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15 réponses de 271 à 285 (sur un total de 289)
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  • #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
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    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    #213691

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    Mrs fadi & Sfinks,

    je vous donne moi-même une réponse à ma question :
    les musulmans ne veulent pas de la laïcité ce n’est pas par confusion avec l’atheisme mais par les raisons suivantes :
    1- adopter la laïcité revient à rejeter l’application de l’Islam à l’echelle de l’état, et le rejet des consignes coraniques est considéré aux yeux de tous les musulmans comme une apostasie…ردة عن الإسلام….donc, peu importe les mots utilisés (athés, mécréant, laïque, libéral, …) le résultat est le même : tu n’es plus musulman.

    2- la laïcité n’est pas une libérté ni personnelle ni étatique, mais au contraire, appliquer la laïcité ne passe que par imposer le rejet de la religion (islamique dans notre cas) et imposer des lois conçues par des humains et qui sont parfois bons, parfois mauvais.

    à titre d’exemple juste pour illustrer, si ton frère est tué volontairement par un agresseur, la loi islamique te laisse le choix entre pardonner et accepter une rançon ou de tuer cet agresseur (dans un but dissuasif pour les autres criminels)…mais la plupart des lois laïques actuelles t’imposent de calmer ta caloère et admettre que l’agresseur sera jugé 20ans de prisons au pire des cas.
    je garde pour moi laquelle des sanctions est la bonne, et je répéte que cet exemple a un seul but : démontrer par A + B que la laïcité ne fait que remplacer les lois imposées par les religions par d’autres lois imposées par des hommes.

    enfin, je vous invite à lire et lire et encore lire si vous êtes vraiment intéréssés par la recherche du savoir et de la Vérité. ne récitez pas ce qu’on vous dicte. moi perso, j’ai lu un peu de tout : marxisme , chrétianisme, et pleins d’autres philosophies tout en passant par le franc-maçonisme et le descartisme où votre foi est volatilisée si vous n’en êtes pas convaincus , et bien sûr j’ai lu l’Islam avec ses plusieurs branches et courants, je vous dis ça pour vous dire que c’est un racourcis que je vous donne ou si vous voulez une conclusion à vérifier par vos efforts de chercheurs : Il n’y a pas d’autre Salut en dehors de l’Islam.

    un dernier conseil, et je ne suis pas habilité à vous donner des conseils, si vous n’êtes pas musulmans par conviction vraiment ça ne vaut même pas le coup de se dire musulman.

    à suivre.

    #210590

    En réponse à : Euthanasie : Pour ou contre ??

    linda14
    Membre

    toute forme d’euthanasie est interdite. Elle va meme contre le serment d’hyppocrate…j’ai fais un exposé… et par des recherches j’ai trouvés des citations attéstées et bien sur qui sont contre l’euthanasie…pourquoi en grèce l’euthanasie est interdite?!!!!!!
    y’ pas une personne qui veut me répondre!!!!!!!!!!!!!!!!!
    ‘euthanasie est un meurtre meme si le patient le demande »si il demande c’est en fait le prendre au mot »

    Alain
    Membre

    ANALYSE DES BESOINS

    Le créateur d’association (ou de société) a toujours une idée derrière la tête, même si cette idée n’est pas totalement définie et aboutie.
    A ce stade, on peut dire qu’il a une INTUITION.
    Il pense que….on lui a dit que…. Il croit que…. Il entendu dire que…. Et notre créateur se met à y penser de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Il en parle autour de lui, il demande des avis, des conseils…. en fait, il commence à faire une étude de besoin.

    Cette étude a pour but de valider l’intuition de départ.

    Valider = (vérification que le projet est réaliste et qu’il y a cohérence entre le porteur et les caractéristiques et contraintes de ce projet)

    Elle peut confirmer, affiner ou infirmer ce que l’on pansait avant la réalisation de cette étude

    Par commodité et pour ceux qui souhaite créer une société, on parlera d’étude de marché

    L’appellation « étude de marché » peut intimider le créateur qui peut avoir peur d’être incompétent pour cet exercice. En fait, même s’il y a un peu de technique, une étude de marché reste avant tout une affaire de bon sens.
    Sans avoir des notions très pointues en marketing, il va falloir (au risque sinon de ne pas vendre plus tard suffisamment et de déposer son bilan) se poser les questions suivantes et mettre en regard une démarche permettant de trouver et de justifier sérieusement, à chaque fois, la réponse :

    QUOI ? et POURQUOI ?
    Qu’est-ce que l’on va vendre ?
    Pourquoi cela précisément et pas autre chose ? Comment être sûr de ce que l’on avance ?
    Pas d’affirmation sans justification

    A QUI ?
    Quels clients ?
    Pourquoi ceux-là? Qu’est-ce qui permet concrètement d’affirmer cela ?

    COMMENT ?
    Quel mode de fonctionnement et de vente ?
    Pourquoi de cette façon et pas d’une autre ? Qu’est-ce qui permet de justifier cela ?

    COMBIEN ?
    Quel niveau prévisionnel de ventes ?
    Qu’est-ce qui permet d’avancer un tel chiffre d’affaires prévisionnel ?
    Qu’est-ce qui permet de prouver qu’il est réaliste et sera atteint ?

    OU ?
    A quel endroit ?
    implantation, emplacement
    Comment justifier que cet endroit est le bon, en particulier dans le cas d’une clientèle localisée ?

    A toutes ces questions qui sont évidentes, il convient de trouver, grâce en grande partie au bon sens appliqué sur le terrain, des réponses pertinentes qui soient étayées par des recherches documentaires, des observations, des constatations, des investigations et des avis de personnes neutres ayant les compétences nécessaires sur le sujet qui leur est posé.

    OBJECTIFS DE L’ETUDE DE MARCHE
    • vérifier que les clients escomptés existent réellement (qu’il y a des besoins identifiés à satisfaire, qu’actuellement ces besoins ne sont pas ou mal satisfaits, que ces futurs clients sont suffisamment nombreux, que l’on peut les atteindre sans difficulté et qu’ils ont un pouvoir d’achat suffisant),
    • mesurer les potentialités de cette demande (futurs clients) en hypothèse de chiffre d’affaires tant en montant qu’en délai de réalisation,
    • définir avec précision le produit (ou gamme de produits) ou le service proposé (prestations),
    • fixer le prix du produit ou service (ou type de gamme des articles proposés),
    • choisir les moyens les plus performants pour réaliser le chiffre d’affaires : mode de vente, techniques commerciales appropriées, communication, distribution.

    PRINCIPES DE L’ETUDE DE MARCHE

    Dans de nombreux cas, il est possible de réaliser soi-même l’étude.

    Même en la confiant à un tiers, par exemple à une Junior Entreprise (association d’étudiants des grandes écoles de commerce) qui pratique des prix attractifs ou à des professionnels du marketing, il faut obligatoirement y participer pour être en prise avec l’information de terrain : c’est capital.

    Mener la démarche pas à pas avec objectivité, prudence et …pessimisme !

    Rencontrer des clients potentiels chaque fois que cela est possible.

    Montrer à des futurs clients ce que l’on souhaite vendre (quand c’est possible : prototype, maquette, produit réalisé, plaquette illustrée présentant ses prestations, etc..) : attention de ne pas oublier de protéger son idée, si besoin.

    Rester critique sur les informations disponibles qui peuvent être à une échelle trop grande et donc pas pertinentes pour un projet de taille modeste ou trop générales par rapport à une spécialité.

    Vérifier toujours la « fraîcheur » des informations recueillies.

    Recouper plusieurs sources d’informations sur le même sujet.

    Actualiser en permanence les connaissances du marché visé.

    Rencontrer le plus possible de personnes ayant des connaissances précieuses par rapport au projet (en ayant préparé les bonnes questions) : responsable d’organisme professionnel, assistant technique de la Chambre de Commerce, ou de la Chambre de Métiers, ou de la Chambre d’Agriculture, autres experts (dans les services économiques de Collectivités Territoriales, futurs fournisseurs, concurrents, etc.).

    Conduire une approche macro-économique de l’activité envisagée : statistiques nationales, tendance globale du marché, etc.

    Associations ou sociétés commerciales, les raisonnements restent les mêmes. Seules les finalités changent.

    (à suivre)

    #201468

    Sujet: recherche location

    dans le forum Saidia
    gridy
    Membre

    salam aleykoum

    trés interessée pour visiter votre région , je souhaiterai savoir où faut il me renseigner pour louer une maison ou appartement (pour 7 pers) pour le mois d’aout 2006

    quelqu’un a t’il des pistes?
    peut être connaissez vous des personnes qui louent l?

    merci
    cordialement

    #201344
    Anonymous
    Membre

    Salam alaikoum à tous

    Je recherche une soeur de Oujda , résidant dans la rue suivante : Rue Mauritania lot Essalam

    Si l’un ou l’une d’entre vous connait cette rue, je lui préciserait son nom de famille.

    BarakAllah u FIk d’avance

    Salam alaikom

    #201336

    Sujet: location sur oujda

    dans le forum Oujda
    Anonymous
    Membre

    bonjour a tous
    je recherche une location sur oujda pour 2 personnes
    du 1 juillet au 13 juillet 😀
    ki pourais me donner des adresses ca serais sympa

    merci et a tres bientot j espere

    #210109

    En réponse à : Macdonald’s

    Anonymous
    Membre

    salamou alaykoum wa rahmatou ALLAH wa barakatouh! 😀

    Ceci est tres serieux. Plusieurs personnes que je connais dont des NON MUSULMANS et qui travaillent chez

    Mc DO m’ont alerté de quelque
    chose de tres important.
    Mc Do utilise pour ses fritures ( frites filet o fish etc..) de
    l’huile et du SAINDOUX autrement dit de la graisse de porc car
    tres bon marché.

    Et en allant chercher un peu sur internet je suis tombé sur
    l’historique de MC DO dont voici le lien:

    http://perso.wanadoo.fr/les.cuisiniers.francais/anciennes/488/02_03.htm

    Donc s’il vous plait envoyez ce message au plus grand nombre afin
    que tout le monde puisse être au courant.
    En tout cas maintenant vous
    etes prévenus vous ne direz pas que vous ne saviez pas .
    merci

    Et donc je viens de faire ma petite recherche sur le saindoux:

    Les Matières Grasses

    Saindoux:

    C’est la graisse du porc. Il est très employé comme graisse de cuisine dans le Nord et l’Est de la France.
    Il supporte bien les longues cuissons et la friture. Mais il n’a pas un goût terrible et il colle au palais.

    #201311
    karimo
    Membre

    Salam,

    Je suis a la recherche d’une salle de mariage pour 450 personnes avec traiteur digne de ce nom et bien sur avec un tarif raisonnable. Je cherche pour le mois d’aout. Je suis prenneur de vos experiences (invité ou marié) sur l’organisation et les preparatifs.

    Merci d’avance pour vos conseils, vos avis, vos critiques et adresses

    Karim.

    #210929
    Anonymous
    Membre

    @Anonymous wrote:

    ACTION SOCIALE ET DEVELOPPEMENT DURABLE
    Zahra Zaoui
    Zahra Zaoui est d’abord une juriste qui a mis ses connaissances juridiques et humaines au service de la cause féminine.

    Originaire d’Oujda, capitale du Maroc Oriental, elle a effectué ses études de droit entre le Maroc et la France. Elle fait partie de ces femmes marocaines très actives qui vont à la recherche d’informations et de nouveautés en matière de droits humains aux quatre coins du monde. Elle a participé à différents colloques et congrès portant sur le sujet de la situation de la femme marocaine avant de créer son Association « Oujda Ain Ghazal 2000 » qui oeuvre pour le développement local.

    Zahra est d’ailleurs membre du Conseil d’administration de l’Agence du Développement Social et membre de la Fondation Orient Occident. Les projets réalisés par son association démontrent la détermination de cette femme pour la consolidation de la situation de la femme marocaine. « Oujda Ain Ghazal 2000 » a construit un centre socioculturel où le personnel de maison bénéficie de cours d’alphabétisation. Elle a notamment construit un centre d’écoute pour les femmes en difficulté et initié une campagne d’éducation civique (électorale) à l’initiative de l’IFES et l’IRI. Toujours dans le cadre de la sensibilisation, Zahra Zaoui a organisé plusieurs conférences et tables rondes invitant des spécialistes comme Hassan Kharouae ou encore Rita Khayat, incitant les participantes à se pencher plus activement sur la condition féminine. Les récoltes de dons de l’association ont donné naissance à plusieurs projets sociaux, permettant la restauration d’un centre de santé rural, la création d’un centre d’hébergement pour les femmes en difficulté, un centre de documentation ainsi qu’un atelier de reliure au profit des jeunes filles diplômées. Récemment, Zahra Zaoui a vu l’aboutissement d’un projet de centre d’hébergement en partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Une femme d’exception à qui on tire chapeau sans aucune réserve.

    Pour voter : http://www.khmissa.org/?ref=13

    😥

    #201260
    Anonymous
    Membre

    ACTION SOCIALE ET DEVELOPPEMENT DURABLE
    Zahra Zaoui
    Zahra Zaoui est d’abord une juriste qui a mis ses connaissances juridiques et humaines au service de la cause féminine.

    Originaire d’Oujda, capitale du Maroc Oriental, elle a effectué ses études de droit entre le Maroc et la France. Elle fait partie de ces femmes marocaines très actives qui vont à la recherche d’informations et de nouveautés en matière de droits humains aux quatre coins du monde. Elle a participé à différents colloques et congrès portant sur le sujet de la situation de la femme marocaine avant de créer son Association « Oujda Ain Ghazal 2000 » qui oeuvre pour le développement local.

    Zahra est d’ailleurs membre du Conseil d’administration de l’Agence du Développement Social et membre de la Fondation Orient Occident. Les projets réalisés par son association démontrent la détermination de cette femme pour la consolidation de la situation de la femme marocaine. « Oujda Ain Ghazal 2000 » a construit un centre socioculturel où le personnel de maison bénéficie de cours d’alphabétisation. Elle a notamment construit un centre d’écoute pour les femmes en difficulté et initié une campagne d’éducation civique (électorale) à l’initiative de l’IFES et l’IRI. Toujours dans le cadre de la sensibilisation, Zahra Zaoui a organisé plusieurs conférences et tables rondes invitant des spécialistes comme Hassan Kharouae ou encore Rita Khayat, incitant les participantes à se pencher plus activement sur la condition féminine. Les récoltes de dons de l’association ont donné naissance à plusieurs projets sociaux, permettant la restauration d’un centre de santé rural, la création d’un centre d’hébergement pour les femmes en difficulté, un centre de documentation ainsi qu’un atelier de reliure au profit des jeunes filles diplômées. Récemment, Zahra Zaoui a vu l’aboutissement d’un projet de centre d’hébergement en partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Une femme d’exception à qui on tire chapeau sans aucune réserve.

    Pour voter : http://www.khmissa.org/?ref=13

    #209024
    dahlia
    Membre

    en réponse a monsieur economsite je dirai surtout que ca fait emorme plaisir de retrouver des gens comme vous sur ce forum ,quelqu’un qui a eu des difficultés et qui a su en tiré profit ,et surtout réorienter sa vie. Chose sure, c’et que tu es plus expérimenté et tu pourrais voir les choses autrement que moi ki n’est qu’au commencement . 😀
    tu as parlé de ton parcours et après une première lecture j’ai pu connstaté ce que tu gardes au plus profond de ton coeur ,des souvenirs amers de ton expérience ici. Je te comprends très bien. 🙁
    Justement le problème des gens ici ,c’est leur mentalitées(et je dis bien dans tout le maroc mais ici chez nous a oujda c’est pire!!!!!)
    😡 irrésponsables ,ils sont surtout préoccupés à réaliser leurs intéréts personnels!nous sommes loin de penser en groupe et pour le groupe!!!!c’est le premier problème que nous devrions attaquer pour réaliser un developpement humain et pour donner la chance aux compétences d’occuper des postes de responsabilités. 💡

    Je peux vous dire aussi ,que je suis très proche de la réalité des administrations ,des entreprises , garce a mes travaux de recherche personnels et surtout mes différentes expérience dans la vie , (malgré mon jeune age 😕 , j’étudie encore),et ceux des gens qui m’entoutrent et avec qui un lien de parenté très étroit m’unit.
    c’est à partir de la que je peux intervenir et dire que le problème que tu as rencontré avant que tu partes (jimagine ca devrait depasser les 5 ans) est toujours la , 🙄 mais de moins en moins peut etre!!!!!!!!!

    mais c’ets pas a moi de donner les conseils ,mais juste un avis ,si t’as vraiment envie de rentrer et de faire quelque chose pour ton pays commence tout seul ne pense a personne tu rencontreras surement des entraves(lméssmoumine ,lmounafi9ine ,lkédabine ,lghéchachine…) mais n’y prete pas attention parceque ca ne servirait a rien tu en finirais jamis si tu veux que tout le monde ait les meme principes que toi ,mais surtout aies l’esprit combatif(je suis sur que tu l’as deja ) et fonnnnnnnnnnnce 😆 😆 montres ce que tu es capable de faire par tout les moyens et toutes les facons ,ne cède pas ,recommence si c’est possible et tu trouverais surement les gens qui en ont marre aussi et qui désirent mettre en pratique leur potentiel ,leur compétences pour le bien de ce pays.

    nass 3yate tout le monde est conscient et veut changer ,mais qui devrait anticiper?????? bien sur c’ets des gens comme vous qui auront comme arme ,toute leur énergie ,leur dynamisme ,leur perseverance ,leur charisme!!!!

    💡 le maroc est en mouvement ,il change,il faut l’avouer ,et tu peux arriver a tte finalité si tu es compétent. 💡

    je te confie ma philosophie dans la vie 😉 quand on veut on peut !!!je m’impoooooooooooooooooooooooooose 👿 😆 😆

    #209023
    economiste
    Membre

    merci dahlia pour votre sujet, et je comprends tres bien votre intervention.
    J aimerais bien vous clarifier certain points concernant la réalité au maroc. Avant de quitter ce pays j étais déjà cadre supérieur au ministère des finances et pour des raisons que je ne peux pas dévoiler j ai préféré vivre alghourba et commencé ma vie a zero et a travailler dans des restaurants pour gagner ma vie, j ai pu finir mes études aux États unis et au Canada, j ai eu un master en économie publique et un phd en finance. Le malheur c est que j étais capable de retourner au Maroc non pas pour avoir un bon salaire que je l ai déjà maintenant mais juste pour bien enseigner aux étudiants ce que j ai appris ici et qui m a coûté très cher : bcp d argent en tant qu étudiant étranger et bcp de peine en tant que personne mogharab, je travaille maintenant a la Banque centrale du Canada, et je suis membre de plusieurs groupe de recherche de niveau international. C est a dire que je suis bien installé maintenant, mais je suis capable de laisser tous ça le jour ou je trouve que la mentalité des responsables est capable d accepter qu il faut avoir la bonne personne pour le bon poste et non pas que c est le fils de la bonne personne qui est né pour être le responsable de ce bon poste.
    Et merci

    #208724
    economiste
    Membre

    Votre sujet autant qu il est très important reste très vague a discuter, car ni les causes sont effectives ni les problèmes sont clairs. Nous pouvons traiter le sujet du point de vu dualisme (principe économique) comme nous pouvons le traiter du point de vu mentalité (principe psychologique et socioculturelle). je regrette une seule chose et non pas seulement pour Oujda, mais pour tout le Maroc, c est que nous avons poussé nos intellectuels de quitter notre pays.
    C est pour cette raison que nous somme entrain de perdre toutes nos valeurs et toute notre richesse sans rien faire. Pour céder la place a des personnes qui n ont rien à dire ou à faire sauf qu ils profitent au maximum possible de notre faiblesse, ils sont devenus des vrais rationalistes au sens du terme, et qui sont en train de chercher que leurs intérêts personnels.
    Personnellement je connais des personnes qui étaient capables de donner leurs sangs a Oujda et a leur pays mais qui n ont pas eux leurs chances, parmi eux un ami a moi, que je trouve l’occasion de le présenter dans ce forum, sans dire son nom, et que son seul rêve était de devenir un prof a l université d’Oujda puisqu il était d origine de cette ville. Mais pour certaines raisons qui ont dépassé ses capacité et ses limites il était incapable de réaliser son rêve puisqu il n avait pas sa chance lui aussi, il étaient juste 3 personnes dans le monde qui ont fait leurs études pousser en gérontologie mais c est domage qu un autre pays est en train de profiter de ce qu il a dans la tête malgré qu il a depassé les 70 ans il travaille tjs comme prof et prisident de certains Séminaires d’un niveau internationnal, voilà juste une partie de l’inventaire de sa production.

    Productions incluses dans la recherche: LIV, RAC, COC, CAC, RAP, RSC, COF, CNA, CRE, GRO, BRE, AUT
    RAC (Revue avec comité de lecture)
    Fondements et principes éducatifs de la formation pratique au travail social. Intervention 118. (2003) : 41-48.
    Quand mourir rime avec interdire. Revue canadienne de service social 20. 1 (2003) : 79-103, 37-47.
    La gestion sociale de la vieillesse au Québec : constats et enjeux pour l’avenir. Le Gérontophile – été 23. 3 (2001) : 7-14.
    La gérontologisation de la société québécoise : constats et enjeux à l’aube du XXIe siècle. Gérontophile (février 2000) 22. 1 (2000) : 9-14.
    Émergence d’une nouvelle culture de la formation en gérontologie. Le Gérontophile 21. 4 (1999) : 31-36.
    À la recherche de théorie générale de concepts intégrateurs en gérontologie. Le Gérontophile 20. 2 (1998) : 24 à 28.
    COF (Communication arbitrée)
    Nécessité d’harmoniser l’enseignement et la pratique en Travail social. 38e Congrès de l’ACESS (sciences sociales et humaines). Québec, 27-30 mai 2001.
    Pour un développement convergent entre la recherche et les pratiques. Colloque de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux du Québec, sur le thème : Recherche et pratique : un lien essentiel. Québec, 9 juin 2001.
    Modèle de gestion de la vieillesse. 7e Conférence internationale sur la Science des systèmes en santé. Budapest, Hongrie, 29 mai-2 juin 2000.
    Famille et personnes âgées : retour à la case départ. Colloque de l’ACESS. Université de Sherbrooke, Sherbrooke, 6-9 juin 1999.
    La gestion de la vieillesse au Québec : un véritable jeu de yo-yo. 9e Conférence sur la politique sociale canadienne. Université de Montréal, Montréal, 20-23 juin 1999.
    Émergence d’une nouvelle culture de la formation en gérontologie. Quatrième Conférence mondiale de la Fédération internationale du vieillissement. Palais des congrès de Montréal, 5 au 9 septembre 1999.
    AUT (Autres)
    Y a t’il une vie après la vie de travail. L’ACESS (2001-01-01) :
    Étude longitudinale québécoise sur le développement biopsychosocial de la personne vieillissante. (2001-02-16) :
    Accompagnement en fin de vie : au delà de l’impuissance des intervenants. (2001-03-16)
    La vie affective et sexuelle des aînés vivant en institution: quels obstacles et défis pour les intervenants?. (2001-05-25) :
    Évaluation de deux propositions de communication pour la conférence annuelle de l’ACESS. (2001-05-27) :
    Rire et vieillir : et si le rire m’était conté. (2001-11-14)

    #201133
    economiste
    Membre

    LA NAISSANCE DE L’HOMME

    Divers points sont traités dans le Coran pour inviter les gens à croire. Parfois ce sont les cieux, parfois les animaux et parfois les plantes qui sont mis en évidence pour confirmer à l’homme l’existence de Dieu. Plusieurs versets attirent aussi l’attention des gens sur leur propre création. Ces versets rappellent à l’homme comment il est venu au monde, quelles étapes il a traversé et quelle est son essence:

    « C’est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas (à la résurrection)? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez (le sperme): est-ce vous qui le créez ou (en) sommes-Nous le Créateur? » (Sourate 56, « l’événement attendu », v. 57-59)

    Spermatozoïdes entourant un ovule

    La création de l’homme et son aspect miraculeux sont également soulignés dans beaucoup d’autres versets. Quelques-unes de ces données sont si détaillées qu’il apparaît totalement impossible qu’une personne vivant au 7ème siècle ait pu les connaître. Étudions certaines d’entre elles:

    1. L’homme n’est pas créé à partir de la semence complète, mais seulement à partir d’une partie infime de celle-ci (spermatozoïdes).

    2. Le mâle détermine le sexe du bébé.

    3. L’embryon humain s’accroche à l’utérus de la mère comme une sangsue.

    4. L’humain se développe dans trois régions obscures de l’utérus.

    « Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils les créateurs? Ont-ils créé les cieux et la terre? Mais ils n’ont plutôt aucune conviction. » (Sourate 52, « le Mont Tor », v. 35-36)

    Les gens vivant à l’époque où le Coran a été révélé se doutaient probablement que la substance élémentaire de la naissance était liée à la semence que le mâle émettait lors d’une relation sexuelle. De plus, la naissance d’un bébé après une période de grossesse de neuf mois était évidemment un évènement observable ne nécessitant guère d’autres recherches. C’est pourquoi, il est clair que les données avancées ci-dessus dépassaient le niveau de connaissances que les gens détenaient à cette époque. Celles-ci n’ont d’ailleurs pu être vérifiées que grâce au développement de la science au 20ème siècle.

    Examinons-les maintenant une par une.

    Une goutte de semence

    Lors d’une relation sexuelle, 250 millions de spermatozoïdes sont émis en même temps par le mâle. Les permatozoïdes entreprennent alors un voyage ardu de cinq minutes au sein du corps de la femme jusqu’à ce qu’ils atteignent l’ovule. Seulement mille de ces 250 millions de spermes réussiront à l’atteindre. L’ovule, qui a la moitié de la taille d’un grain de sel, ne laisse rentrer à l’intérieur d’elle qu’un seul de ces spermatozoïdes. En d’autres termes, l’essence de l’homme n’est pas le résultat d’une semence complète mais seulement d’une petite partie de celle-ci. Ceci est expliqué dans le Coran:

    « L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer (et qu’il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé? » (Sourate 75, « la résurrection », v. 36-37)

    Comme nous l’avons vu, le Coran nous informe que l’homme n’est pas créé à partir d’une semence complète mais seulement d’une petite partie de celle-ci. L’insistance particulière de cette révélation à annoncer un fait qui n’a été découvert que par la science moderne est une preuve que son origine est divine.

    Le mélange dans la semence

    « Ô homme! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t’a créé, puis modelé et constitué harmonieusement? Il t’a façonné dans la forme qu’Il a voulue. » (Sourate 82, « la fissuration », v. 6-8)

    Le liquide appelé semence ne comporte pas que des spermatozoïdes. Il est composé d’un mélange de différents fluides. Ces derniers ont différentes fonctions telles que: contenir le sucre nécessaire pour fournir l’énergie aux spermatozoïdes, neutraliser les acides à l’entrée de l’utérus et créer l’environnement propice à un meilleur déplacement des spermatozoïdes.

    Il est assez intéressant de noter que lorsque la semence est mentionnée dans le Coran, elle est qualifiée de fluide-mêlé:

    « En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangé (aux composantes diverses) pour le mettre à l’épreuve. (C’est pourquoi) Nous l’avons fait entendant et voyant. » (Sourate 76, « l’Homme », v. 2)

    Dans un autre verset, le spermatozoïde est défini comme étant un mélange et Dieu souligne dans le Coran que l’homme se trouve à l' »origine » de ce mélange:

    « Qui a bien fait tout ce qu’ll a créé. Et Il a commencé la création de l’homme à partir de l’argile, puis Il tira sa descendance d’une goutte d’eau vile (le sperme). » (Sourate 32, « la prosternation », v. 7-8)

    Le mot arabe « sulala », traduit par « goutte » signifie « partie essentielle ou supérieure de quelque chose ». Quelle que soit son implication, il signifie « partie d’un tout ». Ceci prouve que le Coran est l’expression d’une volonté qui connaît la création de l’homme jusque dans ses moindres détails. Cette volonté n’est autre que le Créateur de l’homme.

    La détermination du sexe d’un bébé

    Jusqu’à une date assez récente, on pensait que le sexe d’un bébé était déterminé à la fois par les gènes du mâle et ceux de la femelle. Les disciplines qui se sont développées au 20ème siècle, telles que la génétique et la microbiologie ont prouvé que la femelle n’avait aucun rôle dans le processus.

    Deux parmi les 46 chromosomes qui déterminent la structure d’un être humain sont appelés « chromosomes sexuels ». Ces chromosomes sont schématisés par les lettres « XY » chez le mâle et par les lettres « XX » chez les femelles, tout simplement parce que leurs formes ressemblent à ces lettres. Le chromosome Y est celui qui ne porte que des gènes masculins.

    La formation d’un bébé commence par l’union de deux chromosomes: l’un appartenant au père et l’autre à la mère. Puisqu’une femelle ne détient que des chromosomes X, ses cellules reproductrices (ovules) ne contiendront que ceux-ci. Les mâles, quant à eux détiennent des chromosomes X et Y; la moitié de leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes) sera X et l’autre moitié sera Y. Ainsi, si un ovule s’unit avec un sperme contenant un chromosome X, la progéniture sera femelle; si elle s’unit avec un sperme contenant un chromosome Y, la progéniture sera mâle.

    En d’autres termes, le sexe d’un bébé est déterminé par le chromosome masculin (X ou Y) qui s’unira avec le chromosome de la femelle.

    Rien de cela n’était connu jusqu’à la découverte de la génétique au 20ème siècle. En effet, dans de nombreuses cultures, on croyait que le sexe d’un bébé était déterminé par l’état (santé, etc.) du corps de la mère. C’est pour cette raison que les femmes étaient blâmées lorsqu’elles donnaient naissance à des filles. (Cette croyance primitive est d’ailleurs toujours en vigueur.)

    Treize siècles avant que les gènes n’aient été découverts, le Coran nous a donné l’information qui contredisait cette pensée. Dans un des versets, nous pouvons lire que le fait d’être mâle ou femelle dépend d’une seule goutte de semence: ceci signifie que l’origine du sexe ne dépend pas de la femme mais de l’homme…

    « C’est Lui qui crée les deux éléments de couple, le mâle et la femelle, d’une goutte de sperme quand elle est éjaculée. » (Sourate 53, « l’étoile », v. 45-46)

    L’adhérence s’accrochant à l’utérus

    Quand le spermatozoïde mâle s’unit avec l’ovule de la femelle comme nous le voyons ci-dessus, l’essence du bébé à naître est déjà formée. Cette cellule unique, connue chez les biologistes, sous le nom de « zygote » commence immédiatement à se reproduire en se divisant et devient par la suite un « morceau de chair ».

    Un zygote en forme de morceau de chair, est accroché à l’utérus.

    Le zygote ne passe cependant pas sa période de développement dans le vide. Il s’accroche à l’utérus tout comme des racines fermement fixées à la terre par leurs vrilles. Par ce lien, le zygote obtient du corps de la mère les substances essentielles à son développement.

    Un tel détail ne pouvait bien sûr pas être connu sans connaissance approfondie de la médecine. Il est évident que personne ne possédait un tel savoir il y a de cela 14 siècles. Cependant, dans le Coran, Dieu décrit continuellement le zygote se développant dans l’utérus de la mère comme étant une « adhérence de sang »:

    « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé (toute chose), qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble. » (Sourate 96, « l’adhérence », v . 1-3)

    « L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer (et qu’il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé ensuite une adhérence; puis (Dieu) l’a créé et formé harmonieusement; puis en a fait alors les deux éléments de couple; le mâle et la femelle? » (Sourate 75, « la résurrection », v. 36-39)

    Le mot arabe « adhérence » décrit « une chose qui s’accroche ». Le mot est généralement employé pour décrire l’action des sangsues s’accrochant à un corps pour sucer son sang. C’est évidemment le meilleur mot possible pour décrire l’action du zygote s’accrochant à la paroi de l’utérus et absorbant sa subsistance.

    Le Coran a encore davantage à révéler au sujet du zygote.

    Après s’être parfaitement accroché à l’utérus, le zygote commence à se développer. L’utérus de la mère est cependant rempli d’un fluide appelé « liquide amniotique » qui à son tour entoure le zygote. La fonction la plus importante de ce « liquide amniotique », dans lequel le bébé se développera, est de protéger le bébé contre des coups venant de l’extérieur. Dans le Coran, ce fait est indiqué comme suit:

    « Ne vous avons-Nous pas créés d’une eau vile que Nous avons placée dans un reposoir sûr. » (Sourate 77, « les déchaînés », v . 20-21)

    Toute cette information fournie par le Coran au sujet de la formation de l’homme, démontre que ce livre nous est parvenu par une source qui connaissait cette formation jusque dans ses moindres détails.

    Ceci atteste une fois de plus que le Coran est la parole de Dieu. Il serait absolument déraisonnable de prétendre que l’information rapportée par le Coran au sujet de la naissance est le résultat d’une pure coïncidence: il existe trop de détails contenus dans le Coran pour que la vérité décrite en tout point soit le résultat du hasard.

    Chacune des descriptions du Coran est vraie tout simplement parce que ses versets sont la parole de Dieu. Puisque c’est Dieu qui a créé et a formé l’homme dans l’utérus de la mère, c’est à Lui seul qu’appartiennent les mots qui décrivent le mieux ce processus. Dieu qui nous a tous créés de manière semblable, décrit le commencement de nos vies dans un autre verset:

    « Nous avons certes créé l’homme (Adam) d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l’adhérence Nous avons créé un embryon, puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l’avons transformé en une toute autre création. Gloire à Dieu, le Meilleur des créateurs! » (Sourate 23, « les croyants », v. 12-14)
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