DR IDRISSI MY AHMED
Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
avril 29, 2010 à 10:44 en réponse à : La résurrection de Mme Student : Laps, lapsus et résilience #275457DR IDRISSI MY AHMEDParticipant
PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES
A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Exergue
Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.
Citation d’un plaidoyer
« Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !
APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Le constat social
A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !
Appel ou prière aux absents
Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !Reformater les taxes
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !
Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités
Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.
Un exemple brillantissime du Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.comavril 24, 2010 à 1:10 en réponse à : La résurrection de Mme Student : Laps, lapsus et résilience #275455DR IDRISSI MY AHMEDParticipantChroniques en saillies à petites foulées
LA JOURNÉE DE LA TERRE
LA JOURNÉE DE L’ARBRE
LE RAMEAU DE PALESTINE
LES NUAGES VOLCANIQUESDepuis les monstrueuses guerres…
-Y a-t-il un autre mot pour accuser les mondiales ?-
Qui ont tracé dans le sang et l’humus leurs gésines
On a prétendu que la terre appartenait
A ceux qui la travaillent encore, les serfs !Seulement, si tu l’entends comme je la vois.
La terre, du moins ce qui en reste, s’étend,
Et appartient à ceux qui la prisent, la volent,
En marchant sur les os de nos parents.Depuis, donc la terre et nous avec,
Semences sans âme, fertiles à foison,
Appartenons aux gens qui tiennent,
Maître et esclaves, au même destin attachés.
Nos chaînes sont les leurs, également.La terre est à ceux qui l’épuisent,
L’embellissent, ma foi et l’empoisonnent !
Dominent son âme et la ‘’ ferrent ‘’,
Je le dis ainsi, ‘aimer’, par pudeur,
Évitant une saillie, un clash vulgaire.Tel ce volcan….Venues des glaces d’Islande,
Des fumées noires s’invitent au désespoir,
Pour empêcher les rois au deuil d’assister.L’Europe et ses avions, Barak et Sarkozy,
N’iront pas aux funérailles à cause du ciel,
Ni au panthéon, enterrer les Kaczynski
Ici, si ce ne sont les sauterelles, les intempéries
Les barrages qui pissent, c’est la grêle !A quoi bon chanter la Journée de la Terre
Avec un tas de cadavres en dessous,
Des armées d’ouvriers sous serres.
Sur cette ferraille qui pollue l’atmosphère,
Défiant ses otages devenus prisonniers.A quoi bon chanter la journée de l’arbre,
Quand, arraché du temps et des cimes,
Des terres qu’il retient au bord des abîmes,
Des forêts et leurs pâtres qu’il anime,
Le cèdre, arbre de paix, sert de potence
Pour plier et bruler, encenser le crime ?Ô colombe meurtrie, ton rameau grille !
Insectes prédateurs, ignares, profanateurs
Ne coupez pas la branche fleurie de l’olivier
Arrachez l’encens, qu’il brûle en entier !Ses branches, étoiles arrogantes,
Plastronnent à cinquante ou à six,
Sur la bannière ou le drapeau.Tracé dans le sang, sous la peau,
Le chiffre répété de soixante six,
Colle la queue du démon
Aux fameux GI et sinistre Sion !Descendu du ciel, Satan effrayé
Pour votre salaire, vous ses alliés,
Creusera la terre comme un sablier :
Son enfer flambe déjà sous vos piedsPentagone, pentagramme,
Hologrammes, esprit sans âmes,
Conjuration, vade retro Satanas,
Diables, matons et sorciers associés !Incendiez l’Eden et ses femmes,
Pour embaumer l’enfer des damés !
Un peuple, assassiné, sert d’otage,
Sur ses terres spoliées, il est prisonnier !On ne cherche plus d’esclaves
On assouvit la passion des soldats,
Leur plaisir de verser du sang,chaud,
Pour gorger de flammes le démon !On naît sur un bateau pourri,
Qui chavire et craque en tournoyant.
Il tempête et tangue, nous noyant
Dans de sombres tourments.N’ayant pour quai que la destinée,
Notre but est de voyager indéfiniment.
Il n’est pas question d’arrêter le train,
Et c’est là, notre paradoxal dessein.La nuit s’étend sur terre pour en finir les jours.
Son destin de mort est écrit sur ses pierres.
Ses monts éviscérées, ses roches, ses galeries
Ses puits, ses mines éventrées.Abattoirs ravagés ivres de chair humaine,
Que l’on imite sur les champs et les quartiers.
Ses volcans soufflent fumées et flammes ;
Ses spasmes assassins, d’Haïti à la Chine,
Agitent l’océan de tsunamis et cataclysmes !On ne cherche plus d’esclaves à faire
On n’assouvit que le talion des braves :
Satan, le diable ému par ses démons,
Assouvit la passion des sergents.Ivre de vengeances ataviques,
Sur Mohammed et Jésus le messie,
Moïse, Salomon, David et Abram,
La tribu de Yahvé a perdu son âme !Vent, arrête tes bourrasques assassines,
Écoute les bambous chanter la vie !
Leurs branches dansent corps à corps.
Laisse la brise embaumer les filles,
Et les feuilles, leur apprendre à valser !Sous le ciel bouillonnant de nuages
Où rugissent et grondent les tonnerres
Apeurée, la branche serpente sur la roche
Cristalline, qui lui sert de butée.Les succubes obéissent en silence
Aux ordres de leurs mentors particuliers.
Les verts s’assassinent entre frères,
Le dôme a éteint ses appels aux prières.
Il ne reste que le mur pour pleurer,
Et offrir la repentance aux meurtriers.A coté des victimes étalées par milliers
Des souffles viennent du ventre de la sphère.
Ce sont de jeunes martyrs, des vengeurs,
Qui éclatent de courage face à la haineBoucherie et fosses de damnés,
Des corps coupés, mêlant leurs membres,
Dans le ciment calcaire de leurs sangs,
Gisent en attendant la résurrection.Camps de souffrance, prisonniers avilis,
Le Démon, devenu riche et prospère,
A établi sur terre son gouvernement,
Son PC offense la puissance des cieux.Il ne reste du mur d’à coté, pour crier,
Que les yeux des trous gras et poudreux
Pour recueillir les talismans poussiéreux
Des visages ravagés des petits vieux.La condition humaine n’est pas fameuse,
Comment vit celui qui n’a rien à espérer ?
Ni terre, ni libertés, ni force pour s’assumer…
Face à l’injustice, il ne reste que la déprime,
La haine stérile ou la force du mépris !La condition humaine n’est pas flatteuse,
Comme la portent les malades les pauvres.
L’handicapé qui manque de moyens,
Et d’aide pour comprendre et espérer.L’homme, cet être aux destinées vaines,
Fragile, futile, furtif et labile,
Victime de naissance, esclave et maître,
Inhibé par ses peurs, affligeantes certitudes,
Pavane bercé de sordides crédulités.Ses chants d’espoir, l’amertume même,
Il en délire et crie pour s’en libérer !Reprochez-moi, lecteur, de voir rouge,
Quand la colère noire veut m’emporter !
Même, si je perds la bataille, compère ose
Continuer le combat, sans bride lâcher !Image du boulevard de la capitale.
Le lierre grimpe et ses fleurs volubiles,
Couvrent les troncs nus des palmiers,
Quand des scies assassines se ruent
Sur les branches qu’ils font raser.Dans ton oasis, Arbre encore dressé,
Devant les murs blanchis de ton hôte,
Étend tes boules devant ses portes,
Et que tes libertés l’arrosent de volupté !DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 24 Avril 2010
avril 21, 2010 à 9:21 en réponse à : La résurrection de Mme Student : Laps, lapsus et résilience #275456DR IDRISSI MY AHMEDParticipantSublime moulay Ahmed,un talent,une inspiration et une verve hors du commun.
Je t’embrasse très fort et que Allah te protège.
L’amie de toujours: Najatavril 18, 2010 à 8:42 en réponse à : La résurrection de Mme Student : Laps, lapsus et résilience #275454DR IDRISSI MY AHMEDParticipantBONNE LECTURE
DR IDRISSI MY AHMEDParticipantDR IDRISSI MY AHMEDParticipantSont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ?
Simples attritions ludiques, voici une chronique des humeurs et des éléments..« PLAINTE AU BON DIEU
NOUS IRONS TOUS AU PARADIS ! »L’homme vit dans la gueule du néant ! L’homme est fait pour disparaître. Pour s’amuser, se plaindre, souffrir et disparaitre ! Banale cruauté. J’ai besoin d’un grand ‘’chœur’’ pour m’entendre, me répéter et pour souffrir avec moi.
Ou pour penser normalement, mus, figés, entre les rails…à l’heure du train, sans regarder par la fenêtre le paysage qui file ! Pensées instables…idées invraisemblables, intraitables, à déclasser, moteur à idées, corps déchirés en vrac, angélisme déchu et décevant, délire de mots : la diffraction de la pensée éclate pour chercher des explications et des repère. Tout au moins un justificatif, une raisons pour son être et son ignorance.
J’ai besoin d’un forum, d’orchestre d’un monde, d’un univers entier, pour m’écouter, une tribune d’anges, et de connaisseurs pouvant communiquer ! Les espaces exigües, les idées bornées et rigides, me donnent froid. J’ai comme dit l’autre, une mélancolie. Une agoraphobie, non une claustrophobie, dans ma solitude ! L’isolement est une barrière faite de barreaux invisibles qui pénètrent mon corps et le plombent, rendant le mouvement de mes idées impossible à sortir et d’échapper à la douleur de l’aliénation !
Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ? Simples attritions ludiques !
Le paradoxe est une hésitation, qui interpelle l’intelligence ! La certitude appelle l’assurance, la rigueur, la rigidité et le fascisme, l’orgueil sinon la moquerie ou l’extrémisme. Seulement la certitude n’est pas la vérité. Et de par cette imperfection la certitude démontre qu’elle n’est pas la raison même si elle emplit de passions la réalité !
Je préfère douter que de tromper les autres, que j’en soies conscients ou pas ! Je n’aurais alors aucun recours pour mieux voir et éventuellement aucune possibilité de corriger mon opinion ni moi-même. Et cela provient du fait que moi, mon caractère, mes humeurs, ma logique ou mes certitudes sont l’expression de ce que suis !
L’hésitation n’est pas toujours, un manque d’intelligence ou d’information .Elle n’est pas l’ignorance. Sa versatilité admet la multiplicité des sources, des causes et des raisons, avant de fonder une opinion !
Entre le virtuel et le fugace du réel, il n’y a qu’un pas. Le vol d’un plume, d’un duvet qui tombe d’une aile d’oiseau qui battait le vent en passant au dessus de votre tête !
Ce sont deux cigognes, debout sur un nid, qui à leur façon lustrent leurs ailes ! Tendrement, avec amour, avant de procéder, sans le savoir, à l’acte de copulation. Est ce nécessaire avant de coïter puisque c’est le but ! ? La finalité étant de préparer instinctivement leur longévité, d’assurer leur descendance, de pérenniser postérité, destin de leur espèce, à leur façon ! La cour avant l’amour, les préparatifs le jeu e avant l’action ! C’est presque une loi, un règlement universel !
Par jeu ou naturellement sans arrières pensées, voire sans humeur, ils interpellent les voyeurs ceux qui admirent leurs élégants ébats ! La nature n’est pas pudique. Elle communique ses richesses, ses couleurs et ses humeurs, ses danses immatérielles, même quand elle n’a pas la parole ou le chant pour y inviter et le proclamer ou le dire ! Pour l’humain, c’est la peur des couples des jaloux et des opportuns, qui a créé le besoin de se cacher pour faire l’amour. C’est la peur et la jalousie, la propriété qui crée les interdits et les barrières de sauvegarde. Le sens inné de ce qui nous appartient et de ce sont on sera responsable ! Mais aussi les moyens, discrets ou louches, hypocrites ou mensongers, de les contourner, qu’autrui façonne par égoïsme pour rafler ce qui ne lui appartient pas !
Plus crûment ! La nature est vraie et sans complexes ! S’exhiber en train d’exprimer sa tendresse, de faire des câlins ou en train de coïter, en vue de procréer ou juste pour le plaisir, mélangeant la tendresse à l’attirance, n’est ni un crime ni une offense chez dame nature ! Chiens et chats, ceux des forêts et des écuries, les oiseaux et les plus gros mammifères, ne se cachent pas pour baiser et faire entre eux ce que leurs dictent leurs penchants et leurs hormones, l’amour !
Le soleil perce entredeux montagnes de nuages la chape grise et froide qui encombre le ciel. Il se fraie un chemin jusqu’à nous pour nous pour le voir et l’admirer ! Matinal, sur un fond bleu pur, un oiseau d’une rare esthétique, contemple en le suivant, le fuselage qu’exhibe son compagnon…Sa dynamique, d’esthète, sa morphologie adaptée, sa perfection, lui permettent de brasser l’air et de faire miroiter sa beauté, son bonheur, en planant, libre, au dessus des humains.
Sur le rebord du balcon, un geai noir, avale un morceau de pain ! Ce n’est pas un merle, peu importe son nom, il a un bec et il chante. Mais là, il bouffe ! Où a-t-il déniché ce morceau de pain, de bon matin au jardin ? Ils font les poubelles des voisins, maintenant les oiseaux ? Autant que cette multitude de chats inutiles, futiles et versatiles, aux odeurs nauséabondes qui n’enterrent même plus leurs excréments, comme les chats que j’ai connus ailleurs !
J’ai entendu un nouveau président se plaindre de sa chambre. Cette ville incivile n’apprend rien aux siens ! Aucun sens de la citoyenneté et de l’utilité publique ! Et vous voulez voter pour des « serfs » volants ! Des figurants, absentéistes, qui mentent et pavanent ! Aujourd’hui, ces opportuns sont dans un Parti. Demain, ils traverseront le continuum espace temps, pour rejoindre un celui qui est en vogue et qui avalent les élites et les autres ! La logique et l’objectivité, ils ont la leur et la suivent de très près !
Autres partis, autres mœurs ! Hier, ils ont décrié le programme des adversaires, banals et communs, aujourd’hui, ils sont en plein dans celui de leurs ennemis ! Opportunisme ou évolution ? Les vérités changent avec l’âge et les intérêts ! Les hommes politiques sont les plus grands exemples de versatilité. Ils ressemblent aux vagues, mais ils sont de la même mer et de la même eau ! Et pourtant nous avons besoin de la mer, de ses vagues, de ses ressources, de ses poissons ! Si des fois ils restent frais et qu’ils n’aient pas mangé trop d’émigrés!-Ils sont dans leurs éléments. Le monde est ainsi fait. Les pires espèces se croient innocentes et utiles ! Où est la vérité, où est l’erreur ? Dérisions et calamités, ou mérites particuliers de notre biosphère ? Trophées du sous-développement ? Caricatures de nos tropiques ? Non, la vie est ainsi faite avec ses heurs et ses malheurs !
Il fait froid, il a plu et venté toute la nuit… Comment vivent t-ils la pluie en mer, les poissons et ceux qui vendent leurs âmes, par le simple besoin qu’il est de travailler pour vivre ? Ceux qui dans les barques, défient pour une bouchée de pain, baignée de karcher et d’humiliations, Charybde et Scylla, le Styx et l’Achéron et les Parques et les requins, le Pen et ses affidés! Macabres traversée du détroit d’Hercule en patères et qui devrait être la honte de ceux qui préparent les guerres ou les menaces entre frères, au lieu de se donner la main pour lutter ensemble contre le chômage, pauvreté, les retards et sous-développement ! Honte à vous, dirigeants du tiers monde et faiseurs de morts ! Sont-ce des nécessités logiques, des destins incontournables, des visions de vérité ou des erreurs de parallaxe ? Des crimes en puissance, que certains jurent être des raisons patriotiques, nationalistes, pour guerroyer dans le civil ou contre les voisins ?
Comment réparer les erreurs du délirium politique que chacun faire devant son café ? Comment réparer le courant des rêves fâcheux ? Tels ceux du dernier songe où un enfant malade, qui endure des difficultés de respiration, malgré l’anesthésie, présente une dyspnée qui vous sort du rêve ? Comment éviter de passer des rêves plaisant au cauchemar et surtout de continuer et de terminer les meilleurs rêves ne serait-ce que dans le rêve ! Comment passer et dépasser la crainte que ce genre d’incident puisse se passer dans votre cabinet ?
Dans votre vie réelle ! Le réveil furtif, brutal vous cause de l’agitation et d’emblée empêche tout correctif du rêve avorté ! L’interférence entre les cauchemars et la vie, les délires et les rêves est affaires de circuits neuronaux qu’il faille au moins dégraisser ! Comment vivent-ils leur illumination, leurs hallucinations, leur imagination, leurs projets et leurs rêves ? Interpénétrations où l’équilibre reste précaire et l’inventivité, l’ivresse, la fiction, la poésie, à fleur de peau ! Et la réalité, la vérité dans tout cela, est aussi affaire de prisme et d’angles de vue !Ce sont des instants comme celui d’hier : un morceau vite avalé, un café pressé, un petit-déj désiré, mais non pris et vite, vite il faut aller au boulot ! Le travail interpelle d’urgence ! Pour retourner, fatigué, malade et déçu.
Ou quand il pleut, c’est pour rouler emmitouflé pour aller travailler, puis revenir après avoir examiné maintes grippes, la peur au trippes, à cause des bruits et propagande de pandémie porcine ! Ce que font les gens ailleurs, sous d’autres cieux et températures, défiant la vie le glace te le verglas ! L’organisme, s’adapte, avec maints chauffages et conditionnements ! Et si ce n’était le gaz et le pétrole, que feront-ils demain ? Quand ces énergies, non renouvelables, seront à jamais épuisées ! C’est une idée pou se donner du courage, ici, et optimiser, pour respecter ce qui reste de la nature en vue de ne pas hypothéquer ou condamner à mort l’humanité, l’avenir de nos descendants ! Mais qui s’en soucie ? Les gros problèmes pour les politiques et les financiers, sont les dommages commis et le bellicisme, l’incivisme, l’extrémisme, l’égoïsme des encore vivants, qui ne veulent plus aller voter.
Rêves et réalité-s s’inter pénètrent, se confondent agissant les uns sur les autres et se confrontent souvent.
Le robot organique, humain, est fait pour vieillir et lâcher des pièces inutilisables pour autrui
Oui on y a inclus des préceptes, des principes, une morale, une religion, des règles et du droit. L’intelligence et la morale…L’effet et « l’effarement », la raison, la conscience, la violence, la paresse, la reddition devant l’inconnu et l’incompétence généralisée, de comprendre le but de sa vie. Que celui qui l’a compris, me le dise ! J’attends de lui que ce soit vérifiable, par la raison !
Un patient malade m’a confié : « Le bouquet d’anniversaire, offert par mon employée est maintenant dans la salle d’attente ! Les messages de vœux continuent de remplir sur les pages du forum émanant d’amis et connaissances du forum des laryngectomisés, des sans voix, qui parlent au cœur ! Un anniversaire, de privation, dans l’intimité, contrairement à ceux que je fêtais ! Et dire que pour un peu, Je n‘allais pas vivre ce moment ! ». Répondez-leur par émail ou par courrier, mais ne coupez pas l’écoute lui ai-je conseillé.
Un autre bien inquiet m’a dit à peu près ceci : « Un arrêt cardiaque, après infarctus et une fibrillation ventriculaire, une crise de myasthénie grave avec son asphyxie, pour clore le tout. Résultat, après un an, je suis un reliquat, un homme en sursit ! Pour ne pas dire un poison, une refuznik, un râleur en privation, ou un cadeau ! Pour les autres ou moi-même, c’est selon les angles du prisme sur lesquels on place son optique ! Qu’il faille regarder cette virtuelle situation, par deux fois, pourrait varier encore pour un moment ! Un cadeau pour moi même et je n’en profite pas assez ! Ou si peu ! Et toi ma religieuse, peux-tu encore aimer ce corps et en profiter ? ». Que voudriez-vous lui répondre ?
Contrairement au soleil qui sort et perce les nuages, contrairement aux oiseaux qui volent après leurs accouplements, je reste contrit face à face avec ce qui reste de mon deuxième élément. Ses préceptes l’obligent à recadrer sa vie. A s’occuper de dieu et de ses regrets et pardons. Et non plus d’être le bonheur du moment ! La récompense, le don, la bonté, sans calcul…L’interprète de l’amour, l’élégie de son amant !
La souffrance du néant nous rend prolixes ou muets ! Capables de blesser les autres, à commencer par soi. Le bonheur se situe entre la paresse, la volonté, l’interdit et le licite. La bouffe à domicile ou le restaurant ! La surprise ou l’intuition ! La spontanéité et non le calcul du moment et du temps ! Le contraire est un cri qui monte et qui interpelle ! Une insatisfaction, un attrait, un éclair, un nuage une image, un rivage, un mirage, le don de soi, le refus ou l’abnégation.
L’homme satisfait est inutile pour les autres, orgueil luxure satiété, ces états de repos sont improductifs et ne posent pas de questionnements.
L’homme doit souffrir pour produire. L’homme doit souffrir pour s’exprimer, pour servir les autres, pour servir la vie, la sienne et celles des autres, pour sentir la séparation ou la causer la mort. Et la mort, la souffrance est le révélateur de l’existence, des dons, des changements, de la solitude ou du détournement des amants.
L’existence se justifie par ses effets ! Non pas le bonheur, mais la souffrance dans la dure réalité dans les privations, les besoins, les envies, les nécessités, et leurs non satisfactions !
Mais quel bien y a-t-il à sentir le mal, les plaintes le malheur la mélancolie les plaintes, les vers ou les cris, les mots ! En quoi serait-ce utile ou positif, pour l’être ou la personne, la famille ou le pays ? L’âme et Dieu ont-ils besoins de nos deuils et privations ?
Est-ce pour épicer l’existence ou pour faire des stances de louanges, quand elle trop grognon bercée dans une satisfaction monotone ? Une morte laisse des orphelins désarçonnés, désemparés, désunis ! Elle aimait la vie et savait l’inoculer à ceux qu’elle aimait aidait ou protégeait ! Que reste-t-il de l’héritage de cette amie, de ses actions ? Un culte, un regret ?
Laplume détachée de l’aile de l’oiseau, un duvet en fait, fragilisé par un parasite qui lui broutait la base, la fait choir au final sur le sol. Et ce sont les myriades de microorganismes de l’humus, les microbes, qui vivant dans cette humidité où nous allons, qui se repaissent de la nature. Prêts à entrer dans le concert vital de l’organisme qui les ingère, prêt à entrer dans le cercle de la matière et de l’énergie. Le moteur humus, l’usine où tout se recycle avant d’aller alimenter parasites, vers et oiseaux…Qui proies pour d’autres ou nourriture, vont enrichir la table de mets, le milieu de pitance ou de débris…La vie continue malgré ses freins anonymes, en digérant les entités et leurs mémoires !
J’ai vu sur un PPS, ces photos de la Terre où celle-ci ne représentent rien devant les gros astres du cosmos. Et j’ai imaginé ce que nous représentons comme espace, comme entités, pauci temporelles, parmi les choses crées, visibles ou pas dans cet univers de super géants. Cela se résume à un petit rien, fragile, voué à disparaitre ! Les classiques ont dû penser à cela, pendant des nuits, créant la l’astronomie, l’astrologie, la philosophie et les religions pour temporiser leur naturelle angoisse ! J’apporte mon vin, et ma vanité, ces mots labiles, pour trinquer et réfléchir. Certainement pas la solution !
« Pantins, piteux et pitoyables, richement dégénérés, nous s’agitons dans un monde trivial, de plaisirs et de danses, sans cesser de forniquer, de voler et de corrompre, sans nous soucier de rien, hormis ce qu’on peut appeler nos illustres personnes. » « Monde dégénéré de pervers où les rebus sont des innocents ».
Ce sont les mots d’un film que je tire pour vous et moi, à cet instant ? Pour réfléchir, espérer et mieux agir.Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 février 2010…
DR IDRISSI MY AHMEDParticipantMerci, c’est ce que je cherchais, faire réfléchir en s’amusant sur un sujet sérieux
septembre 2, 2009 à 7:40 en réponse à : Le Maroc proteste contre l’attitude libyenne lors des festiv #273345DR IDRISSI MY AHMEDParticipantA MONSIEUR MOAMMAR KADHAFI
CETTE VÉRITÉ DITE SINCÈREMENT, LIBREMENT AVEC FRANCHISE
KADHAFI EST UN PATRIOTE AFRICAIN, UN DIRIGEANT PUISSANT, CARACTÉRIEL, IMPRÉVISIBLE, FANTASQUE ET INVENTIF.
UN ENFANT GÂTÉ OU UN POÈTE RESCAPE DE LA LUTTE DES BLOCS, ENCORE LÂCHÉ DANS LE MONDE DE LA POLITIQUE. ON A VU D’AUTRES QUE LUI, ENCORE VIVANTS, PLUS PROCHES DU CRIME HUMANITAIRE, QUI SONT RESTES IMPUNIS !SA PLACE DANS LE MONDE, IL LA DOIT A LA GRANDE RICHESSE PÉTROLIÈRE DE SON IMMENSE PAYS. RICHESSE QUI MASQUE SES ERREURS ET APPROXIMATIONS AUPRÈS DES PUISSANTS DE CE MONDE QUI NE LE FRÉQUENTENT QUE PAR OPPORTUNISME.
CEUX-LÀ, LUI EXCUSENT ET LUI CONCÈDENT QUELQUES DÉRIVES, PARFOIS MALENCONTREUSES ET MONUMENTALES, CAR IL A LE SENS DES CHOSES GRANDIOSES, SOUS PRÉTEXTE DE FORFANTERIES A L’AFRICAINE !!!
CEPENDANT, IL PEUT NUIRE A GRAND FRAIS OU ÊTRE UN AMI SINCÈRE SUR LEQUEL ON PEUT COMPTER. TOUT DÉPEND DE L’ENTRISME DES ACTIVISTES QUI LUI FONT LA COUR ET SERVENT LEURS PAYS ! FEU SM HASSAN II A PU GÉRER AVEC BONHEUR CET AMI DU MAROC…NOS RÉACTIONS TIMIDES, DE GENS DISTINGUÉS, POLICÉS ET FIERS, FACE AUX IMPRÉVUS DE SA DIPLOMATIE, DOIVENT LUI PLAIRE POUR LES EXPLOITER, POLITIQUEMENT. QUESTION EXISTENTIELLE DE SE MONTRER AUX FOULES A TRAVERS LE MONDE ET DE FAIRE MIRER LES LARGEURS DE SA TENTE, DE SA COIFFURE ET DE SA KACHABA ! SEIGNEURIALES POSITIONS, QUI SONT LES PRESTATIONS NOTABLES DE CE GRAND CAÏD D’AFRIQUE.
SES SAUTES D’HUMEUR, OU LES NÔTRES PAR RÉACTION ANAPHYLACTIQUE, DOIVENT LE RASSURER QUELQUE PART SUR SES CAPACITÉS POLITIQUES RÉELLES OU DE NUISANCE. POUR LES EXPLOITER FACE NOUS, PEUT ÊTRE !
SAUF QUE L‘UNION DE L’AFRIQUE DU MAGHREB, QUI LUI SERAIENT CHÈRES, NE PEUVENT SE FAIRE CONTRE LE MAROC, SANS LE MAROC, QUI A UN DROIT PHYSIQUE NATUREL, HISTORIQUE ET CULTUREL, SUR SON SAHARA, COMME LUI ET L’ALGÉRIE SUR LES LEURS.
MONSIEUR KADHAFI, LA GLOIRE ET L’AURA D’UN CHEF ONT UN PRIX, C’EST LA SAGESSE DOUBLÉE DE CONSTANCE.
MONSIEUR EL FASSI, CE N’EST PAS EN BOUDANT, EN S ÉCLIPSANT DE LA SCÈNE FACE A NOS ENNEMIS ET NOS ADVERSAIRES QU’ON DÉFENDRA NOTRE PLACE !NOS THÈSES ET NOS DROITS SONT SACRES ET NÉCESSITENT AUSSI DES ACTIONS PSYCHOLOGIQUES ET DE COMMUNICATION MÊME S’IL FAUT CINQUANTE GÉNÉRATIONS POUR LE FAIRE
MAIS QUE FALLAIT-IL FAIRE DE MIEUX EN PAREILLE CIRCONSTANCE, FACE A CETTE ERREUR, DEVANT LE PREMIER ARMATEUR DU POLISARIO ?NE PAS PARTICIPER A SA FÊTE ?
POINT !
ET APRÈS ?UN ANCIEN DE LA MARCHE VERTE : DR IDRISSI MY AHMED
DR IDRISSI MY AHMEDParticipantLisez ce beau texte
Si j’étais Palestinien… Par Yossi Sarid, universitaire israélien
Extrait d’un texte paru dans le quotidien Haaretz du 2 janvier dernier.
« J’ai parlé cette semaine avec mes étudiants de la guerre de Gaza dans le cadre d’un cours sur la sécurité nationale. Un étudiant qui s’était montré plutôt conservateur a accepté la discussion (l’opinion générale de ces étudiants est légèrement de droite) et il a réussi à me surprendre. Sans vouloir me provoquer, il a ouvert son coeur et il a avoué : « Si j’étais un jeune Palestinien, je combattrais férocement les juifs même par le biais de la terreur. Quiconque dit autre chose est un menteur. »
Son discours m’a semblé familier, je l’avais déjà entendu. Soudain, je me suis souvenu : il y a une dizaine d’années, ces mots ont été prononcés par notre ministre de la Défense actuel, Ehoud Barak.Gideon Levy, journaliste de Haaretz, lui avait demandé alors qu’il était candidat au poste de premier ministre, ce qu’il ferait s’il avait été né Palestinien et Barak a répondu franchement : « J’adhérerais à une organisation terroriste ! »
Cette opinion ne peut pas être la mienne. Le terrorisme par des individus, par des organismes ou des états a toujours pour but de faire des victimes parmi une population civile innocente. Non seulement le terrorisme est aveugle parce qu’il touche l’innocent comme le pécheur mais il élargit également le cercle de la violence : notre sang est sur leurs têtes et leur sang est sur nos têtes. Et quand un compte portant sur le sang des innocents est ouvert, qui peut payer dans son intégralité, et quand ?
Je déteste tous les terroristes dans le monde, quelle que soit la finalité de leur combat. Toutefois, je soutiens toute révolte civile active contre toute occupation, et Israël est parmi les occupants, le plus méprisable. Cette révolte est à la fois plus juste et plus efficace, et elle est révélatrice de son caractère humain. Peut-être suis-je trop vieux pour comprendre les buts d’un terroriste.
Mais il faut noter que si un jeune et normal étudiant a eu cette réponse spontanée, qui est différente de mon opinion, et si cette réponse est aussi sortie de la bouche d’un général de corps d’armée israélienne (Ehoud Barak), alors chacun doit s’interroger quand son enfant prend le mauvais parti.
Si les choses étaient inversés, notre enfant bien aimé serait forcément un maudit terroriste parce qu’il est de la troisième ou de la quatrième génération de refugiés sous occupation et oppression et alors d’où viendra le salut ? Cet enfant, lui, n’a rien à perdre sinon ses chaînes (…)
(…) Les jeunes qui n’ont pas d’avenir renoncent facilement à leur futur qu’ils ne peuvent percevoir à l’horizon. Leur passé dans la crasse et la pauvreté et leur présent maudit de chômeurs bouchent toute ouverture d’espoir : leur mort est préférable à leur vie et leur mort est encore préférable à notre vie d’oppresseurs, c’est ainsi qu’ils ressentent les choses (…)
Il n’y a pas de bons et de mauvais peuples, il n’y a que des dirigeants qui se comportent de manière responsable ou de manière démente. Et maintenant nous combattons ceux qui auraient fait la même chose que nous si nous avions été à leur place pendant quarante et une années et demie !
Traduit de l’anglais par D. Hachilif
DR IDRISSI MY AHMEDParticipantDevinez qui a écrit cet article
Ghetto Gaza – L’appel
« Nous nous battons pour notre liberté et pour la vôtre… Pour notre honneur et pour le vôtre… Pour notre dignité humaine, sociale, nationale et pour la vôtre… »
C’est cet appel des insurgés du ghetto de Varsovie que m’inspirent ce matin les insurgés du ghetto de Gaza, ces résistants du Hamas et d’autres organisations palestiniennes qui se confrontent, les mains presque nues, aux forces armées israéliennes dotées d’une puissance de feu quasi illimitée, de centaines de blindés, d’avions de chasse et d’hélicoptères de combat. Comme à Varsovie, ou « les faibles se battaient contre les puissants, de petits groupes contre une immense armée, des innocents contre des barbares » (Hymne aux combattants du ghetto que, dans ma famille, on lisait chaque année, le soir de Pâque) et comme à Varsovie, dans le Ghetto Gaza les damnés de la terre sont en train d’infliger des pertes douloureuses aux forces occupantes.J’anticipe les accusations qui risquent de m’être adressées et j’y réponds : Israël n’est pas l’Allemagne nazie, et, fort heureusement, l’occupation de Gaza ne peut pas être comparée à celle de Pologne par les armées hitlériennes. Mais si la terreur nazie, d’une part, et le respect du droit international, de l’autre, sont les deux extrémités de la règle à calculer qui permet d’évaluer les relations entre les peuples, l’État d’Israël se situe aujourd’hui plus prés de la première que de la seconde. Ce faisant, l’État juif a perdu le droit de se targuer d’une filiation avec les martyrs et les héros du ghetto de Varsovie. D’ailleurs, le commandant des forces israéliennes dans la région de Jenine n’a-t-il pas, a la veille de l’opération « Rampart » (2002-2003), fait étudier à ses officiers la révolte du ghetto de Varsovie… du point de vue de la tactique de l’armée allemande ?
Ce qui évoque en moi l’association avec le ghetto de Varsovie, c’est certes la politique d’encerclement qui fait aujourd’hui de la bande de Gaza le plus grand ghetto du monde, c’est la politique d’affamement de la population, ce sont les tunnels que creusent les jeunes pour rapporter de l’extérieur du pain et des armes et bien d’autres choses encore. Mais c’est surtout la portée universelle du combat que mènent les résistants palestiniens qui ne se battent pas seulement pour leur indépendance nationale mais « pour notre liberté…, pour notre honneur… et pour notre dignité humaine, sociale et nationale à nous tous, citoyens du monde ».
Pour notre liberté à nous, pour notre dignité et pour notre honneur, Ghetto Gaza ne doit pas tomber. Gaza doit vaincre.
DR IDRISSI MY AHMEDParticipant
publié le jeudi 8 janvier 2009
par
Serge GrossvakQuelle honte, quel désespoir de voir ceux qui ont tant souffert, qui ont été tant terrorisés n’engendrer de leur passé qu’un abomineux dédain pour l’âme humaine !
Je suis juif et j’entends ces bruits, ces bombes, ces souffrances qui hurlent. C’est l’histoire qui me revient pour m’éclater à la face. L’histoire que mes parents m’ont légué pour honnir la guerre honteuse. Je suis juif et je vois le sang, le sang qui coule sous les bombes comme à Guernica. Je suis juif et je sais la révolte désespérée contre l’étouffement et la famine du ghetto de Varsovie. Je sais l’indifférence absolue qui précédait, comme à Gaza.Je suis juif et je suis frère de racine et d’histoire de ces hommes d’Israël. Ces fils de victimes adossant aujourd’hui l’armure des bourreaux. Quelle honte, quel désespoir de voir ceux qui ont tant souffert, qui ont été tant terrorisés n’engendrer de leur passé qu’un abomineux dédain pour l’âme humaine !
C’est à désespérer. Est-ce la victoire posthume d’Hitler que cette sauvagerie distillée ? Est-ce sa victoire que ce reniement de l’humanisme ? Ah ma mère ! Je me souviens lorsqu’enfant tu me fis l’apprentissage de ce gardien d’immeuble qui vous avait averti, il était communiste, puis de ces religieuses vous extrayant d’un Paris devenu trop dangereux. Ah ma mère ! Je me souviens de ce poème d’Aragon où le résistant arménien avait pour derniers mots « vive le peuple allemand » devant les Nazis qui allaient l’achever. Ma mère, où se cache aujourd’hui la dignité de nos frères d’Israël ou de notre famille aveuglée de haine et de conquête ? Ma mère, il était dur de naître en portant les souffrances de vos vies, mais les enfants d’aujourd’hui vont devoir affronter bien pire : la honte !
Gaza martyr, Liban martyr, Jenine martyr et rien d’autre ne vibre dans leur âme qu’un énervement et une volonté de soumettre ! Que leur demeure t il de sens humain ? N’auraient ils plus qu’un Bush dans les os ?
Les Palestiniens perdent leurs chairs, leur sang, leur terre.
Les juifs perdent leur âme, aveuglément engagés derrière l’État d’Israël.
L’horreur s’ajoute à l’horreur sans jamais permettre qu’émerge une étincelle d’intelligence. L’intelligence, la bonne intelligence…. La Paix ! Cette Paix qui en tout lieu du monde a la même science : celle du respect partagé. Cette Paix de Kant pour tous les peuples de la terre.
Ce respect est honteusement dénié en affamant, en occupant, en excluant, en dominant. Ce dénie qui légitime la rage et fait monter les haines. Ce dénie qui rend impossible la fin des armes et des souffrances. Ce dénie qui nous plonge dans un massacre récurent où la vie n’a plus la valeur d’une vie.
Le respect, c’est le Droit, partout dans le monde. Le respect, c’est Israël entrant dans la Loi du monde, comme tout le monde. La Loi du monde délimite des frontières depuis 40 ans. Au-delà de ces frontières rien n’est à régenter, à occuper. Des frontières où commence la liberté des autres. Des frontières, tout simplement, comme partout dans le monde. Des frontières pour que monte le respect, premier pas, tout premier pas des humains.
Pour que demain les peuples partagent leurs rêves et que les frontières soient une invitation amicale aux rencontres.
Serge Grossvak 07/01/09
-
AuteurMessages