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15 réponses de 3,391 à 3,405 (sur un total de 3,417)
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  • al-mansi
    Membre

    Bonjour,

    j’ai bien voulu écrire sur un sujet d’actualité plus intéressant, mais bon…

    je souhaite préciser pour les jeunes filles et garçons que les premiers chanteurs du raï étaient pour leur majorité des ivrognes soulés envie de sexe et du vin qui chantent dans des cabarets et des lieus fermés (hotels, boites de nuit….), et qui ne chantent que le sexe et l’alcol. c’est de cette catégorie de gens qu’ont émergé quelques chanteurs tres connus.

    le roi du raï cheb khaled, chanteur modèle du raï, il a utilisé souvent des mots très vulguères dans ses chansons, ça serait une honte si vous l’écoutez devant vos parents:

    « 3tilha labbinina w zidha tfifi7a » (donne à elle une petite banane, puis rajoute une pomme)
    « 3angui w garbi w 7adri w diri mah » = embrasse et approche et baisse et fait moi « mouah »

    je me contente de ses deux chansons du khaled, sinon ses autres chansons qui « glorifie » l’alcol et l’état d’ivresse sont innombrables.

    ce khaled, a aussi déclaré sans scrépule à une chaine française que son choix pour passee le temps c’est regarder des films pornographiques.
    sa vulgarité n’a diminué qu’après « Didi » dans les années 90, car après son succès il a commencé à faire attention à ce qu’il sorte de sa bouche.

    « darna lamour fi barraka mranka » = on a fait l’amour dans une baraque toute cassée, chanteur = hasni + zahwaniya
    en parlant de zahwaniya, elle a des chansons très vulguères, pas besoin de les mettres ici, à l’époque où zahwaniya cartonait, ses chansons étaient écoutées dans la plupart du temps par des « skayriya » pendants leurs nuit de vin, je parle d’oujda et de ses quartiers, le reste du monde je connais pas.

    je penses que le premier qui a eu le succès sans tomber dans le piège de la vulgarité c’est Bilal.

    enfin, en général les paroles du raï sont changées vers la moitié des années 90, car le public visés n’est plus des clients des cabarets et des boites de nuit, mais c’est devenu aussi une large majorité de jeunes (éleves, étudiants, …), mais aussi parcequ’il y a eu des chanteurs qui ont su se démarquer sans chanter le vin et le corp des femmes.

    voilà, je dis ça pour évoquer l’origine des choses, sinon mon avis à moi je le garde pour moi-même (tout ce qui est dit « art » et « musique » est encouragé et utilisé pour endormir les jeunes).

    #201588
    samir.m
    Membre

    La langue est un remarquable conservatoire des rencontres de cultures, un musée vivant. Les ports méditerranéens en témoignent tous les instants en maltraitant toutes les frontières linguistiques et, par la transgession de leurs règles, de créer une langue partagée. Ce texte de Sigrid Hunke met en scène les termes et les objets passés des Arabes vers les Occidentaux.

    L’assaisonnement du quotidien

    Des noms arabes pour des dons arabes.

     » Permettez-moi de vous inviter à prendre quelque chose dans ce « CAFE », chère madame ! Enlevez donc votre « JAQUETTE » et prenez place sur le « SOFA » au « Matelas » garni d’une « Etoffe carmin ».. Le « Cafetier » s’empressera de vous servir une tasse de « Café » avec deux petits morceaux « de Sucre », à moins que vous ne préfériez une « Carafe de limonade » bien glacée, ou encore un peu « d’Alcool » ! Non ? Mais vous accepterez certainement une « Tarte aux abricots et aux bananes » !
    Mais bien sûr, cher ami, vous êtes aujourd’hui mon invité ! Puis-je vous offrir, pour commencer, un « Sorbet à l’orange » ? Je crois que des « Artichauts « feraient une entrée fort agréable. Et que penseriez-vous d’un « Chapon accompagné de riz et de barquettes aux épinards » ? Pour le dessert je ne saurais trop vous recommander ce gâteau à la sauce « d’Arak ». Et pour clore le repas, « Un moka »… Mais, je vous en prie, installez-vous sur « le Divan ».

    Pourquoi, certes, ne vous sentiriez-vous pas parfaitement à l’aise, alors que tout ce qui vous entoure comme tout ce que je vous offre se trouve sur la liste des articles depuis longtemps inventoriés qui font partie de notre existence, et cela bien que nous les ayons empruntés à un monde étranger à savoir le monde arabe ? « Le Café » qui vous sert quotidiennement de stimulant, « la Tasse » dans laquelle vous versez ce noir breuvage, le « Sucre » sans lequel vous ne sauriez aujourd’hui imaginer un menu, la « Limonade et la carafe », « la Jaquette et le Matelas », c’est aux Arabes que nous devons de les connaitre. Et ce n’est pas tout ! Dans la presque totalité du monde civilisé, ces articles portent encore leur nom arabe ! De même pour « Candi, Bergamote, Orange, Quetsche, etc. »Rien d’étonnant, me direz-vous sans doute, à ce que certains fruits originaires des pays chauds (tout comme certains aliments ou boissons) nous viennent de l’Orient ; et pourquoi dans ce cas, ne conserveraient-ils pas leur appellation d’origine ?

    Et lorsque vous avouez que, maté par la fatigue, vous vous étendez sur le « Sofa, le Divan, l’ottomane ou dans l’alcôve », vous m’assurez que n’importe quel enfant saurait reconnaître l’origine étrangère de termes aussi extravagants. Mais savez-vous que, sans le vouloir, vous avez employé un autre mot arabe, un terme issu du jeu d’échecs (jeu que les Arabes nous ont appris, l’émissaire d’Haroun al-Rachid l’ayant, dit-on, introduit à la cour de Charlemagne), qu’échec vient de « Shah (le roi) » et que le mot maté que vous avez employé vient de « Mat » qui signifie tout simplement :  » Il est mort  » ? Alors, vous voyez : « Echec et Mat » !Saviez-vous en outre que les sacs de « Maroquin » que vous voyez dans ce magasin portent encore l’estampille des Arabes ? Quant aux « Etoffes » exposées dans cette vitrine, en dehors des « Cotonnades », « des Mousselines », « du Mohair » souple et duveteux, vous pouvez faire votre choix entre « le Satin « élégant, « le Taffetas » distingué, « la Moire » chatoyante et le « Damas » somptueux (de la ville de Damas), qui étalent à vos yeux toute une gamme de nuances depuis « le Jaune Safran » jusqu’au « Lilas » en passant par « l’Orange » et le « Cramoisi ». Autant de délicates invites à nous souvenir de ceux auxquels nous devons des étoffes aussi utiles que précieuses sous leurs coloris éclatants, c’est-à-dire aux Arabes.

    Savez-vous que lorsque vous entrez dans une pharmacie ou une droguerie, vous y trouvez quantité d’  » inventions  » arabes. Un simple coup d’œil aux caisses et aux flacons du droguiste suffira à vous en convaincre : vous y verrez de « la Muscade », « du Cumin », de « l’Estragon », du « Safran », « du Camphre », « de la Benzine », « de l’Alcali », de « la Soude », du « Borax », de la « Saccharine », de « l’Ambre » et bien d’autres drogues arabes dont vous usez quotidiennement. Savez-vous que nous désignons encore sous son nom arabe de « Laque », le vernis dont nous couvrons nos ongles, que « l’Aniline, la Gaze, le Talc « et « la Ouate » sont autant de noms arabes ?

    Vous ne sauriez donc nier plus longtemps que le grand nombre de noms arabes qui émaillent notre langue désignent des articles d’usage courant dont les arabes nous ont révélé l’existence. Ni que ces articles aient apporté à notre vie quotidienne, jadis insipide, voire un peu sordide, maints agréments délicats qui l’ont littéralement assaisonnée, embellie par la couleur et le parfum, ni que celle-ci leur doive d’être plus saine et plus hygiénique en même temps que plus riche de confort et d’élégance… (Le soleil d’Allah brille sur l’occident. notre héritage arabe. Albin Michel, 1963)

    #201566
    slimane
    Membre

    Le scandale Soumère
    La justice marocaine a-t-elle cédé aux pressions dans l’affaire Soumère ? A-t-elle fait preuve d’une coupable indulgence à l’égard du directeur du théâtre Mogador à Paris et résident Marrakchi depuis 30 ans ? Les dirigeants de l’association « Touche pas à mon enfant » le pensent. Après analyse des éléments du dossier, on comprend la position de cette association qui fait un effort formidable pour protéger les enfants de Marrakech contre les prédateurs sexuels. Le témoignage du mineur qui accable Soumère a été ignoré par le juge. Les circonstances de l’arrestation affaiblissent la défense de l’accusé. Celle-ci, comme le montre notre enquête, recèle des contradictions rédhibitoires. En l’occurrence, l’instruction semble avoir effectué son travail correctement. Les acteurs de la société civile qui militent contre le phénomène de la pédophilie à Marrakech reconnaissent que la police est de plus en plus efficace et diligente dans son travail. C’est pour cela que les manquements de la justice dans cette affaire sont une tragédie. Ils risquent de décourager une dynamique positive où le travail de la société civile rencontre l’efficience des pouvoirs publics. Si le verdict exhale une odeur de mansuétude coupable, il est aussi problématique car il retient le chef d’accusation d’homosexualité. C’est un avis sans doute minoritaire au sein de notre société, mais il faut absolument le défendre. L’homosexualité ne doit pas être criminalisée. Les relations sexuelles entre adultes consentants ne regardent pas la société. Et bien sûr, on ne le répétera jamais assez, l’homosexualité n’est pas la pédophilie. Enfin, il est intolérable qu’un individu influent puisse, dans ce genre d’affaire en particulier, échapper à la loi. S’il est hors de question de condamner M. Soumère, notre enquête permet de mettre le doigt sur une justice dysfonctionnelle. Hélas, ses dysfonctionnements suggèrent le pire dans cette affaire.
    Il y a deux mois, l’annonce de l’arrestation du directeur du théâtre parisien Mogador a fait l’effet d’une bombe. Les associations de défense de droits des enfants ont salué le travail de la police marrakchie. D’autant que l’année en cours a connu une recrudescence des arrestations au sein des touristes pédophiles. Rien que pour 2006, un Belge, trois Allemands et un Hollandais ont été traduits en justice pour pédophilie. Et si d’habitude, la justice était clémente dans ce genre d’affaires, les dernières condamnations, nettement plus lourdes, suggéraient un changement d’attitude de la part des tribunaux. Les médias ont multiplié ces derniers mois les reportages dédiés au tourisme sexuel : M6, France 2 mais également 2M qui a même réservé une émission de son « Grand angle » au phénomène.

    Gros poisson
    L’affaire Jack-Henri Soumère est donc arrivée dans ce contexte bien particulier. L’homme, qui possède une ville au cœur de Gueliz et fréquente la ville ocre depuis 32 ans, est non seulement riche mais également très influent. Il possède un carnet d’adresses impressionnant dans lequel on trouve des artistes, des producteurs, des hommes d’affaires et des politiciens (maires, conseillers régionaux…). A 60 ans, Soumère est directeur de trois théâtres français, dont le célèbre Mogador à Paris avec à son palmarès des centaines de spectacles et près d’un million et demi de spectateurs par an. Il a produit plusieurs artistes dont Nicoletta et la célèbre Dalida. En 2003, il a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre national de la légion d’honneur. Soumère présentait donc le portrait type du gros poisson attrapé par la police judiciaire de Marrakech au terme d’une filature de plusieurs jours. Et c’est dans la soirée du 24 avril dernier, alors qu’il venait de recevoir un jeune homme et un adolescent, que les policiers vont opérer leur descente. Selon le procès verbal de la police, la perquisition a été décidée suite à des informations faisant état de jeunes hommes et d’adolescents qui fréquentaient le domicile de Soumère. En cette soirée du 24 avril, Jack-Henri Soumère va les recevoir vêtu uniquement d’une « foukiya » (robe d’intérieur marocaine). La moisson sera, elle, de taille : un godemiché noir en plastique, un morceau de hachisch, de la crème et des huiles, des préservatifs, des photos et des images pornographiques dans l’ordinateur et les portables de Soumère. Mais Soumère n’a pas été pris en flagrant délit d’acte sexuel. Les déclarations de l’adulte et du jeune mineur sont accablantes. L’adulte, qui s’avèrera être un rabatteur, va avouer qu’il avait ramené le mineur pour avoir une relation sexuelle avec le sexagénaire et que c’est bien Soumère qui lui avait demandé de le faire. L’adolescent dira aux policiers qu’il avait connu Soumère grâce à Internet, sur le site gay cyberman.com. Ce dernier lui a appris qu’il travaillait dans les arts dramatiques. Le mineur a également déclaré qu’il avait déjà rendu visite à Soumère chez lui deux jours auparavant et que le rabatteur en question lui avait proposé d’avoir une relation sexuelle avec le Français pour 300 à 400 Dhs. Concernant la soirée du 24 avril, il avouera être venu pour des relations sexuelles et que Soumère lui avait demandé de l’accompagner dans sa chambre à coucher. Il expliquera qu’au moment où la police est arrivée, il était en train de « prendre le temps de se décrisper, pour se préparer à passer à l’action ».

    Homo ou pédophile ?
    Pour sa part, Soumère nie en bloc les accusations d’incitation d’un mineur à la prostitution. Il avouera son homosexualité mais persistera à dire que le mineur est venu chez lui parce qu’il cherchait du travail. Il soutiendra même que l’enfant lui a présenté sa carte d’identité nationale qui indiquait l’âge de 21 ans ! Peine perdue : le juge d’instruction l’inculpe « d’homosexualité, incitation à la prostitution d’un mineur de moins de 18 ans, détention et consommation de résine de cannabis, aménagement d’une résidence pour la prostitution et détention d’objets et d’images pornographiques ». Il est placé en garde à vue. Il passera 22 jours de détention avant d’être remis en liberté, pour des raisons de santé, avec l’obligation de rester sur le territoire marocain. Il commence alors à multiplier les actions pour promouvoir sa cause. Tout d’abord il envoie un e-mail à ses amis français se plaignant d’être l’objet d’un coup monté. « Je vous assure être innocent. Seule l’homosexualité est un délit passible d’un an de prison (mon chef d’inculpation) », écrit-il dans le courrier alors qu’il était également inculpé d’incitation d’un mineur de moins de 18 ans à la prostitution. Il multiplie les entretiens avec « Le Parisien », il parle de machination, de coup monté sans pour autant argumenter ses allégations. Il dit avoir vu les papiers du mineur alors qu’un jeune de 16 ans ne possède pas de CIN. Il soutient enfin qu’il est poursuivi pour son homosexualité. Ce qui lui a permis de mettre en place un comité de soutien qui affichait sur sa page d’accueil un nombre impressionnant de personnalités françaises acquises à sa cause. Le comité reprenait la rengaine de Soumère alors que le procès était encore en cours : le crime de Soumère est d’être homo, un délit dans un pays comme le Maroc. La deuxième chaîne lui offre également une tribune, dans son J.T. A une semaine du verdict, Soumère, plein d’émotions, clamera son innocence sur 2M, sans parler, cette fois, de son homosexualité.
    Au tribunal, le procès va durer plus de quatre heures. Soumère est défendu de bâtonnier des avocats de Marrakech. Le mineur est convoqué pour témoigner. Mais, curieusement, le juge décide de ne pas prendre son témoignage en considération. « Les protocoles liés aux droits des enfants et qui sont ratifiés par le Maroc insistent sur l’importance du témoignage des mineurs, surtout dans les dossiers de l’exploitation sexuelle. L’inculpation se base essentiellement sur les propos de l’adolescent. Ecarter le témoignage du mineur veut tout simplement dire qu’il n’y a plus d’accusation », tranche maître Errachidi, membre de l’AMDH et avocat de « Touche pas à mon enfant ».

    Le show Soumère
    Plus encore, l’AMDH et l’association « Touche pas à mon enfant » se sont vu interdire le droit de se constituer partie civile, à cause du refus affiché par les parents de l’enfant. Soumère répétera devant la Cour les mêmes propos qu’il a tenus à la presse. « Oui, je suis homosexuel. Non, je ne suis pas un pédophile. Je n’aime pas les enfants. J’ai toujours fait la guerre contre ça », lance-t-il au juge. Il reviendra sur la théorie du complot en disant qu’il ne sait pas qui est derrière cette affaire, « mais cette histoire n’est pas normale ». Il niera même consommer du cannabis, même si la police en a trouvé dans sa maison. Idem pour le matériel pornographique. « Soumère a été ménagé par la Cour. On ne lui posait pas de questions gênantes. On n’essayait pas de le confondre. Le comble, c’est qu’à la sortie du tribunal, il est venu nous dire qu’il allait créer une association pour lutter contre la pédophilie et collaborer avec notre ONG ! », s’exclame un membre de l’association « Touche pas à mon enfant ». Le tribunal a rendu son verdict : quatre mois de prison avec sursis et 5000 Dhs d’amende pour les charges d’homosexualité et de détention de cannabis. La Cour l’a disculpé de la charge d’incitation d’un mineur à la prostitution. « Je suis atterré par cette décision juridique. Nous nous sommes portés partie civile parce que nous pensons que c’est un cas d’abus sur un mineur, pas parce qu’il est homosexuel. Enfin, la Cour a snobé la Convention de l’Onu sur les droits de l’enfant, contre la prostitution et la pornographie. Quel est donc le message qu’on veut passer aux pédocriminels ? », se révolte Mme Anouar, présidente de « Touche pas à mon enfant ». Contacté par téléphone, le mineur qui a peur de parler à la presse nous a toutefois répété que Soumère lui a effectivement proposé de pratiquer un acte sexuel pour de l’argent… Des propos que le juge n’a pas pris en compte. Mustapha Dahali, le rabatteur, a pour sa part été condamné à quatre mois de prison ferme et 5.000 dirhams d’amende ! Le lendemain du procès, Soumère est rentré en France. Il publie immédiatement sur son site (http://www.soumere.com) un message de remerciements aux membres du comité de soutien tout en leur annonçant qu’il allait prendre quelques jours de repos pour retrouver ses forces. Marrakech, la ville ocre qui catalyse l’espoir de 2010 et ses 10 millions de touristes, elle, a peur pour ses enfants devant une justice à géométrie variable…

    #214850
    hafid
    Membre

    Bonjour,

    Je vous écris ce mail afin de vous demander des informations concernant la prétendue conversion du commandant Cousteau à l’Islam.

    En effet, ayant un ami frère muslim depuis longtemps, il y a de cela 2 ans il m’affirma que le commandant Cousteau, suite à un reportage dans la Mer Rouge, aurait découvert que l’eau salée et l’eau douce ne se mélangent pas, cela allant à l’encontre des règles fixées par la science d’aujourd’hui. Il aurait ensuite parlé de cette découverte a un « scientifique » musulman qui lui aurait ensuite appris que le Coran mentionnait déjà l’impossibilité du mélange de l’eau douce et de l’eau salée à l’endroit où Moise aurait écarté les mers (attention je ne sais pas si c’est précisément de cet endroit auquel fait référence le Coran ou s’il généralise l’impossibilité de mélange d’eau douce et salée en TOUT point du globe, ça j’avoue ne pas savoir). Cousteau, face à cette nouvelle, preuve irréfutable que le Coran est un livre SAINT se convertit à l’islam 3 mois avant sa mort.

    Sur le coup, comme tout le monde j’y ai cru. La nouvelle étant si GROSSE que je ne pensais pas que mon ami mentait, surtout que je savais que c’était de bonne foi.

    Puis ces derniers jours je me suis penché sur cette fameuse conversion à l’islam. J’ai cherché uniquement sur le net. Donc il est vrai que ma quête des sources à ce sujet n’est pas ce que l’on peut appeler de FIABLE A 100%. Mais j’ai été surpris d’apprendre plusieurs choses :

    déjà, le commandant Cousteau a été enterré en cimetière catholique.
    Je ne me suis pas arrêté à cette découverte somme toute banale, car je sais que en France on truc l’histoire sur plusieurs points (notamment l’existence de Vercingétorix qui est une aberration de l’histoire mais telle n’est pas le sujet dans ce présent email).

    Je continu donc ma recherche.

    dans l’encyclopédie Cousteau (je peux fournir des informations complémentaires à savoir à quelle page cela se trouve ainsi que les propos MOT POUR MOT qui y sont inscrits si vous demandez + d’informations) j’ai lu que le commandant Cousteau affirme le contraire de ce qui est écrit dans le Coran, que l’eau salée et l’eau se mélange bel et bien et cela plus ou moins rapidement le tout dépendant uniquement de la turbulence. Alors que le passage qui aurait incité le commandant Cousteau à se convertir à l’Islam (voir Sourate XXV, verset 25 ou 23 suivant la traduction possédée) parle de barrière INFRANCHISSABLE entre eau douce et salée.

    Déjà là je commence a mettre sérieusement en doute la parole de mon ami quant a la conversion de Cousteau a l’Islam. Mais je continu encore à chercher.

    La fondation Cousteau a démenti la conversion à l’Islam du commandant Cousteau dans un courrier datant du 2 novembre 1991. Cousteau était donc encore vivant à l’époque, ce communiqué n’a donc pas été transmis après sa mort ! Car beaucoup de musulmans adhérents à cette idée affirme que ce n’est que après la mort de Cousteau que la fondation a démenti et donc que Cousteau n’a pas pu s’exprimer lui-même sur le sujet, cette précision est donc importante, il était vivant au moment des faits.

    Mais je ne m’arrête pas là puisque la rumeur dit qu’il s’est converti 3 mois avant sa mort, donc qu’il aurait remis en cause tout ce qu’il a écrit dans son encyclopédie. Or je me pose la question a savoir : à quand remonte la dernière plongée du commandant Cousteau ? Avait-il encore les compétences physiques de plonger à l’âge de 87ans dans la Mer Rouge ? Personnellement je pense que non et si j’ai bonne mémoire vers la fin de ces reportages il ne plongeait plus, il laissait cette tache à ceux de son équipe, bien plus jeunes (attention je n’ai pas vérifié cela). Toujours est-il qu’il est peu probable qu’il est plongé à l’age de 87ans dans la Mer Rouge. Il est né le 11 juin 1910 et il est mort le 25 juin 1997.

    Enfin pour terminer, je me suis intéressé aux arguments adversaires affirmant haut et fort que le commandant Cousteau s’est converti à L’Islam. Les arguments sont les suivants :

    On me l’a dit donc c’est vrai (véridique!)

    Mon imam me l’a dit

    J’ai vu la cassette en question où il parle de ça comme quoi l’eau douce et salée ne se mélange pas. Je lui ai alors répondu « ça m’étonnerais puisqu’il s’est converti 3mois avant sa mort et il est mort en 1997 or la cassette sur le reportage de la Mer Rouge date des années 80 donc il n’a pus dire ça durant le reportage que tu dis avoir VU ». A cette réponse j’ai ajouté : « de plus un communiqué de la fondation datant de 1991 précisait déjà que cette rumeur était infondée » (comme dit plus haut). Je ne vous donne même pas les détails et les insultes que j’ai reçus en pleine face suite à mon argumentation.

    Ensuite j’ai trouvé un seul site Internet qui parle de la conversion à l’Islam du commandant Cousteau. Le reste ce n’est que dans les forums donc pour moi inutile, je me moque éperdument des arguments « Incroyable, Cousteau s’est converti à l’Islam ». Pour moi cela ne signifie rien. J’ai donc trouvé un seul site qui parle ouvertement de Cousteau et de l’Islam c’est le suivant : http://www.air-islam.com/liens/Sabre.htm Vous verrez qu’il est peu crédible. De plus dans les divers forums que j’ai visités je surpris de croire que beaucoup sont persuadé que Cousteau, Napoléon, Michael Jackson, Amstrong se sont tous convertis à l’Islam

    Dernier point, j’ai trouvé ensuite deux communiqués de presse tirés de deux journaux du moyen orient (je pourrais donner les pages web par la suite si vous le désirez) disant que le commandant Cousteau s’est converti a l’islam suite à une rencontre avec un Dr. musulman (aucun nom du docteur en question n’a été mentionné dans les 2 COMMUNIQUES !). Je tiens à préciser que cette soit disante preuve ou plutôt devrais je dire INFORMATION PSEUDO-OFFICIELLE (puisque c’est apparu dans des journaux, je suis gentil je concède que se soit de vrais journaux…) je l’ai TROUVE PAR MOI MEME, les défenseurs de la thèse adverse n’étaient même pas au courant de cela, leurs uniques arguments je re-précise étaient « on me l’a dit donc c’est vrai ».

    Voila j’en ai fini avec ce long email. J’aimerais vraiment que vous preniez cette information avec le plus grand sérieux. J’ai personnellement connu deux personnes qui se sont converti à l’Islam en ayant appris que le commandant Cousteau s’était converti lui aussi. Il y a plusieurs techniques utilisées par les croyants musulmans afin de convertir les plus naïfs. Pour les français l’argument est Cousteau, pour mes amis d’origine africaine, antillaise, en clair pour mes amis de couleur noire on leur fait croire qu’il n’y a que le Vatican qui a cautionné l’esclavage en Afrique…ils masquent l’esclavage perpétré par les musulmans sur les côtes orientales africaines (îles de Zanzibar notamment), près de 20 millions de noirs furent déportés selon plusieurs sources.

    Bien entendu il est logique que vous doutiez des biens fondés de mes arguments étant donné que je ne vous ai pas fourni les adresses email où je les ai trouvé. Mais c’est pour la simple et bonne raison que j’aimerai que vous fassiez un document sur la conversion de Cousteau à l’Islam et démontré par A+B que ce n’est qu’un tissu de mensonges. Je pense également que vous avez des contacts, il faudrait rendre l’affaire PUBLIQUE car le danger est là ENORMEMENT DE PERSONNES SE CONVERTISSE RIEN QUE A CAUSE DE L’AFFAIRE COUSTEAU, ne prenez pas ceci à la légère !

    En espérant que mon ami qui est frère muslim me pardonne,

    Cordialement

    Un A.T.


    #213978
    Alain
    Membre

    Ce débat est assez complexe à mon avis.

    Je suis pris entre ma préférence pour la démocratie comme système de gouvernance, et les arguments de al-mansi qu’il faut aussi entendre.

    A l’époque de Mohammed V, la question ne se posait pas.
    Le Roi avait conduit son peuple vers l’indépendance avec un minimum de dégâts, des espérances nouvelles et un destin à prendre en main.
    Sa relation au peuple était similaire à celle d’un père.
    J’ai des souvenirs magnifiques de ce Roi, c’est un peu pour moi comme une légende. J’ai admiré cet homme. Nous avions été reçu au Palais à plusieurs reprises, et le jeune Prince Hassan alors étudiant venait à la maison, j’étais enfant, et le Prince m’a amené plusieurs fois avec lui au cinéma à l’époque où nous habitions à Rabat.
    Pour mes yeux d’enfant, le Maroc était heureux de la perspective de sa nouvelle vie.

    Lors du règne de Hassan II, j’étais très « sceptique » (le mot est faible) pendant de nombreuses années.
    A sa mort, j’ai un peu révisé mon jugement, je me suis dit que finalement, il avait été un rempart à l’intégrisme et qu’il avait évité le pire.
    Je sais que certains peuvent penser qu’au contraire, il a favorisé par la politique d’injustice sociale la montée de l’intégrisme.

    Pour ma part, je penche plutôt pour la 1ère hypothèse.

    Ce qui induit l’idée et la question : le Maroc est il prêt pour la démocratie ?

    Le seul fait de se poser cette question est en soi équivoque. Car poser la question de la maturité d’un pays est presque une offense.
    Ce qui est loin de ma pensée.

    Je n’ai pas aujourd’hui de réponse à cette question.
    Sûrement parce que je n’y suis pas à plein temps et que je ne vis pas le quotidien.

    Alors j’écoute tous les points de vues

    #201519

    Sujet: Pas de bise pour Abdelkader

    dans le forum Débats
    Iznassen
    Membre

    MAROC – 11 juin 2006 – par PAR FOUAD LAROUI
    Il est toujours fascinant d’entendre les Marocains de Hollande raconter leurs tribulations dans leur pays d’origine. Je ne parle pas ici de la première génération qui est née et a grandi dans les montagnes du Rif ou dans les plaines du Souss. Ceux-là n’ont généralement aucun motif d’étonnement. Ils ont tout vu, ont tout subi, ont survécu. Non, je parle ici de la seconde génération, celle qui est allée dans des écoles portant le nom de Rembrandt et qui a grandi dans un plat pays traversé de rivières et de canaux. Cette deuxième génération a un rapport compliqué avec l’Empire chérifien.

    Par exemple, j’ai dîné hier avec mon ami Abelkader Benali. Abdelkader est un écrivain renommé aux Pays-Bas où il a obtenu les plus grands prix littéraires. Inutile de préciser qu’il écrit en néerlandais. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ce jeune homme de 31 ans est né dans un petit village du Rif, un hameau plus qu’un village, et il est venu en Hollande encore bébé, dans les bagages de ses parents. Avec ceux-ci, il parle un mélange de tarifit et de néerlandais de base. Avec le reste du monde il communique soit en néerlandais, une langue qu’il maîtrise à la perfection, soit en anglais.

    Abdelkader revient de Casablanca, où il a participé au Salon du livre. Il me raconte ses pérégrinations dans le pays de ses ancêtres. Tout d’abord, il faut que je vous le décrive : Abdelkader est, du point de vue physique, un Marocain à 100 %. À 110 pour cent. Plus Marocain que lui, tu meurs. S’il mettait une djellaba, on lui confierait sans problème les clefs de la mosquée.

    Et le voilà à l’aéroport de Casablanca aux prises avec la force publique. Celle-ci est bien sûr d’une correction infinie : c’est pas grave, mon frère, si tu ne parles pas l’arabe, la langue de ton pays, c’est aberrant mais c’est pas grave, on peut parler en français. Les problèmes commencent quand les pandores et les gabelous s’aperçoivent que le jeune homme marocain à 120 % qui leur fait face ne parle pas non plus la langue de Lyautey. Le makhzen subodore qu’on se paie sa tête. La crise menace. Mais finalement, comme on est au Maroc, tout finit par s’arranger.

    Abdelkader me raconte, en dévorant sa choucroute, qu’il y a deux choses qui l’ont profondément étonné. La première, c’est que les Français et les francisants l’appelaient par son nom et les arabisants par son prénom. Soit c’était « monsieur Benali », soit c’était Abdelkader ou bien Si Abdelkader. Ça ne le dérange pas, il trouve même extrêmement sympathique que des gens qui ne le connaissaient ni d’Ève ni d’Adam l’appellent par son prénom. Mais ce qui l’a fait tiquer, c’est qu’on s’est parfois trompé sur son prénom.

    – Tu comprends, me dit-il, que des gens m’appellent Abdelkader, pourquoi pas, mais il m’est arrivé deux fois, dans les ruelles de Salé et dans la vieille ville de Marrakech, qu’on m’appelle Mohammed. C’est étrange.

    J’ai dû expliquer à Abdelkader qu’il n’y a là rien d’étrange, qu’il est tout à fait usuel d’interpeller quelqu’un dont on ignore le nom de cette façon-là. L’idée est que personne ne peut s’offusquer qu’on lui attribue le prénom du Prophète. Abdelkader m’écoute avec attention. Puis il me dit quelle est la deuxième chose qui l’a étonné, lors de son séjour à Casablanca : les bises.

    Il faut savoir qu’en Hollande les gens ne se font jamais la bise. On ne se serre même pas la main. On se dit « Hi » à bonne distance. Et voilà notre Abdelkader assailli de poutous par des gens qu’il ne connaît que très vaguement. Bonjour, smac-smac ! Bienvenue à Casa, smac-smac ! Tu te souviens de moi, on s’est croisés il y a deux ans ? Smac-smac ! Abdelkader veut bien qu’on l’appelle par son prénom, et même qu’on l’appelle Mohammed, mais qu’on l’embrasse à tout bout de champ, non, ça, ça lui semble étrange.

    De temps en temps, Abdelkader visite le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie. Si jamais vous le croisez, clignez de l’œil, serrez-lui la main, susurrez Hi mais ne l’embrassez pas. Sa marocanité, en voie de dilution dans l’européanité septentrionale, ne va pas jusque-là…

    Souce : jeuneafrique.com

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
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    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    Iznassen
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    Entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, le Maroc nous accueille, stimule et rafraîchit à la fois, et nous étonne par sa mosaïque de traditions artistiques. La remarquable station touristique créé par FADESA s’étend à Saïdia, dans la province marocaine de Berkane, près de la mer Méditerranée, entre Melilla et l’Algérie. Saïdia est un petit port de pêcheurs très pittoresque, doté d’une longue tradition touristique, grâce à ses merveilleuses plages baignées d’une eau cristalline.

    Descriptif & Prestations des Appartements
    appartements & maisons dans un programme exceptionnel
    Mediterrania-Saïdia offre une sélection de logements (appartements et villas de différentes surfaces ) tout à fait adaptés aux attentes de chaque résident. Il existe également 9 hôtels de haut standing, un port de plaisance doté de 840 amarrages, 3 golfs 18 trous, un centre commercial, une clinique et un grand choix de services inclus.

    – Les Appartements & villas ont une cuisine équipée avec plan de travail en granit
    – Pré équipement pour la climatisation
    – Carreaux en céramique rustique
    – Garde-robe

    Les Environs de Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Les villas et appartements de Mediterrania-Saïdia sont situés au cœur d’une région ayant de nombreux attraits touristiques :

    Nador : Petite ville située dans le Rif (région montagneuse dans le nord du Maroc) . A 60km du complexe, ce petit port méditerranéen la Lagune Bou Areg est un centre de commerce pour la pêche, les fruits et le bétail. Nador est reliée à la ville espagnole de Melilla, située à 5km au nord, par route et par train.

    Melilla : Enclave espagnole située à 60km de la station balnéaire , Melilla (63.670 hab.) était un port franc avant que l’Espagne ne rejoigne l’Union Européenne. Encore aujourd’hui, la pêche reste la principale industrie de cette ville construite sur un énorme rocher et reliée à la terre par un isthme rocheux que seuls les petits vaisseaux peuvent franchir pour accéder au port . Un ensemble de petits forts protège l’isthme et des murailles entourent la ville. Parmi les principaux sites sont à signaler la Médina Sidonia et le musée municipal.

    Fès : Ville impériale la plus ancienne (à 275km de Saïdia ) et peut-être capitale spirituelle et culturelle du Maroc, la mystérieuse Fès nous envoûte par ses ruelles en labyrinthe et sa splendeur. Entourée de magnifiques murailles et portails, la Médina de Fès el-Bali (Vieille Fès) est l’une des plus grandes villes médiévales encore existantes dans le monde et, contrairement à de nombreuses villes fortifiées, la population de la Vieille Fès habite toujours à l’intérieur de la médina , au lieu de fuir vers le sud-ouest et vers les collines où se trouve la nouvelle ville , qui s’étend en direction nord et sud .

    La Médersa Bou Inania, université islamique édifiée en 1350, surplombe la Vieille Fès. Fréquemment surnommée la ville musée, Fès est une fenêtre ouverte sur l’histoire du Maroc. Le rayonnement de la ville est dû au maintien, à travers les siècles du caractère ancestral de son architecture, dont témoignent ses 143 mosquées, ses remparts originaux, ses anciennes médersas et ses palaces.

    Musées
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région à la culture ancestrale, et possédant plusieurs musées très intéressants. Les deux se trouvent à 200km dans la ville de Fès:

    Le musée Dar Batha : situé dans un palais hispano mauresque datant de la fin du XIX ème siècle, ce musée renferme d’admirables collections de l’art traditionnel de Fès. De vrais chefs d’œuvre en bois sculpté et en plâtre, en fer forgé et matériaux de décoration divers y sont exposés. Broderies, tapis, bijoux et pièces de monnaie, objets tous plus beaux les uns que les autres, émerveillent les visiteurs. La pièce centrale du musée reste cependant celle des céramiques car, grâce à une technique datant du X ème siècle, les artisans de Fès ont pu fabriquer les objets les plus précieux rendus uniques par le célèbre « bleu de Fès », inventé par leurs soins et obtenu à partir du cobalt .

    Le musée Borj-Nord : Rappelant sa tradition militaire, cette forteresse du 16ème siècle,près des remparts, abrite aujourd’hui un musée d’armes blanches et à feu. Une partie importante des collections, qui inclut un grand nombre d’objets rares, est constituée par des donations royales. Les armes exposées nous retracent l’histoire des civilisations indienne, asiatique et européenne, depuis la hache de la période préhistorique jusqu’à la carabine des temps modernes. Cependant, les objets les plus travaillés sont, sans aucun doute, ceux du Maroc : épées avec pierres incrustées et carabines avec motifs gravés.

    Plages de Saïdia
    attraits près du programme d’appartements et villas
    Vous découvrirez des plages de rêve à proximité des villas et appartements de Mediterrania-Saïdia :

    Saïdia: Une étendue de 20km de plage de sable fin, baignée par des eaux limpides et cristallines. L’accès à la plage principale se fait à travers une forêt d’eucalyptus.

    Plage Quem ada, Al Hoceima : la ville plage d’Al Hoceima , bien connue pour sa grande fréquentation, reste cependant propre et accueillante. (à 150km de Saïdia ).

    Loisirs à Saïdia
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région proposant une multitude d’activités de loisirs :

    Services : Mediterrania-Saïdia offre de nombreux services pour le plaisir et le temps libre des touristes. La station touristique possède un vaste choix de restaurants, pavillons commerciaux, spas et clubs de fitness qui évite aux visiteurs de se déplacer . Trois golfs à 18 trous sont le pôle de cette station touristique exceptionnelle. La station offre de nombreux espaces verts, six hôtels et une clinique. Le port de plaisance ainsi que ses services complémentaires fourniront de grands moments de plaisir à tous les passionnés de sports nautiques. Dix-sept « beachclubs´´ tout au long des 6km de bord de mer sont un point d’animation pour le port de plaisance et un endroit idéal pour que les touristes se détendent à l’ombre.

    Shopping : Les souks et les marchés sont l’une des plus grandes attractions du Maroc. Le visiteur pourra trouver des souks presque partout puisqu’ils font partie de la vie quotidienne des marocains. De grandes villes comme Fès et Marrakech possèdent de multiples souks (chacun ayant sa spécialité) et des centaines de souks prennent place à travers le pays et tout au long de la semaine, à des jours différents, suivant les villages de la région.

    Randonnées en montagne : Le Maroc met en exergue ses splendides montagnes qui permettent aux aventuriers de goûter aux inoubliables expériences des randonnées les plus gratifiantes du monde. Les randonnées sont l’une des meilleures activités qu’offre le Maroc. Il existe , en effet , un grand nombre de longs circuits dans l’Atlas bien que la plupart des gens se limite à faire des randonnées plus courtes dans la région du Djebel Toubkal .

    Football : Un sport important , qui prend de l’ampleur dans un pays où l’équipe nationale a participé à la Coupe du Monde à quatre reprises . Le Maroc a d’ailleurs fait une demande pour accueillir ce tournoi en 2010, au moment où il obtenait dans les compétitions de club africain d’énormes succès . Les joueurs de football développent leurs talents dans des jeux improvisés sur la plage, dans la rue ou sur des terrains vagues.

    Ski : Bien que n’étant pas reconnu comme une destination habituelle pour le ski, les montagnes du Haut Atlas au Maroc sont recouvertes de neige, à partir de fin janvier jusqu’au début avril. Parfois les montagnes du Moyen Atlas ont suffisamment de neige pour ce sport.

    Equitation : L’équitation et les promenades à dos de chameau sont un passe-temps populaire au Maroc. De nombreux endroits offrent des circuits guidés à travers les Montagnes de l’Atlas .

    Pêche : Il est très facile d’organiser des excursions en bateau tout au long de l’immense Atlantique marocain et de la courte côte méditerranéenne. Dans l’arrière-pays, le Moyen Atlas s’élève au dessus de merveilleux lacs et rivières, dont certaines regorgent de truites .

    Sports nautiques/natation : On peut pratiquer une large palette de sports nautiques tels que la voile, le windsurf, le surf, la natation, le rafting, le kayak et la plongée.

    Terrains de Golf
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia sont fiers d’offrir 3 golfs dans le programme :

    Le golf est le sport idéal pour profiter du soleil et de l’air pur. Trois golfs à 18 trous sont la principale caractéristique de Mediterrania-Saïdia . Ils s’étendent sur plus de 210 hectares de greens, sont entourés d’une végétation luxuriante et jouissent de magnifiques vues sur la plage, l’hôtel et la zone résidentielle.

    Source : FADESA

    #201486

    Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence

    dans le forum Sport
    Iznassen
    Membre

    Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)

    La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.

    « Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.

    « Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !

    L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.

    Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.

    Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.

    Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi

    © Copyright Marianne

    P.S. Pour les curieux, le nom de famille  » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :

    Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.

    #201449

    Sujet: Mohammed ou Mahomet

    dans le forum Religions
    ahmed
    Membre

    Pour ceux qui ont suivi la vague française en appelant le prophète MOHAMMED (Salla Allahou 3alihi wasallam) Mahomet, avez vous posé la question pourquoi tous les Mohammed de la planète s’appellent Mohammed et en particulier les 500000 de France et même la place Mohammed VI de Paris s’appelle Place Mohammed VI

    sauf

    notre prophète qu’ils insistent à appeler Mahomet ?

    La réponse est choquante FPRIVATE « TYPE=PICT;ALT=Evil or Very Mad » !!!! Tenez-vous bien :

    L’origine de l’appéllation est juive, et c’est précisément les juifs de l’Arabie qui ont donné ce nom à Mohammed au moment de la révélation
    (albe3tha).

    En effet comme vous le savez Mohammed en arabe veut dire le très béni,

    mais

    Mahomet veut dire quoi?

    Ma =(non ou pas) ; Homet= (7ommid = béni)

    et donc Mahomet (le non béni) signifie exactement le contraire de Mohammed (le très béni).

    D’ailleurs ça rappelle l’histoire des juifs qui ont visité le
    prophète et lui ont dit « assam 3alikoum … » au lieu de « essalam » sachant que « assam »signifie la mort et la destruction.

    Puis les chrétiens ont repris ce nom Mahomet pour désigner le Grand Démon des Ténèbres dans les écritures religieuses chrétiennes.

    Le nouveau prophète est un Arabe. Son nom s’écrit en arabe et il se prononce en arabe : quatre consonnes et trois voyelles.

    En arabe, l’espace vocalique (« l’esapce des voyelles ») se partage uniquement en trois. Un arabe ne fera pas la différence entre « ou », « u », « o ». En linnguistique, on dira que même si un « parlant arabe » prononce par accident une de ces trois voyelles plutôt qu’une autre, cela ne sera pas significatif.

    Ce n’est pas le cas en Français : « tu » et « tou » n’ont pas le même sens ; la différence est significative (exemple : « je lus » et « je loue »).

    Continuons. L’arabe distinge le « u »= »ou »= »o » du « a »= »e ». Ainsi « e » et « a », c’est la même chose . Mais « u » et « a » ce sont des choses différentes qui forment des mots différents avec des sens différents.

    Le nom du nouveau prohète est : M « ou »= »u »= »o » H « a »= »e » MM(deux M pour signifier un accent tonique= on insiste sur le M) « a »= »e » D 1 2 3 4 5 6 7

    Cela donne Muhammad ou Mohammad ou Mohammed ou etc.

    Un nom, cela a toujours un sens. Dans certaines civilisations, on se donne ds noms d’oiseaux ou d’animaux (Bernard vient de l’ours). Dans d’autres, par exemple autour de la Méditerrannée, les gens se donnent un qualificatif.

    Mohammed veut dire en français Honoré ou Honorin.

    Mais les connaisseurs chrétiens de la langue arabe des premiers siècles de l’Islam ont compris que moyennant un petit jeu de remplacement syllabique, il pourraient évoquer un sens contraire : En effet, si l’on prononce « Ma Homed », cela ressemble à « Ma Youhmed » qui signifie « déshonoré » ou « ne se respecte pas ».

    Pour les ennemi de MOHAMMED, ce petit jeu sonore avait l’avantage de rappeler qui qui on parle puisque pour une oreille peu avertie de la phonétique arabe, cela sonne tout comme. L’Église a donc décidé d’utiliser systématiquement le vocable de Mahomet à la place de Mohammed : on nomme et on insulte à la fois.

    Une recherche dans Google avec les termes « Mahomet » « démon » « ténèbres » .
    Des sites chrétiens parlent de Mahomet comme étant le démon que les chrétiens verront brûler dans les ténèbres et couper en 2 de sa « barbe »jusqu’à sa ceinture (ou le bas du ventre dans certains récits).

    #212723
    meeloud
    Membre

    ça va beaucoup plus loin que ça….

    les arabes sont revenus à leur état « naturel »… l’homme au dessus de la femme.

    pourquoi certaines filles ne gardent-elles plus leur virginité ?

    tout simplement parce que les hommes ne le font pas…

    un simple raisonnement :

    1- l’homme ne se sent pas obligé de se préservé pour son mariage
    2- l’homme a des envies (sexuelles) et part les assouvir chez les prostituées
    3- l’homme n’a plus envie de se marier (ne voyant plus que le côté responsabilité du mariage : une femme à entretenir, une famille à nourir, des limites à s’imposer, une seule et même femme pour assouvir ses envies, etc….)
    4- la femme garde sa virginité elle plus par peur d’être montrée du doigt, que son mari la renvoie chez elle la nuit de noce plutôt que par respect vis à vis d’Allah (swt)
    5- la femme ne trouve pas de mari pour se marier (voir point 3)
    6- la femme a elle aussi des envies qu’elle a de plus en plus de mal à refouler
    7- la femme rencontre un homme
    8- l’homme lui dit qu’il faut d’abord faire connaissance avant de lui demander sa main.
    9- le temps passe
    10- l’homme continue de faire espérer la femme
    11- la femme est de plus en plus amoureuse et attachée à cet homme
    12- l’homme lui s’en fout et n’a qu’une idée.
    13- l’homme lui demande d’être un peu pls « détendue », plus ouverte (sans faire de jeu de mot)
    14- la femme refuse pour l’instant …
    15- l’homme fantasme sur les filles du parabole
    16- la femme est obligée de s’aligner si elle veut le garder.
    17- le temps passe
    18- l’homme met la pression à la femme pour qu’elle soit plus caline
    19- la femme croyant que ce sera son futur mari se dit pourquoi pas, en plus avec l’âge je n’ai plus trop le choix…
    20- l’homme et la femme ont des ce qu’on appelle « frotti frotta »…et la l’homme ne pouvant plus se retenir va plus loin…
    21- et là c’est le drame !
    22- la femme est en panique
    23- l’homme la rassure en lui disant que c’est pas grave puisqu’il va l’épouser…
    23- la femme se sent moins fautive….
    24- l’homme et la femme ont des rapports plus libéré
    25- l’homme rencontre une autre fille plus belle, ou plus jeune, ou plus riche, etc…
    26- l’homme va voir de moins en moins la première femme
    27- l’homme ayat conquis la nouvelle, abandonne la première…
    28- la femme est désespérée…
    29- la femme se retrouve seule, la réalité marocaine (lâge d’une femme est très important) la rattrapé.
    30- l’homme ne culpabilise pas, en plus il ne se voit pas présenter une femme^non seulement âgé et en plus pas vierge à ses parents…(surtout qu’au Maroc le moment le plus excitant et celui oû l’homme defleure la femme le soir de la nuit de noce (souvenez vous l’exibition du drap) ==> au passage je rappelle que cette coutme barbare est interdite en islam !!!)
    31- la femme ne trouve plus d’homme voulant d’elle, sauf des hommes mariés souhaitant une deuxième femme, et encore !
    32- la femme refréquente à son tour un homme
    33- pour ce qui ne savent pas : quand on a gouté aux plaisirs charnels on a ne peut plus s’en passer
    34- la femme a a nouveau envie de faire l’amour….
    35- l’homme a lui toujours envie de toute façon…
    36- la femme croit que de cette manière elle va pouvoir le conserver…mais une fois envoe elle se trompe
    37- l’homme est content d’avoir une femme plus jeune que la sienne…
    38- l’histoire se répète
    39- la femme n’arrivant plus à se marier, se dit que comme les hommes; pourquoi elle n’aurait pas le droit d’avoir des relations hors mariages? de toute façon elle ne se mariera plus et il faut bien qu’elle se fasse plaisir dans la vie…
    40- la femme asume enfin sa sexualité… tout comme l’homme l’assume depuis des années déjà…
    41- la pays se retrouve avec des hommes et de femmes, qui peuvent se voir, se fréquenter et même coucher ensemble (les policiers ferment de plus en plus les yeux…)
    42- les hommes et les femmes n’ont plus envie de se marier parce qu’ils veulent garder leur liberté, ils veulent pouvoir changer de partenaire aussi souvent qu’ils le souhaite, et en plus un mariage ça coût de l’argent avant, pendant et après !
    43- certraines femmes ne trouvant pas de travail ni d’argent pour se nourrir se disent pourquoi pas faire ce que je fais depuis maintenant pas mal de temps pour de l’argent, en plus l’epoque des touristes et des « facancias » arrivent !
    44- les femme se prostituent…
    45- les hommes ne trouvent pas de travail etc….
    46- les hommes se prostituent à leur tour (cf. Homosexualité montant au maroc)
    47- le maroc rentre dans une débauche où l’argent devient un dieu à la place d’Allah (qu’ Allah nous préserve de sa calomnie)
    48- les gens oublient Allah
    49- Allah les punit… (secheresse, tremblements de terre, innondations, etc…)
    50- les marocains ne comprennent pas…Pourquoi nous ?
    51- les marocains pleurent mais ne se remettent pas en question…
    52- le temps passe, les marocains oublient et retournent à leur habitudes…

    Voilà pourquoi notre pays ne tourne pas rond…

    Vous demandez pourquoi alors les femmes ne sont plus vierges? tout simplement parce que les hommes ne le sont pas…ces femmes ne perdent pas cette virginité toute seule, non ?

    Il est temps que notre pays se réveille avant l’heure finale….

    L’homme a inventé l’argent, et maintenant l’argent l’a dominé et est devenu de son dieu…

    Seul Allah est Dieu, l’Unique, le Pourvoyeur… c’est en lui que nous devons placer notre confiance, notre avenir dépend de lui seul.

    #212620
    fadi
    Membre

    Bonjour Aminar
    La maison de jeune Ibn Sina, c’est la plus célébre à Oujda, vu les facilités ki leur ai octroyé par la commune urbaine de la ville pour des raison ou d’autres, mais bon ce n’est pas notre sujet ..

    La majorité des jeunes Oujdis ne sont méme pas o courent de ce festival de theatre !!
    Et c’est le cas pour tous les festivals organisés à Oujda, et je le trouve normal vu le mank de promotion des activités culturelles de la ville. La preuve, méme pas des petites brochures pour un festival ki ateindra sa 8éme édition le moi prochain 🙄

    #208135
    dahlia
    Membre

    quand je parle sur ce forum c’est généralement en connaissance de cause …d’ailleurs t’inquiète je fais parti de celles qui ne suivent pas les autres (modèle du festival de gnawa)mais qui suit la logique de la vie tout en respectant les autres 😉

    bref pour le festival j’y suis allée 2 fois consécutives (mais je n’ai absolument pas vu ce que tu as décris avant….),il est vrai que je ne reste pas dans les lieux de l’evenement pour longtemps ,mais je trouve comme meme ,organisation,sécurité ,et bien sur le plus qui nous manque un peu ,c’est que bien que demoiselle ,il m’est arrivé de rester seule au milieu de la foule sans que personne n’ose me dire un mot ou oser me casser la tete !!!!
    au contraire avide de l’information (il faut toujours la cherhcer) ,j’ai profité pour demander a un groupe de jeunes,maintes question sur les instruments ,les rythmes ,les accords…l’hsitorique de cet art…..etc ,

    au contraire j’étais étonnée de leur facon d’etre et de me répondre dans les limites des réponses plus encore de voir que c’était une jeunesse qui respectait ce qu’elle faisait par amour et passion ,aussi bien que leur parfaite connaissance de cette musique et de son histoire

    …l’art gnawi c’est une chose que j’ignorais ou si tu veux que je méprisais puisque pendant toute mon enfance j’ai cru que c’était juste une musique pour mendier et si tu es a casa et bien c’est la ou cette pratique règne le plus….

    Mais heureusement que les chemins du savoir m’ont guidé à mieux connaitre les choses et donner la vrai valeur des choses qui des fois nous paraissent absolument inutile ou parfois secondaires…

    donc j’ai toute la conviction que si notre Ray est bien mis en valeur ,si les chercheurs ,les musiciens (il y en a a oujda et des purs) ,si les anthropologues,responsables,s’unissent pour mieux organiser et mettre des moyens efficaces conduisant vers des objectifs efficaces ,nous n’aurons pas à regretter ce festival de ray prévu…

    une chose aussi à signaler c’est qu’il ne faut pas répéter les fautes et erreurs…il faut préparer la jeunesse local a mieux et bien recevoir cette évènement il ne faut les sensibiliser sur le fait que c’est un evènement culturel plus qu’il ne l’est de défoulement et réunion des bandes d’ivres …bref c’est tout ce que je peux dire pour l’instant…

    et bien sur rien n’est parfait dans ce monde….le bien existe ,le mal existe….c’ets le secret meme de toute cette vie …

    bien à vous.

    #211786
    dahlia
    Membre

    Oujdino ,je comprend exactement que vous soyez contre ce projet et inviter d’autres personnes à l’etre aussi.Je suis d’accord avec toi sur le fait que cette structure touristique contrarierait les richesses écologiques ,naturelles de Saidia,ce qui ne serait absolument pas désirable si nous nous référions aux poltiques et principes de base sur lesquelles est fondé le shéma national d’amènagement du territoire qui a pour finalité réaliser un developpement durable sain !!!
    Je suis d’accord aussi sur le fait que FADESA a choisi un emplacement stratègique (la meilleure partie de saidia ),mais ca parceque nous étions passifs pendant lonnnnngtemps 😥 aucun détenteur de pouvoir ou de capital marocain n’a pensé a y investir ,et c’est ca ce qu’il faudrait regretter a mon avis.
    Du point de vue social ca « pourrait » etre la catastrophe aussi…on en a deja parlé :probabilité que le tourisme prenne une autre forme puis accentuerait d’autre phènomène sociaux ….

    Moi ce que je proposerai plutot c’est d’etre pragmatique ,mant3él9oche fin ntfél9o .

    Nous SOMMES TOUS la nous sommes tous d’accord que ce la « pourraiat avoir des effets néfaste sur notre région mais nous nous accordons aussi sur le fait que FADESA jouerait un role moteur dans le developpemnt progressif et l’intègration des autres poten,tialitès économiques et socioculturelles que renferme notre région….

    Nous suivons très bien et de très pret ce qui se fait ,on nous a dit ce que je viens de préciser ci dessus ,et nous attendrons si les action seront vraiment orientés dans ce sens la …..Au fur et à mesure nou saurions si ils ont appliquè ce qui a été décidé at contracté à la lettre ou si aussitot comencé les prises de décisions dévieront de leur vrai contexte…!!!!

    En attendant ,cela (il ne reste que quelques mois pour le savoir 😉 ) nous devrions faire un peu le jeu d’inverser les roles ,eux qui s’attendait à faire fortunes au détriment de pauvres gens comme nous ,pourquoi pas le contraire et faire de sorte d’absorber ces touristes par mille et une facon (place à votre imagination 😉 )…

    Chacun de nous devrait esayer de donner la vrai image de notre région ,de notre culture ,des nos traditions ,de notre religion …..Nous devrions etre forts face à ces touristes et ce qui devrait se faire par tout le monde devrait etre copié de notre quotidien « si nous avons des principes ,si nous y tenons avec conviction ,si nous tracons des limites pour nos relations quotidiennes et sur tout les niveaux ,si nous nous respectons et respectons les autres ,si nous savons écouter ,partager et échanger dans le cadre définit par nos principes….wéllahe wahéd n’oserait dépasser ses limites et plus encore nous gagneront le respect d’une trè grande majorité meme celle qui à un certain moment n’était pas d’accord avec cette facon d’etre et d’agir 😆

    tout cela peut etre transposé des « micro-relations » vers les « macro-relations «  (les vocables sont inventés 😉 )

    Le scandale que nous devrions faire en ce moment la c’est d’encourager d’une manière aussi rapide avant qu’il ne soit trop tard ,la sensibilisation et l’information ,de facon a ce que tout le monde se prépare à des éventuels effets négatifs et orientent leur actions de facon à les empecher……

    pour ce qui est pétition et tout ce que tu proposes ainsi quelques amis ici est bien aussi mais faut pas le faire maintenant à mon avis ,khélliwna nchoufou chnou radi idiro et au moment ou ou nou sverrons que ca dérape nous saurions très bien quoi faire dak ssa3a 😛 hamdoullahe y a que des compètences dans notre région 😉 hadchi ri li bayène 3lème llahe chnou rahe mkhébbi 🙂

    bien à vous

    #211496

    En réponse à : Saidia & FADESA

    Oujdino
    Membre

    M Alaae , t’as dit : « puisque nous n’avons pas su profiter de cette richesse pendant toutes ces année, nous n’avons plus le droit ni d’excuse à ne pas laisser les autre faire … », je suis d’accord avec toi sur ça , mais c’est valable pour la génération qui a aujourd’hui 30—-70 ans nous avons encore 20 ans et tout la vie et devant nous, pour prouver qu’on pourrai faire quelque chose pour notre région , t’as tout l’honneur de faire Oujda Cyber City , c’est très bien ( 1000 merci d’ailleurs ) donc c’est à nous de continuer dans le même chemin pour un demain plus bleu pour notre chère région.
    Je trouve mon cher Alaae, que t’as aussi un discours fataliste ( c ton opinion et je le respecte ), c’est dommage de baisser les mains devant ce que tu ‘appelle la mondialisation , je ne suis pas contre mais je suis pour un bon maîtrise de ce nouveau ordre mondial d’ailleur ce que t’as dit mais dans le cas de fadesa c foutu il faut limiter la casse
    J’ai lu le livre du grand Oujdi Ben Azzi « une vie à l’essaie » Edition Flammarion, j’ai bien aimé ce passage : « Parce qu’Oujda s’est organisée seule pour exister , sa diaspora est importante ,forte et active,nous avons signé un pacte de fidélité avec notre terre. Chacun revient un jour pour aider et rendre ce qu’il a reçu. » ce la pour souligner que tous jeunes de notre région ont l’obligation de rendre ce qu’il reçu à oujda et région au mesure de possible bien sur.

    Ce qui concerne ce demi Oujdi fadi qui me dit : « tu ne veut pas comprendre ke Fadesa est la clé du développement de notre région .. » ,bah je le répond qu’ Oujda et sa région n’ont pas besoin de fadesa pour se développer mais avant tout des jeunes Oujdis compétents càd l’énergie vive d’Oujda comme le proverbe japonais –  » ce n’est pas l’argent qui fait les hommes mais sont les homme qui font l’argent « 
    Ce qu’il a dit ce Fadi ( F comme faible ) et une dévalorisation grave de nos atouts,nous les gens de l’est .Je ne vouvoyerai plus ce pseudo Oujdi car il ne le mérite même pas et j’arrive pas a respecter ses opinions car ils sont très bornés sur la défense de fadesa ,qu’il peux la foutre d’ailleurs dans le cul autant qu’il veux.
    Je suis désolé pour ce mots un peu crues mais je ne voie pas comment je puisse répondre à ce marakkchi qui fatalise tout comme le cas des marakchis, cette personne qui juisse de jouer volontairement l’avocat bénévole de fadesa.

    Et malgré tout vive Oujda

15 réponses de 3,391 à 3,405 (sur un total de 3,417)
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