houmidi59
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houmidi59Participant
Intrigue policière : les déclarations de la bonne
Episode : IV
Quelques instants après, l’inspecteur rejoignit son collègue. Il trouva celui –ci entrain de feuilleter un vieux bouquin. Aussitôt, il l’interpela :
_ « Toi, tu ne perds pas ton temps !
Et d’ajouter :
_ Espérons que tu trouveras dans ce livre le nom de l’assassin de madame Sedrati.
L’inspecteur Halabi releva sa tête :
_ Pas de sarcasme, s’il te plait ! Ce livre est très intéressant et je vais même l’emprunter pour quelques jours .
_ Ah, bon ! s’exclama Rachid
_ Tu vois, reprit le bouquineur, je viens de lire quatre pages de cette histoire que je suis absorbé par ses événements. Chose surprenante, elle s’intitule : la femme mystérieuse.
L’arrivée de la servante mit fin à cette discussion .Cette dernière entra dans le salon un plateau à la main qu’elle déposa sur la table en face de l’inspecteur Halabi.
L’inspecteur Slaoui sortit de sa poche une torche électrique :
_ « Je vais jeter un coup d’œil dans le jardin et juste derrière le balcon pour relever des traces.
_ Vas-y, mon vieux ; pendant ce temps je vais savourer les deux sandwichs.
Sur ce, il en mordit un grand morceau sous l’œil inquisiteur de la bonne.
_ Puis-je me retirer, balbutia-t-elle
_ Non, restez encore un moment .Je voudrais vous poser quelque questions.
Mais, asseyez-vous donc !
L’inspecteur entama son second sandwich en le coupant en deux parties ; puis, il en tendit l’un à la servante :
_ Vous en voulez un morceau ?
_ Non, merci .
_ Excusez-moi, mais depuis midi, je n’ai rien mangé .
Bon, ce ne sont pas vos oignons !
Mais, dites-moi, ça sent l’ail, non ?
Celle-ci approuva par un hochement de tête.
Bientôt, les assiettes ne contenaient pas une seule miette ; quant aux verres, pas de traces de goutte !
_ Voilà un nettoyage sec et efficace, conclut-il.
Aussitôt, Halabi ouvrit son calepin et dit d’un air sérieux :
_ S’il vous plait, nom, prénom et âge ?
_ Hayat Benhoud, vingt six ans.
_ Depuis quand êtes vous au service de la famille Sedrati ?
_ Bientôt six ans.
Tout en notant ces différentes informations, l’inspecteur s’approcha de la servante :
_ Donc, vous avez assisté à la naissance de la petite Nisrine.
_ Oui. Quand on m’a engagé, madame était enceinte en son sixième mois.
_ Bien entendu, vous vous occupiez du ménage.
_ Non, pas du tout ! Rectifia-t-elle.
_ Ah, bon !
_ A vrai dire, j’accompagnais madame lors de ses déplacements, soit pour faire des courses ou aller à la clinique.
Après un bref silence, l’inspecteur reprit :
_ Est-ce que vous connaissez Nihad Sedrati ?
_ Non, mais monsieur et madame l’évoquent à tout moment.
_ Comment cela ?
_ Des fois monsieur Sedrati fait des reproches à sa femme et lui dit : c’est par ta faute que notre fille est morte
_ Que répond Siham ?…pardon, madame Sedrati ?
_ Elle pleure et monte en courant dans sa chambre
_ Et Nisrine, est ce qu’elle est au courant qu’elle avait une sœur ?
_ Non, je ne pense pas ; d’ailleurs, ils évitent de parler de cela devant leur fille.
_ Bon, mademoiselle Hayat, racontez-moi ce que vous avez fait jusqu’à la découverte du corps de votre employeuse !
_ J’ai passé tout l’après midi en compagnie de Nisrine .Vers six heures, monsieur est rentré et il m’a demandé de lui préparer sa tasse de thé habituelle. Pendant que j’étais à la cuisine, le téléphone a sonné .J’ai voulu répondre, mais monsieur a décroché l’appareil le premier.
_ De qui venait l’appel ?
_ De madame Sedrati.
_ Comment le savez-vous ?
_ Il lui a dit : prends ton temps ma chérie ; je ne vais sortir nulle part.
Puis, il a raccroché.
_ Alors ? Encouragea l’inspecteur son interlocutrice, qu’est-ce qui s’est passé après ?
_ Madame est rentrée tenant à la main un grand paquet .
_ Quelle heure était-il ?
_ Huit heures moins le quart.
_ Alors !
_ Alors madame a dit à monsieur qu’ils sont invités au mariage de la fille de son oncle.
_ Quelle a été la réaction de monsieur ?
_ Monsieur était content, mais…
_ …il lui a reproché de ne lui avoir pas donné le temps pour acheter un cadeau à la mariée.
_ C’est cela, approuva la bonne.
_ Continuez !
Hayat lui fit savoir qu’elle est allée s’occuper de Nisrine : lui donner à manger et la faire dormir.
Un moment, monsieur Sedrati lui demanda de monter voir madame.
Quand elle a ouvert la porte de la chambre, elle a trouvé madame étendue sur le sol .Alors, elle ne pourrait rien dire de plus car elle venait de perdre connaissance.
_ Dites-moi Hayat, vous êtes entrée dans la chambre, n’est-ce pas ?
_ Euh, oui, articula-t-elle un peu gênée.
_ C’est étrange tout de même .Monsieur Sedrati affirme vous avoir trouvé sur le seuil de la porte.
_ Ce qui prouve, lança l’inspecteur Rachid en faisant son entrée au salon, que Mademoiselle ment comme elle respire.
_ Comment osez-vous, gronda-t-elle.
_ D’accord, amadoua l’inspecteur Halabi l’enragée, expliquez-vous !
_ Je vous jure que je suis rentrée dans la chambre ; puis, soudain, je ne me souviens de plus rien.
_ Avez-vous reçu un coup sur la tête ?
Celle-ci palpa son corps et s’exclama :
_ J’ai une bosse sur le crâne que je n’avais pas remarqué auparavant.
_ Donc, conclut l’inspecteur Slaoui, le bonhomme qui se cachait derrière la porte lui a assené un seul coup ; puis, il l’a transportée au seuil de la porte.
J’avoue que c’est un comportement assez étrange.
_ Bon, intervint l’inspecteur, ce sera tout pour le moment. Demain, on vous attendra au commissariat pour faire votre déclaration écrite et la signer.
Bonne nuit Hayat !
Allez, Rachid, nous aussi, on a intérêt à quitter les lieux.
_ Ok, approuva Rachid ; mais n’oublie pas de prendre ton livre !
_ Merci, mon vieux. »houmidi59ParticipantEpisode III : les déclarations de monsieur Sedrati
Tout en buvant sa tasse de café, monsieur Sedrati fit ses premières déclarations :
_ « Je suis rentré chez moi vers six heures du soir. Juste quelques minutes après, ma femme accompagnée de notre fille Nisrine rentrent à leur tour. C’est alors que Siham me dit que nous sommes invités à une cérémonie de mariage de la fille de son oncle.
L’inspecteur Rachid Slaoui l’interrompit net :
_ « S’il vous plait, monsieur Sedrati, donnez-nous le nom complet de la mariée, ainsi que son adresse et le lieu de la cérémonie
Le propriétaire de la maison récita sans équivoque :
_ « La cousine de mon épouse s’appelle : Ahlam Hamdi ; son adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage. Pour la cérémonie, elle devra avoir lieu dans la salle des fêtes du quartier Almassira.
L’inspecteur prit note de ces informations. Puis :
_ « Dites-moi monsieur Sedrati, comment sont les rapports entre vous et votre femme ?
_ Nous nous entendons bien ma femme et moi .C’est vrai qu’il arrive qu’on se dispute comme tous les ménages, mais rien d’important qui incite à garder des rancunes.
_ « Donc, reprit l’inspecteur Halabi, votre épouse vous fait part du mariage de sa cousine .En ce moment là, quelle a été votre réaction ?
_ « Vous imaginez bien que j’allais refuser. Non, messieurs, vous vous trompez : Ahlam, je la connais depuis ses premiers bancs de l’école et c’est une grande joie sans limite de la voir mariée
L’inspecteur Rachid intervint à son tour :
_ « Depuis quand êtes-vous mariés ?
_ Dans une semaine nous fêterons nos dix années de mariage.
Cela ne fit qu’étonner l’inspecteur Halabi :
_ Dix ans ! Moi je vous aurais donné cinq bonnes années ou six à la rigueur
_ Ah, vous faites allusion à ma fille Nisrine
_ Oui, approuva-t-il .C’est votre seule fille unique ; n’est-ce pas ?
_ Non, j’avais une autre fille Nihad, morte subitement dans un accident de route lors d’une excursion organisée par son école.
_ Navré de vous faire revivre le décès de votre pupille.
_ Non, non …..D’ailleurs, j’ai toujours pensé à elle.
Tenez, ajouta-t-il, demain, elle aurait eu ses neuf ans.
Après quelques instants laissés à monsieur Sedrati pour évoquer les souvenirs de sa fille, il reprit tout en essuyant quelques gouttes de larmes :
_ J’ai aussitôt dit à Siham : pour une bonne nouvelle, c’en est vraiment une !
Cependant, je n’ai pas manqué de lui reprocher : et le cadeau ? Comment allons-nous faire ? Tu vois bien qu’il est presque huit heures du soir !
Pas de soucis à se faire m’a-t-elle répondu en souriant, le voilà !
Et de me montrer un grand paquet enveloppé dans du papier en fleur.
Tant mieux, j’ai conclu.
Avant de monter dans sa chambre, ma femme me dit que nous devons laisser Nisrine à la maison et puisqu’il y a la bonne, elle va veiller sur elle
Puis, elle est montée pour prendre une douche et se changer.
Normalement, on devait sortir vers dix heures.
_ Alors, intervint l’inspecteur, pendant l’absence de votre femme, qu’est-ce que vous avez fait ?
_ J’ai d’abord mangé un sandwich que j’ai préparé à la cuisine ; puis, j’ai regardé la télé un certain temps .Comme Siham a un peu tardé pour descendre, j’ai envoyé notre bonne servante Hayat pour la chercher
Tout à coup, j’ai entendu un cri.
_ Quel cri ?
_ un cri presque inaudible et indescriptible .Alors, j’ai monté rapidement les escaliers .Sur le seuil de la porte, Hayat est étendue sur le sol et à l’intérieur mon épouse est dans la même position
_ J’espère que vous n’avez touché à rien, avertit l’inspecteur Halabi
_ Soyez-sans crainte ; je me suis contenté de regarder
Et d’ajouter :
_ Il y a un détail qui va vous intéresser : quand je suis entré dans la chambre, les volets de la fenêtre sont grands ouverts et derrière le rideau, j’ai aperçu une forme humaine.
Monsieur Sedrati leur donna un petit compte rendu de ce qui était arrivé et conclut :
_ Je crois qu’il s’est blessé en tombant.
Tout en notant ces déclarations, l’inspecteur Rachid Slaoui lança :
_ Dites-moi monsieur Sedrati, soupçonnez-vous quelqu’un ?
_ Avez-vous des ennemis ? Ajouta l’inspecteur Aïssam Halabi
_ Non, pas du tout : je ne soupçonne personne et je ne crois pas avoir des ennemis .J’ai toujours été quelqu’un de pacifiste.
_ C’est bon, consentit l’inspecteur Halabi.
Et d’ajouter :
_ Une dernière chose qu’on a omis de vous poser : votre profession ?
_ Je suis directeur d’une banque.
_ D’accord monsieur le directeur .Ce sera tout pour l’instant. Demain, l’inspecteur Rachid vous posera des questions au sujet de votre épouse .Allez vous coucher ; on voit bien que vous allez vous écrouler d’un moment à l’autre.
_ C’est vrai, avoua-t-il.
Puis, il monta les escaliers à petits pas tout en se maintenant par la barre de fer.
Les deux inspecteurs le regardèrent un instant :
_ Tu crois que c’est lui l’assassin de sa femme, ironisa Rachid
Halabi tapa sur l’épaule de son collègue :
_ Tu plaisantes, celui-là est incapable de tuer une mouche.
Non, non ! Il est loin d’être l’assassin que nous cherchons.
Puis à son ami :
_ Va nous chercher cette bonne !
_ Mais, elle est sûrement au lit !
_ Détrompe-toi : toutes les bonnes écoutent aux portes .Elle est sûrement dans la cuisine .N’oublie pas de lui demander de nous préparer deux sandwichs ; moi j’ai une faim de loup.
_ Non, merci, je n’ai pas d’appétit.
_ Alors, tant mieux pour moi. »houmidi59Participant
Episode II : l’arrivée des inspecteurs
Vingt minutes plus tard, une voiture de police et une fourgonnette s’arrêtèrent devant le domicile de la famille Sedrati. Ce dernier était sur le seuil de la porte à les attendre .Aussitôt, deux hommes vêtus d’imperméables s’approchèrent de lui :
_ « Monsieur Sedrati, je présume. »
Le propriétaire de la maison hocha de la tête et se contenta de leur montrer le chemin :
_ « Par ici s’il vous plait, les invita-t-il. »
Arrivés près du corps étendu par terre, l’inspecteur Halabi demanda au médecin légiste de pratiquer les diagnostics préliminaires.
Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois .A peine quelques manipulations exécutées qu’il prononça sans ambages :
_ « Messieurs, cette femme est morte suite à une strangulation .La mort date à peine de deux heures .Pas de trace de violence, ni d’abus sexuelle. D’après son regard, elle connaît son meurtrier.
_ Merci, toubib. »
Aussitôt, un photographe prit plusieurs clichés de la défunte sous différents angles, tandis que deux autres munis de gants, relevèrent les différentes empreintes dans toute la pièce. L’inspecteur Halabi les laissa faire, chacun son boulot, un certain temps.
Puis à son collègue :
_ « Rachid, tu veux bien y jeter un coup d’œil et nous relever tes premières constatations ?
_ D’accord, approuva ce dernier.
Aussitôt, il se pencha sur la victime .Il tâta son pouls, ses mains et ses cheveux .Puis, de sa main, il effleura ses joues et ses oreilles .Ensuite, assembla ses doigts et se mit en devoir de les serrer un par un .Enfin, il se releva et dit tout simplement :
_ « j’ai fini !
_ Ce n’est pas vrai ! S’exclama son collègue.
_ Je peux même te donner un aperçu de ce qui s’était passé, ajouta le chercheur diplômé.
Sur ce, il montra la joue droite de la victime :
_ Cette femme était entrain de s’habiller quand elle a reçu la visite de son agresseur .Celui-ci a sûrement l’habitude de lui rendre visite .Donc, il a escaladé le balcon et il a donné des petits coups sur la vitre de la fenêtre .Comme, elle le connaît, madame Sedrati s’est empressée de lui ouvrir et le faire entrer dans la pièce .J’imagine que c’est un intime. Regarde, il vient de l’embrasser là en la mordant légèrement.
Je crois qu’il avait l’intention de la tuer .Aussi, tout en la serrant à lui, il lui entoura l’écharpe autour de son cou et l’étrangla de toutes ses forces.
L’inspecteur Halabi secoua négativement sa tête :
_ « Non, cela me parait improbable !
_ En tout cas, ajouta-t-il, ce ne sont que des suppositions. Attendons le rapport de l’autopsie.
Puisse se retournant vers les ambulanciers :
_ « Messieurs, emmenez ce corps à la morgue.
Quant à vous monsieur Sedrati, racontez-nous ce que vous avez fait jusqu’à votre découverte du corps de votre épouse !
Monsieur Sedrati semblait médusé .Aussi, quand l’inspecteur le toucha à l’épaule, il sursauta :
_ « Excusez-moi, balbutia-t-il, je ne me sens pas bien.
_ Venez au salon pour parler à tête reposée.
Puis, il interpela la bonne :
_ Préparez un bon café noir pour monsieur ; il en a vraiment besoin.
_ Et pour vous messieurs ?
_ Non, rien mercihoumidi59ParticipantEn effet, les dentistes ne manquent pas ; mais quel est le bon ?
Moi, personnellement j’en connais un : certes ses tarifs sont un peu chers ; cependant , on peut le qualifier pour un professionnel
Il s’agit de Fellah Mostapha ; son cabinet est derrière « casa d’Espana »
Si vous connaissez cette ancienne maison, ça vous sera facile de trouver le cabinet du médecin
Allez, bonne chancehoumidi59Participant@Alaa-eddine wrote:
Toujours aussi agréable à lire Mr Houmidi 🙂
mabrouk la3wacher, et merci pour ces textes forts passionnants 🙂
Cher Alaa-eddine, pour moi aussi c’est un plaisir de lire vos commentaires
Je profite de cette occasion pour vous souhaiter une bonne fête de l’aïd el fitre
ainsi qu’ à tous les oujdinautes
A plushoumidi59ParticipantSalut Yasmina , comment vas-tu ? J4espère que tout va bien chez toi
Ici , il semble que notre forum est presque désert.On dirait que tous les oujdinautes ont plié bagage vers une autre planète
Je crois que je suis le seul à part notre ami Mounavri qui jetons des coups d’œil dans Oujda City
Allez, je te laisse car j’entends l’appel du muezzin
A plus et S7a ftourekhoumidi59ParticipantEn effet ça ressemble un peu à ce chien noir
Mais puisque dans la nuits tous les chats sont noirs, forcément les chiens aussi
Merci pour votre passagehoumidi59Participanthoumidi59Participant@hafid wrote:
نتمنى لك عمر مديد وحياة سعيدة استاد حوميدي
بارك الله فيك أخي عبد الحفيظ
للأسف الجماعة لحرشة غائبة .والطعام اللي جبتي لنا يا الله غادي ياكلو علاء توريا او
nass
المهم الله يعشر الخطواتhoumidi59Participant@nass wrote:
joyeux anniversaire HOUMI..tous mes vœux de bonheur…
Merci Nass pour les voeux ; moi aussi je te souhaite une bonne et heureuse année 2011houmidi59Participant@Alaa-eddine wrote:
Joyeux anniversaire professeur 🙂 l3o9ba L 100 3am inchallah 😛
Merci Alaa-eddine ; mais 100 cent ans , je trouve que c’est beaucoup : allah yaj3al nawasslou ghir 80 ou baraka
😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛houmidi59Participant@touria016 wrote:
Au nom de la communauté oujdinaute, je tiens à souhaiter un très joyeux anniversaire à nôtre ami le professeur : Houmidi ! PDT_Armataz_02_05
Merci très chère Touria pour ce geste qui m’a beaucoup touché et qui marque un événement très important pour moi .C’est un honneur de le partager avec toi et tous nos amis
Merci du fond du coeur .En retour , je te souhaite une bonne et heureuse année 2011houmidi59ParticipantEpisode IV: monsieur Boukal
Monsieur Boudhab décida de se confier à l’inspecteur Boukal .Aussi, il lui rendit visite au commissariat , parce que tout simplement ce dernier est presque absent chez lui. Donc, il s’approcha d’un policier en garde et l’apostropha poliment :
_Bonjour ! Pourriez-vous m’indiquer le bureau de monsieur Boukal
Ce dernier lui fit savoir que l’as de la filature occupe le dernier étage , mais cela ne l’empêche pas qu’il soit le premier dans toutes les catégories y compris celle des râleurs (et des râleuses). En ce moment il était entrain d’interroger un suspect ; mais il pourrait toujours l’attendre dans son bureau.
Monsieur Boudhab escalada l’escalier en comptant environ quatre vingt treize marches.Il y arriva l’air essoufflé.Aussi, il s’assit sur la dernière marche pour reprendre son souffle.A quelques pas de lui, il remarqua une porte entrouverte:
C’est le bureau de l’inspecteur se dit -il .D’ailleurs ,il me semble apercevoir quelqu’un habillé d’ un manteau à carreau.C’est bien lui .
Soudain, il entendit un sorte de fracas.On dirait une masse qui venait de s’écrouler en brisant un meuble
Cette fois monsieur Boudhab lança :
« voilà la preuve: c’est une méthode utilisées dans les interrogatoire dirigés par l’inspecteur Boukal
Et d’ajouter : laissons-le terminer son travail et puis ce n’est pas bien de déranger les gens pour de simples trucs.
Alors,il obliqua vers l’autre côté pour savourer le spectacle.
En effet, de là, il distingua quelqu’un qui essayait de se relever mais qu’un gros pied l’empêchait de se tenir debout. Les coups n’étaient pas certes stridents mais faisaient crier l’homme par terre.
A un moment , un policier passa près de Boudhab et poussa la porte pour entrer .C’est là que notre homme d’affaires fut pris de stupeur
» ça alors , dit -il c’est la première fois que je vois un ange châtié par la police »
Puis, il décida d’entrer lui aussi.
En ce moment là, l’inspecteur versa de l’eau sur le corps inanimé et dit dit tout en cassant la carafe sur la tronche du malfaiteur :
_ » Tiens , tiens! on a de la visite
Monsieur Boudhab qui a toujours la chair de poule envers les poulets balbutie ces mots :
Je…je ..je ne fais que passer .Si vous voulez , je reviendrais une autre fois
L’inspecteur sourit et sans cesser d’asséner des coups de poing au faux ange , dit à l’intention de son visiteur :
_ Pas du tout cher gendre , je suis heureux de vous recevoir ; mais donnez-moi quelques minutes le temps de finir ce petit travail
Sur ce , il fit relever le corps de ses deux mains robustes et l’envoya valdinguer vers la porte qui s’écroula .Aussitôt , il fit signe au policier qui venait entrer :
_ Emmenez-la à sa cellule et gardez-le moi au frais .Tout à l’heure , je continuerai mon interrogatoire avec lui
Puis, il s’approcha de monsieur Boudhab :
Bonjour Omar !Quel bon vent vous amène au commissariat!
Ce dernier le regardait ébahi , la bouche entrouverte
_Ne dites rien , je vais essayer de deviner
Je parie que madame Boudhab s’est faite la malle en allant quelque part
Non, pas ça !
Ah, bon …..ça y est vous avez trouvé votre chien de garde raide mort
Quoi , ce n’est pas cela non plus !
Mais qu’est -ce que vous avez ? On dirait que vous avez avalé votre langue
Heureusement pour lui , Boudhab réussit à articuler quelques mots
_L’ange gardien
_ l’ange gardien répéta l’inspecteur
_ je suis venu à propos de l’ange gardien , continua l’homme d’affaires
L’inspecteur éclata de rire avant de répondre :
Cher gendre , vous ne manquez pas d’humour et croyez -moi j’en avais justement besoin après la scène de tout à l’heure
_Justement , répliqua monsieur Boudhab , cet homme que vous venez de malmener , je le connais
_ Ah , bon !
_ Oui, certifia-t-il : il est venu chez moi et a annoncé ma mort à ma femme
_ Tiens, tiens , seriez-vous l’une de ses victimes
_ Comment cela ?
_ Mon cher , l’homme qui était devant vous est le plus grand escroc de la planète .Jusqu’ici il a escroqué des milliers de personnes
Au fait, racontez-moi tout. »
Ainsi monsieur Boudhab relata tous les faits.Quand , il termina son récit , il ajouta:
_ Je crois qu’il a des complices
L’inspecteur ouvrit alors le tiroir de son bureau pour en sortir une vingtaine de photos
_ » Tenez , lui dit-il , regardez parmi ces photos si par hasard , vous en connaissez quelques personnes
Monsieur Boudhab fit passer les photos une à une.Soudain, il montra de son doigt l’une d’elle et s’écria :
_ Celui-là ,c’est le gardien de mon dépôt.
Puis, il tendit la photo à l’inspecteur
_ Bravo, le complimenta ce dernier .Votre visite n’a apporté que du bien..mais continuez identification des personnes.
En effet, l’homme d’affaires s’exclama à nouveau :
_ Celui là est le chauffeur de la société
Tout en dévisageant la photo, l’inspecteur apostropha son interlocuteur
_Depuis quand travaille-t-il chez vous ?
L’homme d’affaires se tapa le front:
_Bon sang de bon sang , mais il y a juste deux semaines.D’ailleurs c’est le gardien de mon dépôt qui me l’avait conseillé parce que prétendait-il c’était quelqu’un de sérieux et qui aurait une grande expériences dans le transport en commun
L’inspecteur s’approcha de monsieur Boudhab et lui serra longuement la main avant de dire :
_ Vous m’avez rendu un fier service.Grâce à vous , on résoudra l’affaire de l’ange gardien
Monsieur Boudhab eut le dernier mot:
_ » Même les anges , ils n’ont pas droit à l’erreur. »
Fin de l’intrigue
PS: il s’est avéré que la contremaitresse de l’usine, la servante de la maison, et même sa secrétaire étaient de connivence avec l’ange gardien .D’autre part, on vient de découvrir l’identité de l’escroc : c’est….excusez-moi, je n’ai pas le droit de vous le dire
Pour les curieux , ils n’ont qu’à contacter l’inspecteur Boukal.Son numéro de téléphone se trouve dans tous les annuaires téléphoniques du monde y compris ceux d’Oujda City
Houmidi : 7 janvier 2011
houmidi59ParticipantMonsieur Boudhab n’a pas froid au yeux (3)
Le lendemain matin, monsieur Boudhab s’en alla à sa société sise rue de la prospérité n° 13 .Arrivé sur les lieux, il commença par le dépôt où il trouva le gardien Bouchaïb entrain de griller une cigarette en cachette. Bien entendu, il le réprimanda sévèrement :
_ » Combien de fois t’ai-je dit de ne pas fumer à l’intérieur ?
un jour, tu mettras le feu dans toute la société et je ne vais pas l’attendre les bras croisés sans rien faire .
_ Excusez-moi patron .Si je me suis caché c’est juste pour surveiller un quidam qui rodait plus d’une heure autour du bâtiment
_ Qu’est-ce que tu dis ?
Tout heureux d’avoir évité une sanction , il lança d’un ton confiant :
_ Vous savez , je suis un bon gardien et je veille sur tout qui bouge …
_ D’accord, d’accord , l’interrompit-il, parle-moi de cet homme
_En fait, c’est un jeune homme blond de taille moyenne .Il était habillé d’un costume blanc et portait des bésicles de soleil
_ ça alors, s’écria Boudhab , je ne savais pas que les anges portaient des lunettes solaires
_Je n’ai pas parlé d’ange patron
Le directeur sursauta :
_Dis-moi : est -ce que tu lui as parlé ?
_Mais , patron , comment pourrais-je lui parler alors que je devrais le surveiller
Monsieur Boudhab obtempéra :
_Tu as raison et tu as bien fait , le complimenta-t-il
Et d’ajouter
_Raconte-moi ce qu’il a fait au juste !
Le gardien le regarda étonné :
_Mais qu’est-ce que tu as n dirait que tu as avalé une chaussette
_ Pa…patron, est-ce que cet homme vous intéresse ?
_ Bien sûr qu’il m’intéresse; et puis n’a-t-il pas attiré ton attention sur lui ?
_Oui patron .Son comportement était louche
_Comment louche ?
Le gardien sortit de sa poche un morceau de cigarette qu’il plaça entre ses lèvres ; puis il se mit en devoir de chercher une allumette enfouie dans l’une de ses dix huit poches .
Boudhab lui tendit un paquet de cigarette tout neuf
_Tiens et jette-moi ce mégot
_Merci , mais je voudrais bien une allumette
Le patron lui tendit un briquet
_Est-ce que je le garde aussi ?
Monsieur Boudhab balaya ces propos par un geste de la main
_Allez, mon brave , parle-moi de cet homme blond que tu as vu roder dans les parages
Après avoir allumé une cigarette, il en tira une grande bouffée.Aussitôt, il se mit à tousser. Il toisa son patron du regard les larmes aux yeux
_Sauf , votre respect, monsieur le directeur, votre boite de cigarette n’est que de la mer…
Le patron ne se fâcha nullement .Cependant il rétorqua calmement en lui tendant un petit flacon:
_Tiens bois un coup ,ça te soulagera
Aussitôt , le gardien vida tout le contenu dans son gosier et..il s’écroula sur le sol inanimé
Monsieur Boudhab ramassa son paquet de cigarette et son briquet , les remit dans sa poche ; puis se dirigea vers l’atelier.
A l’intérieur , les ouvrières travaillaient énergiquement chacune attablée à sa machine à coudre. De loin , il aperçut Une grosse femme en tablier bleu qui faisait les cents pas .Il la héla :
_Madame Chakrouni , venez un peu par là
Cette dernière accourut et dit:
_Bonjour monsieur le directeur .Vous êtes bien matinal ce matin
Boudhab jeta un coup d’œil aléatoire autour de lui et dit :
_Est-ce que tout se déroule bien ?
_Oui monsieur le directeur et la première livraison est déjà prête pour notre client
_Comment s’appelle-t-il déjà ?
_ Monsieur Boulouiz
Et d’ajouter :
_ Pour une coïncidence s’en est vraiment une !
_Comment cela , sursauta monsieur Boudhab
_ Oh , rien ; je voudrais juste vous signaler qu’un jeune homme blond vous attend dans votre bureau
Soudain, le visage du directeur se crispa , ses mains tremblèrent et ses yeux lancèrent des étincelles de colère
_Qui vous a permis de le conduire à mon bureau ?
_Mais monsieur le directeur il nous a donné une lettre de vous dans laquelle vous lui avez fixé un rendez-vous
_En êtes-vous sûr ?
_ Bien sûr monsieur le directeur et je reconnais bien votre signature .Et puis il vient de la part de monsieur Boulouiz.
Monsieur Boudhab s’écroula sur une chaise devant lui.Aussitôt , l’une des ouvrières lui apporta un verre d’eau qu’il but en petite gorgées
Puis, il lança à la contremaitre
_S’il vous plait , parlez-moi de cet homme
La grosse femme baissa ses yeux ; puis fourra son index dans l’une de ses narines.Bientôt elle essuya le doigt dans son tablier ; puis renouvela l’opération pour l’autre narine.
Le directeur suivait l’opération sans piper mot
Aussitôt la bedaine s’exclama :
_L’homme blanc m’a dit qu’il vous apportait une mauvaise nouvelle
_Ah bon lâcha le directeur
Puis :
_Vous a -t-il dit de quoi il s’agissait ?
_ Non monsieur le directeur ; mais je crois que c’est une affaire personnelle qui concerne notre client
Monsieur Boudhab se releva de sa chaise avec peine .il marcha péniblement vers son bureau qu’il atteignit avec difficultés. A travers la vitre, il aperçut sa secrétaire toute seule ; ce qui le rassura pour un moment .Cette dernière accourut vers lui
_Bonjour monsieur le directeur, je..
Il l’interrompit vivement
_Où est monsieur Boulouiz
_ Je n’ai vu personne, monsieur , croyez-moi
_Mais madame Chakrouni m’a affirmé qu’un jeune homme blond était entrain de m’attendre dans mon bureau
_ En tout cas pas ici.D’ailleurs, je suis ici depuis huit heures trente
_Merci Nabila
Puis, il accourut vers le dépôt sans se soucier des appels de sa contremaitresse
Pas de traces du gardien.Il fit quelques pas à l’intérieur : toujours aucune trace de son employé.Soudain, il remarqua une ombre qui se faufilait derrière les cartons .Il y courut à toutes jambes pour l’attraper .Cette dernière fit basculer le contenu de l’un des cartons ; ce qui fait que monsieur Boudhab chuta et la silhouette prit de l’avance et disparut aussitôt derrière la porte sans lui donner la chance de l’identifier.
Quelques instants après, le directeur atteignit à son tour le grand portail ; mais il ne vit rien de suspect. Il s’apprêtait à rentrer quand il aperçut un jeune homme blond qui discutait avec le gardien .Les deux venaient de sortir d’une maison d’en face .Aussitôt une voiture s’arrêta à quelques pas d’eux .Le conducteur leur ouvrit la portière arrière et les deux hommes y montèrent.Heureusement pour lui, ils ne l’avaient pas vu.Monsieur Boudhab hocha longuement sa tête tout en regardant le véhicule démarrer en trombe
_ « Tiens, tiens, je ne savais pas que les anges montaient dans des voitures . »A suivre
houmidi59Participant
Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
_ Ah, mon DieuDevant elle surgit un jeune homme .Tout blanc comme il était qu’il ressemblait à un ange. D’ailleurs, tout étincelait autour de lui.
_ Qu’est-ce que tu as Malika? Tu sembles comme surprise !
Cette dernière balbutia des mots :
_ je…je..mais la servante m’a dit qu’un vieil homme demandait à me voir
_ C’est vrai !
_ Alors ?
_ C’est simple , je me suis transformé
_ Est-ce que vous vous moquez de moi ?
_ Pas du tout. D’ailleurs, les anges sont les derniers à aimer les plaisanteries.
Malika hésita quelques secondes avant de reprendre avec méfiance:
_ Vous êtes un ange ?
_Tu ne me crois pas .D’accord , je vais te le prouver.
De sa main , il montra des passants :
_Regardez ces honorables gens : ils ne peuvent me voir
Demandez-leur qui est avec vous ?
_ Mais..
_Allez, Malika ! Faites-moi confiance
Aussitôt madame Boudhab héla un groupe de passants:
_S’il vous plait connaissez-vous ce jeune homme ?
Ces derniers la regardèrent avec surprise.Puis ils chuchotèrent des mots .Cependant, Malika entendit des bribes qui ne faisaient que l’impressionner davantage.Pour l’encourager l’ange lui dit:
_ Dites-moi qu’est-ce qu’ils disent à propos de moi ?
L’épouse dévouée baissa son regard et répliqua :
ils parlent plutôt de moi .On dirait qu’ils se moquent de moi
_Qu’est-ce qui le prouve ?
_Ils pensent que je suis folle parce qu’ils me voient seule
_Ben, vous voyez !
_ Donc vous êtes un ange!
Puis :
_ S’il vous plait que voulez-vous de moi ?
_ De vous , non ; mais je suis venu pour vous parler de votre époux.
Soudain, Malika devint pale:
_J’espère que vous lui apportez de bonnes nouvelles
_Malheureusement , c’est tout à fait le contraire .
_Oh, mon Dieu! De quoi s’agit-il ?
_Je sais que c’est un peu dur pour vous , mais c’est la volonté divine qui le veut
Bon, je vais être bref : votre mari va mourir dans trois jours
Madame Boudhab blêmit et manqua de s’évanouir.Aussitôt, l’ange lui fit sentir un doux parfum et elle reprit ses esprit .
Cependant, elle eut le courage de le supplier :
_S’il vous plait , faites quelques chose.Mon mari a été toujours bon pour moi
_On le sait ; mais son heure vient d’arriver
Après quelques secondes de réflexions, elle reprit:
_Dites-moi: dois-je l’avertir ?
_C’est normal , non ? Et peut-être cela l’incitera à faire beaucoup de bien
Madame Boudhab eut soudain une idée.Aussitôt elle se mit en devoir de l’exécuter:
_Je vous prie de m’attendre juste deux minutes , le temps de prévenir mon mari
Puis, elle accourut vers l’intérieur de la villa; tandis que le visiteur s’en alla à son tour sans se retourner derrière lui .Bientôt, il disparut dans des ruelles sombres.
Pendant ce temps, monsieur Boudhab était entrain de chercher sa femme parmi les invités.Dès qu’il la vit , il la réprimanda sévèrement :
_ « Mais où étais-tu passé ? Nos invités tiennent beaucoup à te remercier avant de nous quitter
Cette dernière semblait ne rien écouter :
_Il faut que je te parle .Viens avec moi : il y a une personne étrange qui prédit une mauvaise chose sur toi
_Ah, bon ! je peux savoir de quoi il s’agit
Puis:
_ fais vite , sinon je vais mourir de curiosité
Malika cria fort :
_Non, non pas ça!
Monsieur Boudhab essaya de la calmer:
_ D’accord, d’accord, je t’accompagne
Alors, ils se ruèrent vers le portail .Dehors, il n’y avait personne.Au coin de la rue deux hommes étaient entrain de discuter entre eux .Malika les héla :
_S’il vous plait avez-vous un jeune homme habillé de blanc près de cette villa ?
L’un d’eux répondit : non madame .Nous sommes là depuis une quinzaine de minutes et on n’a vu aucune personne qui ressemble à la description de votre homme.
Elle les quitta après les avoir remercié.
Puis, elle dit à elle même : il a disparu
Son mari intervint : Qui a disparu ?
Malika dit tout haut : mais je parle de l’ange gardien !
Monsieur Boudhab ramena sa femme vers la chambre .Ensuite, il demanda à la servante d’apporter à madame un verre de lait frais.
Il s’approcha de sa femme et l’enlaça de ses bras : calme -toi et raconte-moi tout .Du début jusqu’à la fin.
L’épouse raconta tout et conclut : l’ange m’a dit que dans trois jours , tu vas quitter ce monde
Aussitôt, monsieur Boudhab se mit à rire .tout en lançant des commentaires qui prouvaient bien qu’il était loin de croire à la prédiction angélique.Il poussa même l’audace jusqu’à se mettre à trembler de tout son corps et crier : aide-moi , je sens que j’ai la chair de poule
Regarde comme je tremble .Oh, mon dieu je sens que mon heure est arrivée
Aussitôt, Malika pleura à chaudes larmes
Une fois de plus , Boudhab lui dit avec tendresse :
D’accord, je te crois
Puis , il la laissa seul .A suivre
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