc encore vivant à l’époque, ce communiqué n’a donc pas été transmis après sa mort ! Car beaucoup de musulmans adhérents à cette idée affirme que ce n’est que après la mort de Cousteau que la fondation a démenti et donc que Cousteau n’a pas pu s’exprimer lui-même sur le sujet, cette précision est donc importante, il était vivant au moment des faits.

    Mais je ne m’arrête pas là puisque la rumeur dit qu’il s’est converti 3 mois avant sa mort, donc qu’il aurait remis en cause tout ce qu’il a écrit dans son encyclopédie. Or je me pose la question a savoir : à quand remonte la dernière plongée du commandant Cousteau ? Avait-il encore les compétences physiques de plonger à l’âge de 87ans dans la Mer Rouge ? Personnellement je pense que non et si j’ai bonne mémoire vers la fin de ces reportages il ne plongeait plus, il laissait cette tache à ceux de son équipe, bien plus jeunes (attention je n’ai pas vérifié cela). Toujours est-il qu’il est peu probable qu’il est plongé à l’age de 87ans dans la Mer Rouge. Il est né le 11 juin 1910 et il est mort le 25 juin 1997.

    Enfin pour terminer, je me suis intéressé aux arguments adversaires affirmant haut et fort que le commandant Cousteau s’est converti à L’Islam. Les arguments sont les suivants :

    On me l’a dit donc c’est vrai (véridique!)

    Mon imam me l’a dit

    J’ai vu la cassette en question où il parle de ça comme quoi l’eau douce et salée ne se mélange pas. Je lui ai alors répondu « ça m’étonnerais puisqu’il s’est converti 3mois avant sa mort et il est mort en 1997 or la cassette sur le reportage de la Mer Rouge date des années 80 donc il n’a pus dire ça durant le reportage que tu dis avoir VU ». A cette réponse j’ai ajouté : « de plus un communiqué de la fondation datant de 1991 précisait déjà que cette rumeur était infondée » (comme dit plus haut). Je ne vous donne même pas les détails et les insultes que j’ai reçus en pleine face suite à mon argumentation.

    Ensuite j’ai trouvé un seul site Internet qui parle de la conversion à l’Islam du commandant Cousteau. Le reste ce n’est que dans les forums donc pour moi inutile, je me moque éperdument des arguments « Incroyable, Cousteau s’est converti à l’Islam ». Pour moi cela ne signifie rien. J’ai donc trouvé un seul site qui parle ouvertement de Cousteau et de l’Islam c’est le suivant : http://www.air-islam.com/liens/Sabre.htm Vous verrez qu’il est peu crédible. De plus dans les divers forums que j’ai visités je surpris de croire que beaucoup sont persuadé que Cousteau, Napoléon, Michael Jackson, Amstrong se sont tous convertis à l’Islam

    Dernier point, j’ai trouvé ensuite deux communiqués de presse tirés de deux journaux du moyen orient (je pourrais donner les pages web par la suite si vous le désirez) disant que le commandant Cousteau s’est converti a l’islam suite à une rencontre avec un Dr. musulman (aucun nom du docteur en question n’a été mentionné dans les 2 COMMUNIQUES !). Je tiens à préciser que cette soit disante preuve ou plutôt devrais je dire INFORMATION PSEUDO-OFFICIELLE (puisque c’est apparu dans des journaux, je suis gentil je concède que se soit de vrais journaux…) je l’ai TROUVE PAR MOI MEME, les défenseurs de la thèse adverse n’étaient même pas au courant de cela, leurs uniques arguments je re-précise étaient « on me l’a dit donc c’est vrai ».

    Voila j’en ai fini avec ce long email. J’aimerais vraiment que vous preniez cette information avec le plus grand sérieux. J’ai personnellement connu deux personnes qui se sont converti à l’Islam en ayant appris que le commandant Cousteau s’était converti lui aussi. Il y a plusieurs techniques utilisées par les croyants musulmans afin de convertir les plus naïfs. Pour les français l’argument est Cousteau, pour mes amis d’origine africaine, antillaise, en clair pour mes amis de couleur noire on leur fait croire qu’il n’y a que le Vatican qui a cautionné l’esclavage en Afrique…ils masquent l’esclavage perpétré par les musulmans sur les côtes orientales africaines (îles de Zanzibar notamment), près de 20 millions de noirs furent déportés selon plusieurs sources.

    Bien entendu il est logique que vous doutiez des biens fondés de mes arguments étant donné que je ne vous ai pas fourni les adresses email où je les ai trouvé. Mais c’est pour la simple et bonne raison que j’aimerai que vous fassiez un document sur la conversion de Cousteau à l’Islam et démontré par A+B que ce n’est qu’un tissu de mensonges. Je pense également que vous avez des contacts, il faudrait rendre l’affaire PUBLIQUE car le danger est là ENORMEMENT DE PERSONNES SE CONVERTISSE RIEN QUE A CAUSE DE L’AFFAIRE COUSTEAU, ne prenez pas ceci à la légère !

    En espérant que mon ami qui est frère muslim me pardonne,

    Cordialement

    Un A.T.


    #213977
    al-mansi
    Membre

    salam samir,
    ton histoire de choix entre « ayen » et « ayay » et « ayeu » tu ne l’as pas tiré par hasard d’un sketch de fellag (comedien algérien) ? 😀

    sinon revenons à nos chevres, mon avis à moi je le résume en deux mot, si t’as le choix entre un général militaire (comme le traitre d’oufkir) et un roi , je choisis le roi.

    moi je part du principe qu’un roi ne peut faire autrement que de preserver sa royauté, n’importe qui à sa place fera pareil, voir pire.
    la chance qu’on a au maroc par rapport au pays du golf par exemple, c’est qu’on est gouverné par un roi (et quelques profiteurs) et pas par toute une tribue.
    la chance qu’on a au maroc par rapport à d’autres pays comme l’angleterre c’est qu’on est gouverné par un roi qui s’implique – et il doit toujours s’impliquer à mon avis – et pas comme chez eux où le roi est une charge trop trop lourde pour le budget d’état et enfin du compte il n’a aucun compte à rendre à personne, il n’a aucune responsabilité !! il n’a aucune utilité !! bref c’est juste une reine qui satisfait ses fantasmes sur le dos du peuple et c’est tout .
    j’ai lu un jour la vie quotidienne de la reine d’angleterre ça m’a fait presque vomir, c’est une insulte pour les anglais. bref c’est pas ça le sujet.

    je suis pour une monarchie qui s’implique parfaitement dans la vie politique, je suis pour une royauté qui assume pleinement ses responsabilité.
    la fameuse phrase « une royauté qui reigne et pas une royauté qui gouvrne » est répétée par ceux qui cherchent à se reserver une place.

    ce qu’il nous manque encore c’est une monarchie qui donne place au peuple misérable et pas à l’élite profiteuse.

    sinon, je confirme que le maroc est loin d’être un pays démocratique, on est loin d’être un pays libre, on est loin d’être un pays de justice.

    #201537

    Sujet: Darwinisme=Terrorisme

    dans le forum Débats
    samir.m
    Membre

    Les Chapitres La réelle source idéologique du terrorisme: darwinisme et
    Darwinisme et terrorisme

    Comme nous l’avons vu jusqu’ici, le darwinisme est la base de plusieurs idéologies violentes qui ont amené le désastre à l’espèce humaine durant le 20ème siècle. Toutefois, tout comme ces autres idéologies, le darwinisme définit une « compréhension éthique » et une « méthode » susceptibles d’influencer plusieurs visions du monde. Le concept fondamental sous-jacent à cette compréhension est le principe « de combattre ceux qui ne font pas partie de nous ».

    Nous pouvons expliquer cela en ces termes: il existe diverses croyances, visions et philosophies mondiales. Il y a deux alternatives:

    1) Respecter l’existence de ceux qui ne font pas partie du groupe et essayer d’établir un dialogue avec eux par le biais d’une méthode humaine.

    2) Opter pour la guerre et essayer de maintenir l’avantage par la destruction de l’autre, ce qui revient à agir comme un animal.

    L’horreur communément appelée terrorisme n’est autre que l’expression de cette deuxième alternative.

    Lorsque l’on étudie la différence entre ces deux approches, nous constatons que l’idée que « l’homme est un animal de combat », imposée par Darwin inconsciemment au monde, est particulièrement influente. Les individus ou les groupes qui choisissent l’option du conflit n’ont peut-être jamais entendu parler du darwinisme et des principes sur lesquels repose cette idéologie. Ceci dit, ils finissent tous par être d’accord avec une vision dont la base philosophique repose sur le darwinisme. C’est ce qui les pousse à croire à la véracité des slogans tels que « dans ce monde, le plus fort survit », « les gros poissons mangent les petits », « la guerre est une vertu », « l’homme avance grâce à la guerre ». Mettez le darwinisme à part et il ne reste que des slogans creux.

    En vérité, si l’on écarte le darwinisme, il ne reste plus aucune philosophie de « conflit ». Les trois religions divines les plus répandues dans le monde, l’Islam, le Christianisme, et le Judaïsme, sont toutes opposées à la violence. Les trois religions œuvrent à établir la paix et l’harmonie dans le monde et condamnent la mort des innocents, la cruauté et la torture. La violence et le conflit violent la morale que Dieu a établie pour l’homme. Ce sont des concepts anormaux et indésirables. Toutefois, la théorie de Darwin perçoit la violence et le conflit comme des concepts naturels, justifiés et adéquats, qui sont nécessaires à l’existence.

    Pour cette raison, si des personnes recourent aux actes terroristes au nom des religions musulmane, chrétienne ou juive, vous pouvez être certains que ces personnes ne sont pas vraiment des musulmans, des chrétiens ou des juifs. Ce sont de véritables socio-darwinistes. Ces individus se cachent derrière le voile de la religion mais ne sont pas de véritables croyants. Même s’ils se revendiquent au service de la religion, ils sont l’ennemi de la religion et des croyants. Car, ils commettent des crimes que la religion a proscrits et nuisent ainsi à la réputation de celle-ci aux yeux des gens.

    C’est pour cette raison, que le terrorisme qui sévit dans notre planète n’émane d’aucune des trois religions divines, mais plutôt de l’athéisme, son expression de nos jours étant « le darwinisme » et « le matérialisme ».

    L’ISLAM N’EST PAS LA SOURCE DU TERRORISME MAIS SA SOLUTION

    Certains prétendent agir au nom de leur religion mais il se peut qu’ils l’interprètent mal ou la pratiquent de manière erronée. Aussi, il serait une erreur de se faire une idée sur cette religion à partir des activités de ces individus. La meilleure manière de comprendre la religion musulmane c’est l’étudier à travers sa révélation sacrée.

    La révélation ou la source sacrée de l’Islam est le Coran; et le modèle de la morale dans le Coran – l’Islam – est totalement différent de l’image qui existe chez certains occidentaux. Le Coran est basé sur les concepts de la morale, de l’amour, de la compassion, de la pitié, de l’humilité, du sacrifice de soi, de la tolérance et de la paix. Le musulman qui vit au quotidien selon ces préceptes moraux est hautement raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et conciliant. Il offre de l’amour, du respect, du paix à ceux qui l’entourent ainsi qu’un sens de la joie de vivre.

    L’Islam est une religion de paix et de bien-être

    Le vocable Islam a le même sens que « paix » en langue arabe. L’Islam est une religion qui a été révélée à l’humanité afin que celle-ci jouisse d’une vie pleine de paix et de bien-être; une vie dans laquelle se manifestent la miséricorde et la compassion divines éternelles. Dieu invite le monde entier à accepter les enseignements moraux du Coran pour que la compassion, la tolérance et la paix puissent être vécues dans ce monde. Dans la sourate al-Baqarah, verset 208, ce commandement est donné:

    Ô les croyants! Entrez en plein dans l’Islam, et ne suivez point le pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.

    Comme nous le constatons dans ce verset, les individus ne peuvent jouir du bien-être qu’en acceptant l’Islam et qu’en vivant selon les préceptes moraux du Coran.

    Dieu réprouve la méchanceté

    Dieu a ordonné à l’homme d’éviter le mal; Il a prohibé la mauvaise foi, l’immoralité, la rébellion, la cruauté, l’agressivité, le meurtre et l’effusion de sang. Ceux qui n’obéissent pas à ce commandement divin suivent les pas de Satan, comme c’est décrit dans le verset mentionné plus haut, et adoptent une attitude que Dieu réprouve clairement. Parmi une kyrielle de versets qui traite de ce sujet, nous citerons uniquement deux:

    (Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Sourate ar-Ra’d, 25)

    Et cherche à travers ce qu’Allah t’a donné, la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n’aime point les corrupteurs. (Sourate al-Qasas, 77)

    Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit tous les actes de méchanceté dans la religion musulmane, y compris le terrorisme et la violence. Il condamne également ceux qui commettent ce genre d’actes. Un musulman offre de la beauté au monde et améliore celui-ci.

    L’Islam favorise la tolérance et la liberté d’expression

    L’Islam est une religion qui encourage la liberté dans la vie, la liberté des idées et de la pensée. Il proscrit la tension et le conflit parmi les individus, la calomnie, la suspicion et même les pensées négatives à propos des autres.

    Non seulement l’Islam a-t-il proscrit la terreur et la violence mais également le fait d’imposer la moindre idée à un autre être humain.

    Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)

    Et tu n’es pas un dominateur sur eux. (Sourate al-Ghashiyah, 22)

    Forcer une quelconque personne à croire en une religion ou à la pratiquer est contraire à l’esprit de la religion musulmane. Car, il est nécessaire que la foi soit acceptée à la suite d’un choix délibéré et conscient. Evidement, les musulmans peuvent s’inciter entre eux à suivre les préceptes moraux que le Coran nous enseigne mais sans que cette incitation ne comporte un caractère contraignant. Dans tous les cas, un individu ne peut être entraîné à pratiquer une religion en échange d’un privilège séculier.

    Imaginons un modèle de société complètement opposé. A titre d’exemple, un monde dans lequel les individus sont obligés à pratiquer une religion. Un tel modèle social est complètement contraire à l’Islam car la foi et l’adoration n’ont de la valeur que si elles sont dirigées vers Dieu. Si un tel système existait, les individus seraient religieux par crainte du système. Ce qui est acceptable du point de vue religieux, c’est que la religion ne doit être pratiquée que dans un environnement qui permet la liberté de conscience et qu’elle soit pratiquée pour l’approbation divine.

    Dieu a interdit de tuer des innocents

    Dans le Coran, tuer un être innocent figure parmi les péchés capitaux.

    … quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet, Nos messages sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre. (Sourate al-Maidah, 32)

    Qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent de fornication – car quiconque fera cela encourra une punition. (Sourate al-Furqane, 6

    Comme nous pouvons le constater plus haut, ceux qui tuent des êtres innocents sont menacés d’un châtiment sévère. Dieu a dit que le fait de tuer une personne est un péché capital qui reviendrait à tuer l’humanité toute entière. Quiconque respecte les prérogatives divines n’oserait pas faire du mal à un seul individu. Comment pourrait-il donc tuer des milliers d’innocents? Ceux qui croient échapper à la justice de ce bas monde ne pourront jamais éviter de rendre des comptes par devant Dieu le Jour du Jugement Dernier. Ceux qui pensent au Dernier Jugement seront très attentifs à respecter les limites que Dieu a établies.

    Dieu demande aux croyants d’être compatissants et cléments

    Dans ce verset, le concept de moralité est expliqué:

    Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance, et s’enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Sourate al-Balad, 17-1

    Comme nous le constatons dans ce verset, un des préceptes moraux les plus importants que Dieu a fait parvenir à Ses serviteurs pour qu’ils bénéficient de Son salut et de Sa clémence et soient accueillis au Paradis, est de « s’encourager les uns les autres à être compatissants ».

    L’Islam tel qu’il est décrit dans le Coran est une religion moderne, ouverte et progressiste. Un musulman est essentiellement une personne de paix; il est tolérant, démocratique, cultivé, honnête, connaisseur d’art et de science et civilisé.

    Un musulman éduqué selon les préceptes moralement élevés du Coran approche tout le monde dans l’esprit d’amour que l’Islam attend de lui. Il montre du respect pour les idées de chacun et s’intéresse à l’art et à l’esthétique. Il se montre conciliant face à chaque événement, s’efforçant de réduire les tensions et de restaurer les relations amicales. Dans les sociétés qui se composent de tels individus, le degré de civilisation sera plus élevé et celles-ci joueraient d’une plus grande moralité sociale, joie, justice, sécurité, abondance que les sociétés les plus modernes du monde actuel.

    Dieu demande d’être tolérant et de pardonner

    La sourate al-A’raf, verset 199, qui incite les croyants à « être cléments » exprime le concept de la clémence et de la tolérance, ces deux principes étant parmi les bases de la religion musulmane.

    Accepte ce qu’on t’offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.

    Lorsque l’on examine l’histoire musulmane, nous pouvons voir clairement comment les musulmans ont établi dans leur vie sociale, ce précepte important dans l’enseignement moral coranique. Lors de chaque étape de leur avancée, les musulmans ont aboli les pratiques illicites et ont établi à la place un environnement de liberté et de tolérance. Dans les domaines de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis à des individus totalement différents de vivre sous le même toit qu’eux en jouissant de liberté et de paix et en ayant accès au savoir, à la richesse et une situation dans l’échelle sociale. Ainsi, le grand empire ottoman a pu se maintenir pendant plusieurs siècles grâce à la tolérance prêchée par l’Islam. En effet, des siècles durant, les musulmans ont fait preuve de tolérance et de compassion. A chaque période de l’histoire, les musulmans se sont caractérisés par leur sens de la justice et de la clémence. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté multinationale ont pratiqué librement la religion qu’ils avaient adoptée depuis des années et ont également gardé leur propre culture.

    En effet, la tolérance particulière des musulmans, lorsque celle-ci est pratiquée selon les recommandations du Coran, peut à elle seule amener la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran explique cette tolérance d’un genre particulier:

    La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Sourate Fussilat, 34)

    Conclusion

    Tout ce qui précède démontre que les enseignements moraux que l’Islam offre au monde la paix, le bonheur et la justice dans ce monde. La barbarie qui sévit dans le monde aujourd’hui sous couvert du « terrorisme islamique » est totalement étrangère aux enseignements moraux du Coran. Cette barbarie est l’œuvre d’individus ignorants, fanatiques et criminels qui n’ont rien de religieux. Seule l’éducation des individus selon les vraies valeurs de l’Islam est capable d’éradiquer ce fléau et cette sauvagerie commise sous couvert de l’Islam.

    Enfin, la religion musulmane et les préceptes coraniques n’encouragent pas le terrorisme et les terroristes mais proposent plutôt les remèdes susceptibles d’extirper ce fléau de notre monde.

    http://www.harunyahya.com

    #201529

    Sujet: Recherche une amie

    dans le forum Berkane

    Bonjour
    Je suis une amie de Hind Kaamouchi qui est originaire de Berkane.
    Nous nous sommes connues en France (Paris) et depuis presque 4 ans perdues de vue.
    J’ai vraiment envie de la revoir, est ce que quelcun parmi vous connait son adresse actuelle en France? Si non l’adresse ou le N° de téléphone de sa famille à Berkane pour que je puisse les contacter et avoir de ses nouvelles?

    Merci à tous

    #211122

    En réponse à : Oujda ville berbere ou pas

    amazigh78
    Membre

    @samir.m wrote:

    amazigh m’a ecrit
    « 
    Salam, je vois que c’est toujours la meme rangaine, quand on parle de tamazight on nous ressort les vieux démons de la division.
    Le Maroc est un, indivisible et amazigh. Et si vous vous estimé arabe plus que marocain allez donc vivre en Arabie.

    « 

    😕 je n’ai jamis dit que je me sentait plus arabe que berbere je dit que ton discour a plus tendance a inciter a la division c’est tout ,et je ne commeterais pas la betise de t’insulter comme tu l’a fait mais ,puis je pense que ALAIN a menè en notre nom une exelente analyse dont tu doit tenir compte .[/quote]

    Mon discours n’est pas un discours de quelqu’un qui divise au contraire, je cherche a unir tous les marocains qu’ils soient arabes ou berbères.
    Le peuple marocain est un et indivisible.
    Son cœur est l’islam
    Sa langue est l’arabe
    Et son sang est amazigh.
    Je m’insurge juste contre ceux qui prétendent être descendants des arabes et qui divisent le Maroc entre arabe et berbère. Au lieu d’avoir honte, vous devriez être fier de vos origines berbères, même si vous ne parlez pas tamazight.
    Génétiquement parlant les marocains sont tous des berbères et toutes les études le prouvent, voici une étude qui le prouve. http://www.didac.ehu.es/antropo/6/6-6/Coudray3.htm

    Pour ceux qui ne peuvent pas ouvrir le document voici un copier/coller de la conclusion :

    « Au Maroc, on constate qu’il existe une relation génétique étroite entre les Berbères et les Arabes proches géographiquement mais de culture et langages différents. Les Arabes s’intégrant au sein du « polymorphisme berbère », on peut émettre l’hypothèse qu’ils sont issus d’ancêtres communs « paléo-berbères ». Les différences observées entre les Berbères et les Arabes actuels seraient donc principalement culturelles et linguistiques et pourraient alors s’expliquer par le fait que leurs ancêtres auraient subi différemment les conséquences des invasions arabes. La conquête arabe amorcée au VIIème siècle semble n’avoir été pour certains groupes qu’un phénomène principalement culturel (adoption d’une nouvelle religion et d’un nouveau langage) avec un faible impact génétique. A l’opposé, les prédécesseurs des Berbères actuels auraient su résister à l’islamisation et à l’arabisation, leurs descendants auraient ainsi pu préserver une certaine « identité berbère originelle »

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

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