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15 réponses de 796 à 810 (sur un total de 1,240)
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  • #203262
    observateur
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    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #239429

    En réponse à : la methoooode cauet!!!!!^^

    ayman
    Membre

    @nass wrote:

    tu sais qu’il s’est fait lui même crevé un oei,l pour faire souffrir son père…!!! 😈

    Tu veux dire qu’il un un oeil de moins !?
    j’ai jamais su ça moi! je croyais qu’ il s’amusait juste à mettre des lentilles de differentes couleurs !mais t’es sur qu’il est borgne?!!

    #234548
    oujdi12
    Membre

    Annie Besant:un des grands Messagers de l’Etre Suprême

    « Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce Prophète prodigieux, un des grands Messagers de l’Etre Suprême. Et même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant: ‘‘The Life and teachings of Muhammad Madras », 1932.p.4

    Constant Virgil Gheorghiu:Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance

    « Quoiqu’il fut illettré, les premiers versets révélés mettent en valeur la plume, la science, l’éducation et l’enseignement. On ne connaît pas de doctrines qui se sont intéressées à la science et à la connaissance à un tel point. Si Mohammad avait été un savant, la révélation, réalisée dans la caverne de ‘‘Hirra » n’aurait pas causé d’étonnement parce que le savant connaît la valeur de la science. Mais il était illettré, n’avait pas appris chez aucun maître. Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance et lui prête une grande importance. » Constant Virgil Gheorghiu: ‘‘La vie de Mohammad », T2,p.45

    James A.Michener: Sur tous les plans, Muhammad était un esprit éminemment pratique

    « Homme d’affaires prospère dès l’âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d’une veuve fortunée. Celle-ci, reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu’elle fut de quinze ans son aînée, il l’épousa et fut un époux dévoué jusqu’à sa mort.

    De même que la plupart des grands Prophètes qui le précédèrent, Muhammad cherche à éviter l’honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d’accomplir cette tâche. Mais l’ange lui ordonne: ‘‘Lis! ». De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Muhammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset: ‘‘Il n’y a qu’Un seul Dieu ».

    Sur tous les plans, Muhammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien-aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances, s’étendirent rapidement. Or, on dit que Muhammad lui-même affirma qu’une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d’attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou à la mort d’un être humain.

    Lors de la mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles: ‘‘Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Muhammad, il est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend culte, Dieu est vivant et Eternel ». » James A.Michener:‘‘ Islam: The Misunderstood Religion », in Revue: Reader’s Digest (édition américaine) Mai 1955,p.68-70)

    Professeur K.S.Ramakhishna Rao: le plus rare phénomène sur terre

    « Le monde a vu en la personne du prophète de l’Islam, le plus rare phénomène sur terre, évoluant en chair et en os. »

    Professeur K.S.Ramakhishna Rao, in ‘‘le prophète de l’Islam », cité par Ahmed DEEDAT dans son ouvrage: Mohammed(ç) le plus grand.

    W.Montgomery: La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout.

    « La façon dont il accepta les persécutions, dues à ses croyances, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son oeuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Cependant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident comme le prophète Muhammad. » W.Montgomery : ‘‘Mohammad at Mecca  », Oxford 1953, p.52

    Michael H.Hart: Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans: religieux et séculier

    « Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans: religieux et séculier »

    Michael H.Hart, the 100: A.Ranking of the Most Influential Persons in History, Naw York: Hart Publishing Company, Inc.1978, p.33

    Diwan Chand Sharma:Mohammed sws(ç) était l’âme de la Bienveillance

    « Mohammed sws(ç) était l’âme de la Bienveillance et son influence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’approchaient. »

    Diwan Chand Sharma dans ‘‘The Prophets oh the East », Calcutta , 1935,p.122

    John William Draper :l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine

    « Quatre ans après la mort de Justin, A.D.569, naissait à la Mecque , en Arabie, l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine… Mohammed sws. » John William Draper, M.D.LLD dans ‘‘A History Of the Intellectual Development of Europ », Londres, 1875

    Encyclopédia brittanica:la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux

    « Mohammed sws fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux. » Encyclopédia brittanica, 11ème édition.

    Georges Bernard Shaw :il mérite le titre de sauveur de l’humanité

    « J’ai étudié -le merveilleux homme- et à mon avis, loin d’être un AntéChrist, il mérite le titre de sauveur de l’humanité. »

    Georges Bernard Shaw dans ‘‘The Genuine Islam », Vol.I, n° 81936

    Thomas Carlyle: il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus

    « Le mensonge façonné avec de bonnes intentions destinées à cet homme (Mohammed sws) ne déshonore que nous… Une grande âme silencieuse; il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus, et que la nature elle-même a crée sincères. Alors que d’autres se complaisent dans des formules et des ouï-dire, contents de leur sort, cet homme ne pouvait se soustraire aux formules. Il était seul avec sa propre conscience et la réalité des choses… Une telle sincérité, ainsi qu’on veut bien la nommer, possède en réalité quelque chose de divin. Le discours d’un tel homme est semblable à la voix qui émane du coeur-même de la nature. Les hommes écoutent et doivent écouter ce discours mieux que tout autre… Le reste n’est que futilité en comparaison. »

    Thomas Carlyle dans ‘‘heros and Hero-Worship », p.71

    #239480

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    touria016
    Membre

    @ratek84 wrote:

    @touria016 wrote:

    moi aussi j’étais triste avec mon ami Fadi 😥
    mais faut se dire que rien ke la participation est un avantage car elle aura permis de dévoiler les atouts de notre cher Tanger donc, pas si mal pour l’avenir 😀

    D’abord « Morocco 1994 » perdu face au USA puis « Morocco 2006 » dont le résultat étaient très honteux, ensuite « Morocco 2010 » et maintenant « Tanger 2012 », le point commun entre toutes ces défaites est qu’ellent étaient toutes précédées par des campagnes publicitaires pleines de mensonges qui faisaient que la plupart des gens y croyaient vraiment et ne se rendent compte de la vérité que le moment du verdict final.

    j’aimerais que tu sois un peu plus précis RATEK :
    quels genre de mensonges ?

    #239479

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    ratek84
    Participant

    @touria016 wrote:

    moi aussi j’étais triste avec mon ami Fadi 😥
    mais faut se dire que rien ke la participation est un avantage car elle aura permis de dévoiler les atouts de notre cher Tanger donc, pas si mal pour l’avenir 😀

    D’abord « Morocco 1994 » perdu face au USA puis « Morocco 2006 » dont le résultat étaient très honteux, ensuite « Morocco 2010 » et maintenant « Tanger 2012 », le point commun entre toutes ces défaites est qu’ellent étaient toutes précédées par des campagnes publicitaires pleines de mensonges qui faisaient que la plupart des gens y croyaient vraiment et ne se rendent compte de la vérité que le moment du verdict final.

    #236038

    En réponse à : Namima Party :D

    marlyn
    Membre

    ooo wala fi l2a7laaam!! chkoune da7iaaa??!! nass wéla aymane wéla ….;

    ahh ara nchoufou nass tzzz b9a fiha l7al mine mabéré7te b sméyétha!!
    maalha mé7sousa ga3 haka!! 🙂 🙂

    #236014

    En réponse à : Namima Party :D

    fadi
    Membre

    @houlakou wrote:

    hahouwa mousaylima dkhoul al aafya ghadi taskhoun 😆 😆 khirrij dar al hamra dkhal 😆 😆

    Tbarkellah 3la Mister Houlakou !! Bslamtek Wa7ed la chambre Résérvit8a Lek F Ja8ennam .. Wllah Ghila Tgle3lk Douk 40 3am Dyal Smi9li Li F Canada !! 😈 😈

    Matchkornish Asa7bi !! Ra7na Kandirou 8ad Chi Liwaj8i Allah 😥 😥

    #236009

    En réponse à : Namima Party :D

    houl
    Membre

    hahouwa mousaylima dkhoul al aafya ghadi taskhoun 😆 😆 khirrij dar al hamra dkhal 😆 😆

    #235983

    En réponse à : Namima Party :D

    ayman
    Membre

    @Houlakou:wach maskin bkhatrou! raha tlawat 3lih chi mousaka 😆 😆 , lkhalssa felyad ,wmakanch raha ,inernet be3da mamnou3 😆

    #203184

    Sujet: leila chahid

    dans le forum Débats
    nass
    Membre

    Leïla Chahid (ليلى شهيد) , née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban),
    était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de Palestine en France;
    depuis novembre 2005, elle occupe ce poste auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.

    elle appartient à la grande famille palestinienne al-Husseini,
    elle est une petite-nièce du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini,
    une cousine de Yasser Arafat, de Moussa Arafat et de Fayçal Husseini.
    Les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés
    par les britanniques vers des camps militaires et leurs familles dans
    des pays sous le mandat français. C’est ainsi que sa mère,
    Sirine Husseini Shahid, a été déporté au Liban où elle a rencontré
    le père de Leila, professeur de médecine, qui effectuait ses
    études au Liban. Leïla Shahid a fait des études d’anthropologie
    et de sociologie à l’Université américaine de Beyrouth,
    un des foyers historiques de la contestation politique palestienne.
    En 1978, elle se marie avec l’écrivain marocain Mohammed Berrada
    et s’installe avec lui au Maroc. En 1987, elle commence à écrire
    dans la Revue d’études palestiniennes.

    Avant d’être nommée déléguée générale de Palestine en France,
    Leïla Shahid avait été, pendant trois ans, le chef du bureau
    d’information de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)
    à La Haye, poste où elle avait cumulé la représentation de son organisation
    aux Pays-Bas et au Danemark. Auparavant, elle avait représenté l’OLP en Irlande.

    Entre 1993 et 2005, elle est la déléguée de l’OLP (puis du Fatah)
    en France (où elle succède à Ibrahim Souss). En novembre 2005,
    elle est remplacée à ce poste par Hind Khoury, et nommée à
    Bruxelles, par la nouvelle autorité palestinienne dirigée par
    Mahmoud Abbas, qui a succédé à Yasser Arafat
    Elle fait de fréquentes apparitions dans les médias français
    et belges pour donner le point de vue palestinien sur les
    événements du Moyen-Orient. Elle visite pour la première
    fois la terre de ses parents en 1994 après la signature des accords d’Oslo en 1993 .

    #234315
    dawy
    Membre

    @nass wrote:

    ne me dis pas que toi aussi t’es fan des mousalsalat égyptiens….?? 🙄 😉

    Awy Awy……. à tel point que je perds toujours mon « D » 😆

    #268607
    dawy
    Membre

    @nass wrote:

    ne me dis pas que toi aussi t’es fan des mousalsalat égyptiens….?? 🙄 😉

    Awy Awy……. à tel point que je perds toujours mon « D » 😆

    #235894

    En réponse à : Namima Party :D

    dawy
    Membre

    @marlyn wrote:

    @nass wrote:

    désolée les gars..j’ai pas pue rester hier soir …!!
    j’etais trop fatiguée pour vous preparer un « tebssi t3am »
    mais lyoum jem3a vous etes tous invités chez MARLYNE…
    ghadi ydire ssed9a pour son ami FADI qui est parti,le pauvre, en mission dangereuse..et on ne sait pas s’il va s’en sortir vivant.. ❗ 😉

    tzzz 7chouma 3like!! wéssawéke zé3ma 3lina n3ésna lbaré7 b jou3!!!

    radi ngoulha l fadi!! 😕 🙂

    Lgate 8yia aba3da ma takoul.
    Zoughbyia ra8i kata7lam.Loukam ma wa7ed lcuré ra8 dayer fi8a lkhir,
    Ka ya3ti8a wa7ed losti fassba8 ou wa7da fla3chyia 😆
    Ila taklou 3li8a lwaghech t3achaw bakri. 😆
    Wach ma katchoufch ra8i madssousa ghir flégliz 😆

    #234314
    nass
    Membre

    ne me dis pas que toi aussi t’es fan des mousalsalat égyptiens….?? 🙄 😉

    #268606
    nass
    Membre

    ne me dis pas que toi aussi t’es fan des mousalsalat égyptiens….?? 🙄 😉

15 réponses de 796 à 810 (sur un total de 1,240)
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