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15 réponses de 67,576 à 67,590 (sur un total de 71,542)
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  • #213714

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    Bonjour à tous,

    Le débat devient caricatural …. et trop de notions sont amalgamées.

    Un Etat laïque n’est pas un Etat athée, c’est simplement une séparation des pouvoirs entre le pouvoir civil et LES pouvoirs religieux. Ces instances sont autonomes.

    je me suis aréter à ces lignes et j’ai évité de lire la suite 😯

    il est temps d’aréter de prendre les gens pour des naifs ignorants 👿

    un Etat laïque est un Etat non islamique, c’est ce que tous les musulmans disent, donc du moment où l’Etat n’est pas islamique on s’en fout qu’il soit athé ou chrétien ou juif ou marxiste ou je ne sais pas quoi !!

    un Etat laïque est refusé par les musulmans parceque c’est non islamique, puis BASTA.
    dire que c’est « simplement une separation entre le pouvoir civile et le religieux », justement c’est ça le vrai probleme qui est « simple » à tes yeux cher Alain mais existentiel aux yeux des musulmans !!!
    c’est une question de rester musulman ou ne pas rester
    c’est une question d’avoir le Salut dans la vie d’au-delà ou de ne pas l’avoir (pour toi c’est du pipeau mais bon….c’est un autre débat)

    #213775
    Alain
    Membre
    Iznassen
    Membre

    Le peu d’associations de défense de la nature n’ont pas les moyens de s’opposer à un tel projet; et la société civile est quasi-inexistante : tout le monde est occupé de trouver un moyen de quitter la région pour immigrer en Europe ou au Canada. Le projet FADESA fait partie de la politique AZUR 2010 qui a pour but dattirer 10 millions de touristes.

    C’est une politique qui vient d’en haut et personne n’ose s’y opposer !

    IL faut noter qu’en termes d’emploi, ce ne sont pas les jeunes des départements Nador, Aberkane et Oujda qui en profiteront. Il n’ y a aucun institut dans la région dédié à la formation aux métiers du tourisme. J’ai lu un article que les instituts du tourisme de Casablanca, d’Agadir et autres villes de la côte ouest sont chargées de former les futurs employées !

    Alain
    Membre

    Bravo dawi pour cet appel

    Voilà des paroles qu’on aimerait entendre plus souvent

    Alain
    Membre

    Après un petit post sur la forme et pour faire plaisir à dawi, maintenant revenons au fond.

    Est-ce que l’opposition à ce chantier n’est pas le fait de ceux qui sont déjà à l’abri ? Qui ont déjà un boulot ?

    Soyons francs et directs, tous les oujdinautes de ce site ont les moyens de se payer un PC avec la dernière version de XP, une connexion internet, sûrement même l’ADSL. Au Maroc, ça doit avoir un certain sens sociologique, non ? (comme partout d’ailleurs). Notamment en terme de catégories socioprofessionnelles ….

    En face je mettrai les 40% (je crois ou à peu près) d’analphabètes de la région….. tous les sans emplois, tous les habitants des bidonvilles. Tous ceux qui n’ont rien.

    Vous voyez mon raisonnement ?

    Qu’est ce qui est le plus important ? Préserver les bons souvenirs ? (Moi aussi c’est à Saïdia que j’ai appris à nager). Faire la fine gueule sur la qualité des installations ?

    Je comprends qu’il ne soit pas très agréable de voir défiler des tas de gens en short, genre gros beauf, qui se la jouent en distribuant quelques pièces…
    Mais, ça, dites vous bien que ça se passe dans tous les espaces touristiques de tous les continents. Voir la Cote d’Azur…. C’est pas mieux !! Ou Paris avec les touristes japonais le Nikon à la main…

    Dernier argument des anti-FADESA : la prostitution. Quand on regarde de près la configuration des appartements et maisons en construction, on s’aperçoit que ce sont principalement des maisons familiales. Il y a donc une limitation du risque. Par ailleurs, c’est typiquement le genre de résidences pour personnes âgées….
    Mais, il ne faut pas trop fantasmer non plus. Au regard des autres problèmes celui-ci occupe quand même une part troublante dans certains esprits (voir le post sur « les enfants de la misère » qui soulèvent bien moins de passion…..)

    Le nombre d’emplois directs et indirects est considérable. Bien sûr que tous les emplois ne seront pas destinés aux seules populations locales, mais il y aura des retombées importantes. Bien sûr que la plupart des emplois proposés seront des emplois à faible taux de qualification.
    Mais il est préférable d’avoir un emploi que RIEN.

    Il n’y a que les nantis qui peuvent dire le contraire.
    C’est même à se demander parfois si les nantis ne souhaitent pas d’une certaine façon que cette situation perdure…. ?

    Il y avait peut être d’autres solutions effectivement, mais compte tenu de l’état d’avancement des travaux, la remise en cause est un combat d’arrière garde. Alors ne vaut il pas mieux explorer les opportunités qui se présentent ?

    #213713

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    fadi
    Membre

    J t’avais dit ke tu dois changer tes pensées M Ibn Al Arabi ..
    Un vrai musulman ne tue pas des inoçants, respecte les autres religion, ne ternie pas l’image de sa religion comme tu le fait toi et ta companie ..
    Vous etes loin d’etre nos fréres .. Foutez nous la paix, et laissez nous vivre trankilement !!

    #213712

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    sfinks59
    Membre

    mr ibn al arabi si ma memoire est bonne lautre fois tu nous a traité comme koi on est les serviteurs de la france et les autres pays europenes!!
    alors si taime pas leurope et taime pas la laicité quest ce que tu fous labas 👿 (localisation spain) quel hypocrisme.

    #213711

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Ibn al arabi
    Membre

    هل تعلم ان المسلم اخو المسلم

    ام ان العلمانية افقدتكم صوابكم !

    #213710

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    fadi
    Membre

    Je me demande tu parle au nom de ki kand tu di  » يزجون بنا «  ??
    Si tu fait parti d’une organisation terroriste, il y a 1000 manière de se rendre au proche orient sans ke tu dépense le moindre centime ..
    Courage alors !!

    #213709

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Ibn al arabi
    Membre

    555555555555555555555

    #213708

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    fadi
    Membre

    Au lieu d’envenimer notre débat a chaque fois avec tes propos obscurantistes, va faire kelke chose plus important: Aller en Palestine ou en Irak par exemple pour accomplir ta mission terroriste ..
    Je pari ke t’es pas aussi courageux pour le faire !!

    #213707

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Ibn al arabi
    Membre

    11111111111111111111111111111111

    dawy
    Membre

    Bonjour à tous mes amis de berkane.
    Je suis persuadé que vous allez prouver encore une fois votre sens de l’hospitalité envers des personnes qui sont venues de loin,et geographie oblige sont contraintes de traverser votre région.Parfois pour un court sejour.
    Soyez à la hauteur et ne répondez pas aux sirènes des racistes.
    En leur noms je vous dis merci. La roue tourne on ne sait jamais.Un jour,peut etre, on aura besoin d’eux.

    dawy
    Membre

    Bonjour à tous mes amis de berkane.
    Je suis persuadé que vous allez prouver encore une fois votre sens de l’hospitalité envers des personnes qui sont venues de loin,et geographie oblige sont contraintes de traverser votre région.Parfois pour un court sejour.
    Soyez à la hauteur et ne répondez pas aux sirènes des racistes.
    En leur noms je vous dis merci. La roue tourne on ne sait jamais.Un jour,peut etre, on aura besoin d’eux.

    Iznassen
    Membre

    Bloqués depuis peu dans la région de Berkane, les harragas subsahariens survivent grâce à l’aide des habitants. Les rapports entre les deux populations sont particulièrement cordiaux, malgré quelques petits heurts et malentendus quotidiens.

    Arrivé du Cameroun, après un périple à travers le Niger et l’Algérie, Youssef est venu tenter de forcer la lucarne de l’Europe : Melilia. Mais, depuis la destruction du camp de Subsahariens de Gourougou en février 2005, près du préside espagnol, il s’est replié comme beaucoup de ses compagnons d’infortune dans les bois près de Berkane. Refoulé régulièrement à la frontière algérienne par les autorités marocaines, réexpédié illico presto à la frontière marocaine par les autorités algériennes, Youssef se pensait simplement en transit à Berkane. Il y est depuis sept mois, en escale permanente. “Les seuls contacts que nous avions avec la population locale, c’étaient les gendarmes ou des paysans qui nous donnaient à manger quand on retournait tenter notre chance à Melilia”.

    Berkani d’adoption
    Depuis, Youssef est devenu Berkani malgré lui, il descend régulièrement en ville pour mendier et préfère attendre le moment propice pour y tenter de nouveau sa chance car le climat y est plus tolérant : “A Berkane, aucun commerçant ne refuse de nous servir contrairement à Nador” raconte-t-il. Dans ce refus, entrent pour une bonne part les pressions exercées par les autorités sur les commerçants pour qu’ils ne vendent rien aux Subsahariens. Cependant, ces pressions ne semblent pas encore avoir prise à Douar Halouma à quelques kilomètres de Berkane. Sur ce morceau bâti de campagne, sans route goudronnée, où vivent des “immigrés” de Taza et Beni Mellal, Ahmed a appris deux ou trois rudiments d’anglais à force de servir les anglophones d’Afrique noire qui vivent dans un camp, dans la forêt qui surplombe le village en béton.

    Souvent à court d’argent, les Subsahariens survivent aussi grâce à la générosité des villageois. “Ils viennent frapper aux portes des habitants, la nuit, pour qu’on les aide” explique Ahmed. La cohabitation entre les deux communautés se passe sans heurts, même si le commis d’Ahmed s’inquiète de la dernière rumeur qui circule. Un employé de banque aurait été tué par un Subsaharien. “L’homme est tombé dans un canal d’irrigation et s’est noyé”, doit lui expliquer Najib Bachiri, président de l’association Homme et environnement qui assiste les Subsahariens à Berkane. “Il y a de plus en plus de rumeurs de cannibalisme, d’agressions ou de meurtres qui sévissent dans la province de Nador mais elles ne rencontrent pas encore d’écho à Berkane”, estime ce dernier. “Le racisme n’est pas le fait des gens simples et ordinaires dans la région, mais plutôt celui des gens dits ‘cultivés’”, ajoute Najib Bachiri qui a vu une responsable d’association accuser “ces nègres d’avoir mangé les singes de la forêt” (sic). “Depuis que nous sommes plus nombreux, le climat a changé”, constate pour sa part Fabrice, un compatriote de Youssef, totalement désenchanté : “Nous n’avons pas le droit de travailler, juste celui de mendier. Les gens ici sont généreux, mais un jour ils en auront marre de donner”, ajoute-t-il. Les Berkanis se sont habitués à rencontrer les Subsahariens, le mardi jour du souk ou le vendredi, jour de la prière. “A Oujda ou Nador je suis obligé de donner un prénom musulman pour bénéficier de l’aumône. A Berkane, ce n’est pas utile”, explique Fabrice. “Les gens, pour ne pas avoir d’ennui avec les autorités, ne les emploient plus. Alors qu’il y a quelques années, beaucoup travaillaient dans les champs autour de Berkane et les chantiers de construction pour payer leur voyage” raconte Najib Charafi.

    Des commerçants solidaires
    John, un Libérien de 20 ans qui fréquente un camp près de Fezouane, un petit village à une dizaine de kilomètres de Berkane, est l’un des rares à avoir trouvé un emploi dans un hôtel du village. De courte durée : deux jours alors qu’il est au Maroc depuis cinq ans. Descendu au village pour trouver à manger, il attend un compatriote parti en ville : “Il a emprunté une mobylette à un habitant du village”. L’un de leurs points de chute est le snack Chouaïb où le patron est connu pour servir des sandwichs gratuitement. Mais aussi la boulangerie Essalam où Amine a l’habitude de donner une vingtaine de pains aux abir sabil (enfants du voyage, comme il préfère les appeler) qui fréquentent la rue commerçante. “Ils évitent de se regrouper à plus de deux pour ne pas attirer l’attention et font très attention à leur tenue vestimentaire”, raconte Amine. Certains comme Youssef se sont même fait des amis. Ainsi, ce Camerounais est devenu l’avant-centre d’une équipe de quartier de Berkane et fait des merveilles chaque samedi sur le terrain. Chez Fabrice, depuis huit mois à Berkane, l’impression est plus nuancée : “Il arrive que les enfants nous jettent des pierres”, même s’il admet que les rapports avec la majorité de la population de Berkane sont cordiaux comme avec ce coiffeur qui lui coupe gratuitement les cheveux. Certains migrants laissent même en dépôt leur argent liquide chez certains commerçants de confiance pour ne pas se le faire voler S. Youssef et Fabrice attendent la Coupe du monde pour tenter un nouveau passage, comptant sur un relâchement des policiers marocains et espagnols distraits par les matchs de foot. Najib Charafi ne semble pas trop y croire : “La forteresse Europe a décrété que la tolérance n’avait qu’une seule couleur : elle est blonde aux yeux bleus” constate très philosophe ce dernier. En attendant, Berkane, la “noire” en Berbère, découvre la cohabitation avec une nouvelle population bien partie pour rester au Maroc…

    Hassan Hamdani
    Source: TelQuel

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