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15 réponses de 541 à 555 (sur un total de 846)
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  • #209355
    dawy
    Membre

    @touria016 wrote:

    Wyak ma katmouti 3la l’kar3ine? 😆

    wa dork 3aaaaaaaaaad bach
    chikh Dawy fa9 : khelini netleg8a tzeghrita b la tache !
    ➡
    youyouyouyouuuuuuuuuuuyyyyyyyyyyyyyyye !

    😆 😆 Menage tes cordes vocales.On aura surement besoin de toi.
    Les quatre salopards vont bientot celebrer leur mariage.Bien que Houlakou n’est pas à son premier coup d’essai 😆 😆
    :lol:[/quote]

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #203262
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #234548
    oujdi12
    Membre

    Annie Besant:un des grands Messagers de l’Etre Suprême

    « Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce Prophète prodigieux, un des grands Messagers de l’Etre Suprême. Et même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant: ‘‘The Life and teachings of Muhammad Madras », 1932.p.4

    Constant Virgil Gheorghiu:Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance

    « Quoiqu’il fut illettré, les premiers versets révélés mettent en valeur la plume, la science, l’éducation et l’enseignement. On ne connaît pas de doctrines qui se sont intéressées à la science et à la connaissance à un tel point. Si Mohammad avait été un savant, la révélation, réalisée dans la caverne de ‘‘Hirra » n’aurait pas causé d’étonnement parce que le savant connaît la valeur de la science. Mais il était illettré, n’avait pas appris chez aucun maître. Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance et lui prête une grande importance. » Constant Virgil Gheorghiu: ‘‘La vie de Mohammad », T2,p.45

    James A.Michener: Sur tous les plans, Muhammad était un esprit éminemment pratique

    « Homme d’affaires prospère dès l’âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d’une veuve fortunée. Celle-ci, reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu’elle fut de quinze ans son aînée, il l’épousa et fut un époux dévoué jusqu’à sa mort.

    De même que la plupart des grands Prophètes qui le précédèrent, Muhammad cherche à éviter l’honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d’accomplir cette tâche. Mais l’ange lui ordonne: ‘‘Lis! ». De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Muhammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset: ‘‘Il n’y a qu’Un seul Dieu ».

    Sur tous les plans, Muhammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien-aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances, s’étendirent rapidement. Or, on dit que Muhammad lui-même affirma qu’une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d’attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou à la mort d’un être humain.

    Lors de la mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles: ‘‘Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Muhammad, il est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend culte, Dieu est vivant et Eternel ». » James A.Michener:‘‘ Islam: The Misunderstood Religion », in Revue: Reader’s Digest (édition américaine) Mai 1955,p.68-70)

    Professeur K.S.Ramakhishna Rao: le plus rare phénomène sur terre

    « Le monde a vu en la personne du prophète de l’Islam, le plus rare phénomène sur terre, évoluant en chair et en os. »

    Professeur K.S.Ramakhishna Rao, in ‘‘le prophète de l’Islam », cité par Ahmed DEEDAT dans son ouvrage: Mohammed(ç) le plus grand.

    W.Montgomery: La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout.

    « La façon dont il accepta les persécutions, dues à ses croyances, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son oeuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Cependant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident comme le prophète Muhammad. » W.Montgomery : ‘‘Mohammad at Mecca  », Oxford 1953, p.52

    Michael H.Hart: Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans: religieux et séculier

    « Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans: religieux et séculier »

    Michael H.Hart, the 100: A.Ranking of the Most Influential Persons in History, Naw York: Hart Publishing Company, Inc.1978, p.33

    Diwan Chand Sharma:Mohammed sws(ç) était l’âme de la Bienveillance

    « Mohammed sws(ç) était l’âme de la Bienveillance et son influence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’approchaient. »

    Diwan Chand Sharma dans ‘‘The Prophets oh the East », Calcutta , 1935,p.122

    John William Draper :l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine

    « Quatre ans après la mort de Justin, A.D.569, naissait à la Mecque , en Arabie, l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine… Mohammed sws. » John William Draper, M.D.LLD dans ‘‘A History Of the Intellectual Development of Europ », Londres, 1875

    Encyclopédia brittanica:la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux

    « Mohammed sws fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux. » Encyclopédia brittanica, 11ème édition.

    Georges Bernard Shaw :il mérite le titre de sauveur de l’humanité

    « J’ai étudié -le merveilleux homme- et à mon avis, loin d’être un AntéChrist, il mérite le titre de sauveur de l’humanité. »

    Georges Bernard Shaw dans ‘‘The Genuine Islam », Vol.I, n° 81936

    Thomas Carlyle: il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus

    « Le mensonge façonné avec de bonnes intentions destinées à cet homme (Mohammed sws) ne déshonore que nous… Une grande âme silencieuse; il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus, et que la nature elle-même a crée sincères. Alors que d’autres se complaisent dans des formules et des ouï-dire, contents de leur sort, cet homme ne pouvait se soustraire aux formules. Il était seul avec sa propre conscience et la réalité des choses… Une telle sincérité, ainsi qu’on veut bien la nommer, possède en réalité quelque chose de divin. Le discours d’un tel homme est semblable à la voix qui émane du coeur-même de la nature. Les hommes écoutent et doivent écouter ce discours mieux que tout autre… Le reste n’est que futilité en comparaison. »

    Thomas Carlyle dans ‘‘heros and Hero-Worship », p.71

    #203227
    marlyn
    Membre

    tu est marocain parce que…

    – Tu es surpris et remercie le ciel à chaque fois qu’en voiture tu arrives à
    destination sain et sauf.

    – Tu traverse la route en Superman, en plein feu vert, tout doucement,
    langoureusement, en fixant droit dans les yeux l’automobiliste genre : « si
    tu veux bousiller ta voiture, rentre moi dedans »

    – Ça ne te choque pas que des mecs se fassent la bise entre 2 à 6 fois sans
    être homos.

    – ça te semble normal que ces mêmes mecs tendent aux femmes une main tout ce
    qu’il y a de plus viril.

    – Tu sors tes Pulls et vestes dès que la température descend à moins de 25°

    – Tu n’arrives pas à comprendre comment les multinationales de jus d’orange
    industriel peuvent subsister quand on peut avoir pour beaucoup moins cher un
    jus d’orange pressé devant toi et 10000 fois plus bon.

    – Tu es surpris quand un vendeur te dit bonjour, et plein de gratitude face
    à une caissière qui sourit.

    – Pour promettre quelque chose, tu ne peux t’empêcher de promettre enfer et
    damnation à toi-même et à tout ton arbre généalogique : « Allah ya3ti
    lwalidiya el cancer ila » (que mes parents aient le cancer si…) ou «allah
    ye3tini el3adabe ila » (que je subisse les pires souffrances si….)

    – Tu bois de l’alcool avec une obligation de résultat : Te déchirer la
    gueule….

    – Ta main devient insensible aux brûlures de deuxième degré pour cause d’une
    longue pratique du couscous du vendredi.

    – Tu trouves normal qu’il y ait des gens qui accrochent un CD au rétroviseur
    de leur voiture.

    – Tu vérifies une bouteille de Gaz avec la flamme d’un briquet sans trouver
    cela dangereux….

    – Tu gardes sur toi en permanence ton acte de mariage ou alors tu prends
    deux chambres d’hôtels quand tu vas uniquement dormir dans une.

    – Tu as le rythme dans la peau et tu l’exprimes via ton Klaxon.

    – Tu penses mordicus que les flics squattent les ronds points pour y foutre
    le bordel.

    – Tu trouves normal que des fois il y ait un orchestre à McDonald’s.

    – Tu ne connais pas les demandes en mariage : dés qu’une relation dépasse 3
    mois ça coule de source.

    – Tu trouves normal de donner ton corps à des gens bizarres au Hammam, pour
    qu’ils te « frottent»…..

    – Tu considères comme prématuré qu’un jeune quitte le domicile parental à 30
    ans.

    – Tu fais partie des inventeurs d’une lessive spécial « terkade » :
    exclusivité mondiale.

    – Un agent de l’autorité « mkadem » peut renseigner tes futurs beaux parents
    sur tes faits et gestes depuis le jour où tu as dépendu de sa
    circonscription.

    – Tes relations créent un calendrier partagé pour coordonner leurs séjours à
    ton domicile de façon à ce que tu ne te sentes jamais seul.

    – Tu ne crois pas au dernier recensement, vu que 30 millions c’est
    uniquement le nombre de personnes sur les terrasses du café le soir.

    – Tu sais que s’il y a autant de femmes qui portent le nom de leur mari, ce
    n’est pas parce qu’ils sont mariés :
    c’est juste qu’ils sont cousins.

    – Tu as une cicatrice du vaccin au bras gauche.

    – Tu ne trouves pas que c’est obscène de se gratter tranquillement les
    noisettes en public.

    – Tu entends « mbarek l3wacher » (bonnes fêtes) à tous les carrefours sans
    pour autant savoir ce qu’on célèbre

    – Le « lendemain » est toujours le jour où tu veux tout faire.

    – Il y a toujours un verre de plus sur le plateau pour thé ou café.

    – Quelqu’un frappe a la porte et avant que vous n’ouvriez, ton esprit
    s’emballe de questions du genre : Est-ce que il y’a des biscuits dans la
    maison? Combien de temps me faudrait-il pour préparer du msemen ?

    – Vous avez une vitrine pleine de porcelaine chère (surtout porcelaine
    chinoise) d’une manière ordonnée dans le salon mais seulement la poussière y
    jouit, ou des invites qui ne viennent qu’une fois par an.

    – Rien n’est gaspillé du mouton, sauf le sang peut être

    – Tu trouves le moyen de jouer aux dames sur le trottoir en utilisant les
    carreaux du dallage, des bouchons de soda et des rondelles de carotte

    – Même si tu t’habilles en jeans et sneakers tout le temps, tu as quand même
    au moins une jellaba et un caftan ; on sait jamais ashno ka tjib lweqt (de
    quoi demain est fait).

    – Tu dis ‘shkoon’ (qui est là ?) quand quelqu’un frappe à la porte, comme
    quoi tu peux pas attendre les deux pas qui te séparent de la porte.

    – A cette même question, tu réponds « ana » (littéralement « moi »)

    – Ton café au lait a tellement de mousse que tu es obligé de l’enlever à
    chaque fois et déposer sur le sous tasse.

    – Tu commences par accoster une fille en lui disant: mane choufoukche a zine
    (on se voit, beauté)? Et tu la traites de: ya 3la khayba (ce que tu peux
    être moche) quand elle t’ignore.

    – Tu arrêtes ta voiture 3 mètres après le feu rouge pour être sûr que tu vas
    démarrer le premier, alors que tu démarres le dernier car tu ne vois pas le
    feu passer au vert

    – Tu fais exprès de ne pas traverser sur le passage des piétons.

    – Tu fais des phrases avec des mots de 3 langues minimum (arabe
    classique/francais/anglais/espanol/darija/berbere…)

    – Tu raconte des blagues où le marocain est toujours celui qui gagne grâce à
    ses kwaleb (malices).

    – Il faut 3 ou 4 personnes pour te convaincre de rejoindre la piste de
    dance, en te tirant les bras et jurant de tous les saints et awlya du
    maghreb et Machri9 (d’orient), mais une fois dans la foule tu ne veux plus
    arreter de danser, et tu y reste jusqu’a la fin de la fête.

    – Pendant l’horaire continu, tu trouve normal d’aller déjeuner chez toi, et
    de faire une petite sieste.

    – Ce n’est jamais de ta faute. C’est toujours la faute de l’autre, du Bus
    parti sans toi, le bijou qui s’est égaré, le vase qui est tombé, Le PC qui a
    planté.

    – Tu crois que les codes TPS et compagnie sont piratés par des marocains à
    Derb Ghellef(Casablanca) ou Swika(Rabat).

    – Tu fais régime za3ma (soit-disant) en mettant de l’édulcocrant dans le
    café tout en engloutissant des tonnes de chebbakya (gâteaux mieleux) .

    – Tu ne t’etonne pas qu’il y ait une mahlaba (laiterie) et une téléboutique
    tous les 10m

    – A l’étranger, tu as soudain envie d’un sandwich dial « pisseri »(d’épicier)
    :
    thon 7ar (piquant), vache qui rit et « kasheer » (mortadelle).

    – Tu considères les lignes doubles sur la route comme étant un endroit ou
    les voitures ne peuvent pas t’atteindre

    – Tu crois appartenir à une race unique et tu as vraiment les boules qu’un
    « non marocain » .

    wache kayéne hade chi wéla la??? 😆

    #233789

    En réponse à : J’ai besoin d’aide svp

    hassan73
    Membre

    salam
    comment ça ils passent par les villes pour danser? oulad amar sont une tribue comme les autres tribues, ils habitent et travaillent dans une certaine ville coimme tourirt jerada layoune oujda, et ils dansent dans les fêtes du mariage, et c’est tout comment connais tu oulad amar est-ce que tu habites à jerada?

    #238209

    En réponse à : chofou mazyan

    nass
    Membre

    khelliw 3likoum AYMANE tranquille…il prépare son mariage..
    mamasalich likoum.. 😈 😉

    #235507
    selim
    Membre

    nass , ratek, merci …

    Bessah votre avis sur les casaouis, je ne le partage pas avec vous…

    A casa qd je rencontrais les habitants ( même s’ils sont soussis) j’avais l’impression d’être immigré dans mon propre pays.

    Et se considérer comme tel dans son propre pays , ben , il manque plus qu’à renier son pays!!!C pas grave , g juré jamais je ne mettrais un pied chez les ghrabas.

    Tout ce que j’ai enduré, personne ne l’a enduré, leur mentalité d’hypocrisie et de racisme exacerbé.

    Soub’han’allah, partout où j’allais c ‘était pareil, gara, sttat, sidi-yihia gharbi, meknes, benghrir…sont tous pareils.

    Qd je rencontrais des personnes qui avaient l’accent des riafas ou des « jlodas »( c comme ca qui nous appellent), ils me disaient  » hdek minhom »

    Une fois , j’étais invité dans un mariage , j’ai tout fait pour ne pas honorer l’invitation mais …j’ai fais un effort, suis allé…pffffffffffffffffff, el fich o kéléte el iich,,, ils m’ont obligé à danser sur leur musique que j’appelle le « chaabi attitude », j’ai refusé , ils m’ont ben on va te mettre un cassete de wijda.Ils m’ont mis du mokhtar berkani , tout le monde rigolaientt avant qu’un groupe de im’felsséte hachakom s’en prennent au DJ pour qu’il enlève la cassette immédiatement.
    DABA OCHNO HEDE AAROUBI??? c la question qu’elle se posaient!
    Wahhéde el kéddète minhom , wech kima mawatna li ihéchmo i hadro gouddéme r’jel, héchékom el gharbiyète rér i néfdo aala sdorèthome mnine i chétho,,,, yekh tfou ahléhome.

    Ils sont trop racistes et hypocrites, le pire c qu’une bonne partie d’entre eux ne le montrent pas, c par derrière que tu te rendras compte!!

    Wah ya birdkome, alla y naal ha sélhha, kom loth, kom ibliss, ma andhom la h’ya wala héchma.

    Maintenant, je fais la même chose,que ce soit en france ou à wijda, dés qu’une personne me parle avec l’accent  » inti » « daba » « kélléb »je lui dit , ya hawji inta gharbi yekh aala kom, kom el moujriméne!!!

    #209323
    nass
    Membre

    celle-là m’amuse beaucoup… 😉

    « le mariage est comme le restaurant. a peine est-on servi qu’on regarde
    ce qu’il y’a dans l’assiette du voisin. »
    SACHA GUITRY

    #234372

    En réponse à : Ou est passé Nass??

    Maya
    Membre

    @ayman wrote:

    Celui ou celle qui sauras deviner la raison de l’abscence de Nass pourra gagner:
    1- une entrée gratuite au cinema, lui et une personne de son choix pour voir le nouveau film fiction maroccain intitulé »le maroc apres les elections, l’avenir prometteur ,
    2-un voyage à Bangui pour voir les Pygmées et le sejour va durer 15 ans sans faute,
    3-une voiture luxuese ( pas luxus 😀 ) model R4 en agonie
    4-Une recharge de 500 dh ,itulisable les jours ferriées de 4h du matin jusqu’a 4h30 du matin aussi
    5-Un sejour gratuit en detention provisoire d’ une semaine pour ceux qui veulent faire monter l’adrenaline , et vivre une experience sans precedent..
    6-bcp d’autres cadeaux de valeur à votre attente , soyez nombreux à participer..
    le nom du gagnant ainsi que son cadeau seront diffusés bientot sur notre chaine nationnale

    il est en train de preparer son mariage… :mrgreen: ou peut etre a cause d´un démenagement?!

    #233714

    En réponse à : a l’aide!

    ayman
    Membre

    Bienvenue Maghnia !
    J’ai lu attentivement ton texte et j’ai ressenti tes bonnes intentions et aussi ton envie de dire tout haut  » pourquoi les choses ne sont elles pas aussi simple que ça devrait être », c’est vrai que ça aurrait pu être plus simple..
    je vois bien que t’essaie de trouver le bon remede face à cette situation mais à mon avis la langue(accent) n’est qu’un facteur superficiel, et je pense pas que si tu commence à paler comme une maroccaine qui fera changer les parents d’avis,c’est plutot la difference , pour ête honnete avec toi, le mariage mixte n’est tjr pas sans complication, j’en ai vu plein d’exemples , surtout que les fronieres sont carrement bloqué ,le contact familial sera penible et fastidieux , chaque fois il faut faire un passage en fraude, je sais deja la reponse : » je suis prete à tout ça » mais c’est souvent apres le mariage que surgissent ces complications et elles ..faut aussi penser à ta future situation au-de-là des frontieres, mais surtout pas la langue qui fait l’obstacle t’as pas besoin de changer quoique se soit ni de te matamorphoser, tout ce qui est propre à une personne fait sa qualité,
    j’espere que mon intervention ne t’a pas été desagreable, si j’ai fait surgir les cotés negatifs c’est juste pour être objectif et aussi t’aider à reflechir plus loin que la celebration du mariage tout en te souhaitant tout le bonheur qui soit parmi une belle-famille qui t’acceptera avec chaleur et amour ,et que cette union puisse voir le jour dans le bonheur et la prosperité,

    #230095

    En réponse à : que dis la religion

    Maya
    Membre

    Quel est le point de vue de la religion sur les relations avant le mariage ?

    Si la personne qui pose la question veut dire par « avant le mariage », avant la consommation du mariage mais après la le contrat, alors il n’y a pas de mal à de telles relations puisqu’elle est sa femme en vertu du contrat, même s’il n’ont pas ostensiblement consommés le mariage.

    Ici le Sheikh fait référence à une pratique commune dans le monde musulman. Parfois, le contrat de mariage est fait mais les deux personnes ne vivront pas ensembles en tant que mari et femme pendant quelques temps. Cependant, dès que le contrat de mariage a eu lieu, les deux personnes sont mari et femme et ils sont légalement libres de se comporter l’un envers l’autre, bien que la coutume puisse dire autre chose. Cela ne doit pas être confondu avec la période d’engagement. Pendant la période d’engagement, les deux personnes se sont mises d’accord qu’ils vont se marier mais ils doivent encore accomplir le contrat de mariage et devenir vraiment mari et femme.

    Cependant, si c’est avant le mariage, comme pendant la période d’engagement ou autre, un tel contact est interdit et illégal. Il n’est pas permis pour un homme de jouir de la compagnie d’une femme qui ne lui est pas parente, que ce soit (pour discuter, regarder ou avoir une compagnie privée. Il a été confirmé que le Prophète a dit : « Un homme ne peut pas se trouver seul avec une femme excepté en présence d’un de ses Mahram. Et une femme ne peut voyager qu’avec un Mahram. » (Mouslim, Boukhari)

    En somme, si un contact a lieu après le contrat de mariage, il n’y a aucun mal. Si c’est avant la cérémonie du mariage, même si c’est après la proposition et l’acceptation, ce n’est pas permis. Un tel comportement est interdit pour lui parce que la femme n’est pas sa parente ni sa femme jusqu’à ce que le mariage soit conclu.

    Sheikh Ibn Uthaimin

    wallahu a3lam 😉

    #233215

    En réponse à : Etes-vous amoureux(se)?

    dahlia
    Membre

    salam les amis …je suis contente de vous retrouver encore uen fois ce n’est pas sur que je sois la chaque jour mais je ne vous quitte pas 😉 je suis toujours la et aujorud0hui je me manifeste mais vous m’avez tellement manqué que je ne peux me retenir de participer a vos discussions surtout celles ou je n’ai pa a trop parler et detailler 😆 par contrainte de temps wellah machi 7aja okhra ne men voulez pas 🙂

    je voulais juste ajouter une petite remarque a propo du sujet en disant que si notre chere kitty (a qui je souhaite la bienvenue) voulait de ce  »garcon » une relation ou une aventure comme l’a bien nommé notre ami ayman …et que la reponse etait un refus c’est que c’est vraiment alarmant 🙂 ……songez y vous comprenderez !!

    ma chere kitty un petit conseil si tu me le permets c’est de ne plus penser a ce garcon ou du moins ne pas t’offrir a lui comme une proie facile…ce n’est pas comme ca que tu te feras apprecier ou aborder je ne donne pas des lecons en matiere de seductions 😆 mais faut parler un peu logique quoi………..laisses les choses venir tout naturellemetn et crois moi si tu n’espere que du serieux et que tu aimes vraiment ce garcon cet amour noble qui ne ressemble pas a ce que nous voyons dans les rues bien sur tu trouveras ton ame soeur et le plus naturellement qui soit sans fournir bcp d’effort parcequ’a ce moment la ce serait le destin qui ferait que vous soyez reunis….qui sait puisque tu vois ce garcon par hasard chaque fois que t’es invitée a un mariage au maroc 🙂

    n’as tu pas pensé qu’il soit marié ?? ou fiancé ?? si c’est le cas je te conseille de l’oublier immediatement si ce n’est pas le cas ne te devalorise pas ne te laisses pas gangner par la faiblesse et l’envie de tout posseder facilement et immediatement…si tu le connais bien et que tu le vois le mieux placé pour etre ton futur  »mari » non  »amant » et bien tu n as qu’a prier dieu pour qu’il soit dans ton mouktab 😉 😉 ➡ ➡

    j’espere ne pas t’avoir blessé ou …ou… 😳 😳 mais je voudrais pas te voir comme ca sois forte allezzzz je sais que t’en es capable 😛

    amitiés de dahlia 😉

    #233490

    En réponse à : لنجرب

    ayman
    Membre

    @marlyn wrote:

    ahhh okii dsl!! 😳
    mais m’empêche qu’on reste toujours dans le même cercle vicieux!!! (le mariage) 😛

    cercle vicieux 😆 😆

    #233489

    En réponse à : لنجرب

    marlyn
    Membre

    ahhh okii dsl!! 😳
    mais m’empêche qu’on reste toujours dans le même cercle vicieux!!! (le mariage) 😛

15 réponses de 541 à 555 (sur un total de 846)
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