Résultats de la recherche sur 'à+vous+de+voir+!'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'à+vous+de+voir+!'

15 réponses de 3,301 à 3,315 (sur un total de 3,575)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #213715

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Alain
    Membre

    Salut al-mansi,

    1- dommage que tu ne sois pas allé au bout de la lecture, ça éviterait de parler de ce que tu n’as pas lu. Car dans ce débat, je me suis efforcé d’être le plus neutre possible, ce n’est que vers la fin que je donne mon avis sur la situation marocaine (qui précisément ne devrait pas te déplaire)

    2- Tous les musulmans refusent un Etat laïque, dis-tu, c’est faux ! Tu le sais aussi bien que moi, il y a des pays où la religion majoritaire est l’islam et qui sont des Etats laïques. Et si ce débat existe sur ce forum, c’est que certains se posent et répondent à cette question. Et ce ne sont pas forcément des « mauvais » musulmans pour autant

    3- La pratique d’une religion n’a strictement rien à voir avec la nature et la constitution d’un Etat. L’Etat laïque accepte toutes les pratiques religieuses sans exclusive.

    4- La croyance en un au-delà est un concept nullement contradictoire avec la laïcité, puisqu’elle n’intervient pas dans ces domaines.

    Alors, relis calmement ce que j’ai écrit sur ce sujet, et tu verras qu’il n’y a aucune raison de te mettre dans des états pareils.

    #213714

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    Bonjour à tous,

    Le débat devient caricatural …. et trop de notions sont amalgamées.

    Un Etat laïque n’est pas un Etat athée, c’est simplement une séparation des pouvoirs entre le pouvoir civil et LES pouvoirs religieux. Ces instances sont autonomes.

    je me suis aréter à ces lignes et j’ai évité de lire la suite 😯

    il est temps d’aréter de prendre les gens pour des naifs ignorants 👿

    un Etat laïque est un Etat non islamique, c’est ce que tous les musulmans disent, donc du moment où l’Etat n’est pas islamique on s’en fout qu’il soit athé ou chrétien ou juif ou marxiste ou je ne sais pas quoi !!

    un Etat laïque est refusé par les musulmans parceque c’est non islamique, puis BASTA.
    dire que c’est « simplement une separation entre le pouvoir civile et le religieux », justement c’est ça le vrai probleme qui est « simple » à tes yeux cher Alain mais existentiel aux yeux des musulmans !!!
    c’est une question de rester musulman ou ne pas rester
    c’est une question d’avoir le Salut dans la vie d’au-delà ou de ne pas l’avoir (pour toi c’est du pipeau mais bon….c’est un autre débat)

    Alain
    Membre

    Après un petit post sur la forme et pour faire plaisir à dawi, maintenant revenons au fond.

    Est-ce que l’opposition à ce chantier n’est pas le fait de ceux qui sont déjà à l’abri ? Qui ont déjà un boulot ?

    Soyons francs et directs, tous les oujdinautes de ce site ont les moyens de se payer un PC avec la dernière version de XP, une connexion internet, sûrement même l’ADSL. Au Maroc, ça doit avoir un certain sens sociologique, non ? (comme partout d’ailleurs). Notamment en terme de catégories socioprofessionnelles ….

    En face je mettrai les 40% (je crois ou à peu près) d’analphabètes de la région….. tous les sans emplois, tous les habitants des bidonvilles. Tous ceux qui n’ont rien.

    Vous voyez mon raisonnement ?

    Qu’est ce qui est le plus important ? Préserver les bons souvenirs ? (Moi aussi c’est à Saïdia que j’ai appris à nager). Faire la fine gueule sur la qualité des installations ?

    Je comprends qu’il ne soit pas très agréable de voir défiler des tas de gens en short, genre gros beauf, qui se la jouent en distribuant quelques pièces…
    Mais, ça, dites vous bien que ça se passe dans tous les espaces touristiques de tous les continents. Voir la Cote d’Azur…. C’est pas mieux !! Ou Paris avec les touristes japonais le Nikon à la main…

    Dernier argument des anti-FADESA : la prostitution. Quand on regarde de près la configuration des appartements et maisons en construction, on s’aperçoit que ce sont principalement des maisons familiales. Il y a donc une limitation du risque. Par ailleurs, c’est typiquement le genre de résidences pour personnes âgées….
    Mais, il ne faut pas trop fantasmer non plus. Au regard des autres problèmes celui-ci occupe quand même une part troublante dans certains esprits (voir le post sur « les enfants de la misère » qui soulèvent bien moins de passion…..)

    Le nombre d’emplois directs et indirects est considérable. Bien sûr que tous les emplois ne seront pas destinés aux seules populations locales, mais il y aura des retombées importantes. Bien sûr que la plupart des emplois proposés seront des emplois à faible taux de qualification.
    Mais il est préférable d’avoir un emploi que RIEN.

    Il n’y a que les nantis qui peuvent dire le contraire.
    C’est même à se demander parfois si les nantis ne souhaitent pas d’une certaine façon que cette situation perdure…. ?

    Il y avait peut être d’autres solutions effectivement, mais compte tenu de l’état d’avancement des travaux, la remise en cause est un combat d’arrière garde. Alors ne vaut il pas mieux explorer les opportunités qui se présentent ?

    mco91
    Membre

    @Alain wrote:

    Bonjour à tous,

    Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.

    Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.

    Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
    Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.

    En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
    Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESA

    Une ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
    Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.

    Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?

    Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….

    il y a tjs d autres choix mr alain, nos valeurs et nos principes sont ce qu on a de plus chere!!!on é pas prés à abandoné 1m de notre plage si c été nous qui decidé…ms malheureusement ce né pa le cas
    je di pa ça contre vs mr alain, je le dirai biensur si vous ne respectez pa la moindre valeure de notre société, ms du moment où vs respectez les gens et leurs valeurs vs n oriez jamai un souci

    mco91
    Membre

    @al-mansi wrote:

    Je vais pas trop insister sur le sujet, comme j’ai dit avant, il y a eu un long débat précedent…et je veux pas envenimer un autre débat ici …..

    Tu me parles d’un « endroit de luxe où on peut aller », je pense qu’un individu qui cherche le luxe ne peut absolument pas être un représentant de l’opinion de la population d’Oujda, car tout simplement la majorité des habitants de l’Orient Marocain cherche difficilement à subvenir à leurs besoins quotidiens… je dis ça pour te signaler qu’il y a un autre avis majoritaire que t’es pas obliger de l’adopté, mais de point de vue démocratique t’es obligé de le respecter et de l’admettre.

    Cet avis majoritaire, voix du peuple, ne peut être qu’un refus de la main étrangère mise sur nos richesses et nos moyens de développement.

    Je pense sincèrement que t’es suffisamment patriotique et intelligent pour refuser que des riches auront le droit et la possibilité de s’offrir les biens d’un autre peuple pauvre.

    En outre, je rejette catégoriquement ce type d’installations même si ça appartient à des marocains, car tout simplement ce que toi tu appelles le luxe introuvable, moi je l’appelle une débauche à l’échelle de l’Etat, et plus précisément et plus vulgairement , je dirais : une orgie sexuelle cautionnée par l’Etat et effectuée – dans un lieu donné – par des milliers de personnes étrangers touristes et habitants locaux, cette orgie sexuelle se nomme chez nos dirigeants : le tourisme.

    Le vrai tourisme existe en Egypte, en Grèce, en France et en d’autre pays, mais pour le Maroc, la plupart (de nos clients) viennent pour cherchee des prostituées pas cher et des homosexuelles.

    Info : au niveau de la prostition mondial le Maroc est classé deuxième après le Brésil, certains de nos compatriotes seront déçus et doubleront leurs efforts pour améliorer ce score.

    c clair mr al amnsi, ça me fé tro de la paine de voir la plage de mon enfance et de mon adolescence(ss touristes etrangers 👿 👿 ) … dans cette situation!!!!
    moi je suis archicontre des touristes 👿 👿 qui respectent pas nos valeurs et nos principes!!!! ici chez eux ils nous empechent meme de pratiké notre religion(ce ki é le plus importan pour un musulman) car il fo respecter les valeurs de la france ❗ ❗ , alor que eux qd ils viennent chez ns ts é permi ts é autorisé!!!!!!

    #201508

    Sujet: Les enfants de la misere

    dans le forum Débats
    ahmed
    Membre

    Marrakech : les enfants de la misère envahissent les rues
    LE MONDE | 10.06.06 | 15h00 • Mis à jour le 10.06.06 | 15h00
    MARRAKECH ENVOYÉE SPÉCIALE

    lle a trois mois et boit son biberon toute seule, couchée dans son lit à barreau. On a coincé le flacon entre les pattes d’un ours en peluche posé sur sa poitrine. Comment faire autrement ? Il n’y a dans cet orphelinat, cet après-midi-là, que trois assistantes maternelles pour 72 nourrissons. Les jeunes femmes travaillent dix-huit heures par jour et, malgré leur fatigue, se montrent efficaces et patientes.

    Mouna est l’une des rares petites filles recueillies par cette crèche de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, à Marrakech. On compte en moyenne dans l’établissement une fille pour neuf garçons. On n’abandonne pas une petite fille, au Maroc. C’est une denrée précieuse. Une fille, c’est utile et c’est docile. On pourra toujours la faire travailler comme « petite bonne ».

    Les garçons, eux, sont légion. Amine, quatre mois, a été retrouvé en pleine rue, enfermé dans un sac plastique, au bord de l’asphyxie. Fouad, six ans, a été « oublié » par sa mère, il y a six mois, sur la place Jemma El Fna, au milieu des touristes et des charmeurs de serpents. Quant à Soukaïna, deux ans, elle a été vendue à deux reprises par sa mère, pour 500 dirhams (50 euros).

    Au Maroc, les enfants de la misère ne se comptent plus. Le pouvoir est conscient du problème. Il a décrété le 12 juin « journée nationale de lutte contre le travail des enfants ». Mais par quel bout aborder un dossier aussi vaste ? Enfants non scolarisés. Enfants « sniffeurs » de colle. Enfants exploités sexuellement…

    Combien sont-ils à travailler, entre sept et quinze ans ? Il est difficile de le savoir, 90 % des petits marocains entrent dans le cycle primaire, mais plus de la moitié abandonnent l’école avant le secondaire. Environ 600 000 jeunes de moins de 18 ans sont hors du système scolaire (sur une population de 30 millions). Les uns atterrissent dans la rue ou dans des ateliers d’artisanat, les autres dans des familles bourgeoises, comme petites domestiques.

    A Marrakech, – première destination touristique du Maroc – on parle davantage du problème des enfants dans la rue que des enfants des rues. Ici, à l’inverse de Casablanca, les jeunes en situation précaire disposent, la plupart du temps, d’un semblant de famille – une mère célibataire et analphabète le plus souvent – et d’un toit. Mais, à l’exode rural, au chômage, à l’éclatement familial en augmentation vertigineuse, s’ajoutent les problèmes liés au tourisme. La mendicité est le premier d’entre eux, bien plus que la pédérastie, dénoncée par les médias.

    En ce début de matinée, les touristes sont rares sur la place Jemma El Fna. Les enfants-mendiants aussi. Ils n’arriveront que vers 14 heures, après avoir dormi. Tandis que leurs mères dessineront des arabesques au henné sur la paume des passantes, ils vendront des Kleenex, des sacs plastiques, ou se contenteront de tendre la main. Quand ils iront se coucher, vers minuit, ils auront récolté quelque 200 dirhams, soit 6 000 dirhams mensuels, alors que le smic est à 2 000 dirhams.

    « C’est dur, dans ces conditions, de convaincre les mères d’envoyer leurs enfants à l’école. Elles me disent toutes : « mais avec quoi vais-je les nourrir s’ils cessent de me rapporter de l’argent ? L’urgence, ce n’est pas de mettre mon fils à l’école, c’est de me trouver un travail ! » », raconte Karima M’kika, jeune fondatrice et directrice d’Al Karam, association qui se consacre aux enfants en détresse.

    Pour comprendre le problème des enfants au travail, il faut « dépasser les clichés que l’on a en Occident », souligne Fouad Chafiqi, universitaire spécialiste des sciences de l’éducation et consultant de l’Unicef. Beaucoup de ruraux voient « comme une bénédiction », explique-t-il, le fait que leurs fils et filles soient engagés comme apprentis ou « petites bonnes » peu après leur arrivée à Marrakech. De leur côté, les employeurs ne sont pas loin de penser qu’ils « font le bien » en sauvant ces enfants du vagabondage.

    Au fin fond de la médina, du côté du souk des tanneurs, Khalid, jeune éducateur de rue employé par Al Karam, semble découragé. « La sensibilisation et l’éducation ne suffisent pas. La vraie solution est économique. Il faudrait des programmes de réinsertion sociale », soupire-t-il. Khalid s’inquiète d’un phénomène en plein essor : « les parents fugueurs ». De plus en plus de mères viennent lui dire : « Je n’en peux plus. Débrouillez-vous avec mes enfants, moi, je renonce ! » Et elles partent pour une autre ville.

    Soumis aux pressions internationales pour réduire les dépenses publiques, le pouvoir marocain semble hésiter sur la conduite à tenir. On lui reproche souvent de privilégier les apparences. Les initiatives, il est vrai, ne manquent pas : coup d’envoi, en juin 2005, d’un ambitieux programme, « Le Maroc digne de ses enfants » ; préparation d’une loi réglementant le travail domestique ; signature, le 6 mai, d’un accord de partenariat entre l’Unicef et la willaya de Marrakech, etc.

    Sur le terrain, se plaignent de ne pas obtenir de budget dès qu’elles s’écartent du « spectaculaire ». « Un « généreux donateur » est venu proposé un centre exclusivement consacré aux enfants abusés sexuellement !, raconte, d’un air las, la responsable d’une association d’aide à l’enfance. Nous manquons d’éducateurs et de travailleurs sociaux. Personne ne veut prendre en charge leurs salaires. Or nos urgences sont là, dans l’invisible. »

    Florence Beaugé
    Article paru dans l’édition du 11.06.06

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    #213659

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    emmy
    Membre

    personnelemnet j’en doute fort qu’il soit vraiment mort(ALAHO A3lam) ,je crois que c’est un nouveau sal cou des americains les pauvres telemnt ils revent d’avoir en mains les tetes de ces personne la telque Aboumos3ab et benladen et d’autres bien sur, ils annoncent de tps à autre des victoires comme celle la!
    ms vs savez les amis j’attend de tt mon coeur une réponse ou un indice d’alkaida qui denonce cette nouvelle lol! (prq pas une cassette vidéo d’Aboumous3ab lui mm)!! 😆

    Alain
    Membre

    ANALYSE DES BESOINS

    Le créateur d’association (ou de société) a toujours une idée derrière la tête, même si cette idée n’est pas totalement définie et aboutie.
    A ce stade, on peut dire qu’il a une INTUITION.
    Il pense que….on lui a dit que…. Il croit que…. Il entendu dire que…. Et notre créateur se met à y penser de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Il en parle autour de lui, il demande des avis, des conseils…. en fait, il commence à faire une étude de besoin.

    Cette étude a pour but de valider l’intuition de départ.

    Valider = (vérification que le projet est réaliste et qu’il y a cohérence entre le porteur et les caractéristiques et contraintes de ce projet)

    Elle peut confirmer, affiner ou infirmer ce que l’on pansait avant la réalisation de cette étude

    Par commodité et pour ceux qui souhaite créer une société, on parlera d’étude de marché

    L’appellation « étude de marché » peut intimider le créateur qui peut avoir peur d’être incompétent pour cet exercice. En fait, même s’il y a un peu de technique, une étude de marché reste avant tout une affaire de bon sens.
    Sans avoir des notions très pointues en marketing, il va falloir (au risque sinon de ne pas vendre plus tard suffisamment et de déposer son bilan) se poser les questions suivantes et mettre en regard une démarche permettant de trouver et de justifier sérieusement, à chaque fois, la réponse :

    QUOI ? et POURQUOI ?
    Qu’est-ce que l’on va vendre ?
    Pourquoi cela précisément et pas autre chose ? Comment être sûr de ce que l’on avance ?
    Pas d’affirmation sans justification

    A QUI ?
    Quels clients ?
    Pourquoi ceux-là? Qu’est-ce qui permet concrètement d’affirmer cela ?

    COMMENT ?
    Quel mode de fonctionnement et de vente ?
    Pourquoi de cette façon et pas d’une autre ? Qu’est-ce qui permet de justifier cela ?

    COMBIEN ?
    Quel niveau prévisionnel de ventes ?
    Qu’est-ce qui permet d’avancer un tel chiffre d’affaires prévisionnel ?
    Qu’est-ce qui permet de prouver qu’il est réaliste et sera atteint ?

    OU ?
    A quel endroit ?
    implantation, emplacement
    Comment justifier que cet endroit est le bon, en particulier dans le cas d’une clientèle localisée ?

    A toutes ces questions qui sont évidentes, il convient de trouver, grâce en grande partie au bon sens appliqué sur le terrain, des réponses pertinentes qui soient étayées par des recherches documentaires, des observations, des constatations, des investigations et des avis de personnes neutres ayant les compétences nécessaires sur le sujet qui leur est posé.

    OBJECTIFS DE L’ETUDE DE MARCHE
    • vérifier que les clients escomptés existent réellement (qu’il y a des besoins identifiés à satisfaire, qu’actuellement ces besoins ne sont pas ou mal satisfaits, que ces futurs clients sont suffisamment nombreux, que l’on peut les atteindre sans difficulté et qu’ils ont un pouvoir d’achat suffisant),
    • mesurer les potentialités de cette demande (futurs clients) en hypothèse de chiffre d’affaires tant en montant qu’en délai de réalisation,
    • définir avec précision le produit (ou gamme de produits) ou le service proposé (prestations),
    • fixer le prix du produit ou service (ou type de gamme des articles proposés),
    • choisir les moyens les plus performants pour réaliser le chiffre d’affaires : mode de vente, techniques commerciales appropriées, communication, distribution.

    PRINCIPES DE L’ETUDE DE MARCHE

    Dans de nombreux cas, il est possible de réaliser soi-même l’étude.

    Même en la confiant à un tiers, par exemple à une Junior Entreprise (association d’étudiants des grandes écoles de commerce) qui pratique des prix attractifs ou à des professionnels du marketing, il faut obligatoirement y participer pour être en prise avec l’information de terrain : c’est capital.

    Mener la démarche pas à pas avec objectivité, prudence et …pessimisme !

    Rencontrer des clients potentiels chaque fois que cela est possible.

    Montrer à des futurs clients ce que l’on souhaite vendre (quand c’est possible : prototype, maquette, produit réalisé, plaquette illustrée présentant ses prestations, etc..) : attention de ne pas oublier de protéger son idée, si besoin.

    Rester critique sur les informations disponibles qui peuvent être à une échelle trop grande et donc pas pertinentes pour un projet de taille modeste ou trop générales par rapport à une spécialité.

    Vérifier toujours la « fraîcheur » des informations recueillies.

    Recouper plusieurs sources d’informations sur le même sujet.

    Actualiser en permanence les connaissances du marché visé.

    Rencontrer le plus possible de personnes ayant des connaissances précieuses par rapport au projet (en ayant préparé les bonnes questions) : responsable d’organisme professionnel, assistant technique de la Chambre de Commerce, ou de la Chambre de Métiers, ou de la Chambre d’Agriculture, autres experts (dans les services économiques de Collectivités Territoriales, futurs fournisseurs, concurrents, etc.).

    Conduire une approche macro-économique de l’activité envisagée : statistiques nationales, tendance globale du marché, etc.

    Associations ou sociétés commerciales, les raisonnements restent les mêmes. Seules les finalités changent.

    (à suivre)

    #212975
    Zineb
    Membre

    Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour! 😆
    Salut à tous,
    je suis allée voir le film avant-hier.
    Côté histoire et contexte,j’ai aimé.Le film refléte la réalité d’une tranche de la société marocaine.Je connais cette réalité,à travers les journaux…mais ce n’est pas comme voir.
    En bref,l’histoire traite la vie de jeunes ,(en effet,des lycéens de la mission française_j’ai bien dit Des pas les) ,préoccupés par la cigarette,la drogue,les relations amoureuses.Les études,on s’enfiche pas mal,du moment qu’il y a de l’argent..qui n’ont aucun sens de la responsabilité pour résumer.
    Côté action,il y a eu quelques scènes exagérées 😯 ,qu’il n’était pas nécessaire de jouer.heureusement que je suis allée au ciné avec mon amie.Ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle.
    Du moment que ce n’est pas moi qui les joue,ce n’est pas grave!lol!

    Ce qui m’a un peu étonné,c’est que le film n’a rien avoir avec certains commentaires que j’ai pu lire.En plus,dans l’affiche,les deux héros me paraissaient des adultes,alors que ce ne sont que des lycéens!Donc ce que j’ai imaginé n’avait presque rien avoir avec le film!

    Il ne faut pas se contenter des avis des autres.Il ne faut pas anticiper,et juger sans avoir vu la chose(si c’est possible),et là, le film!

    #207605
    Alain
    Membre

    Bonjour à tous

    Les remarques qui suivent n’ont pas pour objectif de décourager les initiatives en cours.

    Elles sont une contribution à la réflexion sur les modalités d’actions en faveur du développement local.

    En premier lieu, j’ai quelques observations à faire sur le plan déontologique à propos de la création d’une association. Je ferai ensuite une autre intervention sur la méthodologie de création de projet associatif.

    Il semble TRES maladroit de dire aux autres : réveillez vous !!!!
    Cette culpabilisation est inutile car elle ne peut pas donner envie de participer.
    Cette injonction marque aussi un complexe de supériorité vis-à-vis du « dormeur » qui ne peut que le mettre dans la position d’attente tout en se disant « on va bien voir si il agit autant qu’il parle ». Donc, c’est assez mal barré dès le début.

    Deuxième remarque, déjà faite par un autre intervenant, ceux qui habitent à des milliers de kilomètres (dont je fais partie) ne peuvent pas être au centre d’un dispositif.
    Ils peuvent apporter leur contribution, leur expérience, mais seuls ceux qui sont sur place peuvent vraiment agir, les autres, (nous, ceux de Boston, Toronto ou Paris …) nous pouvons apporter une aide, un soutien, échanger avec ce que nous avons vu ailleurs. En aucun cas on ne doit faire à la place des autres, car nous sommes trop loin des réalités locales.

    Troisième remarque, qui porte plus encore sur le « fond ».
    Attention de ne pas confondre association à but non lucratif et société commerciale.
    Petit rappel : Comme son nom l’indique, une association n’a pas de but lucratif pour les fondateurs. Les fondateurs sont des bénévoles non rémunérés. Les associations peuvent faire des bénéfices, mais ils ne peuvent pas être distribués aux fondateurs. Ils servent à l’investissement ou au développement.
    Je n’ai rien contre les sociétés commerciales, elles créent de l’emploi, distribue des revenus….mais il faut bien distinguer les 2 démarches.
    Les sociétés commerciales ont pour but de dégager des ressources (des profits) pour les fondateurs.
    Les associations ont pour but de satisfaire les besoins d’une catégorie de la population qui n’a pas les moyens de les satisfaire autrement.
    Les associations font partie de ce que l’on appelle l’économie sociale, au même titre que les fondations, les mutuelles, les coopératives de production. Leur point commun étant da distribution du pouvoir de décision sur le principe de la démocratie : 1 homme = 1 voix, alors que pour les sociétés commerciales le pouvoir est réparti en fonction du nombre de parts détenues dans la société.

    On voit que les MOTIVATIONS pour créer l’une ou l’autre de ces 2 formules sont très différentes. Chacune a son mérite, mais ce ne sont pas les mêmes.

    #201486

    Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence

    dans le forum Sport
    Iznassen
    Membre

    Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)

    La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.

    « Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.

    « Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !

    L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.

    Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.

    Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.

    Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi

    © Copyright Marianne

    P.S. Pour les curieux, le nom de famille  » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :

    Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.

    #201482
    Iznassen
    Membre

    La demande d’un visa Schengen relève du parcours du combattant. Queues interminables, nuits blanches et stress sont le calvaire pour les personnes désirant se rendre en Europe. Pour en finir avec ces situations «humiliantes», les services consulaires innovent. Après l’Espagne (cf. -www.leconomiste.com), c’est au tour de la France de mettre en place une nouvelle organisation du service des visas.
    Désormais, il faudra passer par l’internet -histoire d’être à la page- pour effectuer sa demande. Ainsi, il faudra prendre rendez-vous via le site web du consulat -www.consulfrance-ma.org.

    Le nouveau système concerne les demandes de visas touristiques dont les candidatures constituent environ 60% des dossiers présentés au consulat. En clair, les intéressés devront choisir sur le site Internet une date de rendez-vous parmi celles proposées. Mais attention! Le visa pour la France n’est plus une affaire de deux jours. La demande doit être faite longtemps à l’avance. Gilles Bienvenu, consul général, explique qu’il s’agit de «rompre avec cette habitude de dépôt de dossier au dernier moment». Avec le risque d’un dossier traité «à la va-vite» et refusé pour «mauvaise évaluation». La procédure d’obtention de visa a été repensée en préparation à la saison estivale où le nombre de demandes passe du simple au double, soit environ 400 candidatures quotidiennes à 800. Un rush qui se répercute par des files d’attente sans fin.

    La nouvelle formule de rendez-vous devrait être opérationnelle dès la fin du mois de juin. Sa mise en place n’attend que l’installation du logiciel de gestion électronique.

    La question se pose cependant quant à l’adaptabilité d’un tel système à la population marocaine. Celle-ci connaît toujours une faible connectivité et des connaissances en informatique encore réduites. Mais pour les responsables français, «il n’est plus question de recevoir des gens comme cela». Ils expliquent que des solutions spécifiques pourront être trouvées pour des cas particuliers.
    A signaler que certaines catégories de dossiers continueront à bénéficier de traitement de faveur et de procédure facilitée. Il s’agit notamment des chefs d’entreprises, des membres d’organismes rattachés à la Chambre de commerce ainsi que les candidatures à l’obtention de visas long séjour, pour études notamment.

    Pour le moment, la présence physique n’est pas exigée notamment pour les personnes représentées par un courtier dûment habilité, pour les voyages de groupes ou pour les demandes familiales.
    Cela risque de changer avec l’instauration prochaine des visas biométriques dans tous les consulats des Etats de l’espace Schengen.

    De 35 à 60 euros

    L’automne prochain sera chaud avec la flambée des tarifs des visas Schengen. De 35 euros (385 DH) à 60 euros (660 DH). L’augmentation est justifiée par l’instauration prochaine des visas biométriques dont la réalisation nécessite des équipements et outils de travail plus coûteux.
    La mesure concerne tous les pays de l’ensemble Schengen et devait entrer en vigueur dès cet été.

    L’échéance a aujourd’hui été repoussée au début de l’année 2007.
    Parmi les majeures conséquences de ce changement, la nécessité de la présence physique du postulant qui devra déposer ses empreintes digitales (comme pour les visas US). Des mesures encore plus compliquées qui porteront peut-être à la hausse le taux de refus des visas déjà assez important. Au consulat français, il est de 38% environ.

    Ichrak Moubsit
    Source : L’Economiste

    communiqué arabe

    #213506
    CARPENTIER
    Membre

    bonjour à tous, ns partons sam3 juin pr Oujda, c est la 5ème fois que ns venons au Maroc mais ns ne connaissons pas cette région. Ns cherchons ns aussi à habiter au Maroc. Ns ne disposons pas forcément de revenus confortables comme Alain, petite retraite (pr le moment) de 1000 €/mois et ns aimerions éventuellement pouvoir faire maison d’hôtes. Ns savons que cette région n est pas encore très touristique, cela n est pas vraiment pr ns déplaire mais en même temps ns aimerions pouvoir y vivre décemment et surtout pouvoir retourner en France voir nos enfants de temps en temps. Ns aimerions pouvoir ns adapter à la façon de vivre de là-bas, ne savons pas comment ns allons être accueillis. Ns sommes croyants pratiquants musulmans convertis mais en même temps cela ne devrait pas entrer en ligne de compte, je suis ok avec Alain, ns devons être tolérants et respectueux de ce chaque personne à a vivre sur cette terre. Ns sommes très sensibles au respect de l’environnement et plutôt écolos sur les bords, commerce équitable etc …
    Ns avons pu constater, notamment dans certains de vos propos que la vie n est pas si facile ds cette région. La vie en France, pr certains, n est pas tjrs des plus faciles mais c est complètement différent. Saurons ns ns adapter ??? Cela dépendra bcp des rencontrer. Inch Allah !
    Est ce que Reoudji peut ns donner les coordonnées de l’association pr les français à Oujda ? Merci bcp et à bientôt

    #213505
    benzerfa
    Membre

    monsieur le parisien et futur oujdi inchallah ;-).

    je ne crois pas que vous devez vous compliquer la vie on demandant comment sera t il ce retour!. comme j ai pu lire dans votre message vous etes sociologue, et je ne crois pas qu il ya une autre personne qui peut vous conseiller mieu que vous meme, vu que vous donner cours dans la science qui traite la cohabitation des gens et des cultures, il faut remarquer autre chose que le maroc dans la majorité de ces regions vie une double vie à la fois occidentale et traditionnelle et chacun peut trouver son coin de liberté biensur dans le respect des autres vous n’etes pas sans savoir qu il y a une grande communauté juive qui habitent au maroc depuis la nuit des temps elle vie sa tradition et sa culture en toute liberté et des fois meme sans qu’on se rends compte qu elle est differente tellement cette cohabitation a bien reussie par ce que chacun a compris et respecté l’autre.
    pour un français je crois qu’il sera plus protegé par l’etat que meme les propres citoyens de souche donc vous devez savoir que vous serez en toute securité vous ainsi que tous vos amis et famille.
    comme vous avez expliquez que vous etes militant et vous oeuvrez dans les milieux associatifs je crois que le mieu si vous voulez vraiment – et j’en suis sur que vous etes de bonne foi- aidez au developpement de la region
    essayez de donner un cours de sociologie dans les nombreux ecoles privé du superieur à oujda ou dans les ecoles universitaires avec votre savoir et experience vous allez donner un autre gout aux nombreux etudiants de la regions, annimez des forums de reflexions et de discutions dans les nombreux antennes de la regions comme bien sur à l’ancienne mission française ou à l’institut français vous allez decouvrir des jeunes tres ouvert à toutes les cultures mais specialement à la vie française.
    j’en suis sur que vous allez aimer votre sejour à oujda et qu il sera le plus long possible comme ça je vous inviterai volontier a boir du café lors de mon retour un certain été si vous l’accepteriez bien sur !!!!!!

15 réponses de 3,301 à 3,315 (sur un total de 3,575)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'à+vous+de+voir+!'