Résultats de la recherche sur 'juste pour rire'

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15 réponses de 106 à 120 (sur un total de 333)
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  • #278503
    houmidi59
    Participant

    Episode IV: monsieur Boukal

    Monsieur Boudhab décida de se confier à l’inspecteur Boukal .Aussi, il lui rendit visite au commissariat , parce que tout simplement ce dernier est presque absent chez lui. Donc, il s’approcha d’un policier en garde et l’apostropha poliment :
    _Bonjour ! Pourriez-vous m’indiquer le bureau de monsieur Boukal
    Ce dernier lui fit savoir que l’as de la filature occupe le dernier étage , mais cela ne l’empêche pas qu’il soit le premier dans toutes les catégories y compris celle des râleurs (et des râleuses). En ce moment il était entrain d’interroger un suspect ; mais il pourrait toujours l’attendre dans son bureau.
    Monsieur Boudhab escalada l’escalier en comptant environ quatre vingt treize marches.Il y arriva l’air essoufflé.Aussi, il s’assit sur la dernière marche pour reprendre son souffle.A quelques pas de lui, il remarqua une porte entrouverte:
    C’est le bureau de l’inspecteur se dit -il .D’ailleurs ,il me semble apercevoir quelqu’un habillé d’ un manteau à carreau.C’est bien lui .
    Soudain, il entendit un sorte de fracas.On dirait une masse qui venait de s’écrouler en brisant un meuble
    Cette fois monsieur Boudhab lança :
    « voilà la preuve: c’est une méthode utilisées dans les interrogatoire dirigés par l’inspecteur Boukal
    Et d’ajouter : laissons-le terminer son travail et puis ce n’est pas bien de déranger les gens pour de simples trucs.
    Alors,il obliqua vers l’autre côté pour savourer le spectacle.
    En effet, de là, il distingua quelqu’un qui essayait de se relever mais qu’un gros pied l’empêchait de se tenir debout. Les coups n’étaient pas certes stridents mais faisaient crier l’homme par terre.
    A un moment , un policier passa près de Boudhab et poussa la porte pour entrer .C’est là que notre homme d’affaires fut pris de stupeur
     » ça alors , dit -il c’est la première fois que je vois un ange châtié par la police »
    Puis, il décida d’entrer lui aussi.
    En ce moment là, l’inspecteur versa de l’eau sur le corps inanimé et dit dit tout en cassant la carafe sur la tronche du malfaiteur :
    _ » Tiens , tiens! on a de la visite
    Monsieur Boudhab qui a toujours la chair de poule envers les poulets balbutie ces mots :
    Je…je ..je ne fais que passer .Si vous voulez , je reviendrais une autre fois
    L’inspecteur sourit et sans cesser d’asséner des coups de poing au faux ange , dit à l’intention de son visiteur :
    _ Pas du tout cher gendre , je suis heureux de vous recevoir ; mais donnez-moi quelques minutes le temps de finir ce petit travail
    Sur ce , il fit relever le corps de ses deux mains robustes et l’envoya valdinguer vers la porte qui s’écroula .Aussitôt , il fit signe au policier qui venait entrer :
    _ Emmenez-la à sa cellule et gardez-le moi au frais .Tout à l’heure , je continuerai mon interrogatoire avec lui
    Puis, il s’approcha de monsieur Boudhab :
    Bonjour Omar !Quel bon vent vous amène au commissariat!
    Ce dernier le regardait ébahi , la bouche entrouverte
    _Ne dites rien , je vais essayer de deviner
    Je parie que madame Boudhab s’est faite la malle en allant quelque part
    Non, pas ça !
    Ah, bon …..ça y est vous avez trouvé votre chien de garde raide mort
    Quoi , ce n’est pas cela non plus !
    Mais qu’est -ce que vous avez ? On dirait que vous avez avalé votre langue
    Heureusement pour lui , Boudhab réussit à articuler quelques mots
    _L’ange gardien
    _ l’ange gardien répéta l’inspecteur
    _ je suis venu à propos de l’ange gardien , continua l’homme d’affaires
    L’inspecteur éclata de rire avant de répondre :
    Cher gendre , vous ne manquez pas d’humour et croyez -moi j’en avais justement besoin après la scène de tout à l’heure
    _Justement , répliqua monsieur Boudhab , cet homme que vous venez de malmener , je le connais
    _ Ah , bon !
    _ Oui, certifia-t-il : il est venu chez moi et a annoncé ma mort à ma femme
    _ Tiens, tiens , seriez-vous l’une de ses victimes
    _ Comment cela ?
    _ Mon cher , l’homme qui était devant vous est le plus grand escroc de la planète .Jusqu’ici il a escroqué des milliers de personnes
    Au fait, racontez-moi tout. »
    Ainsi monsieur Boudhab relata tous les faits.Quand , il termina son récit , il ajouta:
    _ Je crois qu’il a des complices
    L’inspecteur ouvrit alors le tiroir de son bureau pour en sortir une vingtaine de photos
    _ » Tenez , lui dit-il , regardez parmi ces photos si par hasard , vous en connaissez quelques personnes
    Monsieur Boudhab fit passer les photos une à une.Soudain, il montra de son doigt l’une d’elle et s’écria :
    _ Celui-là ,c’est le gardien de mon dépôt.
    Puis, il tendit la photo à l’inspecteur
    _ Bravo, le complimenta ce dernier .Votre visite n’a apporté que du bien..mais continuez identification des personnes.
    En effet, l’homme d’affaires s’exclama à nouveau :
    _ Celui là est le chauffeur de la société
    Tout en dévisageant la photo, l’inspecteur apostropha son interlocuteur
    _Depuis quand travaille-t-il chez vous ?
    L’homme d’affaires se tapa le front:
    _Bon sang de bon sang , mais il y a juste deux semaines.D’ailleurs c’est le gardien de mon dépôt qui me l’avait conseillé parce que prétendait-il c’était quelqu’un de sérieux et qui aurait une grande expériences dans le transport en commun
    L’inspecteur s’approcha de monsieur Boudhab et lui serra longuement la main avant de dire :
    _ Vous m’avez rendu un fier service.Grâce à vous , on résoudra l’affaire de l’ange gardien
    Monsieur Boudhab eut le dernier mot:
    _ » Même les anges , ils n’ont pas droit à l’erreur. »

    Fin de l’intrigue

    PS: il s’est avéré que la contremaitresse de l’usine, la servante de la maison, et même sa secrétaire étaient de connivence avec l’ange gardien .D’autre part, on vient de découvrir l’identité de l’escroc : c’est….excusez-moi, je n’ai pas le droit de vous le dire
    Pour les curieux , ils n’ont qu’à contacter l’inspecteur Boukal.Son numéro de téléphone se trouve dans tous les annuaires téléphoniques du monde y compris ceux d’Oujda City

    Houmidi : 7 janvier 2011

    #278501
    houmidi59
    Participant


    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    _ Ah, mon Dieu

    Devant elle surgit un jeune homme .Tout blanc comme il était qu’il ressemblait à un ange. D’ailleurs, tout étincelait autour de lui.
    _ Qu’est-ce que tu as Malika? Tu sembles comme surprise !
    Cette dernière balbutia des mots :
    _ je…je..mais la servante m’a dit qu’un vieil homme demandait à me voir
    _ C’est vrai !
    _ Alors ?
    _ C’est simple , je me suis transformé
    _ Est-ce que vous vous moquez de moi ?
    _ Pas du tout. D’ailleurs, les anges sont les derniers à aimer les plaisanteries.
    Malika hésita quelques secondes avant de reprendre avec méfiance:
    _ Vous êtes un ange ?
    _Tu ne me crois pas .D’accord , je vais te le prouver.
    De sa main , il montra des passants :
    _Regardez ces honorables gens : ils ne peuvent me voir
    Demandez-leur qui est avec vous ?
    _ Mais..
    _Allez, Malika ! Faites-moi confiance
    Aussitôt madame Boudhab héla un groupe de passants:
    _S’il vous plait connaissez-vous ce jeune homme ?
    Ces derniers la regardèrent avec surprise.Puis ils chuchotèrent des mots .Cependant, Malika entendit des bribes qui ne faisaient que l’impressionner davantage.Pour l’encourager l’ange lui dit:
    _ Dites-moi qu’est-ce qu’ils disent à propos de moi ?
    L’épouse dévouée baissa son regard et répliqua :
    ils parlent plutôt de moi .On dirait qu’ils se moquent de moi
    _Qu’est-ce qui le prouve ?
    _Ils pensent que je suis folle parce qu’ils me voient seule
    _Ben, vous voyez !
    _ Donc vous êtes un ange!
    Puis :
    _ S’il vous plait que voulez-vous de moi ?
    _ De vous , non ; mais je suis venu pour vous parler de votre époux.
    Soudain, Malika devint pale:
    _J’espère que vous lui apportez de bonnes nouvelles
    _Malheureusement , c’est tout à fait le contraire .
    _Oh, mon Dieu! De quoi s’agit-il ?
    _Je sais que c’est un peu dur pour vous , mais c’est la volonté divine qui le veut
    Bon, je vais être bref : votre mari va mourir dans trois jours
    Madame Boudhab blêmit et manqua de s’évanouir.Aussitôt, l’ange lui fit sentir un doux parfum et elle reprit ses esprit .
    Cependant, elle eut le courage de le supplier :
    _S’il vous plait , faites quelques chose.Mon mari a été toujours bon pour moi
    _On le sait ; mais son heure vient d’arriver
    Après quelques secondes de réflexions, elle reprit:
    _Dites-moi: dois-je l’avertir ?
    _C’est normal , non ? Et peut-être cela l’incitera à faire beaucoup de bien
    Madame Boudhab eut soudain une idée.Aussitôt elle se mit en devoir de l’exécuter:
    _Je vous prie de m’attendre juste deux minutes , le temps de prévenir mon mari
    Puis, elle accourut vers l’intérieur de la villa; tandis que le visiteur s’en alla à son tour sans se retourner derrière lui .Bientôt, il disparut dans des ruelles sombres.
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab était entrain de chercher sa femme parmi les invités.Dès qu’il la vit , il la réprimanda sévèrement :
    _ « Mais où étais-tu passé ? Nos invités tiennent beaucoup à te remercier avant de nous quitter
    Cette dernière semblait ne rien écouter :
    _Il faut que je te parle .Viens avec moi : il y a une personne étrange qui prédit une mauvaise chose sur toi
    _Ah, bon ! je peux savoir de quoi il s’agit
    Puis:
    _ fais vite , sinon je vais mourir de curiosité
    Malika cria fort :
    _Non, non pas ça!
    Monsieur Boudhab essaya de la calmer:
    _ D’accord, d’accord, je t’accompagne
    Alors, ils se ruèrent vers le portail .Dehors, il n’y avait personne.Au coin de la rue deux hommes étaient entrain de discuter entre eux .Malika les héla :
    _S’il vous plait avez-vous un jeune homme habillé de blanc près de cette villa ?
    L’un d’eux répondit : non madame .Nous sommes là depuis une quinzaine de minutes et on n’a vu aucune personne qui ressemble à la description de votre homme.
    Elle les quitta après les avoir remercié.
    Puis, elle dit à elle même : il a disparu
    Son mari intervint : Qui a disparu ?
    Malika dit tout haut : mais je parle de l’ange gardien !
    Monsieur Boudhab ramena sa femme vers la chambre .Ensuite, il demanda à la servante d’apporter à madame un verre de lait frais.
    Il s’approcha de sa femme et l’enlaça de ses bras : calme -toi et raconte-moi tout .Du début jusqu’à la fin.
    L’épouse raconta tout et conclut : l’ange m’a dit que dans trois jours , tu vas quitter ce monde
    Aussitôt, monsieur Boudhab se mit à rire .tout en lançant des commentaires qui prouvaient bien qu’il était loin de croire à la prédiction angélique.Il poussa même l’audace jusqu’à se mettre à trembler de tout son corps et crier : aide-moi , je sens que j’ai la chair de poule
    Regarde comme je tremble .Oh, mon dieu je sens que mon heure est arrivée
    Aussitôt, Malika pleura à chaudes larmes
    Une fois de plus , Boudhab lui dit avec tendresse :
    D’accord, je te crois
    Puis , il la laissa seul .

    A suivre

    #278499

    En réponse à : Souvenirs de correspondance

    houmidi59
    Participant


    Pendant ce temps là, mon fidèle ami ne m’a pas caché ses soupçons et ses craintes :
    _ « Dis-moi Houmidi , est-ce que tu as une photo de ton correspondant ?
    _ Non, mais je t’ai expliqué que…..
    _ Je sais , mais tout de même tu as une idée sur lui…. »
    Je n’ai pas eu le temps pour lui répondre .Aussitôt, une personne distinguée est entrée avec un sourire et des yeux qui brillaient de joie :
    _ « Bonsoir , nous apostropha-t-il, je ne m’attendais pas à votre visite .
    Puis : Abdelhamid vous semblez surpris .Quelque chose ne va pas ?
    _ Non, non, mais …
    Il a souri puis il m’a dit :
    _ Vous ne vous attendiez pas à un correspondant aussi âgé que moi
    Asseyez-vous , je vais tout vous expliquer
    Bientôt , il dit : Je m’appelle André .J’ai quarante deux ans et je suis encore célibataire .Quand vous m’avez écrit votre première lettre , j’étais à Tunis en tant que consul de mon pays .Comme mon mandat vient de s’achever , j’ai décidé de m’installer au Maroc pour mener mes propres affaires.
    _ Quels genres d’affaires lui dis-je , si n’est pas indiscret de ma part ,
    _ Pas du tout.Je réalise des expositions canines
    Nous l’avons regardé avec surprise. Il l’a constaté .Aussi , il nous dit :0
    Suivez-moi .Je vais vous montrer
    Il nous a conduit vers un jardin assez spacieux et bien entretenu.
    Tout au fond, il y avait un espace clôturé et dans lequel il y avait une dizaine de chiens de race
    _Voilà , ma nichée expliqua-t-il .Avec ses chiens , je participe aux courses , j’organise des rencontres entre les propriétaires et puis c’est une occasion pour acheter d’autres chiens.
    _Vous savez conclut -il cela nous donne d’autres races de chien plus évolués.
    Aussitôt, je me suis approché d’un chien qui ressemblait de près à un slougui, mais il avait quelque chose de différent à notre brave chien
    Monsieur Andrée est intervenu _c’est un dalmatien
    Brusquement , j’ai dit :0
    mais de quoi vivez-vous ?
    Mon correspondant m’a regardé d’un ton admirateur .Sans la moindre gène, il me dit tout simplement :0
    dans mon pays, je suis conte et j’ai un château en mon nom .J’ai aussi des rentes des fermes que je possède
    _ Donc, vous êtes un homme très riche
    _ Pas tout à fait , mais disons que j’appartiens à la catégorie des Nobles. »
    Nous sommes revenus au salon. Aussitôt, notre hôte cria à la cantonade : Driss, viens un peu par là
    Celui qui nous avait accueilli au début entra
    André nous apostropha : vous avez sûrement fait la connaissance de mon employé
    Puis à ce dernier : veux-tu bien apporter quelque chose à boire pour nos deux invités ?
    _ Et pour vous monsieur ?
    _ Ma petite bouteille de gin. »
    Et il disparut pour quelques instants.
    Mon ami qui n’avait pas pipé mot me dit enfin :
    _ « Houmidi , j’espère qu’il ne nous apportera pas de vin ou de champagne !
    _ Non , le rassurai-je .Heureusement que Driss est marocain et il doit bien savoir le genre de boissons que nous buvons. »
    Juste après, ce dernier entra un grand plateau à la main qu’il déposa sur une grande table .Il remit une bouteille ronde qui contient un liquide jaunâtre à monsieur Andrée
    Puis, il nous montra les différentes boissons et nous invita à nous en servir
    Dans le plateau, il y avait des bouteilles de limonade dont le nom m’est familier .La main de mon ami se posa sur une bouteille assez étrange et en but une grande gorgée .Aussitôt, il me dit : Houmidi , j’ai la tête qui tourne et je crois que je vais vomir
    Je me retournai brusquement vers mon correspondant.Celui -ci venait de réaliser la situation:
    _ « N’ayez aucune crainte Abdelhamid , votre ami vient de goutter un peu de martini
    Puis il apostropha sévèrement Driss : cette bouteille qu’est ce qu’elle a à se trouver parmi ces boissons ?
    L’employé hésita avant de dire : Je voulais…tester vos hôtes
    _ Mais ce n’est pas une façon de le faire ainsi
    Puis :
    _ va remettre cette bouteille au frigo
    Quand l’employé a disparu de notre vue, mon correspondant nous dit : franchement mes amis je ne crois rien aux dire de Driss.
    A présent, je sais pourquoi ma réserve de martini s’épuise de jour en jour
    Après quoi, André proposa à mon ami une autre boisson gazeuse qui lui a fait vite reprendre ses esprits.
    _ Alors, ça va mieux, lui dit-il
    _ Oui, monsieur .A présent , je me sens assez bien
    C’était l’occasion de prendre congé de notre hôte
    En le quittant, je lui ai promis de lui écrire une lettre dans laquelle je lui révèlerai ce que je pensai de cette première rencontre
    _ D’accord, a-t-il approuvé
    _ Quant à moi , conclut-il, je vais vous préparer une bonne surprise
    Merci pour votre visite et à la semaine prochaine incha Allah »

    A suivre

    #206693
    houmidi59
    Participant

    Je traverse la rue tranquillement ;quand une voiture me heurte à mort.Aussitôt, je perds connaissance et je sombre dans le vide.Je crois que je viens tout simplement de quitter notre monde vers un autre .En ouvrant mes yeux , je ne vois que du brouillard .Bientôt, j’aperçois des ombres .Je réalise que ce sont des êtres humains .Malheureusement, il semble qu’ils ne se soucient guère de ma présence.J’écarquille mes yeux dans le but de reconnaitre l’un d’eux .Mais, en vain.
    Je me relève et commence à marcher .Je parcours ainsi des centaines de pas.Le brouillard commence à se dissiper .Bientôt, j’aperçois une voiture de loin .Aussitôt, je me dis : mais c’est la voiture qui m’a renversé !
    Je m’approche du véhicule .Le conducteur est à l’intérieur .Il dort à poing fermé.Je tape sur la vitre de la voiture pour manifester ma présence.Le dormeur sursaute .Il me regarde d’un air étonné
    _ »Qu’est ce que vous voulez ? Me dit -il en guise de salut
    Je lui répond poliment :
    _ vous venez , il y a juste dix minutes de me renverser avec votre voiture…
    Il m’interrompt net :
    _ Etes-vous devenu fou? Hurle-t-il, je suis accroupi là depuis des mois et des mois
    _ Hein rétorqué-je
    Le conducteur se relève .Il sort de sa voiture ; puis, il me dévisage longuement avant de dire :
    _ Vous , je ne vous connais pas
    Puis:
    _ c’est sûr , vous venez d’un autre monde
    _ Quoi ! m’exclamé-je.S’il vous plait , ou sommes nous ?
    Il sourit :
    _ Mais vous êtes dans l’Antichambre
    Je répète comme un élève et avec un ton plus exclamatif que le sien : l’antichambre!
    Comme je n’ai rien compris , j’ajoute :
    _ C’est quoi cette antichambre ?
    Il me foudroie de son regard .C’est alors que je constate que ses yeux sont rouges .On dirait qu’il n’apprécie pas ma présence .Cependant, il me dit : écoutez , vous êtes quelqu’un de curieux et de bavard et moi je n’ai pas de temps à perdre avec vous.Si vous voulez tout savoir , suivez cette voie.
    Et il désigne de son index un point obscur dans le néant
    Il ajoute : allez tout droit jusqu’à ce que vous trouvez une pancarte entre deux chemins ; et là à vous de voir
    Je veux répliquer , mais il ne me laisse pas cette oportunité.Alors, il s’enferme dans son véhicule et s’endort à nouveau
    Je suis son conseil.Ainsi , je marche plusieurs centaines de mètres.En chemin, j’ai croisé beaucoup de gens.Aucun d’eux ne fait attention à moi.On dirait qu’ils ne voient pas et n’entendent rien .Ce sont sûrement des zombis !
    J’ai beau les appeler, ils continuent de marcher comme moi .J’ai remarqué aussi qu’ils ne se parlent pas entre eux et que leur tête n’a pas de cheveux.En somme ce sont des chauves.Je continue mon chemin et à chaque fois je dépasse plusieurs groupe
    Enfin , j’arrive à un croisement de chemin.Juste au milieu, il y a une pancarte comme me l’a indiqué le conducteur .Je m’approche pour lire ce qu’il y a écrit.Voyez-vous , il y a toujours du brouillard autour de nous.Je lis : paradis d’un côté et enfer de l’autre côté
    Bien entendu, j’opte pour le premier chemin ; tandis que derrière moi, des groupes de marcheurs se dirigent vers l’autre chemin .Aussi, je constate avec surprise que je suis le seul à avoir opté pour cette direction
    Juste après une centaine de mètres, je me vois dans un autre monde .Soudain, le brouillard s’évapore et une lumière intense inonde tout mon entourage .A un moment, je ferme mes yeux ; puis mes yeux se sont vite habitués au flot de lumière .
    Cette fois , je vois de la verdure : des arbres garnis de fruits , des fleurs éparpillées partout .Il y a même quelques papillons qui voltigent là et là.Derrière moi, de l’eau coule et des chants parviennent jusqu’à mon oreille.
    C’est le printemps, me suis-je dit.Puis, je réalise que quand là-bas dans mon ancien monde , j’ai laissé l’hiver.
    Donc, je cherche de mon regard une présence humaine ; quand , j’aperçois un vieil homme .Il ne semble pas me voir.Tout simplement, il est en phase de méditation.Je m’approche quand même de lui et lui dit poliment:
    _ » excusez-moi grand-père , je voudrais juste savoir ou nous sommes!
    Après une vingtaine de secondes , le Vieux ouvre ses yeux , me regarde et répond :
    _ N’as tu pas lu la pancarte mon , mon fils
    _ Si , je dis du tac au tac
    _ Alors, poursuit-il, pourquoi poses-tu cette question ?
    Je n’arrive pas à comprendre .Aussi, je fais savoir au vieil homme que je viens juste de mourir et que je m’aperçois que je me trouve dans un autre monde
    _ Non, explique-t-il , tu n’es pas mort ; tu viens juste de passer du monde des mortels à celui des immortels
    Puis:
    _ toi, tu es quelqu’un de bien ; c’est pour cela que tu as choisi le bon chemin
    Je le regarde étourdi .Il me tape l’épaule avec affection: quelque chose ne va pas mon fils ?
    Après un bref silence , je lui fais savoir qu’au croisement des deux chemins , j’ai vu une grande partie des gens prendre l’autre chemin.
    Il sourit et me dit :
    _ » mon fils ceux qui prennent ce chemin sont les mauvais
    _ Mais, répliqué-je, pourquoi n’ont-ils pas pris ce chemin? Il n’est sûrement pas gardé.D’ailleurs personne ne vous barre le passage
    _ Ecoute mon fils , reprend le vieillard, ces gens que tu as vus ne peuvent prendre ce chemin parce que tout simplement ils ne le voient pas .Pour eux, il n’existe qu’un seul chemin.Tandis que pour toi, il en existe deux .Tu n’as qu’à choisir .C’est évident pour tout ceux qui font du bien dans leur vie antérieure
    Toi, mon fils tu es quelqu’un de bien : tu as bien rempli ta mission : envers ton Créateur et tes semblables
    _ Alors, je m’exclame, c’est facile de trouver le paradis
    _ Ben oui, sourit-il de nouveau ; mais…
    Je poursuis sa réflexion:
    _ … les gens ne veulent pas
    _ Tu as bien saisi , approuve mon interlocuteur
    Puis, :
    _ viens je vais te faire visiter le paradis
    Il réalise aussitôt ma stupeur
    _ On n’est pas encore au paradis .Tiens, voilà de belles hôtesses qui vont t’assister et prendre bien soin de toi .
    Aussitôt, des anges vêtus de blanc s’approchent de moi et me secouent tendrement
    _ » Réveillez-vous monsieur .Vous avez beaucoup dormi
    J’écarquille mes yeux : deux ravissantes infirmières sont à mon chevet avec leur sourire innocent.Dieu merci dit l’une d’elles , vous revenez à la vie après presque vingt heures de coma. »
    Et , elle appelle le médecin:
    _ Professeur ! Vous avez réussi. »


    Abdelhamid



    Oujda le 26 novembre 2010

    #205982
    houmidi59
    Participant

    Chaque année, des millions de musulmans « égorgent » des milliers de moutons .C’est en fait un rite spécifique à notre religion qui commémore le sacrifice du prophète Ibrahim de son fils Ismaël
    Malheureusement, dans notre ère c’est devenu un festin annuel pour se régaler et se remplir la panse de mets succulents.La preuve , même , les pauvres achètent leurs moutons et encore , ils font tout leur possible pour se procurer les »gros calibres »; tandis que les hommes riches se contentent de vrais « agneaux ».Pour vous dire que tout est à l’envers .C’est justement le cas pour cette histoire drôle.J’espère qu’elle vous plaira , sinon elle vous amusera
    Bonne fête à tout le monde et en profitant de votre sacrifice , n’oubliez pas que ce mouton est une sorte de rapprochement envers votre créateur
    A plus



    Ce matin là, je jetai un coup d’œil à mon mouton avant d’aller faire la prière de l’Aïd. Il était accroupi et ne cessait de mâcher les restes d’herbe éparpillé autour de lui. Rassuré qu’il se portait bien, j’allai ouvrir la porte pour sortir ; quand son bêlement attira mon attention .A vrai dire, ce n’était pas de ses habitudes de bêler .Depuis son arrivée chez nous, il était toujours muet comme une carpe et il mangeait peu.
    Donc je me retournai pour voir de quoi il s’agissait .Pour ne rien vous cacher, au début, j’ai cru que c’était mon garnement de fils qui voulait me jouer un tour à sa façon.
    Mais pas du tout, le mouton s’était relevé sur ses pattes et s’avança vers moi .Puis il me dit : _ » Ou vas-tu comme ça ?
    Devant mon étonnement, il reprit :
    _ » Qu’est-ce que tu as ?On dirait que t’as perdu ta langue
    _ Non, balbutiai-je, mais c’est la première fois que je vois un mouton me parler
    _ Moi aussi , finit-il par avouer
    Et de reprendre :
    _ » Tu sais , tous les animaux ont chacun son langage spécifique à lui ….
    Voilà que le mouton me donnait des leçons!
    _ ……Ce bêlement est un langage bien à nous
    Puis changeant de ton, il ajouta :
    _ »Et vous pauvres cons, vous ne cessez de vous moquer de nous .Sais-tu que je pouffe de rire quand ton morveux de fils me dit « bê bê bê »
    Dis-moi sais-tu sa signification ?
    Pour toute réponse, je lui fis savoir que chez les humains c’était toujours comme ça , d’ailleurs même avec les autres animaux .
    _ » Par exemple comme quoi m’interrompit-il
    _ Ben, les chats, les chiens
    _ » J’espère que vous ne les mangez pas, dit-il
    _ Non, non, risquai-je de répondre, c’est que…
    _ Leur viande n’est pas à votre goût, n’est-ce pas ?
    _ Pas du tout, mais……
    _ Quoi ?
    _C’est que ces animaux nous sont très utiles.
    Bien entendu, je lui expliquai le rôle de chacun de ses animaux .Il m’écouta sans piper mot (je voulais dire: sans bêler)
    Quand j’eus fini, il partit d’un ricanement qui ferait réveiller un sourd muet. A ce propos, je ne cessais à cet instant de me demander pourquoi ma famille n’avait pas encore réagi devant ce boucan. Le mouton lisait sûrement dans mes pensées .Aussi, il me dit :
    _ » Tu t’attends à ce que ta femme et tes enfants viennent à ton secours ; hein !
    Il me fixa de son regard de mouton et reprit :
    _ » Pas de chance pour toi ; ils ont le sommeil lourd
    _C’est pas vrai .Tiens je vais les appeler
    Puis:
    _ » Les enfants , réveillez-vous …Venez voir le mouton
    Je suis sûr que vous serez aussi surpris que moi
    Le mouton ne cessait de ricaner ; et de sa patte , il me montra une porte derrière moi:
    _ » Regarde !C’est toi qui va être surpris
    – Regarde ! C’est toi qui va être surpris, personne n’entrera par cette porte, car personne ne t’entend. Comme je te l’ai dit ta femme et tes enfants dorment à poing fermé, autrement dit, ils comptent les moutons. Et c’est entre toi et moi !
    Soudain il sort un énorme couteau et commence à l’aiguiser. Deux autres moutons sortent du néant et me tiennent chacun par un bras. Mais c’est le monde à l’envers !
    Revenons à nos moutons me rétorque-t-il.
    – Que … que… comptez-vous faire Monsieur le mouton ! Bafouillais-je
    – Aha ! Maintenant c’est toi le mouton ! Et tu te doutes un peu de ce qui va t’arriver !
    C’est … c’est un cauchemar ! Je vais me réveiller ! Que quelqu’un me réveille !
    Soupçonnant ce qui va m’arriver et pris de peur panique, je lui bêle :
    – Ne nous énervons pas ! il y a surement une explication à ça ! il y a surement un moyen pour se comprendre !
    – J’aimerais bien que tu me dises : Bê…
    – Ok ! Ok ! Autant que vous voulez monsieur : Bê… Bê … Bê …
    – Arrêtes ! ça suffit comme ça. Tu ne sais même pas le prononcer ! C’est une langue que vous ne comprendrez jamais vous autres êtres humains ! et vous n’avez d’humains que le nom !
    Changeant de ton il enchaine :
    – Allez ! C’était pour rigoler ! Je jouais avec toi à saute-mouton ! Je te donne quelques conseils et je te laisse tranquille :
    Tout à l’heure quand tu reviendras de la prière d’El-Aïd pour m’égorger, affiles bien ton couteau et ne me le montres pas ! Vas-y doucement pour m’allonger à terre ! Mais pour m’égorger vas-y d’un coup sec pour que je ne ressente rien ! Et bien entendu n’oublies pas tes prières avant de le faire !

    – m’as-tu bien compris ? me dit-il en me secouant ! M’as-tu bien compris ?

    J’ouvre les yeux ! Ma femme était en train de me secouer ! Réveille- toi dit-elle c’est l’heure de la prière ! Mabrouk aidek !
    Ouf ! Ce n’était qu’un cauchemar !0

    Houmidi et Sohayeb
    le 2 décembre 2009

    mon cadeau à vous tous :

    #275928
    zoro
    Membre

    @touria016 wrote:

    @ zoro : même si on pourait très bien comprendre ces gens qui se sentent laissés tombés, dans un tex contexte (enfants en bas age, chaleur..), je suis tout à fait d’accord, qu’il faut chercher l’info et ne pas dénigrer trop vite telle ou telle compagnie. Bon, je pense aussi que dans cette situation, les gens subissent, ils sont en colère et ils ont franchement pas que ça à faire de se renseigner sur le pourquoi du comment. Tout ce qu’ils recherchent, c’est atteindre leur destination, pas plus ni moins et c’est compréhensible.

    Après dire que tout les MRE ne sont « jamais contents », je trouve pas ça joli joli… On est en train de discuter sur les vols de la RAM, pas de faire des jugements de valeur sur la communauté marocaine résidente à l’étranger.

    A bon entendeur. PDT_Armataz_02_02

    c’est justement cela que je condamne chez nos compatriotes le fait de se croire pris a partie d’être des sujets a jugements de valeur juste parce que ils seraient des ZMIGRIONS, des citoyens de seconde Zone !!!
    ce que je reproche aux RME c’est le faite de subir les mêmes mésaventures presque chaque années avec la RAM ou d’autres compagnies étrangère et ne jamais ouvrir sa bouche sous prétexte qu’ils sont arrivée a destination et que c’est l’essentiel !! ceci relève de l’égoïsme le plus simple !!
    mon message pour ceux qui l’ont compris n’est pas un jugement de mauvaise foi mais c justement un commentaire de solution !! pour ne pas subir la répétition de l’histoire !!
    l’acheminement le plus correcte serait de se regrouper en associations et faire entendre sa voix comme cela se fait souvent en France avec des associations de consommateurs !! parce que tout seul on ne peux rien faire !
    malheureusement comme je l’ai expliqué a l’ arrivée tout le monde se faufile pour faire tamponner son passeport et quitter les lieux!!pour ensuite lâchement se défouler derrière son clavier !!
    cette experience un de mes proches l’a vécu dans les année 90, tellement ils étaient mécontent du voyage par autocar a cause du comportement d’un chauffeur un peu raciste sur les bords ,ce proche leurs a proposé qu’a l’arrivée ils se dirigeraient tous devant le bureau de EUROLINE sur place pour manifester leurs colère ce qu’ils ont accepté sur le champs !!
    résultat :tout seul devant le comptoir a l’arrivée comme un con!!!
    tiens une petite histoire au passage qui illustre la situation :
    c’est l’histoire d’un roi en inde qui acheta un éléphant et l’imposa a son peuple ,:a partir de maintenant vous vous occuperez de mon éléphant leurs dis il, vous le nourrirez ,le laverez et le promènerez tant de fois par semaine ,et celui qui s’abstient aura la tête tranché !!
    le peuple s’exécuta de suite mais avec le temps l’éléphant devenait de plus en plus lourd a assumer en plus de cela il se faisait un malin plaisir a détruire les récoltes défoncer les clôtures ……
    la colère monta au sein du peuple très vite un leader du mouvement se détacha et proposa d’aller au palais avec le plus de monde possible mécontents exprimer leurs détresse ,le Roi ne pourra pas décapiter tout son peuple disait il on est fort unis !!!!
    la colonne se forma destination le château royale , pendant la marche les premières fissure commencèrent quelques un de peur quittèrent le cortège sans que le leader ne doute de rien !!
    a l’arrivée au palais les portes s’ouvrirent et le leader se présenta devant le roi presque tout seul !!
    Au courant des rumeurs de révolte le Roi fixa le leader de ses yeux tout rond et s’écria : alors que se passe il c quoi tout ce brouhaha concernant mon éléphant ????
    le leader avec un grand courage prêt a commencer son discours qu’il a préparé tout au long du voyage se tourna vers ses compagnons histoire de se ressourcer de leurs courage et affronter le Roi !!
    a ce moment il compris que tout le monde s’est barrée ,qu’il s’est retrouvé tout seul devant le souverain !!
    Eh bien Parle s’écria le Roi !!
    pour ne pas avoir la tête tranché le leader cria haut et fort : euuuuuh Mon cher et vénérable Roi je suis venue te dire que que que ….. ton ÉLÉPHANT A BESOIN D’UNE FEMELLE !!!!!

    voila ce que méritent ces gens comme traitements !!!!

    en ce qui concerne les RME outre atlantique ,ces gens veulent avoir des prix moins élevé que ceux actuel et ceci en comparaison avec les prix pratiqué par la RAM pour l’Europe !!
    comment le prix d’un billet Oujda casa New York ou Montréal peut il être égale a celui de Oujda paris !??? 7000 kms peut elle être payé au prix de 2000 kms ou presque ?? les 5000 kms de différence qu’ils veulent passer a la trappe se font elles en vol plané au dessus de l’atlantique ??

    je ne dis pas que la RAM est la meilleurs du Monde loin de la mais qu’elle est correct et ceci explique ces prix un peut plus élevé, bizarrement les gens cherchent a payer moins chère mais voudraient avoir la qualité de classe Business !!!!

    #275856
    houmidi59
    Participant

    Le bûcheron : 12 eme épisode

    Bientôt Ahlam arriva à la ferme des voisins. Ces derniers étaient tous réunis dans la cour. Ils étaient entrain de déjeuner. La jeune bûcheronne sentit son estomac se resserrer de faim. Cependant, ce n’était pas le moment de penser à cela ; le plus urgent à faire était de sauver ses amis.
    Elle s’approcha d’eux et les salua
    Les habitants de la ferme accoutumés par sa présence, l’invitèrent à partager leur repas. Ahlam dédaigna l’invitation par un geste amical et ajouta : excusez-moi de vous avoir dérangé, mais je voulais parler à monsieur Larbi
    L’un d’eux lui dit : désolé Ahlam, notre père est parti au village ; il ne viendra qu’à la tombée de la nuit
    La jeune fille paraissait perplexe .Aussitôt, elle se mit à pleurer .Les cinq frères se relevèrent brusquement :
    _ « Qu’est ce qu’il y a dit le plus grand ; quelque chose ne va pas chez toi ?
    _ Raconte-nous, invita un autre, on pourra t’aider .
    Ahlam cessa de pleurer :
    _oui, j’ai besoin de votre aide.
    Puis, elle leur conta tout du début jusqu’à la fin.
    Pendant ce temps, Nacira scrutait l’horizon espérant surgir un miracle .Soudain, les deux bonhommes partis tout à l’heure vers le village, marchaient vers sa direction .Prise de panique, elle essaya de s’enfuir .Les deux individus l’avaient remarquée. Alors, ils se mirent à sa poursuite .Nacira dégringola sur la pente et se trouva étendue par terre .Bientôt, le vieillard s’approcha d’elle en ricanant :
    _ « tu espérais t’enfuir, hein !
    _ Non, non, cria-t-elle, ne me faites pas de mal
    _ Rassure-toi, lui dit l’autre, on va bien s’occuper de toi
    _C’est nous qui vont s’occuper d’elle !
    Derrière eux se tenait Ahlam et les cinq frères .Aussitôt, les deux bonhommes furent mis hors d’état de nuire.
    Ahlam leur proposa de les enfermer dans sa cabane
    _ « Tu as raison, lui dit le plus grand des frères
    Et d’ajouter :
    _ Comme ça on sera à l’aise pour leur tirer les vers du nez.
    Le plus jeune des deux se déchaina :
    _ Je ne vous dirai rien, même si vous me découpez en morceaux
    Le vieil homme, lui, n’était pas de son avis :
    _ S’il vous plait, épargnez-moi et je vous dirai tout
    _ Voilà qui est bien parlé reprit le grand frère
    Pour commencer, dis-moi, vous avez sûrement un mot de passe pour entrer dans la grotte sans être surpris par vos amis qui y sont à l’intérieur
    Le vieillard le regarda étonné :
    _ oui, articula-t-il, comment le savez-vous
    _Ce ne sont pas tes oignons ! Alors ?
    Le vieil homme regarda vers son compagnon et dit :
    _ D’habitude, avant d’entrer dans le second passage l’arrivant doit réciter une partie de la phrase et les autres la complètent
    _ Comme ça reprit le grand fils de Larbi, chacun des deux côtés saura qui est son visiteur.
    Le vieillard hocha la tête sans piper mot
    _Mais j’imagine, l’apostropha Ahlam, que ce mot de passe change chaque jour
    _ Alors, reprit le grand frère, mets-toi vite à table et donne-nous vite ce mot de passe
    L’un des autres frères intervint :
    _ sinon, tu vas passer un mauvais quart d’heure
    _Non, non, les supplia-t- il, le voici
    Et il récita : la souris a vu le chat…..
    _ Et les autres te diront quoi au juste ?
    _ ….. Qui regardait la souris
    Tout le monde se mit à rire :
    _ Voilà une phrase qui mettra sûrement notre prof Houmidi en colère, dit Nacira en pouffant de rire
    Le vieil homme ne manqua pas de répondre :
    _ « Le prof Houmidi !…… je ne comprend pas
    _ Tu n’as pas à comprendre .Pour le moment, ton mot de passe nous est beaucoup utile et on ne tient pas à le corriger
    _ Mais toi, articula une voix, tu mérites bien une correction ……avec les poings
    _ Non, s’il vous plait, ne me battez pas ; je vous ai dit toute la vérité
    _ D’accord, conclut le plus grand fils du fermier ; pour cette fois, on va te croire
    Puis à ses frères : mettons-les dans la cabane et allons vite au secours des amis d’Ahlam

    A suivre……

    #271403

    En réponse à : MOULOUDIA mchate m3a belhachmi

    MCiste
    Membre

    على بعد دورتين من نهاية بطولة القسم الثاني فريق مولودية وجدة يستغني عن خدمات خمسة لاعبين دفعة واحدة

    J’aimerai par la présente contester avec énergie, un comportement abusif d’un modérateur de votre site, qui sans aucun scrupule a osé falsifier et

    Quelle honte et Quelle bassesse !!!!!!

    En effet j ai envoyé un commentaire dans lequel je demandais à ce que mon article envoyé deux semaines auparavant relatif au dossier ci-dessus soit affiché dans le cadre de l’impartialité et neutralité de votre site
    Voir (commentaire Mciste)

    Chose faite une semaine après, ( je ne comprenais pas pourquoi ca a mis tout ce temps mais le plus beau hélas avec falsification et tricherie inexcusables et aberrante d’un modérateur qui n’a même pas osé écrire son nom , quel culot !!!

    La personne concernée croyait qu’elle était assez intelligent pour induire la population oujdie en rajoutant ces phrases et en supprimant la fin de l’article, mais il aurait pu être juste un peu moins bête et vérifier si l’article apparaissait déjà dans le site ( Eh ben oui petit ignorant i, il figure sur le forum , en complet et en version originale
    Honnête, sincère et objectif d’un vrai oujdi et depuis des millenaires)

    Hé oui cher tricheur et falsificateur tu t’es gourré comme un petit con et le public oujdi a reconnu ta magouille nauséabonde comme pas mal d’autres minables qui font obstacle a la liberté d’expression et de se conformer aux règles et droits d’un pays en pleine démocratie qui est le notre ,

    commentaires que j’ai expliqué avec toutes les précisions et détails dans mon article avec honnêteté, objectivité et impartialité

    Passage vrai de Mciste :

    Mr le président, il est venu temps que tu donnes des comptes clairs et objectifs
    Et je pense personnellement qu il est venu même le temps ou tu dois réfléchir
    Avec objectivité et sincérité a l’avenir et aux intérêts a venir du club comme tu l a fait auparavant

    Le Mouloudia est l’histoire de toute une ville et région, famille par famille
    Vous avez lutté et résister pendant une dizaine d années aux pires ennemis du Mouloudia, et personne ne discutera votre intégrité a ma connaissance,

    Et il est venu temps je pense de passer le flambeau a une personnes intègre, a un vrai oujdi qui defendera les intérêts de notre club âme et coeur qui prendra en charge les destinés de ce club pour lui faire redorer son blason d’antan, tout en restant un responsable d’honneur qui par ses conseils sera d’une utilité inestimable pour ce club et aussi afin de barrer la route a tous ces satanés de nuire a ce grand club.

    Je pense qu’avec ces informations et ces questions claires et objectives avoir fais mon devoir
    D’éclaircir l opinion publique du sort de notre club et de la situation ou il en est au juste

    Nous devons tous lutter et avec toutes nos énergies afin de barrer la route a qui que ce soit voulant porter atteinte a l histoire et l’intégrité de ce club et faire renaître notre prestigieux club pour des jours meilleurs a l avenir.

    Passage Falsifié du tricheur :

    Mr le président, il est venu le temps pour que tu rendes des comptes clairs et objectifs Et je pense personnellement qu’il est venu le temps ou tu dois réfléchir avec objectivité et clairvoyance à l’avenir et aux intérêts du club comme tu l’a fait auparavant Le Mouloudia est l’histoire de toute une ville toute une région, Vous avez lutté et résisté pendant une dizaine d années aux pires ennemis du Mouloudia, et personne ne discutera votre intégrité, Mais il faut démissionner pour que le MCO puisse redorer blason terni,

    Juste une petite question :

    T’es issue d’ou ? t’es de quelle race ?
    Es tu un con ? un cochon ou un zéro sans accent ?

    C est des nulles comme toi qui font obstacle a un club aussi prestigieux que le MCO par leurs magouilles et manipulations degoutantes

    Dans tous les cas tu dégoûtes tous les oujdis et tu me donnes l envie de vomir

    Mciste

    #275678

    En réponse à : un cousin de nulle part

    houmidi59
    Participant

    Un cousin de nulle part (suite)

    Après presque deux heures de tourisme, la calèche arriva de nouveau à la mosquée de la koutoubia .Justement l’appel de la prière se faisait entendre.
    Cette fois mon ami n’était pas seul pour faire sa prière. Son guide l’accompagnait. Sitôt les devoirs religieux accomplis, mon ami décida de chercher un hôtel ou passer la nuit .Il le fit savoir à son compagnon. Ce dernier ria de bon cœur :
    _ « Non, mon ami,lui dit –il, pour cette nuit , tu es mon invité
    Puis : allons chez moi
    Mon ami hésita un moment ; puis il lâcha ces mots : tu sais, je ne suis qu’un étranger et tu ne connais rien de moi. Moi si j’étais à ta place, je me serais bien méfié d’un étranger
    Le conducteur de la calèche n’était pas de son avis. Aussi, il dit d’un ton plus sérieux cette fois : au contraire, j’ai l’impression de bien te connaitre .Et sans rien te cacher, j’ai des voisins qui sont originaires d’Oujda .Vraiment, je suis fier d’être leur ami : ils sont généreux, serviables et toujours prêts à aider leur prochain
    D’ailleurs, je tiens à te les présenter ; des fois ou tu connais certains d’entre eux
    Bonne idée, complimenta mon ami
    Ainsi, le cocher invita mon ami à monter dans la calèche et prirent la direction de sa demeure. Une demi heure plus tard , ils arrivèrent devant une vieille maison .Le conducteur détela les animaux et leur donna à manger et à boire .Ensuite, il les fit entrer dans un hangar à proximité de la maison. Après quoi , il dit à son invité : donne -moi deux minutes pour avertir ma famille afin de faire le nécessaire. Puis, il entra dans la demeure. Pendant ce temps, mon ami contemplait les alentours : une lignée de maisons presque semblables .Apparemment , se dit _il ces gens sont pauvres et pourtant ils aiment faire du bien.
    Soudain, il aperçut quelqu’un sortir de l’une des maisons .Il tenait à la main un panier .Sûrement, il allait faire des courses .Comme il faisait nuit et la ruelle était obscure , il ne put identifier la personne. En tout cas c’était un homme et assez âgé en plus. Mon ami espérait reconnaitre l’un des oujdis dont lui avait parlé son hôte.
    Mais, se dit-il ,chaque chose en son temps
    Il était absorbé par ces réflexions, quand il entendit des pas derrière lui : c’était son ami le cocher : désolé si je t’ai fait attendre un peu plus que prévu ; mais tu dois bien le savoir la chambre des invités était un peu en désordre et on a dû la nettoyer et remettre chaque chose à sa place.
    Veux-tu bien entrer dans ma modeste demeure et d’accepter d’être mon invité pour cette nuit ?
    Mon ami était tout ému .Aussi, il dit : je ne saurai comment te récompenser, mais Allah te vaudra ça décuplé.
    Que Dieu vous bénisse toi et ta famille

    A suivre…….

    #275675

    En réponse à : un cousin de nulle part

    houmidi59
    Participant

    Merci Alaa-eddine

    Un cousin de nulle part (suite)

    Mon ami m’a affirmé qu’il avait attendu le retour de son cousin près d’une demie heure.Ce n’est pas normal, s’est-il exclamé tout d’un coup.Puis, il se dirigea vers le caissier .Justement , les toilettes se trouvaient de ce côté là.

    S’il vous plait , n’avez-vous pas remarqué un homme mince avec une barbichette sortir des toilettes?0

    Le caissier fit la moue:
    _ »personne n’y est entré depuis presque deux heures
    _ Mais…mais, s’exclama mon ami, ou est-il ?
    _ Qui ? questionna le restaurateur
    _ Mon cousin , lacha le chercheur
    _ Désolé, conclut le vendeur de tajine, je ne connais pas votre cousin. »
    Mon ami fit le tour de la grande pièce ; ce qui ouvrit davantage son appétit.Alors, il fit appeler le garçon et lui dit tout simplement:
    _ » apportez-moi à manger ; j’ai faim
    _ Que désirez-vous , l’apostropha ce dernier « 
    Mon ami regarda autour de lui : sur la plupart des tables, il y avait des tagines
    _ Apportez-moi un grand tagine et une bouteille de limonade bien glacée
    Quelques minutes après, il quitta les lieux et prit la direction de la mosquée de la koutoubia.Justement l’appel du muezzin se faisait entendre : c’était l’heure de la prière d’el-asr .Avant d’entrer dans les lieux saints, mon ami enveloppa ses chaussures d’un sac de plastic ,puis le déposa juste en face de lui .Car, m’a-t-il dit, les voleurs de godasses sont partout au Maroc .Donc, il entama son entrée par une prière de deux rakaats en guise du salut de la mosquée.A peine la prière terminée son sang ne fit qu’un tour, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit sans piper mot .De son index , il pointa l’endroit ou il avait laissé ses chaussures.Celles -ci avaient disparu.Pas de doute, l’un des voleurs l’avait remarqué depuis son entrée à la mosquée.Alors , il a profité de ses prosternations et il a pris le sac de plastic.Il était entrain de réfléchir , quand l’imam fit son entrée et la prière d’el-asr débuta.
    Mon ami m’avait dit que durant toute la prière son esprit voguait ailleurs .La preuve, il fut srpris quand il entendit : salamou alaykoum
    Mon ami sortit de la mosquée désemparé, affligé et très démoralisé
    Son voyage chez les bahjas ne s’annonçait pas bien
    Je lui avais demandé s’il était sorti les pieds nus, il s’est mis à rire et m’a répondu : non
    Et d’ajouter , heureusement que j’avais dans mon sac de voyage une autre paire de chaussures
    Donc,lui ai-je dit du tac au tac: tu te doutais bien qu’on pourrait te voler tes pompes
    Il me toisa du regard un moment , puis il me dit : pas tout à fait mais moi j’ai toujours apporté avec moi deux exemplaires de chaque chose .
    Et de me montrer : le pantalon, la chemise , les chaussettes, le tricot…les chaussures: durant mon voyage , j’en mets toujours deux de chacun dans mon sac
    Même le portefeuille , j’en ai deux
    Epaté par cette philosophie , je répliquai : mais comme toi, mon ami , deux il n’y en a pas !

    A suivre…….

    #255903

    En réponse à : هالة النقاب

    48OUJDA48
    Membre

    Salam,
    Tout d’abord, je me présente je suis un nouveau internaute et comme tous les membres de ce forum, je suis quelqu’un qui est très amoureux d’Oujda et beaucoup attaché à sa ville natale. Je souhaiterais discuter, partager, et passer avec vous des bons moments que j’espère bien qu’ils seront marqués par le respect mutuel (des idées, de la façon de voir les choses etc.…) , et par l’objectivité aussi … Donc voila, j’espère inchallah que vous allez m’accepter en tant que frère dans votre famille électronique 😀 .

    Personne de vous mes ami(e)s ne peut nier le fait que l’islam est aujourd’hui combattu en Europe et à l’occident. De nos jours, la communauté musulmane et arabe en Europe, commence à s’intégrer (selon eux) et occuper des postes très sensibles dans ces pays (le parlement, le gouvernement, l’armée etc.) et cela fait peur généralement aux européens qui à cause de leurs medias manipulées ont une image très floue et mauvaise sur l’Islam. Les porteurs du flambeau de cette guerre sont le mouvement identitaires (racistes, nazies…), et le Lobby juif qui règne aujourd’hui sur toutes les bourses de l’Europe et du nord de l’Amérique.
    On peut comparer cette islamo phobie à celle contre les juifs aux années 30 en France par exemple. Ce pays, que son média est dirigé par des juifs français diffuse chaque semaine on peut même dire chaque jours des émissions sur l’Islam et les musulmans de France et des autres pays, qu’il les gonflent et les appellent scandales ou affaires comme s’il y’avait 40 millions de musulmans en France. Au début de l’an 2010, ils ont fait un sujet boom sur le niqab et le voile et son danger sur l’identité française, deux mois après c’était le sujet du quick Halal qui a fait parler et écrire pleins de journalistes et de racistes, et juste un moi d’ici, on a tous vu le « Scandale » du franco-algérien polygame …Tous ça, ils l’ont relié et rattaché pour créer une fureur sauvage, une phobie au milieu du peuple européen ignorant contre nous. Et puis, les femmes qui mettent le niqab « sont volontaires de leur volonté. » ça n’est donc pas à l’insu de leur plein gré. Et cela illustre bien toutes les contradictions de ce pays qui se dise à L’ONU : un pays de LIBERTE.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

    #275148
    Alaa-eddine
    Participant

    @compitieux wrote:

    bonjour tout le monde! vous ne m’avez pas manqué du tout :mrgreen:
    haha (rire)!!

    et pourquoi pas un sex-shop halal tant qu’on est!!

    vivi! ça existe!

    j’ai lu des trucs sur cette affaire, pour remettre les choses en place, il ne s’agit nullement d’un sex-shop, c’est juste un journal néerlandais qui a présenté ce site ainsi, avant même son ouverture, je ne sais pas si le but de ce journal était de se foutre de la geule des musulmans ou au contraire pour faire le « buzz », quoi qu’il en soit, c’est malsaint de sa part.

    bref, la boutique en question n’a rien de sex-shop ni de mention hallal nul part sur le site.

    ceci dit, je pense qu’il faudra bien arrêter ces stupides utilisations du mot « hallal » à tout va !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #206395
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie ! Hogra, jalousie ou incompréhension de nos droits et différences ?

    Monarchies, mercenaires et républiques

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie. La nôtre, comme un chêne au milieu des tempêtes, demeure sereine, hospitalière et pacifique, telle que assumée par les siens, dans un état millénaire, plus qu’ouvert aux autres, de toutes les religions, régimes et contrées. Pourvu qu’ils soient respectueux de nos valeurs de liberté, de juste milieu et qu’ils optent pour la coexistence dans la paix !

    Racisme et laïcité

    Voici quelques réflexions franches qui pourraient générer les défenses civiques et citoyennes, ou susciter le débat et la réflexion, voire la répulsion ! Mais la liberté de dire et dépenser est au dessus de tout.

    On peut être déiste, athée ou religieux, et c’est un avantage, une culture pour les résidents des pays laïcs ! Encore que des fois leurs relents d’exigüité hypernationaliste, malgré les options de mondialisation, bien étroites, les terrent dans le refus d’autrui. La xénophobie, voire le racisme, les plus crades, percent ! Exacerbés par le port de vêtements particuliers, ostensibles par rapport aux calots et autres croix plus discrets.

    Cet accoutrement exotique les exacerbe, chez eux et dérangent cette laïcité dogmatique bien pensante ! Pour ne pas dire qu’il profane leur quiète laïcité déifiée ! . Dans leur recherche soliloque et nombriliste des valeurs républicaines, les dérapages, incendiaires, fusent comme autant de bêtises dans les lèvres pincées et glauques que certains officiels, bien en vue, expurgent dans des sorties de foires douteuses !

    Les calomniateurs, les renégats, les dénégateurs, de tous bords, oublieux des invasions qui ont fait que la Gaule entre dans l’histoire, oublieux des guerres de religions, civiques et des guerres mondiales qui ont fait de la France, la métropole et son empire, oublieux de sa valeur de sanctuaire pour ceux qui sont épris des libertés, à travers le monde et qui ont trouvé refuge et matière à travers les âges à Paris, révulsent et se renient dans le discours populiste et pervers sur l’identité.

    Laquelle identité ? Celle de l’ADN, ladre, ou des chromosomes qui ont fait leurs femmes et leurs hommes ? Ces racines, jamais reniées de leurs présidents ! Celles des millions de juifs, sémites d’origine, devenus français homogénéisés à ceux de ses multiples souches ? Ou celles de leurs pendant noirs ou méditerranéens, ravalés pour faire l’union et la patrie ? Ce, quand il fallait mourir pour la patrie France, verser son sang hors des tranchés, subir ses rafles et ses exportations pour être gazés, quand il fallait aller au charbon, plonger dans ses mines, édifier ses tours et ses ponts ?

    Chair à canon ou nationalité en papier ! Les plus ingrats, les derniers naturalisés, crient plus fort que les autres ! Ils sont à la recherche de pureté ethnique ! Nouvelle virginité ou candeur ! Oublient-ils qu’ils sont humains, la science nous le démontre, et que nous sommes tous identiques et égaux devant le même Dieu, auquel ils croient, sans doute !

    Pureté ou races supérieures ? Un rêve mort avec Hitler ! Pureté raciale des clans et tribus ou de leur céleste gésine ? Celle de leurs lobbies universels, de la couleur de peau ou de leurs fortunes, pour se réserver les charmes de leur douce et schizophrène France, entre autres paradis réservés ! Indexant, expulsant, exhibant, ignorant, marginalisant, infamant tour à tour, ceux que leur mater patria, a glanés à travers l’histoire du creuset méditerranéen, pour les renier après les avoir spoliés, karchérisés, pour les humilier après avoir usé d’avances intéressées et de sourires jaunes ! Les abuser après les avoir usés. Voilà pour les tartuferies et les effronteries, enseignées comme credo aux prosélytes des droits de l’homme ! Version pour les autres et pas chez eux ! Manœuvres machiavéliques, bénignes, sans plus ! Manœuvres à oublier pour aller de l’avant, sans acrimonies de part et d’autres !

    Car, c’est banal et historique à la fois. Les impérialistes, les empereurs, ont de toujours régné en créant la discrimination ou l’opposition, entre leurs gens et les hommes qu’ils dominent ! Les colons et leurs gouvernants actuellement encore clament et se réclament pour diriger les pays tiers, des mêmes valeurs. Les racismes ne sont pas éteints ! « Il y a toujours un regard de mépris ou de condescendance, plein de préjugés, sur ceux qui sont issus des peuples colonisés » !

    De là, cette politique, cette faconde d’usurpations et d’hypocrisie désuète, ce délit aux couleurs humanitaires. Une extravagance embellie, dite : ‘’devoir d’ingérence’’. Seulement, cette arrogance fait des émules parmi les mulâtres et parmi les deuxièmes francesses d’hier. Toutes religions confondues pour s’accaparer des terres, kidnapper des tribus et les séquestrer, perpétrer l’apartheid, ou pire créer le terrorisme de toute pièces ! On nous envahit encore et on nous déteste même réduits chez nous.

    Ceux que nous connaissions tant, dans nos quartiers indigènes, sont témoins de notre sens de la lutte commune, de notre ouverture, comme par dessus tout, de notre sens de l’amitié, du respect et de l’hospitalité dont ils ont été les premiers bénéficiaires. Ce que nous abhorrons aujourd’hui, c’est le retournement et l’indécente ingratitude ! Ce sont les mots bellicistes, ces actes déstabilisateurs, ces faux fuyants, qui dénigrent le droit et la fraternité, les héritages et le destin commun, et qui emplissent de leur menace sans vergogne les médias. Notre devoir est de le leur dire et rester objectifs et vigilent. Car des pièges, on s’en doute, ils nous en tendront pour contrer nos offres d’autonomie et de construction commune du Maghreb.

    Identité versus ‘’natio-racisme’’

    Dans l’hexagone par exemple, ça les regarde de se définir par rapport à autrui. Question de s’unir sur le dos de quelqu’un. C’est une façon de s’unir que de haïr ensemble dans la même direction. Le cynisme revigore le patriotisme et les sentiments de nationalité. Seulement, ça nous touche de près, d’être bêtement haïs et traités par-dessus la jambe. L’anathème sur leur diversité ratée, nous interpelle. Le phénotype décrié se fonde sur la nouvelle religion. Celle des apparences vestimentaires. Le linge cachotier des courbes les offusque. Plus que les couleurs de peau, les signes d’appartenance à la religion les horripilent et les barbent.

    La nouvelle guerre des religions s’offre le registre des rancunes ataviques, ressassées sur le dos des descendants des sarrasins On oublie les juifs, les noirs, les jaunes et les rouges, et on s’attaque aux verts ! Le profil de l’adversaire est tracé de façon caricaturale. On profite de la sémiologie simpliste, pour s’attaquer aux fondements. Ceux-là mêmes que les néo convertis affichent en opposition aux racismes divers et face à l’exploitation ! Finalement, c’est une guerre des symboles qui se scotche sur celles des ethnies, du racisme et de l’exploitation des peuples. On croyait que le capitalisme ravageur avait dit son nom et que c’était la vraie religion, la religion moderne : le business et l’argent ! Mais non, on interpelle encore les vieilles croyances pour leur faire la guerre et dominer autrui, le réduire, le chasser et l’exploiter, après avoir anéanti ses crédos, son expression de son droit, de ses libertés, ses terres, ses dieux, son destin !

    Par delà l’utilitarisme sublimé en matière de diplomatie, force est de découvrir dans l’adversité qui nous entoure les plus putrides perversions, la duplicité, la fourberie et l’imposture ! Les donneurs de leçons es-cathedra, les parangons de la nomenklatura, sont les plus hauts gradés en matière de corruptions, de prébende légitime et de prédation. L’hypocrisie la plus lâche cache l’adversité !

    Seulement, leurs réactions et leurs vœux d’ouverture ne se font que dans le sens qui leur plait et les avantage, aux dépens des valeurs modernes de mondialisation. Un civisme universel, qu’on espérait partager comme des idéalistes, en avance sur leur temps ! Mais cette fiction est tout juste faite pour les blogs et pas suffisamment dans les actes. Bourses et valeurs se ferment, au nom d’un individualisme de masse, un dogme, une drogue, devenus synonymes de citoyenneté. Vision étroite mais largement suivie!
    La haine identitaire et nos pénates.

    Ça regarde qui d’être différents ? Fiers d’être différents, sans encourir les foudres des donneurs de leçons et les moralisateurs transfrontières ! Démocratiquement et par respect pour les libertés, cette situation dans les pays tiers, vous permet en Europe et vous oblige, d’avoir du respect pour les formes de gestion de ces états ! Le label modernité, avec sa façon de voir les libertés, ne donne pas à tous les finances et les avancées techniques pour ressembler comme des copies aux chefs d’orchestres !

    Ceux qui sont en retard de phase par rapport aux riches et blancs, ont au moins une raison d’être différents et d’aller vers le progrès des autres selon leurs propres moyens ! Sans se casser en route ! On peut être antimonarchistes et vivre en Espagne, en Belgique, en Suède en Hollande ou en Angleterre ! Et tenir à y vivre, sans vouloir rien y changer. Ou vice-versa ! Pourquoi nous reprocher alors ce fait, si bien toléré, si bien garanti ailleurs ? Plus de 90 pour cent des citoyens marocains assument leur monarchisme ! Il n’y a qu’à voir comment le Roi est reçu, dans toutes les villes et les douars du royaume, qu’il parcoure inlassablement. Des milliers de milliers de marocains arborent sa photo, scandent son nom, heureux de tenir la main de M6 et de venir le saluer, sans contraintes ! Ça dérange qui, s’ils veulent rester ainsi et laisser au Monarque de partager le Pouvoir avec leurs ministres et leurs représentants ?

    Il est des républiques, plus que totalitaires, où les droits de l’homme sont quasiment écrasés et pervertis, qui au total sont bien moins ‘’démocratiques’’ que les monarchies les plus autoritaires…

    Ostensiblement, leurs gouvernants, militaristes ou gérés comme tels, de près ou de loin, sont bien moins respectueux des libertés publiques que ne veut le mot res-publica… Voulez-vous des noms !? On n’y compte ni les révoltes, ni les coups tordus, ni les coups d’états et autres guerres civiles ! Et ce sont des républiques, certaines plus fières au point de s’imposer comme des procurators et des parangons. Des donneurs de leçons dans leurs régions ! Leurs mérites nouveaux est de se transmettre le pouvoir grâce aux galons ou par filiation ! Alors question de démocratie, racontez-ça à d’autres !

    La perfidie et la félonie, agitant séditions, sécessionnisme, oppositions et autres joyeusetés, poussent certains pays, les commanditaires, à provoquer des coups d’état, à partir de leurs fiefs et sanctuaires. Ils s’imposent par la suite comme des sauveurs, des tuteurs et des contrôleurs de leurs crédules acolytes locaux. Ces agitateurs qui deviennent de force, des empereurs ou des présidents à vie, obséquieux envers leurs voraces tuteurs ! Et ce là où ils ont perpétré des crimes ou des ethnocides ! Monnaie de singes, ou monnaie courante pour mercenaires ? Chacun sa fierté, sa culture et ses valeurs. Mais il est des valeurs qui ne valent rien ! L’histoire est faite de ces micmacs. Les plagiaires de la région n’ont rien inventé !

    Certaines républiques, quel que soit le continent ou elles s’agitent, sont littéralement en retard de ce qui se fait en Europe. Mais, elles ont leurs modèles, déphasés, dans la littérature meurtrière et l’exploitation de leurs propres peuples !

    Exercice de la démocratie, droits de l’homme libertés d’association de religion, de se mouvoir de travailler ou de migrer varient d’un pays à l’autre.

    Démocratie n’est pas synonyme de république

    Républiques ou monarchies sont questions de nuances, tant la pratique des droits élémentaires, varie d’un label à un autre ! Le ‘’package démocratie’’, variable dans sa densité, ne semble pas à la portée de toutes les bourses. Chacun le compose comme un panier, sachant bien que la qualité et la quantité, sont questions de moyens !
    Il est d’immenses pays ou les élections, manipulées publiquement et à coups de gros moyens, ont élevé de véritables confiscateurs des libertés.

    Ces gouvernants ont perpétré des meurtres et des guerres tous azimuts. Ces monstres,  »démocratiquement » élus, du fait du jeu permissif des lobbies qui les injectent, sont finalement de gros pantins, qui desservent ceux qui les ont fabriqués ! Un exemple ?

    Dès lors, où est la limite et la valeur puriste, le sens éthique de ces-dites ‘’républiques’’, par rapport aux monarchies ? Avérées traditionnelles, héréditaires, surannées, dites ce que vous voulez d’elles ! Mais si elles sont aimées et adaptées, convenables pour les leurs ? Car les changer serait pire pour tous. Une manip incertaine, une opa de déstabilisation, dirigée de l’extérieur, serait un meurtre de civilisation ! L’histoire est bourrée de ce genre de manipulations. Evoluer, dans le sens du partage des pouvoirs, serait au contraire idéal et bénéfique pour tous. Un mérite, un don divin, un éclair d’intelligence ! Une nécessité royale peut coïncider avec un devoir populaire et représenter une garantie pérenne pour le pays qui l’espère !

    On ne peut pas comparer des pays qui ont évolué depuis des siècles à ceux qui commencent à peine à devenir des pays ! Je ne parle pas de nous autres! Déjà les Idrissides ont laissé une capitale et un Etat ! L’évolution ne s’achète pas en vrac dans le supermarché des démocraties qui voudraient exporter leurs styles, sans leurs moyens ! De même aucune baguette magique ne permet de brûler les étapes, qui ont demandé ailleurs des siècles d’évolution et de compromis pour se réaliser…Mais aussi pour creuser de véritables fossés entre les berges de la méditerranée, par exemple ! Encore que rien n’est parfait ! N’est-ce pas?

    Contradictions et exemplarité

    On ne peut pas comparer le creuset qui garantit des droits, une civilisation technique et moderne pour ses résidents, à des états débutants. Ceux-là gardent leurs façons d’exister et de voir la vie différemment. Les pays ne sont pas des ersatz, des photocopies les uns des autres. Ils ont besoin de gérer leur souveraineté, tout en évoluant vers les progrès reconnus de tous ! Le développement, le territoire, l’unité du peuple autour de projets de société, historiques et crédibles fédérateurs, les nécessités de cohésion trans-tribales, sont autant de paramètres et de contraintes à valoriser, alors qu’ailleurs, ils sont d’ores et déjà fixés ! On a vu ce que les brusqueries, commandités de loin, apportent comme lots de barbarie et de répliques et répercussions, qui mutilent le pays en le laissant pourrir, avec plus de retard, entre les mains des mutins, qui n’apportent jamais la démocratie !

    Certains pays sont  »indépendants », mais mis sous séquestre et sous contrôle  » ! Vous le savez ! Comment reprocher cet état de choses ou ces insuffisances, ces retards par rapport aux statuts avancés d’autres vieilles métropoles, sans critiquer ceux de ces états avancés qui les maintiennent  » dans cet état d’ingérence, de retard et d’indigence, d’arriération discriminatoire, ou au mieux sous perfusion délivrée au compte-goutte  »?

    Car, minerais et marchés réservés, il ne faut jamais tenter de concurrencer la métropole. Celle-ci, ayant assuré ses bases, reste le premier investisseur, le premier client, le premier à dire chut et à déclencher le holà ! Son expérience et son entrisme lui laissent, pour la mainmise et la maîtrise, suffisamment de distance avec ses obligés !

    Je suis pour toutes formes de régimes ! Pourvu qu’ils soient démocratiques, éclairés et respectueux des libertés individuelles, sans frontières, assurant l’égalité de tous devant la loi. Tant sur les plans de la culture, de l’enseignement, de la circulation des hommes, du savoir, des techniques et des capitaux ! Sinon, ça laisserait à désirer !

    La mondialisation et conséquemment, notre devoir d’observer, de tancer du haut de nos ergots, d’interpeler transfrontières les autres, sont à ce prix ! Pas de frontières, pour tout et pour tous ! Sinon chacun à la mesure de ses moyens, sans ingérence, sans arrogance ni suprématie, sans diktat de l’argent sur le destin des autres !

    Beaucoup ont suffisamment à déblayer devant leurs portes. Avant de jaser, qu’ils s’emploient d’assurer le développement et la démocratie des leurs. Avant d’importuner, d’interpeler ou de fomenter les insurrections, la sédition, d’embrigader les nôtres et de créer la sécession, qu’ils laissent libres leurs otages et leurs urnes. Qu’ils regardent ce que sont devenus les ennemis héréditaires d’hier, ceux qui ont causé deux guerres mondiales, mais qui restent nos premiers exemples, nos horizons, nos mais et nos voisins !

    Je n’aime pas cette conclusion si ordinaire, mais elle sied ici.

    Et je dis de façon apaisée, confiant dans l’avenir et la complémentarité,
    à bon entendeurs, salut,
    aux frères et aux voisins !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 7 Mars 2010.

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