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Le parlement espagnol a refusé mercredi de souscrire à une proposition de loi portant sur la reconnaissance de l’utilisation par l’Espagne d’armes chimiques contre les populations civiles dans le nord du Maroc, au cours de la guerre du Rif (1921-1927) et l’indemnisation des victimes ou leurs descendants.
A l’initiative du groupe parlementaire du parti catalan de la Gauche Républicaine (Esquerra Republicana, ERC), la commission des affaires constitutionnelles au Congrès des députés (chambre basse du parlement espagnol), a débattu mercredi de la proposition de loi invitant l’Etat espagnol à reconnaître le recours « systématique » aux armes chimiques, depuis la débâcle espagnole lors de la bataille d’Anoual (1921), contre la population du Rif, alors que ces armements non conventionnels étaient interdits par les conventions de la Haye de 1899 et 1907.
La proposition de loi a été rejetée en commission par 33 voix émanant des rangs du Parti Socialiste Ouvrier espagnol (PSOE au pouvoir) et du parti d’opposition, le Parti Populaire (PP droite), les deux partis majoritaires au parlement espagnol.
Le texte a été soutenu par les 3 députés de la Gauche Républicaine catalane, de la Gauche Unie (Izquierda Unida) et du Parti Nationaliste Basque, siégeant au sein de cette commission.
Le promoteur de cette initiative parlementaire, , a déploré, dans une déclaration à la MAP, que le PSOE et le PP aient rejeté en bloc le texte « sans présenter aucun amendement qui aurait permis de parvenir à un consensus minimum ».Il a également déploré cette occasion ratée pour « la réconciliation et la fraternité entre les peuples des deux rives de la Méditerranée ». Il était important, selon lui, que l’Espagne « assume, après 30 ans de démocratie, la mémoire historique de l’Etat espagnol et reconnaisse sa responsabilité dans l’usage des armes chimique contre les populations du Rif ».
Une autre député et co-auteur de la proposition de loi a affirmé que l’Espagne « qui veut vendre son modèle démocratique devait demander pardon aux populations rifaines et pouvoir ainsi envoyer un signal positif pour renforcer la transition démocratique au Maroc ».Un autre défenseur de l’initiative parlementaire, député du Parti Nationaliste Basque a estimé que le rejet par le Congrès des députés espagnol de cette proposition constitue « une occasion perdue pour l’Espagne de se réconcilier avec son passé et sa mémoire historique ».
Une autre députée a assuré que son groupe parlementaire n’allait pas baisser les bras et qu’elle compte introduire un amendement à la Loi sur la mémoire historique en Espagne, qui se limite maintenant aux exactions et victimes de la guerre civile dans ce pays, pour « inclure le triste épisode de la guerre du Rif et l’usage d’armes chimiques contre les populations » de cette région du Nord du Maroc.
Le texte soumis aux députés espagnols invitait les autorités espagnoles à demander pardon aux populations du Rif, à répondre aux demandes d’indemnisation qui pourraient être formulées, à titre individuel, par les victimes de cette agression ou par leurs ayants droit.
Les promoteurs de cette proposition de loi demandaient également au gouvernement espagnol de lancer, dans le cadre de la coopération maroco-espagnole, des programmes de développement dans le Rif, notamment dans les régions de Nador et Al Hoceima, en guise d’indemnisation collective pour les dégâts subis par les populations de ces régions.
Le gouvernement espagnol était également appelé à doter les hôpitaux des villes de Nador et Al Hoceima d’unités d’oncologie pour traiter les patients qui souffrent toujours de pathologies causées aux victimes ou transmises à leurs descendants par ces armes chimiques, notamment des cancers.Sujet: tchatche sur OUJDACITY!
salut tt le monde,
ca sera super si on se retrouve tous on tchatche MAIS AVEC UN FILTRE
jveu pa voir certains tete RIFFI a titre d’exemple 😆
donc si c possible ke alae nous arange ca é jpeu t’aider 😉UN GESTE ROYAL , LOYAL ET LOUABLE .
Du haut de la capitale algérienne, un événement significatif – et non des moindres – est venu mercredi soir marquer du sceau de la noblesse et de l’inattendu la vie quotidienne de la cité : la décoration de M. Ahmed Ben Bella, ancien et tout premier président de la République algérienne, du grand Cordon du Wissam Alaouite.
Cette distinction Royale lui a été remise par l’ambassadeur du Maroc au nom de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au cours d’une cérémonie où l’émotion s’est mêlée à l’espérance. Au bout de sa longue odyssée et de son combat trépidant, le leader algérien reçoit ainsi un hommage royal que l’on voit volontiers, à coup sûr, décerné sous la bannière de la fraternité maghrébine et d’une reconnaissance exprimée au nom de tous les peuples du Maghreb. Sous les combles, Ahmed Ben Bella incarne ainsi le symbole de l’idéal maghrébin.
A ce titre, entre autres, sa décoration prend une dimension exceptionnelle que les uns et les autres, de part et d’autre des frontières, ne peuvent pas ne pas saisir, tant il est vrai qu’elle vient rompre la longue nuit à laquelle sont pour notre grand désespoir réduites à la fois les relations entre le Maroc et l’Algérie et les nouvelles entre les deux pays. Inscrite dans une Geste Royale pour le dialogue, la concorde et la cohabitation fraternelle, cette distinction procède d’un irénisme à toute épreuve.
C’est le devoir de mémoire envers un nationaliste de la première heure qui, au-delà de son propre pays, incarnait pour le peuple marocain – au même titre que Mohamed Boudiaf par exemple qui avait fait du Maroc sa patrie – l’un des représentants décisifs de la lutte de la libération et de l’unité du Maghreb.
Sans doute devrait-on ne pas perdre de vue que l’ancien chef d’Etat algérien est aujourd’hui pour beaucoup une voix de la paix. Au nom d’un idéal partagé dans la ferveur avec ses frères marocains, il a à cœur de dissiper les braises d’une rupture devenue tragédie entre les deux pays.
Il est surtout un messager infatigable de la raison qui, l’âme déchirée, règne en moraliste au-dessus d’une mêlée périlleuse. « L’exilé et l’emprisonné sans amertume » qu’il fut pendant vingt-trois ans, incarne toujours l’espérance, la sagesse et la lucidité, nous dirions d’emblée le courage politique.
S’il adhère avec conviction au projet d’autonomie au Sahara, proposé par Sa Majesté le Roi, c’est assurément qu’il en mesure la portée historique, marqué qu’il fut par le cours précipité de l’histoire des années de l’indépendance. C’est aussi parce qu’il est conscient de l’engagement pacifique du Souverain qui n’a de cesse de hisser les valeurs de fraternité et d’amitié au sommet des exigences entre nos deux peuples