Résultats de la recherche sur 'time out'
-
Résultats de la recherche
-
Sujet: Irak
Vingt-neuf otages, sur la cinquantaine de personnes enlevées jeudi matin lors d’une opération spectaculaire menée par des inconnus au coeur de Bagdad, ont été libérés le soir-même par leurs ravisseurs.
Ils « ont libéré 29 otages. La plupart ont été relâchés dans le quartier de Shaab (nord-est de la capitale), d’autres en centre-ville », a annoncé une source de sécurité irakienne à l’AFP. « Tous sont de confession chiite », a dit la même source.
Venus à bord d’un convoi de 4X4 habituellement utilisés par les forces de sécurité irakienne, des hommes armés portant des uniformes des commandos de la police avaient fait irruption sur l’avenue Rachid, artère commerçante dans le quartier de Roussafa, le long des rives du Tigre qui traverse le centre-ville.
Barrant pendant plus d’une demi-heure les accès de l’avenue, ils ont raflé une cinquantaine de personnes, simples passants et commerçants locaux.
Des coups de feu, notamment des rafales d’armes automatiques, ont été tirés mais il n’y a pas eu de victime sur place. La police est arrivée après le départ du convoi des ravisseurs.
Le sort des otages encore détenus jeudi soir reste inconnu.
Les enlèvements, purement crapuleux ou oeuvre d’escadrons de la mort qui exécutent ensuite leurs victimes, sont monnaie courante en Irak. Des dizaines de cadavres, parfois mutilés, sont retrouvés chaque jour dans la capitale irakienne, où les violences confessionnelles se sont multipliées ces derniers mois entre communautés chiite et sunnite.
Quarante-huit corps ont ainsi été récupérés dans les rues de Bagdad par les forces de sécurité irakienne au cours de la seule journée de jeudi, selon une source sécuritaire.
Toujours dans la capitale, deux personnes, dont un militaire irakien, ont été tuées et neuf blessées dans un attentat suicide contre un barrage de l’armée dans le quartier al-Jamiyah (ouest).
A 60 km au sud de Bagdad, l’explosion d’une voiture piégée a tué au moins deux personnes, selon la police.
Parallèlement, une délégation parlementaire américaine, conduite par l’influent sénateur républicain John McCain, en visite depuis mercredi en Irak, a jugé la situation dans le pays « très, très préoccupante ».
« Elle nécessite l’injection de troupes supplémentaires », a déclaré le sénateur McCain, au cours d’une conférence presse à Bagdad.
Le sénateur a évoqué le chiffre de « cinq à 10 brigades supplémentaires », soit entre 15.000 et 30.OOO hommes, alors que les forces américaines en Irak comptent actuellement 140.000 hommes environ.
« Tout le monde reconnaît désormais que nous n’avions pas assez de troupes depuis le début de la guerre », a-t-il expliqué, soulignant: si des renforts sont envoyés, « cela doit être en nombre suffisant ».
« La situation se détériore progressivement. Nous devons faire quelque chose pour inverser la tendance », a reconnu M. McCain.
« Les forces de sécurité irakiennes ne sont pas capables de faire face seules à la situations. Un point c’est tout », a-t-il analysé.
M. McCain a également demandé des mesures à l’encontre du chef radical chiite Moqtada Sadr: « nous aurions dû arrêter Moqtada al-Sadr il y a trois ans. Il continue à être un obstacle pour la paix, son influence dans la politique intérieure doit être éliminée ».
Moqtada Sadr dispose aujourd’hui de 32 députés (sur 275) et six ministères au sein du gouvernement de coalition du Premier ministre Nouri al-Maliki.
Le président américain George W. Bush mène depuis plusieurs jours d’intenses consultations avec les responsables de son administration pour déterminer sa nouvelle stratégie en Irak. Il s’est aussi entretenu avec des leaders irakiens, dans le but de former un « bloc modéré » de chiites, de sunnites et de Kurdes soutenant le gouvernement de M. Maliki, et excluant Moqtada Sadr.
A Damas, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a par ailleurs affirmé l’attachement de son pays à « l’unité et à la stabilité » de l’Irak en recevant l’ancien Premier ministre irakien Ibrahim Jaafari.
Le mouvement islamiste Hamas a accusé jeudi tard dans la soirée la garde du président palestinien Mahmoud Abbas, d’avoir voulu assassiner le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, en ouvrant le feu sur son convoi sortant du terminal de Rafah.
Ces tirs étaient « une tentative planifiée par la Force 17 (la garde présidentielle) pour assassiner le frère Ismaïl Haniyeh. Nous demandons à Mahmoud Abbas de donner des ordres pour retrouver les auteurs des tirs », a affirmé à l’AFP le porte-parole du mouvement islamiste Fawzi Barhoum.
Un garde du corps de M. Haniyeh a été tué, l’un de ses fils a été blessé ainsi que son conseiller politique dans des tirs contre son convoi au moment où il quittait le terminal de Rafah, selon une source gouvernementale.
Les tirs ont fait en tout cinq blessés outre le tué, Abdel Nassar Rahman, âgé de 20 ans. L’un des blessés est dans un état grave, selon cette source.
Auparavant M. Haniyeh, bloqué au terminal de Rafah, point de passage avec l’Egypte, a pu regagner la bande de Gaza tard dans la soirée, mais apparemment sans l’argent qu’il transportait.
Il avait été bloqué en raison du refus des autorités israéliennes de le laisser passer avec plusieurs millions de dollars qu’il avait récoltés à l’étranger.
Suite à ce refus, des partisans du Hamas ont mis à sac le terminal, brisant des vitres, arrachant des sièges et dégradant des meubles, avant de l’évacuer dans la soirée.
Des accrochages armés ont opposé durant trois heures des activistes armés du Hamas à la garde présidentielle palestinienne chargée de la sécurité au terminal et dont les membres tentaient en vain de repousser les manifestants.
Mais peu avant 22H00 (20H00 GMT), les émeutiers ont quitté le bâtiment dont la garde présidentielle a repris le contrôle, suite à des appels par hauts parleurs de la direction du Hamas à évacuer les lieux.
Sujet: Taoufik Amri
Alla8 yara7mo
Le corps de Taoufik El-Amri retrouvé dans un canal, trois policiers en garde à vue
le corps de Taoufik El-Amri, disparu à Nantes le 22 novembre après un contrôle de police, a été identifié, mardi soir 12 décembre, comme étant celui retrouvé, en milieu d’après-midi, dans un canal du centre-ville de Nantes. Le corps de Taoufik El-Amri a été repêché peu avant 16 heures en aval du canal Saint-Félix, non loin du lieu où un témoin a découvert le portefeuille du disparu avant de le remettre aux policiers, le 10 décembre, déclenchant les recherches.L’ouvrier tunisien de 33 ans avait été vu pour la dernière fois après son contrôle sur le cours des Cinquante-Otages, non loin de l’embouchure du canal, en amont.
Selon l’autopsie, Taoufik El-Amri « est mort par noyade et aucune trace traumatique n’a été trouvée sur son corps », a affirmé une source policière qui précise que le portable de ce père de famille a été retrouvé sur lui, ce qui a facilité son identification.
« CONTRADICTIONS IMPORTANTES » DANS LES DECLARATIONS DES POLICIERS
Me Gilbert Collard, défenseur de la femme du disparu, avait expliqué, mardi après la découverte du corps, que sa « cliente se prépare au pire, pour elle, c’est sûr » : le corps est celui de son époux. Il avait précisé avoir déposé une plainte pour « disparition suspecte » au tribunal de Nantes, afin de pouvoir accéder au dossier.
Parallèlement à l’information judiciaire ouverte à Nantes pour « disparition inquiétante », le procureur de la République Stéphan Autin a demandé, mardi matin, une enquête à l’inspection générale de la police nationale (IGPN, police des polices) sur les trois policiers qui avaient procédé au contrôle de Taoufik El-Amri du fait des « contradictions importantes » entre leurs déclarations et celles des témoins.
Les trois fonctionnaires ont été placés en garde à vue, mardi, pour s’expliquer « sur les variations dans leurs témoignages quant aux lieux où ils ont procédé au contrôle de M. Amri et où ils disent l’avoir relâché », selon une source policière. Ils ont également été confrontés aux deux collègues de Taoufik El-Amri, qui l’accompagnaient au moment de son interpellation.
Un responsable régional du syndicat Synergie a indiqué que la garde à vue était une procédure « classique » après l’ouverture d’une enquête de l’IGPN.
Taoufik El-Amri avait été interpellé pour un contrôle d’identité alors qu’il déambulait en état d’ébriété avec deux collègues de travail le 22 novembre, peu après minuit. Libéré peu de temps après, il avait ensuite disparu.
L’enquête a confirmé la version des policiers sur les horaires de l’arrestation, entre 0 h 10 et 0 h 15, peu avant le retour de la patrouille au commissariat. Elle a, en revanche, révélé, selon le procureur, des contradictions sur trois points : les lieux où le contrôle a été effectué et où Taoufik El-Amri a été relâché, son degré d’ébriété et « la nature des opérations du contrôle » menées.
Des témoins ayant assisté à la sortie de Taoufik El-Amri du fourgon de police ont toutefois affirmé que ce dernier semblait normal. « Il n’y a pas sur ce point de déclarations indiquant qu’il aurait été maltraité », selon M. Autin. Il a réaffirmé n’avoir aucune information sur d’éventuels antécédents au sujet des trois policiers.
Les collègues de Taoufik El-Amri ont indiqué que l’interpellation s’était déroulée sans violence, la jugeant « normale » compte tenu de l’état d’ivresse de leur ami. Ils ont, en revanche, estimé que les policiers auraient dû « l’emmener directement au poste car il ne fallait pas le laisser dans la rue » en raison de son état. Une estimation contestée par les policiers, qui ont affirmé que Taoufik El-Amri n’était pas dans un état d’ivresse nécessitant de le conduire au poste.
Le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, avait annoncé, vendredi, avoir demandé « un rapport à l’IGPN pour savoir ce qui s’est passé ». La France a été saisie d’une « demande d’information » par la Tunisie, dont est originaire Taoufik El-Amri, sur la disparition
Louange à Dieu
Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses CompagnonsNos fidèles sujets, habitants de la Région de l’Oriental,
En rencontrant les forces vives de cette région qui Nous est si chère, Nous Nous faisons un plaisir de dire à ses habitants à quel point Nous avons été touché par la chaleur de l’accueil et la loyauté de l’allégeance qu’ils Nous ont témoignées. La fierté et le patriotisme qui les animent ont fait de cette région un rempart inexpugnable assurant à l’Etat marocain protection et immunité tout au long de sa glorieuse histoire.
Le fait de Nous enquérir sur place de votre situation, Nous a permis de toucher de près vos besoins pressants et vos préoccupations réelles, qui sont au cœur de Nos préoccupations et auxquelles Nous sommes particulièrement attentif.
Soucieux de manifester concrètement Notre haute sollicitude pour cette région qui recèle d’importantes potentialités et des ressources humaines industrieuses et fortement motivées, Nous avons décidé de lancer une Initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental. S’articulant autour de quatre axes, elle vise à stimuler l’investissement et à favoriser la création de petites et moyennes entreprises par les jeunes.
Elle se propose également de doter la Région des équipements de base nécessaires et d’encourager les grands projets économiques à titre prioritaire. L’initiative a pour but, en outre, de promouvoir l’éducation et la formation et de faire jouer pleinement les principes de solidarité. Pour en assurer la mise en oeuvre effective, Nous avons prévu des mécanismes précis de financement, de suivi et d’évaluation.
Afin d’atténuer le chômage qui sévit parmi des catégories de jeunes dans la Région, et de créer les conditions propices au travail et à l’auto-emploi, Nous avons décidé de faire démarrer cette Initiative avec une dotation initiale de 30 milliards de centimes, auxquels s’ajouteront les apports de nombreuses institutions, pour financer les projets des entreprises et garantir les prêts qui leur seront octroyés. Cette opération sera coiffée par le Centre Régional d’Investissement.
Aussi, appelons-Nous Notre gouvernement, dans le cadre de cette Initiative, à prévoir, à titre prioritaire, la réalisation, dans la Région, des infrastructures et des équipements de base nécessaires, notamment l’autoroute Fès-Oujda par Taza et la voie ferrée entre Taourirt et Nador. IL lui appartient, parallèlement, de hâter la construction de la route côtière du Nord, et l’élargissement et la réfection de la route reliant Nador, Oujda et Figuig.
Par ailleurs, Nous avons donné le coup d’envoi de grands projets d’alimentation en eau potable des villes d’Oujda et de Taourirt, projets que Nous appelons les départements concernés à étendre à toutes les agglomérations urbaines et rurales de la région.
Eu égard à Notre attachement au développement intégré de cette Région, Nous avons décidé la création à Nador d’une zone franche intégrant, outre le port, des espaces économiques, commerciaux et touristiques.
Ce que Nous recherchons, à travers cet important projet, c’est qu’il ouvre un portail méditerranéen devant le développement de la Région et que, de surcroît, il contribue à la consolidation de l’économie nationale et au renforcement du grand complexe Tanger-Méditerranée. Ainsi, Nous aurons parachevé Notre projet stratégique qui vise à faire de l’espace méditerranéen un puissant levier pour le décollage et le développement national, pour le partenariat économique et pour le brassage culturel.
C’est dans le même contexte que s’inscrit Notre décision en faveur de l’aménagement de la zone touristique côtière de Saïdia, avec la participation du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social. Nous réaffirmons, à cet égard, la nécessité d’engager, avec professionnalisme, des efforts hardis, pour attirer les investissements nationaux et étrangers, afin de faire de Saïdia la perle de la côte méditerranéenne.
Par ailleurs, outre la nécessité de fructifier au mieux les atouts dont dispose la région et de valoriser son produit agricole très prisé, notamment par un effort de modernisation et de développement de l’agro-industrie, il est nécessaire de mettre en place un programme de développement et de protection des hauts plateaux et des oasis de B’ni Mathar, Bouarfa et Figuig, ainsi que la ville de Jerrada que Nous avons tenu à inscrire parmi les bénéficiaires des programmes de l’Agence de Développement des Provinces du Nord, marquant ainsi l’intérêt tout particulier que Nous portons à cette agglomération.
Par ailleurs, pour assurer la mise à niveau des ressources humaines que requiert le développement régional, et afin de renforcer les établissements universitaires et les instituts de formation dans cette région, Nous avons décidé la création d’une faculté de médecine, avec un centre hospitalier universitaire, marquant ainsi, à travers ces programmes ambitieux, Notre volonté de conforter la ville séculaire d’Oujda dans le rôle pionnier qui est le sien en tant que capitale de l’Oriental.
Au plan social, Notre Initiative réserve une place toute particulière aux catégories démunies. Nous vous engageons donc à rester attachés aux vertus d’entraide et d’assistance mutuelle qui vous sont connues. De même, Nous appelons la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, à apporter un soutien accru aux oeuvres caritatives et à nouer différents types de partenariat avec le tissu associatif local, dont Nous Nous félicitons, par ailleurs, des efforts qu’il déploie à cet égard.
Nous invitons instamment les forces vives de la Région à s’intéresser davantage à la promotion de leur région et à s’investir dans l’effort collectif de développement solidaire que Nous conduisons pour combattre la pauvreté, la marginalisation et toutes les velléités d’extrémisme lequel, du reste, n’a pas sa place dans une société telle que la nôtre qui se distingue par son authenticité et son ouverture sur les autres civilisations.
Nous comptons donc sur vous pour ériger cette initiative en un pacte scellé entre nous, afin que cette région puisse se hisser à la place de choix à laquelle Nous voulons la voir accéder, conformément à sa vocation de pôle maghrébin, et au rôle qui lui revient comme pont solide de bon voisinage et de fraternité sincère avec le peuple algérien frère auquel nous unissent les liens de l’Histoire, les défis du présent et les aspirations de l’avenir, et auquel nous souhaitons le plus grand bien.
A travers ces projets ambitieux, Nous entendons fermement doter Notre chère patrie d’une capacité accrue pour conforter sa force et son immunité. Celles-ci doivent, en effet, demeurer au centre de nos préoccupations, dans un monde en mutation, chargé de risques et d’aléas. Telle est la voie à suivre pour aller résolument de l’avant dans l’œuvre d’édification d’un Maroc uni, avancé, démocratique, solidaire et plus apte à relever tous les défis.
Wassalamou alaikoum wa rahmatou Allah wa barakatouh.
Le sida progresse et fait de plus en plus de victimes
les personnes atteintes de cette maladie sont rejetées le plus souvent par
leur famille et proches😥 😥
Evolution « dramatique » du SIDA au Maroc
mercredi 23 novembre 2005, par Panapress
La présidente de l’Organisation panafricaine de lutte contre le SIDA (OPALS), Mme Nadia Bezad, a indiqué, mercredi à Rabat, que le SIDA connaît une évolution « dramatique » au Maroc.
En août 2005, quelque 1.719 cas de SIDA ont été déclarés au Maroc, alors que 16.000 personnes sont porteuses du virus, a fait remarquer Mme Bezad.
« Il y a une tendance à l’accroissement du nombre d’infection à VIH », a-t-elle souligné précisant que le mode de transmission dominant reste dans plus de 70% des cas la voie hétérosexuelle.
« L’ignorance, la non-utilisation de préservatifs et bien d’autres facteurs sont à l’origine de l’évolution de cette maladie au Maroc avec comme principale cible les jeunes », a-t-elle affirmé, ajoutant que : « les femmes sont de plus en plus touchées pour des raisons biologiques, socio-économiques et juridiques ».
Un traitement à 80 euros par mois
Abordant la question du traitement, Mme Bezad a souligné la nécessité d’établir une stratégie globale qui porte notamment sur « l’accès au traitement anti-retroviral » et « le soutien psychologique », en plus du volet social.
Elle a rappelé que le nombre de personnes sous traitement au Maroc est estimé à 700 patients, avant de préciser que la prise en charge des malades est assurée par les organismes des mutuelles pour les personnes ayant une couverture médicale et par le ministère de la Santé pour celles qui n’en bénéficient pas.
Le traitement avec les médicaments anti-retroviraux, qui coûtait auparavant environ 1.000 euros par mois, est passé à 80 euros par mois et par patient, grâce au développement des génériques et au soutien des ONG.
Créée en 1994, l’OPALS mène son action suivant une stratégie globale comprenant trois volets essentiels, à savoir la prévention, l’action communautaire et la prise en charge médicale et psychosociale des personnes atteintes des Infections sexuellement transmissibles et du SIDA.
Monsieur BOUAYAD bonjour,
Je commencerais par vous remercier pour l’écoute que vous avez eu à notre égard et en faisant cet effort de traduction qui dieu sait si celà demande du temps, je peux vous assurer que ce n’est pas cause peerdue.
Vous m’avez répondu concernant le post où je suis intervenu pendant votre absence (je vous souhaite de tout coeur unprompt rétablissement) auprès de M. YEGHMORASSEN et de Madame MANARA qui s’est quelque peu vexée et qui a fini par m’excuser, je la remercie pour celà.
En fait. Qui m’a poussé à réagir de la sorte?
1. Je dois vous avouez qu’il me semble qu’il existe un malentendu ou une incompréhension entre les uns et les autres et pour ce qui me concerne, je dois l’avouer, j’ai aussi eu ce sentiment. Je respecte beaucoup les internautes qui debattent depuis mal de temps sur la généalogie mais il est vrai aussi que le post de YEGHMORASSEN malgré son agressivité voir même des insultes (je lui ai d’ailleurs répondu pour celà) on y trouve quand même quelque chose qui ne m’a pas laissé indifférent, c’est les passages touchant à l’histoire de l’islam que je trouve malheureusement un sujet qui est peu traité sur ce forum c’est à celà que j’ai cédé. D’autre part, j’ai aussi remarqué qu’il ya un sujet qui n’a jamais été traité de manière claire mais on sent qu’il est là comme un fantôme qui tourne autour du forum et que personne n’ose à vrai dire crever l’abcès comme on dit vulgairement et c’est peut être celà que je vais essayer de faire dans ce qui va suivre:
Mes parents nous ont toujours parlé berbère à la maison , ils sont originaire de la région de NADOR (ce n’est pas pour celà que je vais dire qu’ils sont berbères voir plus loin), nous, len enfants, nous avons toujours vécu loin des origines de mes parents en particulier à OUJDA que j’ai appris à connaitre et petit à petit aimer pour finir y établir mes attaches .(excusez moi d’ouvrir une grande parenthèse pour que Madame MANARA puisse peut être enfin comprendre ma réaction lorsque je lui ai adressé ce fameux post. Quand je fréquentais l’école primaire à oujda, il n’ya pas longtemps, il existait un phénomène social courant et connu par tous les oujdis de cette époque: nous écoliers et adolescents qui parlions berbères, nous faisions tout pour cacher celà, il ne fallait surtout pas que l’on sachent, que nos camarades de classe ou d’école voir dans la rue que nous étions des guelaa comme on désignait les gens originaires de la région de nador et qu’on appelait LAGLAA ce qui était un phénomène péjoratif) ça, Monsieur BOUAYAD? mADAME manara, ce sont des choses qui restent gravées dans le cerveau d’un enfant. Dieu merci, cette période étant passé, je suis devenu adulte, un jour, je me suis dit tiens! je vais tenter de me faire mon arbre généalogique: après avoir très vite épuisé mes ressources (mes parents, ma famille proche, les gens âgés de notre douar etc..) je me suis aperçu que je n’ai pas pu dépasser 3 générations en arrière après c’était le flou le plus artistique. Par la suite, un jour j’ai eu l’occasion de lire un livre en 4 tomes totalisant 2600 pages et qui s’intitule « HISTOIRE DES BERBERES ET DES DYNASTIES MUSULMANES DE L’AFRIQUE SEPTENTRIONALE » écrit par IBN KHALDOUN et traduit par LE BARON DE SLANE -lIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNER PARIS 1982. l’orsque j’ai lu ce livre, lorsque j’ai essayé de comprendre les relations qui existent entre les arabes et les berbères, j’ai très rapidement compris que je defie quiconque pour me dire s’il est arabe sans être passé par une étape berbère comme je defie quiconque pour me dire qu’il est berbère sans être passé par une étape arabe. Depuis lors j’ai compris aussi quelque chose que j’ai adopté définitivement: je suis marocain, je parle arabe, je parle berbère, je parle français et je suis bien comme je suis. Pour finir, j’ai aussi compris que la chance que possède notre pays c’est d’une part d’avoir une mosaique de population diverses, que chaque populations parle ce qu’elle a envie de parler, utilise les coutumes qui lui sont spécifiques comme elle l’entend sans que personne aujourdh’ui viennent la deranger, je dis aujourdh’ui ce n’était hélas pas le cas il ya peu de temps et d’autre part la chance que possède le maroc c’est d’avoir à sa tête UN ROI qui, lui seul est capable de maintenir cette mosaique oh combien riche soudée j’espère à jamais. Voilà ce que j’avais envie de dire sur ce problème de berbère et d’arabe. merci pour votre patience saidi
