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15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 181)
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    Résultats de la recherche
  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HARKA D’ASSAINISSEMENT SUR LES CLINIQUES PRIVÉES. SILENCE ON FERME!

    LES CLINIQUES, ON FERME ! BARRA !
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    JE COMMENCERAIS PAR LA CONCLUSION
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    Primum non nocere ! D’abord ne pas nuire est le fronton princeps de la médecine. Son fondement initial sinon initiatique. Dès lors la recherche de la santé, synonyme de vie, sa protection sont choses sacrées. Tout pouvoir doit la garantir et s’y impliquer constitutionnellement ! Et là, bien sûr l’Etat est en devoir d’assumer, de garantir la sécurité, l’enseignement, même sobrement, la justice, très indépendamment ainsi que la santé, sans discriminations. Veiller sur la qualité de ces prestations fait partie des obligations de tout gouvernement qui doit appliquer les textes de lois, corriger, sanctionner au besoin et fermer, en dernier recours, les boîtes des impétrants.
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    LES MÉDECINS, DES BOUCS ÉMISSAIRES.
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    Seulement il y a eu dérive en matière de jurisprudence et de procédures. On ne ferme pas autant de cliniques de cette façon ni aussi méchamment. On ne divulgue pas non plus les noms des fautifs au public et aux médias. Comme il est déontologique de ne pas montrer en photo les ‘’ coupables’’ jusqu’à ce que le jugement ait lieu, du moins. Et ce, par respect pour la dignité et l’innocence, afin d’éviter de commettre des erreurs judiciaires ! Un ministère quelconque ne peut pas remplacer la Justice et s’imposer en juge, fut t-il dirigé par une avocate ! Et quand le règlement de compte atteint les 13, ça fait tsunami et panique sociale ! Un effet de fantasia, de règlement de compte, de guerre ou de séisme, avec ses impairs et ses impacts sur la société et sur le devenir de la profession.
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    PRIÈRE DE LIRE AVEC MOI LA FIN DE L’ÉDITO
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    Il est rédigé par M. Fahd Yata, le directeur de La Nouvelle Tribune, avant d’entreprendre celle des réflexions. Le document est accessible sur ce lien : http://medecine-maroc.xooit.com/t18104-La-Clinique-Les-Orangers-dement-l…
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    J’en reproduis la partie qui concerne les cliniques. « Enfin dernier exemple de cette vacuité administrative et politique, la polémique publique qui vient d’opposer Mme Yasmina Baddou, la courageuse ministre de la Santé, à son homologue Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement. Celui-ci a refusé de prendre les mesures administratives décidées par le département de la Santé à l’endroit d’une quinzaine de cliniques privées déclarées non conformes au terme d’une enquête diligentée par les services de Mme Baddou. Mais, sans doute, la puissance du lobby des médecins est-elle supérieure à la solidarité gouvernementale, laquelle d’ailleurs, ne saurait s’exprimer quand elle est dépourvue d’une autre composante en principe indispensable à l’exercice de responsabilités publiques et officielles, la volonté politique. Celle-ci faisant totalement défaut à l’actuel Premier ministre, pourquoi donc voudrait-on que les membres de son équipe en soient pourvus ? A quelques jours donc de l’ouverture du mois sacré de Ramadan, propice au recueillement, à la méditation, à la piété, il serait sans nul doute bon que les autorités publiques, gouvernementales, et autres, donnent des signaux forts et convaincants à une opinion publique de plus en plus déboussolée et qui n’accepte sans doute pas que l’Etat se délite ainsi. Fahd YATA »
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    MISE EN GARDE PRÉLIMINAIRE
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    D’abord, loin de moi toute volonté d’entrer en polémique avec un vétéran olympien du mot vulnérant et des belles flèches. Je n’ai pas les mêmes facultés ni les mêmes approches économistes que lui. Et si je critique les inspections des cliniques menées par maître Yasmina Baddou, je récuse toute menace de les fermer, parce que j’approuve leur mise à niveau, autant que celles des dispensaires de la Santé et des hôpitaux qui relèvent du même ministère. Est-il borgne pour ne voir que d’un côté ? Un délai suffisant, assorti d’un calendrier de contrôles réguliers devrait être l’usage, sans harcèlement, afin de rester respectueux et constructifs, dans un domaine si sensible. Je disais des urgences que c’est la vitrine de l’état ! Que les inspecteurs de Madame, chargent un peu les leurs, par bienséance et pour l’exemple !
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    DU DROIT DE PARLER ET DE DÉFENDRE SA CORPORATION
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    En pensant au titre d’un vieux film, j’allais titrer ma réflexion : ‘’ j’irais cracher sur vos blouses’’. Mais je me suis contrôlé. Là, si je plaide en faveur d’un métier ou d’une corporation que l’on veut assombrir ou lézarder, et que j’ai fais par et non par accident, je le fais avec en tête le respect de la déontologie et de la place que doit occuper l’Ordre des médecins dans tout ce qui a trait à la médecine, aux malades comme aux médecins. Durant ces incursions, il semble l’avoir fait pour les inspections des cliniques du moins ! Les syndicats se mobilisent et c’est l’occasion pour eux d’entrer en dialogue avec les régisseurs et les gérants de la Santé.
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    Cette levée de ton, je la fais en tant que Koutlaoui, fort d’avoir écrit à feu Ali Yata, une lettre où je l’encourageais à fortifier le front épars, des plus vieux partis nationalistes marocains. Et ce ne sont pas les socialistes qui reprocheront à un ancien unémiste de prendre la parole, comme ce fut le cas à la Cité U ou dans notre amphi, du temps de Fathallah Oualaalou et de Si Mohamed El Ouafa.
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    Quand les choses ne marchent pas, il est ‘’incivique’’ de les taire. J’ai appris ce mot de maître Abderrahim Harouchi qui avait commencé à le professer alors qu’il était ministre de la santé et avant de créer son association Afak. La culture citoyenne actuelle, est de dénoncer les excès, même s’ils proviennent du Gouvernement. Sensés commettre des erreurs ou des aprioris, les hommes qui nous dirigent ne sont-ils pas comptables de ce qu’ils font? Nous écouteront-ils, s’ils sont en vacances et que nous prêchons, hors du vide saisonnier du Parlement ?
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    « OÙ EST L’ETAT, OÙ VA L’ETAT, QUE VEUT L’ETAT ? »
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    Dans ce texte, où il relate l’état de reddition du Gouvernement devant les dérives des marcheurs, des émeutiers et des ambulants, M Yata fait dans l’amalgame le plus surprenant. Sombre confusion de la part d’Ibn Tangeaoui, signe de respect inconditionnel ou plus qu’obligé à notre Madone, Lalla Yasmina Baddou ?
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    Là, visiblement, le directeur de la LNT, fin lettré, percutant agitateur d’idées, faiseur d’opinion et influent personnage, n’est pas de toute sympathie envers les médecins. Hélas, j’en suis touché. Le corps médical est ciblé dans son ensemble, quand FY parle avec légèreté du « Lobby » médical. Un mot galvaudé mais pernicieux !
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    LOBBIES, KABBALE OU FANTASIA ANTI MÉDICALE ?
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    La kabbale traditionnelle, opérée sur le Ministère de la Santé, est comme une antienne redondante, excipée depuis des lustres par tous ceux qui en sont malades. Personne ne peut louer des services que la Ministre elle même sait pour être corrompus. Personne n’est encore venu fermer un des hospices insoutenables de saletés. Sauf que le privé est hautement mieux tenu que les hôpitaux publics. FY aura fait ici l’objet d’une véritable glissade en allant dans le sens d’une harka, qui ignore la poutre de son œil en voulant ôter la paille de l’œil du voisin. Il est plus logique de donner l’exemple et de balayer devant sa porte avant de critiquer, aussi ostensiblement, un secteur qui ne démérite guère par ses avancées et ses prestations !
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    Ce glissement sémantique dans les propos du fils du zaïm du PPS est à relever. Fiers de leur libéralisme et de leur indépendance, les médecins privés, cliniciens en tête, sont hélas plus individualistes et ce contrairement à d’autres corporations parallèles. Les lobbies ont une connotation très péjorative qui ne s’applique pas aux hommes de l’art et de la science ! CE dérapage est une véritable chute, qui incrimine tous les médecins ! En voulant sauver la Ministre, Si Yata nous traumatise en nous plongeant, dans les strates détestables, de ceux que l’on indexe pour les faire abhorrer encore plus. Un empoisonnement de mieux, servi comme un aliment populiste aux invectives populaires ! Les médecins libéraux, les cliniques, sont livrés en pâture. De l’huile jetée sur le feu, par ces temps de poudrière arabo printanière !
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    NIHILISME ET MINISTÈRE ÉRADICATEUR ?
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    Cette culture dénégatrice est tout sauf justifiée. Nous avons nos faiblesses dans notre secteur libéral, comme le Ministère, a ses grosses tares. Il faut lire les courriers des magazines pour comprendre cette haine faisandée des médecins. Une malveillance que l’on veut coûte que coûte vanter et fructifier pour la coller sur le dos des Privés à les en plastifier. Le journal dope l’info. La rancune est servie en repas chaud à la vindicte populaire. Il ne fait pas plus pour crucifier les cliniciens ou les empaler sur la place publique !
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    Et dire que ce n’est pas un faussaire connu pour ternir le jeu. Seulement, au lieu de jeter de la lumière, il jette le trouble et le doute aussi ! Sauf que c’est indigne d’un poids lourd de la pensée, comme le sieur Yata. Lui, dont le brio rappelle la faconde percutante du père des Yata, Si Ali, qui fut un orateur intarissable, un leader, socialiste et bon musulman, qui nous illumine encore.
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    Si c’était n’importe quel journaliste, nous aurions, par charité oublié sa gesticulation ? Bénigne en fait, mais qui irrite dans ces circonstances en venant de sa part. Parce qu’elle fait preuve d’une étonnante incompréhension. Nous aurions toléré le poisseux vitriol pour le jeter là où brûlent les pages mécréantes et mesquines du caniveau. Sauf que ses propos nous interpellent. Positivement. Venant d’un homme sage et engagé, ils nous permettent en nous laissant réfléchir avec lui, mais pas comme lui, sur le façonnage politique de cette opération de propreté. Une descente non stop, un engouement hilarant et triste ! Cette ingression trompe même les plus avertis sur son tempo et sa scène ! Hygiène discriminatoire ou opération antisociale ? Fibrillations et trémoussements d’une sirène en voie de caducité, une mortelle déifiée, qui oublie de balayer ses propres vagues ?
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    QUI VEUT DYNAMITER MME BADDOU ?
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    Qui a autorisé, qui a pensé et qui a permis d’entacher l’image des plus monarchistes tranches de la société ? Les toubibs, les sages ? Il était un ! Ces médecins, emblèmes défraichis aussi, déjà haïs et stipendiés, parce que ‘’apolitiques’’, pour la plupart et plus que royalistes, par dessus le marché ! Qui est le fin psychologie du Gouvernement ou l’ennemi de celui-ci qui a permis d’ameuter et de les sortir de leur housse dans la rue ? La rue avec un grand ‘’R’’ depuis ! L’incompétence ? Sans chercher plus loin, c’est un piège pour casser l’image du Parti de l’Istiqlal, en mouillant, en souillant l’une de ses icônes Yasmina Baddou ! Erreur administrative ? Piège et complot ? Oui, les trois, pardi ! Sont-ce les affaires, sordides qui manquent pour pimenter la vie dans ce pays ? Ce, la veille de pacifier les mutineries des opposants vieillis et des séditions archaïques !
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    C’est quoi ce délire, ces inspections guerroyantes, ces menés coercitives, délibérément hostiles et punitives ? Des bavures et des exactions gratuites ? Ce pourtant quand on voit l’état des autres secteurs de santé qui relèvent plus directement encore des obligations de Mme la Ministre. Pire que des erreurs, on veut aussi casser les idées brillantes et pacifistes, de SM le Roi ! Lui, qui est si fortement aimé par les foules et si hautement respecté par les dirigeants des pays. Lui, qui a su rallier le Peuple, contrairement aux tyrans et qui pu opérer une opération sublime de réforme, qui s’avère être très audacieuse sous nos tropiques. Cela, cette tempérance impliquée et agissante, s’est opérée pour faire progresser la Démocratie. Pour induire sans risques, la séparation des pouvoirs, sous Son incontournable autorité arbitrale !
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    OMERTA
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    La duplicité et les silences de ceux qui doivent régir la vérité et mettre de l’ordre dans les pensées et les agissements de ceux qui détestent les médecins et en veulent à leur supposée classe est tragique et patente. C’est le silence des foules ! La classe politique s’essuie les mains, occupée qu’elle est de par le calendrier induit par le nouvelle Constitution. La classe médicale n’existe pas. C’est le silence des agneaux ! Ceux que l’on guide vers les autels sacrificiels !
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    Par delà les plébéiens qui composent nos couches, les plus embourgeoisés parmi les médecins, sont largement dépassés par les hommes de l’art, les agriculteurs, tous terrains et les simples commerçants. Il n’y plus de raison de les jalouser et les haïr ! Les médecins sont mis dans la même galère. On est donc la cible d’un combat anachronique, stupide, sociologiquement forclos et politiquement dépassé ! A moins que des politicards de dernière minute, des conseillers pervers, n’aient d’autres partions estivales à jouer pour faire les singes et montrer au peuple ramadanesque que le Gouvernement fait dans la propreté, en liquidant ses ennemis, les médecins. Et que là, nonobstant les réserves réfléchies du SG, qu’il agit dans la légalité et la transparence. Un écho, préconçu avant terme, en réponse antidatée aux foules déchainées des dimanches. Et que ce Gouvernement, sensible aux choses sociales, agit pour mettre de l’ordre, à travers sa madone, en apportant des garanties pour la santé des citoyens et la sécurité des gens ! Ce qui n’est pas faux en fait. Reconnaissons-le ! Mais pas dans ce registre vindicatif.
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    LE BÂTON SOCIAL
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    Dépassement volontaires des prérogatives qui montre que les médecins sont devenus des boucs émissaires. Le viol de leur blouse blanche servira d’avertissement et de freins aux autres factions, qui maintiennent la pression de rues ! Voilà donc une réponse sanitaire adéquate aux choses sociales.
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    Parallèlement, si on oublie les requêtes des chômeurs, on engage un maximum, on augmente les fonctionnaires connus pour leurs grèves. On fait un tas de choses pour la Caisse de Compensation, quitte à vendre du pays et des sociétés. Le principal est d’avancer dans la sérénité. Mais il fallait un intermède chialant, une musique émotive qui réponde aux mœurs et aux humeurs consternées, une musique de fond ou d’accompagnement d’un navet navrant ! Il fallait avec le pain donner des jeux !
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    Une réponse à nos romains, qui eux, trouvent les cliniques privées, trop chères par rapport aux hôpitaux ! Lesquels, mal taxés, sont bondés, ou en état avancé de dépassements divers ou de vacuité dans l’âme ! Leitmotivs. Après les DVD, on ne trouve plus que des absents ! Ils vaquent à leur travail externe en suivant leurs clients ! Ailleurs…Barra ! « Et là c’est encore la faute bien sûr des cliniques. Toutes celles qui reçoivent impunément les médecins de la santé publique». Et que les inspecteurs trouvent pourries !
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    Odeur de revanche sur un corps revêche et que l’on va prendre en cassant les cliniques privées que l’on va fermer pour les blâmer ! Emblèmes du libéralisme et de la modernité, mais aussi des chantres du nationalisme médical ! Les médecins ne veulent pas d’extranationaux dans les cliniques du pays. Ils refusent, comme tous les médecins de tous les pays et leurs lois avec, qu’on importe des capitaux et des étrangers pour leur livrer les marocains malades. Pieds et poings liés, quand on sait l’engouement complexe, que la gente marocaine voue aux étrangers !
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    VENDETTA ET REPRÉSAILLES
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    Un refus organique qui tient à ce qu’on ne livre pas la médecine, comme on a livré les services et soldé les offices ! Une position similaire à celle qui refuse que l’on vende, les Polycliniques, cette partie du patrimoine CNSS, aux étrangers. Autres façons néocoloniales de faire ré-entrer les étrangers, par complaisance ou en remerciements politiques, dans des secteurs privés fragiles ou de souveraineté névralgique. La solution aux manques en médecins ou en cadres, n’est pas dans ces options. C’est aux universités et aux banques de stimuler le secteur. La médecine, ce n’est pas un fruit de saison que l’on importe au besoin. Mais un choix de société et un programme de nantissement humain et financier, qui rapporte à l’État, ne serait-ce que pareillement à l’enseignement.
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    LOBBIES, CONFUSION ET MAGISTÈRE
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    Pour revenir au papier de M. Fahd Yata. De culture locale et régionale, on sait les confusions péjoratives qu’entretient le mot  »lobby ». On sait envers qui on l’affiche, comme imprécation politique dolosive, pour indiquer des prédateurs influents que sont les sionistes en particulier. Cet usage, partial, nous rend plus que susceptibles en ce moment, où tout le monde veut bouffer du médecin. Fragilisés plus que jamais, nous soufrons avec le Peuple.
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    Nous faisons du social, naturellement, par conviction. Notre magistère, plus qu’ailleurs, nous implique dans le domaine ingrat des pauvres et de la souffrance. C’est un honneur de servir et une récompense en soi. Néanmoins, s’ils ne ferment pas leurs offices, certains sont menacés de le faire, sans l’obligeance du ministère ! Sauf que n’ayant pas d’autres métiers, la plupart des médecins tancés, peinent à vivre, mais ils ne s’en vantent pas ! Les Médecins, frileux du côté de leur fierté et autres symboles de respectabilité, gardent leurs distances pourtant avec tout ce qui est politisé et sujet de struggle. Beaucoup restent proches de leurs humanités comme de leur serment, malgré tout ce que l’on colporte !
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    Sans chercher à lever les doutes, ni à renseigner ses lecteurs sur la crise médicale marocaine, que les inspections n’ont fait que grossir et politiser, les pages de LNT ne renseignent pas, pour le moment, sur les défaillances juridiques ni sur le bien fondé des remarques qui ont fait l’objet de la harka anachronique ! Encore moins sur les dérives de la partition jouée par la Baddou, ni son tempo qui survient en baisser de rideau de l’actuel gouvernement. On n’a pas besoin d’être fin psychologue pour noter l’hypertrophique sympathie affichée par le viril moustachu et qu’il voue, comme nous d’ailleurs, à notre sémillante Yasmina. C’est presque du népotisme pour lui, doublé de respect de notre part !
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    Mis dans le même sac subversif, Si Yata semble confondre, sans convenance, les agitateurs insatiables des rues, leurs mentors et leurs gourous, avec les marcheurs pacifistes en blouse blanche et les cliniciens !! Les médecins de la Santé qui avaient été sauvagement maltraités, sont nos confrères, nos jeunes, sinon vos disciples. Il oublie que c’est le même corps de métier que les cliniciens privés, des citoyens pacifistes et travailleurs, quasi serviles, qui a auront été contrits, puis étouffés et conspués. Il oublie que ces manifestants ont été l’objet d’odieuses exactions, devant leur propre maison, devant leur Ministère. Sans réflexion sur les conséquences socio politiques et sans scrupules aucuns. Violentés, humiliés, bastonnés, sans nulle marque d’intercessions ni de compromis véritables. Et là, mille fois hélas, la Ministre de l’Indépendance, a montré ses dons et sa décence relative ! Ses dents, qui ne ricanent plus, comme au Parlement ! Au lieu de servir d’avocate, au lieu de freiner la brutalité rancunière, sur les médecins, elle a joliment, participé à la stupide et antipathique inquisition.
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    LES TOUBIBS ENTRE LA RÉPRESSION ET LEUR MAGISTÈRE
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    Cette phase de notre involution sociale, qui suit la paupérisation des médecins et leur déchéance sociale, dans ce pays du moins, aura des retombées, instinctives certaines, sur le rendement et le civisme de ces citoyens, blessés dans leur honneur et bafoués dans leurs droits, par le populisme d’en bas ! Joli printemps pour la Médecine, monsieur Yata et bravo madame Fassi !
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    On leur avait administré, près de leur département, une fracassante et chaleureuse correction. Une caresse que les forces de l’ordre, inermes et pacifistes, ne firent même pas à Gdim Izik ! Un traitement médicalisé sur mesure, que les générations de médecins; d’ici et d’ailleurs, pourront marquer dans leurs méninges, leurs viscères et leur génome, pour les transmettre de façon atavique à toutes les générations. Attention, les cliniques, elle mord, souffleront t-ils, pour s’immuniser de ses traits ! Beauté mortelle, l’icône déicide, que la nature a parée de ses meilleurs atours, amazone en son genre est bien trop cavalière ! Plus proche de Diane que de Méduse et Gorgone, elle vous transperce de ses flèches ! Un regard au sourire fatal, de grands et beaux yeux, magnétiques, qui n’écoutent plus vos râles !
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    La partie de chasse aux blouses blanches se passe sous ses yeux donc. Cette glorieuse réception, ce châtiment aurait fait, je dis aurait commis, un mort, un meurtre ! Et 20 fracturés, entre autres marques de respect pour leur dignité et leurs signes extérieurs de bienveillance. Ça reste à vérifier : l’intox ça court le Net ! Cependant, ce fait est unique dans les anales du monde médical. C’est un signe qui a dû être ressenti, comme les menaces de fermeture des cliniques, comme un symptôme de recul démocratique, pareil au choc de ce marchand ambulant des quatre saisons. Ce tunisien, héros et martyr malgré lui, qui s’est ‘’enflammé’’ afin d’apporter un peu de printemps aux tunisiens !
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    SAUVETAGE ET NON DISSENSION GOUVERNEMENTALE
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    Pour terminer, voilà un important journaliste, respectable professeur d’économie de son état, qui tombe dans le piège de l’intox et qui la ventile, à qui mieux mieux, du haut de sa chaire aux nouvelles !
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    BRUYANTE FUREUR ET BOUÉE DE SAUVETAGE
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    Si Driss Dahhak , le SG, qui est à féliciter pour son indépendance et sa technicité, au contraire de notre aérienne inspiratrice. Il aura de justesse voulu calmer le jeu. Il a tranché un torrent boueux, dévoyé et violent. Il a voulu faire une halte de réflexion pour permettre plus de compréhension, d’esprit d’à-propos et/ou de concessions, face à la vindicte avérée et à l’emportement inefficace ! Faut-il encore irriter les gens, par les temps qui courent ? C’est ce que ne comprends pas monsieur FY quand il parle de « cette vacuité administrative », en incluant les cliniques et les médecins parmi les marcheurs du dimanche et les ambulants arrogants ! Faut-il par ces actes schizophrènes grossir la rue, déjà repue de sédition ? Le SG a voulu sauver la Ministre de sa tapageuse bévue, comme le Gouvernement, dont il demeure l’un des principaux ressortissants. Acte salvateur, extra médical, extra clinique, même s’il ne reste que quelques semaines à vivre à ce gouvernement ! Frappé par le destin, plus que par sa vacance ou la fièvre aoûtienne du Ramadan, nous espérons à ce Gouvernement, que les meilleurs de ses éléments puissent retourner aux affaires, pour mieux nous gouverner, avec moins de menaces mais plus d’adresse, d’audace, d’à propos et de proximité du peuple.
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    DR IDRISSI MY AHMED
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    Kénitra, ce 24 juillet 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    lDÉMENTI.

    http://clo.ma

    La Clinique Les Orangers dément les allégations mensongères de fermeture et continue son activité pour accueillir ses patients dans la sécurité et la sérénité.

    Elle continue son travail avec le sérieux, le dévouement et la compétence qui ont fait sa réputation à l’échelle nationale ou internationale. Forts de notre droit, du soutien des milliers de nos patients, du soutien du corps médical, du soutien du Conseil Régional du Nord-Ouest des Médecins et du Conseil National de l’Ordre des Médecins et après la mise au point du Secrétariat Général du Gouvernement, nous avons adopté une attitude de réserve et nous nous sommes abstenus de rentrer dans toute polémique.

    Mais devant tant d’acharnement destructeur, qui porte atteinte à notre honneur et probité et à celle de toute la médecine de notre pays, devant le péril de réduire à néant les acquis et les progrès notables enregistrés ces vingt dernières, auxquels nous avons participé grandement, et avec d’autres, dans notre spécialité, rester dans le silence est coupable.

    La Clinique les Orangers, comme tant d’autres, a fait l’objet, comme cela est prévu par la loi, d’inspection réglementaire. Il n’a jamais été question de nous y soustraire, le but au final étant l’amélioration de la qualité des services et la réduction des risques. Nous avons adhéré complètement à cette démarche et accompli avec célérité les ajouts ou modifications mineures souhaitées, sans rapport avec la sécurité du patient, comme cela a été constaté avec satisfaction par l’inspection. Cela a été consigné et adressé par nos soins au S.G.G., dans la sérénité.

    Nous avons de la fierté devant le travail accompli depuis plus de vingt ans et n’avons pas à rougir de notre équipement ou de nos installations, à la pointe du progrès dans notre domaine d’activité. Nous avons été, avec beaucoup d’autres, pionniers dans de nombreux domaines. Il est d’ailleurs loisible à chacun de faire une visite virtuelle sur notre site écrit en quatre langues http://clo.ma et de se rendre compte par lui-même.
    Avant même que toute législation ne l’impose, nous avons adopté les standards européens en matière de consentement éclairé du patient (prise de connaissance de tous les incidents et accidents opératoires avant tout acte chirurgical).

    Notre équipe de professeurs s’implique aussi dans la formation et la recherche. Sans aide ni appui, elle représente dignement notre pays par ses travaux scientifiques. Elle a organisé avec succès de nombreuses manifestations scientifiques locales ou internationales
    Nos résultats depuis vingt ans sont à la hauteur de notre travail et de notre implication, grâce à Dieu. C’est notre plus grande fierté ! Il serait honnête de les comparer sur le plan national ou international tout secteur confondu: nombre de patients traités, incidents ou accidents, mortalité ou morbidité, infections nosocomiales, qualité des résultats, qualité de l’accueil, délai d’hospitalisation, durée moyenne d’hospitalisation, taux de satisfaction, coût réel de l’hospitalisation.

    Notre action, associée à celle d’autres collègues marocains, a contribué de manière substantielle à alléger l’ancienne dépendance médicale du pays vis-à-vis de l’étranger et fait réaliser d’importantes économies. Maintenant notre crédibilité internationale nous permet d’accueillir de plus en plus de patients étrangers. Cela mérite d’être noté !

    Enfin, nous nous impliquons aussi résolument dans le domaine social en apportant notre aide aux orphelinats de Rabat et en prenant en charge gratuitement les personnes démunies adressées par le C.H.U. et ayant besoin de nos moyens techniques et de notre compétence.
    Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi sommes nous visés ?

    Nous nous adressons donc à tous les gens de bonne volonté, honnêtes et courageux qui aiment et défendent leur pays et ses valeurs séculaires, simples citoyens ou responsables et décideurs, conscients du danger de cet esprit destructeur, de se manifester sur notre site ou d’autres moyens de communication et d’être nos interprètes, notre soutien, pour que cesse cette campagne et que la médecine soit préservée de toute polémique.
    Il va de soi que nous nous réservons le droit de toute poursuite administrative ou judiciaire pour réparation des immenses dommages moraux et matériels que nous venons de subir.

    L’équipe de la Clinique les Orangers.
    Site web : http://clo.ma


    Copie avec mon soutien
    ma sympathie , mes compliments et mon admiration
    aux confrères praticiens et anciens universitaires
    de la clinique les Orangers de Rabat
    Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’AAMM

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com
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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ

    « LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE UNIVERSELLE
    DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ »

    CULTURE MONDIALISTE ET CIVISME UNIVERSEL :
    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ CHEZ LE CITOYEN DU MONDE

    LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ

    La connaissance de soi, la fabrication de soi se font à travers la découverte d’autrui et de par le dialogue et la communication en une sorte d’action de construction continuelle. La perfection n’est pas statique ni définitive, elle est une évolution avec ses freins et ses pentes.
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    Pour ne pas lasser, pour s’instruire, enrichir ses connaissances et élargir ses pensées, développer son intellect et sauvegarder sa mémoire, cette importante partie de sa conscience et de soi-même, il faut s’ouvrir et percer. Ainsi pour être utile et productif, pour éviter l’ennui et le désastreux patinage sur les mêmes idées, les mêmes coursives, l’impasse labyrinthique et les mêmes réflexes de pensée, les automatismes ennuyeux à devenir stériles et opaques, une seule issue reste pour sauver la cogitation. Celle de sauter le mur de soi, pour dépasser et se délivrer de la paresse tranquille et anesthésiante des certitudes. Celle de ‘’dégonfler’’ l’autosuffisance de soi, de ses opinions antérieures, que d’autres ont dépassées, par l’observation d’autrui. Changer ses optiques, son regard ses angles de vision et de réflexion, par une approche rénovée afin de dépasser les étroites limites où l’on resterait piégé en cultivant, dans l’autosatisfaction, ses seules convictions. Sans renier pourtant ses composantes et dans le but de les enrichir et de les affiner.
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    DISPONIBILITÉ
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    Se dépasser et s’ouvrir pour donner et recevoir de l’autre. Dans ce qu’il dit d’abord et dans ce qu’il écrit. Il est impossible de ne pas garder alors la soif de découvrir de plus connaître devant les mers de savoir et de connaissance que cet autre garde jalousement ou vous offre. La production est devenue une progression géométrique. Cette multiplication des idées est phénoménale, elle dépasse l’entendement et les capacités des humains. L’encyclopédique connaissance des humanistes des siècles passés n’est plus qu’un sobre résumé du savoir, un créneau temporaire qui doit être respecté pour son importance passée et son apport à la construction du savoir actuel.
    .
    INTERACTIVITÉ
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    Une parenthèse infime de ce qui est produit est outrancièrement étalée en ce moment. Pris de vertige et d’incapacité pour imaginer autant, je peux parler de folie extensive, contagieuse, exorbitante, peu permise à tous, peu démocratique. Une sorte d’émerveillement cosmique qui vous plaque, vous marginalise et vous noie, qui aspire ou vous propulse, vers des dimensions inouïes ! Éminemment stimulant et admirable voire annihilant et complexant ! Allez-vous suivre ou vous laisser distancer ? Pays cosmopolite et ouvert, nous sommes, ici plus qu’ailleurs, devant une gageure. Un défi humanitaire, un projet sociétal universel qui a peu de respect ou d’intérêt sur les handicapés et les oubliés de la révolution cosmique !

    Ce gigantisme existe dans toutes les matières. Il touche toutes les spécialités, les sciences, les techniques, les arts et les métiers en général et qui dépasse les individus par les promesses et les défis où il les invite. L’humanisme des grands écrivains du passé et des philosophes classiques n’est plus qu’un îlot, une image stagnante et dérisoire antique. Un rêve qu’on ne fait plus. Une rive balisée d’un interminable océan qui donne autant soif qu’il décourage et qui dérange les nageurs les plus intrépides. Toute spécialisation n’est plus qu’une ébauche du savoir faire où elle se cadre et se case. Les spécialités s’ouvrent et se fractionnent en super spécialités plus pointues encore. Pire que l’éclatement du savoir, son essor est l’objet d’une accélération phénoménale.

    Alors que faut-il pratiquer comme tentative, à la mesure de l’homme, de ses limites, de ses moyens, de sa vie, pour accéder à un but, pour emprunter une voie, et laquelle, dans cet univers extensible et infini de la Connaissance ? Comment garder le pas et progresser en harmonie avec son temps ?
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    LES CHEMINS
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    Par quoi commencer, dans quel sens entamer, cette recherche, qui ressemble plus à une noyade qu’à une plongée. Comment atteindre ces richesses, ces connaissances intellectuelles et cette bibliothèque ludique en apparence, mais prodigieusement intarissable, qui n’a de virtuel que le nom ? On va de moins en moins au théâtre et au cinéma, encore moins aux bibliothèques, la connaissance a éclaté, percé les chaumières, grâce aux émissions télévisuelle satellitaires. La connaissance, pointue, spécifique s’est surmultipliée, à l’infini grâce à l’informatique. Et l’on peut avoir sous la main bien des encyclopédies et sous le doigt, en un clic, des bibliothèques entières ! Là où le défi devient embarrassant est qu’il y a une profusion d’offres et de documents. Et cela déstabilise par l’étendue des choix.
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    LE LABYRINTHE
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    Il ne suffit pas d’avoir les documents idoines, il faut encore savoir les trier, pour délaisser ce qui est inutile, en espérant économiser assez de temps imparti, le temps qu’il faut réserver au strict nécessaire et utile, sans étouffer sous la profusion des références et des données. Cette immensité déconcertante, cet univers inépuisable, oblige à chercher une voie, à tracer un chemin. Le choix n’est pas aisé et la sélection de la spécialité est une nécessité.
    L’exclusion des autres données connexes ou complémentaires, n’élude pas la soif de connaissance ni le sentiment d’avoir écourté la quête et négligé quelque part des données et des r-enseignements qui auraient pu être utiles au sujet traité. Évidement la sélection les programmes et l’impact et les directives des professeurs sont les premiers axes et les chemins de choix. Les formations de base, scolaires, celle du collège et de l’université ne sont que les ébauches, les clefs qui demandent à ouvrir et élargir les voix et le chemin choisi. Autant se peut et chacun selon ses goûts, ses besoins, son tempérament, ses moyens et de ceux des siens, famille, institutions et pays. La patience, le temps investis, le courage et la dynamique, les contraintes acceptées sont les paramètres du succès.
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    LES FENÊTRES
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    Comment procéder alors ? C’est l’école, les copains, les maîtres et les professeurs, concurrents et gourous, qui munis chacun de son programme va vous ouvrir selon les chapitres plusieurs voies. La sélection et les contrôles aidant, l’approfondissement, les certitudes, la vérité et la justesse vont être les mieux côtés. Les meilleurs se développeront. Les autres stagneront dans l’oubli ou dans les marges ou l’exclusion. L’opportunité du travail, le travail devient une récompense.
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    LES TRAPPES
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    Selon les impératifs de demande et la production on va embaucher certains, aux dépens d’autres. Moins visibles, moins bien préparés, moins percutants. Même si elle est injuste pour les pommés et responsable de fractures sociales, cette tendance est la seule retenue. Pour des raisons d’économie, de production, d’efficacité. Cette méthode discriminatoire et démocratique en apparence, semble nécessaire et utile.

    Par delà la recherche propre de chacun dans les secteurs récréatifs, de détente et d’information, non-utile, qui les occuperont, on voit de bons éléments se perdre dans les coursives de la recherches et venir se planter à la lisière et être marginalisés. Par cet aspect ils affirment leur particularités et manifestent leur éloignement du réel, banal et dur, du strictement utile ! Les moins biens concentrés, les plus curieux, attirés par les connaissances parallèles, se perdront dans les écarts et les ravines, les labyrinthes de la connaissance. Pendant que ceux, disons-le, les plus bornés, asservis, normalisés et studieux, non-idéalistes, seront les plus opportuns. Ces derniers gagneront en réussite en embauche et en efficacité ! Ils suivront les secteurs balisés et stratifiés, dont les officiels et les industriels, les employeurs, les dirigeront indirectement ou sur recommandation(
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    LES PORTES
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    C’est un autre chapitre qui relève de la fracture sociale et des privilèges et autres passe-droits et népotisme, que nous ne soulèverons pas pour le moment, afin de ne pas nous perdre dans la pire des banalités. Celle que les rues en révolte stigmatisent en manifestant contre le pouvoir des mandarins et des caciques sclérosés, contre le système des privilèges qu’ils allouent à leurs zélotes de la nomenklatura et autres affidés embourgeoisés.

    On parle de chômage, de projet de société et de concentration des pouvoirs. Seulement pour être réalistes, le contraire du populisme des slogans revendicatifs, il y a des vérités inéluctables à prendre en considération. Le marché, la concurrence et le rendement. La demande en cadres et en cerveaux, toujours selon les besoins et selon les lois du marché, selon les compétences et les innovations, obéit aux nécessaires améliorations comme aux changements que leur dicteront le marché et les contraintes de production et de rendement.
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    Ainsi vont se développer ceux qui étaient les premiers. Ils ont les performances, les recettes et les secrets. Les créateurs, les novateurs et les inventeurs, ceux qui prospectent dans les marchés, les explorations, les conquêtes les colonies, les pionniers vont avoir une avancée et une exclusivité sur les autres. Privilèges qu’ils défendront pour s’y maintenir et garder les méthodes de prospection, les moyens de production, les marchés explorés, les pays clients ou asservis, là où ils ont des clients garantis. Assurément asservis ! La prise de conscience aidant, la compétition, feront que certains secteurs seront fermés, même aux plus proches des amis qui commercialement parlant sont des adversaires, les concurrents des prédateurs, qui ont peur qu’on leur vole leur savoir-faire et qu’on copie leurs brevets ou que l’on dévoie leurs clients.
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    SÉIDES ET ASSUJETTIS
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    Ainsi les pays qui ont développé les sciences et consolidé les techniques dans leurs industries vont être jaloux de leurs percées et de leur savoir…En dehors du strictement livresque, il y a pourtant d’énormes connaissances sur le Net et le Web. Pas encore les recettes pour les piles atomiques et la chimie des médicaments, peut-être ! Mais c’est l’industrie et le commerce, mondialisé sans frontières apparentes et mis à l’international, qui dictent le développement, des contrées arriérées du tiers-monde ! Ce, au gré des besoins et des délocalisations. Et ce n’est que partiellement encore que la technologie exsude ou suinte hors de ses murs ! Pas de quoi se leurrer quant au partage réel et ouvert des connaissances, entre impérialistes et colons d’hier ou les nantis et leurs clients d’aujourd’hui ! Les besoins sont créés, en fonction des richesses des pays, clients potentiels et des courses à l’industrialisation ou à l’armement, impulsées savamment par les pays fournisseurs.
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    LA TECTONIQUE DES STRATES
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    Les spécialités et les besoins techniques représentent par les coûts énormes reposent sur les sociétés les plus riches et les multinationales qui sont des réserves de savoir-faire et de financement.
    L’informatique et puis l’internet qui ont révolutionné la communication sont venus dénoncer cette optique longtemps vraie efficace et univoque. Les concepteurs du Microsoft, du Net, ont bénéficié de l’universalité de leur ouverture et des progrès, des innovations pour se créer des fortunes colossales, rapides, quasi ‘’ brutales en inventant en innovant.
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    CRÉER OU POURRIR
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    Est-ce que les jeunes chercheurs peuvent encore innover ? Ce genre de succès et de fortunes colossales, en si peu de temps, ces prouesses, ces opportunités d’affaires, si elles se basent sur l’informatique et l’ouverture des pays, la mondialisation qu’ils permettent en la faisant se mieux faire, nécessitent évidemment des progrès, du travail, un milieu favorable, comme d’une part de hasard ! Sont-ce des affaires et des questions de mutants ? On serait tenté de l’imaginer, tant cette voix n’est pas celle du travail seul, ou de la richesse comme starters ! Communication, information, sont-ce les seules voies de développement, actuellement ? Le seul horizon de progrès possible pour l’homme ? Les technologies se ramassent et s’étendent, la micronisation du matériel, son accès se font dépasser chaque jour par les plus innovants, les plus performants, les moins chers…
    Que reste-t-il dans leur pays aux plus brillants des nos jeunes ? Investir dans le « 20 Février » ou suivre les pas de papa, parallèlement à sa famille, dans son ministère ? C’est valable pour une oligo-minorité ! L’ambition de chaque pays après la 2ème guerre mondiale, fut d’acquérir le pouvoir scientifique pour dominer ou se protéger. Bien avant que ne soit répandue cette notion d’armement ou d’armes dissuasives.
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    LE STRUGGLE DES BLOCS
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    Savoir technique et vol de cerveaux. Ainsi, les scientifiques, les plus grands savants allemands de la 2ème guerre, avaient été vivement recherchés ou pourchassés à cette fin, par les pays vainqueurs, notamment les Américains et les Soviétiques. Lesquels, grâce à ce genre de rapts, ont pu rapidement développer les secteurs des fusées et du nucléaire. Depuis la chasse aux cerveaux, n’a pas cessé ! La fuite des cerveaux continue. Les plus grands ingénieurs, ceux côtés par les plus huppées et les plus onéreuses des écoles, sont des profils recherchés par les pays et les sociétés qui savent leurs valeurs et qui savent les utiliser dans leurs secteurs avancés pour pousser encore plus l’innovation, la création et consolider leur supériorité

    CIVISME UNIVERSEL : LE CITOYEN DU MONDE.

    En dehors des traditions exotiques, des particularismes dont nous nous leurrons, comme garde-fous et dont nous sommes jaloux, quelle est la place que nous gardons, en ce qui nous concerne ? Qu’est-ce que nous sauvegardons ? Qu’est-ce que nous avons perdu comme cadres qui auront tant coûté à l’État ? Évidement ces jeunes cerveaux s’acclimatent, ailleurs, dans les pays de leur formation ou de leur première embauche ! Là où ils sont rapidement insérés dans des départements équipés, bien payés, dorlotés et même mariés, pour être mieux retenus, après leurs études. Peu retournent aux pays émissaires, dont ils ont perdu les repères, malgré leur reste de familles. Des éléments rares apparaissent de temps en temps, à la tête d’une immense boîte occidentale ! Et ça fait quelque part plaisir, quand ils reviennent ici, le tir d’une hirondelle, pour remporter un marché. Ceux-là, ils ont conquis le monde qui les a conquis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2011

    #206693
    houmidi59
    Participant

    Je traverse la rue tranquillement ;quand une voiture me heurte à mort.Aussitôt, je perds connaissance et je sombre dans le vide.Je crois que je viens tout simplement de quitter notre monde vers un autre .En ouvrant mes yeux , je ne vois que du brouillard .Bientôt, j’aperçois des ombres .Je réalise que ce sont des êtres humains .Malheureusement, il semble qu’ils ne se soucient guère de ma présence.J’écarquille mes yeux dans le but de reconnaitre l’un d’eux .Mais, en vain.
    Je me relève et commence à marcher .Je parcours ainsi des centaines de pas.Le brouillard commence à se dissiper .Bientôt, j’aperçois une voiture de loin .Aussitôt, je me dis : mais c’est la voiture qui m’a renversé !
    Je m’approche du véhicule .Le conducteur est à l’intérieur .Il dort à poing fermé.Je tape sur la vitre de la voiture pour manifester ma présence.Le dormeur sursaute .Il me regarde d’un air étonné
    _ »Qu’est ce que vous voulez ? Me dit -il en guise de salut
    Je lui répond poliment :
    _ vous venez , il y a juste dix minutes de me renverser avec votre voiture…
    Il m’interrompt net :
    _ Etes-vous devenu fou? Hurle-t-il, je suis accroupi là depuis des mois et des mois
    _ Hein rétorqué-je
    Le conducteur se relève .Il sort de sa voiture ; puis, il me dévisage longuement avant de dire :
    _ Vous , je ne vous connais pas
    Puis:
    _ c’est sûr , vous venez d’un autre monde
    _ Quoi ! m’exclamé-je.S’il vous plait , ou sommes nous ?
    Il sourit :
    _ Mais vous êtes dans l’Antichambre
    Je répète comme un élève et avec un ton plus exclamatif que le sien : l’antichambre!
    Comme je n’ai rien compris , j’ajoute :
    _ C’est quoi cette antichambre ?
    Il me foudroie de son regard .C’est alors que je constate que ses yeux sont rouges .On dirait qu’il n’apprécie pas ma présence .Cependant, il me dit : écoutez , vous êtes quelqu’un de curieux et de bavard et moi je n’ai pas de temps à perdre avec vous.Si vous voulez tout savoir , suivez cette voie.
    Et il désigne de son index un point obscur dans le néant
    Il ajoute : allez tout droit jusqu’à ce que vous trouvez une pancarte entre deux chemins ; et là à vous de voir
    Je veux répliquer , mais il ne me laisse pas cette oportunité.Alors, il s’enferme dans son véhicule et s’endort à nouveau
    Je suis son conseil.Ainsi , je marche plusieurs centaines de mètres.En chemin, j’ai croisé beaucoup de gens.Aucun d’eux ne fait attention à moi.On dirait qu’ils ne voient pas et n’entendent rien .Ce sont sûrement des zombis !
    J’ai beau les appeler, ils continuent de marcher comme moi .J’ai remarqué aussi qu’ils ne se parlent pas entre eux et que leur tête n’a pas de cheveux.En somme ce sont des chauves.Je continue mon chemin et à chaque fois je dépasse plusieurs groupe
    Enfin , j’arrive à un croisement de chemin.Juste au milieu, il y a une pancarte comme me l’a indiqué le conducteur .Je m’approche pour lire ce qu’il y a écrit.Voyez-vous , il y a toujours du brouillard autour de nous.Je lis : paradis d’un côté et enfer de l’autre côté
    Bien entendu, j’opte pour le premier chemin ; tandis que derrière moi, des groupes de marcheurs se dirigent vers l’autre chemin .Aussi, je constate avec surprise que je suis le seul à avoir opté pour cette direction
    Juste après une centaine de mètres, je me vois dans un autre monde .Soudain, le brouillard s’évapore et une lumière intense inonde tout mon entourage .A un moment, je ferme mes yeux ; puis mes yeux se sont vite habitués au flot de lumière .
    Cette fois , je vois de la verdure : des arbres garnis de fruits , des fleurs éparpillées partout .Il y a même quelques papillons qui voltigent là et là.Derrière moi, de l’eau coule et des chants parviennent jusqu’à mon oreille.
    C’est le printemps, me suis-je dit.Puis, je réalise que quand là-bas dans mon ancien monde , j’ai laissé l’hiver.
    Donc, je cherche de mon regard une présence humaine ; quand , j’aperçois un vieil homme .Il ne semble pas me voir.Tout simplement, il est en phase de méditation.Je m’approche quand même de lui et lui dit poliment:
    _ » excusez-moi grand-père , je voudrais juste savoir ou nous sommes!
    Après une vingtaine de secondes , le Vieux ouvre ses yeux , me regarde et répond :
    _ N’as tu pas lu la pancarte mon , mon fils
    _ Si , je dis du tac au tac
    _ Alors, poursuit-il, pourquoi poses-tu cette question ?
    Je n’arrive pas à comprendre .Aussi, je fais savoir au vieil homme que je viens juste de mourir et que je m’aperçois que je me trouve dans un autre monde
    _ Non, explique-t-il , tu n’es pas mort ; tu viens juste de passer du monde des mortels à celui des immortels
    Puis:
    _ toi, tu es quelqu’un de bien ; c’est pour cela que tu as choisi le bon chemin
    Je le regarde étourdi .Il me tape l’épaule avec affection: quelque chose ne va pas mon fils ?
    Après un bref silence , je lui fais savoir qu’au croisement des deux chemins , j’ai vu une grande partie des gens prendre l’autre chemin.
    Il sourit et me dit :
    _ » mon fils ceux qui prennent ce chemin sont les mauvais
    _ Mais, répliqué-je, pourquoi n’ont-ils pas pris ce chemin? Il n’est sûrement pas gardé.D’ailleurs personne ne vous barre le passage
    _ Ecoute mon fils , reprend le vieillard, ces gens que tu as vus ne peuvent prendre ce chemin parce que tout simplement ils ne le voient pas .Pour eux, il n’existe qu’un seul chemin.Tandis que pour toi, il en existe deux .Tu n’as qu’à choisir .C’est évident pour tout ceux qui font du bien dans leur vie antérieure
    Toi, mon fils tu es quelqu’un de bien : tu as bien rempli ta mission : envers ton Créateur et tes semblables
    _ Alors, je m’exclame, c’est facile de trouver le paradis
    _ Ben oui, sourit-il de nouveau ; mais…
    Je poursuis sa réflexion:
    _ … les gens ne veulent pas
    _ Tu as bien saisi , approuve mon interlocuteur
    Puis, :
    _ viens je vais te faire visiter le paradis
    Il réalise aussitôt ma stupeur
    _ On n’est pas encore au paradis .Tiens, voilà de belles hôtesses qui vont t’assister et prendre bien soin de toi .
    Aussitôt, des anges vêtus de blanc s’approchent de moi et me secouent tendrement
    _ » Réveillez-vous monsieur .Vous avez beaucoup dormi
    J’écarquille mes yeux : deux ravissantes infirmières sont à mon chevet avec leur sourire innocent.Dieu merci dit l’une d’elles , vous revenez à la vie après presque vingt heures de coma. »
    Et , elle appelle le médecin:
    _ Professeur ! Vous avez réussi. »


    Abdelhamid



    Oujda le 26 novembre 2010

    #206593
    oualid23
    Participant

    salam 3alikom lwaghech j’espère que vous allez bien et que vous profitez de vos vacances d’ailleurs c’est ce que je faisait jusqu’au jour où je me suis dit tiens j’ai pas grand chose à faire et changer mon ancienne CIN en la nouvelle est devenu une obligation surtout que je veux me procurer un passeport alors j’ai pris le livret de famille et je suis allé chercher des extraits de naissances vous savez les bouts de papier vert avec 5 lignes manuscrites ils m’ont dit 2 jours je me suis dit pas grave pire des cas une semaine et j’aurais toutes les pièces après 2 jours j’ai récupéré mes extraits et c’est au tour du certificat de séjour je me suis dirigé vers l’autre commune pour la demander c’était vers 10h j’attends le cheikh hadak w walo le lendemain c’était un vendredi la fête du trône, bilan une semaine 2 extraits de naissance lol
    la deuxième semaine à 9h j’atterris à la commune aucun fonctionnaire juste quelques citoyens une demi heure plus tard ils commencent à venir mais toujours aucun agent de quartier eux c’est vers 10h30 qu’ils viennent ça y est c’est mon tour il me rédigea un bout du papier sur lequel sont écrites quelques de mes informations et me demanda de le donner à un autre type celui ci me donna rendez vous dans deux jours pas grave je suis en vacances puis en voulant anticiper je suis retourné à l’autre collectivité où je suis né pour demander la fameuse copie intégrale le mec me dit revient lundi mais on est lundi wow ils sont devenus fort pour délivrer des copies intégrales dans un délai d’une journée, surpris je lui dit aujourd’hui c’est à dire il me répond non la semaine prochaine c’est pas un peu long si ce n’est pas trop long gaa3 il me dit ban dés demain on fera une grève de 3 jours ok super il n y a pas de quoi de se précipiter après tout je suis en vacance quoi
    Revenons au certificat de séjour je suis revenu dans 2jours comme on m’ a dit je m’attendaient à qu’il soient en grève mais non le bureau où on délivre les certificats est ouvert mais malheureusement il manque la signature du CAÏD le type me propose de revenir l’après midi à 14h quand je reviens je trouve personne que des citoyens qui se baladent à l’intérieur comme ils veulent j’ai cru qu’ils font une journée portes ouvertes hhh
    le lendemain je suis allé un peu tard lol je commence à m’habituer à leur horaire cette fois ci il est signé ouuf je sais pas pourquoi mais j’étais plus soulagé que quand je termine mes exams place maintenant à un autre certificat de séjour cette fois ci délivré par le commissariat la bas y avait pas beaucoup de monde mais cela n’empêche qu’il me donne rendez vous dans 5jours c’est ainsi que s’achève la 2eme semaine hhhh
    aujourd’hui normalement je devais récupéré ma copie intégrale à ma surprise elle n’est pas encore prête pire même le type ne trouve pas mon livret de famille je lui dit je fait quoi alors il me répond que ce n’est pas son problème ban il a raison c’est moi qui a des problèmes 2 autres personnes étaient dans la même situation que moi on est allé voir le chef de service et on commençait à fouiller dans les bureau mon livret fut le premier retrouvé dans les pages d’un registre lol après le chef de service me demande de revenir vers midi quand je suis revenu toujours rien le type me demande d’attendre encore plus il part et revient avec un registre dans la main il cherche désespérément le gardien pour lui faire une photocopie de ma page sur ce registre je lui demande pourquoi il me répond que c’est ce qu’il faut pour la CIN toujours pas de trace du gardien je lui propose d’aller la faire moi même il refusa fermement après un certain temps il céda à ma proposition
    ça y est j’y suis il met plein de cachet sur la photocopie, l’indispensable et l’inévitable timbre de 2dh lol pour la énième fois je lui demande que vous êtes sur qu’il accepteront cette copie parce que j’avais l’impression qu’il essaie juste de me liquider hhh il me dit oui.
    En fait figurez vous qu’il feront aussi gréve pendant toute cette semaine si on récapitule la fête de trône plus le weekend ils ont travaillé lundi pour faire une grève jusqu’au vendredi le weekend le lundi ils bossent puis une autre grève jusqu’à la semaine prochaine
    bref pour moi l’histoire va durer encore plus je suis sur que vous avez vécu ça aussi c’était juste pour la CIN je crois que je vais pas me marier parce qu’on te demande des copies intégrales hhhhh et dire que les jeunes du Maroc ne se marient pas à cause du chômage ban c’est faux c’est à cause des pièces hhh à vous lwaghech

    #275858
    houmidi59
    Participant

    Le bûcheron : épilogue ou dernier épisode

    Quand le groupe des héros arriva à la ferme, le ciel commençait à se couvrer d’un voile rougeâtre ; le soleil venait de disparaitre derrière la colline.
    Aussitôt, une femme d’un certain âge accourut vers eux :
    _ « Dieu soit loué, vous êtes sains et saufs
    _ Mais oui, maman, s’exclama le plus grands des cinq frères
    Et d’ajouter :
    _Au fait, est –ce que papa est là ?
    _ Non, mais il sera là d’un moment à l’autre
    Puis réalisant que ses fils n’étaient pas seuls, elle dévisagea le groupe :
    _Ah, excuse-moi Ahlam, je ne t’ai pas vu. Comment vas-tu ? Et….
    Mais qui sont les autres ? Je ne les ai jamais vus
    Ahlam fit les présentations :
    _Ce sont des amis à moi
    Le grand frère l’interrompit :
    _ Maman, on a des invités ; le devoir est de les faire entrer, ensuite tu as tous le temps de parler avec eux
    _Tu as raison Jamal
    Puis :
    _Kamal va vite avertir ta sœur pour préparer le salon
    L’interpelé s’exécuta
    Quelques instants après, les invités étaient dans le salon à savourer un bon verre de thé accompagné d’un morceau de harcha beurré.
    C’était l’occasion aussi pour raconter l’aventure à la maman. Celle-ci ne cessait de dire : Oh mon Dieu, oh mon dieu !
    Finalement, elle les réprimanda sévèrement :
    _Vous n’aviez pas à agir ainsi ! Et si ces bandits vous avaient tiré dessus …non, je n’ose penser à ça
    _N’aie craint, mère, la calma Kamal, tu vois bien qu’on a réussi ; et puis on est assez nombreux pour faire fuir un lion
    La mère de Jamal sourit :
    _Enfin, c’est par la bénédiction d’Allah et celles des marabouts que vous êtes là
    Il était environs 9 heures du soir et le père n’était pas toujours rentré.
    La mère les rassura :
    _Je crois que votre papa a des empêchements. C’est sûr, il ne rentrera que demain
    _Tu as raison, ajouta Jamal, ça lui est déjà arrivé de passer la nuit au village
    Puis se retournant vers Ahlam :
    _Demain, tu lui diras bonjour. En attendant, faisons visiter la maison à nos invités
    Jamal était un excellent guide .Bientôt chacun des recoins de la demeure a été connu par tous les visiteurs
    Soudain, Khalil fit signe à son frère de s’approcher de lui :
    _ « Regarde bien cette pièce ! C’est étrange, mais je crois que je l’ai vue quelque part
    Jaber la prit de ses mains et la contempla un moment puis :
    _ J’y suis ! Cette pièce est l’une de celles qu’on a découvertes dans la vieille cabane
    _Mais, s’interrogea Khalil, que peut –elle bien faire ici ?
    Jaber fit la moue :
    _Franchement, aucune idée !
    Aussitôt, Kamal s’approcha d’eux :
    _Je vois que vous aimez vous aussi les œuvres d’art …comme mon père
    _Hein ! s’écrièrent-ils en chœur
    _ Venez, les invita-t-ils, dans la cave mon père en a beaucoup et plus originaux que celle-là
    Nacira et l’oncle Abderrahmane qui avaient tout entendu, suivirent le groupe .En chemin, le vieil homme dit à voix basse :
    _ J’ai l’impression qu’on va mettre la main sur le chef de la bande
    _ Mon Dieu, murmura Nacira tout en tremblant, comment Jamal et ses frères vont-ils apprendre la mauvaise nouvelle ?
    _Du calme, intervint l’oncle Abderrahmane, il se peut qu’il ne soit qu’un intermédiaire
    Dans la cave, les visiteurs s’exclamèrent :
    _Mais, mais…..s’étonna Jaber, ce sont les objets d’art que les autorités sont entrain de chercher. D’ailleurs, les voilà dans cette liste que le chef des gendarmes m’a remise lors de la saisie des objets trouvés dans la cabane
    En effet, cela concordait parfaitement
    Kamal les dévisagea sans rien comprendre .il ne manqua pas de le dévoiler :
    _Les amis, dites –moi ce qui se passe ?
    Alors Abderrahmane lui raconta tout et conclut :
    _ Ces objets d’art ont été volés de plusieurs musées et sites touristiques
    _ Non, c’est faux ; mon père ne ferait pas ça
    Heureusement que Khalil était là .Aussi, remédia-t-il à la situation :
    _Ecoutez mes amis, allons rejoindre les autres .Demain matin, nous saurons tout dès l’arrivée du père de Jamal
    _Tu as raison apostropha ce dernier
    Puis :
    _Allez montez, on dinera puis je vous montrerai vos chambres
    Le lendemain matin, vers huit heures, ils étaient entrain de prendre le petit déjeuner, quand une jeep entra dans la demeure .Le chef des gendarmes en descendit et lança au groupe :
    _Je viens perquisitionner la maison.
    _Vous avez un mandat de perquisition ?
    _ Le voilà
    Puis : Désolé mes amis, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : les voleurs arrêtés ont tout avoué .Il s’avère que leur chef n’est que…….
    _ ….Le propriétaire de cette ferme
    Le représentant des autorités regarda Khalil avec admiration :
    _ Vous avez aussi réussi à dévoiler l’identité du chef de la bande .Vraiment, je vous félicite.
    Puis, son visage se rembrunit et déclara :
    _ Hélas, je dois vous annoncer qu’il vient de succomber à ses blessures suite à un accident de voiture
    On pense que c’est un accident prémédité. Avant de mourir, votre père nous a tout avoué
    Vraiment, je suis désolé……..

    Fin de cette histoire

    #275854
    houmidi59
    Participant


    Le bûcheron : 10 eme épisode

    Jaber rejoignit les deux filles .Celles-ci n’étaient pas assez loin de la grotte. Aussitôt Nacira sembla inquiète :
    _ « Ou sont les autres ?lâcha-t-elle, et pourquoi cours-tu ainsi ?
    _ On dirait qu’il a le diable aux trousses, fit remarquer la bûcheronne
    Jaber s’approcha d’elles ; puis reprit son souffle normal avant de leur expliquer ce qui était arrivé. Les deux filles l’écoutèrent sans l’interrompre. Quand il s’arrêta de parler, Ahlam tourna son regard vers Nacira et lui dit : je connais cette grotte .Je l’ai vue deux ou trois fois, mais je n’y suis jamais entrée.
    Et d’ajouter : de toute façon, il n’y a rien dedans que des pierres
    Jaber sourit :
    _ « détrompe-toi, c’est loin d’être une simple grotte .C’est un passage souterrain qui mène quelque part
    _ Qu’est –ce qu’on attend ? Allons les rejoindre lança Nacira
    _Mais….hésita Jaber
    _ Ne me dis pas que tu as la frousse se moqua de lui Nacira
    _ A vrai dire, je n’aime pas cet endroit et c’est tout
    _ Dans ce cas, tu peux toujours rester à nous attendre ici. Ta sœur et moi, on va aller jeter un coup d’œil
    _ Non, je vous accompagne dit fermement Jaber. »
    Puis, ils prirent la direction de la grotte
    A mi-chemin, deux silhouettes qu’ils ne pouvaient distinguer venaient à leur rencontre
    _C’est sûrement mon frère et l’oncle Abderrahmane fit observer Jaber Soudain, Ahlam les poussa derrière une grande roche : cachez-vous vite avant qu’ils ne nous repèrent
    _Mais pourquoi ?lâcha Nacira
    Pour toute réponse, à son tour Ahlam se cacha elle aussi ; puis dit à son interlocutrice : ce sont deux étranger que je n’ai jamais vus auparavant ; et puis qu’est-ce qu’ils ont à faire dans cet endroit ?
    En effet, les deux personnes s’approchèrent d’eux et continuèrent leur chemin sans remarquer la présence de nos amis.
    Soudain, Jaber sursauta : c’est le vieillard qui m’avait demandé de lui porter le sac
    Se retournant vers sa sœur : tu sais, c’était à cause de lui que les gendarmes m’ont arrêté et mis en prison
    _Donc, pas étonnant que la grotte ne soit leur repaire
    _Mais …..Mon frère Jaber et l’oncle Abderrahmane courent un grand danger
    _Courons à leur recherche, cria Nacira
    Aussitôt, ils escaladèrent la montagne à vive allure au risque de tomber et de se tordre le cou. Enfin, ils arrivèrent devant la grotte essouflé.Ahlam intima à ses deux compagnons de ne pas bouger ; puis elle pénétra à l’intérieur tout en tendant l’oreille. Tout était calme on n’entendait rien .De sa main, elle leur fit signe de s’approcher d’elle
    _Dorénavant, il faut faire attention : pas de bruit, ni de geste brusque et surtout parlez à voix très basse .On pourra nous entendre
    _Qui ? S’interrogea Jaber
    _Leurs complices ! Vous n’imaginez tout de même pas qu’ils opèrent seuls
    _Tu as raison, reprit Jaber .Les autres doivent être à l’intérieur .Peut-être bien qu’ils ont réussi à capturer mon frère et l’oncle Abderrahmane
    _ Dans ce cas, ils sont assez nombreux, fit remarquer Nacira .Alors, nous ne pouvons rien faire contre eux
    _Peut-être bien qu’en usant du moyen de la surprise, on aura le dessus sur eux
    Jaber réfléchit un moment : je ne vois pas comment procéder .D’ailleurs, il n’y a qu’un seul passage et il est sûrement surveillé.
    _ Bon, conclut Ahlam, sortons et on verra bien ce qu’on peut faire

    A suivre……………

    #206463

    Sujet: jerada oui mais !!!

    dans le forum Jerada

    salam
    je suis ravie de lir tous ses commentair qui parle que de bonne chose sur jerada.ca fais plaisir puisque je suis aussi né a jerada et grandis a jerada jusqu a l age de 19ans et apres partis vers oujda et maintenant en belgique . en bref je crois les forumes on ete faitent pour calculer et debater la vrais image vivante et la je ne vois que parler bien de cet ville handicap dant je suis né aussi et fier .je crois avant de juger faut avoir de l experiance et sur ce dommain la faut voir bcp d autre ville vivante . j ete a jerada en ete mais franchement ca devien terrible de plus en plus.des park miserable et des construction pour la forme et les surface de ville.mais ou sent les usines pour que les jeunes puissent travailler?la mine et deja fermer ya plus de 10ans et depuis ya rien c la routine qui cloche.c le meme a charleroit c un ville en belgique apres avoir fermer la mine c devenu une ville noir c normal quand il ya pas d autre source de vis.ca va encor j ai vecu a jerada de 80 a 99 c été comeme . mais la et sans aucun source de vie je ne vois pas pourquoi ya des gent qui disent jerada est une belle ville.a mon avis vous dever aller chercher votre vis alleur avant que se sois tros tard.dormir et fair le boulevard le soir ca ne donne qu un chaumeur de plus parmis des million flablad et ca change rien et ca ne compt mm pas.
    salam

    #215059

    En réponse à : jerada

    salam
    je suis ravie de lir tous ses commentair qui parle que de bonne chose sur jerada.ca fais plaisir puisque je suis aussi né a jerada et grandis a jerada jusqu a l age de 19ans et apres partis vers oujda et maintenant en belgique . en bref je crois les forumes on ete faitent pour calculer et debater la vrais image vivante et la je ne vois que parler bien de cet ville handicap dant je suis né aussi et fier .je crois avant de juger faut avoir de l experiance et sur ce dommain la faut voir bcp d autre ville vivante . j ete a jerada en ete mais franchement ca devien terrible de plus en plus.des park miserable et des construction pour la forme et les surface de ville.mais ou sent les usines pour que les jeunes puissent travailler?la mine et deja fermer ya plus de 10ans et depuis ya rien c la routine qui cloche.c le meme a charleroit c un ville en belgique apres avoir fermer la mine c devenu une ville noir c normal quand il ya pas d autre source de vis.ca va encor j ai vecu a jerada de 80 a 99 c été comeme . mais la et sans aucun source de vie je ne vois pas pourquoi ya des gent qui disent jerada est une belle ville.a mon avis vous dever aller chercher votre vis alleur avant que se sois tros tard.dormir et fair le boulevard le soir ca ne donne qu un chaumeur de plus parmis des million flablad et ca change rien et ca ne compt mm pas.
    salam

    #206419
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !

    Pour un peu on verrait les têtes de leurs directeurs empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. Voici ma réponse à propos des cliniques.

    « CLINIQUES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT »

    L’article paru sur ‘’l’Économiste’’ de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait il invite au débat. Ceci est mon opinion, je la livre publiquement, gratuitement. Elle va blesser bien des gens, et là aussi, gratuitement !

    Il y a comme une défection sur le plan de l’éthique, carrément de la justice et de l’équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la  »Santé Publique’’, notre mère à tous, occupe-toi des tiens d’abord ! Pour rester polis !

    On se demande ce que pense l’Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons  »commissions d’audit’, la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n’ait été vu et opéré comme une ‘’descente’’, un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu’il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l’Ordre n’aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l’Ordre et l’Université, où l’on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire !

    Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante  »Publique », iraient fouiner et s’enquérir dans les services glauques et autres écuries d’Augias de la Sante Publique, qu’aucun marocain, indigent ou pas n’ignore ?! L’éternelle question de balayer devant son chemin s’impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d’en face !

    Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même, sans mâcher mes mots, est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s’agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d’inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses  »TPA-gistes » sa salubrité, ses urgences, ses véhicules,  »ses pourboires » et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘’corruption’’. C’est une première, qui n’a pas ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l’en féliciter, même si cette constante de la marocanité, cette plaie, persiste toujours ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N’est-ce pas qu’il faut le curer ?

    Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C’est une option qui reste posée, vu l’illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens !

    On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d’office de ce genre d’audits, en principe !), serviraient à quelque chose ? Et si ces scoops ne sont des prétextes annonciateurs du  »largage » de ces cliniques ? CNSS et autres cliniques en voie de  »préparations et de procréations assistées’. Des neo-créations, réservées aux anciens fils des colons-protecteurs !  »Legouar », ces seigneurs et aristos venus d’ailleurs, dont nous restons si férus de leur race identitaire supérieure !

    Ou à la lecture de ces articles, qu’il ne s’agit que d’un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l’appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu’il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses,  »capitalistes » d’ici ou venus d’ailleurs !

    Ce n’est pas par esprit scientifique ni pour l’amour de Jésus qu’ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c’est aussi le fric ! C’est encore moins pour faire dans l’humanitaire qu’ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l’étranger un complexe, décidément inguérissable!

    Mercenaires ou  »exploitants » économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu  »Si Driss » Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés !

    Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l’eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n’a pas été leur demander avant d’investir ou de blanchir chez nous :  » mine ayna laka hada ? »

    Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans  »ces articles de la mort’’, on se demande où étaient hier les percutants observateurs d’aujourd’hui ? Ceux du journal vecteur et ceux de la Houkouma qui leur ont passé le message ? Sont-ce les voies normales de l’Administration de la Santé ou autre, de travailler par journal interposé, afin de réguler la société et de la corriger ? N’y a-t-il pas comme une dérive des inspecteurs au service de Mme Baddou ? Où étaient ‘’les yeux et les oreilles’’ du ministère avant que notre honorable avocate ne prenne en main ce grand magistère ?

    Et curieusement, la lecture de cet article de l’Économiste, donne l’impression d’une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d’inquisiteur, une curée, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d’une grande Mezbala, qui m’a donné l’impression d’un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu’ils en pensent ! Faites un tour à n’importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Ne faut-il pas une Harka publique, une M’hala hospitalière, à la place de cette Fantasia sur les cliniques privées ?

    Un monde où sévissent comme des vicaires, des papes et des portiers d’enfer, des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l’Achéron, à portée de billets, des tickets sans facture, pour accéder aux portes spatiotemporelles. Il n’y a pas que les coulisses des cliniques privées qui ne mènent nulle part ! Sauf respect des illustres personnes imbues d’humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l’avais signalé à Si Thami Khyari, en son temps ! Oui l’Économiste aligne les gadgets rouillés d’un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures !

    Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu’ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j’affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux !

    Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c’est bien, c’est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l’article. Et s’il n’était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ?
    Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d’Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe du progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s’activer et se ferrer à la modernité pour se maintenir.

    Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l’image de notre pays et de notre pouvoir d’achat. On n’a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n’est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L’usure d’une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés !

    On conçoit l’inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d’un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l’Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l’exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame Baddou n’ait pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !

    Sans vouloir défendre l’indéfendable, je dirais, mesure ! Et ce au vu du chemin qui nous sépare de l’Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits, les freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale. Les cliniques et les hôpitaux sont calqués sur notre humble image de ‘’provinciaux’’ issus de pays en voie de développement,  »de paysans », aux moyens limités. Avec parfois de stupéfiantes avancées, spectaculaires, qui redonnent satisfaction et espoir ! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans briser autrui !

    Ici hélas, les cliniques  »privées », ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s’apprête pour faire accepter aux  »autochtones » de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d’importer des  »Siadna Legouar’ pour faire marcher les nouvelles cliniques !

    Pourquoi pas des  »docteurs blancs » pour faire marcher les hôpitaux  » et des Ministres  »blancs  » pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier?

    Pour assurer des présences au Parlement et de l’activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains.

    Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela !
    Car, c’est la souveraineté du Maroc, l’indépendance des siens, que l’on est en train de solder et d’effriter !

    Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d’Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n’étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres.
    Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs*, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux.

    Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu’on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d’indépendance, de s’approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh’mou !

    Dr IDRISSI My Ahmed,
    expert assermenté près la Cour d’Appel.

    L’article en question et auquel je fais référence est ici :

    http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440

    COPIE
    *****

    Sale temps pour les cliniques privées

    · Mises en demeure et menaces de fermeture pour une vingtaine d’établissements

    · Un rapport accablant à l’issue d’inspections officielles

    Des équipements médicaux mélangés à des ustensiles de cuisine et de buanderie, défaillance au niveau des stocks d’oxygène, équipements médico-techniques incomplets, vétustes et rouillés, manque d’hygiène… Non, non vous n’êtes pas dans un hôpital public mais dans des cliniques privées. Ces dysfonctionnements font partie des résultats d’une série d’inspections menées par les équipes de Yasmina Baddou dans ces unités de soins. La démarche est inédite mais aurait dû en principe rentrer dans le cours normal des choses: l’article 26 de la loi 10-94 confère en effet au ministère de telles prérogatives. Mais c’est la première fois que le texte est appliqué depuis sa promulgation. Les équipes ayant inspecté une vingtaine de cliniques les plus en vue dans plusieurs villes: Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Salé, Khémisset, Taounate… L’examen de la nature des anomalies identifiées par les inspecteurs charge lourdement l’image de ces établissements. Au point qu’on se demande parfois si nous parlons bien ici du système de santé privé, censé être autant exigeant sur la solvabilité de sa clientèle que sur la qualité de son service et de ses équipements.
    En tout cas les résultats de ces enquêtes sont effarants. Ici, le minimum de respect des normes de construction et de sécurité n’est pas observé. Là, le groupe électrogène ne dispose pas d’un système de commande lui permettant de se déclencher automatiquement en cas de coupure du courant, ou bien est placé en dehors du bloc médico-technique. Là encore, ce sont plutôt des défaillances au niveau des fluides médicaux avec une seule bouteille d’oxygène pleine, tandis que la deuxième de secours est absente ou vide (bonjour la respiration artificielle!), ou l’absence de système by-pass pour le raccordement des bouteilles d’oxygène. Dans d’autres établissements la situation est plus grave puisque les manquements touchent carrément aux équipements médico-techniques, notamment les blocs opératoires. Les inspecteurs ont été effarés de découvrir l’absence d’unité de réanimation et des équipements spécifiques, du sas avant l’entrée au bloc et en salle de réveil. Dans certaines unités il n’y a pratiquement pas de salle de stérilisation. Dans d’autres cas le poupinel (système de stérilisation par chaleur) qui est censé faire partie des équipements de cette salle, est entreposé dans un local destiné aux services généraux mélangés aux équipements de la cuisine et de la buanderie (un véritable lit aux infections locales que la communauté médicale aime bien désigner sous le terme savant d’infections nosocomiales). Dans certaines cliniques, il n’y a pas assez de prises électriques, du moins pas suffisantes pour alimenter toutes les machines nécessaires à la pratique des opérations de chirurgie.
    Dans d’autres situations les enquêteurs ont découvert de véritables bric-à-brac. Le lavabo aseptique est dépourvu de filtre et le défibrillateur n’est pas fonctionnel, les tables d’instruments sont anciennes et vétustes, Un appareil d’anesthésie supplémentaire existe mais non fonctionnel (dans un état d’oxydation avancé), qui plus est déposé dans la salle d’opération. La marche à deux pieds est oxydée et le scialytique (système d’éclairage utilisé dans les salles d’opération) présente des ampoules non fonctionnelles. La deuxième salle d’opération n’est pas épargnée: pas de négatoscope (sorte de petite armoire avec vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant, sur lequel le médecin place les clichés). Les inspecteurs ont même relevé la présence de poussières et de taches de saleté à l’intérieur de cette salle d’opération. La collecte d’aiguilles usagées se fait dans les bouteilles en plastique d’eau au lieu des collecteurs spécialement conçus à cet effet. Un système fermant à clé destiné aux produits pharmaceutiques et vénéneux est inexistant. Un flacon de produit anesthésiant entamé a été abandonné sur la table d’opération. A la salle obstétricale, il n’y a pas de lavabo, pas de lit spécial permettant de mettre la patiente en position gynécologique et de déclive. Quant au lit qui s’y trouve est ordinaire. L’incubateur et la table de réanimation néonataux présentent des dysfonctionnements de chauffage et de l’afficheur de température.
    Les ressources humaines ne sont pas en reste (on s’en doutait un peu). Les cliniques n’emploient pas de médecin réanimateur à plein temps. Elles font appel à des médecins, anesthésistes particulièrement, ou aux infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux publics (c’est le temps plein aménagé-TPA officieux ou au noir pour lequel privé et public ont trouvé un terrain d’entente!). Parfois les infirmiers sont formés sur le tas… Compte tenu de cette situation, Yasmina Baddou vient d’adresser des mises en demeure à une vingtaine d’entre elles. Celles-ci ont un délai d’un mois pour se conformer aux normes réglementaires. Dans le cas contraire, elle sera dans l’obligation d’ordonner leur fermeture par décision judiciaire. D’autres vont suivre. Le but est d’arriver à inspecter chaque clinique au moins une fois par an. L’objectif est de mettre de l’ordre dans les 360 cliniques que compte le pays. Il en va de la santé des citoyens.

    Mohamed Chaoui

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #206395
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie ! Hogra, jalousie ou incompréhension de nos droits et différences ?

    Monarchies, mercenaires et républiques

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie. La nôtre, comme un chêne au milieu des tempêtes, demeure sereine, hospitalière et pacifique, telle que assumée par les siens, dans un état millénaire, plus qu’ouvert aux autres, de toutes les religions, régimes et contrées. Pourvu qu’ils soient respectueux de nos valeurs de liberté, de juste milieu et qu’ils optent pour la coexistence dans la paix !

    Racisme et laïcité

    Voici quelques réflexions franches qui pourraient générer les défenses civiques et citoyennes, ou susciter le débat et la réflexion, voire la répulsion ! Mais la liberté de dire et dépenser est au dessus de tout.

    On peut être déiste, athée ou religieux, et c’est un avantage, une culture pour les résidents des pays laïcs ! Encore que des fois leurs relents d’exigüité hypernationaliste, malgré les options de mondialisation, bien étroites, les terrent dans le refus d’autrui. La xénophobie, voire le racisme, les plus crades, percent ! Exacerbés par le port de vêtements particuliers, ostensibles par rapport aux calots et autres croix plus discrets.

    Cet accoutrement exotique les exacerbe, chez eux et dérangent cette laïcité dogmatique bien pensante ! Pour ne pas dire qu’il profane leur quiète laïcité déifiée ! . Dans leur recherche soliloque et nombriliste des valeurs républicaines, les dérapages, incendiaires, fusent comme autant de bêtises dans les lèvres pincées et glauques que certains officiels, bien en vue, expurgent dans des sorties de foires douteuses !

    Les calomniateurs, les renégats, les dénégateurs, de tous bords, oublieux des invasions qui ont fait que la Gaule entre dans l’histoire, oublieux des guerres de religions, civiques et des guerres mondiales qui ont fait de la France, la métropole et son empire, oublieux de sa valeur de sanctuaire pour ceux qui sont épris des libertés, à travers le monde et qui ont trouvé refuge et matière à travers les âges à Paris, révulsent et se renient dans le discours populiste et pervers sur l’identité.

    Laquelle identité ? Celle de l’ADN, ladre, ou des chromosomes qui ont fait leurs femmes et leurs hommes ? Ces racines, jamais reniées de leurs présidents ! Celles des millions de juifs, sémites d’origine, devenus français homogénéisés à ceux de ses multiples souches ? Ou celles de leurs pendant noirs ou méditerranéens, ravalés pour faire l’union et la patrie ? Ce, quand il fallait mourir pour la patrie France, verser son sang hors des tranchés, subir ses rafles et ses exportations pour être gazés, quand il fallait aller au charbon, plonger dans ses mines, édifier ses tours et ses ponts ?

    Chair à canon ou nationalité en papier ! Les plus ingrats, les derniers naturalisés, crient plus fort que les autres ! Ils sont à la recherche de pureté ethnique ! Nouvelle virginité ou candeur ! Oublient-ils qu’ils sont humains, la science nous le démontre, et que nous sommes tous identiques et égaux devant le même Dieu, auquel ils croient, sans doute !

    Pureté ou races supérieures ? Un rêve mort avec Hitler ! Pureté raciale des clans et tribus ou de leur céleste gésine ? Celle de leurs lobbies universels, de la couleur de peau ou de leurs fortunes, pour se réserver les charmes de leur douce et schizophrène France, entre autres paradis réservés ! Indexant, expulsant, exhibant, ignorant, marginalisant, infamant tour à tour, ceux que leur mater patria, a glanés à travers l’histoire du creuset méditerranéen, pour les renier après les avoir spoliés, karchérisés, pour les humilier après avoir usé d’avances intéressées et de sourires jaunes ! Les abuser après les avoir usés. Voilà pour les tartuferies et les effronteries, enseignées comme credo aux prosélytes des droits de l’homme ! Version pour les autres et pas chez eux ! Manœuvres machiavéliques, bénignes, sans plus ! Manœuvres à oublier pour aller de l’avant, sans acrimonies de part et d’autres !

    Car, c’est banal et historique à la fois. Les impérialistes, les empereurs, ont de toujours régné en créant la discrimination ou l’opposition, entre leurs gens et les hommes qu’ils dominent ! Les colons et leurs gouvernants actuellement encore clament et se réclament pour diriger les pays tiers, des mêmes valeurs. Les racismes ne sont pas éteints ! « Il y a toujours un regard de mépris ou de condescendance, plein de préjugés, sur ceux qui sont issus des peuples colonisés » !

    De là, cette politique, cette faconde d’usurpations et d’hypocrisie désuète, ce délit aux couleurs humanitaires. Une extravagance embellie, dite : ‘’devoir d’ingérence’’. Seulement, cette arrogance fait des émules parmi les mulâtres et parmi les deuxièmes francesses d’hier. Toutes religions confondues pour s’accaparer des terres, kidnapper des tribus et les séquestrer, perpétrer l’apartheid, ou pire créer le terrorisme de toute pièces ! On nous envahit encore et on nous déteste même réduits chez nous.

    Ceux que nous connaissions tant, dans nos quartiers indigènes, sont témoins de notre sens de la lutte commune, de notre ouverture, comme par dessus tout, de notre sens de l’amitié, du respect et de l’hospitalité dont ils ont été les premiers bénéficiaires. Ce que nous abhorrons aujourd’hui, c’est le retournement et l’indécente ingratitude ! Ce sont les mots bellicistes, ces actes déstabilisateurs, ces faux fuyants, qui dénigrent le droit et la fraternité, les héritages et le destin commun, et qui emplissent de leur menace sans vergogne les médias. Notre devoir est de le leur dire et rester objectifs et vigilent. Car des pièges, on s’en doute, ils nous en tendront pour contrer nos offres d’autonomie et de construction commune du Maghreb.

    Identité versus ‘’natio-racisme’’

    Dans l’hexagone par exemple, ça les regarde de se définir par rapport à autrui. Question de s’unir sur le dos de quelqu’un. C’est une façon de s’unir que de haïr ensemble dans la même direction. Le cynisme revigore le patriotisme et les sentiments de nationalité. Seulement, ça nous touche de près, d’être bêtement haïs et traités par-dessus la jambe. L’anathème sur leur diversité ratée, nous interpelle. Le phénotype décrié se fonde sur la nouvelle religion. Celle des apparences vestimentaires. Le linge cachotier des courbes les offusque. Plus que les couleurs de peau, les signes d’appartenance à la religion les horripilent et les barbent.

    La nouvelle guerre des religions s’offre le registre des rancunes ataviques, ressassées sur le dos des descendants des sarrasins On oublie les juifs, les noirs, les jaunes et les rouges, et on s’attaque aux verts ! Le profil de l’adversaire est tracé de façon caricaturale. On profite de la sémiologie simpliste, pour s’attaquer aux fondements. Ceux-là mêmes que les néo convertis affichent en opposition aux racismes divers et face à l’exploitation ! Finalement, c’est une guerre des symboles qui se scotche sur celles des ethnies, du racisme et de l’exploitation des peuples. On croyait que le capitalisme ravageur avait dit son nom et que c’était la vraie religion, la religion moderne : le business et l’argent ! Mais non, on interpelle encore les vieilles croyances pour leur faire la guerre et dominer autrui, le réduire, le chasser et l’exploiter, après avoir anéanti ses crédos, son expression de son droit, de ses libertés, ses terres, ses dieux, son destin !

    Par delà l’utilitarisme sublimé en matière de diplomatie, force est de découvrir dans l’adversité qui nous entoure les plus putrides perversions, la duplicité, la fourberie et l’imposture ! Les donneurs de leçons es-cathedra, les parangons de la nomenklatura, sont les plus hauts gradés en matière de corruptions, de prébende légitime et de prédation. L’hypocrisie la plus lâche cache l’adversité !

    Seulement, leurs réactions et leurs vœux d’ouverture ne se font que dans le sens qui leur plait et les avantage, aux dépens des valeurs modernes de mondialisation. Un civisme universel, qu’on espérait partager comme des idéalistes, en avance sur leur temps ! Mais cette fiction est tout juste faite pour les blogs et pas suffisamment dans les actes. Bourses et valeurs se ferment, au nom d’un individualisme de masse, un dogme, une drogue, devenus synonymes de citoyenneté. Vision étroite mais largement suivie!
    La haine identitaire et nos pénates.

    Ça regarde qui d’être différents ? Fiers d’être différents, sans encourir les foudres des donneurs de leçons et les moralisateurs transfrontières ! Démocratiquement et par respect pour les libertés, cette situation dans les pays tiers, vous permet en Europe et vous oblige, d’avoir du respect pour les formes de gestion de ces états ! Le label modernité, avec sa façon de voir les libertés, ne donne pas à tous les finances et les avancées techniques pour ressembler comme des copies aux chefs d’orchestres !

    Ceux qui sont en retard de phase par rapport aux riches et blancs, ont au moins une raison d’être différents et d’aller vers le progrès des autres selon leurs propres moyens ! Sans se casser en route ! On peut être antimonarchistes et vivre en Espagne, en Belgique, en Suède en Hollande ou en Angleterre ! Et tenir à y vivre, sans vouloir rien y changer. Ou vice-versa ! Pourquoi nous reprocher alors ce fait, si bien toléré, si bien garanti ailleurs ? Plus de 90 pour cent des citoyens marocains assument leur monarchisme ! Il n’y a qu’à voir comment le Roi est reçu, dans toutes les villes et les douars du royaume, qu’il parcoure inlassablement. Des milliers de milliers de marocains arborent sa photo, scandent son nom, heureux de tenir la main de M6 et de venir le saluer, sans contraintes ! Ça dérange qui, s’ils veulent rester ainsi et laisser au Monarque de partager le Pouvoir avec leurs ministres et leurs représentants ?

    Il est des républiques, plus que totalitaires, où les droits de l’homme sont quasiment écrasés et pervertis, qui au total sont bien moins ‘’démocratiques’’ que les monarchies les plus autoritaires…

    Ostensiblement, leurs gouvernants, militaristes ou gérés comme tels, de près ou de loin, sont bien moins respectueux des libertés publiques que ne veut le mot res-publica… Voulez-vous des noms !? On n’y compte ni les révoltes, ni les coups tordus, ni les coups d’états et autres guerres civiles ! Et ce sont des républiques, certaines plus fières au point de s’imposer comme des procurators et des parangons. Des donneurs de leçons dans leurs régions ! Leurs mérites nouveaux est de se transmettre le pouvoir grâce aux galons ou par filiation ! Alors question de démocratie, racontez-ça à d’autres !

    La perfidie et la félonie, agitant séditions, sécessionnisme, oppositions et autres joyeusetés, poussent certains pays, les commanditaires, à provoquer des coups d’état, à partir de leurs fiefs et sanctuaires. Ils s’imposent par la suite comme des sauveurs, des tuteurs et des contrôleurs de leurs crédules acolytes locaux. Ces agitateurs qui deviennent de force, des empereurs ou des présidents à vie, obséquieux envers leurs voraces tuteurs ! Et ce là où ils ont perpétré des crimes ou des ethnocides ! Monnaie de singes, ou monnaie courante pour mercenaires ? Chacun sa fierté, sa culture et ses valeurs. Mais il est des valeurs qui ne valent rien ! L’histoire est faite de ces micmacs. Les plagiaires de la région n’ont rien inventé !

    Certaines républiques, quel que soit le continent ou elles s’agitent, sont littéralement en retard de ce qui se fait en Europe. Mais, elles ont leurs modèles, déphasés, dans la littérature meurtrière et l’exploitation de leurs propres peuples !

    Exercice de la démocratie, droits de l’homme libertés d’association de religion, de se mouvoir de travailler ou de migrer varient d’un pays à l’autre.

    Démocratie n’est pas synonyme de république

    Républiques ou monarchies sont questions de nuances, tant la pratique des droits élémentaires, varie d’un label à un autre ! Le ‘’package démocratie’’, variable dans sa densité, ne semble pas à la portée de toutes les bourses. Chacun le compose comme un panier, sachant bien que la qualité et la quantité, sont questions de moyens !
    Il est d’immenses pays ou les élections, manipulées publiquement et à coups de gros moyens, ont élevé de véritables confiscateurs des libertés.

    Ces gouvernants ont perpétré des meurtres et des guerres tous azimuts. Ces monstres,  »démocratiquement » élus, du fait du jeu permissif des lobbies qui les injectent, sont finalement de gros pantins, qui desservent ceux qui les ont fabriqués ! Un exemple ?

    Dès lors, où est la limite et la valeur puriste, le sens éthique de ces-dites ‘’républiques’’, par rapport aux monarchies ? Avérées traditionnelles, héréditaires, surannées, dites ce que vous voulez d’elles ! Mais si elles sont aimées et adaptées, convenables pour les leurs ? Car les changer serait pire pour tous. Une manip incertaine, une opa de déstabilisation, dirigée de l’extérieur, serait un meurtre de civilisation ! L’histoire est bourrée de ce genre de manipulations. Evoluer, dans le sens du partage des pouvoirs, serait au contraire idéal et bénéfique pour tous. Un mérite, un don divin, un éclair d’intelligence ! Une nécessité royale peut coïncider avec un devoir populaire et représenter une garantie pérenne pour le pays qui l’espère !

    On ne peut pas comparer des pays qui ont évolué depuis des siècles à ceux qui commencent à peine à devenir des pays ! Je ne parle pas de nous autres! Déjà les Idrissides ont laissé une capitale et un Etat ! L’évolution ne s’achète pas en vrac dans le supermarché des démocraties qui voudraient exporter leurs styles, sans leurs moyens ! De même aucune baguette magique ne permet de brûler les étapes, qui ont demandé ailleurs des siècles d’évolution et de compromis pour se réaliser…Mais aussi pour creuser de véritables fossés entre les berges de la méditerranée, par exemple ! Encore que rien n’est parfait ! N’est-ce pas?

    Contradictions et exemplarité

    On ne peut pas comparer le creuset qui garantit des droits, une civilisation technique et moderne pour ses résidents, à des états débutants. Ceux-là gardent leurs façons d’exister et de voir la vie différemment. Les pays ne sont pas des ersatz, des photocopies les uns des autres. Ils ont besoin de gérer leur souveraineté, tout en évoluant vers les progrès reconnus de tous ! Le développement, le territoire, l’unité du peuple autour de projets de société, historiques et crédibles fédérateurs, les nécessités de cohésion trans-tribales, sont autant de paramètres et de contraintes à valoriser, alors qu’ailleurs, ils sont d’ores et déjà fixés ! On a vu ce que les brusqueries, commandités de loin, apportent comme lots de barbarie et de répliques et répercussions, qui mutilent le pays en le laissant pourrir, avec plus de retard, entre les mains des mutins, qui n’apportent jamais la démocratie !

    Certains pays sont  »indépendants », mais mis sous séquestre et sous contrôle  » ! Vous le savez ! Comment reprocher cet état de choses ou ces insuffisances, ces retards par rapport aux statuts avancés d’autres vieilles métropoles, sans critiquer ceux de ces états avancés qui les maintiennent  » dans cet état d’ingérence, de retard et d’indigence, d’arriération discriminatoire, ou au mieux sous perfusion délivrée au compte-goutte  »?

    Car, minerais et marchés réservés, il ne faut jamais tenter de concurrencer la métropole. Celle-ci, ayant assuré ses bases, reste le premier investisseur, le premier client, le premier à dire chut et à déclencher le holà ! Son expérience et son entrisme lui laissent, pour la mainmise et la maîtrise, suffisamment de distance avec ses obligés !

    Je suis pour toutes formes de régimes ! Pourvu qu’ils soient démocratiques, éclairés et respectueux des libertés individuelles, sans frontières, assurant l’égalité de tous devant la loi. Tant sur les plans de la culture, de l’enseignement, de la circulation des hommes, du savoir, des techniques et des capitaux ! Sinon, ça laisserait à désirer !

    La mondialisation et conséquemment, notre devoir d’observer, de tancer du haut de nos ergots, d’interpeler transfrontières les autres, sont à ce prix ! Pas de frontières, pour tout et pour tous ! Sinon chacun à la mesure de ses moyens, sans ingérence, sans arrogance ni suprématie, sans diktat de l’argent sur le destin des autres !

    Beaucoup ont suffisamment à déblayer devant leurs portes. Avant de jaser, qu’ils s’emploient d’assurer le développement et la démocratie des leurs. Avant d’importuner, d’interpeler ou de fomenter les insurrections, la sédition, d’embrigader les nôtres et de créer la sécession, qu’ils laissent libres leurs otages et leurs urnes. Qu’ils regardent ce que sont devenus les ennemis héréditaires d’hier, ceux qui ont causé deux guerres mondiales, mais qui restent nos premiers exemples, nos horizons, nos mais et nos voisins !

    Je n’aime pas cette conclusion si ordinaire, mais elle sied ici.

    Et je dis de façon apaisée, confiant dans l’avenir et la complémentarité,
    à bon entendeurs, salut,
    aux frères et aux voisins !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 7 Mars 2010.

    #275203
    brigand
    Membre

    Votre cher Hôpital qui se trouve entre et le domaine public et le domaine privé est devenu une entreprise familiale. Je me permets de le nommer Hôtel et non pas Hôpital. Ce lieu déborde de fraudes et d’arnaques qui se promènent le long de ses couloirs de la mort. Osons dire qu’il y a un disfonctionnement et ne maquillons pas la réalité parce qu’on y travaille.
    Je me permets de réponde à Monsieur Hassani qui semble travailler dans cet endroit :

    Vous : « Il est clair que tes remarques ont du bon sens, mais la faute n’est pas exclusivement celle des infirmières et des médecins »
    Nous : « J’en conviens, mais vous devez organiser votre travail et régler le problème de vos absences qui reviennent aux heures supplémentaires dans les hôpitaux privés »
    Vous : « quand tu vois que dans une chambre tu as 40 visiteurs pour les 6à 8 malades qui malheureusement se trouvent dans la même chambre. »
    Nous : « Nous avons 40 visiteurs qui viennent voir 8 malades dans une cellule de prisonnier en considérant la superficie de vos chambres de soin. Si on divise 40 sur 8 malades, on trouve 5 visiteurs pour 1 malade. Alors, n’augmentons pas les chiffres. Si on donne à chaque malade une chambre comme on fait pour les êtres humains, on n’aura pas de problèmes de ce côté-là. Ainsi, aurons-nous seulement 5 visiteurs voir 6 ou 7 dans une chambre avec leur proche malade. »
    Vous : « IL faut que le peuple s’éduque et respecte certaines consignes s’il veut qu’on agisse avec lui avec respect. »
    Nous : « Est-ce que le peuple marocain et plus précisément le citoyen oujdi n’est pas éduqué ? Une réponse que je laisse aux Oujdis et Oujdiates. Je veux juste dire que le citoyen Oujdi est le plus éduqué et respecté au Maroc. Il suffit de dire que tu es un Oujdi dans n’importe quelle région du Maroc pour qu’on vous accueille chaleureusement et qu’on vous énumère les qualités de ce citoyen qui cachent les poussières de quelques impulsions affectives vis-à-vis de leurs proches que l’on pourrait voir comme une « mauvaise éducation » d’après vous. Mais de loin, répondre à ces actes bénins par vos « certaines consignes » applicables à tort et à travers me semble une aberration. Je crois que le personnel de la santé ne pourra pas ressentir ce que ressent un malade démuni, parce que le premier appartient à ce corps médical et le deuxième « Ma3andou ri Lah capable de guérir toutes les maladies». Ma conclusion, si une personne agit d’une façon ou d’une autre, il faut le comprendre parce qu’il est malade ou son proche, il l’est. Ceci dit, il faut être patient et non pas lui rendre « Sa33 Sa33ayn ». Vous, vous êtes des docteurs, vous avez fait des études, mais lui, peut être, la vie a été dure avec lui et n’a jamais su ce que c’est que lire ou écrire pour qu’il comprenne vos consignes.
    Vous : « nous souffrons tous de ces manquements, mais il faut montrer et démontrer au quotidien et sans relâche que nous avons changé. »
    Nous : « Absolument d’accord avec vous Monsieur, mais ce n’est pas une raison de renoncer au changement si les autres ne changent pas à notre vitesse. Chacun selon ses capacités et adaptations au changement. »
    Vous : « Je suis allé il y’a pau à Oujda et quand tu vois que cette ville change à vitesse grand » V » mais que sa population ne modifie pas certains de ses comportements comme par exemple le respect des règles de conduite. »
    Nous : « Vous avez tout à fait tort. Essayer de conduire dans d’autres villes. Certes, les rues d’Oujda sont un peu négligées mais la conduite reste bonne. Malgré le désordre qui règne dans quelques points noirs : Bâb Sidi abdelwahad, Café el badaoui… rares sont les accidents. Venez conduire à Casa, à Marrakech, et surtout à Meknès et vous verrez que c’est une calamité. Je vous conseille dans cette dernière ville de bien surveiller où vous allez parce que le Racing de la part des chauffeurs se déroule durant toute l’année ».
    Nous : « Pour détendre un peu l’atmosphère, je me rappelle que je me suis cassé le pied en 2005. Je présentais 3 fractures. Je suis allé en urgence. Je devais payer une somme d’argent pour entrer d’abord. On prend un petit bout de papier à travers une fenêtre derrière laquelle se trouve un infirmier. Il y avait beaucoup de gens. Ils ont vu ma situation et ils m’ont cédé leurs places. Merci encore pour eux. Heureux d’avoir pu enfin entrer au couloir des urgences, je me trouve en face d’une autre file d’attente. Enfin encore, j’ai pu voir un docteur urgentiste. C’est un médecin généraliste. Il me demande ce j’ai, il ne regarde pas ma jambe, il prend un moment de réflexion, il me demande 50 dirhams pour me faire un Certificat de maladie de 3jours. Il m’a dit : « Tu n’as rien, tu prends ce médicament et tout ira bien inchallah ». Une fois dehors, je regardai l’ordonnance et mon étonnement fut grand. Il y avait marqué « Doliprane ». « Encore aux urgences, mes voisins ont failli mourir à cause du Gaz. C’était 00H et quelques minutes. J’ai appelé l’ambulance au 15. Personne ne veut venir. On a pris un taxi. Merci Monsieur « le taxieur ». Le seul point en commun c’est la couleur. Une fois aux urgences, l’agent de sécurité croit faire le travaille de la Police et fait son interrogatoire, les infirmiers ne sont pas là, les docteurs chez eux. Un docteur « lah itawal lih f la3mar » leurs à donner de l’oxygène, et il m’a demandé, ensuite, d’aller chercher une « piqûre », plutôt deux. Où sont les médicaments. Cela est le cas des urgences, Dieu seul sait ce qui se passe au-delà. ». J’ai raconté cela à un voyageur que j’ai rencontré en train et qu’il prétend être en 2ième année de médecine. Il est de Tétouan et habite à Taza. Il m’a dit : « Wa l wizara makatjiblnach dwa, wach ana l kholsa dyali radi tamchi ri f l marda, chhal kadni nsallak men wahad, ga3 ila kan chi hadd ta3arfou walla men la famille tsalkou, bassah wahad akhor, radi tkhallih imoutt ». Ila sallakt ibad lah, kifach radi ndir labass, 2 villatt o la ferme. ». Ce mec là est encore étudiant en medecine, lorsqu’il sera médecin, lah yaj3al salama o safi. Je pense que Had tabba nta3 lyoum fihom rahma ala hada. Je voulais savoir comment faire fortune, il m’a dit : « J’aurai mon diplôme. Je dois travailler quelques heures à l’hôpital public, là mon salaire MADMOUNE. Pour les autres heures, je ferai des interventions dans un hôpital privé pour gagner plus. », il continue « ila ja 3andi chi had f public bach idir 3amalya, had l 3amalya radi takhod l wakt bezzaf bach dirha, alors radi idi3lya l wakt o ana kholsa dyali madmouna f public, bach ndir labass, radi ngollo aji l privé parce que le matériel hssan tamma et il y a des outils qui ne sont pas disponibles f public, comme ça radi iji l privé, o ndirlou 3amalya tamma o nasdak khadi men public o privé. » Wa sir lahla yaja3lak tanjah f chi médecine bach tbi3 o tachri f nass.
    Cordialement. Sans rancune.

    #205983
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ?

    PV ET RAPPORT DE REUNION DE L’AAMM

    ’’ QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL

    DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ? ’’

    http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/46942.jpg

    Présentation par le Dr Idrissi My Ahmed

    Publié à la demande et pour nos amis en France et en Italie et Belgique

    Kénitra, le 25 février 2010

    Commencer par BISMILLAH ALLAH, même en opérant en français, est bon pour les discours de l’âme, résignée par les défauts du corps…Mais c’est aussi par humilité et pour ne pas faire prétentieux ou mécanique, que j’ouvrirais volontiers cette séance, qui est aussi celle de nos retrouvailles, AL HAMDOU LILLAH ! C’est à dire Dieu merci !

    Je vous remercie de votre présence, heureux qu’il fasse meilleur temps, par rapport au début de cette semaine. Que Dieu vous préserve et qu’il aît en sa sainte miséricorde ceux qui sont passés l’autre côté, avant nous. Ceux qui dans d’autres villes et régions, ont été comme à Meknès écrasés par les décombres, ruinés par les dégâts des eaux, ou minés par les maladies et emportés par les accidents. Je cite avec respect, les actions, le militantisme et la grâce de notre défunte lionne. Cette amie des myasthéniques, maître Nouzha qui fut une de nos plus fervents soutiens.

    La vie est un jeu où il faut rester sérieux ! Mais la vie, est-elle sérieuse avec ceux qu’elle agite ? Néanmoins, il faut toujours remercier Dieu, pour cette admirable machine ! Car, nous ne sommes que les locataires d’un corps. Chimie ou robot, que nous techniciens de la santé connaissons, finalement si peu ! Remercier ceux qui agissent en son nom, sans le savoir, parce que soigner est devenu un simple réflexe pour eux. Ceci n’est pas un sermon, mais une simple formule de remerciements philosophiques, à ceux qui nous aident. Je remercie mes amis neurologues et compagnons du Pr Rachid Mosseddaq,le Pr Mehdi Zbir et ses collaborateurs, les réanimateurs militaires, Prs Drissi Kamili et El Haimer…. !

    Je remercie à la tête de la famille, puisqu’il faut bien un major à la tête de cette colonne, mon frère le Dr Azzeddine et mon assistante, Fatima Qrich, sans lesquels…Le Destin, Dieu merci, Al hamdou lillah veut qu’on soit encore là ! Et c’est grâce à cette santé relative et retrouvée que je me suis permis aujourd’hui de vous demander de bien vouloir assister à une réunion, de notre bureau de l’AAMM, plus élargie que de coutume. J’y ai invité mes partenaires Lions, en les remerciant de leur soutien et de leurs aides, de leur amitié aussi, sachant la place et le partenariat que nous avons placés les uns envers les autres, dans le cadre associatif de nos structures et de leurs adhérents.

    Quelles sont les raisons de nos retards ? On va vous lire l’ordre du jour, qui assurément, ne relate pas tout ce qui a été fait en deux ans, ou depuis la création de l’AAMM, il y a neuf ans, conjointement avec le Pr Mosseddaq. Cet aperçu, trace quelques pistes que notre travail prochain doit creuser ou plutôt baliser pour l’avenir.

    Au Maroc, la mode, l’engouement politique sont à l’ouverture ! Le temps est à la proximité des malades, à la régionalisation et à la valorisation du tissu associatif, pour véhiculer le militantisme, le civisme et exercer la démocratie. Un médecin, même s’il n’est pas dans l’associatif, fait toujours dans le social ! Mais, si en plus du gagne pain naturel, nous osions un peu plus de proximité avec nos malades, ce serait donner, non pas plus d’éthique à notre métier, plus de respect, mais certainement plus d’humanité et d’humilité !

    Après ces réflexions et remerciements aux mécènes et donateurs, adhérents et militants, voici repris et explicités les points d’action.

    Dépassant le cadre étroit des médicaments et des besoins en anticholinestérasiques, les secours aux myasthéniques, ayant constaté que les taxes sur les médicaments étaient un frein général antinomique de l’accès à la santé, nous avions lors d’une assemblée générale, antérieure, il y a près de six ans sollicité de nos adhérents de parler pour tous les malades et pas seulement des myasthéniques ! Notre quête de détaxation des médicaments et de réforme fiscale, malgré le courrier et les articles de presse, abondants, voire convaincants et confondants, n’a pu faire sortir les responsables des habitudes de paresse législative !

    Néanmoins, si nous avons pu faire entrer le Mytélase au Maroc et fait réduire les taxes les taxes de douane dessus, du temps de Si Thami Khiari, un silence persiste depuis autour de la TVA. Ça doit être un décret sacré, un destin reptilien, qui s’est incrusté dans nos mœurs avec la past colonisation !

    On paie encore les bavures post coloniales, dont cette iniquité qui consiste à faire payer des malades pour leurs maladies ! Ainsi, les taxes ringardes de TVA, malgré notre correspondance, restent pérennes ! Elles n’auront pas été prises avec le sérieux et la détermination souhaités ! N’empêche que deux ou trois associations clament aujourd’hui leur réforme. A leur tête la célèbre Ligue contre le Cancer de SAR Lala Selma. Nous devons donc continuer l’explication didactique et dialectique afin d’effacer cette prédatrice honte des us et pratiques fiscales !

    N’est-ce pas qu’une Commission Parlementaire ad hoc, vient de s’intéresser au prix des médicaments ! Nous avons écrit aux parlementaires à ce sujet pour leur demander d’étendre leur étude sur tout ce qui augmente la facture et les peines des malades ! Mais ce ne sont pas seulement les médicaments qui entrent en ligne de compte, il y a les réactifs et le matériel des laboratoires, industriels, pharmaciens, radiologiques et d’analyse ! Toutes les étapes d’accès aux soins sont entachées indirectement ou directement de ces plus values féodales, que ne paient que les malades ! La Santé Publique et Militaire, pour leurs hôpitaux, les caisses d’assurance et de CNSS, pour les assurés, casquent ces plus values injustes !

    Nous sommes les seuls, à l’AAMM, à solliciter une réforme générale, sans exclusive ni frontières, sans discriminations, entre les malades et leurs tares ! Que celles-ci soient gravissimes ou légères ! C’est une honte amorale de payer des taxes sur ses peines et les souffrances et de ne payer cette dime et cette gabelle, que lorsqu’on est malade ! La maladie pour les fiances est un minerai exploitable, nous condamnons publiquement ce forfait. L’assiette fiscale doit recouvrir les bénéfices et les gains le plus équitablement possible et ne pas astreindre les malades ! Voilà l’humanité, voilà la solidarité ! Nous réitérons avec respect aux Plus Hautes Instances ce que nous avons écrits dans de précédents messages de félicitations au Palais Royal, que c’est une réforme qui mérite d’être inscrite parmi les plus belles actions, modernes et sociales, de SM le Roi Sidi Mohammed, que Dieu Le protège !

    Par delà ce combat épique et cette saga, en ce qui concerne nos activités, voici les autres points. Parallèlement aux activités d’éducation sanitaire, de secours et de proximité, de demandes et de donations, nous continuerons, nos activités de formation médicale continue, FMC, au profil des cadres médicaux et pharmaciens, par presse interposée et par l’organisation de conférences, grâce à l’apport de nos amis professeurs des CHU.

    Conférences locales et à la faculté de médecine de Rabat, furent suivie, avec courrier à la Ministre de la Santé en ce qui concerne la gestion des AVC. Une bourse a été octroyée à deux médecins pour la préparation d’un Certificat Universitaire de prévention des AVC. Nous sommes à la recherche d’étudiants médecins intéressés par l’élaboration de thèses de doctorat sur la myasthénie.

    Nous tenterons d’organiser une journée porte ouverte, JPO, sur les affections neuromusculaires ou en rapport avec les urgences neurovasculaires et la SEP, ou toute autre affection du système nerveux. Nous aurons à préparer de nouveaux dossiers de quête de financement auprès des organismes. Aucun ministère ne nous a prêté un sou ! Je pense aux départements de la Santé, de la Famille, à la fondation Mohammed V, qu’il faut relancer avec l’espoir de trouver en vous, ici présent, des intermédiaires capables de les sensibiliser, par le biais de vos connaissances personnelles et vos entregents. De Kénitra, c’est difficile de dénicher des décideurs de bonne volonté, capables de donner un éclair de soleil à une association, provinciale ! En ceci nous restons ‘’très provinciaux’’, malgré les sources et les ressources de la Capitale !

    Nous remercions le programme INDH et saluons la politique royale de ce chantier de règne. Ce partenariat nous a permis en 2006 pour finir en début 2010 de financer et d’acquérir le matériel de base de notre « Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » ! Nous y avons inclus outre l’EEG et l’EMG, un échographe et un ECG. Les maladies rares, l’étroitesse des indications, ne poussent pas un spécialiste à investir dans un matériel lourd, qui ne sera jamais amorti.

    Notre but est clair, c’est celui d’aider les gens gratuitement. C’était bien un rêve, conçu en 2005 mais aussi un défi, dont nous avons gagné les premiers combats. Car si ceux qui ont les moyens ne savent même pas que nous existons, d’autres à travers le monde nous honorent ! C’est quand il y a une crise en médicaments que quelques bonnes personnes nous trouvent. Et nous sommes heureux de leur rendre service, sans frontière aucune entre les hommes. Nous les aider sans contrepartie !

    Question du Centre et de ses machineries. Nous devons préparer un technicien, capable de nous donner quelques heures de son temps pour procéder, à la demande de nos médecins consultants, aux EEG et EMG de la Région. Nos attendons laide de tous les neurologues, amis de notre association, de nous produire un emploi de temps et un calendrier de visites !

    Nos avons été reçus en mars dernier par SE Wali pour l’affaire de l’INDH et du local. Nous lui avons fait un long rapport pour étayer les pistes. Certes, nous avons mis la charrue avant les bœufs ! Sauf que question de charrue, on nous a donné de quoi l’acheter ! On ne crache pas dans la soupe. Depuis le dossier INDH est clos. Merci Excellence !

    Reste le problème entier du local. Nous avons été pour ma part du moins, obnubilés, par la proximité, le besoin de surveiller et le fait de ne pas laisser le matériel, sans protection, servir à l’usage du tout venant ! La question de local au site de l’ancienne Goutte de Lait est patente. Cette masure sert de locaux associatifs à une garderie, à un club et au Croissant Rouge, avec un espace délaissé fermé.

    Nous avons insisté et persisté. Pas moins de 12 longues lettres, à la Municipalité, sans aide aucune en retour de leur part. Sous le prétexte fallacieux de leurs précédents gestionnaires, que « nous ne serions ni une association culturelle ni un club sportif » ! Pour le moment, pas de réponse pour l’obtention de ce local, encore fermé, et ce quelle que soit la couleur des élus, L’espoir fait vivre ! Nous avons eu, quelques avances de promoteurs, sans pouvoir conclure ! Voilà pour l’échec du relationnel !

    De façon rapide et interactive, la gestion des inscriptions des membres, des dons et envois de médicaments se fait avec le concours de nos assistantes, Mme Fatima Qrich à leur tête et de quelques membres du bureau, dont Haj Debbagh Hakim, Dr Loutfi Hamid et de Si Driss Lyakoubi. De même que la correspondance et les articles de presse. Les sites internet sont alimentés quotidiennement. Nous remercions de son concours inépuisable monsieur Henri Limasset et les amis de France, opérant sur les forums « myasthénie » et « voix-brisées », sur le siteforumactif.com.

    Question de médicaments. L’an dernier fin mars, nous avons essuyé le problème du Mytélase. Nous avons écrit au Ministère qui avait réagi rapidement. Le problème français ne s’est pas posé au Maroc. Sanofi Aventis de Casa avait assez de réserves pour palier à la suspension de fabrication en France.

    Le produit Mestinon* manque de chez l’importateur ! Des demandes et des plaintes fusent de partout ! Nous avons procédé à l’envoi d’écrits, en vue de contacter pour l’avertir, le Ministère de la Santé. Nous avons stigmatisé le manque nouveau du Mestinon. Nous y avons parlé de sécurité et de souveraineté, responsabilités qui incombent au Ministère et à l’Etat.

    Des copies ont été adressées aux responsables de la Wilaya, pour nous épauler avec demande d’agir plus haut. Deux articles de presse sur Libération et l’Opinion sont sortis le 16 février 2010. Ils ont titré en premières pages « 3000 myasthéniques en danger de mort » et « Crise du Mestinon en cours : le cri de détresse des myasthéniques du Maroc ».

    Nous les remercions de leur courage éditorial et de leur transparence, sachant que les ministres interpelés œuvrent au sein du Gouvernement. Aucune réponse ! Les gens de la High sont avec raison occupés ailleurs, dans des projets autrement plus lourds et plus importants. Les maladies rares restent orphelines, leurs porteurs aussi ! Pour notre part, à l’AAMM, nous honorons toutes les demandes d’où qu’elles proviennent, avec un peu de baraka ! Nous attendons avec vous les bonnes suites.

    Je vous remercie encore de votre présence, monsieur le professeur Bourezza. A vous la parole pour vos observations et vos conseils. Et vous membre partenaires, parlez-nous de l’AMMASEP et des problèmes de sclérose en plaques ! Parlez-nous de la situation au Lions Club de son Centre des Diabétiques.

    Bonne réunion. Merci de votre soutien et de votre participation.

    De : DR IDRISSI MY AHMED
    samedi 27 février 2010

    #206367
    hajmoussa
    Membre

    On entend les gens et surtout ceux qui sont malades dire le fameux proverbe (الله يجعل الصحة قد العمر).
    Quand on voit les urgences de l’hôpital Alfarabi Ils ont raison et mille fois raison. Ce n’est pas là une question de matériels parce que presque tout y est, mais du personnel soignant qui n’a que le nom. Quand vous arrivez avec un malade aux urgences vous devez chercher une chaise roulante ou si c’est grave un brancard pour le transporter sans aucune aide de ce personnel soignant, chose que les gens ont compris depuis longtemps.
    Donc les citoyens vont aux urgences uniquement pour les soins d’urgences et pour être orientés vers le service adéquat qui va leur promulguer les soins nécessaires lorsque leur état de santé est grave. Les malades cherchent le bon diagnostic et un peu de réconfort de la part du personnel soignant. Malheureusement, on se trouve devant un personnel qui va stresser le malade .Le personnel soignant et surtout les infirmières crient
    et parfois insultent les malades, alors qu’ils sont sensés les rassurer et les réconforter et même les familles des malades n’échappent pas à la règle s’ils interviennent en faveur des malades. J’ai été témoin de ces comportements de la part d’une jeune infirmière qui se comporte comme si elle est dans la ferme de ses parents et qui refusent de s’approcher et donner les soins aux malades qui ne lui conviennent pas ou qui protestent.
    اللــهـــم هــــذا مـــنــــكــــر. اللــهـــم هــــذا مـــنــــكــــر. اللــهـــم هــــذا مـــنــــكــــر.

15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 181)
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