Résultats de la recherche sur '3 7 9'
-
Résultats de la recherche
-
Sujet: Mohammed le compatissant
Mohammed le compatissant
Dans la mesure où il est le Messager d’Allah, il va de soi qu’il soit le plus compatissant des gens, le plus tolérant d’entre eux, le plus doux parmi eux et le plus agréable à fréquenter.
En effet, il retenait sa colère, pardonnait les erreurs et faisait preuve de clémence à l’égard de ceux qui commettaient des torts. II lui arrivait même de faire des concessions sur ses propres droits tant qu’il ne s’agissait pas des droits d’Allah ; il a bien pardonné à ceux qui lui ont fait du tort et l’ont chassé de sa terre natale, qui l’ont insulté, injurié et combattu; il leur a dit le jour de la conquête de la Mecque:
« Partez ! Vous êtes les affranchis »
Rapporté par Echafi’ï dans El-Umm (7361),
Ettabarî dans son histoire (2161)
et El-Bayhaqî dans les Sunen El-Kubra (18055).
Voir aussi Sahîh El-Djâmi’ (4815).
Il a pardonné à son cousin, Sufiâne Ibn El-Hâreth, le jour de cette conquête, lorsque celui-ci lui a dit: Par Allah, Allah t’a donné raison sur nous, et nous étions dans l’erreur!. II lui a répondu:
Pas de récrimination contre vous aujourd’hui ! Qu’Allah vous pardonne. C’est Lui Le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Sourate 12 : Joseph (Yusuf) verset 92.
Les bédouins l’ont reçu avec rudesse et antipathie, mais il a pardonné et s’est montré tolérant en mettant en application le commandement de son Seigneur:
Pardonne-leur donc d’un beau pardon.
Sourate 15 : Al-Hijr verset 85.
Il ne répondait pas à tort par un autre tort, mais il pardonnait et faisait preuve de tolérance; il ne mettait jamais à exécution sa colère lorsqu’il s’agissait d’un fait qui le concernait et il ne se vengeait jamais pour sa personne; bien au contraire, lorsqu’il se mettait en colère, il devenait plus compatissant encore et il lui arrivait même de sourire à celui qui l’avait mis en colère; il avait donné un jour un conseil à un de ses compagnons en lui disant:
«Ne te mets pas en colère ! Ne te mets pas en colère ! »
Rapporté par El-Bukhâri (6116).
Il lui arrivait d’entendre des mots blessants sur sa personne, mais il ne cherchait nullement à connaître qui les avait dis et, même lorsqu’il le connaissait, il ne le blâmait ni ne le punissait; on rapporte de lui qu’il disait:
« Je ne veux pas que l’un de vous me rapporte ce qu’on dit de moi, car je veux rencontrer les gens et avoir le coeur sain ».
Rapporté par Ahmed (3750),
Abû Dâoud (4860) et Ettermidhî (3896)
d’après ‘Abdullah Ibn Mass’ûd.
Une fois, Ibn Mass’ud lui rapporta des propos proférés sur sa personne; son visage changea alors de couleur et il répondit:
« Que Dieu ait en Sa miséricorde Moïse; on lui a fait plus de tort encore, et il a fait preuve de patience ».
Rapporté par El-Bukhâri (3150, 3405) et Muslim (1062).
Ses ennemis lui ont fait du tort dans son message, sa réputation, son honneur et sa famille et, lorsqu’il parvint à les avoir à sa merci, il leur pardonna et fit preuve de clémence à leur égard. Il disait:
« Celui qui retient sa colère, Allah retiendra de lui Son châtiment».
Rapporté par Abû Ya’la (4338)
et El-Bayhaqî dans Echu’b (8311).
Un homme lui a dit un jour: « Sois juste ! ». Il lui a répondu :
« Tu seras perdu et désabusé si je n’étais pas juste ».
Rapporté par El-Bukhâri (3138)
et Muslim (1063) d’après Djâber Ibn ‘Abdullah.
Il ne l’a pas puni mais lui a pardonné. Une autre fois, ce furent des juifs qui le blessèrent avec des propos malveillants, mais il leur pardonna et fit preuve de tolérance à leur égard. Son noble caractère et sa tolérance ont contenu tous les êtres et sa compassion a fait éteindre le feu des animosités en se conformant à la parole de son Seigneur :
Repousse le mal par ce qui est meilleur. Nous savons très bien ce qu’ils décrivent.
Sourate 23 : Les croyants (Al-Muminune)
Il était aussi le plus compatissant des êtres avec sa famille; il plaisantait avec ses épouses, faisait preuve de douceur et de galanterie avec elles, leur pardonnait leurs erreurs et leurs écarts de langage, il entrait chez elles, souriant, et remplissait leurs demeures de bonheur et de douceur. Son serviteur Anas Ibn Mâlek a dit: J’ai servi le Messager d’Allah pendant dix ans et il ne m’a jamais dit d’une chose que j’ai faite, pourquoi tu as fait ceci ou d’une chose que je n’ai pas faite, pourquoi tu n’as pas fait cela ?. C’est là le plus haut niveau de la douceur et la finalité du bon caractère de même que le sommet de la beauté des dispositions naturelles et de la bonne compagnie; bien plus, tous ceux qui le fréquentaient, l’accompagnaient ou lui faisaient allégeance, goûtaient à sa douceur, à sa compassion et à sa tolérance d’une façon telle qu’ils ne pouvaient la décrire, jusqu’à ce que leurs coeurs s’attachèrent à lui et que leurs âmes l’aimèrent et penchèrent vers lui.
http://aslama.com/prophete/personnalite/humble-compatissant.php
Sujet: Mohammed L’humble
Il était étonnant en ce domaine; sa modestie était une modestie de celui qui a connu Son Seigneur par crainte révérentielle, qui ressent de la pudeur vis-à-vis de Lui et qui Le respecte comme Il mérite d’être respecté, qui connaît, aussi, l’insignifiance de la distinction, des biens et des titres; cela étant, son âme s’est dirigée vers Allah et a émigré vers l’autre monde; rien de ce qui plaît aux habitants de cette terre, ne lui plaît, et il était devenu un véritable serviteur de son Seigneur; il faisait preuve de modestie avec les croyants, il s’arrêtait pour discuter avec une vieille, visitait le malade, faisait preuve de charité envers le pauvre, réconfortait les faibles, jouait avec les enfants, plaisantait avec ses épouses, discourait avec sa communauté; il s’asseyait par terre, dormait sur le sol, utilisait le sable comme matelas et la natte de joncs tressés comme oreiller. Il était satisfait de son Seigneur, et n’a jamais aspiré à une gloire, à un rang social ou politique, une prétention terrestre ou une revendication humaine; il parlait aux gens avec douceur, discutait avec l’étranger poliment, se familiarisait avec les gens et accueillait ses compagnons avec un visage souriant en disant:« Je ne suis qu’un serviteur qui mange comme mange un serviteur et s’asseye comme s’asseye un serviteur ».
Rapporté par Ibn Abï ‘Açem
dans le Zuhd (I6)
et Ibn Sa’d dans les Tabaqât (1/371).
Lorsqu’un homme le vit un jour et qu’il se mit à trembler à sa vue, il lui répondit:
«Calme-toi, je ne suis que le fils d’une femme qui mangeait de la viande séchée à la Mecque».
Rapporté par Ibn Mâdja (3312)
et El-Hâkem (4366) d’après Ibn Mass’ûd.
Voir El-Kâmel d’Ibn ‘Adiyy (6286).
Il abhorrait les louanges et interdisait qu’on exagère dans le respect qui lui est dû; il disait:
« N’exagérez pas dans votre vénération à mon égard comme l’ont fait les chrétiens avec Jésus fils de Marie; je ne suis que le serviteur de Dieu et son Messager; dites: le serviteur de Dieu et son Messager ».
Rapporté par El-Bukhâri (3445) d’après Ibn ‘Abbâs.
Il interdisait, aussi, qu’on se levât pour lui et qu’on se mette debout derrière lui; il s’asseyait là où il trouvait de la place et se mêlait aux gens comme s’il faisait partie d’eux; il répondait aux invitations et disait:
« Si j’étais invité à un repas fait de pieds de moutons, je répondrais à l’invitation, et si on m’offrait un bouclier j’accepterai ».
Rapporté par El-Bukhâri (2568, 5178).
II aimait les pauvres et disait à ce sujet:
« Mon Dieu, fais-moi vivre pauvre et fais-moi mourir pauvre et ressuscite-moi parmi les pauvres ».
Rapporté par Ettermidhi (2352)
d’après Anas et Ibn Mâdja (4126)
et El-Hâkem (7911) d’après Abî Sa »id El-Khudhri.
Il interdisait l’orgueil, mettait en garde contre lui et flétrissait ceux qui en faisaient preuve en disant:
« Les orgueilleux seront ressuscités le Jour de la Résurrection sous la forme de petites fourmis et l’avilissement les entourera de tous côtés ».
Rapporté par Ahmed (6639) et Ettermidhî (2492).
Voit Kachf El-Khafâ (3236).
Il a rapporté, aussi, de la part de son Seigneur ceci:
« L’orgueil est Mon voile et la puissance Mon manteau; celui qui Me conteste l’un d’eux, Je le jette dans le feu ».
Rapporté par Muslim (2620) et Abû Dâoud (4090).
Il était – que la paix et le salut soient sur lui – aimé des coeurs et des âmes; la servante le prenait par la main et marchait avec lui dans la rue, il rendait visite à Umm Aymen alors qu’elle était esclave; et lorsque la délégation de ‘Amer Ibn Sa’sa’a le loua en lui disant: Tu es le meilleur d’entre nous et tu es notre maître et le fils de notre maître». Il leur répondit:
« O gens! Dites ce que vous pensez, vous-mêmes, et ne laissez pas le Diable vous suggérer quoi que ce soit ! ».
Rapporté par Ahmed (15876)
et Abû Dâoud (4806).
Bien plus, il s’est mis en colère lorsqu’un homme lui dit: «Ce que Dieu veut et ce que toi, tu veux». Et lui répondit:
«Malheur à toi! Tu m’as rendu l’égal de Dieu? Dis seulement: ce que Dieu veut.».
Rapporté par Ahmed (1842, 2557)
et Ennisâï dans les Sunen El-Kubra (10825)
d’après Ibn ‘Abbâs.
Il portait, lui-même, les provisions de sa famille, réparait ses chaussures, rapiéçait ses vêtements, balayait sa maison, faisait traire sa brebis, découpait la viande avec ses épouses, servait ses hôtes, plaisantait avec ses invités, demandait de leurs nouvelles, se relayait pour monter sa monture avec son compagnon, portait de la laine, mangeait de l’orge, et il lui arrivait peut-être même de marcher pieds nus, dormait dans la mosquée, montait sur son âne et des fois montait en croupe, il aidait le faible et demandait des nouvelles de l’escadron qui l’accompagnait en aidant ceux qui avaient besoin d’aide et en accompagnant celui qui était esseulé.
Qu’Allah lui accorde Ses bénédictions tant que les langues le mentionnent, que les escortes répandent ses nouvelles et que les djinns et les humains rapportent son récit.
http://aslama.com/prophete/personnalite/humble-compatissant.php