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Sujet: le collier très beau à lire
Le collier…
Il était une fois un homme pieux qui se trouvait à La Mecque. Il n’avait plus d’argent, il souffrait de la faim, il était presque sur le point de mourir. Pendant qu’il marchait dans une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux. Il prit donc le bijou et se rendit à la sainte Mosquée.
Là, il trouva un homme qui cherchait le collier. Ce dernier lui décrivit le bijou sans se tromper ; l’homme pieux lui donna donc le collier en espérant recevoir quelque chose en retour mais le propriétaire prit le bijou et partit sans rien lui donner… L’homme pieux fit cette invocation :
« Ô mon Dieu, j’ai renoncé à ce collier pour Toi,
remplace-le moi par quelque chose de meilleur. »
Plus tard, l’homme partit en direction de la mer, il monta dans une barque mais un ouragan se déchaîna et l’embarcation fut détruite. L’homme pieux s’accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de l’eau, le vent le faisait dériver jusqu’à ce qu’il atteignit une île. Là, il trouva une mosquée où des gens priaient, il pria donc puis se mit à lire le Coran. Les gens de l’île lui dire :
« Tu lis le Coran ? »
Il répondit : « Oui »
Ils dirent : « Enseigne le Coran à nos enfants, s’il te plait »
Il commença donc à leur enseigner et recevait un salaire pour cela. Lorsque les gens virent qu’il savait également écrire, ils lui demandèrent d’apprendre l’écriture à leurs enfants, ce qu’il fit et il en fut rémunéré.
Les habitants de l’île dirent à l’homme pieux :
« Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme de bien. Voudrais-tu l’épouser ? »
Il répondit : « D’accord. »
Il se maria donc et trouva que sa femme portait le même collier que celui qu’il avait trouvé à La Mecque ! Il lui demanda alors :
« Quelle est l’histoire de ce bijou ? »
Elle lui raconta que son père, un jour, perdit ce collier à La Mecque et qu’un homme le lui avait rendu. Son père, depuis ce jour, invoquait Dieu, dans la prosternation, de donner à sa fille un époux comme cet homme qui lui avait rendu le collier. L’homme pieux dit alors à sa femme :
« Je suis cet homme… »
Leçons à tirer de cette histoire :
L’homme pieux a résisté à la tentation de garder le collier pour lui alors qu’il avait très faim et avait besoin d’argent. L’épreuve était difficile mais il a tenu bon et Dieu Le Généreux Qui donne sans compter, lui a accordé plusieurs récompenses, à savoir : le meilleur travail possible c’est-à-dire enseigner le Coran, un endroit pour vivre et une épouse.
. : SoubhanAllah : .
Il ne faut pas désespérer du secours divin, même dans les situations les plus difficiles. Regarde cet homme, il a failli mourir de faim puis de noyade mais Dieu l’a sauvé de tous ces dangers.
. : al hamdoulillah : .
Le fait d’apprendre et de savoir faire quelque chose permet de trouver un travail. Cet homme savait lire et écrire, et cela lui a permis de travailler dans l’île. Chacun de nous est bon dans quelque chose, à nous de trouver dans quoi afin de développer le ou les dons que Dieu nous donne afin de participer au bien de tous.
Dieu Le Très Haut aime les patients et les pieux et répond à leurs invocations. Ainsi, lorsque l’homme pieux ne reçut rien pour avoir rendu le collier, il ne s’est pas énervé contre le propriétaire du bijou, au contraire, il a patienté et a invoqué Dieu. Allah, Le Généreux par excellence, a répondu à sa demande avec une générosité incroyable, digne de Sa Majesté. D’ailleurs la réponse de Dieu à l’invocation de l’homme pieux est un très grand miracle qui nous enseigne qu’il ne faut jamais désespérer de la miséricorde et des bienfaits de notre Créateur Unique et Tout Puissant Qui fait ce qu’Il veut, comme Il le veut et quand Il le veut car Il est capable de tout et que rien ne Lui est impossible. Louange à Lui pour l’éternité.
Que Dieu vous guide sur le droit chemin, ainsi que vos familles, qu’Il vous facilite le jeûne du mois de Ramadan, qu’Il vous aime, vous protège et qu’Il vous accorde le meilleur ici-bas et dans l’au-delà.
Amine…
Sujet: Mohammed L’humble
Il était étonnant en ce domaine; sa modestie était une modestie de celui qui a connu Son Seigneur par crainte révérentielle, qui ressent de la pudeur vis-à-vis de Lui et qui Le respecte comme Il mérite d’être respecté, qui connaît, aussi, l’insignifiance de la distinction, des biens et des titres; cela étant, son âme s’est dirigée vers Allah et a émigré vers l’autre monde; rien de ce qui plaît aux habitants de cette terre, ne lui plaît, et il était devenu un véritable serviteur de son Seigneur; il faisait preuve de modestie avec les croyants, il s’arrêtait pour discuter avec une vieille, visitait le malade, faisait preuve de charité envers le pauvre, réconfortait les faibles, jouait avec les enfants, plaisantait avec ses épouses, discourait avec sa communauté; il s’asseyait par terre, dormait sur le sol, utilisait le sable comme matelas et la natte de joncs tressés comme oreiller. Il était satisfait de son Seigneur, et n’a jamais aspiré à une gloire, à un rang social ou politique, une prétention terrestre ou une revendication humaine; il parlait aux gens avec douceur, discutait avec l’étranger poliment, se familiarisait avec les gens et accueillait ses compagnons avec un visage souriant en disant:« Je ne suis qu’un serviteur qui mange comme mange un serviteur et s’asseye comme s’asseye un serviteur ».
Rapporté par Ibn Abï ‘Açem
dans le Zuhd (I6)
et Ibn Sa’d dans les Tabaqât (1/371).
Lorsqu’un homme le vit un jour et qu’il se mit à trembler à sa vue, il lui répondit:
«Calme-toi, je ne suis que le fils d’une femme qui mangeait de la viande séchée à la Mecque».
Rapporté par Ibn Mâdja (3312)
et El-Hâkem (4366) d’après Ibn Mass’ûd.
Voir El-Kâmel d’Ibn ‘Adiyy (6286).
Il abhorrait les louanges et interdisait qu’on exagère dans le respect qui lui est dû; il disait:
« N’exagérez pas dans votre vénération à mon égard comme l’ont fait les chrétiens avec Jésus fils de Marie; je ne suis que le serviteur de Dieu et son Messager; dites: le serviteur de Dieu et son Messager ».
Rapporté par El-Bukhâri (3445) d’après Ibn ‘Abbâs.
Il interdisait, aussi, qu’on se levât pour lui et qu’on se mette debout derrière lui; il s’asseyait là où il trouvait de la place et se mêlait aux gens comme s’il faisait partie d’eux; il répondait aux invitations et disait:
« Si j’étais invité à un repas fait de pieds de moutons, je répondrais à l’invitation, et si on m’offrait un bouclier j’accepterai ».
Rapporté par El-Bukhâri (2568, 5178).
II aimait les pauvres et disait à ce sujet:
« Mon Dieu, fais-moi vivre pauvre et fais-moi mourir pauvre et ressuscite-moi parmi les pauvres ».
Rapporté par Ettermidhi (2352)
d’après Anas et Ibn Mâdja (4126)
et El-Hâkem (7911) d’après Abî Sa »id El-Khudhri.
Il interdisait l’orgueil, mettait en garde contre lui et flétrissait ceux qui en faisaient preuve en disant:
« Les orgueilleux seront ressuscités le Jour de la Résurrection sous la forme de petites fourmis et l’avilissement les entourera de tous côtés ».
Rapporté par Ahmed (6639) et Ettermidhî (2492).
Voit Kachf El-Khafâ (3236).
Il a rapporté, aussi, de la part de son Seigneur ceci:
« L’orgueil est Mon voile et la puissance Mon manteau; celui qui Me conteste l’un d’eux, Je le jette dans le feu ».
Rapporté par Muslim (2620) et Abû Dâoud (4090).
Il était – que la paix et le salut soient sur lui – aimé des coeurs et des âmes; la servante le prenait par la main et marchait avec lui dans la rue, il rendait visite à Umm Aymen alors qu’elle était esclave; et lorsque la délégation de ‘Amer Ibn Sa’sa’a le loua en lui disant: Tu es le meilleur d’entre nous et tu es notre maître et le fils de notre maître». Il leur répondit:
« O gens! Dites ce que vous pensez, vous-mêmes, et ne laissez pas le Diable vous suggérer quoi que ce soit ! ».
Rapporté par Ahmed (15876)
et Abû Dâoud (4806).
Bien plus, il s’est mis en colère lorsqu’un homme lui dit: «Ce que Dieu veut et ce que toi, tu veux». Et lui répondit:
«Malheur à toi! Tu m’as rendu l’égal de Dieu? Dis seulement: ce que Dieu veut.».
Rapporté par Ahmed (1842, 2557)
et Ennisâï dans les Sunen El-Kubra (10825)
d’après Ibn ‘Abbâs.
Il portait, lui-même, les provisions de sa famille, réparait ses chaussures, rapiéçait ses vêtements, balayait sa maison, faisait traire sa brebis, découpait la viande avec ses épouses, servait ses hôtes, plaisantait avec ses invités, demandait de leurs nouvelles, se relayait pour monter sa monture avec son compagnon, portait de la laine, mangeait de l’orge, et il lui arrivait peut-être même de marcher pieds nus, dormait dans la mosquée, montait sur son âne et des fois montait en croupe, il aidait le faible et demandait des nouvelles de l’escadron qui l’accompagnait en aidant ceux qui avaient besoin d’aide et en accompagnant celui qui était esseulé.
Qu’Allah lui accorde Ses bénédictions tant que les langues le mentionnent, que les escortes répandent ses nouvelles et que les djinns et les humains rapportent son récit.
http://aslama.com/prophete/personnalite/humble-compatissant.php