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Un BERKANI qui vient de se marier.
après quelques jours du mariage tallag la mra
il a lu sa carte d’identité
et a trouvé imdaa sahiboha
الإمضاء صاحبهاC’est des Berkanis qui ont appris que Bush va les bombarder……alors ils ont recouvert tout Berkane avec un immense drap,
et écrit dessus: BENIMELLAL.Wa7ad el Berkani dkhel patisserie bach yachri un flan,,,
en prenant le flan dans sa main, il remarque que celui ci bouge !!!
alors il dit au patissier : A chrif !! nestena 7ta Lwin i mout bach naklou ??
– Mana3raf !!!
Mcha leddar dialou o dar lflan fel frigou,fellil nad ghi bechouia 7al lfrigidaire o ychouf lflan 3ad yathazhaz
Gallou rani jit ghir nachrob el ma. !!!DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE
La résurrection de Mme Student
Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,
Fragilité
C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !
Pensées Instantanées et furtives
A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?
A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !Les aléas
Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !
Banalités répréhensibles
Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !
Angoisses
Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !Al Bab ( La Grande Porte )
Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !
La perquisition des Parques
– Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
– Des Zaamiis !
Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
– Hou !
Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
– Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
– Saaaalut Maidoc !
– Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
– Oui …..
– Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
– Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
– Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
– Suivez-moi !
– Pas la peine de le dire…Hahaha !
– Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
– Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
-Ah bon ?
– Et qu’est-ce que tu croyais ?
– Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
-Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
– Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
– C’est que moi-même je ne le sais pas !
– Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
– Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
– Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
– Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
– Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
– On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
– Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
– Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
– C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
– Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
– Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
– Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
– Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
– Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
– Foumouk lahsssou bouby !
-Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
– Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
– Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
– Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
– Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
– Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
– A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
– Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
– Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
– Il nous plait, Sœur Student !
– Comment ?
– Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
– Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
– On s’amuse, on badine ! Hahaha
– On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
– Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
– Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
– Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
– Des revenantes ! Hahaha !
– Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
– Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
– Et le reste, la suite, aussi ?
– La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
– Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
– Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
– Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
– Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
– Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
– C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
– Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
– On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
– C’est juste de l’information…
– A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
– Les pauvres !
– La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
– Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
– Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
– Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
– On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
– C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
– Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
– Ces deux sœurs sont mes témoins !
– Ta charge ! Tes cerbères
– Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
– Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
– Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
– Pense au trou, Hahaha !
– Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
– Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
– Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
– Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
– Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
– Non une exception !
– De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
– Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
– Un robot aurait pu te remplacer !
– N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
– L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
– J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
– Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
– Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
– La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
– Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
– Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
– Les incontinents ! Hihihi
– Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
– Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
– Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
– Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
– Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
– Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
– La chandelle ! Les vieilles mégères !
– Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
– Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
– Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !Morts de tous les temps, on vous ressuscite !
– Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
– Dites, les terreurs !
– Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
– Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
– Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
– Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
– Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
– J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
– ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
– Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
– Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
– Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
– Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
– Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
– Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
– Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
– Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
– Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
– Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
– Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
– J’adore les hommes, fit l’une
– Et moi les femmes, rétorqua l’autre
– Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
– On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
– La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
– Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
– Qui parle ?
– J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
– Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
– Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
– Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
– Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
– Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
– Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
– Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
– C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
– Et courir les lapins ?
– Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
– Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
– Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !Mémoire, retours et résilience
– ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
– Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
– Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
– Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
– On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…L’idylle des idoles
– Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
– Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
– Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
– Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
– On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
– On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
– Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
– Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
– Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
– Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
– On fera un film sous vos yeux !
– On mettra les voiles…
– Non, on les enlèvera !
– Je t’appellerais Hamada…
– Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !DR IDRISSI MY AHMED,
13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
aamm25@gmail.com
Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?
Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?
Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !
Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !
Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !
Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !
Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.
Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.
Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.
Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !
Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !
Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !
Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !
Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.
Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !
Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !
Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !
Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !
Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !
Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.
Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !
Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.
Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !
Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !
Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !
En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !
C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.
Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !
Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.
D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !
Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !
Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !
Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !
Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !
Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !
Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !
Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !
Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.
Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !
Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.
C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !
Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.
Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !
Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !
Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !
Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !
Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.
Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !
Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !
Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !
Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.
Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !
Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.
Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.
Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !
Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !
Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !
Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !
Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!
Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.
Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?
Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !
Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !
Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !
En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !
Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !
Dr Idrissi My Ahmed
PLAINTE AU BON DIEU : NOUS IRONS TOUS AU PARADIS !
L’homme vit dans la gueule du néant ! L’homme est fait pour disparaître. Pour s’amuser, se plaindre, souffrir et disparaitre ! Banale cruauté. J’ai besoin d’un grand chœur pour m’entendre, me répéter et pour souffrir avec moi.Ou pour penser normalement, mus, figés, entre les rails…à l’heure du train, sans regarder par la fenêtre le paysage qui file ! Pensées instables…idées invraisemblables, intraitables, à déclasser, moteur à idées, corps déchirés en vrac, angélisme déchu et décevant, délire de mots : la diffraction de la pensée éclate pour chercher des explications et des repères. Tout au moins un justificatif, une raison pour son être et son ignorance.
J’ai besoin d’un forum, d’orchestres, d’un monde, d’un univers entier, pour m’écouter, une tribune d’anges ! Et de connaisseurs pouvant communiquer ! Les espaces exigües, les idées bornées et rigides, me donnent froid. J’ai comme dit l’autre, une mélancolie. Une agoraphobie, non une claustrophobie, dans ma solitude ! L’isolement est une barrière faite de barreaux invisibles qui pénètrent mon corps et le plombent, rendant le mouvement de mes idées impossible à sortir et d’échapper à la douleur de l’aliénation !
Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ? Simples attritions ludiques !
Le paradoxe est une hésitation, qui interpelle l’intelligence ! La certitude appelle l’assurance, la rigueur, la rigidité et le fascisme, l’orgueil sinon la moquerie ou l’extrémisme. Seulement la certitude n’est pas La Vérité.
Et de par cette imperfection, la certitude démontre qu’elle n’est pas la raison même si elle emplit de passions la « réalité » ! Comprendre le « vécu », avec ses apparences et son poids, ses négligences et son mépris ! Le problème des minorités, leur reconnaissance parfois, ouvre dans les démocraties, la boîte de Pandore de cet exclusivisme de la raison !
Je préfère douter que de tromper les autres, que j’en soies conscient ou pas ! Je n’aurais alors aucun recours pour mieux voir et éventuellement aucune possibilité de corriger mon opinion ni moi-même. Et cela provient du fait que moi, mon caractère, mes humeurs, ma logique ou mes certitudes, sont l’expression de ce que suis !L’hésitation n’est pas toujours, un manque d’intelligence ou d’information .Elle n’est pas l’ignorance. Sa versatilité admet la multiplicité des sources, des causes et des raisons, avant de fonder une opinion ! Indiscutable ! « ?? »
Entre le virtuel et le fugace du réel, il n’y a qu’un pas. Le vol d’une plume, d’un duvet qui tombe d’une aile d’oiseau qui bat le vent en passant au dessus de ta tête !
Ce sont deux cigognes, debout sur un nid, qui à leur façon lustrent leurs ailes ! Tendrement, avec amour, avant de procéder, sans le savoir, à l’acte primordial de la copulation. Est ce nécessaire avant de coïter, puisque c’est le but ! ? La finalité étant de préparer instinctivement leur longévité, d’assurer leur descendance, de se pérenniser par la postérité, le destin de leur espèce, à ce à leur façon ! La cour avant l’amour, les préparatifs le jeu avant l’action ! C’est presque une loi, un règlement universel !
Par jeu ou naturellement sans arrières pensées, voire sans humeur, ils interpellent les voyeurs, ceux qui admirent leurs élégants ébats ! La nature n’est pas pudique. Elle communique ses richesses, ses couleurs et ses humeurs, ses danses immatérielles, même quand elle n’a pas la parole ou le chant pour y inviter, le proclamer ou le dire ! Pour l’humain, c’est la peur des couples des jaloux et des opportuns, qui a créé le besoin de se cacher pour faire l’amour. C’est la peur et la jalousie, la propriété qui crée les interdits et les barrières de sauvegarde. Le sens inné de ce qui nous appartient et ce dont on sera responsable !
Mais aussi les moyens, discrets ou louches, hypocrites ou mensongers, de les contourner. Manœuvres qu’autrui façonne, par égoïsme pour rafler ce qui ne lui appartient pas ! La perversion de l’égoïsme, la triche, l’appropriation, le vol, sont des moyens naturels de défier et de contourner les lois de toute communauté ! Ce sont des us comme les règlements qu’ils défient.
Le tabac et l’alcool sont permis et le hachich non .les psychotiques sont permis et les drogues similaires non ! Allez comprendre les limites que les détracteurs éclatent pour se forger une fortune, une place société la par le crime et la perversion ! Avant de blanchir ça et là, à travers le monde et les banques, les sociétés factices ou dans l’immobilier, dont ils haussent le prix face à ceux qui n’ont que leurs justes salaires et petits moyens.
Et on les voit, porter la djellaba ici, ou les titres pompeux de sénateurs, de parlementaires, pour se déambuler et se déhancher dans les cours, dans la politique, à côté des ténors qui les inspirent, des décideurs de proximité, qui les sécurisent et leur ouvrent les bras ! La pseudo conversion dans la vie régulière leur permet de la façonner et de s’y réfugier. La moralité apparente est leur sanctuaire ! Il en est de même des coups d’état dans les républiques et autres régimes !Il en est de même de ces sauts de l’ange, de ces sauts de partis à tels autres, qui sont des manœuvres similaires aux trahisons et à la félonie ! Les opportuns n’ont pas de frontières ! Ils ont leur philosophie et leur morale ! Leur antimorale et leur incivisme, ils y adhèrent sans tromper personne, même dans cette fausseté dont ils se recouvrent ! Leurs principes, pour ne pas parler de préceptes, sont ceux de la dérégulation, de la non-reconnaissance de ce que leur oppose la majorité et ses lois restrictives de leurs libertés !
Plus crûment, pour revenir au vol naturel et à l’amour chez d’autres oiseaux, les animaux, les vrais, voici une suite de pensées ! La nature est vraie et sans complexes ! S’exhiber en train d’exprimer sa tendresse, de faire des câlins ou en train de coïter, en vue de procréer ou juste pour le plaisir, mélangeant la tendresse à l’attirance, n’est ni un crime ni une offense chez dame nature ! Chiens et chats, ceux des forêts et des écuries, les oiseaux et les plus gros mammifères, ne se cachent pas pour baiser et faire entre eux ce que leurs dictent leurs penchants instinctifs et leurs hormones, l’amour ! Les animaux connaissent et profitent de La Liberté plus que les humains.
Le soleil perce entredeux montagnes de nuages la chape grise et froide qui encombre le ciel. Il se fraie un chemin jusqu’à nous, pour nous, pour le voir et pour l’admirer ! Matinal, sur un fond bleu pur, un oiseau d’une rare esthétique, contemple en le suivant, le fuselage qu’exhibe son compagnon…Sa dynamique d’esthète, sa morphologie adaptée, sa perfection, lui permettent de brasser l’air et de faire miroiter sa beauté, son bonheur, en planant, libre, au dessus des humains.
Sur le rebord du balcon, un geai noir, avale un morceau de pain ! Ce n’est pas un merle, peu importe son nom, il a un bec et il chante ! Mais là, il bouffe ! Où a-t-il déniché ce morceau de pain, de bon matin au jardin ? Ils font les poubelles des voisins, maintenant les oiseaux ? Autant que cette multitude de chats inutiles, futiles et versatiles, aux odeurs nauséabondes qui n’enterrent même plus leurs excréments, comme les chats que j’ai connus ailleurs !
Cette ville incivile n’apprend rien aux siens ! Aucun sens de la citoyenneté et de l’utilité publique ! Et vous voulez voter pour des « serfs » volants ! Des figurants, absentéistes, décriés par les partis comme de par la plus haute autorité du pays ! Admirez les djellabas qui mentent et se pavanent ! Aujourd’hui, ces opportuns sont dans un Parti. Demain, ils traverseront le continuum espace temps, pour rejoindre un autre ! De préférence celui qui a le vent en poupe ! Celui qui est en vogue ! Un nouveau sanctuaire qui a plus d’audience. Un cyclone qui les avale et dont ils les seront les nouvelles vagues ! Un hospice qui accueille les riches, les affairistes de la politique et les plus puissants ! Les élites fricotent avec les zélotes!
La logique et l’objectivité, ils ont la leur et ils la suivent de très près ! Elle est évolutive et elle varie selon leurs désirs et leurs nécessités ! Autre Parti, autres mœurs ! Hier, ils ont décrié le programme des adversaires, banals et communs. Aujourd’hui, ils sont en plein dans celui de leurs ennemis ! Opportunisme ou évolution ? Les vérités changent avec l’âge et les intérêts ! Les hommes politiques sont les meilleurs exemples de versatilité. La foi à géométrie variable. Les plus illustres adeptes de Darwin et d’Einstein ! Ils ressemblent aux vagues et sont de la même mer et de la même eau !
Et pourtant nous avons besoin de la mer, de ses vagues, de ses ressources, de ses poissons ! Si des fois ils restent frais et qu’ils n’aient pas mangé trop d’émigrés! Ils sont dans leurs éléments, les nôtres. Le monde est ainsi fait. Les pires espèces se croient innocentes et utiles ! Où est la vérité, où est l’erreur ? Chacun sa place sur terre ! Leur force tient dans leurs libertés inventives face aux lois standards ! S’ils ne les manipulent pas, ils les façonnent à leur guise ! Leur intelligence est dans la preuve de leur adaptation du milieu à eux-mêmes !
Il fait froid, il a plu et venté toute la nuit… Pour ça ils n’y sont pour rien ! Comment vivent t-ils la pluie en mer, les poissons et ceux qui vendent leurs âmes, par le simple besoin qu’il est de travailler pour vivre ? Ceux qui, dans les barques, défient pour une bouchée de pain, baignée de karcher et d’humiliations, Charybde et Scylla, le Styx et l’Achéron, les Parques et les requins, le Pen et ses affidés, réunis !
Macabres traversées du détroit d’Hercule en patères. Spectacles révulsifs de cadavres repêchés ou de rescapés de l’apocalypse ! Les zombies sont parqués dans des non- lieux, en attendant leur expatriation ! Ces scènes qui se multiplient partout dans le monde, devrait être la honte de ceux qui préparent les guerres et fomentent des crises et des menaces de guerres, entre voisins et frères, pour leurs vendre des armes !
Banalités et nécessités sont voisines ! Au lieu de se donner la main pour lutter ensemble contre le chômage, la pauvreté, les retards et le sous-développement ! Candidement-dit de ma part, sans me leurrer ! Mais, mais toutefois, honte à vous, dirigeants du tiers monde et faiseurs de morts ! Sont-ce là des nécessités logiques, des destins incontournables, des visions de vérité ou des erreurs de parallaxe ? Ce ne sont que des crimes en puissance, que certains promotionnent et jurent être des raisons patriotiques, nationalistes, pour guerroyer dans le civil ou contre les voisins !
Comment réparer les erreurs du délirium politique que chacun fait devant son café ? Comment réparer le courant des rêves fâcheux ? Tels ceux du dernier songe où un enfant malade, qui endure des difficultés de respiration, malgré l’anesthésie, présente une dyspnée qui vous sort du rêve ? Comment éviter de passer des rêves plaisants aux cauchemars et surtout de continuer, de terminer les meilleurs rêves, ne serait-ce que dans le rêve ?! Comment passer et dépasser la crainte que ce genre d’incidents puisse se passer dans votre cabinet ? Chez votre enfant ! Dans votre vie réelle !
Le réveil furtif, brutal vous cause de l’agitation et d’emblée empêche tout correctif du rêve avorté ! L’interférence entre les cauchemars et la vie, les délires et les rêves est affaires de circuits neuronaux qu’il faille au moins dégraisser ! Comment vivent-ils leur illumination, leurs hallucinations, leur imagination, leurs projets et leurs rêves ?Interpénétrations où l’équilibre reste précaire et l’inventivité, l’ivresse, la fiction, la poésie, à fleur de peau ! Et la réalité, la vérité dans tout cela, est aussi affaire de prisme et d’angles de vue ! Hommes naturels ou ‘’superlatifs’’, simples, réguliers ou héros des dérives, l’accès au rêve est fonction du pouvoir d’achat ! Les premiers consomment, les autres s’enrichissent ! Les faiseurs de songes et de millions, vendent leurs drogues en faisant un grand tabac !
Plus près de la table….Ce sont des instants comme celui d’hier : un morceau vite avalé, un café pressé, un petit-déj désiré, mais non pris et vite, vite il faut aller au boulot ! Le travail interpelle d’urgence ! Pour retourner, fatigué, malade et déçu. Et c’est pratiquement général …Il n’y a qu’à écouter les gens pour savoir que c’est la règle ! Vite manger, vitre sortir, vite finir, rouler avec ce que ça représente comme danger….Il n’y pas de paix, pas de retenue que des urgences et des gens pressé…Mais où vont-ils ? Un affreux ivrogne n’a-t-il pas tué notre amie ? Impunément ! Les gens devraient boire chez eux, s’ils doivent boire, mais enchainés à leurs lits et toilettes !
Coté confidences hivernales. Quand il pleut, c’est pour rouler emmitouflé pour aller travailler, puis revenir après avoir examiné maintes grippes, la peur au trippes, à cause des bruits et propagande de pandémie porcine ! Ce que font les gens ailleurs, sous d’autres cieux et températures, défiant la vie le glace et le verglas ! L’organisme, s’adapte, avec maints chauffages et conditionnements ! Et si ce n’était le gaz et le pétrole actuellement exploitables et disponibles, que feront-ils demain ? Quand ces énergies, non renouvelables, seront à jamais épuisées ! C’est une idée pour se donner du courage, ici, et optimiser, pour respecter ce qui reste de la nature, pour éviter d’hypothéquer ou condamner à mort l’humanité, l’avenir de nos descendants ! Mais qui s’en soucie ? Les gros problèmes pour les politiques et les financiers, sont les dommages commis et le bellicisme, l’incivisme, l’extrémisme, l’égoïsme des encore-vivants, qui ne veulent plus aller voter ! Ou qu’il faut charrier pour emplir les urnes de la divine démocratie !
Rêves et réalité-s s’inter pénètrent, se confondent agissant les uns sur les autres…pour se confronter souvent face à ceux d’autrui ! L’autre est un poison ! L’autre est toujours là pour déranger nos plans,… qui souvent le concernent !
Le robot organique, humain, est fait pour vieillir et lâcher des pièces inutilisables pour autrui. Oui, l’a dopé ! On lui a inculqué un tas de choses ! Sinon engrossé de propagande, de religions, de morale, d’us biscornus et de partis pris communautaires…Oui, on y a inclus des préceptes, des principes, une morale, une religion, des règles et du droit. L’intelligence et la morale…L’effet et « l’effarement », la raison, la conscience, la violence, la paresse, la reddition devant l’inconnu et l’incompétence généralisée, de comprendre le but de sa vie. Mettez deux personnes face à face, ils ne seront aucunement d’accords sur le but de la vie ! C’est terrible. Et pourtant, on est là ! Que celui qui l’a compris, me le dise ! J’attends de lui que ce soit vérifiable, par la raison !
Le bouquet d’anniversaire, offert par mon employée est maintenant dans la salle d’attente ! Les messages de vœux continuent à remplir les pages du forum, émanant d’amis et connaissances du forum des laryngectomisés, des sans voix, qui parlent au cœur ! Un anniversaire, de privation, dans l’intimité, contrairement à ceux que je fêtais ! Et dire que pour un peu, je n‘allais pas vivre ce moment !
Un arrêt cardiaque, après infarctus, et une fibrillation ventriculaire, une crise de myasthénie grave avec son asphyxie, pour clore le tout. Résultat, après un an, je suis un reliquat, un homme en sursit ! Pour ne pas dire un poison, une refuznik, un râleur en privation, ou un cadeau ! Pour les autres ou moi-même, c’est selon les angles du prisme sur lesquels on place son optique ! Qu’il faille regarder cette virtuelle situation, par deux fois, pourrait varier encore pour un moment ! Un cadeau pour moi même et je n’en profite pas assez ! Ou si peu ! Et toi la religieuse, peux-tu encore aimer ce corps et en profiter ? Et toi la santé, tu ne peux pas te mettre au pas et cesser de m’enquiquiner ?
Contrairement au soleil qui sort et perce les nuages, contrairement aux oiseaux qui volent après leurs accouplements, je reste contrit face à face avec ce qui reste de mon deuxième élément. Ses préceptes l’obligent à recadrer sa vie. A s’occuper de dieu et de ses regrets et pardons ! Et non plus d’être le bonheur du moment ! La récompense, le don, la bonté, sans calcul…L’interprète de l’amour, l’élégie de son amant ! Je parle de la force physique et de ma santé !
La souffrance du néant nous rend prolixes ou muets ! Capables de blesser les autres, à commencer par soi ! Le bonheur se situe entre la paresse, la volonté, l’interdit et le licite ! La bouffe à domicile ou le restaurant ! La surprise ou l’intuition ! La spontanéité et non le calcul du moment et du temps ! Le contraire est un cri qui monte et qui interpelle ! Une insatisfaction, un attrait, un éclair, un nuage une image, un rivage, un mirage, le don de soi, le refus ou l’abnégation !
L’homme satisfait est inutile pour les autres ! Orgueil, luxe, luxure, satiété, ces états de repos sont improductifs et ne posent pas de questionnements ! L’homme doit souffrir pour produire !L’homme doit souffrir pour s’exprimer, pour servir les autres, pour servir la vie, la sienne et celles des autres, pour sentir la séparation ou la causer, pour sentir la mort et sa menace. Et la mort, la souffrance sont les révélateurs de l’existence, des dons, des biens, des changements, de la solitude ou du détournement des amants !
L’existence se justifie par ses effets ! Non pas le bonheur, mais dans la souffrance. L’existence se justifie dans la dure réalité, dans les privations, les besoins, les envies, les nécessités et leur non satisfaction !Mais quel bien y a-t-il à sentir le mal ? Les plaintes, le malheur, la mélancolie, les plaintes, les vers ou les cris, les mots ! En quoi serait-ce utile ou positif, de souffrir, pour l’être ou la personne, la famille ou le pays ? L’âme et Dieu ont-ils besoins de nos deuils et privations ?
Est-ce pour épicer l’existence ou pour faire des stances de louanges, quand elle est trop grognon, bercée dans une satisfaction monotone…Nouzha morte, laisse des orphelins désarçonnés, désemparés, désunis! Elle aimait la vie et savait l’inoculer à ceux qu’elle aimait, à ceux qu’elle aidait ou protégeait !
La plume détachée de l’aile de l’oiseau, un duvet en fait, fragilisé par un parasite qui lui broutait la base, la fait choir au final sur le sol. Et ce sont les myriades de microorganismes de l’humus, les microbes, qui vivant dans cette humidité où nous irons tous, qui se repaissent de la nature. Prêts à entrer dans le concert vital de l’organisme qui les ingère, prêts à entrer dans le cercle de la matière et de l’énergie. Le moteur humus, l’usine où tout se recycle avant d’aller alimenter parasites, vers et oiseaux…Qui, proies pour d’autres ou nourritures, vont enrichir la table de mets, le milieu de pitance ou de débris…La vie continue malgré ses freins anonymes, en digérant les entités et leurs mémoires !
J’ai vu sur un PPS, ces photos de la Terre où celle-ci ne représentent rien devant les gros astres du cosmos. Et j’ai imaginé ce que nous représentons comme espace, comme entités, pauci temporelles, parmi les choses créées, visibles ou pas, dans cet univers de super géants. Un univers superbe et admirable, terrible et incapacitant. Ce que tu es ? Cela se résume à un petit rien, fragile, voué à disparaitre ! Les classiques ont dû penser à cela, pendant des nuits, créant par là, l’astronomie, l’astrologie, la philosophie et les religions, pour temporiser leur naturelle angoisse ! J’apporte mon vin, et ma vanité, ces mots labiles, pour trinquer et réfléchir. Certainement pas la solution !
Pantins, piteux et pitoyables, richement dégénérés, nous nous agitons dans un monde trivial, de plaisirs et de danses, sans cesser de forniquer, de voler et de corrompre, sans nous soucier de rien, hormis ce qu’on peut appeler nos illustres personnes ! « Monde dégénéré de pervers où les rebus sont des innocents ». Ce sont les mots d’un film que je tire pour vous et moi, à cet instant !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06 février 2010
salut à tous,
je suis actuellement dans une situation très stressante. Je suis nouvelle sur bladi et j’ai parcouru le forum, mais sans vraiment trouver de réponse. Alors, merci d’avance pour votre aide.
de nationalité marocaine, je viens d’obtenir un diplôme d’ingénieur (bac+5, équivalent master).
1 mois avant l’expiration de mon titre de séjour (14 octobre 2009), je me suis rendue à la préfecture pour demander une autorisation provisoire de séjour (APS) qui me permettrait de rechercher un premier emploi en France.
Cette demande n’a pas été acceptée; la personne au guichet m’a dit qu’elle aurait dû être faite au plus tard 4 mois avant; j’ai même insisté que je n’en étais pas informée et que je ne pouvais pas la faire puisque j’étais en stage et mon diplôme n’a été délivré que très tard (début octobre).Entre-temps, je me suis mise à chercher une inscription à la fac, mais les délais étaient déjà relativement dépassés.
Je viens néanmoins tout juste d’être acceptée pour un CDD d’un an dans un centre de recherche informatique (INRIA), à Lyon, 1 mois après l’expiration de mon titre de séjour étudiant.
Mes questions (avec éventuellement des retours d’expériences) sont donc les suivantes:
– Que faire mtnt?
– Quelles sont mes chances d’obtenir un titre de séjour (« salarié » ou « travailleur temporaire »)?
– Combien de temps peut prendre cette procédure, à Lyon surtout (vu que je viens de Bordeaux)? Et entre-temps, serait-il possible d’obtenir toute autre autorisation de séjour?Merci d’avance pour vos réponses et vos expériences.