Résultats de la recherche sur 'doute sur mon mariage'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'doute sur mon mariage'

15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 37)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • Les ennemis de l’Islam, les personnes qui ont une maladie au cœur (une foi douteuse) et celles qui les suivent dans leur chemin ont diffamé les versets du Coran qui régulent la question de la polygamie. Allah (exalté soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent » (1). Ils (les ennemis de la religion) décrivent alors que le Coran a méprisé le statut de la femme et que c’est un retour vers les agissements de la première ignorance !!

    Avant d’expliquer la polygamie dans l’Islam et ses objectifs, nous répondons à une importante question qui est : Est-ce l’Islam qui a institué la polygamie, ou bien existait-elle avant l’Islam ? Il est prouvé historiquement que la polygamie est un phénomène que l’humanité a connu depuis la nuit des temps et dans tous les environnements, avant l’Islam :

    Dans la Torah et la religion juive : La Torah a permis au juif de se marier plus d’une fois, sans limite de nombre, sauf que le Talmud a fixé la limite à quatre épouses à condition que le mari soit en mesure de subvenir à leurs besoins. En effet, il dit : « Il n’est pas permis à l’homme d’avoir plus que quatre épouses, comme ce qu’a fait Jacob, sauf s’il en a fait le serment lors de son premier mariage. Et ceci est également soumis à la condition de pouvoir assurer leur entretien (2).

    Dans La Genèse : Jacob (psl) s’est marié : « (31) fils de Léa .. (24) et les fils de Rachel .. (25) les deux fils de Bilha, la servante de Rachel .. (26) et les deux fils de Zilpa, la servante de Léa… » (3) Il avait alors quatre épouses légitimes en même temps : deux sœurs qui sont Léa et Rachel, ainsi que leurs deux servantes.

    Dans Les Nombres : David (psl) avait plusieurs épouses et concubines. Ce fut également le cas pour son fils Salomon (psl) qui en eut mille. De même Abia, roi de Juda, eut quatorze épouses. Gédéon avait soixante-dix enfants, tous issus de lui, car il avait beaucoup de femmes. (31) Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta un fils qu’il appela Abimélech (5). Cependant, le système de la polygamie fut annulé conformément aux lois civiles avisées par les savants juifs et ratifiées par les assemblées juives. C’est ainsi qu’elles acquirent leur légitimité. L’article 54 du livre des dispositions juridiques des israéliens stipule : « L’homme ne doit pas avoir plus d’une épouse et il doit prêter serment sur cela lors de l’établissement de l’acte du mariage » (6). Ainsi, la base de l’interdiction n’est pas la Torah, mais le serment effectué.

    La polygamie dans la Bible et le Christianisme : Le Christianisme a adopté au début ce qui était approuvé par le Judaïsme concernant la polygamie ; et les hommes de l’Eglise ont continué à ne pas s’y opposer jusqu’au dix-septième siècle où l’interdiction a commencé, pour être ensuite décidée en 1750. Leur allégation pour cela – les hommes de la religion – était que cela permettait d’élever leur rang pour qu’ils se consacrent à la prédication et pour que les problèmes des femmes et des enfants ne les éloignent pas de leurs devoirs envers l’Eglise et ses enfants.

    L’interdiction a été établie de façon progressive. Au début, ce fut proscrit aux hommes de l’Eglise uniquement. Puis, pour les autres, seul le premier mariage était célébré par une cérémonie religieuse ; et si un chrétien voulait se marier avec une deuxième femme, cela se faisait sans cérémonie religieuse. Ensuite, il fut interdit d’avoir plus d’une épouse avec la permission du concubinage (7). Mais ce dernier fut également interdit en l’an 970 sous l’ordre du Patriarche Ibram Al Sorbani (8).

    Ainsi, l’interdiction fut établie avec une législation civile et non divine.. Puis, ils ont appelé au célibat qui fut une exclusivité du Christianisme en dehors des autres religions. Il fut considéré comme une preuve de bonté de l’âme et un principe de la sainteté et de l’élévation dans les degrés de la foi et les rangs de l’Eglise. Ils ont considéré que le désir était un vice et un mal qui ne convenait pas aux Saints !! Quelques justifications de Paul dans sa prédication du célibat étaient : « (32) Je veux que vous soyez sans soucis, le non-marié s’occupe des affaires de Dieu (33) et son objectif est de Le satisfaire, alors que le marié s’occupe des affaires de ce monde et son objectif est de satisfaire sa femme (34). En conséquence, sa préoccupation est divisée. Pour cela, la non-mariée et la célibataire s’occupent des affaires de Dieu et leur objectif est d’être sacrées du corps et de l’âme. » (9)

    De cette façon, ils ont perverti les mots de leurs contextes. Leurs idées sont alors devenues destructrices et leurs principes faux et ne peuvent être acceptés par un esprit saint et une nature pure … Car d’où peut venir la progéniture et la multiplication du genre humain sans un mariage légal ? Où iront l’amour, la miséricorde et la sérénité ? Où ira s’éteindre le désir instinctif qu’Allah a mis en l’être humain et pour lequel il a indiqué la juste voie pour le décharger ? Et que deviendra le foyer conjugal qui constitue la forteresse qui protège du glissement dans l’adultère ? Que deviendront l’instinct maternel et l’instinct paternel ?…

    La polygamie dans l’Islam :

    Allah (exalté soit-Il) a légiféré le mariage pour les être humains : « Allah vous a fait à partir de vous-mêmes des épouses » (10) pour leur rendre hommage, compléter Ses bénédictions sur eux, purifier les cœurs et les corps de l’abomination de la souillure, de l’obscénité et de la décadence ainsi que pour les maintenir dans la chasteté, la vertu, la sérénité, la concorde, la miséricorde et la complétude et la stabilité. Le mariage est le lien le plus profond, le plus fort et le plus permanent qui peut lier deux êtres humains. Il comprend les plus larges satisfactions qui s’échangent entre deux êtres de même âme dans leur nature et dans leur construction, même si leurs fonctions diffèrent entre l’homme et la femme : « C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle » (11). Telle est la vision de l’Islam concernant l’humain et sa fonction maritale dans sa construction. Et ceci est une vision complète et sincère (12).

    L’Islam n’a établi ni le célibat ni le monachisme « Allah (exalté soit-Il) nous a remplacé le monachisme par une religion modérée et généreuse » (13). Il a fait du mariage un moyen de sérénité, de purification et de chasteté. Ainsi, le Prophète (bpsl) dit : « Celui qui veut rencontrer Allah en étant pur et immaculé, qu’il se marie avec les femmes libres » (14). Le Prophète (pbsl) dit également : « Le mariage fait partie de ma Sunna – façon de vivre – et celui qui n’applique pas ma Sunna n’est pas de moi. Mariez-vous car je vais élargir les nations avec vous » (15). Il (pbsl) dit aussi : « Que celui d’entre vous qui en est capable se marie, car ceci permet de baisser le regard et de rester chaste » (16). L’Islam a également permis la polygamie en cas de nécessité et de besoin, et nous allons justifier cela à travers les points suivants :

    Premièrement :

    L’Islam n’a pas inventé la polygamie, mais quand il est venu, il l’a trouvée répandue et bien connue dans tous les environnements, et les Arabes dans l’ère préislamique la pratiquaient à grande échelle sans se lier avec aucune considération.

    Deuxièmement :

    Comme l’Islam est venu pour organiser les affaires des gens, il était indispensable qu’il interfère pour arranger la question de la polygamie inconditionnelle et empêcher ses dégâts et ses préjudices et pour la limiter, la moraliser et la rendre conforme à l’intérêt général : Allah (exalté soit-Il) dit : « Et si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins,… Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent » (17). A la révélation de ce verset, le prophète (pbsl) ordonna ceux qui avaient plus de quatre épouses de n’en garder que quatre et de libérer les autres. Al-Bukhari a rapporté dans son livre « Al-Adab Al-Moufrad » que Ghailan Ibn Salama Athaqafi s’était converti en étant marié à dix femmes, le prophète (pbsl) lui dit alors : « choisis-en quatre » (18). Abou Daoud a rapporté avec sa référence que Omaira Al-Assadi dit : Je me suis converti à l’Islam en ayant huit femmes, j’en ai informé le prophète (pbsl) qui me répondit : « choisis-en quatre » (19). Al-Chafii rapporta dans son ‘Mousnad’ que Naoufal Ben Mo’awiah dit : Je me suis converti à l’Islam en ayant cinq femmes, le prophète (pbsl) me dit alors : « Choisis-en quatre et quitte la cinquième ». Je suis donc allé chez la plus ancienne qui était stérile depuis soixante ans et je l’ai libérée (20). Ainsi l’Islam a restreint la polygamie à quatre alors qu’elle était sans limite ni condition.

    Troisièmement :

    L’Islam n’a pas laissé le principe de la polygamie dépendre des caprices de l’homme mais il l’a conditionnée par la « justice ». Sinon, la permission donnée est levée. Et il a établi pour cela deux types de justice :

    Premier type : La justice obligatoire et nécessaire : Il s’agit de la justice dans le traitement, l’entretien, la fréquentation et l’intimité ainsi que tous les aspects extérieurs, de manière à ce qu’aucune épouse n’en manque ou ne soit privilégiée au détriment de l’autre. Ceci est stipulé dans le noble verset : « mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule ». Et le prophète (pbsl) dit : « Celui qui avait deux femmes et qui n’appliquait pas la justice entre elles, vient le jour du Jugement avec sa moitié tombante » (22). Egalement, Moslim a rapporté que d’après Abd Allah Ibn ‘Amr, le prophète (pbsl) dit : « Les justes seront assis sur des estrades lumineuses à la droite d’Allah (exalté soit-Il), – et ses deux mains sont de droite – ceux qui appliquent la justice dans leurs jugements, dans le traitement de leurs familles, et parmi les personnes qu’ils régissent » (23).

    Deuxième type : La justice dans les sentiments : Les sentiments du cœur et les émotions de la dévotion, et c’est une justice qui reste en dehors du contrôle des personnes. Elle n’est donc pas requise pour les êtres humains. Et c’est ce qui est stipulé dans ce verset : « Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l’une d’elles, au point de laisser l’autre comme en suspens. » (24)

    Toutefois, cette justice n’accepte pas l’oppression, car si le cœur tend vers une femme, il est nécessaire d’y laisser un espace pour l’autre afin qu’il ne penche pas entièrement vers l’une et laisse l’autre comme si elle n’était pas mariée ou « en suspens ». Et la mère des croyants, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) et épouse du prophète (pbsl) avait une place particulière dans le cœur du prophète (pbsl) et il lui réservait une affection particulière. Le prophète (pbsl) disait : « Ô Allah, ceci est ma répartition dans ce que je possède, alors ne me blâme pas pour ce que Tu possèdes et que je ne possède pas ».

    De ce fait, le deuxième verset n’interdit pas la polygamie citée dans le premier, car la justice indiquée dans le premier verset est celle qui est requise – à savoir l’équité matérielle – mais dans le second verset, il est demandé que le cœur ne penche pas complètement car les sentiments des cœurs ne sont pas sous le contrôle de l’être humain mais sont entre deux doigts d’Allah qui les tourne comme Il veut. Pour cela, le prophète (pbsl) disait : « Ô Allah qui retourne les cœurs, scelle mon cœur sur ta religion ». Toutefois, si la personne a peur de ne pas assurer l’équité matérielle en se mariant avec plus d’une épouse, il lui faut s’en tenir à une seule et il ne lui est pas permis de la dépasser : « mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule », puis ce verset précise la raison derrière cela qui est d’éviter l’iniquité et assurer la justice : « Cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille). »

    Quatrièmement : La sagesse dans la permission de la polygamie avec sa réglementation se caractérise dans ce qui suit – mais Allah (exalté soit-Il) connaît mieux Sa sagesse – :

    Cette permission n’est pas dans le but d’assouvir une jouissance animale, ni pour aller d’une femme à l’autre, mais c’est une nécessité qui fait face à une autre nécessité, et une solution qui résout un problème, afin que l’Islam ne reste pas les bras croisés face à ces problèmes et ces nécessités, et ne soit pas incapable d’affronter les aléas de la vie. En effet, la législation d’Allah ne peut être de la sorte.

    Supposons qu’on ait deux systèmes – comme mentionné par Dr. Mahmoud Amara – d’un côté un système qui autorise la polygamie, mais qui interdit toutes les autres relations pécheresses entre les deux sexes et frappe d’une main de fer les personnes qui transgressent l’honneur et qui pataugent dans les différentes formes d’adultère. Et d’un autre côté, un système qui interdit la polygamie mais qui autorise les fréquentations et les relations adultérines entre les deux sexes et ne punit aucune transgression dans ce domaine.. Donc, s’il est nécessaire d’autoriser la pluralité, il n’y a pas de système plus vertueux ou meilleur que le premier système qui respecte l’humanité de la femme, ses droits et ses enfants. (27)

    L’Islam, dans sa vision de la société – individu ou groupe – a une considération pour l’intérêt général qui est prioritaire par rapport à l’intérêt individuel dans le but de faire bénéficier l’ensemble et d’éviter les débauches destructrices. A la lumière de cela, nous disons : il y a sept cas qui nécessitent la polygamie, qui sont : les cas relatifs à la femme divorcée, veuve, célibataire (vieille fille), stérile, auxquelles sont rajoutés les cas relatifs à la nature de l’homme, les conditions de guerre, et les lois d’Allah (exalté soit-Il) dans l’univers. (28)

    Les cas relatifs à la femme sont :

    La divorcée, la célibataire (vieille fille) et la veuve sont trois groupes qui affrontent le spectre de la privation et du nombre réduit de personnes qui désirent se marier avec elles. Elles vivent donc une répression et un conflit avec leur instinct naturel et se trouvent alors devant deux choix : ou bien elles font appel aux moyens de séduction et de déviation, ou bien elles se marient avec des hommes mariés, devenant alors la seconde, la troisième ou la quatrième épouse. De ce fait, la polygamie devient logiquement et sagement la solution la plus réaliste et la plus efficace pour les empêcher de tomber dans la dépravation et la déviation.

    Dans le cas de la stérilité, avec l’envie naturelle de procréation de la part de l’époux, il se trouve donc face à deux alternatives : il la répudie pour se marier avec une autre femme qui pourra satisfaire son désir naturel de filiation, ou bien épouse une autre tout en la gardant et en fréquentant les deux femmes.

    Le deuxième choix reste le plus raisonnable et le plus réaliste par rapport au divorce qui détruit les foyers « et il se peut que la femme stérile puisse trouver une compagnie et une affection avec les enfants de l’autre, se réconciliant ainsi avec sa propre privation » 29 et «Allah crée ce qu’Il veut » (30)

    Les cas relatifs à l’homme sont :

    Certains hommes ont un désir fort qu’ils ne peuvent contrôler et qu’une femme seule ne peut assouvir. Ceci à cause d’une faiblesse dans le corps de la femme, une maladie incurable, ou bien son âge avancé.. Est-ce que l’homme dans ce cas doit réprimer son désir instinctif ? Ou bien doit-il être libre de recourir à l’adultère ? Ou bien doit-on lui permettre de se marier avec une autre tout en gardant la première ? La troisième solution est celle qui représente la sagesse, la raison et la religion. Elle est également celle qui contente à la fois l’instinct d’un côté et la morale Islamique de l’autre côté. En plus, elle permet de garder la dignité et la compagnie de la première épouse.

    Il y a d’autres cas où le nombre de femmes dépasse le nombre d’hommes – notamment en cas de guerre ou d’épidémie… Ces cas sont – comme l’indique Sayid Qotb – des situations de perturbations sociales évidentes. Alors, comment le législateur peut-il y faire face tout en conciliant à la fois la société, l’homme, la femme et l’humanité entière ?.. Il ne peut y avoir qu’une solution parmi trois :

    Première solution :

    Chaque homme se marie avec une femme, et il restera une ou deux femmes – selon la proportion des hommes par rapport aux femmes – qui ne connaîtront pendant leur vie ni homme ni foyer ni enfant ni famille.

    Deuxième solution :

    Chaque homme se marie avec une femme qu’il fréquentera maritalement. Et il aura des relations extraconjugales avec d’autres femmes afin qu’elles connaissent un homme dans leur vie mais sans foyer ni enfant ni famille, à part les enfants illégitimes qui souffriront de la honte et de la perte.

    Troisième solution :

    Chaque homme se marie avec plus d’une femme afin qu’elle ait le rôle d’épouse et obtienne l’assurance du foyer, de la famille et des enfants. Ceci permettra également à l’homme de se libérer de la souillure du délit, de l’anxiété du péché et la torture de la conscience. Enfin, ceci élèvera la société des méfaits du désordre, de l’embrouillage des filiations, et de l’obscénité.

    Laquelle de ses solutions convient le plus à l’humanité, à la masculinité et à la dignité de la femme elle-même ? (31)

    Et la réponse :

    Il est indéniable que la troisième solution s’impose d’elle-même. En effet, la femme n’en est pas uniquement satisfaite de façon libre et volontaire, mais elle l’encourage et le revendique. Les femmes d’Allemagne ont elles-mêmes réclamé la polygamie car nombres d’hommes et de jeunes ont été sacrifiés lors de la deuxième guerre mondiale et parce qu’elles voulaient se prémunir de l’adultère et protéger leurs enfants de l’illégitimité. Ainsi, le Congrès de la Jeunesse Mondiale qui s’était tenu à Munich en Allemagne avait recommandé d’autoriser la polygamie comme solution au problème du nombre important

    de femmes par rapport à celui des hommes après la deuxième guerre mondiale. (32)

    Cinquièmement :

    En régulant la polygamie et en la conditionnant par la « justice », l’Islam ne l’a pas imposée à la femme et ne l’a pas obligé à l’accepter. Au contraire, c’est à elle que revient l’acceptation ou le refus. En effet, la femme – qu’elle soit mariée avant ou pas – a toute la liberté d’accepter ou de refuser celui qui se présente pour la demander en mariage. Son tuteur n’a pas le droit de la forcer à faire ce qu’elle ne veut pas, conformément à ce qu’a dit le prophète (pbsl) : « La mariage n’est valide qu’après l’obtention de l’approbation explicite de la femme, si elle est vierge, et l’approbation implicite si elle s’était déjà mariée auparavant » (33).

    Lorsqu’une jeune fille vint se plaindre au prophète (pbsl) à cause de son père qui s’apprêtait à la marier à son cousin en dépit de sa volonté, elle raconta à Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) : Mon père m’a marié avec mon cousin pour redresser sa lâcheté à mes dépens, alors que ne n’y suis pas favorable. Elle lui répondit : Assieds-toi jusqu’au retour du prophète (pbsl). A son arrivée, elle l’informa de son problème. Le prophète (pbsl) fit appeler le père et l’invita à venir, puis il laissa la fille choisir ce qu’elle veut. Elle dit alors : « Ô Prophète d’Allah, j’ai accepté ce qu’a fait mon père, mais je voulais éduquer les femmes qui allaient venir après moi à propos de cela » (34).

    En résumé:

    L’Islam a autorisé la polygamie – comme nous l’avons expliqué – comme une solution et une issue en la conditionnant par l’application de la « justice ». En plus, la charia Islamique la considère comme des fenêtres étroites pour des situations exceptionnelles et forcées, et comme un remède pour des cas pathologiques existants, dans l’objectif de protéger l’ensemble de la société. Cependant, la polygamie n’est pas répandue de façon qui pourrait déranger les femmes et inciter ceux qui ont les cœurs malades à utiliser leurs raisonnements et leurs plumes pour diffamer le Coran.

    Quelques personnes non-musulmanes éprises de justice ont pensé de façon logique et scientifiquement objective et ne se sont pas penchées vers leurs fantaisies, mais ont exprimé la vérité et l’ont complimentée. Etienne Dinet dit dans son livre « Mohammed, prophète d’Allah » que la théorie de la monogamie qui est adoptée par le Christianisme en surface dissimule en vérité plusieurs désagréments qui ressortent précisément dans trois conséquences concrètes extrêmement dangereuses et néfastes. Ces conséquences sont la prostitution, les filles non mariées et les enfants illégitimes. Ces problèmes sociaux et moralement néfastes n’étaient pas connus dans les pays où la charia Islamique était appliquée de façon complète, mais s’y sont infiltrés et répandus après leur contact avec la civilisation occidentale. (35)

    Et ceci est un écrivain anglais – du Journal London Truth – qui déclare : Mon cœur se déchire de chagrin concernant les filles errantes, et ce chagrin reste inutile même s’il est partagé par tout le monde. Il n’y a point de salut pour en finir avec cette situation de souillure qu’en permettant aux hommes de se marier avec plus d’une épouse. Grâce à ce moyen, ce fléau va disparaître et nos filles vont devenir des maîtresses de maison. La pire des calamités serait d’obliger l’homme européen à se limiter à une seule épouse… (36)

    C’est ainsi que la société qui ferme les portes au visage de la femme – sous prétexte de liberté et d’assurance des droits – en l’empêchant d’avoir des relations légales, lui embellit par là même le chemin du vice et du désir décadents et la laisse à la portée des autres. Quels sont alors ses droits ? Et quelle dignité veulent-ils pour la femme ? Allah (exalté soit-Il) a raison en disant : « vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins » (37) mais il paraît que l’Occident voudrait dire : «Expulsez de votre cité la famille de Lot ! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. » (38)

    (1) An-Nisâ’ 3
    (2) La place de la femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, Al-Liwa’ Ahmad Abdul Wahhab, Page 150, Ministère des Affaires Islamiques. Talmud: C’est le second livre dont les juifs disent qu’il comprend les instructions orales de Moïse (psl) et le considèrent à un niveau supérieur à celui de la Torah.
    (3) (La Genèse 35:23-26)
    (4) (Al-Qozat « Les Juges » 8:3-31) à propos de: La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam de Zaki Abu Adha, page 284-286.
    (5) La Position de la femme dans la religion juive par M. Mohammad Ashor, Page 11. Sa référence est : La Pensée Religieuse Israélienne du Dr. Hassan Dada.
    (6) Concubinage : prendre une des esclaves comme femme sans établir un contrat de mariage, comme si c’était un droit que l’esclave devait envers son maître.
    (7) Référence : La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, par Zaki Abu Adha, page 291-293.
    (8) (Corinthiens 7: 32-34) A propos: La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, par Zaki Abu Adha, page 304
    (9) An-Nahl 72
    (10) Al-A’raf 189
    (11) Référence : La femme dans le Saint Coran, par Sayed Qotb, préparé par Ikasha Abdul Mannan, page 19
    (12) Raconté par Al-Baihaqi d’après un récit de Saad Bin Abi Waqqas.
    (13) Raconté par Ibn Majah dans son livre du Mariage. No. 1862.
    (14) Raconté par Ibn Majah dans son livre du Mariage. No. 1846.
    (15) Raconté par An-Nassai, No. 2242, et Ahmad dans son « Musnad » (1/58).
    (16) An-Nisâ’ 3
    (17) Raconté par Al-Bukhari dans son livre « Al-Adab Al-Mufrad », No. 256. Raconté également par Ibn Majah dans son livre du Mariage et par Ahmad dans son « Musnad » (2/13, 14).
    (18) Raconté par Abu Dawood, No. 2241, et égalment par Ibn Majah 1952.
    (19) Raconté par Al-Shafi’i dans son livre du Mariage, volume 2/19.
    (20) An-Nisâ’ 3
    (21) Raconté par Al-Nassai, No. 3942 ; Al-Tirmidhi, No. 1141 ; Ibn Majah, No. 1969 ; Al-Darami, No. 2206 ; et Ahmad, No. 8363 et 9740
    (22) Raconté par Mûslim dans son livre “Al Imara” No. 1827
    (23) An-Nisâ’ 129
    (24) Raconté par Abu Dawood, No. 1234; Al-Tirmidhi, No. 1140; Ibn Majah, No. 1969; Al-Nassai No. 647; et Ibn Majah, No. 1971
    (25) Référence: Libération de la femme des illusions des gens ignorants, par Dr. Mahmoud Amara, Pages 123 et 124
    (26) Référence: Le Saint Coran parle de la femme, par Abdul Rahman Al-Barbari, page 39.
    (27) Référence: La femme dans Le Saint Coran, page 85 et 86
    (28) Ash-Shura 49
    (29) Référence: L’Islam et la Paix Internationale, par Sayed Qotb, page 95-97, Editions Al-Shorouq, version 13, 1422 A.H – 2001 A.D
    (30) Référence: La Polygamie et son objectif en Islam, par Dr. Jum’a Al-Kholi, page 4.
    (31) Raconté par Al-Bukhâri, No. 5136 ; Mûslim, No. 1419 ; Al-Tirmidhi, No. 1107 ; Al-Nassai, No. 3265 ; Ibn Majah, No. 1811 ; Abu Dawood, No. 2092 ; Al-Darami, No. 2186 et par Ahmad dans son “Musnad”.
    (32) Raconté par Abu Dawood, No. 2096 ; Ibn Majah, No. 1874 ; Ahmad dans son “Musnad”, No. 24650 ; et par Al-Baihaqi dans son “As-Sunan”, No. (7/200).
    (33) « Mohammed, Prophète d’Allah », Etienne Dinet et Sulaiman Ibrahim, page 395, Traduit par Dr. Abd El-Halim Mahmoud et Mohammad Abd El-Halim, Editions Nahdat Misr, version 2, 1958 A.D
    (34) Les Droits de la Femme en Islam, par Rachid Reda, page 75. A propos : La Polygamie et son objectif en Islam, par Dr. Jum’a Al-Kholi.
    (35) An-Nisâ’ 25
    (36) An-Naml 56, 54

    #266246

    basmala behala ila tahti liya fe debra!!
    je t’explique pourquoi! t’a trés bien dis!!! ana kif ma kaygol al mathal al 3arabi! « ana bayna al mitra9a wa sindane »

    d’un côté je doute de ce qu’est la pure vérité! la virginité est ce qu’elle l’a perdu a cause de l’incident ou a cause d’autre chose! l’a d’une! et d’uen autre part je me sens incapable de faire quelque chose!

    je vous explique une chose qui est vraiment trés importante!!!

    imaginez que avans d’aller a oujda et quand j’ai dis a ma mére de m’aider a trouver la bonne filel pour mariage ques qu’elle m’a répondu!

    « chouf a weldi khalini b3id men ahd al mawdou3! chouf nta li bghite we dabar rassek » mais quand j’ai incisté elle m’a répondu!! « ana gahdi nchouf we tmanite law kane nab9a b3ida we nta tchouf li tabghiha we tabghik! mais puisque tu inciste andi charte: gahdi nchoufehalek bessah law kane tasda9 dayerli chi mochakil m3a had nass! aw tgouli la ma3ajbatnich welal chi haja! 3amrak mat3awed tgouli chi haja we dabar rassek!!!! »

    had chi li maradni! rani golteha 9bal! law kane ana li bghiteha we khtariteha nssalak l’affaire! mais daba mmma hiya li khtareteha we meneha li khayef! taghdab aliya!! nmoute we mataghdabch aliya mma!!!

    #266245
    basmala17
    Membre

    Je suis d’accord avec chacun d’entre vous,mais en fin de compte chacun voit les choses de son propre angle,et c’est notre ami qui peut voir le probleme de tous les angles…je te comprends bien oujdi hatta noukha3..tu es tellement en desarroi que tu cherche la bonne solution n’importe comment,sans oublier que tu veux la fille,et tu ne veux contrarier ta mère…tu te trouves entre deux feux……et tu as devant toi deux probabilités si tu te maries avec elle:soit que la fille est vierge et le doute sera chassé de ta tête,soit elle n’est pas vierge,et là debut d’enfer dés la nuit des noces,donc imagines ta vie ❗
    A mon avis si tu tiens vraiment a cette fille,fais comme Alaa Dine te dit »salat listikhara »..mais si tu trouve que le doute est là et sera là pour tjrs…ne ta gache pas la vie ni celle de la fille…que chacun prenne son chemin….y aura pire apres le mariage crois moi…et pour ta mere,essaye de la convaincre,comme par exemple:on n arrive pas à se comprendre…on n’a pas les mm points de vu…..

    Bonne chance et saches qu’on est avec toi de tt coeur….

    #266232

    tout d’abord je me permet de remercier tout le monde qui ont répondu a mon appel a l’aide!!! je vous remercie beaucoup!!!

    la je vais ajouter des choses que j’ai constaté dernierement et que peut etre ca va vosu aidez plus a analyser mon cas !

    ce que j’ai trouvé de bizare c’est que hier, aprés avoir demandé a une ancienne amie qui poursuit ses etudes dans le domaine de gyneco et qu’elle m’a dit que ca ce pourais bie ndans plusieur situations que la fille puisse perdre sa virginité a cause d’un ptit incident, et elle m’a bie nexpliqué les cas et tout! et m’a demandé même de demandé a ma fiancée d’aller chez une medecin gyuneco a oujda qu’elle connais trés bien pour qu’elle sache si elle est vierge ou non!! a lors je l’ai contacté je lui ai raconté tout ce que la gyneco m’a dit! imaginez comment elle m’a répondu:

    + mais pourquoi tu lui a raconté ca! et c’etais entre moi et toi et tu m’a dis que c’est « al makatib » et que tu va accepter la situation t’elle qu’elle est si ca se trouvait que j’a iperdu ma virginité a cause de cet incident!
    je lui ai répondu que oui mais c’est seulement pour te rassurer! elle m’a répondu que ca va rien changer! elle en doute deja! et la veille de notre mariage on va savoir le tout nous deux et personne d’autre!

    la je me suis énérvé sur elle! je lui ai dis franchement qu’elle s’y prend averc cette situation, avec froideur alors que moi je ne cesse d’y reflechir! elle m’a dis comme si c’etait moi le fautif: « la je vais rien te répondre ! bonne nuit »

    en cer qui conçerne mon passé j’ai rie nraconté! mais dites moi au nom de dieu! wach ana tabte bach naddi wahda kane andeha passé! ana ghir chakkk! walakien khayef ykoune chakki fe mahallou! khayef beezzaf!!! ya rite 3awdatli la vérité welah hatta nasmaheleha! walakine hatta law kane had l’incident c’est une pur vérité! ana chakkk!!! ghadi natardag!!!!

    ce matin j’ai enlevé l’aliance de mùa main et je l’ai jeté au fond du tiroir!!!

    je me sens vraiment mriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiddddddddd

    law kane kanete mssahba welal law kane ghi ana li khtariteha le zwaje ! law kane rani tfara9te m3aha be tari9a silmiya we hatta had maya3raf sabab wakha nraddou fe rassi!

    walakine daba c’est ma mere qui me l’a choisi!!! ana mabghitch ma mere tehass be denbe ! welal ndireanjiha welal ma mere dor fiya!!!!!

    chnoui ghadi ndir!!!!!

    #266229
    ratek84
    Participant

    a mon avis on doit pas chaque instant parler du passé de monsieur Abdelkader, hamdoulah tab drok, et amon avis a si abdelkader la chose la plus importante c’est que tu dois etre tres heureux et te7mad rabbi bezaaaf 3la chifaa li chafak o touba li lhamdoulah rak chad fiha o netalbo rabi ye9balha.
    machi la7e9ach kan 3endek passé un peu mauvais que tu dois pas choisir ta femme ; la mère de tes filles et garçons !!! et je te conseille de faire attention pour le choix, et pour bnat nas la je reprend ce qu’a dit nass , c sur elle rigole mais bon il y a toujours bcp de bnat nas sauf ke mabayninh et c ça l problème

    pour ta relation avec la fille; mabaghich nhdar f charaf dialh car je la connais pas, MAIS déja je vois que toute les interventions de nos frères et soeurs ont été basé sur le fait la fille n’a pas mentit; et la j dis pas qu’elle la fait !!!

    si l histoire k a dit la fille est vrai , bah tu ne dois mm po te poser de question , sauf que l on ne sait pas encore

    ana sara7a jatni bizare que la fille doute de sa verginité depuis 12 ans , et jusqu’a l instant personne le sait , mm sa mère !!??

    je sais pas koi dire mais bon a mon avis tu dois chercher des infos sur la fille pour avoir une idée d elle , au moin pr savoir si elle te ment , car batir un mariage sur un grand mensenge comme celui la :s :s

    il faut pas aussi croire que juste qu’elle n est pas aller chez un medecin pr recupérer sa verginité que l’histoire qu’a raconter est vrai

    histoire fchkél mais bon ana a mon avis dir une petite enquette sur la fille , o ila banatelek bent nas ztam o twakal 3la lah , sinon s elle a menti bah bien sur mab9a fin tzid.

    o nchalah mhad chi kamel matkonch ga3 mchatha la verginité ga3 😀

    #266221
    Alaa-eddine
    Participant

    Salam et soit le bienvenu sur notre forum.

    Il y a plusieurs choses à dire mais je vais essayer d’être bref.

    déjâ il faut dire alhamdoulillah 3la ttouba, on fait tous des erreurs, et le plus grave n’est pas de les faire mais d’y renoncer.
    ceci dit, quand on fait des erreurs, un jours ou l’autre on les paye, et il faut se dire qu’il vaut mieux les payer ici que la haut !

    « wa ma asabakoum min mossibatin fa bima kasabat aydiikoum, wa ya3fou 3an kathir »

    Concernant cette la deuxième fille que tu as demandé en mariage, moi je te conseil de ne pas y renoncer et ce malgrès tes doutes, pourquoi ?
    1 – supposant qu’elle dit la vérité, c’est tant mieux, et c’est bien qu’elle t’en ai parlé .
    2 – supposant qu’elle est menti de peur que tu la quitte, qu’elle ait fait une erreur et qu’elle s’est repentie : tu as déjà oublié ce que toi tu as fais ? le nombre de fille que tu as sali ? le nombre de péchés que tu as commis ? tu as déjà trouvé injuste que la famille de la première fille t’ont refusé à cause de ton passé et tu es le mieux placé pour pardonner
    3 – n’oublie pas l’istikhara, allah t’as sorti du trou ou tu t’étais mis plusieurs fois, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va te lacher, prie, et demande lui de t’aider à prendre la bonne décision.

    quoi qu’il en soit, avant de juger les gens, ou d’émettre des doutes sur eux, il faut d’abord se regarder, revoir son passé, et son présent aussi ! la plupart du temps le doute ne viens que du chétan ne te laisse pas manipuler.

    bref, mon conseil c’est que si les gens dise que c’est une fille bien que sa famille est bien, que personne ne t’ai apporté des fait concrets, tu n’as pas de raison de l’accuser. et comme j’ai dis, même si elle a commis une erreur et qu’elle se repenti, n’oublie pas ton passé toi aussi.

    l’essentiel dans tout ca, c’est de garder la foi.

    #250332

    En réponse à : mariage oujda

    touria016
    Membre

    Bonjour Sana et bienvenue parmi nous.

    En Islam, il n’est pas interdit de sentir une certaine affinité ou une inclination spéciale envers un individu car les êtres humains ne contrôlent pas ce genre d’inclinations. Toutefois, nous sommes tenus responsables et avons des comptes à rendre lorsque, sous l’emprise de ces sentiments, nous agissons d’une manière illicite.

    Par conséquent, si ses choix sont faits conformément à ces considérations, alors ses parents n’ont pas le droit de s’opposer à son mariage. Tout comme elle a le choix de manger les nourritures qu’elle aime, il lui appartient aussi de décider de la personne qui sera son partenaire pour la vie ! Ses parents ne peuvent pas l’ empêcher d’épouser la personne qu’elle a choisie, uniquement parce que cette personne ne partage pas votre arrière-plan culturel et ethnique, qu’elle soit algérienne ou autre…

    Nos parents sont, toutefois, fondés à intervenir si nous choisissons une personne dont la religiosité et la moralité sont douteuses. Dans ce cas de figure, si elle agi sans leur consentement, son mariage est nul et non avenu selon les critères de l’islam.

    Si, au contraire, les objections de ses parents sont basées sur des considérations purement raciales, culturelles et ethniques, alors elle a le droit de recourir à une autre autorité pour qu’elle intervienne dans cette situation. L’autorité en question est alors censée recueillir le consentement de ses parents pour ce mariage, et s’ils campaient sur leur position, cette autorité est fondée à autoriser ce mariage.

    On ne doit user de cette option qu’en dernier recours, après avoir épuisé toutes les voies du dialogue avec les parents, que ce soit directement ou par le biais de personnalités respectées au sein de la communauté, tels que les personnes âgées ou charismatiques ou encore les Imams. Très souvent, les parents sont réellement soucieux de réaliser l’intérêt de leurs enfants, et une fois que les choses sont tirées au clair, ils seront probablement plus compréhensifs.

    voilà, j’espère avoir pu trouver la réponse à ta question.

    #203329

    Sujet: CANDIDE se marie

    dans le forum Divers
    observateur
    Membre

    Réécriture de la fin du conte : Candide, de Voltaire. Pour les élèves de la deuxième année du baccalauréat.

    -1- …Emporté par la colère et excité par les paroles du baron, Candide tira son épée et sans laisser le temps ni à Pangloss ni à Martin ni à Cacambo d’intervenir, il lui perça le ventre. Il retira son épée et la lui enfonça de nouveau dans la bedaine tout en criant : «Mort aux barons ! Mort aux ingrats ! Mort aux jésuites ! » Jamais on ne vit Candide dans cet état de furie. Il paraissait vraiment révolté contre
    tout ce qui l’entourait. Il était au paroxysme de la colère. Il se livra alors à un soliloque de délire : « Moi qui n’attendais que ce moment ! J’ai été chassé du château, j’ai été pris et engagé de force dans l’armée bulgare, j’ai fait une guerre qui ne me concernait nullement, j’ai failli être brûlé vif, j’ai failli être rôti et mangé, j’ai quitté le meilleur des mondes qui puisse exister, j’ai été roulé, volé …

    Toutes ces mésaventures causées par le meilleur coup de pied possible, ce coup de pied du Baron ton père, que j’ai reçu à cause de Cunégonde, et toujours à cause de Cunégonde, toi aussi, tu veux m’empêcher de me marier avec elle ! Et quelle Cunégonde !! vieillie, enlaidie par le temps et l’Espérance, par les viols et les jouissances ! Après tout ce que j’ai fait pour toi, pour elle, pour tout le monde !… ». Ses paroles s’éteignirent, ses sanglots éclatèrent et ses larmes coulèrent. C’était l’être le plus malheureux de la terre, le plus malheureux du pire des mondes possible. Martin, pendant tout ce temps-là, regardait sans aucune expression. Il était sans aucun doute en train de compter les coups que Candide assénait au baron. Cacambo était au chevet de celle dont la beauté s’était fanée. En effet, en voyant Candide dans cet état et surtout lorsqu’elle vit jaillir le sang de son frère qu’elle venait juste de revoir après une longue séparation, Cunégonde tomba évanouie.

    La vieille s’en alla chercher de l’eau. Elle criait et se frappait les cuisses, bien qu’au fond d’elle, elle approuvât le geste de Candide. Pangloss, quant à lui, fut indigné du geste de Candide et regardait d’un air effaré la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il avait peur d’être embroché à son tour, c’est pourquoi il n’osa pas s’approcher de lui. Cependant il ne cessa pas de répéter : « Ce n’est pas le Candide que j’avais éduqué selon la philosophie de notre grand maître … Ce n’est pas lui … Lui qui était tout innocence et candeur, ce n’est pas possible !… Est-ce là le meilleur des mondes possible

    ?!.. Mais oui , je ne dois pas contredire ce que j’ai appris de mon grand maître philosophe !…C’est vrai, ce mal particulier, engendrera sûrement le bien , c’est certain …Ce sera le mariage de Candide et de Cunégonde … Leur amour triomphera …Il a déjà triomphé !…Mais il reste à savoir si Cunégonde veut toujours de Candide, et si Candide y tient toujours !…Je dois passer à la vérification … De toute façon, vérification ou non, c’est toujours le meilleur des mondes !… N’est-ce pas là la meilleure preuve !… ».
    (A suivre)
    par Mohammed ARJOUNI

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #203262
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #228169
    saidi
    Membre

    @dahlia wrote:

    on n a de compte a rendre a personne donc soyons pour un debat constructif svp.évitez les quiproquo.merci

    Pour revenir au sujet …

    Mr Alain je ne comprend pas pourquoi vous agissez de la sorte pourquoi vous etes brutale ..o na l’impression que vous voulez imposer un mode de pensée bien défini…ne pensez surtout pas qu’il serait facile de réussir …..
    vous avez aussi des principes educatifs ,vous dites avoir dfes fondements des valeurs morales spirituelles…c’est bien ca nous n’avons pas dis le contraire..nous respectons ce que vous dites et nous sommes dans un débat cla ne nosu dérange absolument pas que vous donniez vote point de vue…mais croire que cela va nous influencer ou nous faire changer d’avis de ce que notre Sainte Religion est je ne pense pas que ce serait chose facile……tout les jeunes ne sont pas faibles d’esprit ,pour pouvoir croire a cela…

    Dites moi franchement Monsieur Alain combien il vous a fallu de temps pour comprendre qu’ une vie a besoin de bases et de principes pour pouvoir la mener a Bien ? combien de temps il vous a fallu pour comprendre si la terre etait ronde ou pas ,pour comprendre d’ou nous venons et des tas de questions que vous vous posez ???
    Nous ce probléme on l’a reglé a l’age de 6 ans ,notre Religion nous a fait gagner le temps de se poser des questions et nous nous sommes occupés de choses beaucoup plus importante aprés …..

    Je sais que vous etes plus agée que moi ,que vous pouvez argumenter mieux que je ne puisse le faire par votre age et votre experience mais la je m’adresse a vous en tant que jeune fille (avec tout ce que peut connoter ladjectif jeune )et vous assure que je mene une vie agréable ,que je me sens en paix avec moi meme et avec les autres ,je ne susi privée de rien Dieu Merci ,et la je ne parle pas du coté materiel mais je parle des privations morales …Tout en suivant ma religion ,tout en l’adaptant a l’evolution de la société j’arrive a exister …j’arrive a mener uen vie de jeune fille normale….convaincue de mes choix et de mes croyances…parceque tout simplement faut essayer d’etre ce qu’on est …il faut croire en soi et cela ne peut se faire independamment de ce qu’on apelle AL IMANE BI ALLAH….C’est immatériel ce que je décris…Le Saint Coran contient toutes les réponses et les solutions a toutes les questions vitales qui partent du simple quotidien…et c’est ca le miracle du Saint Livre c’est qu’il ne s’adapte pas a l’evolution societale mais c’est plutot la société qui le fait..parceque cela fait des siecles et des siecles qu’il a été révélé et qu’aujourd’hui on y trouve toujours des vérités qui envahissent notre société en l’an 2007….n’est ce pas suffisant pour y croire…

    en tout cas les pieux en feront un guide…au lieu d’aller chercher dans doctissimo ou sur des livres ,des sites ,etc…des solutions et des remédes a tout mal …il est plus raisonnable de se retourner vers le Livre Saint…parceque c’est ca ce qu’il faudrait croire..n’importe quel Homme peut ecrire ,interpreter ,dire ,…..etc……tout le monde est pareil…tout le monde peut se servir de ses facultés pour convaincre ,conseiller et réorienter….mais a quoi servirait de se retourner vers les gens ,de les croire et d’appliquer a la lettre leurs theories et leurs facon de penser …alors quela Haut existe un Superieure divin qui peut Seule decider de notre sort…..

    enfin je termien avec un verset coranique de la Sourat al BA9ARAH:

    «  »…….2.c’est le Livre au sujet duquel il n’ y a aucun doute ,
    3.c’est un guide pour les pieux ,qui croient a l’invisible et accomplissent la Salat et depensent de ce que nous leur avons attribué.
    4.Ceux qui croient a ce qui t’a été descendu et a ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement a la vie future.
    5.Ceux la sont sur l bon chemin de leur Seigneur ,et ce sont eux qui réussissent (dans cette vie et dans la vie future)…… «  »

    Enfin je rapelle que mon discours n’a aucune appartenance Sinon celle de l’Islam ,une religion qui est venu honorer l’Humanité …je n’ai pas un doctorat en Etudes ISlamique ni ni ni ni…j’utilise un langage simple qui soit compris par tous et je donne mon avis…non je donne pa d’avis mais j’exprime ce que je ressens…je crois que c’est plus juste parcequ’on peut pas parler de choses que l’on ne vit pas ……je ne suis pas parfaite j’ignore encore des choses sur ma religion mais cela ne remet pas en cause ma croyance….et je pense que s’il y a probleme aujourd’hui dans l’Islam c’est justement a cause des differentes interprétations et surtout du vouloir imposer ,et du croire detenir la totale vérité….un peu de modestie et de sagesse ne ferait pas de mal quand meme…gardons les pieds sur terre….. ➡ ➡ ➡

    enfin je m’excuse mr Alain si je vous ai montré du bout des doigts si je vous ai pas mal de fois interpellé dans mon message…mais c’est juste parceque vousm’aviez donné la chance de parler et je vous rapelle qu’on est pas contre les differences culturelles…..au contraire on est ouvert a tous et a toutes et c’est comme ca qu’on peut faire uen vie 🙂

    sans rancune

    DAHLIYA bonsoir,

    En voulant te dire qu’après avoir lu tes derniers post successifs, je partage ta façon de voir certaines choses, peut être pas toutes mais la plupart. Par la même occasion, je voudrais profiter de ce quote pour répondre indirectement à Monsieur ALAIN avec lequel tu viens d’avoir une longue discussion. Monsieur ALAIN, d’après, ce que j’ai compris, n’a pas encore résolu un de ses problème qui me paraît fondamental, c’est celui d’arrêter de penser et crîre que la société du monde musulman doit se baser sur l’évolution des moeurs occidentales voir essayer de la faire évoluer de la même façon. Là, réside à mon avis le gros problème de M. ALAIN qu’il n’arrive pas à résoudre.

    ALAIN, Le maroc dont la religion d’état est l’islam même si je système judiciaire n’est pas encore au point et qu’on y voit des jugements faisant référence au code de NAPOLEON. Je suis confiant, je suis persuadé que les choses vont changer, changer mais progressivement, changer mais pas en se basant sur l’exemple de l’occident ce serait à mon avis l’une des plus grosses erreurs que nous pouvions commettre si l’on prenait l’exemple occidental pour faire evoluer nos moeurs et pour celà, je vais vous citer quelques exemples:

    1. Je ne veux pas (pour ne parler qu’à mon nom) voir les moeurs marocaines prendre le même chemin que celui des occidentaux pour ce qui est de la disparition des mariages pour favoriser la cohabitation.

    2. Je ne veux pas de liberalisation de l’homosexualité

    3. Je ne veux pas voir deux hommes homosexuels avoir le droit d’adopter un enfant pour satisfaire leur egoisme au détriment de l’enfant a qui bien sûr on n’a jamais demandé l’avis

    je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas laliste est longue et j’aurais l’occasion de te citer toutes les choses perverses qui ont été permises par les pouvoirs de l’occident souvent pour des calculs électoraux et qui ne peuvent absolument pas être d’application dans nos sociétés arabo musulmanes.

    Quand on voit certains comportements de gens qui se réunissent annuellement pour je ne sais quelle fête, quand on voit leur comportement vestimentaire, celà me fait penser à la période des paiens ou des des populations ante islam qui se reunissaient pendant des jours pour boire et danser hommes et femmes tous nus!

    Tu as certainement vu le film dont je ne me souviens pas le titre qui traite de la bouteille de coca qui tombe d’un avion en pleine brousse. J’ai recemment discuté avec un africain originaire de ce pays. Il m’a dit en substance: Nous étions un peuple paisible avec notre système social spécifiques, les choses n’allaient pas si mal que ça. Quand la bouteille de coca est tombée du ciel, le bouleversement de la société africaine a commencé et on sait où il en est de nos jours. à méditer sur la bouteille de coca M. ALAIN

    #227594
    ficam
    Membre

    @dahlia wrote:

    vous generalisez ,vous mettez toutes les filles dans le meme sac et je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point la 🙂

    Totalement d’accord avec toi dahlia, et je pense que g déjà parlé dans ce sujet (pas le mariage fhad datou mais les filles et leurs comportement en general), rah koulchi fih salah wettalah et là on peut pas appliquer le proverbe « houta khayba tdayya3 chwari « ;
    c un peu diffcile de discuter un tel sujet pour la simple raison(comme dahlia a indiqué dans un ancien post) qu’il y a plusieurs cas à voi de près et à part et je pense que dahlia été trés claire fhad la partie.
    ce que je peux ajouter c’est qu’il ya une période de connaissance qu on appelle nous khoutouba , et là si l homme demande des infos 3la le passé de la femme(et vice versa) mafiha walou ila t3awdou surtt s’il yavait pas qqch de grave à cacher (et là encore on peut détailler encore mais vue le temps nkhelliwah f un autre topic); mais ila weslou hata tzewjou et koul wahad 3raf le caractère de l’autre alors vaut mieux ne pas parer du passé pour éviter des problèmes et sda3 et surtt le doute qui peuvent mettre fin à une relation (zwaj).
    La vie conjugale commence le jour ou vous vous mettez(toi et ta femme ou toi et ton époux) sous le même toit, et hata whad mayakder yloum tani 3la chi haja du passé puisqu vous vous en apparteniez pas!!!

    #222771
    youyou111
    Membre

    une femme de oujda ou de n’importe ou c’est pas ça qui dérrange « lmouhim  » c’est son éducation :

    Comment choisir sa femme ou son mari en 13 points:

    A La lumière de l’expérience des dernières années, il est temps de prendre note et d’essayer d’arreter la marée de divorces parmi mes fréres et soeurs musulmans. Aujourd’hui c’est assez commun de trouver des musulmans et musulmanes qui, avant qu’ils aient atteint l’age de 30 ou 35 ans, ont été mariées trois a quatre fois, leurs enfants souffrant à plusieurs reprises par la traumatisme des orphelinats et des maison de jeunesse. Par conséquence, nous allons énumérer quelques points essentiels à considérer par mes frères et mes soeurs qui sont en cours de choisir une femme ou mari pour la vie (bien que le pronom masculin ait été utilisé partout pour la simplicité, ce qui suit est également applicable autant au hommes qu’aux femmes).

    1. Du’a. Demandez continuellement l’aide et les conseils d’Allah, afin de trouver et de choisir un compagnon. Aussi souvent que vous le sentez nécessaire, priez Salaat al-Istikhara, la prière spécialement faite pour les conseils, afin de prendre une décision appropriée.

    2. Consultez votre coeur. écoutez ce que votre voix intérieure, le « radar » qu’Allah vous a donné pour vous guider, vous indique au sujet du conjoint éventuel. Il est susceptible d’être plus correct que votre esprit, qui souvent joue des tours et peut rationaliser presque n’importe quelle chose. Pour beaucoup de gens, les premières impressions sont souvent les plus précises.

    3. Faites des enquêtes. Trouvez la raison pour laquelle cette personne veut vous épouser. Est-elle intéressée par vous en tant qu’individu ou juste n’importe quelle personne lui suffirait-t-elle ? Pourquoi ne fait-elle pas la chose logique, c.-à-d., épouser quelqu’un de sa propre culture ? Si évidemment la raison primaire de ce mariage, en dépit des réclamations à l’effet contraire, est pour la convenance (greencard, argent, propriété, etc.), oubliez-la. Ceci signifie les ennuis.

    4. Apprenez a connaître votre femme ou mari potentiel, dans les limites de ce qui vous est permis en Islam, avant de décider du mariage. Juste « voir » quelqu’un une ou deux fois en compagnie de gens avec impatience, pour que ce mariage ait lieu, n’est pas assez vis-à-vis des conditions d’aujourd’hui, où il arrive souvent que deux personnes de milieux totalement différents se reunissnent. Sans violer les regles de l’Islam en étant seul à seul, essayez de comprendre sa nature, ce qui le ou la motive, son temperament, comment ça pourrait etre de vivre avec cette personne.

    5. Parlez a plusieurs personnes (c’est essentiel que ca soit plusieurs personnes et pas seulement une) qui connaisent votre eventuelle femme ou mari. Si vous ne pouvez le faire, demandez a quelqu’un a qui vous faites confiance de le faire pour vous. Parlez a plusieurs de ses connaisances, et pas seulement ses amis car ils peuvent cacher certains faits pour lui faire une faveur.

    Et posez des questions non seulement sur sa personalité, sa carrière, son Islam, etc., mais aussi sur des sujets cruciaux tels que « Est ce qu’il se fâche facilement »; « Comment est ce qu’il est quand il est « fache »; est ce qu’il est patient, poli, prévenant; comment il s’entend avec les gens; comment il traite le sexe opposé; quelle relation a t’il avec sa mère et son père; s’il aime les enfants; c’est quoi ses habitudes personnelles, etc…

    Et découvrez ses projets d’avenir auprès de personnes qui le connaissent. Ses projets coïncident-ils avec ce qu’il vous a dit ?

    Entrez dans les détails autant que possible. Vérifiez ses plans pour le futur – où est ce que vous aller vivre et quelle sera votre style de vie, ses attitudes envers l’argent et ses possessions matérielles.

    Si vous ne pouvez pas obtenir des réponses à de telles questions cruciales auprès de personnes qui le connaissent, demandez-lui vous-même et essayez de vous assurer qu’il n’est pas en train d’enoncer simplement ce qu’il sait que vous voulez entendre.

    Trop de gens feront toutes sortes de promesses avant les mariages afin d’avoir le conjoint qu’elles veulent mais oublient après et ne les font jamais, (ceci s’applique naturellement également aux femmes quant aux hommes).

    6. Enquetez au sujet de sa famille, de ses relations avec ses parents, frères et soeurs. Quelle seront ses engagements envers eux à l’avenir ? Comment est-ce que ceci affectera votre couple, où et dans quelles conditions vous aller vivre ? Quel est le caractère et le temperament de chacun de ses parents ?

    Vivront-ils avec vous ou vous avec eux ? Sont-ils heureux de votre mariage éventuel ou pas ? Bien que ceci n’est pas essentiel dans la plupart des mariages occidentaux, chez les musulmans de telles questions sont souvent cruciales pour le succès ou l’echec d’un mariage, et les réponses à ces questions doivent être satisfaisantes pour assurer une vie maritale paisible.

    7. Comprenez les attentes de chacun. Essayez d’obtenir un idée de votre femme/mari éventuel par rapport au mariage, comment il se comporte dans diverses situations, et qu’est qu’il veut de vous en tant que son conjoint. Ce sont des questions qui devraient être discutées clairement et precisement durant la phase des négociations avant le marriage, et non apres car ca risque de devenir des sources de grandes chicanes après le mariage si elles n’ont jamais été parlées à l’avance. Si vous êtes trop timide pour poser certaines questions, ayez une personne a qui vous faites confiance le faire pour vous. ? une étape avançée des négociations, une telle discussion devrait inclure des sujets tels que le contrôle des naissances, quand des enfants doivent être prévus, comment ils doivent être eleves, ce qu’il pense d’aider avec les travaux domestiques et avec l’éducation des enfants, si vous pouvez aller à l’école ou au travail, des relations avec sa famille et le vôtre, et d’autres questions essentielles.
    8. Voyez-le agir avec d’autres personnes dans des situations diverses. Plus les conditions sont diverses sous lesquelles vous pouvez observer votre femme/mari éventuel, plus que vous saurez quant à sa maniere de traiter les personnes et ses réactions concernant diverses circonstances de la vie.
    9. Découvrez sa compréhension de l’Islam et si elle est bien compatible avec le votre. Ceci est une question très importante. S’attend-il à ce que vous fassiez beaucoup de choses que vous n’avez pas faites auparavant ? S’il souligne « Harams », particulièrement si vous êtes récemment converti(e) et qu’il ou elle semble incapable de tolérer votre point de vue, les chances sont que votre mariage sera plein d’ennuis à moins que vous soyez assez flexible pour accepter son point de vue et probablement un style de vie assez restrictif. Laissez-le ou la définir clairement comment il ou elle a l’intention de pratiquer l’Islam et comment il veut que vous le pratiquiez, comme ca il n y aura aucun malentendu plus tard.
    10. Ne soyez pas pressé. Tant de mariages se sont cassés parce que les futurs conjoints sont tellement impatients qu’ils ne prennent pas le temps de faire les recherches essentielles tels que celes tracées en grandes lignes ci-dessus.

    Ils se précipitent dans les choses. Bien que ca peut paraitre choquant, les mariages qui sont contractés entre les musulmans et puis se cassent dans une delai d’une semaine ou d’un mois ou meme une année sont devenues chose commune. Ne vous ajoutez pas à la liste des mariages ratés.

    11. Demandez-vous, est-ce que je veux cette femme/homme comme la mere/pere de mes enfants ? Si vous ne le sentez pas bien en vous, ou que vous doutez, réfléchissez encore. Rappelez-vous que le mariage n’est pas simplement pour aujourd’hui ou demain mais qu’il est pour la vie, et que le but primaire est de construire une famille. Si la personne en question ne semble pas ètre un futur bon parent, vous exposez vos futurs enfants à un manque certain quant à l’aide nécessaire de cette personne – ou bien même qu’il/elle agisse de façon négatives envers eux.
    12. Ne permettez jamais d’avoir de la pression pour le mariage. Votre coeur doit se sentir bien à son sujet, pas le coeur de quelqu’un d’autre. Encore, des allégations « islamiques » comme – il est pieux, il a une barbe, il fréquente le Masjid, il connait l’Islam; ou bien elle porte le Hijab, ne parle pas aux hommes, tout ces critères ne sont pas nécessairement des garanties d’un bon conjoint pour vous ou d’un bon mariage, mais sont seulement une partie de la situation dans son ensemble.
    Si un individu pratique la Sunnah seulement par rapport au culte, les chances sont que lui/elle n’a pas vraiment compris et n’est pas vraiment en train de vivre l’Islam. La possession de l’affection et de la Rahmah (pitié) que l’Islam encourage entre les conjoints est essentielle pour un rapport réussi, et ceux-ci sont les traits importants à rechercher dans un éventuel conjoint.

    13. Ne Jamais consentir à s’engager dans un union en échange d’une somme d’argent. De telles choses sont expressément interdits dans l’Islam et entrent dans le péché, car le mariage doit être inscrit clairement comme une chose permanente, toute la vie, mais pas pour un seul instant.

    Si ces directives sont suivies, inchaAllah les chances de faire une erreur qui pourrait troubler le reste de votre vie peut être réduit au minimum. Le choix d’un conjoint est une question des plus sérieuse, peut-être que c’est la décision la plus sérieuse que vous prendrez jamais dans votre vie puisque votre conjoint peut vous faire réussir ou échouer, dans les bons et mauvais moments de cette vie et, par conséquent, dans la vie d’apres. Cette décision doit être prise avec le plus grand soin et l’attention. Recherchez à plusieurs reprises les conseils d’Allah et ensuite de vos parents et ensuite de vos proches.

    Si tout est favorable, je vous souhaite le bonheur ensemble ici sur la terre et dans la vie d’apres. Sinon, mieux vaut abandonner cette possibilité et attendre. Allah votre Seigneur sait tout a votre sujet, vous etes son serviteur, et Il a deja ecrit votre destin et votre futur compagnon pour vous. Soyez sûr qu’il vous réunira quand le temps sera juste et correct pour cette union. Comme le Qu’ran nous l’encourage, vous devez être patient jusqu’à ce qu’Allah vous ouvre la voie et vous de votre coté vous devez activement explorer les diverses possibilités de mariage.

    Deux mots adressé aux frères. Si vous mariez ou avez marié une récente convertie à l’Islam, vous devez être très patient et la supporter. Rappelez-vous, l’Islam est nouveau pour elle, et il y a des chances qu’elle ne pourra pas prendre la totalité de la Shari’ah immédiatement – et n’oubliez pas que l’Islam n’exige pas ceci, si vous regardez l’histoire de l’Islam au debut, tout a été dit tres graduellement.

    Votre épouse doit faire les efforts de se conformer elle-même à sa nouvelles foi et culture, elle a besoin de temps et beaucoup de support, de l’amour, d’aide et de compréhension de vous. Il est meilleur de l’a laisser faire les changements à sa propre vitesse, quand son être intérieur est prêt, plutôt que d’exiger qu’elle fasse ceci ou cela, même si cela signifie qu’un certain temps s’écoulera avant qu’elle soit prête à suivre certaines injonctions islamiques.

    Si les changements viennent d’elle-même, ils sont susceptibles d’être sincères et permanents; autrement, si elle fait des changements en raison de votre pression ou d’autres, elle peut toujours être peu satisfaite de la situation et peut rechercher à s’en éloigner. Vous pouvez l’aider en étant conforme dans votre propre comportement. Tant de musulmans appliquent certaines parties du Qur’an ou de la Sunnah qui leur conviennent et abandonnent le reste, avec comme résultat une confusion dans les esprits de leurs épouses et de leurs enfants.

    Ainsi, tout en maintenant fermement les rênes dans vos mains, vous devriez regarder vos propres défauts, pas les siens, et ètre fier et heureux des efforts qu’elle est en train de faire. Soyez patients et flexibles, soyez prévenant, et montrez votre appréciation de la tâche difficile qu’elle est en train d’effectuer. Cette approche provoquera l’amour, le respect envers vous, ainsi que votre culture, et le vrai Islam bien mieux qu’une approche dure ou dominante.

    En conclusion, un mot d’avertissement. Certaines situations se sont produites dans lesquelles certaines femmes devenues musulmanes (ou après avoir fait peut-être réellement Shahaadah), ont trompées et dupées bons nombres d’hommes musulmans. De telles femmes peuvent être extrêmement adroites et opérent comme étant de « pauvres femmes seules » nécessitant l’aide d’un mari. Les frères qui tombent dans ce filet peuvent recevoir d’elles des fausses photos, de fausses informations ou des fausses promesses. Elles peuvent tricher par tous les moyens, et finalement voler tout ce qu’une femme peut voler. Comme mentioné précedement, il est toujours sage de vérifier l’entourage éventuel et les musulmans locaux qui la connaissent.

    Gardez vos yeux ouverts et prenez votre temps. Puisque le mariage est pour la vie, pour l’éternité, se dépêcher pour n’importe quelle raison est l’acte d’une personne idiote ou négligente qui pourra uniquement se blâmer lui-même ou elle même, si les choses tournent mal.

    mbarki
    Membre

    @mourad wrote:

    ou est ce que tu vois que je m interesse à ce qui se cache derriere le pseudo « mbarki » ? est ce que je t ai demandé qui tu es vraiment ? et ou ça ?

    Non je n’ai pas révé et je n’ai rien inventé:

    @mourad wrote:

    dois je en deduire que vous etes ouahhabite?
    dois je vous accuser d etre un sympatisant de la secte ouahhabite ?
    dois je carrement vous accuser d etre un membre de ce groupuscule ouahhabite qui intervient avec plusieurs noms ?
    dois je vous accuser que peut etre vous etiez chiite et maintenant al hamdou lillah vous etes redevenu sunnite et vous ne voulez plus qu on vous recolle cette etiquette de chiite ?
    dois je en deduire que vous etes tres proche du maliss al ilmi a oujda et que wizarate al aouqaf est entrain de recenser tous les membres et sympatisant de la secte ouahhabite dans tous les majaliss al ilmia ?



    @mourad wrote:

    et maintenant pour etre franc je ne vois personne dans ces debats vraiment à la hauteur pour traiter des questions aussi pointues que celles dejà évoquées .

    Excépté vous? ou vous compris?



    @mourad wrote:

    j ai imprimé votre topic sur arrazia et man kountou maoullahou puis je les ai soumis à la logique universelle et je les ai comparés à d autres interpretations et franchement j ai trouvé que ce que vous avez avancé etait pour moi et pour deux savants eleves des assaddiquiyyines hafidahoumou allah , etait tres tres légé comme argument .

    tres tres légère par rapport à quoi ?
    donnez nous l’interpretation solides alors ? ou à la rigueur celle de vos chouyoukh .

    Quant-à assaddiqiyyines, si vous parlez de la grande famille, il y en a de toute les tendances, y compris alwahhabiyya, si vous parler de la tariqa de Moulay ahmed ben saddiq ou son frere abdelaziz tout le monde connait leur tendance chiite. Est ce bien vous chouyoukh sur lesquels vous comptez, dans ce cas je vous conseil de lire le livre de Mourâja3ât il est kâfî.



    @mourad wrote:

    mais je ne peux pas vous demander plus que ce que vous connaissez
    que ça soit vous ou hayef ou abd ou d autres.

    Et moi je ne peut vous donnez les réponses que vous voulez entendre.



    @mourad wrote:

    donc rassurez vous mbarki pour moi vous etes une personne devant son clavier ni plus ni moins .

    Merci en tout cas pour la délicatesse.

    @mourad wrote:

    maintenant si je possede un seul texte reconnu par mes machaikhes traitant banou oumaayya de chajara al malouuna fi al qouraan, je suis libre de l accepter et tu es libre de le refuser .

    Mais vous ne me dites pas si 3othmane (R.A.A) qui est amaouite, e Oummou-almouminin Ramla bint abi-soufyan radiyya-llahou-3nha , Omar bnou-abdelaziz (R.A.A) en font partie ou pas.

    @mourad wrote:

    pour moi mouaaouia est le destructeur de l islam tracé par annabi saaw et c est le premier à avoir instauré sabb assahabi al jalil al kabir l imam ali ibn abi talib aalayhi assalam , donc cest un maloun par le texte
    ملعون بنص الحديث

    Toutes ces histoires et interpretation sont exagérée , voir fausses ( à part le fait qu’il ait combatu al-khalifa ach-char3i) les autres interprétations sont comme vous dites « trop légères ».


    @mourad wrote:

    si tu le vois toi au paradis assis avec annabi et l imam ali c est ton probleme car pour moi il ne fait aucun doute qu il sera pire que pharaon et hamane.

    Allahou a3lamou haythou yaDa3ouh
    fa anâ lâ ata-allahou 3alâ llah.



    @mourad wrote:

    tu me parles des boutchichiyyines que je respecte beaucoup alors sache que sid al aabbass se deplaçait jusqu à chez mon grand pere à fes pour lui demander des fatouas…

    Et pourquoi pas si votre grand père à fait ses preuve
    Et en tout cas je n’était pas en train de faire l’éloge de la zaouia boutchichiya, je ne suis pas un dissiple du cheyk.



    @mourad wrote:

    enfin pour ces informations sur celle là est l epouse de celui là , celui ci est l oncle de celui là …etc…au fond qu est ce que ça prouve ?
    pour moi rien du tout !! je peux vous citer des centaines de relations familiales qui n ont eu aucun impact positif la famille en question
    الشاعر يقول

    وظلم دوي القربى أشد مضاضة على المرء من و قع الحسام المهند

    أبو لهب هو عم النبي
    أمرأة لوط و أمرأة نوح خانتا هما
    أخوال النبي محمد صلى الله عليه و على اله وسلم من بني زهرة لم ينصروه و لا بكلمة طيبة و احدة
    امرأة فرعون مؤمنة في الجنة و فرعون زوجها في الدرك الأسفل من النار
    و الامثلة لا تعد لا تعد و لا تحصى

    Vous comparez l’incomparable monsieur Mourad :

    الرسول صلى الله عليه وسلم…النبي الامي سيد بني هاشم…وسيد ولد ادم… هو زوج ام المؤمنين ام حبيبة رملة بنت ابي سفيان

    عثمان بن عفان بن ابي العاص بن أمية رضي الله عنه… زوج رقية وأم كلثوم ابنتي رسول الله صلى الله عليه وسلم..

    أبو العاص بن الربيع..وهو من بني امية..رضي الله عنه.. هو زوج زينب بنت رسول الله صلى الله عليه وسلم…

    لبابة بنت عبيد الله بن عباس بن عبد المطلب…رضي الله عنه… تزوجت العباس بن علي بن ابي طالب…رضي الله عنه.. ثم خلف عليها ..الوليد بن عتبة بن ابي سفيان..(ابن اخ معاوية)..رضي الله عنه..

    نفيسة بنت زيد بن الحسن بن علي بن ابي طالب..رضي الله عنه..تزوجها الوليد بن عبد الملك بن مروان …فتوفيت عنده… وامها لبابة بنت عبد الله بن عباس..رضي الله عنه..

    رملة بنت علي بن ابي طالب..رضي الله عنه.. كانت عند ابي الهياج.. ثم خلف عليها..معاوية بن مروان بن الحكم بن ابي العاص

    رملة بنت محمد بن جعفر -الطيار- بن ابي طالب..رضي الله عنه.. تزوجت ..سليمان بن هشام بن عبد الملك(الاموي)… ثم تزوجت..ابا القاسم بن وليد بن عتبة بن ابي سفيان…

    أبان بن عثمان بن عفان رضي الله عنه … كانت عنده أم كلثوم بنت عبد الله بن جعفر (الطيار) بن ابي طالب شقيق علي رضي الله عنهما

    سكينة بنت الحسين بن علي رضي الله عنهما… حفيدة علي رضي الله عنه.. متزوجة من زيد بن عمرو بن عثمان بن عفان رضي الله عنه…
    .فاطمة بنت الحسين بن علي رضي الله عنهما… حفيدة علي رضي الله عنه الثانية.. متزوجة من محمد بن عبد الله بن عمرو بن عثمان بن عفان رض الله عنه
    أم القاسم بنت الحسن بن الحسن بن علي رضي الله عنهما…الحفيدة الثالثة… متزوجة من مروان بن ابان بن عثمان بن عفان رضي الله عنه…الحفيد الثالث..
    زينب بنت الحسن بن الحسن بن علي رضي الله عنهما.. متزوجة من الوليد بن عبد الملك بن مروان ..

    Ce n’est pas pareil, les oncle on les choisi pas
    Quand aux épouses si.
    Le prophète Salla-allahou 3alayhi wa âlih, a accépté d’épouser une femme de cette arbre maudite ?
    il a marié deux de ses filles à un membre de cette famille mal3ounah ?
    Il a a marié l’une des deux fille avant 3othman(RAA)à un membre de la meme famille tout en sachant qu’elle est ach-chajarah al-mal3ounah?
    Ali bnou abi-Tâlib (K.A.W) , Al-housein bnou 3ali (RAA)(marie deux de ses filles),Abdoullah bnou 3abbas (R.A.A) ,alhassan almouthanna(R.A.A), Zayd bnou alhassan almouthanna(R.A.A),ja3far attayyar (R.A.A), Mohammad-bnou ja3far attayyar (R.A.A),ont tous marié marié leurs filles avec leur choix (rien à voir avec oncle et pas oncle) à des gens cde cette famille qui est d’après vous ach-chajarah almal3ouna fil-qor-an,
    Alors ils ne le savaient pas ? Ali, Hussein, Hassan muthanna, Zayd, Ubn 3abbas ……??????
    Je ne dit pas que ça prouve qlq chose mais seulement que ça desaprouve votre interpretation.
    Et j’ose dire aussi que les chiites pendant des siecles nous pas abouti à l’explication que « Ceci ne prouve rien » pour expliquer le mariage d’Omar (RAA) avec la fille de Ali (KAW) et ils sont allé chercher des explication dans le monde des Djins ou d’inventer des hadithde Ali (kaw) genre « innamâ houwa frjoun roussibnah  » ( c’ad par Omar) et là ils peuvent dire « hiya foroujoun rossibnâha)

    و الله يعلم و أنتم لا تعلمون

    Certe.

    #212504

    En réponse à : tribu ouled sidi Ali

    belmir
    Membre

    @Mokhar wrote:

    Salut à tous les compatriotes ,

    – Pour les frères qui écrives en arabes( je me fais traduire vos écrits ) :

    Mettre ces infos sur une encyclopédie internet c’est une bonne idée mais prématurée , car il faudrait un travail de fond avec des informations plus complètes ( c’est très long ).

    Merci pour vos réponses,sur les oulad amer.

    En ce qui concerne les ouled sidi cheikh : je suis tombé sur l histoire des oulad sidi cheikh en Algérie ( oulad sidi cheik chraga ), et ceux du Maroc autour de beni methar surtout ( oulad sidi cheikh ghraba ). je pourrait vous donner la réfence par la suite , il s’agit d’un officier militaire français qui a fait cette étude pour l’armée frnacaise du temps de la colonisation ( c’est un document très riche qui montre la résisatnce des oulad sidi cheikh face aux francais .
    Les Oulad sidi cheikh sont des descendants de Sidna abou baker sadik (que Dieu l’agrée ) , compagnon , beau-père du prophète ( sallahou alayhi wa salam ) et premier calife de l’islam. Ils sont descendants du prophète Ismael ( ‘alayhi salam) , et sont assimilés chorfa et ont crée des confréries importantes.

    – Bouayed :Pour en revenir aux oulad sidi Ali, il ne fait pas de doutes qu’ils font partie de la grande famille des idrissides , reconnue et respectée par les autres idrissides de l’oriental, et j’en entand parler depuis très longtemps chez la plupart des familles anciennes de l’oriental. sachant que les familles idrissides de l’oriental se sont souvent rapprochés par des liens de mariage, on arrive par des témoignages à retrouver le cheminement de toutes ces familles . Mais il faut de la patience pour les collecter et faire des recoupements. Dans beaucoup de cas ont retrouve les memes témoignages.

    Par exemple , le wali de talsint qui a enfocé ses ennemis dans la terre dure et desertique , a son histoire connu dans des tribus sur des centaines de kilomètres à la ronde . Son mausolé est précisément situé , et les pélerin viennent de très loin.
    Une des tribus qui descent de lui à carrément un livre complet et précis sur l’histoire de leur famille ( des idrissides aussi ).
    Ils ont de la chance ! lol

    A bientot

15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 37)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'doute sur mon mariage'