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juin 15, 2006 à 1:39 #212984
En réponse à : Marock le film .. C’est parti !!
Zineb
MembreDe quelle immitation parles tu Hafid ❓ Ca,c’est une réalité vécue par un ensemble de gens,ça existe déjà chez nous.Le film ne nous incite pas à faire pareil,bien au contraire,ils nous dit:regardez ce qui se passe dans votre pays,les hommes de demain.
D’autres films ont transmis le même message,par exemple,Ali Zawa,et d’autres dont je me rappelle plus,les enfants des rues,qui n’ont aucun avenir vu leur vie,si on peut apeler ça une vie.On fera la même chose en disant que le film nous apprend les mots vulgaires,ce n’est pas un film pour but éducatif et…..juin 15, 2006 à 1:02 #213806En réponse à : Soyons clair : héros ou assassin ?
Ibn al arabi
Membre@dawy wrote:
Salut,
Les diatribes de notre apprenti terroriste FROM SPAIN,en l’occurence ibn al kharrabi ne changeront rien à la donne.
Cette entité qui domine le monde actuellement (les usa) ne peut que se rejouir d’avoir des serviteurs à bas prix tel qu’ibn al kharrabi.
Abou mous3ab al kartouni n’est qu’un kleenex dont s’est servi la machine hegemonique amricaine,apres ben laden bien entendu.L’administration de bush ne va tarder à nous tricoter un autre mous3ab pour faire perdurer son occuppation.
Le seul salut pourrait venir de la chine ,cette puissance qui travaille en silence et qui a payé le prix fort en ayant cru en des slogans creux et stériles pendant des lustres.
l’europe continue à payer chèrement l’aide americaine lors de sa libération.
Rappelez vous la position courageuse de villepin à l’onu.On s’est contenté de l’entendre poliment ,quant à l’écouter il ne fallait meme pas y penser.
Et tout ca à cause de qui ?.A cause des irakiens eux memes qui ont fait preuve de lacheté envers un bonhomme qui a presque inspiré pitié lors sa sortie de sa tanière.
Kaddafi qui a régné aussi grace à des slogans.Sentant que la fin du toztozisme (tozz li america,encore un autre soporiphique efficace dans le monde arabe)approche et que son trone vacille a baissé sa culotte devant son maitre bush et lui hurlé son allégeance.
Désolé d’avoir dévié peut etre du sujet.
Juste un petit dernier mot gentil à notre apprenti terroriste:
9ABBAHA ALLAHO SA3YAK.AL ISLAM BARIOUN MINKA WA MIN AMTHALIKA.
WALA TAMOUNNOU 3ALAYA ISLAMOKOM.
Le jour ou tu comprendras la portée musulmane de ce verst tu feras surement preuve d’humilté et tu auras alors une approche saine de l’islam.لا بارك الله فيك
استعد مع معشر بني علمان للهروب الى حانات باريس واوكار الدعارة في لندن (لا لتمتع بل للعمل هناك) فالمغرب بلاد التوحيد بلاد الموحدين والمرابطين لا تقبل انجاس الالحاد والعلمانية, فاهرب قبل ان تاتي المحاكم الاسلامية لقطع ايدي لصوص بني علمان ورقاب الشواذ منكم.
juin 14, 2006 à 11:50 #213861En réponse à : doute sur mon mariage????
Anonymous
Membreshérine, tout ce qui se passe dans ta tête est tout à fait normal pour une fille, mais crois moi c’est une chose que même les hommes devant une telle decision se perdent. Pourquoi? ben c’est par ce que c’est la decision la plus defficile dans la vie se donner entièrement un une autre personne n’est pas chose facile, par ce que-et c’est surtout pour les filles- c’est un changement de cap c’est le passage de la fille entourée géneralement par sa famille et specialement par sa maman vers un foyer ou c’est elle qui doit donner de l’amour de l’affection et de l’intention à son homme, tout en sachant que son petit coin dans son ancienne demeure n’existe plus, elle devra se contenter de la qualité d’invité dans sa propre maison ou elle a vecu une bonne partie de sa vie.
Mais il me senmbe que lorsqu’on aime, ou bien lirsqu’on est tombé amoureux on oublie tout ça, car pour un lapse de temps cet amour nous eblouit carrement les yeux qu’on se rends pas compte de la grande decision que nous somme entrain de faire, mais d’un coté s’il ya pas ce moteur qui est l’amour le 2eme acouchement pour chacun de nous qui est le mariage devient trés difficil.
alors je crois que si tu es tres satisfaite de ton future mari, que tu vois qu il pourra vraiment combler le vide que tu ressentira le jour de ton depart de chez toi ben fonce sans hesiter, mais si tu te marie par ce que tu dois te marier!! ben reflechie 100000 fois avant de le faire, crois moi si tu es amoureuse de ton marie et lui de même en un seul jour ta vrai maison sera celle que tu construira avec ton mari.
de toute façon je te souhaite bonne chance et trop de maturité.
mohammed de belgiquejuin 14, 2006 à 11:07 #213803En réponse à : Soyons clair : héros ou assassin ?
dawy
MembreSalut,
Les diatribes de notre apprenti terroriste FROM SPAIN,en l’occurence ibn al kharrabi ne changeront rien à la donne.
Cette entité qui domine le monde actuellement (les usa) ne peut que se rejouir d’avoir des serviteurs à bas prix tel qu’ibn al kharrabi.
Abou mous3ab al kartouni n’est qu’un kleenex dont s’est servi la machine hegemonique amricaine,apres ben laden bien entendu.L’administration de bush ne va tarder à nous tricoter un autre mous3ab pour faire perdurer son occuppation.
Le seul salut pourrait venir de la chine ,cette puissance qui travaille en silence et qui a payé le prix fort en ayant cru en des slogans creux et stériles pendant des lustres.
l’europe continue à payer chèrement l’aide americaine lors de sa libération.
Rappelez vous la position courageuse de villepin à l’onu.On s’est contenté de l’entendre poliment ,quant à l’écouter il ne fallait meme pas y penser.
Et tout ca à cause de qui ?.A cause des irakiens eux memes qui ont fait preuve de lacheté envers un bonhomme qui a presque inspiré pitié lors sa sortie de sa tanière.
Kaddafi qui a régné aussi grace à des slogans.Sentant que la fin du toztozisme (tozz li america,encore un autre soporiphique efficace dans le monde arabe)approche et que son trone vacille a baissé sa culotte devant son maitre bush et lui hurlé son allégeance.
Désolé d’avoir dévié peut etre du sujet.
Juste un petit dernier mot gentil à notre apprenti terroriste:
9ABBAHA ALLAHO SA3YAK.AL ISLAM BARIOUN MINKA WA MIN AMTHALIKA.
WALA TAMOUNNOU 3ALAYA ISLAMOKOM.
Le jour ou tu comprendras la portée musulmane de ce verst tu feras surement preuve d’humilté et tu auras alors une approche saine de l’islam.juin 14, 2006 à 12:53 #213627En réponse à : Après Sebta,Mellilia et l’ilot de Layla : le tour de Saidiya
al-mansi
Membre@mco91 wrote:
il y a tjs d autres choix mr alain, nos valeurs et nos principes sont ce qu on a de plus chere!!!on é pas prés à abandoné 1m de notre plage si c été nous qui decidé…ms malheureusement ce né pa le cas
je di pa ça contre vs mr alain, je le dirai biensur si vous ne respectez pa la moindre valeure de notre société, ms du moment où vs respectez les gens et leurs valeurs vs n oriez jamai un soucirien à dire !! t’as tout résumé cher mco91 !!!
il y en a malheureusment qui pensent que tout est à vendre et à acheter !!! tes valeurs, tes principes, ton sol et tes fesses aussi s’il le faut (désolé pour le mot), tout est bon pour atteindre un but ô si glorieux et si recherché, c’est celui de remplir à fond les poches des riches de cette planète !!!et ben cher Alain, avec tous mes respects, on est pas des mendiants !!
et ben cher Alain, t’es aussi convaincu comme moi j’espere, que c’est pas une faveur que Fadesa est entrain de faire pour nous !! que c’est pas pour notre bonne cause que Fadesa est là !! que c’est pas pour nos beaux yeux que Fadesa est là !! le vrai motif est le Gain et le profit et rien que le gain et le profit !!!enfin, je te provoque un peu 😀 , t’es prêt à vendre l’île de la Martinique aux Américains? la France est assez vaste, non? en plus la Martinique est très loin de la France, n’est ce pas? en plus – entre nous – c’est que des bénéfices puisque à la limite ce n’est qu’une colonie héritée 😳
vendez la Martinique alors, non?juin 13, 2006 à 11:57 #213623En réponse à : Après Sebta,Mellilia et l’ilot de Layla : le tour de Saidiya
dawy
Membresalut alain
as-tu connu la règle en inox qui contribuait à assimiler la methode globale avec une facilité deconcertante.
Es-tu pour la globale ou la syllabique?.
Tout en sachant que tu as commis l’impair suivant:
Dans un de tes posts tu as ecris le mot discours avec un T à la fin à plusieurs reprises.
Est ce que c’etait pour nous tester , ou bien tu etais sincère , et dans ce cas tu merites une punition.Je ne vais pas etre revanchard, je vais te condamner juste à nous relater tes sousenirs concernant ce moyen pédagogique que a fait ses preuver à une certaine époque.juin 12, 2006 à 10:22 #213772En réponse à : Ibn Arabi et ses "beaux discours philosophiques"
hafid
MembreIbn’Arabî est considéré comme le plus grand des maîtres de la spiritualité islamique. Sa doctrine qualifiée de “monisme existentiel” a dominé et revivifié la spiritualité soufie soulevant parfois les plus vives résistances au sein de l’Islam. Sans prétendre résumer en quelques mots son œuvre littéraire colossale (plus de 400 ouvrages), nous pouvons toutefois nous arrêter sur le fait qu’Ibn’Arabî ne fait aucune distinction entre le Créateur et sa créature de sorte qu’il considère cette dernière comme une possibilité divine. Dieu crée par Amour de se faire connaître et sa créature est la manifestation de cet Amour. Tous deux sont donc indissociablement liés par cette énergie d’Amour. En outre, l’homme étant issu de Dieu, il possède sa conscience et a donc la possibilité de se reconnaître. Par extension, à l’image de l’artiste qui se fait connaître par son œuvre et de l’œuvre qui nous éclaire sur l’artiste, se découvrir soi-même c’est découvrir Dieu en soi et découvrir Dieu c’est se découvrir soi-même. La réalisation de cette réunion au Divin par la connaissance de l’Amour est donc pour lui le but de toute vie spirituelle.
juin 11, 2006 à 8:55 #201507Sujet: Areqqas : un facteur typiquement marocain
dans le forum DiversIznassen
Membre« Areqqas » le facteur dans la langue des Marocains. « Areqqas » signifie en Tamazight la personne chargée de transmettre une lettre, une parole, un bien entre les gens.
Le mot est entré dans la Darija » Reqqas »; mais il disparaît pour être remplacé par « lfactour » (Le facteur), puis enterré définitivement par la politique d’arabisation agressive.
Heureusement le mot » Areqqas » survit toujours chez les Amazighophones. Il est aussi utilisé actuellement pour désigner l’aiguille d’une montre. L’aiguille faisant un mouvement de va et vient comme un « Areqqas » qui fait l’aller-retour pour transmettre la lettre
juin 11, 2006 à 5:51 #213330En réponse à : Un Maroc Laïc ..
Iznassen
MembreAZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
Mustapha El Qadéry, RabatAmara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.
À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.
By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.
Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.
Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.
L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.
L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.
1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat
Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.
La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.
2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien
Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.
Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.
Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?
On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?
Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?
On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.
Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».
3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance
La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?
Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?
La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :
Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)
4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat
L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.
La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.
Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?
La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).
Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.
Références :
J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.juin 11, 2006 à 4:56 #213691En réponse à : 3333333333333333333333333
al-mansi
MembreMrs fadi & Sfinks,
je vous donne moi-même une réponse à ma question :
les musulmans ne veulent pas de la laïcité ce n’est pas par confusion avec l’atheisme mais par les raisons suivantes :
1- adopter la laïcité revient à rejeter l’application de l’Islam à l’echelle de l’état, et le rejet des consignes coraniques est considéré aux yeux de tous les musulmans comme une apostasie…ردة عن الإسلام….donc, peu importe les mots utilisés (athés, mécréant, laïque, libéral, …) le résultat est le même : tu n’es plus musulman.2- la laïcité n’est pas une libérté ni personnelle ni étatique, mais au contraire, appliquer la laïcité ne passe que par imposer le rejet de la religion (islamique dans notre cas) et imposer des lois conçues par des humains et qui sont parfois bons, parfois mauvais.
à titre d’exemple juste pour illustrer, si ton frère est tué volontairement par un agresseur, la loi islamique te laisse le choix entre pardonner et accepter une rançon ou de tuer cet agresseur (dans un but dissuasif pour les autres criminels)…mais la plupart des lois laïques actuelles t’imposent de calmer ta caloère et admettre que l’agresseur sera jugé 20ans de prisons au pire des cas.
je garde pour moi laquelle des sanctions est la bonne, et je répéte que cet exemple a un seul but : démontrer par A + B que la laïcité ne fait que remplacer les lois imposées par les religions par d’autres lois imposées par des hommes.enfin, je vous invite à lire et lire et encore lire si vous êtes vraiment intéréssés par la recherche du savoir et de la Vérité. ne récitez pas ce qu’on vous dicte. moi perso, j’ai lu un peu de tout : marxisme , chrétianisme, et pleins d’autres philosophies tout en passant par le franc-maçonisme et le descartisme où votre foi est volatilisée si vous n’en êtes pas convaincus , et bien sûr j’ai lu l’Islam avec ses plusieurs branches et courants, je vous dis ça pour vous dire que c’est un racourcis que je vous donne ou si vous voulez une conclusion à vérifier par vos efforts de chercheurs : Il n’y a pas d’autre Salut en dehors de l’Islam.
un dernier conseil, et je ne suis pas habilité à vous donner des conseils, si vous n’êtes pas musulmans par conviction vraiment ça ne vaut même pas le coup de se dire musulman.
à suivre.
juin 11, 2006 à 4:11 #213689En réponse à : 3333333333333333333333333
sfinks59
Membreetat du maroc est un etat musiman (quel hypocrisme! 😯 ) c le mots laiq qui le convient comme ca ont seras moin hypocrite
juin 11, 2006 à 2:14 #213679En réponse à : 3333333333333333333333333
sfinks59
Membrehhhh il fé meme pas la diference entre athé et laiq et il me traite dignorant 😯 je te conséil daller reviser le coran et demandé les fokha est ce que celui qui tue un musilman est un marthir ou bien un irhabi !! et comme il viens de dire notre amis on est ici pour dicuter pas pour ce bagarer si tu veux te bagarer ta qu a aller faire du caraté ou un truc pareil cher mr ibn al arabi almota9af alladi fariha lima9tali ikhwanihi al abriyae fi ahdati adar albaydae
juin 11, 2006 à 8:13 #213797En réponse à : Soyons clair : héros ou assassin ?
Alain
Membresalut hafid
Je partage ton avis sans réserve
voire le forum :http://forum.oujdacity.net/oujda-discussion-703.html
salut fadi
c’est « grace » à ces menaces que d’autres fous vont justifier leurs attaques.
Les sanguinaires de tous les bords prennent leur plaisir quand ils voient couler le sang, c’est ce qui leur sert de jouissance.
Leur frustation du plaisir est telle que seule la mort leur apporte encore quelque émotion, ça s’appele de la maladie mentale.
Le catholisisme a connu exactement la même dérive à l’époque de l’inquisition ( en 1478 en Espagne, et en 1531 au Portugal )
La maladie mentale ne connait pas de frontière et traverse toutes les époques
juin 10, 2006 à 7:43 #210590En réponse à : Euthanasie : Pour ou contre ??
linda14
Membretoute forme d’euthanasie est interdite. Elle va meme contre le serment d’hyppocrate…j’ai fais un exposé… et par des recherches j’ai trouvés des citations attéstées et bien sur qui sont contre l’euthanasie…pourquoi en grèce l’euthanasie est interdite?!!!!!!
y’ pas une personne qui veut me répondre!!!!!!!!!!!!!!!!!
‘euthanasie est un meurtre meme si le patient le demande »si il demande c’est en fait le prendre au mot »juin 8, 2006 à 6:30 #211602En réponse à : Saidia & FADESA
Oujdino
Membreil y a des gens qui savent meme le sens des mots qui utilise et se permettre de donner des leçons, comme le cas d’un Monsieur qui parle de PIB de saidia & fadesa ,la je ne veux pas lui expliquer c’est quoi exactement un PIB mais je lui invite d’avoir un petit peu de récule avant de dire n’importe quoi ,styl il fo remercier fadesa
ce n’est pas une entreprise qui va rendre saidia une ville moderne ou developpé car tout simplement elle n’a pas d’interet qu’on avance , car on est plus rentable ,qu’on est ignard comme ce Monsieur qui veux que je remercie fadesa.ce que je sais ,que fadesa n’a rien a faire chez nous,on veux pas de son argent et encore moi sa pitié comme il pense certain,sans parler du delta de melouia qui ‘est entrain de mourir
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