Mohammed L’humble

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    Houria
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    Il était étonnant en ce domaine; sa modestie était une modestie de celui qui a connu Son Seigneur par crainte révérentielle, qui ressent de la pudeur vis-à-vis de Lui et qui Le respecte comme Il mérite d’être respecté, qui connaît, aussi, l’insignifiance de la distinction, des biens et des titres; cela étant, son âme s’est dirigée vers Allah et a émigré vers l’autre monde; rien de ce qui plaît aux habitants de cette terre, ne lui plaît, et il était devenu un véritable serviteur de son Seigneur; il faisait preuve de modestie avec les croyants, il s’arrêtait pour discuter avec une vieille, visitait le malade, faisait preuve de charité envers le pauvre, réconfortait les faibles, jouait avec les enfants, plaisantait avec ses épouses, discourait avec sa communauté; il s’asseyait par terre, dormait sur le sol, utilisait le sable comme matelas et la natte de joncs tressés comme oreiller. Il était satisfait de son Seigneur, et n’a jamais aspiré à une gloire, à un rang social ou politique, une prétention terrestre ou une revendication humaine; il parlait aux gens avec douceur, discutait avec l’étranger poliment, se familiarisait avec les gens et accueillait ses compagnons avec un visage souriant en disant:

    « Je ne suis qu’un serviteur qui mange comme mange un serviteur et s’asseye comme s’asseye un serviteur ».

    Rapporté par Ibn Abï ‘Açem

    dans le Zuhd (I6)

    et Ibn Sa’d dans les Tabaqât (1/371).

    Lorsqu’un homme le vit un jour et qu’il se mit à trembler à sa vue, il lui répondit:

    «Calme-toi, je ne suis que le fils d’une femme qui mangeait de la viande séchée à la Mecque».

    Rapporté par Ibn Mâdja (3312)

    et El-Hâkem (4366) d’après Ibn Mass’ûd.

    Voir El-Kâmel d’Ibn ‘Adiyy (6286).

    Il abhorrait les louanges et interdisait qu’on exagère dans le respect qui lui est dû; il disait:

    « N’exagérez pas dans votre vénération à mon égard comme l’ont fait les chrétiens avec Jésus fils de Marie; je ne suis que le serviteur de Dieu et son Messager; dites: le serviteur de Dieu et son Messager ».

    Rapporté par El-Bukhâri (3445) d’après Ibn ‘Abbâs.

    Il interdisait, aussi, qu’on se levât pour lui et qu’on se mette debout derrière lui; il s’asseyait là où il trouvait de la place et se mêlait aux gens comme s’il faisait partie d’eux; il répondait aux invitations et disait:

    « Si j’étais invité à un repas fait de pieds de moutons, je répondrais à l’invitation, et si on m’offrait un bouclier j’accepterai ».

    Rapporté par El-Bukhâri (2568, 5178).

    II aimait les pauvres et disait à ce sujet:

    « Mon Dieu, fais-moi vivre pauvre et fais-moi mourir pauvre et ressuscite-moi parmi les pauvres ».

    Rapporté par Ettermidhi (2352)

    d’après Anas et Ibn Mâdja (4126)

    et El-Hâkem (7911) d’après Abî Sa »id El-Khudhri.

    Il interdisait l’orgueil, mettait en garde contre lui et flétrissait ceux qui en faisaient preuve en disant:

    « Les orgueilleux seront ressuscités le Jour de la Résurrection sous la forme de petites fourmis et l’avilissement les entourera de tous côtés ».

    Rapporté par Ahmed (6639) et Ettermidhî (2492).

    Voit Kachf El-Khafâ (3236).

    Il a rapporté, aussi, de la part de son Seigneur ceci:

    « L’orgueil est Mon voile et la puissance Mon manteau; celui qui Me conteste l’un d’eux, Je le jette dans le feu ».

    Rapporté par Muslim (2620) et Abû Dâoud (4090).

    Il était – que la paix et le salut soient sur lui – aimé des coeurs et des âmes; la servante le prenait par la main et marchait avec lui dans la rue, il rendait visite à Umm Aymen alors qu’elle était esclave; et lorsque la délégation de ‘Amer Ibn Sa’sa’a le loua en lui disant: Tu es le meilleur d’entre nous et tu es notre maître et le fils de notre maître». Il leur répondit:

    « O gens! Dites ce que vous pensez, vous-mêmes, et ne laissez pas le Diable vous suggérer quoi que ce soit ! ».

    Rapporté par Ahmed (15876)

    et Abû Dâoud (4806).

    Bien plus, il s’est mis en colère lorsqu’un homme lui dit: «Ce que Dieu veut et ce que toi, tu veux». Et lui répondit:

    «Malheur à toi! Tu m’as rendu l’égal de Dieu? Dis seulement: ce que Dieu veut.».

    Rapporté par Ahmed (1842, 2557)

    et Ennisâï dans les Sunen El-Kubra (10825)

    d’après Ibn ‘Abbâs.

    Il portait, lui-même, les provisions de sa famille, réparait ses chaussures, rapiéçait ses vêtements, balayait sa maison, faisait traire sa brebis, découpait la viande avec ses épouses, servait ses hôtes, plaisantait avec ses invités, demandait de leurs nouvelles, se relayait pour monter sa monture avec son compagnon, portait de la laine, mangeait de l’orge, et il lui arrivait peut-être même de marcher pieds nus, dormait dans la mosquée, montait sur son âne et des fois montait en croupe, il aidait le faible et demandait des nouvelles de l’escadron qui l’accompagnait en aidant ceux qui avaient besoin d’aide et en accompagnant celui qui était esseulé.

    Qu’Allah lui accorde Ses bénédictions tant que les langues le mentionnent, que les escortes répandent ses nouvelles et que les djinns et les humains rapportent son récit.

    http://aslama.com/prophete/personnalite/humble-compatissant.php

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