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15 réponses de 226 à 240 (sur un total de 308)
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  • #203273

    Sujet: DROIT DE REPONSE

    dans le forum Débats
    BOUAYED
    Membre

    saidi a écrit:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro…Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city ».

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    BOUAYED
    Membre

    @saidi wrote:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro...Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city« .

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #203262
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #203093
    Maya
    Membre

    Rouleaux a la semoule et au miel

    500 g. de semoule très fine
    125 g. de sucre semoule
    3 œufs battus
    2 cuillères à soupe d’huile d’arachide
    ½ sachets de levure chimique
    Huile pour friture
    1 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
    1 grand verre de miel

    Dans un grand récipient, pétrir ensemble la semoule, le sucre, les œufs, l’huile et la levure chimique jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Si les œufs ne permettent pas d’amalgamer toute la semoule, ajouter un peu d’eau tiède. Laisser reposer 30 minutes. Former des petits rouleaux de 5 cm de long et de 2 cm de large. Les faire frire dans un bain d’huile chaude. Lorsqu’ils sont bien dorés, les déposer sur un papier absorbant. Préparer un sirop épais avec l’eau de fleur d’oranger, le miel et un peu d’eau. Porter à ébullition. Tremper les gâteaux dans le miel et les ranger sur une grille. Quand ils sont bien égouttés, les disposer dans le plat de service.

    Ghriyeba a la cannelle

    500 g de farine
    300 g de beurre mou
    250 g de sucre
    150 g d’amandes hachées
    2 oeufs, 1 jaune d’oeuf
    1 zeste de citron râpé
    1 c.à s. de cannelle

    Pétrir la farine et le beurre ramolli. Ajouter les oeufs battus et le reste des ingrédients, et travailler jusqu’à obtenir une pâte homogène. Laisser reposer une nuit cette boule de pâte dans un endroit frais en la recouvrant d’un torchon. Abaisser la pâte au rouleau sur 1.5 cm d’épaisseur. Découper les biscuits ronds à la roulette, ou avec le rebord d’un verre. Préchauffer le four th. 7. Ranger les biscuits sur une plaque huilée. Les badigeonner de jaune d’oeuf battu et les faire cuire 15 à 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.

    #208301

    En réponse à : vive les berkanais

    nass
    Membre

    @BERKANIYA:
    ne t’emballes pas trop a sa7ebti!!!!
    c’est juste pour rire…
    ne prends pas trop les choses au serieux..
    les braknas aussi on le droit de dire des blagues sur
    loujada..on ne se fachera pas!!!! 😉 😉
    nti 9lebtiha jihad!!! 🙄 🙄
    nous sommes tous des frêres et soeurs sur ce forum..
    et sans rancune!! 😉 😉 😉

    #232677

    En réponse à : ou ètes vous..????????

    Anonyme
    Invité

    salam tout le monde
    comme vous avez remarqué , je suis un nouveau membre et je ne sais vrm pas si j’ai le droit d’écrire ici ou nn
    bon je vais oser come même pour vous dire vous êtes le bienvenu à Oujda, et il y a pas bcp de changements sauf que chi 3amaliyat ta3bide tourou9 😆 😆

    #232378
    mourad
    Membre

    à mon tour de vous dire : je suis victime de votre injustice envers moi et de votre  » deux poids deux mesures  » .

    je ne vous permets pas de citer mon nom monsieur le justicier pour me presenter comme etant le seul oujdinaute qui pratique AL HADRA DIAL AZZANQA . sinon vous , i y a 5 mn un exemple donné par votre ami ratess 84 ( relisez ce qu il vient de m écrire ) . donc je ne vous permets ni à vous ni à quiconque de m insulter monsieur le justicier.

    et je me donne le droit d insulter quiconque qui m insulterait

    و جزاء سيئة سيئة مثلها
    قال الشاعر
    و ان حملت الراية فكن كجعفر أو دع و لا تستبق

    #230877

    En réponse à : Blague : Photo de Famille

    Andre
    Membre

    Bonjour à Tous,

    Je ne pense pas qu’il soit besoin de disséquer cette photo dans le détail (mais chacun à bien sûr le droit de faire ce que bon lui semble).

    Moi, je la prends comme ça, en flash, sans chercher à comprendre quelque chose. Ce qui me fait rire, c’est la situation cocasse entre la tenue des femmes et l’appareil photo.
    Par la suite, que ce soit ses épouses ou les amies de sa femme, peu importe.
    Mais je ne réponds pas du tout à Hafid car je ne comprends pas l’arabe.

    #228275
    saidi
    Membre

    @nezouh wrote:

    salam à tous,

    Messieurs tbar Allah 3elykoum!

    Maintenant que je vous ai félicité de votre objectivité face aux discussions assez « chaudes » et aux malentendus, nous pouvons continuer le débat……..

    Je tiens tout d’abord à remercier notre frère Ayman pour m’avoir traduit ce qu’à dit Hafid,

    Et Hafid, je tiens à te dire que faute de temps et de congés pour venir à ton invitation, je continue quand même à discuter avec vous virtuellement, et tout ceci dans la plus grande sincérité et rationalité.

    La délinquance, comme à dit SI Saidi (que je salue profondémenet au passage) , on ne peut en parler sans dépasser le sujet. Surtout , dans mon cas, étant RME, nous ne pouvons que chercher les raisons de cette état de fait, plus loin avant , entre autre dans les premiers temps de l’émigration.

    Je vais aller droit au but, et dire que si on nous avais pas « parqué » dans des futurs « ghettos » , il se peut qu’on ne soit pas arrivés à tous ces débordement!!!!!!!

    Quand on met une souris dans une cage, elle fini toujours pas péter les « cables »………

    SI je ne m’étale pas trop c’est que j’attends vos opinions……..

    Je vousdrais bien me jeter à l’eau et demarrer ce vaste sujet qu’est la délinquance, le problème, c’est qu’il n’est pas facile. Je propose qu’on cerne le sujet pour eviter les débordement, c’est quoi la délinquance , c’est surtout de quelle délinquance on veut parler! Pour ce qui me concerne, je dois vous avouez qu’elle mérité un bref rappel historique mais la délinquance, je suppose qu’on parle de la délinquance des jeunes, je suppose aussi qu’on parle de la délinquance qui touche nos jeunes compatriotes.
    Je dois t’avouer que pour ce qui est de ce qui se passe au pays, je me sens incapable de dire grand chose, tout simplement parceque sincèrement je ne le connais pas assez. Pour ma part, la délinquance de la quelle je pourrais parler c’est surtout celle qui concerne les jeunes compatriotes emigrés. Pour celà, je crois, qu’il faut revenir quelque peu en arrière , faire un peu d’histoire.
    L’histoire, c’est déjà compliqué, car il faut se mettre d’accord pour savoir la baliser dans le temps sinon on s’en sortira jamais et on risque de remonter à ADAM ET EVE. Pour moi, je pense que debattre de ce sujet de délinquance, il ya 3 choses importantes dont il faut tenir compte
    1. Comment a commencé l’émigration et là il faut se mettrre d’accord pour la délimiter dans le temps

    2. La délinquance on ne peut en parler sans évoquer plusieurs choses

    a) La culture
    b) Les raisons qui ont poussé les gens pour partir
    c) Dans quelles conditions ils sont partis?
    d) quels sont les gens qui étaient interessés par cette émigration pour qu’elle ait lieu de part et d’autre de la mer, avant même de savoir quelles sont les raisons qui ont interessés les gens pour partir.

    3. Personnellement, je propose de faire un bref rappel de l’histoire en remontant aux années 40, celà me semble indispenseables parceque très vite on va trouver en europe des jeunes délinquants dont les parents ont vécus en Algérie alors que leurs propres parents sont partis du Maroc dans les années 40 et qui est en soit un vrai sujet de discussion  » l’émigration, pour moi pour être simpliste, je trouve qu’on devrait volontairement lui fixer une date: Elle a commencé par un fléau indescriptible de gens qui sont partis particulièrement de la région de l’orientale, oujda, nador , el hoceima et les environs dans les années 40, à la limite je dirais qepuis le début de la guerre d’espagne qui comme vous le savez remonte à 1936. C’est à mon avis à partir de ce moment que des mouvements de délocalisations de populations ont commencé à se faire(ceparle encore une fois pour notre communauté), il yavait un gros contingent qui moyennant un minimum de vivre, laissait ces vivres à la famille et s’embarquer pour aller se faire tuer en espagne (tout le monde vous dira qu’ils partaient avec 80% de chance de se voir mitraillé dès leur débarquement sur les cotes espagnoles. Pendant ce temps là il un contigent qui a choisi l’émigration vers l’Algérie, ceci en passant de la zone dite espagnole à l’époque vers la zone française, la frontière était le fleuve moulouya que nous voyons toutes les années et que peu de gens savent que nombreux sont des gens, femmes, enfants, vieillards se sont noyés dans cette chère moulouya oh combien belle aujourdh’ui surtout son embouchure à saidia( je ne peux m’empêcher de faire la similitude entre les ce que nous appelons aujourdh’ui HARAGAS rejetés par la mer que nous voyons très souvent sur nos écrans de TV et les rejetés par saidia parcequ’ils n’ont pas pu nager et traverser le fleuve moulouya à cette époque). Parmis les plus chanceux, sont arrivés à traverser le fleuve, se retrouver de l’autre côté qu’on appelait la zone française, puis direction oujda. Deuxième obstacle, il fallait encore passer la frontière fictive entre oujda et l’algérie puisque en fin de compte c’était l’algérie que visait cette population. La je m’ar^^ete un instant pour faire la remarque suivante:

    D’un côté, les espagnols qui faisait tout pour empêcher cette population de fuir vers l’Algérie via Oujda, POURQUOI?. De l’autre côté, les Français qui faisait semblant d’arrêter aussi cet afflux mais qui la plupart du temps fermaient les yeux,. Il faut savoir qu’en Algérie pendant ce temps là on manquauait de main d’oeuvre, on avait besoin d’hommes, de femmes et d’enfants adolescents pour developper l’agriculture(pas le bâtiment et creuser les tunnels de métro et continuer à extraire le charbon, vous voyez que je devance les evennements, mais qu’on commence à s’y approcher de cette fameuse similitude). Je passe volontairement sur un laps de temps qui nous sépare de cette période qui permet aux marocains de bien s’implanter en Algérie, qui permet au Maroc d’avoir son indépendance et on va arriver très rapidement en faisant beaucoup de raccourcis aux années où on va commencer à voir des marocains commencer les uns derrière les autres quitter le maroc pour l’europe c’était surtout à partir de 1957-58.
    La prochaine fois, chère NEZOUH, je consacrerai un passage pour vous décrire dans quelles conditions les premiers marocains ont commencé à quitter ce qu’il pleurent presque tous aujourdh’ui. En attendant, je te propose de jouer à la modératrice de ce débat puisque c’est à toi que reviens l’honneur ou le malheur je ne sais trop d’avoir mis sur la table. bien à toi

    #230635
    nezouh
    Membre

    j’ai cherché partout et je n’ai pas trouvé d’autre endroit ou vous raconter un ou deux trucs, alors je les met là!

    d’abord vous avez le droit de rire mais pas de vous moquer!!!!!!!!!!!

    voilà, un jour ma mère m’a demandé d’aller acheter un truc chez le boucher. Je me suis garé juste devant la boucherie, et il y avait ma mère et ses copines dedans qui m’attendaient. donc je suis entrée chez le gazaarr et je lui ai demandé un kilo de viande de chèvre! dès que j’ai fini de lui demandé il était plié de rire, et les 2 messieurs qui étaient là à faire la queue, eux aussi! puis il m’a sorti une phrase que je n’ai pas compris! donc j’ai payé et je suis allée dans la voiture…. ma mère m’a demandé pourquoi le gazzarr riait, jelui ai dit  » goultleh y 3ateny kilo neta3 el 3ezri comme tu m’as dit, et là dhak, mane3arfech 3alach!!! » ma mère et ses copines étaient morte de rire, et moi je ne savais toujours pas pourquoi!! puis elle m’a demandé ce qu’il a dit, je lui ai dit  » guelli le3zarra 3ate Allah hena!!! » puis ce fût la crise de rire générale dans la voiture! ma mère m’a juré qu’elle ne retournera jamais plus chez lui avec moi!!!!!!!!!

    un autre jour, une amie de la famille, venait de perdre son fils, nous sommes allée l’aidé pour la venue des gens, et dès que je l’ai vue, je lui ai dit  » Allah y 3adeb el ajar a khalty!!!!! » la pauvre femme ne pouvait pas s’empecher de rire, alors que son fils venait de mourir la veille!!!! Elle m’a d’ailleurs corrigé le mot, maintenant je sais comment on dit!

    conclusion : l’inconvénient avec les enfants des RME c’est qu’on ne sait pas trop répondre aux formules de politesses ou autre!

    petite précision : je vis en france depuis l’age de 3 ans et avec mes frères et soeur, (d’ages éspacé de 1 ou 2 ans) on parle quasiment que le francais, et notre mère nous répondais toujours en arabe! mais depuis tant d’années, notre mère ne sait toujours pas parler le francais correct et nous l’arabe correct! ca fait que 10 ans que je le parle, et encore……

    ces histoires me sont arrivées il y a à peine 6 ou 7 ans!!!!!

    on me dit , lorsque je vais à oujda, que je parle el 3arya lemche9fa!!!

    #228252
    saidi
    Membre

    @houlakou wrote:

    @saidi wrote:

    @saidi wrote:

    @houlakou wrote:

    @ayman wrote:

    La langue c pas un obstacle entre nous, n’a jamais et ne serait jamais un obstacle au contraire ,moi ça me fait plaisir qunad je vois que mes fereres et soeurs parlent des langues etrangeres , c un gain et c une richesse,c vrai qu’il y’a des personnes qui preferent l’arabe d’autres français et d’autres espagnol… mais ce qui me fais plaisir c que tous ils sont là à chercher un moyen de communiquer, l’un explique à l’autre ,s’entre aider à notre façon , c grandiose ..
    Saidi ne te laisse pas emporter par la collere , regagne toi, je sais que t’es qq’un de bien ,des fois t’es mal compris mais il faut pas en faire un drame, nos amis ne te detestent pas , je crois que c la communication qui se fasse mal, je te propose de parler autre chose et apaiser les esprits ,
    jen profite pour dire aussi à nos amis: y’a pas mieux que la paix ..aidez nous à nous unir svp

    AYMAN,notre ami melange chaabane avec ramdane,je n ai jamais demande a quelqu un d ecrire en arabe,je sais pas quel complexe a ce monsieur avec la lague arabe,pour moi tout simplement je me sens bien quand je m exprime en arabe sans arriere pensees,je suis marocains arabe et fiere de l etre,on peut pas demander a un francais d ecrire en anglais ou un americain en francais et meme un espagnole en francais,chaque peuple fiere de sa langue et sa leterrature,il arrive que notre compatriotes qui sont nes en europe ne maitrisent pas l arabe ou bien nos amis francais je suis pret a traduire ce que j ecris en arabe,mais lorsqu il sagit d un homme qui depasse les 50 annees et qui connais joutiya et fandaq boulwiz et dit qu il a du mal a comprndre l arabe et me reproche d ecrire en cette derniere donc ca je l appelle,

    Mon cher HOULAKOU ,

    Le but de cette réponse à votre message n’est pas celui de répondre à ce que vou y avez écrit. J’ai par contre, tenu compte des réponses des autres amis internautes et pour celà, par respect et après avoir(il me semble avoir bien compris leurs désirs). En tenant compte aussi de ce que ce site peut apporter à beaucoup de gens, j’ai décidé non pas t’adresser des » avertissements » termes que tu ne peux nier d’avoir utilisés, mais simplement vous dire que nos contradictions, nos divergences d’opinion ne peuvent que nuire, c’est la raison pour laquelle, vous n’aurez aucune réponse de ma part, celà permettra à des jeunes qui n’ont pas la cinquantaine et qui ne connaissent pas FENDEK BOULOUIZ de continuer à croire en ce qu’ils pensent et en ce qu’ils font, ne les detruisons pas, nous n’avons pas le droit, encore une fois si vous aviez l’intention de m’adresseer des messages, la réponse sera la suivante: SANS COMMENTAIRE » comme j’ai déjà fait avec d’autres. bien à vous.

    Excusez moi d’avoir oublié de vous dire que si c’est pour nous envoyer des leçons pour nous apprendre la réligion musulmane à votre façon comme celle de pas mal de vos amis où il n’ya pas longtemps n’arrêtaient pas de vouloir nous endocriner avec une ignorance sans qualificatif et de nous dicter le droit chemin que nous devons suivre en islam, permettez moi de vous dire d’abord que ce temps là est révolu, ensuite vous devez prendre conscience que vous n’avez pas toujours affaire à des émigrés que tu prends comme des imbéciles et qui ne connaissent rien à la religion; Je t’invites, cher ami tous frais payé de ma part, du seras logé chez moi pendant tout ton séjour, je m’occuperais de ton visas juste pour te faire assister à la mosquée de Bruxelles à certains débats, je profiterais par te faire un tour pour assister à certains d’autres débats sur la religion musulmane, je suis sûr que tu retourneras à Oujda si de là que tu viendras avec beaucoup de connaissances concernant la religion musulmane. pour exemple, nous venons de vivre ce WE un rassemblement de beaucoup de musulmans qui sont venus de toute l’europe et des pays arabes musulmans qui nous ont fait des conférence à Bruxelles de tout premier plan( ceci, c’était pour te dire, que si on fait semblant par politesse de parler au travers de ce site et qu’on parle de l’émigration qui a saoif dapprendre, tu dois savoir cher ami que des gens avertis ont saisi l’occasion de comprendre l’importance et l’ampleur du problème et ils ont réagi, ils ne se sont pas contenté de se pointer devant leur clavier et de jouer au voyeuriste, pour ta gouverne!)

    je n aurai pas besoin d un visa pour entrer en europe,je rentre comme je veux et quand je veux ,la belgique ne me dis rien etje n ai pas l inttention de revisiter.

    sans commentaires!

    #228243
    houl
    Membre

    @saidi wrote:

    @saidi wrote:

    @houlakou wrote:

    @ayman wrote:

    La langue c pas un obstacle entre nous, n’a jamais et ne serait jamais un obstacle au contraire ,moi ça me fait plaisir qunad je vois que mes fereres et soeurs parlent des langues etrangeres , c un gain et c une richesse,c vrai qu’il y’a des personnes qui preferent l’arabe d’autres français et d’autres espagnol… mais ce qui me fais plaisir c que tous ils sont là à chercher un moyen de communiquer, l’un explique à l’autre ,s’entre aider à notre façon , c grandiose ..
    Saidi ne te laisse pas emporter par la collere , regagne toi, je sais que t’es qq’un de bien ,des fois t’es mal compris mais il faut pas en faire un drame, nos amis ne te detestent pas , je crois que c la communication qui se fasse mal, je te propose de parler autre chose et apaiser les esprits ,
    jen profite pour dire aussi à nos amis: y’a pas mieux que la paix ..aidez nous à nous unir svp

    AYMAN,notre ami melange chaabane avec ramdane,je n ai jamais demande a quelqu un d ecrire en arabe,je sais pas quel complexe a ce monsieur avec la lague arabe,pour moi tout simplement je me sens bien quand je m exprime en arabe sans arriere pensees,je suis marocains arabe et fiere de l etre,on peut pas demander a un francais d ecrire en anglais ou un americain en francais et meme un espagnole en francais,chaque peuple fiere de sa langue et sa leterrature,il arrive que notre compatriotes qui sont nes en europe ne maitrisent pas l arabe ou bien nos amis francais je suis pret a traduire ce que j ecris en arabe,mais lorsqu il sagit d un homme qui depasse les 50 annees et qui connais joutiya et fandaq boulwiz et dit qu il a du mal a comprndre l arabe et me reproche d ecrire en cette derniere donc ca je l appelle,

    Mon cher HOULAKOU ,

    Le but de cette réponse à votre message n’est pas celui de répondre à ce que vou y avez écrit. J’ai par contre, tenu compte des réponses des autres amis internautes et pour celà, par respect et après avoir(il me semble avoir bien compris leurs désirs). En tenant compte aussi de ce que ce site peut apporter à beaucoup de gens, j’ai décidé non pas t’adresser des » avertissements » termes que tu ne peux nier d’avoir utilisés, mais simplement vous dire que nos contradictions, nos divergences d’opinion ne peuvent que nuire, c’est la raison pour laquelle, vous n’aurez aucune réponse de ma part, celà permettra à des jeunes qui n’ont pas la cinquantaine et qui ne connaissent pas FENDEK BOULOUIZ de continuer à croire en ce qu’ils pensent et en ce qu’ils font, ne les detruisons pas, nous n’avons pas le droit, encore une fois si vous aviez l’intention de m’adresseer des messages, la réponse sera la suivante: SANS COMMENTAIRE » comme j’ai déjà fait avec d’autres. bien à vous.

    Excusez moi d’avoir oublié de vous dire que si c’est pour nous envoyer des leçons pour nous apprendre la réligion musulmane à votre façon comme celle de pas mal de vos amis où il n’ya pas longtemps n’arrêtaient pas de vouloir nous endocriner avec une ignorance sans qualificatif et de nous dicter le droit chemin que nous devons suivre en islam, permettez moi de vous dire d’abord que ce temps là est révolu, ensuite vous devez prendre conscience que vous n’avez pas toujours affaire à des émigrés que tu prends comme des imbéciles et qui ne connaissent rien à la religion; Je t’invites, cher ami tous frais payé de ma part, du seras logé chez moi pendant tout ton séjour, je m’occuperais de ton visas juste pour te faire assister à la mosquée de Bruxelles à certains débats, je profiterais par te faire un tour pour assister à certains d’autres débats sur la religion musulmane, je suis sûr que tu retourneras à Oujda si de là que tu viendras avec beaucoup de connaissances concernant la religion musulmane. pour exemple, nous venons de vivre ce WE un rassemblement de beaucoup de musulmans qui sont venus de toute l’europe et des pays arabes musulmans qui nous ont fait des conférence à Bruxelles de tout premier plan( ceci, c’était pour te dire, que si on fait semblant par politesse de parler au travers de ce site et qu’on parle de l’émigration qui a saoif dapprendre, tu dois savoir cher ami que des gens avertis ont saisi l’occasion de comprendre l’importance et l’ampleur du problème et ils ont réagi, ils ne se sont pas contenté de se pointer devant leur clavier et de jouer au voyeuriste, pour ta gouverne!)

    je n aurai pas besoin d un visa pour entrer en europe,je rentre comme je veux et quand je veux ,la belgique ne me dis rien etje n ai pas l inttention de revisiter.

    #228242
    saidi
    Membre

    @saidi wrote:

    @houlakou wrote:

    @ayman wrote:

    La langue c pas un obstacle entre nous, n’a jamais et ne serait jamais un obstacle au contraire ,moi ça me fait plaisir qunad je vois que mes fereres et soeurs parlent des langues etrangeres , c un gain et c une richesse,c vrai qu’il y’a des personnes qui preferent l’arabe d’autres français et d’autres espagnol… mais ce qui me fais plaisir c que tous ils sont là à chercher un moyen de communiquer, l’un explique à l’autre ,s’entre aider à notre façon , c grandiose ..
    Saidi ne te laisse pas emporter par la collere , regagne toi, je sais que t’es qq’un de bien ,des fois t’es mal compris mais il faut pas en faire un drame, nos amis ne te detestent pas , je crois que c la communication qui se fasse mal, je te propose de parler autre chose et apaiser les esprits ,
    jen profite pour dire aussi à nos amis: y’a pas mieux que la paix ..aidez nous à nous unir svp

    AYMAN,notre ami melange chaabane avec ramdane,je n ai jamais demande a quelqu un d ecrire en arabe,je sais pas quel complexe a ce monsieur avec la lague arabe,pour moi tout simplement je me sens bien quand je m exprime en arabe sans arriere pensees,je suis marocains arabe et fiere de l etre,on peut pas demander a un francais d ecrire en anglais ou un americain en francais et meme un espagnole en francais,chaque peuple fiere de sa langue et sa leterrature,il arrive que notre compatriotes qui sont nes en europe ne maitrisent pas l arabe ou bien nos amis francais je suis pret a traduire ce que j ecris en arabe,mais lorsqu il sagit d un homme qui depasse les 50 annees et qui connais joutiya et fandaq boulwiz et dit qu il a du mal a comprndre l arabe et me reproche d ecrire en cette derniere donc ca je l appelle,

    Mon cher HOULAKOU ,

    Le but de cette réponse à votre message n’est pas celui de répondre à ce que vou y avez écrit. J’ai par contre, tenu compte des réponses des autres amis internautes et pour celà, par respect et après avoir(il me semble avoir bien compris leurs désirs). En tenant compte aussi de ce que ce site peut apporter à beaucoup de gens, j’ai décidé non pas t’adresser des » avertissements » termes que tu ne peux nier d’avoir utilisés, mais simplement vous dire que nos contradictions, nos divergences d’opinion ne peuvent que nuire, c’est la raison pour laquelle, vous n’aurez aucune réponse de ma part, celà permettra à des jeunes qui n’ont pas la cinquantaine et qui ne connaissent pas FENDEK BOULOUIZ de continuer à croire en ce qu’ils pensent et en ce qu’ils font, ne les detruisons pas, nous n’avons pas le droit, encore une fois si vous aviez l’intention de m’adresseer des messages, la réponse sera la suivante: SANS COMMENTAIRE » comme j’ai déjà fait avec d’autres. bien à vous.

    Excusez moi d’avoir oublié de vous dire que si c’est pour nous envoyer des leçons pour nous apprendre la réligion musulmane à votre façon comme celle de pas mal de vos amis où il n’ya pas longtemps n’arrêtaient pas de vouloir nous endocriner avec une ignorance sans qualificatif et de nous dicter le droit chemin que nous devons suivre en islam, permettez moi de vous dire d’abord que ce temps là est révolu, ensuite vous devez prendre conscience que vous n’avez pas toujours affaire à des émigrés que tu prends comme des imbéciles et qui ne connaissent rien à la religion; Je t’invites, cher ami tous frais payé de ma part, du seras logé chez moi pendant tout ton séjour, je m’occuperais de ton visas juste pour te faire assister à la mosquée de Bruxelles à certains débats, je profiterais par te faire un tour pour assister à certains d’autres débats sur la religion musulmane, je suis sûr que tu retourneras à Oujda si de là que tu viendras avec beaucoup de connaissances concernant la religion musulmane. pour exemple, nous venons de vivre ce WE un rassemblement de beaucoup de musulmans qui sont venus de toute l’europe et des pays arabes musulmans qui nous ont fait des conférence à Bruxelles de tout premier plan( ceci, c’était pour te dire, que si on fait semblant par politesse de parler au travers de ce site et qu’on parle de l’émigration qui a saoif dapprendre, tu dois savoir cher ami que des gens avertis ont saisi l’occasion de comprendre l’importance et l’ampleur du problème et ils ont réagi, ils ne se sont pas contenté de se pointer devant leur clavier et de jouer au voyeuriste, pour ta gouverne!)

    #228239
    saidi
    Membre

    @houlakou wrote:

    @ayman wrote:

    La langue c pas un obstacle entre nous, n’a jamais et ne serait jamais un obstacle au contraire ,moi ça me fait plaisir qunad je vois que mes fereres et soeurs parlent des langues etrangeres , c un gain et c une richesse,c vrai qu’il y’a des personnes qui preferent l’arabe d’autres français et d’autres espagnol… mais ce qui me fais plaisir c que tous ils sont là à chercher un moyen de communiquer, l’un explique à l’autre ,s’entre aider à notre façon , c grandiose ..
    Saidi ne te laisse pas emporter par la collere , regagne toi, je sais que t’es qq’un de bien ,des fois t’es mal compris mais il faut pas en faire un drame, nos amis ne te detestent pas , je crois que c la communication qui se fasse mal, je te propose de parler autre chose et apaiser les esprits ,
    jen profite pour dire aussi à nos amis: y’a pas mieux que la paix ..aidez nous à nous unir svp

    AYMAN,notre ami melange chaabane avec ramdane,je n ai jamais demande a quelqu un d ecrire en arabe,je sais pas quel complexe a ce monsieur avec la lague arabe,pour moi tout simplement je me sens bien quand je m exprime en arabe sans arriere pensees,je suis marocains arabe et fiere de l etre,on peut pas demander a un francais d ecrire en anglais ou un americain en francais et meme un espagnole en francais,chaque peuple fiere de sa langue et sa leterrature,il arrive que notre compatriotes qui sont nes en europe ne maitrisent pas l arabe ou bien nos amis francais je suis pret a traduire ce que j ecris en arabe,mais lorsqu il sagit d un homme qui depasse les 50 annees et qui connais joutiya et fandaq boulwiz et dit qu il a du mal a comprndre l arabe et me reproche d ecrire en cette derniere donc ca je l appelle,

    Mon cher HOULAKOU ,

    Le but de cette réponse à votre message n’est pas celui de répondre à ce que vou y avez écrit. J’ai par contre, tenu compte des réponses des autres amis internautes et pour celà, par respect et après avoir(il me semble avoir bien compris leurs désirs). En tenant compte aussi de ce que ce site peut apporter à beaucoup de gens, j’ai décidé non pas t’adresser des » avertissements » termes que tu ne peux nier d’avoir utilisés, mais simplement vous dire que nos contradictions, nos divergences d’opinion ne peuvent que nuire, c’est la raison pour laquelle, vous n’aurez aucune réponse de ma part, celà permettra à des jeunes qui n’ont pas la cinquantaine et qui ne connaissent pas FENDEK BOULOUIZ de continuer à croire en ce qu’ils pensent et en ce qu’ils font, ne les detruisons pas, nous n’avons pas le droit, encore une fois si vous aviez l’intention de m’adresseer des messages, la réponse sera la suivante: SANS COMMENTAIRE » comme j’ai déjà fait avec d’autres. bien à vous.

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