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Sujet: Dieu VS Science
a la demande de misk, je mé un des articl ke jé ecri sur ce forum, hihi, et n oublié pa, ce texte est ecri pour etr lu par des athés
PS:il y a peu etr kelk fote d orthograph, paske ça m fé chier de le relir encor une foiDieu VS Science
Dieu, être suprême, symbole de l’omniprésence, du pouvoir absolu… genre de pensées qui devient de plus en plus fantastique pour la plupart de personnes qui se croient a un certain niveau de culture et d’intellectualité.
Il est bien clair que de nos jours, la science n’est plus un secret, tout le monde à présent semble s’intéresser à la science…, on entend souvent des propos du genre : Dieu n’est qu’une pure invention pour expliquer des phénomènes qu’on ne pouvait expliquer a cette époque, la science a remplacé Dieu… Etrange comme façon de pensée, mais penchons nous sur cette question, qui explique l’existence d’un concept divin par un manque d’explication rationnelle ; et soyons rationnels, puisqu’en lisant ce que j’écris vous vous estimer parmi les personnes dont je parle. Dites moi, comment, tout en restant le plus rationnel possible, peut on nier l’existence de dieu, et affirmer avec certitude qu’il ne peut exister, tout ça car on a trouvé des explications rationnelles aux phénomènes en question ? Honnêtement, je n’y vois pas de rapport, car, il y’a toujours une explication, a tout et à n’importe quoi, et ce n’est pas qu’en connaissant la cause des faits que le veilleur que ces faits soient bien comme ils le sont ne peut exister. Un simple raisonnement conduirait a une absurdité, je vous explique : Permettez moi de vous poser une simple question, si vous ne croyez pas en dieu, alors cela implique forcement que vous croyez en l’hasard, puisqu’en prétendant que dieu n’existe pas, vous dites que notre existence, notre monde, notre univers, sont le fruit du hasard, le hasard de la nature, alors je vous pose clairement ma question, croyez vous a l’hasard ? La coïncidence ? Si vous continuez de lire, c’est que vous avez répondu oui, alors imaginons une situation, un monsieur (ou une dame bien entendu) gagne 50 fois de suite au Loto !!! La vous allez dire : Oh my Goooood ! (Même si vous ne croyez pas en dieu…) Sérieusement, pouvez-vous imaginer cette situation ? Soyons raisonnables, bien qu’elle soit totalement envisageable, cette situation a une chance d’arriver qui tend vers zéro, elle tend tellement vers zéro que notre esprit ne peut même pas l’imaginer, vous vous dites ce n’est qu’un exemple… Vous voyez ? Vous n’arrivez même pas à imaginer cette situation tellement elle est improbable, mais continuons quand même notre exemple, et dites moi franchement, on ne va pas se douter de quelque chose ? On ne va pas se dire qu’il y a forcement un truc qui cloche ? Que cette histoire ne tient pas la route ? Qu’il a forcement triché ? Ou qu’il voit l’avenir ? Bref, on va tout tenter pour nous soulager, et nous trouver une explication pour apaiser nos souffrances, car notre esprit ne peut point tolérer cette situation, elle est complètement irrationnelle. Ceci pour dire que le hasard certes existe, mais il ne faut jamais généraliser, il y’a des moments ou on se dit que franchement il ne faut pas exagérer, qu’il y’a forcement un facteur extérieur qui a intervenu pour que cette situation arrive. Alors maintenant je vais être un peu plus sérieux ; ce monde qui est autour de nous, vous ne trouvez pas qu’il est parfait ? Que rien ne cloche ? Qu’il est conçu à la perfection au tout petit détail prêt ? Ah ! je vois ce que vous vous dites, vous vous dites que j’ai tord, que notre monde n’est pas parfait, et bien détrompez vous, je vous le dis, et je vous l’affirme, notre monde est parfait, car si ce n’était pas le cas, il n’y aurait tout simplement pas de science pour expliquer tout ce qui se passe autour de nous, des lois de gravitations célestes qui traitent le comportement d’objets de très grandes dimensions jusqu’aux lois de mécanique quantique qui traites les toutes petites particules qu’on puisse connaitre, vous connaissez surement l’histoire de Newton et la pomme qui tombe de l’arbre, on qualifie souvent cette histoire par une révolution de la science, et la mort de l’époque ou on croyait en dieu, et bien cela est faux à mon avis… pourquoi ? Je vais vous le dire, pouvez vous imaginer juste une seconde qu’en jetant une pomme, celle la reste flotter dans l’air, ou bien pire, monter vers le ciel ? Et bien pourquoi pas ? Puisque vous prétendez que le hasard fait tout ? Pourquoi 1+1=2 ? Pourquoi en se réveillant un jour, et en employant 1+1=2 on ne trouve pas de contradiction, pourquoi les équations mathématiques décrivant notre univers marchent toujours, toujours, et toujours, et elle marcheront toujours, on ne peut imaginer un jour ou a la télé on nous informera que les équations de Maxwell en électromagnétisme ne marchent plus, ou bien que 1+1=2 n’est plus vrai… Pourquoi à votre avis on ne peut imaginer cette situation ? je suis d’accord avec vous, le hasard peut très bien faire ceci, mais franchement, il y a une chance parmi une infinité pour que cela se produisent, et toute personne ayant faite un peu de mathématique saura que 1 divisé par l’infini donne zéro, et oui, ZERO ; cette situation n’est pas envisageable, rien que l’exemple de la personne qui a une chance incroyable de gagner 50 fois de suite au loto vous a mis hors de vous (si j’ose croire), sauf que notre monde est comme un gagnant qui gagne tous les jours au Loto et aux autres jeux de hasard, alors vous imaginez ? Il est bien chanceux dites donc notre heureux gagnant pour que le hasard le fasse gagner à tous les coups !! Moi cette question m’a longtemps laissé sans sommeil, comment cela fait il que notre monde fonctionne bien ? Comment cela fait il que nous existons ? Est ce un hasard ? cela m’étonnerait avec toutes les autres possibilités envisageable, pourquoi une loi physique découverte en 19eme siècle reste toujours valable de nos jours, les progrès qu’on fait en sciences sont la rien que pour améliorer ces découvertes, personne ne pourra affirmer un jour qu’il a démontré qu’une pomme devrait flotter dans l’air, avant même de l’écouter, ou de connaitre son raisonnement on ne va pas le croire, pour la simple raison que ce n’est pas le cas, une pomme ne flotte pas dans l’air, une pomme tombe, et toutes les lois mathématiques et physiques le confirment.
Même si vous n’êtes pas convaincus que dieu existe après avoir lu ce que j’ai écrit, au moins maintenant, vous savez que l’argument : « le hasard fait tout » est mis en défaut.
Maintenant je voudrai vous parler d’autre chose, quelque petites preuves scientifiques que dieu existe. La terre tourne autour du soleil, vous êtes d’accord avec moi j’espère, bref, qu’est ce qui lui permet de tourner ? si vous ne le savez pas, je vais vous l expliquer, tout corps ayant une masse exerce une force, appelé force de gravitation, une loi découverte et mise en équation par notre célèbre physicien Newton, et le principe de la rotation de la terre autour du soleil est du a une vitesse initiale, et une distance bien définie pour lui permettre de rester dans l’orbite solaire, ma question n’est pas sur la vitesse, ou bien la distance, qui est biensûr une question critiques, quelques kilomètres de plus ou de moins, et nous serons gelés, ou carbonisés ; ma question est la suivante : cette vitesse initiale !! Elle vient d’où ? Vous allez me répondre le big bang !! ce qui va me plaire parce que la vous commencez a croire a des choses qui sont très abstraites, le big bang n’est qu’une théorie en ce moment, mais qui répond a pas mal de question quand même, comme cette question de vitesse initiale, mais franchement, vous pensez vraiment qu’une explosion, totalement hasardeuse, a pu donner naissance a tout notre monde de maintenant, franchement moi je n’y crois pas trop, cela me semble très naïf de penser que le hasard a pu faire tout ceci… voyons ! Cela veut dire que vous et moi avions une chance sur l’infini d’exister en ce moment, donc on ne devrait pas exister, ce qui est totalement absurde, vu que nous existons, ou au moins avons existé (dans le cas ou vous lirai ceci si je suis mort).
La science est la pour confirmer l’existence de dieu, la puissance de dieu réside dans ce qu’il a créé, et surtout dans le fait qu’il a fait en sorte qu’il y’a des explications à tout, et ce serai vraiment dommage de s’intéresser aux créations et d’ignorer l’existence du créateur, la moindre des choses est de reconnaitre son existence, et de le remercier de nous avoir donné cette chance d’exister, cette chance que le hasard ne pouvait nous donner.Les Arabes vus par Iben Khaldoune
La moqaddima de Iben Khaldoune
…Précurseur de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun est une référence incontournable dans le domaine de la réflexion sur l’histoire sociale des peuples et civilisations méditerranéennes. En réponse aux arabo-staliniens et aux arabo-intégristes, qui érigent les arabes et leurs « civilisation » en modèle « universaliste « , nous publions un extrait d’ « AI Muqaddima » d’Ibn Khaldoun qui parle, justement de cette civilisation arabe et des arabes. Notre objectif est de lutter contre l’amnésie et permettre à nos lecteurs de se faire leur propre opinion. Ce serait ainsi que les arabistes seront invités à davantage de modestie et de relativisme, à se remettre en question et à se situer « objectivement » dans le concert des civilisations. …
En raison de leur nature sauvage, les arabes sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu’ils trouvent sans combattre ou sans s’exposer. Puis ils se replient sur leurs pâturages au désert. Ils n’attaquent ou ne combattent que pour se défendre. Ils préfèrent éviter les forteresses ou les positions difficiles: ils ne les attaquent pas. Les tribus que protègent d’inaccessibles montagnes sont à l’abri de la malfaisance et des déprédations des Arabes. Ceux-ci ne franchiront pas de collines ou ne prendront pas de risque pour aller chercher les montagnards.
Au contraire, les plaines sont livrées à leur pillage et en proie à leur avidité, si leur dynastie est faible ou qu’elles n’aient pas de troupes pour les défendre. Alors- les Arabes y fond des incursions, des pillages, des attaques répétées, parce qu’il s’agit de territoires accessibles. Les habitants peuvent succomber et devenir les jouets des changements de pouvoir, jusqu’à ce que leur civilisation disparaisse. Dieu est tout puissant!Les Arabes sont une nation sauvage (umma washiyya), aux habitudes de sauvagerie invétérées. La sauvagerie est devenue leur caractère et leur nature. Ils s’y complaisent, parce qu’elle signifie qu’ils sont affranchis de toute autorité et de toute soumission au pouvoir. Mais cette attitude naturelle est incompatible (mund-fiya) et en contradiction (munâqida) avec la civilisation (‘ùmrân). Toutes les habitudes des Arabes les conduisent au nomadisme et au déplacement. Or, c’est là l’antithèse et la négation de la sédentarisation (maskûn), qui produit la civilisation. Par exemple: les Arabes ont besoin de pierres pour leurs foyers et leur cuisine -ils les prennent aux maisons, qu’ils détruisent dans ce but. Ils ont besoin de bois pour leurs tentes, pour les étayer et en faire des piquets: ils abattent les toits, pour en tirer le bois dans ce but. La véritable nature de leur existence est la négation de la construction (binâ’), qui est le fondement de la civilisation. Tel est, généralement, leur cas. De plus, c’est leur nature de piller autrui. Ils trouvent leur pain quotidien à l’ombre de leurs lances (rizqu- hum fi zilâl rimâ-i-him). Rien ne les arrête pour prendre le bien d’autrui.
Que leurs yeux tombent sur n’importe quel bien, mobilier ou ustensile, et ils s’en emparent. S’ils arrivent à la domination et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n’y a plus rien pour protéger la propriété et la civilisation est détruite.
D’autre part, étant donné qu’ils font travailler de force les artisans et les ouvriers, le travail leur parait sans valeur et ils refusent de le payer. Or, comme on le verra plus loin, le travail est le fondement du profit (al- a’mâl, aslu I-makâsib). Si le travail n’est pas apprécié, s’il est fait pour rien, l’espoir de profit disparaît, et le travail n’est pas productif. Les sédentaires se dispersent et la civilisation décline. Autre chose encore : les Arabes ne portent aucun intérêt (‘inâya) aux lois (ahkâm). Ils ne cherchent pas à dissuader les malfaiteurs ou à assurer l’ordre public. Ils ne s’intéressent (hammu-hum) qu’à ce qu’ils peuvent soustraire aux autres, sous forme de butin ou d’impôt. Quand ils ont obtenu cela, ils ne s’occupent ni de prendre soin des gens, ni de suivre leurs intérêts, ni de les forcer à se bien conduire. Ils lèvent des amendes sur les propriétés, pour en tirer quelque avantage, quelque taxe, quelque profit. Telle est leur habitude. Mais elle n’aide pas à prévenir les méfaits ou à dissuader les malfaiteurs. Au contraire, le nombre en augmente: comparée au bénéfice du crime, la perte représentée par l’amende est insignifiante. En régime arabe, les sujets vivent sans lois, dans l’anarchie (fawda). L’anarchie détruit l’humanité et ruine la civilisation. En effet, le pouvoir royal tient à une qualité naturelle de l’homme. C’est lui qui garantit l’existence des hommes et leur vie sociale (ijtimâ’). On a déjà vu cela au début du chapitre.Et puis, tout Arabe veut être le chef : Aucun ne veut s’effacer devant un autre, fût-il son père, son frère ou l’aîné de sa famille. Il ne s’y résout que rarement, et parce qu’on lui fait honte (-ayâ’). Aussi y a-t-il, chez eux, beaucoup de chefs et de princes, et les sujets doivent-ils obéir à plusieurs maîtres – pour les impôts et pour les lois. C’est ainsi que la civilisation décline et disparaît. ‘Abd-al-Malik reçut un jour une délégation arabe. Il questionna un nomade (a’rabî) sur (le gouverneur) AIhajjâj, en escomptant en entendre un éloge pour sa façon de commander et son oeuvre civilisatrice. Mais l’Arabe répondit : » Quand je l’ai quitté, il était injuste tout seul! » On remarquera que la civilisation s’est toujours effondrée avec la poussée de la conquête arabe : les établissements se sont dépeuplés et la terre devint toute autre que la terre (tabaddalati l-ard ghayra l-ard). Le Yémen, où vivent les Arabes, est en ruine, à part quelques villes. La civilisation persane en Iraq est complètement ruinée. Il en est de même, aujourd’hui, en Syrie. Quand les Hilâliens et les Banû Sulaym ont poussé jusqu’à la Tunisie et au Maroc, au début du Xie siècle, et qu’ils s’y sont débattus pendant 350 ans, ils ont fini par s’y fixer et les plaines en ont été dévastées. Autrefois, toute la région entre la Méditerranée et le Soudan était peuplée, comme le montrent les vestiges de civilisation, tels que monuments, sculptures monumentales, ruines de villages et d’agglomérations. » Dieu hérite la terre et tout ce qui vit sur elle. Il est le meilleur héritier » (XXI, 89).
En effet, en raison de leur sauvagerie innée, ils sont, de tous les peuples, trop réfractaires pour accepter l’autorité d’autrui, par rudesse, orgueil, ambition et jalousie. Leurs aspirations tendent rarement vers un seul but. Il leur faut l’influence de la loi religieuse, par la prophétie ou la sainteté, pour qu’ils se modèrent d’eux-mêmes et qu’ils perdent leur caractère hautain et jaloux. Il leur est, alors, facile de se soumettre et de s’unir, grâce à leur communauté religieuse. Ainsi, rudesse et orgueil s’effacent et l’envie et la jalousie sont freinées. Quand un prophète ou un saint, parmi eux, les appelle à observer les commandements de Dieu et les débarrasse de leurs défauts pour leur substituer des vertus, les fait tous unir leurs voix pour faire triompher la vérité, ils deviennent alors pleinement unis et ils arrivent à la supériorité et au pouvoir royal. D’ailleurs, aucun peuple n’accepte aussi vite que les Arabes la vérité religieuse et la Bonne Voie, parce que leurs natures sont restées pures d’habitudes déformantes et à l’abri de la médiocrité. La sauvagerie peut être surveillée et s’ouvrir aux vertus, car elle est restée dans l’état de religion naturelle (fitra); loin des mauvaises habitudes qui laissent leur empreinte sur les âmes. Selon la Tradition: » Tout enfant naît dans l’état de religion naturelle. «
Les Arabes, plus qu’aucune autre nation, sont enracinés dans la vie bédouine et s’enfoncent profondément dans le désert. Ils ont moins besoin, pour leur vie rude et dure, des produits et des céréales des collines. Ils peuvent donc se passer des autres. Il leur est difficile de se soumettre les uns aux autres, parce qu’ils sont un peuple sans loi, à l’état sauvage. Leur souverain a donc le plus grand besoin des liens du sang (‘asabiyya), nécessaires à l’autodéfense.
Il est forcé de gouverner ses sujets en douceur et d’éviter de les heurter. Sinon, il aurait des difficultés avec l’esprit tribal, ce qui causerait sa perte et la leur. D’autre part, cependant, la monarchie et le gouvernement demandent une poigne de fer, seul gage de durée.Comme les Arabes; par nature s’emparent des biens d’autrui, de même, ils s’abstiennent de tout arbitrage et de maintenir l’ordre public. Quand ils ont conquis une nation, leur objectif est d’en profiter pour s’emparer des biens de celle-ci. De plus, ils se passent de loi. Ils punissent parfois les crimes par des amendes, pour accroître les revenus du fisc et en tirer, financièrement, avantage. Mais ce n’est pas là un frein pour le crime. Ce serait même plutôt un encouragement, car le mobile d’un crime doit être assez puissant pour compenser le simple paiement d’une amende insignifiante. Ainsi, les méfaits deviennent de plus en plus nombreux et la civilisation décline. Une nation dominée par les Arabes est dans un état voisin de l’anarchie, où chacun s’oppose à l’autre. Ce genre de civilisation ne peut durer: il court à sa perte, aussi vite que l’anarchie elle-même.
Toutes ces raisons éloignent, naturellement, les Arabes de la monarchie. Il faut que leur nature soit profondément transformée par une structure (sibgha), religieuse, qui les amène à se modérer et à maintenir l’ordre public. C’est ce que montrent les dynasties arabes musulmanes. La religion a soudé leur pouvoir temporel à la loi religieuse et à ses prescriptions, qui -de façon explicite ou implicite- sont dans l’intérêt de la civilisation. Les califes suivirent cette voie. La monarchie et le gouvernement des Arabes devinrent grands et forts. Quand Rostam vit les Musulmans rassemblés pour la prière, il s’écria: « ‘Omar m’a rongé le foie! Il apprend aux chiens les bonnes manières! » 2.
Plus tard, les Arabes furent écartés des dynasties régnantes, pour des générations. Ils négligèrent leur religion, oublièrent la politique et retournèrent au désert. Ils ignoraient le rapport de leur esprit de clan avec la dynastie régnante, car l’obéissance et la loi leur étaient redevenues étrangères. Ils redevinrent aussi sauvages que dans le passé. Le titre de » roi » cessa de leur être appliqué, à l’exception des califes de race (jîl) arabe. Après la disparition du califat, le pouvoir sortit de leurs mains : des Barbares s’en emparèrent. Les Arabes restèrent alors Bédouins au désert, ignorant la monarchie et la politique. La plupart ne savent même plus qu’ils ont régné autrefois, ou qu’aucune autre nation n’a rayonné autant que la leur. Avant l’Islâm, ce furent les dynasties de’ Âd et de Thamûd, les Amalécites, les Ijimyarites et les Tubba’; depuis, les Mudarites, les Omayyades et les Abbâsides. Mais, quand les Arabes oublièrent leur religion, ils n’eurent plus de rapport avec la politique, et ils retournèrent à leur désert originel. Farfbis encore, comme au Maroc actuel, ils dominent des dynasties trop faibles, mais leur supériorité ne peut conduire qu’à la ruine de la civilisation. Dieu est le meilleur héritier (XXI, 89) !
Notes:
1. Autre passage célèbre sur les Arabes nomades, destructeurs de civilisation. Or pour Ibn Khaldun, celle-ci est liée à la culture sédentaire. Ces considérations font, aujourd’hui, vivement critiquer Pauteur par certains nationalistes, qui voient en lui le pourfendeur des Arabes, alors qu’il s’en prend seulement aux méfaits des nomades.2. Il est toujours difficile de rendre, en arabe, J,’le mot » structure « . Aujourd’hui, la langue hésite entre bunya, bind, tarkfb, niâm, jihâz et surtout haykal. Ici, Ibn Khaldûn emploie sibgha. » Teinture, coloration « , qui reviendra souvent, dans ce dernier sens, dans son texte.
Sujet: Darwinisme=Terrorisme
Les Chapitres La réelle source idéologique du terrorisme: darwinisme et
Darwinisme et terrorismeComme nous l’avons vu jusqu’ici, le darwinisme est la base de plusieurs idéologies violentes qui ont amené le désastre à l’espèce humaine durant le 20ème siècle. Toutefois, tout comme ces autres idéologies, le darwinisme définit une « compréhension éthique » et une « méthode » susceptibles d’influencer plusieurs visions du monde. Le concept fondamental sous-jacent à cette compréhension est le principe « de combattre ceux qui ne font pas partie de nous ».
Nous pouvons expliquer cela en ces termes: il existe diverses croyances, visions et philosophies mondiales. Il y a deux alternatives:
1) Respecter l’existence de ceux qui ne font pas partie du groupe et essayer d’établir un dialogue avec eux par le biais d’une méthode humaine.
2) Opter pour la guerre et essayer de maintenir l’avantage par la destruction de l’autre, ce qui revient à agir comme un animal.
L’horreur communément appelée terrorisme n’est autre que l’expression de cette deuxième alternative.
Lorsque l’on étudie la différence entre ces deux approches, nous constatons que l’idée que « l’homme est un animal de combat », imposée par Darwin inconsciemment au monde, est particulièrement influente. Les individus ou les groupes qui choisissent l’option du conflit n’ont peut-être jamais entendu parler du darwinisme et des principes sur lesquels repose cette idéologie. Ceci dit, ils finissent tous par être d’accord avec une vision dont la base philosophique repose sur le darwinisme. C’est ce qui les pousse à croire à la véracité des slogans tels que « dans ce monde, le plus fort survit », « les gros poissons mangent les petits », « la guerre est une vertu », « l’homme avance grâce à la guerre ». Mettez le darwinisme à part et il ne reste que des slogans creux.
En vérité, si l’on écarte le darwinisme, il ne reste plus aucune philosophie de « conflit ». Les trois religions divines les plus répandues dans le monde, l’Islam, le Christianisme, et le Judaïsme, sont toutes opposées à la violence. Les trois religions œuvrent à établir la paix et l’harmonie dans le monde et condamnent la mort des innocents, la cruauté et la torture. La violence et le conflit violent la morale que Dieu a établie pour l’homme. Ce sont des concepts anormaux et indésirables. Toutefois, la théorie de Darwin perçoit la violence et le conflit comme des concepts naturels, justifiés et adéquats, qui sont nécessaires à l’existence.
Pour cette raison, si des personnes recourent aux actes terroristes au nom des religions musulmane, chrétienne ou juive, vous pouvez être certains que ces personnes ne sont pas vraiment des musulmans, des chrétiens ou des juifs. Ce sont de véritables socio-darwinistes. Ces individus se cachent derrière le voile de la religion mais ne sont pas de véritables croyants. Même s’ils se revendiquent au service de la religion, ils sont l’ennemi de la religion et des croyants. Car, ils commettent des crimes que la religion a proscrits et nuisent ainsi à la réputation de celle-ci aux yeux des gens.
C’est pour cette raison, que le terrorisme qui sévit dans notre planète n’émane d’aucune des trois religions divines, mais plutôt de l’athéisme, son expression de nos jours étant « le darwinisme » et « le matérialisme ».
L’ISLAM N’EST PAS LA SOURCE DU TERRORISME MAIS SA SOLUTION
Certains prétendent agir au nom de leur religion mais il se peut qu’ils l’interprètent mal ou la pratiquent de manière erronée. Aussi, il serait une erreur de se faire une idée sur cette religion à partir des activités de ces individus. La meilleure manière de comprendre la religion musulmane c’est l’étudier à travers sa révélation sacrée.
La révélation ou la source sacrée de l’Islam est le Coran; et le modèle de la morale dans le Coran – l’Islam – est totalement différent de l’image qui existe chez certains occidentaux. Le Coran est basé sur les concepts de la morale, de l’amour, de la compassion, de la pitié, de l’humilité, du sacrifice de soi, de la tolérance et de la paix. Le musulman qui vit au quotidien selon ces préceptes moraux est hautement raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et conciliant. Il offre de l’amour, du respect, du paix à ceux qui l’entourent ainsi qu’un sens de la joie de vivre.
L’Islam est une religion de paix et de bien-être
Le vocable Islam a le même sens que « paix » en langue arabe. L’Islam est une religion qui a été révélée à l’humanité afin que celle-ci jouisse d’une vie pleine de paix et de bien-être; une vie dans laquelle se manifestent la miséricorde et la compassion divines éternelles. Dieu invite le monde entier à accepter les enseignements moraux du Coran pour que la compassion, la tolérance et la paix puissent être vécues dans ce monde. Dans la sourate al-Baqarah, verset 208, ce commandement est donné:
Ô les croyants! Entrez en plein dans l’Islam, et ne suivez point le pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.
Comme nous le constatons dans ce verset, les individus ne peuvent jouir du bien-être qu’en acceptant l’Islam et qu’en vivant selon les préceptes moraux du Coran.
Dieu réprouve la méchanceté
Dieu a ordonné à l’homme d’éviter le mal; Il a prohibé la mauvaise foi, l’immoralité, la rébellion, la cruauté, l’agressivité, le meurtre et l’effusion de sang. Ceux qui n’obéissent pas à ce commandement divin suivent les pas de Satan, comme c’est décrit dans le verset mentionné plus haut, et adoptent une attitude que Dieu réprouve clairement. Parmi une kyrielle de versets qui traite de ce sujet, nous citerons uniquement deux:
(Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Sourate ar-Ra’d, 25)
Et cherche à travers ce qu’Allah t’a donné, la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n’aime point les corrupteurs. (Sourate al-Qasas, 77)
Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit tous les actes de méchanceté dans la religion musulmane, y compris le terrorisme et la violence. Il condamne également ceux qui commettent ce genre d’actes. Un musulman offre de la beauté au monde et améliore celui-ci.
L’Islam favorise la tolérance et la liberté d’expression
L’Islam est une religion qui encourage la liberté dans la vie, la liberté des idées et de la pensée. Il proscrit la tension et le conflit parmi les individus, la calomnie, la suspicion et même les pensées négatives à propos des autres.
Non seulement l’Islam a-t-il proscrit la terreur et la violence mais également le fait d’imposer la moindre idée à un autre être humain.
Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)
Et tu n’es pas un dominateur sur eux. (Sourate al-Ghashiyah, 22)
Forcer une quelconque personne à croire en une religion ou à la pratiquer est contraire à l’esprit de la religion musulmane. Car, il est nécessaire que la foi soit acceptée à la suite d’un choix délibéré et conscient. Evidement, les musulmans peuvent s’inciter entre eux à suivre les préceptes moraux que le Coran nous enseigne mais sans que cette incitation ne comporte un caractère contraignant. Dans tous les cas, un individu ne peut être entraîné à pratiquer une religion en échange d’un privilège séculier.
Imaginons un modèle de société complètement opposé. A titre d’exemple, un monde dans lequel les individus sont obligés à pratiquer une religion. Un tel modèle social est complètement contraire à l’Islam car la foi et l’adoration n’ont de la valeur que si elles sont dirigées vers Dieu. Si un tel système existait, les individus seraient religieux par crainte du système. Ce qui est acceptable du point de vue religieux, c’est que la religion ne doit être pratiquée que dans un environnement qui permet la liberté de conscience et qu’elle soit pratiquée pour l’approbation divine.
Dieu a interdit de tuer des innocents
Dans le Coran, tuer un être innocent figure parmi les péchés capitaux.
… quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet, Nos messages sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre. (Sourate al-Maidah, 32)
Qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent de fornication – car quiconque fera cela encourra une punition. (Sourate al-Furqane, 6
Comme nous pouvons le constater plus haut, ceux qui tuent des êtres innocents sont menacés d’un châtiment sévère. Dieu a dit que le fait de tuer une personne est un péché capital qui reviendrait à tuer l’humanité toute entière. Quiconque respecte les prérogatives divines n’oserait pas faire du mal à un seul individu. Comment pourrait-il donc tuer des milliers d’innocents? Ceux qui croient échapper à la justice de ce bas monde ne pourront jamais éviter de rendre des comptes par devant Dieu le Jour du Jugement Dernier. Ceux qui pensent au Dernier Jugement seront très attentifs à respecter les limites que Dieu a établies.
Dieu demande aux croyants d’être compatissants et cléments
Dans ce verset, le concept de moralité est expliqué:
Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance, et s’enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Sourate al-Balad, 17-1
Comme nous le constatons dans ce verset, un des préceptes moraux les plus importants que Dieu a fait parvenir à Ses serviteurs pour qu’ils bénéficient de Son salut et de Sa clémence et soient accueillis au Paradis, est de « s’encourager les uns les autres à être compatissants ».
L’Islam tel qu’il est décrit dans le Coran est une religion moderne, ouverte et progressiste. Un musulman est essentiellement une personne de paix; il est tolérant, démocratique, cultivé, honnête, connaisseur d’art et de science et civilisé.
Un musulman éduqué selon les préceptes moralement élevés du Coran approche tout le monde dans l’esprit d’amour que l’Islam attend de lui. Il montre du respect pour les idées de chacun et s’intéresse à l’art et à l’esthétique. Il se montre conciliant face à chaque événement, s’efforçant de réduire les tensions et de restaurer les relations amicales. Dans les sociétés qui se composent de tels individus, le degré de civilisation sera plus élevé et celles-ci joueraient d’une plus grande moralité sociale, joie, justice, sécurité, abondance que les sociétés les plus modernes du monde actuel.
Dieu demande d’être tolérant et de pardonner
La sourate al-A’raf, verset 199, qui incite les croyants à « être cléments » exprime le concept de la clémence et de la tolérance, ces deux principes étant parmi les bases de la religion musulmane.
Accepte ce qu’on t’offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.
Lorsque l’on examine l’histoire musulmane, nous pouvons voir clairement comment les musulmans ont établi dans leur vie sociale, ce précepte important dans l’enseignement moral coranique. Lors de chaque étape de leur avancée, les musulmans ont aboli les pratiques illicites et ont établi à la place un environnement de liberté et de tolérance. Dans les domaines de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis à des individus totalement différents de vivre sous le même toit qu’eux en jouissant de liberté et de paix et en ayant accès au savoir, à la richesse et une situation dans l’échelle sociale. Ainsi, le grand empire ottoman a pu se maintenir pendant plusieurs siècles grâce à la tolérance prêchée par l’Islam. En effet, des siècles durant, les musulmans ont fait preuve de tolérance et de compassion. A chaque période de l’histoire, les musulmans se sont caractérisés par leur sens de la justice et de la clémence. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté multinationale ont pratiqué librement la religion qu’ils avaient adoptée depuis des années et ont également gardé leur propre culture.
En effet, la tolérance particulière des musulmans, lorsque celle-ci est pratiquée selon les recommandations du Coran, peut à elle seule amener la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran explique cette tolérance d’un genre particulier:
La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Sourate Fussilat, 34)
Conclusion
Tout ce qui précède démontre que les enseignements moraux que l’Islam offre au monde la paix, le bonheur et la justice dans ce monde. La barbarie qui sévit dans le monde aujourd’hui sous couvert du « terrorisme islamique » est totalement étrangère aux enseignements moraux du Coran. Cette barbarie est l’œuvre d’individus ignorants, fanatiques et criminels qui n’ont rien de religieux. Seule l’éducation des individus selon les vraies valeurs de l’Islam est capable d’éradiquer ce fléau et cette sauvagerie commise sous couvert de l’Islam.
Enfin, la religion musulmane et les préceptes coraniques n’encouragent pas le terrorisme et les terroristes mais proposent plutôt les remèdes susceptibles d’extirper ce fléau de notre monde.