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Cela fait belle lurette que je n’ai pas rencontré Jelloul, j’ai décidé de lui rendre visite chez lui. Arrivé là-bas, le nouveau locataire m’a dit que la personne que je cherchais a déménagé, il y a presque une semaine. Je lui ai demandé :_ « Ou est-ce que je pourrai le trouver ?
Il m’a répondu qu’il n’en savait rien ; mais, quelque fois, il lui téléphonait pour avoir des nouvelles de son petit chat.
_ « Quel chat, ai-je dit
Il m’a répondu tout en souriant :
_ « Ah, si je vous raconte l’histoire, vous ne me croirez sûrement pas !
_ Mais si, dîtes toujours !
Puis, tout d’un coup , il a réalisé qu’on était entrain de parler sur le seuil de la porte .Alors, il m’a invité à entrer chez lui .Mais tout d’abord, il m’a demandé la permission de préparer la chambre des hôtes. Bien entendu, vous devez bien savoir que les Marocains ont un sens de l’hospitalité très développé. Pour cela, ils ont une chambre bien meublée et qui est la plupart du temps fermée .Cependant, il arrive qu’un invité de dernière minute arrive .Alors que faire sinon l’ouvrir pour l’aérer un peu .C’était le cas pour ma personne. Juste deux minutes se sont écoulées, quand mon interlocuteur est revenu .Alors, il m’a invité à entrer dans un superbe salon .Je me suis assis sur un grand sofa .Aussitôt, mon hôte a tapé des mains. Puis, une jeune fille de 14 ans est entrée avec un plateau qu’elle déposa sur la table .Après quoi, elle est sortie en courant .J’ai regardé le plateau un moment : il contenait une théière, trois verres et un plat de gâteaux variés .L’hôte a versé le thé dans les deux verres .Il m’en a tendu un et m’a dit :
_ « Servez-vous un peu de gâteau s’il vous plait.
Après avoir bu une gorgée, je lui ai demandé s’il connaissait Jelloul .Il m’a répondu :
_ « Je suis son cousin.
Comme l’éclair, je l’ai interrompu :
_ Son cousin Kabbour
Il m’a regardé aussi surpris qu’un chat à la vue d’un kangourou :
_ « Qui êtes-vous, a-t-il fini par répondre
Je l’ai rassuré d’un geste ; puis je lui ai dit que c’était moi qui écrivait les aventures de Jelloul .Alors, à son tour, il s’est levé et m’a tendu une main chaleureuse en me disant :
_ « Je suis enchanté de faire votre connaissance monsieur Houmidi
Et d’ajouter :
_ Mais, dites-moi professeur, pouvez-vous raconter mes aventures à vos lecteurs tout comme celle de Jelloul ?
_ Rien de plus facile, ai-je répondu ; mais…..
_Mais, quoi ?
_Est-ce que vous êtes comme Jelloul ?
_ Non pas du tout ….Moi j’aime surtout faire le bien
_ D’ailleurs, a-t-il ajouté, j’use de mon intelligence pour l’intérêt général pas à celui de mon profil personnel.
_ C’est ce qu’on va voir, ai-je conclu
Après avoir bu mon verre de thé, je lui ai encore demandé de me parler de l’histoire du petit chat.
_ « Ah, oui ! Excusez-moi
Et d’ajouter :
_ Je vais vous la raconter comme si vous y étiez.
A suivre
Sermon pour le repos de l’âme de Nouzha
SERMON POUR LE REPOS DE NOUZHA , CETTE GRANDE AME …
Prison de verre,
Prison de chair,
Prison de fer.Terre bénie entourée d’eau et d’ennemis ! Terres bénies habitées d’ennemis qu’elles ne méritent pas ! Guerres et meurtrissures, religions et morts, toutes vouées au même Dieu…Sinon à Mars et à Shiva ! Guerres contre le sous-développement, guerre des sables et contre la sécession…Et puis cette guerre des routes ! Chaque année nous versons sur l’autel des routes des milliers de nos âmes ! Nous avons Gaza et l’Irak, sans Bush, devant nous ! Et là Nouzha !
Parallèlement…Un combat entre frères, depuis des lustres, un combat entre voisins sans visions, poussés par la haine et la jalousie, une lutte à l’intérieur de chacun, une lutte entre la vie et la mort, l’existence et l’anéantissement ! Entre la vie donnée, on ne sait comment, ses avantages, ses contraintes, ses limites ponctuées par les souffrances et les maladies, réglée pour mourir, il y a l’espoir pour certains, vécu avec foi, une foi investie comme un pari ou une assurance, une foi à toutes épreuves vécue comme un don ou une vertu !
Mon corps est ma terre ! Prison de chair, prison de verre, prison de fer ! Quelle est la différence entre la vie des hommes d’ici et celle des poissons dans un bocal ? Et ce, quelle que soit la taille du bocal où il se meut !
Le poisson se meurt dans un bocal ! Ce doit être l’eau de cette p… de ville, ou de cette ville de p…, ! Avec mes respects indus aux vraies p…., celles qui travaillent dans un secteur hyper dangereux, et sans filets de sauvetages ! Et puis, il ne s’agit pas que de cette ville ou de ses routes ! Surtout n’excusez pas ma colère ! Puisse-t-elle s’abattre comme une malédiction mystique sur les coupables !Ils ont javellisé cette eau de boisson, plus qu’il ne faut ! La bonne eau de cette région est exportée Dieu sait où et pour en faire quoi ? Cette pourriture qui a tué le poisson blanchit nos intestins, mal remplis, non pour les ravaler mais pour nous fragiliser et nous avaler ! …/…
Alors, pourquoi ce transfert ? Cette valse des idée ! Si vous n’aimez pas vos conditions d’assujettissement ou d’esclavage, pourquoi offrez-vous des canaris à vos enfants ? Des oiseaux pour les faire chanter et s’accoupler en cage ? Passe-temps qui symbolise notre propre état ? Dérisoire !
Pourquoi avoir un poisson dans un bocal ? Un oiseau qui a le ciel pour demeure naturelle, est mis en cage ? Des chats et des chiens, adeptes des toits, des fermes et des rues, tenus en laisse et gardés en captivité ? Pour collectionner les puces ou donner de l’affection ? Cette ‘’denrée’’ manque-t-elle aux nôtres ? Non, c’est une culture, celle de l’amour et de l’amour portés aux êtres les plus frêles… Et sur la nature, des fois, que l’on reporte son affection ou sur des bêtes familières que l’on cristallise un transfert d’amour !
C’est le cas du chat Tommy, cadeau d’anniversaire d’un ami, défaillant, que notre amie perdue allait verser son trop plein d’amour ! Que sais-je des vrais pourquoi et des transferts ? Aidez-moi à les analyser ? Pourquoi l’amour s’envole-t-il comme cet aviateur ? Pourquoi mettre hommes et animaux en cage ? Pourquoi laisser en hypothèque un amour vrai ? Pourquoi la loi ne laisse place qu’à la jalousie de l’amour aliénant et possessif ? Pourquoi l’amitié ne s’installe-t-elle pas avant le désir et devant l’amour ?
…/…
Est-ce par manque d’affection, que nous , gens du Sud , donnons nos enfants à la mer et que nous livrons nos filles aux hôtels ?Est-ce par manque d’affection, que nous emprisonnons nos amies les bêtes, dans des cellules, des cages ou des bocaux ? Ni pour le sexe ni pour la chair, pourtant ils sont comme enchaînés…Nous oublions parfois que l’animal pourrait avoir droit aussi à sa liberté …Mais c’est une vue idéaliste et folle aujourd’hui, quand on sait le carnage que nous faisons de tous les animaux ! Je vais rendre les agriculteurs furibonds et les végétariens plus cool !
Par manque d’idées, de chantiers où s’investir, pour donner de son temps ? Par manque d’amour et de chaleur, croyant que les humains n’en donnent pas ? Par manque de tendresse, qu’on trouve dans leur regard, leur pelage, les couleurs de leurs plumes ou leurs voix ?
Pourquoi tuer, ou exploiter son prochain ?Pourquoi manger dès lors la chair de ces êtres ? Parce qu’on les aime et qu’on ne les élève pas ? Et que le jour du sacrifice, de la dinde ou du lapin, du mouton ou du bœuf, on oublie leur sympathie pour déguster leur sauce en suçant les doigts de la main qu‘ils ont léchée et qui leur a tranché la gorge, ou caressé le dos, avant leur trépas programmé?
Liberté à l’intérieur d’un bocal de verre, d’une fiole de fiel, remplie de mauvaise eau. Une latrine pleine de purin, qui a servi de gite…Une demeure dans une bouteille, un monde glauque, mais transparent, où l’on vous voit nager dans le fiel, manger, chier et faire du sexe dedans !
Ainsi va notre vie de poissons de compagnie. Notre démocratie, transparente ou glauque va jusqu’aux urnes, chercher des justificatifs, par componction et éthique ! Selon ceux qui en agitent les eaux, il faut passer par là pour gérer ! Ainsi est notre reliquat de pays, on nous voit à travers les barreaux des frontières. Parfois même qu’on vient d’ailleurs pour nous zyeuter d’en dedans ! Des barrières tressées comme des mailles de grillage de poulailler où des mouches brunes viennent par moment s’épingler sur les barbelés.
La différence avec les animaux qui nous servent de bétails et d’aliments, à la différence du pain, du livre et du médicament pour lesquels il faut casquer, le soleil et d’oxygène, pour un temps méconnu, nous est encore licite et offert !
Ainsi donc, pour revenir, comme dans un film, à la séquence des poissons emprisonnés dans le bocal d’hier…
De nuit, après avoir changé l’eau du premier bocal, où le poison chlore était dissous, j’ai oxygéné l’eau en la ventilant, à l’aide d’une bouteille de plastique vide..Je l’ai pressée comme une seringue pour mélanger l’air qu’elle contient à l’eau, sans violence, malgré son bruyant craquement…J’ai aussi changé l’eau et mis le poisson moribond dans un grand bol ! Après avoir pressé les branchies et le devant du thorax comme pour lui masser le cœur et le poumon, j’ai laissé la porte du balcon ouverte…La face au ciel, comme pour demander son intersession.
Ici le parallèle avec Nouzha est évident…J’implore Dieu très fort, avec appréhension toutefois !
Nouzha , les viscères et le poumon éclatés , puis recousus, est sous aspirateur et calmants pour supporter les douleurs de son corps, écrasé de toutes parts . Elle mène une guerre à l’intérieur de son corps …Les médecins font de leur mieux avec compétence ….Mais…
L’autre poisson rouge, nage encore, en venant chercher des bulles d’air à la surface. Il est apparemment encore en bonne santé…Mais ai-je raison ? Et ce, jusqu’à quand ?
Le lendemain matin, étonné mais ravi, comme je l’ai craint hier en le ventilant, c’est le moribond qui est resté vivant…L’autre poisson rouge, qui semblait ne rien avoir, a trouvé sa mort !
Que me réserve comme mauvaise nouvelle cette parabole ?
Vite, je vais lui chercher de l’eau de table, vendue en bouteille de cinq litres, pour replacer l’eau du soir, avant d’aller au travail ! Un semblant de travail où je ne suis pas tranquille et où j’essaie d’oublier pour déstresser mes grandes craintes ! Pas moyen d’y échapper ! Pas moins de 20 téléphones la concernant, chaque jour, sans ménagement de ma voix ni des subtilités de langage nécessaires pour ne pas faire paniquer les autres, sa famille, malgré le drame !En rentrant en fin de journée, on m’informe de la mort du ressuscité ! Il a du finir sous les dents de l’un des chats qui vivent entre la porte et le jardin !
L’homme d’ici ne peut comprendre, il voit à travers son ambition la fortune qu’il espère gagner auprès de ceux qui ne l’aiment pas ! Ambitieux ou envieux, son âme et son corps, ne sont jamais tranquilles ! Peut-être que nos âmes auraient été mieux au paradis, si elles n’avaient pas été descendues sur terre, pour être testée ? Terrifiés, nus, fragiles, humiliés ou meurtris, nos corps infirmes mécaniques, cannibales et cassables, sont obligés pour vivre et prospérer, d’abaisser bien bas leurs âme, ces hôtes, d’importance, qui comptent plus que le physique et le cerveau !
Le téléphone sonne , le réanimateur m’apprend la mort de notre grande amie !
Les poissons sont mieux chez eux en mer, que dans nos tristes bocaux ! Déracinés, ils risquent de crever loin de chez eux !
Sermon pour une Star
Mes amis, une grande dame est partie ! Un grand cœur a été immolé sur le champ de bataille qu’on appelle la route. Etrange destin, admirable femme ! Qui vengera sa perte ? Qui protégera son étude et sa maison ?
Après toute cette politique et cette philosophie, que je te dédie Nouzha, ceci ! Je visite les lieux par lesquels tu es passée, ta maison, ce vaste cœur que tu as donné à ta grande famille, à ta fille adoptive, Laïla, que tu nous as recommandée, puis à tes chats et à tes amis…Pour te garder, vivante, ou en plus vrai, vivifiante, je m’accroche aux traces et aux symboles que tu laisses. La gentillesse, le travail sérieux, la joie de vivre dans l’amour d’autrui ! Je me remémore ton brillant sourire, tes yeux ton élégance, tes actes solidaires et tes pensées. Certes, tu n’es plus là, mais je ne crois pas que tu soies partie…
Ton chant et mon luth, Noureddine, vibreront-ils encore pour la joie de notre amie ? Pour elle, levons nos verres et chantons pour sa grâce nos meilleures prières ! La marraine est partie. Comme une étoile fascinante, elle a scintillé et elle a filé ! Tel un axe magnétique, elle a fondu, après une danse magique dans le ciel. Elle laisse le globe tourner en dérive et ses amis épars dans leurs regrets. La ville où nous l’avons connue, va me paraître plus vide encore, quoique trop remplie !
Tout est à Dieu, nous ne sommes que les jouets virtuels et furtifs du destin ! Puisque Dieu nous l’a donnée, cette vie doit être vécue amplement, doublement, en pensant le faire aussi pour elle !
Merci à ceux qui l’on aidée vivante de leurs vœux, de leur présence, de leur amour et puis tout dernièrement de leurs prières…
Par delà cette oraison funèbre, maintenant que la sémillante marraine du Club des Lions de Maamora est partie, on doit consolider son œuvre en souvenir d’elle. Je vous suggère d’appeler le Centre des Enfants Diabétiques Ruraux : « Dispensaire Nouzha El Amini ».
Et à vous d’imiter ses meilleurs actes ! Dont celui du soutien à l’AAMM dont elle fut la vice-présidente, et celui du partenariat qu’elle a signé avec notre association, pour toujours et à jamais !
Dr Idrissi My Ahmed
Rajouts et dédicace juste après son décès
Kénitra, les 20 et 21 octobre 2009EN PHOTO ICI
http://i88.servimg.com/u/f88/11/48/39/43/dsc08710.jpg
LORS DE LA VISITE CHEZ LE GOUVERNEUR ET WALI
DES RÉGIONS DU GHARB, AU MAROC
Sujet: .
A méditer :
Un vieil homme musulman, vivait dans une ferme dans les montagnes de « Easter Kentucky » avec son petit fils. Chaque matin, le grand père se réveillait tôt pour lire son Coran.
Le petit fils voulait être comme son grand père, et essaya de l’imiter dans tous ses gestes. Un jour, son petit fils lui demanda : « Grand père! J’ai essayé de lire le Coran comme toi, mais je n’arrive pas à comprendre le sens des versets, et lorsque je comprends parfois, j’oublie aussitôt que je ferme le livre. Qu’est ce qu’on retire de bien lorsque nous lisons le Coran??
Le grand père silencieusement s’arrêta de mettre du charbon dans la corbeille et demanda à son petit fils : « Prend cette corbeille jusqu’à la rivière et ramène là moi remplie d’eau ».
Le garçon fit comme son grand père lui demanda, mais la corbeille se vidait d’eau avant qu’il ne revienne à la maison.
Le grand père rit et dit : » Tu devrais être plus rapide la prochaine fois », et il renvoya son petit fils avec la corbeille pour essayer une deuxième fois. Cette fois-ci le jeune garçon courra, mais la corbeille se vida encore avant de retourner à la maison.
Essoufflé, il dit à son grand père qu’il était impossible de ramener de l’eau dans une corbeille, et qu’il allait prendre un seau à sa place. Le grand papa lui dit : » Je ne veux pas de l’eau dans un seau, mais dans une corbeille, c’est juste qu’il faut ressayer encore », et il parti retenter sa chance.
Le jeune garçon plongea encore la corbeille dans la rivière, couru, mais quand il arriva à la maison, la corbeille était encore vide. Essoufflé il dit à son grand père : » t’as vu grand père, c’est inutile! »
Le vieil homme, regarda son petit fils et lui dit : » Regardes la corbeille ».. Le jeune garçon regarda la corbeille et pour la première fois réalisa qu’elle était différente. Elle a été transformée d’une corbeille sale à une corbeille propre.« Mon fils, c’est la même chose quand tu lis le Coran. Il se peut que tu ne comprennes pas ou que tu ne te rappelles pas de tout, mais quand tu lis le Coran, c’est ton âme qui change. »
LIBERTES ET OFFENCES, LA KABBALE DES OBJECTEURS DU RAMADAN
Couvre feu religieux et provoc
CETTE INFO
UNE DEMONSTRATION DE RUPTURE PUBLIQUE DU JEUNE
MOHAMMEDIA : SOURCE : MAP.MADate: le 15 septembre 2009
Mohammedia –
Les autorités locales et les services de sécurité de Mohammedia ont réussi, dimanche, à mettre en échec une tentative de rassemblement qui devrait être suivie d’une rupture publique du jeûne, projetée pour revendiquer l’abrogation de l’article 222 du code pénal, apprend-on lundi de source autorisée.
Ces agissements ont été initiés, selon les mêmes sources, par la nommée Zineb Elghzaoui, journaliste au « Journal hebdomadaire » et membre d’une organisation, inconnue, dénommée « Mouvement alternatif pour la défense des libertés individuellesCette tentative, organisée par six Marocains, était appuyée par des étrangers ainsi que par certains organes de presse nationaux et étrangers, appelées pour couvrir cette action.
On apprend de même source que les promoteurs marocains de cette manifestation, visant à inciter à la rupture du jeûne en public, seront poursuivis en justice conformément à la procédure en vigueur.
Date: le 16 septembre 2009
ESSAI D’ANALYSE ET DE REFLEXION
L’ARTICLE 222 ET LA KABBALE FACE AUX OBJECTEURS
Couvre feu religieux et provoc !
Facebook, et le mouvement alternatif pour les libertés individuelles ! Mac Do, quand tu nous tiens, Ramadan fait pschitt ! D’abord, on fume bien loin des enfants, et on ne met pas de capotes devant eux ! Sauf votre respect ! Et pourquoi choisir le mois de jeûne pour s’exhiber de la sorte ? Demain pour de similaires demandes de droits, faut-il aller coïter nus, pour exiger des droits ?
RESPECT ET DIALOGUE !
LAÏCITE veut dire respecter les crédos des autres et vice versa…et non pas de faire de la subversion à visée notoirement politique par le biais du religieux… En prétextant le droit d’offenser publiquement ceux qui jeûnent… Les narguant chez eux et cela, et faire un tollé, contre leur propre culture, qui est celle d’une majorité ‘’massive’’ !
Pour le respect de la majorité ! Séparer entre les manifs politiques et celles, politisées, antireligieuses, contre le crédo des gens !
Pour ne pas vouloir jeuner et vouloir manger publiquement … Avaient-ils si faim ? Les pauvres ? Sont-ce, les seules libertés qu’il leur manque au Maroc , (chez les Arabes ou en Afrique ), et qu’ils exigent aujourd’hui du Makhzen ?
Etaient-ils malades les gars et les garces, de ce mouvement OSTENTATOIRE et volontiers blessant pour les 99 % du reste de la population ?
LA DEMOCRATIE,
C’est le respect admis et cultivé de la MAJORITÉ et non le sarcasme public, pour la dénigrer et la narguer, en indexant le soi-disant fascisme des foules et l’idéologie de ce pays. Analysons et réfléchissons ensemble cet incident aussi minime soit-il. Le principal est de mettre les choses à plat, de mettre les choses au point et non de demander à juger les contrevenants…Qu’on les libère vite, vite, vite, pour ne pas en faire des stars de la provoc ! Elles risquent de laisser des traces de ketchup sur le macadam et de l’animosité contre le pays , sa religion et ses gestionnaires ! On a d’autres chats, bien plus gros, à fouetter !
LA LIBERTE,
Oui, il en faut beaucoup et sa seule limite, (son frein hélas), est dans celle d’autrui. Cet autrui qui ne veut pas être humilié, blessé, irrité, par de telles arrogances ! Ces offenses, ces dérives et outrances, plutôt que des besoins de droits, supplémentaires, sont biaisés dès le départ. Cette parodie des libertés et des manifs, est volontiers venue d’espaces de libertés et plus, quasi libertaires, qui ont évolué dans leur contexte cultuel historique, géographique, guerrier et politique. Loin de nos frontières et de nos habitudes ! C’est le résultat d’un édifice, d’un monde, d’une évolution, d’idéologies diverses, confrontées durant de longs siècles, étrangers pour ainsi dire, qu’on ne peut pas nous imposer sans fractures et arrachement de nos repères et de nos racines !
Oui, on n’a que celles-ci, arabes, berbères, africaines, nègres et blanches, musulmanes des fois, et, ce n’est pas en les perdant, par snobisme, par répulsion des nôtres et complexes devant les étrangers, qu’on fera des progrès ! La modernité, c’est un tout où rentrent même les concepts de richesse, de culture, d’évolution et de moyens ! Ce n’est pas une teinture ni un timbre qu’on peut s’appliquer et déambuler à Londres, Paris ou New-York et dire voilà, je suis comme vous ! Libre chez vous comme vous, libre comme vous chez nous, laissez-moi de la place, donnez-moi du vôtre, car j’ai su renier mes origines et j’ai opté pour vous ! En en ces temps de frontières de guerres idéologiques, procréées, de pestes intégriste ou sionistes, selon les camps qui se font la politesse et l’écho des mêmes vexations, l’amalgame est vite fait ! Et l’incompréhension, la polémique qui en naissent et que l’on faisande, pour les instrumentaliser, grossissent, sans toucher le but même du dialogue, la compréhension, faute de conviction et de partage !
La liberté de manger, publiquement naturellement, là ou c’est licite et naturel est une chose ! Mais là, en plein mois de Ramadan, face à la foule, que l’on sait jalouse de ses us et crédos, là, ostensiblement, c’est une agression ! Autant le faire devant le palais royal ou dans l’enceinte de la Qaraouiyne et la mosquée Hassan II !
LE PILIER DU RAMADAN EST SACRE AUX YEUX DES CROYANTS.
Pendant le Ramadan, faire ce genre d’entorse, est un acte politique, juvénile, qui mélange les genres ! Il eût été plus serein et plus courtois, plus légal de faire faire des propositions de loi, après de longues des prospections socio-culturelles et statistiques, des conférences, des débat publics et des études de faisabilité politique, ‘’d’étudier les marché ’’ en quelque sorte et d’attendre leur maturité et non de procéder par l’offense et demander à la société qu’on, vient de froisser, de changer pour le plaisir d’une douzaine de fieffés journalistes et autre psy, en manque de célébrité ou en quête de martyrisme ! C’est le résultat de peuples, d’états et de nations qui ont d’autres référentiels, auxquels ils sont adaptés et qu’ils sont libres d’exprimer et de suivre dans leurs espaces !
Dès lors, faut-il clamper les nôtres et les cantonner dans l’archaïsme ? Faut-il immoler les différences et les empêcher de s’exprimer librement ? Faut-il imposer la foi de façon martiale ? La même couleur à tous ! Peut-on imposer le mutisme ? Est-ce juste, est-ce utile ? Peut-on imposer la foi, les rites, les us et leurs vertus, à ceux que la religion, ses préceptes et ses barbes, ses coiffes, dégoutent ou décoiffent !
Là c’est la masse qui relève le défi de cinq garnements ! N’a-ton pas donné trop d’importance à ces jeunes gauchos ? L’Etat, rendu susceptible et à fleur de peu, n’a-t-il pas, avec toute la presse, réalisme oblige, exagéré sa réaction anaphylactique ? Et grossi cette ‘’affairette’’, comme les précédentes, au lieu de la laisser, fondre comme beurre dans le casse-croute d’icelles , entre leurs lèvres… supérieures ? En médecine nous suivons parfois une sentence orientale, pragmatique, comme un vieux précepte de chez nous ! Que de maladies ont disparu rien qu’en négligeant de les voir !
Traiter par la négligence, les choses, bénignes s’entend, au lieu de laisser des traces, elles disparaissent ! Mais là, nous en avons fait une réaction hyper immune et grossi les damoiselles en les sortant de leur juste anonymat ! Le fait risible le plus outrancier en ce que les forcenées du casse-croute champêtre ont été instrumentalisées !
Ce n’est pas le problème de la faim internationale qui est visé ! Ce n’est pas celui du Ramadan ni la bouffe qui sont visés ! C’est la réaction du Makhzen, qui est attendue ! Voire celle de l’Islam, que l’on attaque de tous les côtés, partout et que l’on teste, ici aussi !
LA DERIVE POLITIQUE DU DEJEUNER SUR L’HERBE.
Chez les jeunes impertinents, on escomptait peut-être, un glissement, une dérive, un dépassement du Makhzen et on se préparait à l’exploiter, dans tous les prismes politiques ! Admirons les sorties, dans le talus, de la presse aux ordres étrangère ! On nous vilipende, sans analyse et sans répit ! L’Etat que les non-jeuneurs semblent rejeter au point de jongler avec le Pouvoir est d’entrer dans une dialectique de forcing, sans autre issue que le tribunal pénal.
Car ce faisant, sans innocence du reste, ils innovent en s’illustrant ! Ils font miroiter devant les jeunes les bienfaits, gastriques et spirituels, la recherche d’une célébrité dans les frasques infantiles et banales, dans l’apostasie, au nom des libertés ? Faute de trouver la célébrité aux stades, à l’écran ou sur les planches !
Que craignent les dévoyés de Facebook et autres portails du Net, pour l’avancée, l’information ou les progrès des Marocains ? Qu’ils soient exclus de la civilisation ? Ont-ils peur, qu’en, jeûnant, qu’on n’atteigne point les bienfaits de la conquête spatiale et de la recherche nucléaire ? Ont-il peur que le Marocain ne soit délesté, plaqué sur les marges, déphasé, loin de l’évolution de l’homme, des droits de l’homme, tels que conquis dans le reste de la planète ? ! Ne faut-il pas aux Marocains, ces hommes fossiles et attardés, enclavés dans le moyen-âge, selon eux, éloignés de la modernité, des médias et du Web , de la mondialisation, des mœurs nouvelles , que de déjeuner sur l’herbe de Mohammedia, pour atteindre le zénith, le summum des progrès ?
LE CORAN EST CLAIR,
La Constitution marocaine, est nette de ce côté-ci des droits et devoirs ! Si la Constitution doit être révisée, c’est pour l’équilibre et la séparation des pouvoirs, dont le pouvoir suprême, le pouvoir arbitral qui relève du roi ! La Constitution, elle même ne révise rien en matière d’Islam ! L’Islam est libre de la politique, des élucubrations et des bravades. L’Islam est libre des urnes et de leurs malversations, des élections et des partis, de leurs inventions ou de leurs interventions, des néophytes comme des plus vieux, si hautes et respectées fussent-elles !
Notre religion n’a pas d’église ! L’Islam est un contrat, spirituel, individuel, particulier, entre l’homme et Allah ! Il responsabilise non pas la communauté, l’église, les Awqafs, mais la ‘’Personne’’ , l’individu lui-même !
Existentialisme, quand tu nous prends ! Dieu ait en Sa sainte miséricorde, l’âme de Mohamed Aziz Lahbabi, le doyen, qui avait fait une thèse de philosophie, en définissant »le personnalisme musulman »! Ce contrat, factice pour les uns, demeure un credo religieux, très lourd à porter pour les autres et guère une plaisanterie, risible qu’il faille caricaturer, pour se montrer ! C’est un faisceau de recommandations comportementales, morales, éthiques, entre le Créateur et de ses créatures qui Y croient ! Il est une question de communauté, sur le plan de la société, de foi entre dieu et ses adeptes, de lien, de communauté, afin de résoudre les problèmes civiques sociaux ! Et, personnels, par la même, tant que la notion de solidarité est prégnante dans toutes les religions ! Encore qu’il faille pour les ouailles suivre les préceptes et penser aux autres et non pas fuir les obligations …Comme certains fuiraient le fisc ou le contrôle de douane !
POUR LE MUSULMAN PRATIQUANT,
Il y a des exceptions, des situations, où il y a recommandation prescrite et obligations logiques de ne pas jeuner ! Dieu n’a nul besoin de nos prières, de nos dévotions ou de nôtre jeûne ni de déviances ou convictions ! Dans notre pays, ouvert et quasi béant, ce qu’on lui reproche, il n’y a aucun extrémisme dans notre pratique médiane et contemporaine des rites religieux ! Et plus encore de nos jours avec les rois modernes évolués qui nous ont cultivés et servis et évolué eux-mêmes ! Cette déliquescence outrageuse, de la jeune journaliste qui ne jeûne pas, ( ça la regarde sur le plan personnel), est une injure à notre ouverture à notre tolérance proverbiale ! C’est une inexactitude immonde et une fausseté sociologique, qui salit notre tolérance ! C’est un montage manigancé juste pour trainer le pays, l’islam ou les siens, l’Etat, dans la honte ! En ce sens, c’est un traquenard, un piège ! Je me demande qui en profitera et qui saura opportunément l’exploiter ? L’Algérie, le Polisario, Israël, les Illuminés, les Martiens, ou les »typesses du casse-croûte dans la prairie » ou leur »gentil » Journal ?!
Et pourquoi, pour certains internautes, parler de schizophrénie et d’hypocrisie, lorsqu’ils nous attaquent, quand ceux qui doivent et veulent manger, étrangers de culte, athées et autres, peuvent le faire discrètement, ne serait-ce que par respect ? Et le respect et la pudeur, ne sont pas signes d’humiliation ni de faiblesse, mais de culture et de politesse ! Le respect n’est pas signe de libertés freinées ni de retards sur le plan de la modernité ! Ne pas respecter signifie humilier, quelle que soit la civilisation où l’on s’accroche !
LE MALI PENSE,
Il a acquis un nom maintenant, fort de sa forfanterie qui confond le Web et la rue. Il a choisi d’irriter, sans bienséance et de parjurer, explicitement ! Il se montre avec morgue et insolence, en suscitant, après son attaque, l’incompréhension, le doute et l’inimitié, pour subir et c’est dûment ce qu’il recherche, les interpellations, voire la rigueur des lois et des regards ! En n’espérant pas pour lui les affres des enquêtes ni les bavures accidentelles, je demande de relâcher ces zouaves ! A situations abjectes, rétorsions regrettables ! Les relâcher, ne pas les poursuivre, pour ce dol, c’est les ignorer et c’est montrer notre inégale sagesse, nos progrès humains et notre proverbiale tolérance !
Il n’y avait nul besoin pour eux, au MALI, soit qui pense, d’user de positions sarcastiques pour démontrer de leurs libertés face aux convictions millénaires et liberticides, (sic) d’une population paisible, souvent analphabète, mais qui sait son intérêt, en détestant, les traitres, les félons et les renégats ! Pourquoi procéder de la sorte, sur le dos de la religion, sinon à leur tour, pour défier le Pouvoir monarchique, traité tour à tour, paradoxalement librement, de pouvoir mercantile, totalitaire et et de despotisme.
Cette fanfaronnade est un défi face à la Imamat, qui relève par tradition de nos émirs, de nos rois et sultans ! Parce que c’est lui et non Ramadan ou Dieu, qui est visé de par la presse nihiliste et subversive ! Une presse qui reste néanmoins libre pour démontrer que le pouvoir son fond de commerce, qu’elle blesse, la tolère et la lit sans la censurer ! C’est un état de grâce, qui est visé aussi ! On cherche pour ces ‘’champions du non’’ la limite par la contrainte, pour déstabiliser et pour jauger, pour se placer en tant que représentants autoproclamés du Pouvoir médiatique ! Un surnom pour les filles et leurs copains, dans la presse, pour s’être opposé aux préceptes et au Prince ! Une place conquise par héroïsme, un aventurisme pour les libertés antireligieuses ! Un cheval de Troie pour le statut qui reste à conquérir !
LA MINORITÉ ATHÉE DOIT-ELLE VIVRE CACHÉE ?
Là réside le problème ! Mais la réponse n’est dans l’affront de la demande telle que faite et instrumentalisée, encore une fois, en faisant appel aux séides et agitateurs de la presse étrangère !
Manger, entre-nous, c’est comme croire, ou faire semblant de croire ! C’est un exercice particulier, intime ! Son expression n’est pas un comportement communautaire ! C’est un espoir de contrat entre l’individu et dieu…Un pari tenu par des milliards de gens ! Un projet à sens unique, sinon un credo sincère d’allégeance entre la multitude des hommes en besoin de dieu ou épris de Dieu et leur nécessaire et unique Créateur !
Pour être explicite, pour nos coutumes et crédos, cette offense publique, tout comme les actes d’agression, sont comme le fait se déshabiller en public ! En intimité, chez eux, ils sont libres de faire ce qu’ils entendent et de pratiquer plus que la nudité. Et on ne force pas les gens à la foi ! Absolument, car il n’y a pas d’inquisition dans notre religion ! Mais des normes de respect, indubitables ! C’est la même réflexion pour les homosexuels qui voudront demain se marier ‘’gayement’’ devant un Adoul, ou tourner un film, pornographique, pour l’amour de l’art et des touristes sur la place Jamaê El Fna ! La capitale chaude du cinéma !
LE COMPLEXE DU COLONISE …
Toutefois, pour faire le tour gratis de la question, on se demande pourquoi ils ont ameuté la presse étrangère et les ambassades ? Pour qui qu’elles roulent ? Toujours colonisés dans leur esprits, les nôtres ! Nos parangons liberticides sont en mal de juges, pour les éprouver, pour sanctionner notre pays ou lui donner son obole de récompenses ! Nos casseurs de Ramadan sont en mal de parrains et tuteurs étrangers ? Des justiciers qui par presse interposée, vont nous rentrer dedans, rentrer dans le bon dieu ou la monarchie ! Iront-ils jusqu’à demander au pape ou au diable, son intercession, leur sauf conduit et le label iso de modernité ? Un prix Nobel, pour effronterie !
Ou alors, qu’ils ont choisi simplement par vindicte politique, cette formule de confrontation, le struggle médiatique et juridique, le procès qui suit le clash ! Pour apporter par ce bais, la honte et la mise à l’index de leur ramadan et de leur dieu, de leur roi et de leur pays ! Recherchent-ils la remontrance mondiale, la honte sur leur pays, le Maroc, face aux étrangers, pour accéder à plus de démocratie ? Cette voie de fait est contraire à la Constitution….Elle sonne comme une négation de la démocratie, celle des 99 % de pratiquants musulmans de ce pays ! Pays qui reste parmi les plus ouverts au monde occidental et à la culture européenne !
ONG ET MEDIAS,
Dont on sait la propension de certains à stimuler et soutenir, sinon à créer des mécontents, des sécessionnistes et autres révolutionnaires de salon !
La mauvaise foi des sustentateurs est de faire accroire que cette ‘’cabale’’ face un ‘’groupement structuré est condamnable’’. On se demande comment elle serait devenue une association ou une ONG, et devant quel tribunal et mairie ?! Je cite l’édito du L J H : ‘’ en pique-niquant dans la forêt, la provocation ne semble pas être leur objectif principal ‘’. Je répondrais : On se demande alors pourquoi les objecteurs d’inconscience étaient renforcés de journalistes et d’étrangers par-dessus le marché ! Parler ‘’d’état fragile et vulnérable’’ quand l’unanimité et là pour démontrer que c’est nullement un ‘’diktat’’, mais un choix de la société !
Qui n’aime le Maroc n’a qu’à changer ou le quitter ! Disent certains, excédés par l’affront, et qu’il est de mélanger les libertés de culte avec le patriotisme ou la politique ! Pas facile, car les autres pays ne veulent que des gens utiles, sains, munis de moyens et de visas !
Au lieu de vouloir imposer à la masse, anti-démocratiquement, par le moyen de l’offense, à quasiment tout un peuple, des comportements qui les choquent, en prétextant agir au nom des libertés d’expressions, il y a d’autres formules à tenter …On a comme usé et abusé ici de ce précepte international de » la liberté d’expression ». Le mot liberté est détourné de son sens premier, qui est celui de penser, de dire et d’écrire ! Et non de défrayer la chronique, en usant d’artifices, volontiers prémédités et politisés, en offensant ostentatoirement les ouailles, dans le but premier de déstabiliser l’institution monarchique, décriée comme despotique, en écorchant spécifiquement ce qui la maintient et ce qu’elle représente aussi, quand elle garantit pour la masse le respect de ses racines musulmanes, de son credo et de ses sentiments religieux !
REGIME ET RELIGION.
Ce que les opportuns diffament, c’est le soutien spontané des Marocains à leur régime et à leurs rois, surtout à Mohammed VI ! Ils ne connaissent pas d’autres et refusent tout aventurisme ! Le plébiscite constant, cette allégeance, rare, massive, sincère et loyale, des farfadets à travers le Net et les médias, devenus révolutionnaires à leurs heures creuses, veulent la ronger et l’effriter ! Juste pour changer de régime. Faire comme les parangons d’Europe dont ils n’ont pas les mêmes repères, les mêmes moyens, les mêmes cultures ou avancées !
Mais qui mettre, à la place de celui qu’ils visent indirectement, le Roi. Un symbole vivant, garant de la constance et du référentiel religieux ! Un militaire ou un ministre félon ? De quelle tribu ? Ou c’est le capitalisme financier impérialiste étranger qui le leur dictera ? Avec le soutien de quel pays ou de quelle armée étrangère ?! Doit-on reprocher aux Catholiques le choix du Pape ou son élection par ses pairs ? Les ‘’opposants de papier’’, vivent encore dans le passé …
RAJOUTS ET RACISME
Faute de bannière, ils usent du papier presse! Faute d’aller dans les montagnes faire de la résistance, provoquer des guerres civiles, ou de la sécession, ils sont dans le Net en train de bafouer, une religion vieille de 14 siècles ! La plus récente en fait ! Mais ils ne veulent guère d’évolution, pacifique, face au Makhzen, ils veulent La Révolution. Un point, c’est tout ! Quitte à commencer par la bouffe, le ludique et le virtuel ! Le principal est de s’amuser et de bouleverser les cartes, les convictions, pour les remplacer par…Rien ! Par le doute et la négation ! Si ! En tout cas les Européens, l’Occident ne veulent pas d’eux ! Africains ou Arabes, de parents nés Musulmans, il n’y a que le karcher qui les attends, dussent –ils changer de nationalité et sortir des plus hautes écoles !
Le racisme antisémite a changé de cible depuis la création d’Israël ! On ne se moque plus des nègres ni des jaunes, mais des Zarabes ! Mêmes les Maghrébins issus des ancestrales tribus d’Afrique du Nord les dénigrent et les haïssent.. Les forums foisonnent de cette haine, née entre mulâtres et métis ! Les indigènes ont hérité des haines de leurs précédents maîtres ! Et ce racisme, s’est aggravé depuis les problèmes de Palestine…Depuis le 11 septembre tout ce qui islamique est devenu, répugnant, abject, odieux et dangereux et criminel ! Allah a weddi, toute cette civilisation, orientale, liée aux musulmans, n’aurait rien laissé comme humanisme ? Yaêni, pour eux nous sommes des sauvages et des barbares !
Il n’y a qu’à écouter les discours et les boutades de leurs responsables, pour rester attachés à nos valeurs, intrinsèques, mais si lentes à suivre l’Occident dans ses progrès rapides, ses gros moyens, mais aussi ses excès dispendieux et ses dérapages. Un minimum de nationalisme nous serait bénéfique, dans ce monde fracturé, si avide de mondialisation et de partages…imposés….dans un seul sens ! Ainsi, au lieu de suivre le spectre des illusions, dont celle dite modernité, méfions-nous des mirages de ceux qui ont choisis de nous repousser !
Des chantres qui insufflent leurs relents comme des échos ! Des chants de sirènes, qui attirent les nôtres pour les noyer ! Ces gens, sont rebutés par nos coutumes et ce qui reste de nos racines et civilisation ! Ils repoussent sans respect ni ménagement, nos différences chez eux. Sauf exceptions à saluer, dans leur immense majorité, ils restent racistes et demeurent xénophobes. Ils défendent leur pain blanc, leur couleur contre nos nuisances et nos invasions et surtout notre présence ! Même de loin, sarcastiques et cyniques, ils diffament pour leur plaisir (et celui de leurs affidés et zélés disciples), nos convictions, nos pratiques et nos coutumes ! Et les bons nôtres, nos jeunes hélas, épatés et envieux, s’ils ne peuvent quitter nos pays du fait de freins imposés par l’Europe, se perdent en nihilisme. En revanchent, ils combattent qui mieux, mieux, de l’intérieur les leurs, stimulés et singeant les modèles de leurs intrigants séides !
POUR CONCLURE
Sur ce souhaitez, la santé aux malades, parce que porteurs de maladie aiguë ou d’une maladie chronique, qui nécessite parfois de prendre à vie une vingtaine de comprimés chaque jour, ils déjeunent librement! Mais chez soi ! Libres en leurs âmes et consciences de pratiquer à la place des actes de solidarité sociale ! Sans user d’artifices, sans être instrumentalisés pour réagir contre les impudences factices, que ce soit en faveur de la majorité susceptible, ou pour le Roi et la Mosquée, qui se passent, eux, de toutes défenses comme de nos simples élucubrations.
DR IDRISSI MY AHMED Kénitra, le 18 septembre 2009
POST-SCRIPTUM
Sur ce, messieurs de la Justice et de la Police, relâchez ces garnements, nous vous prions, sans trop les faire attendre ! Parce que Dieu et la société, cet Islam médian qui est le nôtre, cette Oumma de près de deux milliards d’âmes, n’ont pas besoin de la piètre opinion ni de la goinfrerie ramadanesque de ces 6 freluquets, pour se rapprocher de Dieu ! Dieu n’a pas besoin d’hypocrites dans Sa religion ! Qu’on les relaxe, par sagesse et largeur de vue politique ! Et non par faiblesse, pour leur montrer l’immense commisération et la liberté de notre Civilisation, la tolérance, la magnanimité et les avancées de notre belle religion ! Au moment même où cet Islam qui nous relie, est combattu par ceux qui le méconnaissent ! Concédons leur un pardon exemplaire, digne et fort ! Ignorons ces tigres de papier, avant qu’ils ne commencent à rugir de faim et pour les faire rougir de regrets !
Sujet: Nouvelle : la main du destin
Nouvelle : la main du destin (1ère partie)
Je m’apprêtais à sortir de chez moi quand ma fille m’interpela:
» Papa ,n’oublie pas de rapporter le lait en rentrant! »
J’acquiésçai d’un hochement de tête ; puis je fermai la porte aussi rapidement que possible ,au cas ou d’autres « désidératas » seraient en chemin vers moi.
J’étais entrain de regarder les vendeurs ambulants : les uns vendaient toutes sortes de patisserie, d’autres des dattes ; il y en avait qui avaient étalé une grande quantité de boisson en boites de carton…enfin, tout ce qui vous mettrait de l’eau à la bouche!
Les gens s’attroupèrent autour d’eux , comme les lauréats d’un concours autour du tableau de résultats.
Je continuai mon chemin et toujours en observant les activités de mes contemporains .
Soudain , une main éveilla mon attention.C’était une main qui manipulait ses doigts avec agilité.Aussitôt , s’en servant de l’index et médius, elle soutira de la poche un portefeuille .
Et, hop ! plus rien!
La main et son contenu ont disparu de ma vue.J’écarquillai mes yeux pour essayer de la repérer , mais en vain .Du coup , je me souvins , que cette main portait était poilue; donc elle appartenait à un homme.Elle était aussi obèse et cela me surprenait qu’une main de cette corpulence fût aussi rapide qu’un clin d’oeil.
Je regardai un moment la victime , ou si vous préfèrez la personne volée.Elle semblait ne plus s’en rendre compte qu’on l’avait allégée d’un poids qui contenait sûrement une somme d’argent assez importante .
Alors, je décidai de suivre de près cette personne ; ne serait-ce que pour voir sa réaction !
Le bonhomme s’avança lentement vers un vendeur de crêpes .Il en prit une de ses mains et la sentit , puis il demanda à la vendeuse le prix de la pièce.Cette dernière paraissait fâchée.Aussi, elle l’apostropha sèchement:
_ » Monsieur, n’y touchez pas ; les clients n’achètent pas les produits manipulés par mains des autres .
L’individu sourit et dit:
_ » pas de problèmes.Emballez-moi toutes vos crêpes, je les prends !
La vendeuse afficha un sourire trente six carats et s’empressa de donner le paquet à son interlocuteur et en ajoutant d’une voix mielleuse:
_ » Tenez monsieur et ne m’en veuillez pas pour mes mots de tout à l’heure .
L’homme enfourra sa main dans sa poche arrière ; il n’y trouva rien.Aussitôt, il se mit en devoir d’inspecter les autres poches .Puis, il se retourna derrière lui et sembla chercher quelqu’un de son regard .La vendeuse qui avait suivi tous les mouvements de son client, ne s’empêcha de dire:
_ » Monsieur , vous semblez mal à l’aise.Avez-vous perdu quelque chose ?
_ Oui, dit-il avec hâte, mon portefeuille…j’ai perdu mon portefeuille…
Puis, réalisant bien la situation:
_ Je crois qu’on m’a volé !
La vendeur ne savait quoi dire .Certes, son client lui faisait pitié , mais….
Soudain, une idée brilla dans sa tête.Elle ne manqua pas de la dévoiler à l’ex-propriétaire du portefeuille:
_ » Monsieur, je vous fais confiance; donnez-moi juste un petit acompte…quelque pièces me suffiront.
Ce dernier lui donna une pièce de 10 dirhams :
_ » Voilà ce qu’il me reste
La vendeuse le regarda et hésita à prendre la pièce .Au fait, elle était désorientée.
Aussitot, je décidai de prendre part à la discussion :
_ » Bonjour madame , dites-moi , combien ce monsieur vous doit ?
Le client me fixa d’un regard dur ; mais se détourna aussitôt et me dit:
_ » C’est gentil de votre part , monsieur; ne vous en faites pas je vais payer la dame .
_Ok, dis-je
Puis, j’allai partir, quand la vendeuse m’interpela:
_ » Hé, monsieur, ne partez pas .Ce client a perdu son portefeuille et il n’a pas de quoi payer
_ Je sais, lui répondis-je, je crois même que quelqu’un lui a vidé les poches!
_ Hein! sursauta l’intéressé et il sauta sur moi et m’attrapa par le col de ma chemise :
_ » C’est toi le voleur et tu oses te moquer de moi.
Beaucoup de badauds nous entourèrent .Aussitôt, on décida de nous emmener au poste de police le plus proche .La vendeuse de crêpes nous accompagna pour servir de témoin.
Arrivé sur les lieux, un inspecteur nous fit entrer dans un bureau ou se tenait un homme d’une quarantaine d’année et qui ne m’était pas inconnu.
Soudain, il s’approcha de moi et me dit:
_ » Mais c’est Si Tahar, en chair et en os ; l’homme qui fait toujours du bien aux gens .
Les autres me regardèrent avec étonnement et me lachèrent prise .
L’homme du portefeuille volé balbutia des mots et je compris qu’il voulait s’excuser .
L’inspecteur m’invita à m’asseoir et me dit:
_ » Que puis-je faire pour vous monsieur Tahar
Je lui montre du doigt « l’acheteur de crêpes :
_ » Cet homme là!
_ Quoi ? Sursauta ce dernier
_ Oui, dit tout simplement l’homme de la loi
Je repris:
_ On lui a volé son portefeuille
_ C’est facile .dites-moi seulement l’endroit et l’heure ou vous avez perdu votre bien !
Une fois de plus, je pris la parole et fit savoir à l’agent de police que le portefeuille a été volé tout près des vendeurs de boisson et des beignets, il y a de cela presque deux heures .
_ voilà une description qui va beaucoup nous aider .
Aussitot, il appela l’un des policiers en faction devant la porte et lui chuchota quelques mots dans son oreille .Puis , se retournant vers moi:
_ » Monsieur Tahar , votre ami aura son portefeuille dans moins d’un quart d’heure !A suivre………..
…