Résultats de la recherche sur 'Régions'

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15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 240)
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  • #207041
    mounavri
    Membre

    PLUTÔT qu’un événement, le «printemps arabe » est un processus. Pour les
    pays les plus engagés sur le chemin de l’émancipation politique, la question
    cruciale est la suivante : la démocratie peut-elle s’institutionnaliser ? Même si
    les progrès demeurent fragiles, et les rapports entre sociétés et Etats toujours
    conflictuels, la question appelle un « oui » prudent. Dans certains des pays
    concernés, on assiste à la mise en place d’institutions appelées à devenir
    démocratiques. C’est en Afrique du Nord que les perspectives d’avenir paraissent le plus
    prometteuses. L’institutionnalisation de la démocratie suppose une convergence
    de la vie politique autour des trois pôles qui fondent l’Etat de droit, à savoir les
    élections, le Parlement et la Constitution. Quand ces pôles sont robustes et durables,
    les gouvernements restent généralement à l’abri des groupes radicaux, des forces
    réactionnaires et d’un retour à des formes autoritaires. Les démocraties qui
    chérissent le respect du droit et l’équité des scrutins requièrent une alternance
    du pouvoir entre partis rivaux.
    En Tunisie, en Libye et en Egypte, ce processus d’institutionnalisation est
    en marche, fût-ce sur un chemin cahoteux . Chacun de ces trois pays a
    connu des élections législatives marquées par une compétition et un pluralisme
    inconcevables sous l’ancien régime. En Tunisie, l’Assemblée constituante issue
    des urnes est en train d’achever l’élaboration de la Constitution. La crise y
    a deux dimensions : la longue passivité du nouveau gouvernement face aux
    violences salafistes (qui a pris fin après l’attaque de l’ambassade américaine à
    Tunis) et le retard à mettre en oeuvre des réformes économiques, notamment dans
    les régions les plus défavorisées. En dépit de ces tensions parfois très vives
    et des conflits qui opposent les divers intérêts politiques, personne, si ce n’est
    une petite minorité, ne remet en cause les règles du jeu démocratique.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Cher monsieur ALI BELHACHMI,

    Je suis enchanté et avec mon admiration et mon souhait partagé de nous rencontrer, je vous remercie de vos bons mots.
    Pour ma part , ayant le même âge, je m’active et m’implique dans la chose citoyenne depuis mes années de corporation, à l’UNEM !

    http://www.rezoweb.com/forum/sante/poster-myastheniagravi.shtml
    http://myasthenie.forumactif.com/f8-des-amis-face-a-la-myasthenie

    Voici pour d’éventuels contacts mon adresse : aamm25@gmail.com

    Médecin depuis, je dirige une association d’handicapés neuromusculaires, l’AAMM, que j’ai fondée il y a 11 ans, avec le concours d’amis neurologues, pour servir cette tranche d’handicapés et défendre leurs intérêts vitaux. ( Et c’est peu dire ! ) A l’instar de ceux des autres malades !

    Ce dont provient, par dérive ou par extension, cette lutte nôtre face à la prévarication fiscale que sont les impôts indirects sur les médicaments. Donc sur les maladies , ce dont se prévaut le fisc, en fait.

    Taxes punitives et extorsions des malades et de leurs fonds ,inconscientes et illisibles pour la plupart, des consommateurs obligés, et à propos desquels, nous en appelons respectueusement SM le Roi. ,

    Pour  » innover » , en donnant ses instructions de Leader afin de réformer cette fiscalité médiévale , péjorative et si contraire à l’esprit de solidarité, sur lequel Il a fondé Son œuvre maîtresse, l’INDH.

    Et l’on sait Son amour immense pour les Marocains, où qu’ils soient. La preuve Sa popularité IMMENSE.
    Cette Réforme courageuse, qu’il est souhaitable de faire d’emblée pour qu’elle soit efficiente, diminuera les frais des malades , de leurs Caisses et de celles des hôpitaux, de près de 25 % ! Sur toutes les étapes des soins ! On imagine comment en seront facilités les soins et l’accès aux soins.

    Pousser les responsables à la Réforme générale de ces taxes antisociales , TVA 7 % et taxe de douane 17 %, est donc notre cheval de bataille.

    Depuis 8 ans, nous nous y attelons, en demandant à l’Etat, qui fait beaucoup pour le pain, le livre ou les denrées premières, d’inclure dans toutes ses détaxes timides et partielles, et défiscalisations préliminaires et partiale, toutes les maladies ! Rigoureusement, sans discriminations entre les maux et surtout d’attaquer pour les supprimer les taxes sur les intrants, aussi, les réactifs et le matériel des hospices et des labos.

    Parallèlement et en ce qui me concerne personnellement , ayant habité et fait école auprès de Juifs d’Espagnol, de Français et d’Algériens, je suis ouvert comme de par mon métier de médecin à la paix entre les hommes et leurs ouvertures trans-cultes, états et civilisations, sans peur, sans haine et sans xénophobie.

    De ce fait, je vis mal cette affaire plus que trentenaire de notre bout de Sahara et de frontières entre peuples de la même Nation. Je garde un bon souvenir de mes voyages en Algérie et de mes amis et parents, alliés de sang, algériens. Comme de la Marche Verte, à laquelle j’ai participé en tant de toubib de Taza….
    J’ai hâte de voir la paix instaurée entre les clans et les sous régions et de voir la fraternité revenir à l’actif des Maghrébins.

    Et c’est là l’objet de mon écrit et de pas celui-ci seul du mois de Mai 2012. Mon optique est de voir notre amie depuis, la France , témoigner en tant qu’acteur premier de la colonie et des barrages et frontières qu’elle a instaurées, témoigner publiquement, mondialement ,ouvertement, sans tergiverser de la marocanité de notre SAHARA. Je ne lui demande pas plus. Elle fait partie de mon identité. Elle me doit bien cette franchise-là, la France ! La France, notre deuxième mère culturelle.

    « …France, mère des arts, des armes et des lois  »- Joaquim du Bellay – Elle restera à jamais le Nord de notre boussole et la francophonie , l’un des paramètres, supranationaux, qui nous relient aussi entre frères, Algériens, Tunisiens et Marocains et jumeau mauritanien !

    Oui, la France à la suite du viol colonial ou de ses noces impériales, a quitté sa direction directe, obtuse et raciste, de nos affaires ! Elle a laissé des traces culturelles modernistes impérissables. Beaucoup lui en sont gré, certes! Parallèlement à l’immense continent saharien qu’elle a donné en  »dote de séparation » à l’Algérie, au moment de sa sanglante séparation, elle nous doit la vérité.

    Elle est en devoir, loyalement, franchement de déclarer l’historicité de notre Sahara et s’en finir avec les tergiversations, les magouilles, les silences entretenus ça et là, pour faisander le commerce militaire, les levains des manipulations et des grosses affaires commerciales, pour solder de notre vivant cette affaire mal couvée.
    C’est là l’essentiel, à plus pour faire plus court.

    DR IDRISSI MY AHMED

    #280010

    En réponse à : Vivre à Oujda pour un Casaoui

    marlyn
    Membre

    @fadi wrote:

    Bienvenu parmi nous blusydays

    J’espère que les préparatifs vont bon train chez toi 🙂

    Concernant la ville d’Oujda, et comme a dit Nass et Alaa, la vie est beaucoup moins cher qu’à Casa, la ville est beaucoup moins stressante aussi ..

    Mentalité: Un peu speciale .. Le conseil passe partout !! prends un peu de distance, le temps de connaitre les gens qui t’entourent !! D’autant plus, Je connais pas mal de Casaouis qui ont choisi de faire leurs vie à Oujda, et il se portent très bien !! ça sera le cas pour toi aussi !! Oujda wllafa 😉

    si t’es un fetard, tu n’as pas beacoup d’endroit ou faire la fete et méme la frequentation laisse a desirer !! Alors les samedi soir soit sage et reste chez toi !! :mrgreen:

    Sinon la région est l’une des très belle régions du pays .. Tu as des plages a perte de vue, des vallées paradisiaques, des paysages sans egal un peu au sud du coté de Figuig !!

    Bref je te laisse decouvrir tout ça a fure et a mesure une fois installé 😉

    Bon courage pour ton nouveau boulo 😀

    woow t’es du genre scénique toii!! 😆 « la fréquentation laisse à désirer » !!! alors à ton avis les casaouis sont plus fréquentable??!! une personne qui est né et qui a grandis à oujda comme c’est le cas pour moi pourra vous apprendre quelques trucs sur ma belle ville et non pas un autre!! 😉 .Ami casaoui tu trouvera la tranquillité et un savoir et une joie de vie différente ….même le roi y a trouver gout et plaisir!! 😉 :mrgreen:

    #279991

    En réponse à : Vivre à Oujda pour un Casaoui

    fadi
    Membre

    Bienvenu parmi nous blusydays

    J’espère que les préparatifs vont bon train chez toi 🙂

    Concernant la ville d’Oujda, et comme a dit Nass et Alaa, la vie est beaucoup moins cher qu’à Casa, la ville est beaucoup moins stressante aussi ..

    Mentalité: Un peu speciale .. Le conseil passe partout !! prends un peu de distance, le temps de connaitre les gens qui t’entourent !! D’autant plus, Je connais pas mal de Casaouis qui ont choisi de faire leurs vie à Oujda, et il se portent très bien !! ça sera le cas pour toi aussi !! Oujda wllafa 😉

    si t’es un fetard, tu n’as pas beacoup d’endroit ou faire la fete et méme la frequentation laisse a desirer !! Alors les samedi soir soit sage et reste chez toi !! :mrgreen:

    Sinon la région est l’une des très belle régions du pays .. Tu as des plages a perte de vue, des vallées paradisiaques, des paysages sans egal un peu au sud du coté de Figuig !!

    Bref je te laisse decouvrir tout ça a fure et a mesure une fois installé 😉

    Bon courage pour ton nouveau boulo 😀

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

    _________________

    #279112

    En réponse à : Lahmami encore et toujours!

    mounavri
    Membre

    @Najim wrote:

    Le stade d’honneur est désert depuis longtemps, qui veut voir Berrchid, Houara, le Rachad…….?
    les seuls qui s’y aventure c’est pour insulter Lahmami et son clan, mais comme le président n’a aucun honneur….le silence des autorités local vis à vis de la situation du MCO est scandaleux!

    Il ne faut pas rire de Berrchid-houara ou Rachad al barnoussi, ce sont des grands clubs
    qui ont des présidents compétents, ce sont des présidents aimés par leurs régions.

    MR NAJIM, votre nom me fait penser à Haj NAJEM l’ex-président du MCO, c’était
    vraiment un gentleman, et qui avait beaucoup donné au club MCO, (BENCHAAOU aussi).

    BIZARRE ce lahmami, il s’accroche avec ses 10 doigts au fauteuil du président défiant tout
    le peuple d’oujda—quelle colle —-UHU !! —-aucun vrai oujdi n’a pu protester sur cette
    mascarade !! 👿 👿 👿 👿

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES MOTS LÉGERS POUR DIRE DES MAUX LOURDS

    SÉQUENCES MÉDICALES GÉNIALES
    UN CLICHÉ LOCAL SUR KENITRA

    JE SUIS UN NATIONALISTE DE MA VILLE :
    CELLE OU JE LOGE !

    QUELS QUE SOIENT MA RACE, MON TRAVAIL
    MA TRIBU, MON CLAN MON CHEF OU MA RELIGION !
    VOICI UNE IMAGE DE MON PAYS
    KENITRA ET RÉGIONS

    BLAGUE A PART, Ô CITÉS DE LA CIVILISATION,
    A FEZ, CASA, RABAT, MARRAKECH, AGADIR OU OUJDA !
    AVONS-NOUS LES MÊMES PROBLÈMES,
    DANS NOS RUES ET NOS ARTÈRES ?

    JE NE PARLE NI DE LA MYASTHÉNIE GRAVE
    NI DES TAXES VINDICATIVES SUR LES SOINS
    OU DE LA TAXES DE DOUANE SUR LES MÉDICAMENTS
    JE NE PARLE PAS DU SUCRE OU DU CHOLESTÉROL
    QUI FONT LEURS BOULOTS DE DÉMENTS.

    JE NE PARLE PAS DES SIT-IN
    JEUNES MARCHEURS EN RUPTURE DE BAN
    VOUS AVEZ REJOINS, SANS LE COMPRENDRE,
    LES AGITATEURS ET LES PROS DES SYNDICATS !
    ON VOUS A ENTENDU DE LA HAUT ! Ô MERVEILLE !
    POUR LA PATRIE PACIFIQUE, C’EST UNE PROUESSE
    ET LA VICTOIRE D’UNE CAUSE, POUR LE BIEN !

    JE NE PARLE PAS, JE NE PARLERAI PAS
    DES MARCHES INLASSABLES A LA MODE ARABE
    OU DE LA REFORME MAURESQUE DE LA CONSTITUTION
    MAIS DE CES INCAPABLES

    CEUX QUI SE SONT VAUTRÉS DANS LE POUVOIR
    ET LA RAPINE OUBLIANT LE MACADAM, SES RAVINES,
    SES TRANCHÉES ET SES TROUS NOIRS !
    MAIS, C’EST VRAI QU’IL Y A DES TRAVAUX !

    JE NE PARLE NI DES ÉCOLES NI DU POUVOIR CENTRAL,
    NI DU COSMOS OU DE LA LÉGISLATION DE DIEU
    NI DE LA SANTÉ QUI RÂLE OU DES TRIBUNAUX EN GRÈVE.
    ENCORE MOINS DE LA RÉGIONALISATION
    JE LAISSE CELA AUX PLUS COMPÉTENTS
    ET A CEUX QUI ONT QUELQUES INTÉRÊTS LA DEDANS
    OU UNE ORDONNANCE DIVINE SUR LA CRÉATION !

    JE NE PARLE NI DES FINANCES NI DE L’ENSEIGNEMENT,
    NI DES COMMUNES SAIGNÉES AU NOIR A BLANC.
    PAR LES COMPÉTENCES LIMITES, LES NULS,
    OU LES CHÔMAGES INCESSANTS, LES GRÈVES,
    MAIS, QUI EN SONT UNE SOBRE ILLUSTRATION
    ET QUE TU DÉCRIES ET DÉNONCES, MAINTENANT.

    JE PARLE AU FUTUR, DU PASSE DÉCOMPOSÉ.
    DE NOS JEUNES, OUBLIÉS, JADIS ÉCRASÉS !,
    JE PARLE DES ÉLUS PASSÉS AUX LOURDS PASSIFS,
    DE CES VIEUX ET FUNESTE FÊTARDS, ÉTEINTS EN RETARD!
    DE CEUX QUI SONT HEUREUSEMENT, DÉFUNTS.

    ET DE CEUX LAISSES EN COURSE ET INFLUENTS,
    DANS LES SORDIDES BLANCHIMENTS, DIT-ON !
    MAIS DIS, CE SONT EUX QUI FONT QUE CA BOUGE
    ET TRAVAILLE SUR LES CHANTIERS ET LES CHAMPS

    EN TROMPANT, EN COMPLOTANT, EN ÉCARTANT,
    EN MENAÇANT, EN FAISANT MINE DE DÉMOCRATIE
    ET D’ÉLECTIONS, EN AGUICHANT, EN CHANTANT,
    POUR LA RIME, EN ROMPANT LE PLUS SOUVENT,
    EN TRUQUANT LES CHIFFRES, SAVAMMENT,
    PENDANT DES DÉCENNIES OUVERTEMENT !

    JE PARLE DE NOS MOTS,
    DU PASSÉ ET NON DE L’AVENIR OU DU PRÉSENT
    JE NE PARLE QU’A DEMI-MAUX ÉTALÉS
    DE NOS ACTUELS ET ILLUSTRES GESTIONNAIRES,
    ÉCRASÉS PAR LES RETARDS, LA MALÉDICTION
    LES MALFAÇONS ANTÉRIEURES,
    JE DIS CELA POUR LES DÉDOUANER,
    EN PARTIE, MAIS HONNÊTEMENT !

    JE VAIS ME FAIRE HAÏR BÊTEMENT !
    PAR LES MORTS ? JE LE DIS ÉPERDUMENT !
    OU DE LEURS PETITS COMPÈRES,
    QUI SONT EN TRAIN DE TRAMER DANS LES SALONS
    OU SUR QUELQUES JOURNAUX D’OPINION !

    LIBRES ET INFLUENTS POUR CONSPIRER
    CONSPUER, CONTRE LE PROGRÈS ET L’ÉVOLUTION…
    ET RENIER CE QUI A ÉTÉ FAIT, POUR DE VRAI,
    QUOIQUE À DEMI OU PLUS SOBREMENT!

    SOBRIQUETS ET MARTYRS SUR LES PLANCHES
    POUR DES MANIPULATEURS DE PANTINS !
    MAIS ILS ONT RAISON DE DIRE LEUR OPINION.

    ILS ONT TRAHI, LE ROI ET SES ANCÊTRES NOS SULTANS
    POUR RESTER MAÎTRES DES RETARDS ET MALFAÇONS
    LES MAÎTRES DE CÉANS DE NOS DESTINS ET NOS CORPS
    DE NOS LOIS, DE NOTRE CULTURE, DE NOS TERRES,
    ET DE LEURS FÉODALES HABITUDES
    DANS NOS ADMINISTRATIONS.

    LES MAÎTRES DE NOS VALEURS,
    LES BONNES COMME LES PIRES,
    DE NOTRE CARACTÈRE OU DE NOS HUMEURS !
    OUI, OUI, ON EN A DE BONNES, HEUREUSEMENT !

    ET L’ON COMPREND, HÉ LECTEUR, ÉLECTEUR,
    QUE L’ON CHOIT DANS LES RUES, EN MARCHANT
    JE PARLE SANS CODE, OUVERTEMENT, VRAIMENT !
    SONGE À T’INSCRIRE AFIN DE VOTER POUR LE MOMENT
    AFIN DE CRIER A BON ESCIENT, LÉGALEMENT,

    JE SUIS TOMBÉ AVANT HIER EN ALLANT AU BOULOT
    MA RUE EST PLEINE DE TROUS QU’ON LA CROIRAIT
    AVOIR SUBI DE KADHAFI OU DE L’OTAN
    PLUSIEURS SÉRIES DE BOMBARDEMENTS

    C’EST POUR CELA QUE SES HABITANTS APPELLENT
    KENITRA, KÉNITROUS, LA VILLE DORTOIR
    DEVENUE DÉPOTOIR AUX MILLE TROUS ET RELENTS
    PARCE QUE OUBLIÉE DE L’ÉTAT ? OU QUE NON ?

    OU, QU’ELLE LOGE DAN SA BOUCLE DU SEBOU,
    UNE IMMENSE PRISON, CÉLÈBRE POURS SES RÉSIDENTS,
    SINISTRE POUR LES BAVARDS ET LES IMPÉNITENTS ?

    OU QU’ELLE SOIT DEVENUE UNE VILE SANS ÂME ?
    UNE VILLE SANS CULTURE, SANS CIEL ET SANS RUES
    UNE VILLE SANS ESPOIRS NI RAISON, TRISTE,
    UNE VILLE DORTOIR CARBONISÉE OÙ IL FAIT GRIS

    NON, D’AUCUNE MANIÈRE, ELLE EST VERTE,
    ELLE SENT LA FORET MAAMORA, LE SABLE ET LA MER
    ELLE EST KÉNITROU, POUR LES INTIMES, SIMPLEMENT !

    POUR SES PIÈGES A BADAUDS ET SES HÈRES
    SES TROTTOIRS MAL FAMÉS, SATURÉS D’ÉLÉMENTS,
    SES CROISEMENTS, HOSPICE POUR LES HANDICAPÉS
    QUI ‘’TRAVAILLENT COMME MENDIANTS’’
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    ET SES RUES AUX VENTRES BÉANTS
    ACCOUCHANT DE MILLE ODEURS ET NUISANCES
    A SOUILLER LE CIEL ET POURRIR L’OCÉAN
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    MADAME, NOTRE BELLE ET SÉMILLANTE MINISTRE,
    QUE DIEU VOUS GARDE POUR VOS ENFANTS !
    FAITES QUELQUE CHOSE POUR NOUS, EN PARTANT !
    POUR CETTE VILLE DEVENUE DE SINISTRE RÉPUTATION
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    JE NE PARLE PAS DES INSECTES UNIQUEMENT !
    JE PARLE DES ANOPHÈLES, SANS TRAITEMENTS.
    DITES-LEUR D’ÉPANDRE LES INSECTICIDES SUFFISAMMENT

    AVEC CES CHANGEMENTS DE TEMPS
    CHAQUE JOUR C’EST CINQ SAISONS,
    A DORMIR AU FRIGO OU SE REFUGIER AU PARLEMENT !

    UN AUTRE DÉFI A LA NATURE, LITTÉRALEMENT CONSPUÉS
    CES SÉNATS RONFLANTS QUI SOMMEILLENT !
    AVEC LEURS AVATARS AUX RETRAITES DORÉES, UNE PÂTURE !
    DES OMBRES SUR FOND GLAUQUE, DES SPECTRES VIVANTS
    DÉPUTÉS INUTILES QU’ÊTRE PRÉSENTS LES DÉRANGE :
    UNE CATASTROPHE A FAIRE PÂLIR LES ÉLÉMENTS.

    JE PARLE DE VOS POUMONS, LECTEURS INCONSTANTS.
    ET A VOUS DOCTEURS, CITOYENS PAR MOMENT !
    VOUS QUI AVEZ OSÉ PARLER DES INSANITÉS
    SOUS LA POIGNE, POLIMENT, EN MARCHANT
    SUR LA SANTÉ, POUR MIEUX SOIGNER CALMEMENT !

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 29 MAI 2011

    #278456
    Alaa-eddine
    Participant

    Salam blanc, et bienvenu sur notre forum.

    Le sujet que tu as annoncé est vaste, mais laisse moi te donner mon avis personnel dans un premier temps.

    En général, les gens qui veulent travailler (je parle de ceux qui le veulent vraiment) vont là ou il y a du travail, ils n’attendent pas que le travail vient à eux.

    tu dis que ce sont d’autres qui prennent le travail des gens de la région, je n’y crois pas, car bien que je ne sois pas au Maroc actuellement, tous les amis que je connais à oujda et qui sont sérieux ont de bons posts qu’ils ne pouvaient pas avoir auparavant à oujda.

    à coté de ca, j’entends de plus en plus de voix qui se révoltent contre les travailleurs des autres régions du Maroc … ce que je trouve dangereux et limite raciste.

    à l’époque ou il n y avait pas bcq de travail à oujda, très peu d’oujdis prennaient l’initiative de bouger pour trouver du travail, je me souviens qu’on se lamentait sur notre avenir et sur notre ville …
    maintenant qu’il y a du travail et qu’il y a des gens motivés qui viennent le prendre on se lamente de nouveau …

    c’est une réalité du marché, quand l’offre augmente dans un secteur,la plupart du temps le marché local ne peut pas à lui seul y répondre, et ce sont des travailleurs de l’extérieur qui comblent le manque.

    si on veut qu’oujda bouge et évolue, il faut accepter ces changements, il faut accepter l’autre, il n y a pas de mal qu’un Rbati ou un Casaoui travail à oujda s’il a les qualifications necessaires.

    et soit en sure, les entreprises qui recrutent le plus à oujda n’ont rien à battre de l’origine de leur salariés, c’est la rentabilité de la boite qui passe avant tout, et donc la qualification et l’efficacité des postulant.

    #275993
    Alaa-eddine
    Participant

    il suffit d’être victime une fois d’un incident pour que notre esprit généralise 🙂
    je pense également qu’on n’a pas plus de chance de se faire agresser à Oujda qu’ailleur.

    certains quartiers de casa / rabat pour le Maroc, certaines banlieu parisiennes … Madrid et régions en espagne … bref, le taux d’agression augmente avec la population c’est logique.

    Le problème, c’est qu’il n y a pas de place en prison pour les « petits » délits, et c’est le même problème existe partout dans le monde … et les chatiments corporels sont définitivement bannis 😆

    #274883

    fiere de qq chose que tu as pas fait/realiser toi meme. fiere de qq chose que tu as recu. si on est pas croyant on dit que qq’un est ne a oujda par coincidence.

    Ce qu’on doit dire est: Dieu merci qu’on est ne musulman(e). cela doit resumer tout.

    Sinon pour le sujet. Alae l’as dit dans ca premiere reponse. les gens repondaient qu’ils sont d’oujda parce que les autres regions n’etaient pas connu et ne voulaient pas perdre beaucoup de temps a expliquer que ahfir se situes entre oujda et saidia. c’etait pas une hone mais plutot un essai de gagner du temps. MAis tout cela, datait de qq annees. maintenant, les gens disent bien qu’ils sont de telle ou telle ville, surtout berkane qui est connu partout au Maroc.

    #275848
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 4 eme épisode

    En effet, Jaber arriva au village et se dirigea directement vers le souk. Soudain, deux gendarmes s’approchèrent de lui .Ils étaient accompagnés d’un homme qui montra du doigt Jaber et dit :
    _ »c’est lui qui a pris le sac . »
    L’un des gendarmes attrapa le jeune homme par l’épaule :
    _ » tu vas nous dire ou tu as caché le sac!
    _ Mais, monsieur répondit ce dernier, je ne suis qu’un porteur .Mais je peux vous emmener là ou j’ai porté le sac
    _ Alors, on te suit .Mais, attention, pas de faux pas ;on t’a à l’œil. »
    Les deux gendarmes et Jaber arrivèrent à la cabane isolée. Il n’y avait personne .L’un des gendarmes entra dans la demeure. Celle-ci semblait déserte et inhabitée depuis pas mal de temps.
    _ » Mais…mais bégaya Jaber, j’étais là, il y a à peine une heure .Un homme barbu y habitait encore!
    _ Oui, dit le second gendarme, il s’est sûrement enfui en nous voyant arriver.
    _ C’est cela reprit Jaber
    _ Parfait, puisque c’est ton ami, tu vas nous emmener vers lui
    _ Mais, je vous l’ai déjà dit ; je ne suis qu’un porteur et je ne connais personne…. »
    On conduisit Jaber menottes aux poignets au poste de la gendarmerie .A une centaine de mètres de lui, Khalil entamait ses recherches .Il fit tout le tour du souk : aucune trace de son frère. En fin de compte, l’un des habitants a du reconnaitre le frère recherché. Justement, dit-il, je l’ai vu porter un gros sac en compagnie d’un vieillard.
    « Voilà une bonne nouvelle : mon frangin a quand même trouvé du travail! »
    Aussi, Khalil prit la direction du retour tout en étant persuadé que Jaber serait sûrement auprès de sa sœur entrain de l’attendre.
    Et comme je le connais,pensa-t-il, il n’a pas manqué d’acheter des provisions et des médicaments pour notre père.
    Après deux heures de marche, il reconnut de loin la silhouette de sa sœur .Aussitôt son cœur se mit à battre la chamade .Il sentait comme un pressentiment d’un malheur arrivé .Toutefois, il ne voulait pas y croire. Alors, il courut à toute jambe vers sa sœur .Il allait la questionner au sujet du père quand celle s’agrippa à son cou en pleurant
    _ » Quoi, dit il, père est …
    _ Oui, sanglota-t-elle .De grosses larmes coulèrent le long de ses yeux enflés
    Khalil entra rapidement dans la cabane .Il s’approcha du mort et le baisa à plusieurs reprises sur le front puis dit : je suis arrivé un peu en retard .C’est ma faute père pas celle de Khalil ; excuse-moi, je n’aurais jamais dû te laisser seul Une seconde fois, il l’embrassa à nouveau.
    Après quoi, il se mit en devoir de l’enterrer comme le veut le rituel de l’islam.
    Nacira avait assisté à l’enterrement en silence .Cette fois, elle ne pleurait plus .Elle avait lu quelques versets et formulé des prières pour son défunt père.
    Soudain, elle se retourna vers son frère : _ »Ou est Jaber ? Il n’est pas avec toi?
    _ Non, dit –il, je croyais qu’il m’avait devancé
    Puis :
    _ je vais aller le chercher !
    Aussitôt sa sœur l’attrapa par l’épaule :
    _ s’il te plait frère ne me laisse pas seule ; bientôt, il va faire nuit et j’ai peur
    _ Tu as raison avoua-t-il, d’ailleurs Jaber comme je le connais il se débrouille bien
    Sûrement, il va passer la nuit au village. »
    Ce n’était pas vrai et Khalil le savait ; mais il voulait assurer sa sœur que tout allait bien. En vérité, il était persuadé que quelque chose serait arrivé à son frère. Demain, je ferai un saut au village et je saurai tout, finit il par se dire.
    Puis à sa sœur :

    _ »allez, sœurette, on rentre à la maison
    Il était environs huit heures du soir, quand Khalil raconta à sa sœur sa rencontre avec le marchand de bétail et le projet de l’accompagner vers d’autres régions .Nacira sourit timidement avant de dire : _j’espère que tu as accepté
    _ Bien sûr, dit-il
    Il se retourna vers la place jadis occupée par le bûcheron et ajouta :
    _ j’avais l’intention d’emmener notre père avec nous, mais le destin a agi autrement
    Que Dieu le comble de sa miséricorde conclut-il. »
    Sur ce, il dit bonne nuit à sa sœur, avant d’aller s’allonger dans un coin de la pièce.
    Nacira éteignit la lampe à pétrole et se coucha à son tour.

    A suivre ……

    #275847
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 3 eme épisode

    Khalil entra dans une grande écurie .Il y avait beaucoup de moutons, de chèvres, d’agneaux et de brebis.
    Soudain, un des vendeurs s’approcha de lui :
    _ » N’es-tu pas le fils d’Abderrahmane le bûcheron ?
    _ Oui, répondit celui-ci avec hésitation.
    Puis :
    _ Vous connaissez mon père ?
    _ C’est un vieil ami à moi ; nous sommes lui et moi comme des frères.
    _ Dis-moi, ou es ton père ?Cela fait presqu’un mois que je ne l’ai pas vu au village.Est-il malade? »
    Khalil baissa sa tête et dit :
    _ » oui, monsieur et il est même très souffrant!
    Après une brève hésitation, il ajouta :
    _ » mon frère et moi avons décidé de chercher du travail au village….
    _ Braves enfants, le complimenta le vieil ami du bûcheron .Je vais vous aider tous les deux .Toi et ton frère vous allez vous occuper de mon bétail.
    _ Mais, acceptes-tu de vivre comme un nomade ? Car vois-tu, bientôt, je vais emmener mon troupeau vers d’autres régions moins froides que celle-ci .Si ton frère accepte, je vous emmènerai tous les deux avec moi. Comme ça, vous m’aiderez. »
    Khalil semblait content, mais il crut bon d’ajouter :
    _ il y a aussi ma sœur qui est restée à la cabane avec mon père
    Le vieil homme sourit :
    _ bien sûr qu’elle nous accompagnera dans notre voyage
    _ Et pour mon père, ajouta Khalil
    _ Lui, aussi conclut-il. »
    Puis, il sortit de sa poche un billet de 20 dirhams qu’il donna à son interlocuteur :
    _ » Va acheter de quoi manger et boire ainsi que des vêtements .Dans trois jours, je vous attendrai à cet endroit .Soyez là avant 8 heures du matin.
    _ Merci monsieur, s’exclama Khalil .Je vais annoncer la nouvelle à mon frère .D’ailleurs, il est sûrement entrain de me chercher. »

    A suivre…….

    #275639
    nordest
    Membre

    Wa Aleykoum Salam,

    Bienvenue à vous. Gal3ia est une tribu amazighe située dans le département de Nador. La ville même de Nador se trouve sur son territoire. Nador signifie la vigie. Cette tribu doit son nom aux redoutes du Makhzen construites sur son territoire en face du préside éspagnol Melilla (prononciation locale « Mritch » qui veut dire Mlilt c’est à dire la « Blanche »). Une redoute se dit en thamazight  » thaqel3it » qui vient du mot arabe « elqal3a ». C’est pourquoi on qualifie en langue Amazighe cette tribu par le terme « Iqel3iyen ». Gal3i est le qualificatif en parler marocain dont le pluriel est « Gla3a ».

    Le territoire des Gal3ia a une vingtaine de kilomètres du N. au S., une quarantaine de l’E. à l’O. Elle a sept fractions

    1- Beni-Chiker: (les enfants du Chiker),
    2- Ferkhana (la jeunesse).
    3- Beni Bou-Ghomren (les enfants de celui qui a des coudes),
    4- Beni bou-Gafer (les enfants de celui qui a de l’infertilité),
    5- Beni-Sidal ,
    6- Beni Bou-Ifrour (Les enfants de celui qui a des agneaux),
    7- Mezzouja longue crête de montagne.
    Le préside espagnole  » Melilla » ou « Mritch » est bâti sur l’ancienne ville Romaine Russaddir. Avant qu’elle devienne Romaine, des Hstoriens disent qu’il était un comptoire carthaginois car le mot « Russaddir » est un terme phénicien et non latin. En effet, il est composé par deux mots à savoir  » Russ » et « addir » dont le premier signifie « tête » dans la langue ancinne des phéniciens.

    Juste avant l’arrivée des conquérants arabes le territoire qui s’étend depuis le fleuve Moulouya dont le nom latin Mouloucha jusqu’au confins de la ville de Tétouan (Tittawin) était occupée par la grande tribu Amazighe Ighomaren « Ghomara » dont une partie était de confession chrétienne et sous la tutelle du prince espagnole Julianus. C’est ce dernier qui va aider Tarik Ben Ziyad et les Ghomara à la conquête de l’Andalousie.

    Ghomara est une tribu amazighe de la branche Masmouda « Imesmouden » apparenté à l’autre grande branche amazighe à savoir Iznaguen que les Historiens arabes ont appelé « Senhaja ». A la conquête arabe, le Maroc est essentiellement peuplé par des Senhaja et des Masmouda.

    Revenons à notre tribu des Gal3ia qui n’est ni Senhaja ni Ghoumara càd Masmouda. Elle est issue de l’autre grande branche amazighe à savoir Znata ou plus tôt Iznaten ou « Ijnacen » comme il les a appelés le grand Historien des Berbères Ibn Khaldoun . Les Iznaten ou Ijnacen sont les Amazighes de l’Est. Leurs territoires historiques est plutôt la Libye, la Tunisie et la Numidie orientale càd la partie est et centre de l’Algérie actuelle. La défaite des amazighes Znata devant les troupes arabes les a poussé de plus en plus vers l’ouest. Le pays Ghomara qui s’étendit depuis le fleuve Moulouya s’est rétrécit pour n’occuper que le centre du Rif entre le fleuve Ouringa et Asif Laou qu ‘on appelle actuellement « Oued Laou ». le mot « oued » a tout simplement remplacé le mot « Assif » qui signifie « oued » en dialecte amazighe Ghomari. Pour être plus précis les Amazighes Ghomara occupent actuellement la partie méditerranéenne de la province d’Achaouen (Chefchaouen). Au passage « Achaouen » signifie en berbère « les cornes ». Si un jour vous aurez l’occasion de visiter cette ville vous verrez les deux pics de montagnes qui ont la forme des cornes.

    Le retrait des Amazighes Ghomara a laissé la place aux autres amazighes Zenata qui arrivent de l’Algérie. Les Zénètes ont eu leur période de gloire avec les deux dynasties suivantes : Benou Ziyan fondé par Yaghmoracen qui avait sa capitale à Tilimçane et la dynastie sœur des Benou Mérin qui avait établit d’abord sa capitale à Guercif pour s’installer ensuite à Fés. Ces dynasties sœurs zénètes étaient rivales et cherchaient chacune d’elle à dominer l’autre. C’est pendant cette période que les Amazighes Znata occupaient l région qui s’étend depuis l’est de la ville d’Alger depuis Tipaza en passant par Chlef, Oran, Tilimçane, Oujda, Taza jusqu’aux confins de Fès, le Rif de l’est et central et toute la dahra càd les hauts plateaux de l’Oriental càd depuis Geurcif jusqu’au Ayt Seghrouchen à l’ouest de Figuif en passant par Debdou.

    Ce sont les rivalités entre les Ziyanides de Tilimçane et les Mérinides de Fès qui ont poussés ces dynasties à faire appel vers le 13ème siècle aux tribus arabes Hilalienne et Ma3quil installées dans les régions sahariennes au sud d’Oran pour les aider dans leurs guerres. C’est à ce moment que les premières tribus arabes s’installent dans l’oriental marocain et en particulier dans les plaines d’Angad et les plaines de la dahra.

    Les tribus Znata qui substituaient les tribus ghomara entre la Moulouya et Le fleuve Nekor s’appelait à l’époque Ibettouyen « Bettouya » . Ibn Khaldoun disait que les Ibettouyen était les frères des « Iznassen ».

    Cette tribu mère a été détruite par la dynastie Almohade pour venger l’enlèvement d’un prince almohade par cette tribu. Cette éclatement a donné naissance à des tribus sœurs qui existent au jour d’aujourd’hui à savoir : Ayt Oulichek, Ayt Said, gal3ia, Ayt Touzine, Temsamane. Certaines fractions des Bettouya se sont installés chez les Bekkouya à l’ouest de Hoceima et d’autres se sont installées sur le territoire algérien « Nemours » de côté d’Arzew.

    Fraction DES BENI-CHIKER

    I3azzanen (les chéris, les honorés) entre le Cap Viejo et le Cap des Trois Fourches; sur le bord de la mer. Les habitants sont pêcheurs et agriculteurs, mais surtout pêcheurs,

    Aith-Ségdal (les enfants des prairies artificielles, près de l’Ouad Beni Chiker. Au Sud, le Souk Eth-Thelatha, (Marché du mardi).

    Thak’oul3ith (la petite forteresse)
    Aïth-Fahthal

    Sidi El-Hadj Es-Saïd

    I3abdounen (les adorateurs) de Dieu.
    El-Erbe3 (le mercredi) Grand marché le mercredi.

    FRACTION de Ferkhana.

    Aith-Mousa (les enfants de Moïse).
    Jnad’a(le camp) près de l’Ouad Beni-Chiker, qui porte, à partir de cet endroit, le nom de Ouad Ferkhana

    Ferkhana (les jeunes gens) simple petite crique, appelée pompeusement Mersat Ferkhana (port ou baie de Ferkhana), juste au N. et près de Mliliya.
    El-K’al3â (la forteresse), au sud de Mliliya.
    Nadour (la vigie), port de mer.

    Fraction DES Beni-bou-Gafer

    Tizi (le col) gros bourg au milieu des dunes, à l’ouest de la presqu’île.
    Azîzaten (les chéris)

    Zerroura (la graveleusesuccession de hameaux bâtis sur des terrains accidentés, pierreux.

    H’aninaten (les sensibles) réunion de cinq ou six bourgades assez rapprochées les unes des autres.

    Bajjou (morue), (qui a les orbites des yeux très grandes).

    Thazarint (les belvédères) près de la mer. .
    Oulad El-H’asen (les enfants de H’asen), sur l’ouad Bou-Gafèr. Au sud de ce hameau se trouve le Souk Eth-Thelatha (marché du mardi)

    Tifaçoua (luzerne) près de la mer.

    Bou-H’amza (le père de H’amza) (A) sur l’Oued Bou-Gafer.
    Mersat Bou-Gafer (le port de Bou-Gafer), petite baie

    Beni-Bou-Gheffari (les enfants de celui qui possède des fusils de Tétouan) petit hameau sur le bord de la mer.

    Asammer (endroit ensoleillé) bourg important
    Chemlala pays produisant la meilleure espèce d’oliviers dite Achemlal);

    Teghdamiya (le pacage)

    Mehiyaten (antilopes addax; dont le type est l’addax nasovtaculatus)

    Oulad 3mar (les enfants de 3mar)

    Bouffoua (l’impuissant) non loin dela rive gauche de l’Oued El-Kert, qui commence à s’appeler à cet endroit Ouad Bou-Gafer.

    Ighil Oumedhghar (crête tortueuse)

    Ath-Arî (les enfants d’Ali)

    Ijouaouen (les Zouaoua)

    FRACTION DES BENI-SIDAL

    Aith-Sidhar (en-arabe Beni-Sidal)

    Ya- centre le plus important des Beni-Sidal mosquée, Zaouiya, étudiants.

    FRACTION DES BENI-BOU-IFROUR

    Sidi Bou-Sbar (Celui qui a de la patience). C’est le saint des Beni bou-IFrour, Nombreux pèlerinages à son tombeau.

    Azrghenghen, bourg importante, sur la rive droite de l’Ouad El-Kert.

    Ez-Zaouiya (le séminaire) sur l’Ouad El-Kert.

    El-Asara (la difficulté).

    Souk’ El-Khemis (le marché du jeudi).Marché important.

    Thelalha (mardi) . Grand marché le mardi

    FRACTION DE ME2Z0UJA

    Sidi-Mousa , à l’extrémité septentrionale du lac Bou-Erg.

    Mersat Bou-Erg (le port, ou la baie de Bou-Erg) , petite anse séparée du village précédent par l’étroite langue de sable située entre la sebkha et la mer

    Thaliouin (les Sources) , non loin du Bou-Erg,

    El-joumou3A (le vendredi)

    Bezghenna. Au sud, le Soug El-H’add (le marché du dimanche).

    K’eçbat Selouan (la caserne de Selouane). Le petit Ouad Bou-Erg fournit l’eau nécessaire à la garnison du Makhzen.

    FRACTION des BEN Bou-Ghomren

    Bou-Ghomren, non loin des sources d’un ruisselet, l’Ouad Sidi Mousa, qui a son embouchure à Nador, D’importantes ruines se trouvent sur le territoire de cette tribu . Ils les appellent Ikhraben Iroumyen (ruines chrétiennes). Ce sont peut-être les vestiges d’une vieille cité dont le nom est oublié dans le pays.

    Voilà pour ce soir.

    Wa ssalam

    #275560
    Marocain43
    Membre

    Je voudrais parler d’un sujet très interessant concernant les oujdis justement. Les Oujdis et les marocains de l’est en général ont l’impression de parler comme les algérois. C’est faux ! Le parler d’oujdi et le parler oranais sont quasiment les mêmes, et le parler marocain et celui d’Alger sont très très proches aussi. Vous allez sans doute être étonnés si je vous dis que le parler de Rabat et de Casa est plus proche de l’algérois que ne l’est le parler oujdi, mais pourtant c’est la pure vérité.

    Ex :
    -Au Maroc et à Alger, on dit 7bess pr s’arrêter. Vous dites Ryedd
    -Au Maroc et à Alger, on dit jrana pr grenouille. Vous dites 9er9ra
    -Au Maroc et à Alger, on dit b7ali/b7alou ou ki ana/kihouwa. Vous dites kifi/kifou
    -Au Maroc et à Alger, on dit hbett pr descendre. Vous dites houwwed
    -Au Maroc et à Alger, on dit mouss pr couteau. Vous dites 5oudmi
    -Au Maroc et à Alger, on dit s5oun pr chaud. Vous dites 7ami
    -Au Maroc et à Alger, on dit 9dder pr pouvoir. Vous dites 9ed
    -Au Maroc et à Alger, on dit rmi/lou7 pr jeter. Vous dites 9iss (qui veut dire toucher au Maroc et à Alger)
    -Au Maroc et à Alger, on dit tonobile. Vous dites l’auto
    -Au Maroc et à Alger, on dit rouida. Vous dites jerrara
    -Au Maroc et à Alger, on dit guer3a pr citrouille. Vous dites cabouya
    -Au Maroc et à Alger, on dit tsenna. Vous dites 9era3
    -Au Maroc et à Alger, on dit mfechech. Vous dites m9ellech
    -Au Maroc et à Alger, on dit beghrir. Vous dites 5ringo
    -Au Maroc et à Alger, on dit 3ayat. Vous dites lgha
    -Au Maroc et à Alger, on dit s5ana/s5ounia. Vous dites 7oumane

    Sans oublier qu’Adji (viens) est très courant chez les algérois âgés.

    La liste est longue..

    Vous allez me répondre qu’a Oujda, on dit mli7 ou bien ergod, comme en Algérie. Mais sachez que ces 2 mots sont très courants dans la campagne marocaine, c’est pas seulement oujdi !
    ou encore drouka ? drouka s’emploie très couramment au centre et au sud du pays, pas uniquement à l’est !
    ou encore ta9a ? ta9a s’emploie très couramment au nord aussi !
    ou encore el ghachi ? on emploie ce mot dans toutes les régions marocaines !

    En plus, d’après ce que j’ai vu, les oujdis ne connaissent pas trop le dialecte marocain. Par exemple, à titre d’info, des mots tels que letchine (orange), ga3 (tous) ou encore el bezz (les gosses) s’emploient très couramment partout ! donc…

    Anonyme
    Invité

    Interesting comparison

    Perhaps the most recent and significant example of English gaining prominence over French in the Arab World is in Lebanon. Although such a shift must be viewed in terms of the conflict of religion resulting civil wear, it is also relevant that Tunisia and Lebanon possess certain common traits. U.S. Ambassador Parker (1987: 53) writes,
    Both countries are the smallest in their respective regions both have limited natural resources, both have catered to Mediterranean tourism with considerable success
    and both are marked by a practical approach, trying to avoid letting ideology get in the way of making a living, but not always succeeding. The gradual shift from French to English in Tunisia and indeed in all of North Africa will not be as profound as in Lebanon; however, study of English language policy and planning in countries such as Lebanon should provide important lessons as Tunisia makes decisions concerning its linguistic future. In addition, research should focus on varieties of English spoken in the Arab world.

    From http://cla.calpoly.edu/~jbattenb/world/tunisia.html

15 réponses de 31 à 45 (sur un total de 240)
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