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15 réponses de 841 à 855 (sur un total de 899)
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  • Anonymous
    Membre

    Salam Alikoum ..

    je suis nouvo dans ce forum, et j’ai besoin d’aide

    je suis algerien de Mazouna

    Mon grand Pere ma di ke nous somme des Nobles ….

    mais je n’ai pas mon Arbre Exacte juska Mawlati Fatima Azzahra(as)

    je m’appel Djabouabdallah azzedine…Notre arriere Grand pere s’applai

    Sidi MOUDJED ou Sidi MOUDJER..

    j’ai bo cherché ici en algerie mais j’ai rien Trouvé

    j’aicontacté des nobles ,ils m’on di je je trouvrai mon Arbre Complet au MAROC alors si kelk’un peut m’aider….

    Merci ..Salem

    #201606
    Anonymous
    Membre

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما

    Je suis de nationalité marocaine et habitant la ville de Sidi-Bel-Abbès (Algérie), je désire avoir des informations concernant mon arbre généalogique afin d’établir un état civil. Mon père s’appelle Boujeti Omar بــــوجتي عــمر, mon grand père Mohamed Ben Ali est originaire du douar Imouasset (دوار إموســـات) Dar el Kebdani (دار الكبـــداني), région de Nador. Ma grand-mère du coté du père s’appelle mimount bent maanan (مـــيمونت بنت معنـــان)
    Merci d’avoir l’amabilité de ma répondre.

    و السلام عليكم و رحمة الله

    Boujeti omar
    Sidi-Bel-Abbès.
    Algérie

    #201601

    Sujet: jerada

    dans le forum Jerada
    dawy
    Membre

    Bonjour à tous,

    Merci AAED.

    JERADA est une petite ville de par sa dimension, mais combien grande par sa singularité.
    JERADA a su demontrer pendant des decennies, sa capacité d’accueil et de convivialité.
    JERADA a payé son cosmopolitisme et SURTOUT son militantisme tres cher.
    JERADA a été sacrifiée sur l’autel du profit immediat,profit materiel et surtout politique.
    Aux enfants de JERADA qui se planquent à OUJDA et ailleurs, je dirai ceci :
    Faites en sorte que cette ville martyre ne passera pas par pertes et profits et quelle renaitra de ces cendres.
    Ses potentialités vous interpellent.
    Soyez à la hauteur et relevez le defi.
    Vous en etes capables.

    Anonymous
    Membre

    بسم الله الرحمان الرحيم و الصلاة و السلام على سيدنا محمد و غلى آله و سلم تسليما
    J’avoue avoir presque les larmes aux yeux, à la lecture cet article du jouranal de Maroc Hebdo. Beaucoup de traits communs avec certains membres de ma famille sont décidemment frappants, d’abord les yeux bleus, mon grand père avait les yeux bleus !!!, l’amour de l’autre, la générosité sans limites, amour du savoir et surtout la fierté et la dignité, sont les principaux qualificatifs, des membres de ma famille, encore une fois merci.

    Nous avons-nous aussi, sur le Mont de Tessala, un site unique, relais des pèlerins de passage de l’ouest (Maroc, Andalousie) vers l’est (La Mec), qui empruntaient ce qu’on appelle le chemin romain dans la région, la famille M’chichia dont je suis originaire s’occupait de ce site.

    Je reçois cette année des amis venus de France, parmi eux des frères marocains, nous allons réaliser des visites du site, J’espère vous communiquer des photos bientôt par le biais de l’Internet.

    Des cousins universitaires sont déjà à la lecture de ces documents vraiment extraordinaires, et enrichissants. Encore une fois, mille fois merci.
    السلام عليكم و رحمة الله

    Mr. M’Chichi
    Sidi-Bel-Abbès.

    Anonymous
    Membre

    Salut à tous, salut a mon cousin Bouyad et a mon cousin d’Algérie Mchichi.

    – Hassani: le but de ce forum et de ce topic en particulier et d’apporter des éléments pour mieux connaitre l’histoire des idrissides de la région de l’oriental du maroc et par extension de celle de l’ouest algérien et pourquoi pas du reste du maghreb.

    – Hassani : la provocation empêche un débat saint et l’enrichissement mutuel qui est le véritable but ici . Et ceci doit ce faire dans la bonne foie et la recherche de la vérité . Personne ici ne tire privilège ou orgueil à être un Idrissi descendant du prophète sallahou alayhi wa salam. Les idrissides ont très souvent été persécuté et même assassiné a travers l’histoire à cause de leur amour de l’Islam et de la justice. ( exemple : Abdalah el kamil assassiné par les abbasside pour s’être opposé a leur injustice et son fils Moulay idriss I empoisoné à son tour par ces même abassides…)

    – Hassani: je répond ici a ta question ( qui relève des historiens ), mais j’estime toutefois qu’elle n’apporte pas grand chose vue que tu peux trouver tes réponses dans n’importe quel livre d’histoire.

    REPONSE: Idriss Ben Abdalah el kamil ( dit Idriss I ou Idriss « akbar » en opposition avec idriss « essaghir  » sont fils dit aussi Idriss II), fuit vers le maghreb après le massacre et la torture de sa famille à Fakh en 786 .
    Il s’enfuit accompagné de son frère de lait Rachid et transite par Tlemcem(quelques jours de repos ) , puis continue vers Tanger( quelques jours aussi) et enfin vers « Volubilis » capitale du Mont Zerhoun ( à 22 km de Meknes), et ceci en 788 ( certains historien disent au début de 789). Moulay Idriss fut accueilli par le chef de la tribu des Aouraba , puissante tribu bérbère du Nord du Maroc qui lui donna en mariage sa fille Kenza dans la foulée de son arrivée, fut désigné Imam et pris la tête de Aouraba ( certains historiens disent qu’il aurait épousé Kenza un an avant sa mort ).
    Moulay Idriss fut assassiné traitreusement par empoisonnement par un envoyé des abbassides en 791 qui réussit à gagner sa confiance et fut accueilli généreusement par Moulay Idriss I. A sa mort , Kenza sa femme était enceinte du futur Moulay Idriss II qui naquit la même année , deux mois après la mort de sont père Moulay Idriss Ben Abdallah.

    Bon Hassani , maintenant je me réserve le droit de ne pas répondre a des questions comme celle-ci car mon but ici et de mieux connaitre l’histoire des idrissides de l’oriental et d’ailleurs, et non pas de perdre du temps à rédiger des topics sur des éléments que tu peux trouver dans les recueils d’histoire et toutes leurs controverses.

    EN OUTRE Hassani: Le prophète salalahou alyhi wa salam a dit:

    « Que Dieu maudisse tout intrus parmi nous (Ahl el beit) et tout apostat à notre famille ! Soyez bienveillants pour les miens, car ceux qui leur témoigneront de l’affection, Dieu leur en tiendra compte …Malheur, malheur à celui qui les aura humiliés ! »

    Extrait du livre « El Djamhourat El Kebra » de l’Imam Sidi Ahmed ben Abd-allah

    Il existe beaucoup de hadiths concernant la famille du prophète salahou alyhi wa salam et beaucoup d’écrits de la part des oulamas de toutes époques. Alors ne dit pas que ce sont des hadiths inventés.

    Hassani : pour la petite histoire L’emir abdelkader est un Idrissi

    Généalogie de l’Emir Abdelkader:

    Abdel Kader ibn Muhyidin el Hassani, ibn Mostafa, ibn Muhammad, ibn El Mokhtar,ibn abdel Qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II , ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bent Rassul Allah

    Pour le reste la prochaine fois .

    Au frère Mchichi : J ai beaucoup de plaisir à te lire et je te remercie pour tes interventions richissimes .( il y a pas mal une grande famille Ben Mchich Idrisside à la généalogie authentique à Kénitra si ça peut t’aider a retracer l’histoire de ta famille)

    Au frère Bouyad : Je te tire a nouveau mon chapeau pour ta science, et je suis sur que ton sujet va passionner beaucoup de monde. En outre , merci pour ton soutient contre les petits provocateurs ( j’en ai l’habitude maintenant ).
    Dommage que Hassani fasse de la dénigration en nous traitant de « secte », car ce n’est pas le cas et que s’il était plus constructif et plus modeste il apprendrait beaucoup ici .( mais il a l’air de détenir la science infuse)

    J’arrete ici pour ne pas faire trop long . A+

    Anonymous
    Membre

    Bonjour M. Mchichi et merci pour votre réponse,

    Saint ou pas saint, Augustin l’était et il l’est pour ceux qui croient en lui. Pour ma part, j’utilise le terme Saint comme j’utilise Moulay pour un « chérifien ». Cela ne veut pas dire que j’y crois. Se sont des titres attribués par d’autres pas par moi.
    Vous semblez avoir des réserves sur l’africanité de St Augustin, de sa mère et de son père (il était romain de 2ème génération). Soit. Pourquoi n’acceptons nous pas les mêmes réserves sur Idriss et tous les autres ?
    Vous avez signé universitaire algérien, ce qui implique que vous êtes un minimum chercheur. Cela veut dire beaucoup de choses et notamment ne pas se contenter de ce qui nous est servi (comme ces arbres généalogiques).
    Vous m’excuserez d’avoir utilisé le mot Maghreb pour St Augustin puisque le mot n’est apparu qu’avec l’arrivée de l’Islam. OK. Maure si vous voulez ou Mauro-romain si cela vous va mieux. Ce qui est le cas des Idrissides. Puisque Idriss était Arabe de la Mecque et Kenza une Aouraba Zénète, alors reconnaissons l’arabo-berbérité à leur descendants. Et ne privilégions pas l’arabité car d’un point de vue historique Idriss II et ses descendants se sont tous mariés avec des femmes berbères.
    C’est une longue tradition au Maroc. Tous les souverains des dynasties chérifiennes (Idrissides, Saadiens et Alaouites) ont dû se marier avec des femmes berbères. C’était le protocole. A l’exception de Moulay Slimane qui avait refusé de se plier à ce protocole.
    Quant aux Algériens de souche européenne, j’en ai rencontré plein en France qui se disent Algériens. C’est leur sentiment, je ne peux pas leur enlever cela.Les Harkis s’estiment Français et ça c’est leur droit aussi. Que des gens s’estiment Arabes, d’autres Berbères, c’est aussi leur droit. Ce que je refuse c’est le sentiment de supériorité, la xénophobie, la perversion de l’histoire en refusant les arguments historiques.
    Je peux vous répondre plus longuement sur les traces de St Augustin, des Donatistes, des Cabalistes et autres dans la pratique de l’Islam au Maghreb. Ca sera long. Mais c’est cela qui fait que notre Islam n’est pas pratiqué de la même manière qu’ailleurs. Regardez par vous même les zaouias. Pouvons-nous en trouver autant ailleurs ?
    Regardez le nombre de bougies consommées chez nous. C’est grâce à Bejiaa grande productrice de ce produit …
    Il ne faut pas voir que le côté spirituel mais aussi politique. St Augustin, contrairement aux Donatistes, ne voulait pas rompre avec Rome tout en restant chrétien. Les Nord-africains de l’époque ont voulu garder le contact avec l’Orient mais pas avec Baghdad, c’est pour cela qu’ils ont choisi le parti des Idrissides. Les Mourabitounes (senhajas) sont montés du désert pour épurer l’Islam en chassant les corrompus. Ils ont chassé tous ceux qui se disaient Idrissides. Ils sont allés jusqu’en Andalousie pour chasser les Ommayyades et les princes des Tayfas. Les Mouwahiddounes sont venus pour créer une alliance entre les confédérations berbères : les masmoudas, les zénatas et les senhajas. Mais aussi entre chi’ites et sunnites. D’où le titre de leur chef Al Mahdi Ibn Tumart. Un titre chi’ite pour un adepte du sunnisme. Pendant ces trois dynasties, un royaume est né à l’ouest du Maroc. Il s’agit des Berghwatas. Ces gens en avaient marre des querelles à l’intérieur de toutes ces religions venus d’ailleurs et provoquant des schismes et guerres civiles entre les populations locales. Alors, ils ont crée la leur. Ils ont survécu aux Idrissides, aux Mourabitines et aux Mouwahidines. Le problème c’est qu’ils étaient trop indépendants. Et cela les a tué. Il y a un lien historique entre les Donatistes, les Kharijites et les Bergwatas. Je ne veux pas rappeler de mauvais souvenirs mais vous le savez mieux que moi que quand dans les années 90 en Algérie, il y avait les adeptes de la Jazaara qui se sont confronté aux internationalistes du jihad sur la terre algérienne.

    Ainsi va le Maghreb.
    Merci et à bientôt.

    #201566
    slimane
    Membre

    Le scandale Soumère
    La justice marocaine a-t-elle cédé aux pressions dans l’affaire Soumère ? A-t-elle fait preuve d’une coupable indulgence à l’égard du directeur du théâtre Mogador à Paris et résident Marrakchi depuis 30 ans ? Les dirigeants de l’association « Touche pas à mon enfant » le pensent. Après analyse des éléments du dossier, on comprend la position de cette association qui fait un effort formidable pour protéger les enfants de Marrakech contre les prédateurs sexuels. Le témoignage du mineur qui accable Soumère a été ignoré par le juge. Les circonstances de l’arrestation affaiblissent la défense de l’accusé. Celle-ci, comme le montre notre enquête, recèle des contradictions rédhibitoires. En l’occurrence, l’instruction semble avoir effectué son travail correctement. Les acteurs de la société civile qui militent contre le phénomène de la pédophilie à Marrakech reconnaissent que la police est de plus en plus efficace et diligente dans son travail. C’est pour cela que les manquements de la justice dans cette affaire sont une tragédie. Ils risquent de décourager une dynamique positive où le travail de la société civile rencontre l’efficience des pouvoirs publics. Si le verdict exhale une odeur de mansuétude coupable, il est aussi problématique car il retient le chef d’accusation d’homosexualité. C’est un avis sans doute minoritaire au sein de notre société, mais il faut absolument le défendre. L’homosexualité ne doit pas être criminalisée. Les relations sexuelles entre adultes consentants ne regardent pas la société. Et bien sûr, on ne le répétera jamais assez, l’homosexualité n’est pas la pédophilie. Enfin, il est intolérable qu’un individu influent puisse, dans ce genre d’affaire en particulier, échapper à la loi. S’il est hors de question de condamner M. Soumère, notre enquête permet de mettre le doigt sur une justice dysfonctionnelle. Hélas, ses dysfonctionnements suggèrent le pire dans cette affaire.
    Il y a deux mois, l’annonce de l’arrestation du directeur du théâtre parisien Mogador a fait l’effet d’une bombe. Les associations de défense de droits des enfants ont salué le travail de la police marrakchie. D’autant que l’année en cours a connu une recrudescence des arrestations au sein des touristes pédophiles. Rien que pour 2006, un Belge, trois Allemands et un Hollandais ont été traduits en justice pour pédophilie. Et si d’habitude, la justice était clémente dans ce genre d’affaires, les dernières condamnations, nettement plus lourdes, suggéraient un changement d’attitude de la part des tribunaux. Les médias ont multiplié ces derniers mois les reportages dédiés au tourisme sexuel : M6, France 2 mais également 2M qui a même réservé une émission de son « Grand angle » au phénomène.

    Gros poisson
    L’affaire Jack-Henri Soumère est donc arrivée dans ce contexte bien particulier. L’homme, qui possède une ville au cœur de Gueliz et fréquente la ville ocre depuis 32 ans, est non seulement riche mais également très influent. Il possède un carnet d’adresses impressionnant dans lequel on trouve des artistes, des producteurs, des hommes d’affaires et des politiciens (maires, conseillers régionaux…). A 60 ans, Soumère est directeur de trois théâtres français, dont le célèbre Mogador à Paris avec à son palmarès des centaines de spectacles et près d’un million et demi de spectateurs par an. Il a produit plusieurs artistes dont Nicoletta et la célèbre Dalida. En 2003, il a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre national de la légion d’honneur. Soumère présentait donc le portrait type du gros poisson attrapé par la police judiciaire de Marrakech au terme d’une filature de plusieurs jours. Et c’est dans la soirée du 24 avril dernier, alors qu’il venait de recevoir un jeune homme et un adolescent, que les policiers vont opérer leur descente. Selon le procès verbal de la police, la perquisition a été décidée suite à des informations faisant état de jeunes hommes et d’adolescents qui fréquentaient le domicile de Soumère. En cette soirée du 24 avril, Jack-Henri Soumère va les recevoir vêtu uniquement d’une « foukiya » (robe d’intérieur marocaine). La moisson sera, elle, de taille : un godemiché noir en plastique, un morceau de hachisch, de la crème et des huiles, des préservatifs, des photos et des images pornographiques dans l’ordinateur et les portables de Soumère. Mais Soumère n’a pas été pris en flagrant délit d’acte sexuel. Les déclarations de l’adulte et du jeune mineur sont accablantes. L’adulte, qui s’avèrera être un rabatteur, va avouer qu’il avait ramené le mineur pour avoir une relation sexuelle avec le sexagénaire et que c’est bien Soumère qui lui avait demandé de le faire. L’adolescent dira aux policiers qu’il avait connu Soumère grâce à Internet, sur le site gay cyberman.com. Ce dernier lui a appris qu’il travaillait dans les arts dramatiques. Le mineur a également déclaré qu’il avait déjà rendu visite à Soumère chez lui deux jours auparavant et que le rabatteur en question lui avait proposé d’avoir une relation sexuelle avec le Français pour 300 à 400 Dhs. Concernant la soirée du 24 avril, il avouera être venu pour des relations sexuelles et que Soumère lui avait demandé de l’accompagner dans sa chambre à coucher. Il expliquera qu’au moment où la police est arrivée, il était en train de « prendre le temps de se décrisper, pour se préparer à passer à l’action ».

    Homo ou pédophile ?
    Pour sa part, Soumère nie en bloc les accusations d’incitation d’un mineur à la prostitution. Il avouera son homosexualité mais persistera à dire que le mineur est venu chez lui parce qu’il cherchait du travail. Il soutiendra même que l’enfant lui a présenté sa carte d’identité nationale qui indiquait l’âge de 21 ans ! Peine perdue : le juge d’instruction l’inculpe « d’homosexualité, incitation à la prostitution d’un mineur de moins de 18 ans, détention et consommation de résine de cannabis, aménagement d’une résidence pour la prostitution et détention d’objets et d’images pornographiques ». Il est placé en garde à vue. Il passera 22 jours de détention avant d’être remis en liberté, pour des raisons de santé, avec l’obligation de rester sur le territoire marocain. Il commence alors à multiplier les actions pour promouvoir sa cause. Tout d’abord il envoie un e-mail à ses amis français se plaignant d’être l’objet d’un coup monté. « Je vous assure être innocent. Seule l’homosexualité est un délit passible d’un an de prison (mon chef d’inculpation) », écrit-il dans le courrier alors qu’il était également inculpé d’incitation d’un mineur de moins de 18 ans à la prostitution. Il multiplie les entretiens avec « Le Parisien », il parle de machination, de coup monté sans pour autant argumenter ses allégations. Il dit avoir vu les papiers du mineur alors qu’un jeune de 16 ans ne possède pas de CIN. Il soutient enfin qu’il est poursuivi pour son homosexualité. Ce qui lui a permis de mettre en place un comité de soutien qui affichait sur sa page d’accueil un nombre impressionnant de personnalités françaises acquises à sa cause. Le comité reprenait la rengaine de Soumère alors que le procès était encore en cours : le crime de Soumère est d’être homo, un délit dans un pays comme le Maroc. La deuxième chaîne lui offre également une tribune, dans son J.T. A une semaine du verdict, Soumère, plein d’émotions, clamera son innocence sur 2M, sans parler, cette fois, de son homosexualité.
    Au tribunal, le procès va durer plus de quatre heures. Soumère est défendu de bâtonnier des avocats de Marrakech. Le mineur est convoqué pour témoigner. Mais, curieusement, le juge décide de ne pas prendre son témoignage en considération. « Les protocoles liés aux droits des enfants et qui sont ratifiés par le Maroc insistent sur l’importance du témoignage des mineurs, surtout dans les dossiers de l’exploitation sexuelle. L’inculpation se base essentiellement sur les propos de l’adolescent. Ecarter le témoignage du mineur veut tout simplement dire qu’il n’y a plus d’accusation », tranche maître Errachidi, membre de l’AMDH et avocat de « Touche pas à mon enfant ».

    Le show Soumère
    Plus encore, l’AMDH et l’association « Touche pas à mon enfant » se sont vu interdire le droit de se constituer partie civile, à cause du refus affiché par les parents de l’enfant. Soumère répétera devant la Cour les mêmes propos qu’il a tenus à la presse. « Oui, je suis homosexuel. Non, je ne suis pas un pédophile. Je n’aime pas les enfants. J’ai toujours fait la guerre contre ça », lance-t-il au juge. Il reviendra sur la théorie du complot en disant qu’il ne sait pas qui est derrière cette affaire, « mais cette histoire n’est pas normale ». Il niera même consommer du cannabis, même si la police en a trouvé dans sa maison. Idem pour le matériel pornographique. « Soumère a été ménagé par la Cour. On ne lui posait pas de questions gênantes. On n’essayait pas de le confondre. Le comble, c’est qu’à la sortie du tribunal, il est venu nous dire qu’il allait créer une association pour lutter contre la pédophilie et collaborer avec notre ONG ! », s’exclame un membre de l’association « Touche pas à mon enfant ». Le tribunal a rendu son verdict : quatre mois de prison avec sursis et 5000 Dhs d’amende pour les charges d’homosexualité et de détention de cannabis. La Cour l’a disculpé de la charge d’incitation d’un mineur à la prostitution. « Je suis atterré par cette décision juridique. Nous nous sommes portés partie civile parce que nous pensons que c’est un cas d’abus sur un mineur, pas parce qu’il est homosexuel. Enfin, la Cour a snobé la Convention de l’Onu sur les droits de l’enfant, contre la prostitution et la pornographie. Quel est donc le message qu’on veut passer aux pédocriminels ? », se révolte Mme Anouar, présidente de « Touche pas à mon enfant ». Contacté par téléphone, le mineur qui a peur de parler à la presse nous a toutefois répété que Soumère lui a effectivement proposé de pratiquer un acte sexuel pour de l’argent… Des propos que le juge n’a pas pris en compte. Mustapha Dahali, le rabatteur, a pour sa part été condamné à quatre mois de prison ferme et 5.000 dirhams d’amende ! Le lendemain du procès, Soumère est rentré en France. Il publie immédiatement sur son site (http://www.soumere.com) un message de remerciements aux membres du comité de soutien tout en leur annonçant qu’il allait prendre quelques jours de repos pour retrouver ses forces. Marrakech, la ville ocre qui catalyse l’espoir de 2010 et ses 10 millions de touristes, elle, a peur pour ses enfants devant une justice à géométrie variable…

    #207728
    Mounia64
    Membre

    Bonjour et bien je suis toute nouvelle sur ce site et bien contente qu’il existe.
    En tout cas il es très agréable et étant originaire d’Oujda ça fait un grand plaisir.

    Merci au créateur. Par contre ton CV et ce que tu décris je n’y comprends rien 😉

    Anonymous
    Membre

    salam à tous les chorfas du bled
    merci d’avoir crée ce groupe
    ‘j’espere lire beaucoup sur un sujet qui nous tient à coeur etant donné que je suis moi meme de cette filiation sans savoir au dela du grand pere venant d’algerie en 1870 ne sachant pas de quel idriss il descend.
    à bientot

    Anonymous
    Membre

    Salut Bouayad, salut à tous.

    Tout dabbord merci à Bouayed pour ce nouveau sujet qui peut nous éclairer sur la riche histoire de notre estimée région de l’oriental.

    Iznassen, a mon avis l’histoire des idrissides et des amazigh est totalement liée , et ce sont les Ouraba berbères du nord, oncles maternels de Moulay Idriss II et de tout les idrissides qui ont suivis , qui ont fondé le premier empire organisé du maroc musulman et toute sa grande histoire que l’on a connu par la suite.

    Donc , au contraire les berbères ne sont pas renié mais ont fusionnés avec les diffenrentes dynasties chérifiennes. Ils s’agite bien d’un état arabo-berbère musulman.

    En ce qui concerne les « chorfas idrissides beni iznassen » , il y en a plusieurs à ma connaissance . A Taforalt par exemple , il y a les descendants de Moulay Ahmed dont le mausolé est très connu. Et c’est encore un ewemple de fusion totale avec les berbères ( comme dans tout le maroc ), au travers de mariages successifs idrissides-berbères, et d’acivités spirituelles et religieuses fusionnelles.

    A+

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    #213518
    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    Hatites-tu à Oujda en ce moment ?
    J’aurai un grand plaisir à te rencontrer lors de mon prochain séjour.
    Cordialement

    bonjour,
    merci pour ta sympathie. oui je suis d’oujda.

    Alain
    Membre

    ANALYSE DES BESOINS

    Le créateur d’association (ou de société) a toujours une idée derrière la tête, même si cette idée n’est pas totalement définie et aboutie.
    A ce stade, on peut dire qu’il a une INTUITION.
    Il pense que….on lui a dit que…. Il croit que…. Il entendu dire que…. Et notre créateur se met à y penser de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Il en parle autour de lui, il demande des avis, des conseils…. en fait, il commence à faire une étude de besoin.

    Cette étude a pour but de valider l’intuition de départ.

    Valider = (vérification que le projet est réaliste et qu’il y a cohérence entre le porteur et les caractéristiques et contraintes de ce projet)

    Elle peut confirmer, affiner ou infirmer ce que l’on pansait avant la réalisation de cette étude

    Par commodité et pour ceux qui souhaite créer une société, on parlera d’étude de marché

    L’appellation « étude de marché » peut intimider le créateur qui peut avoir peur d’être incompétent pour cet exercice. En fait, même s’il y a un peu de technique, une étude de marché reste avant tout une affaire de bon sens.
    Sans avoir des notions très pointues en marketing, il va falloir (au risque sinon de ne pas vendre plus tard suffisamment et de déposer son bilan) se poser les questions suivantes et mettre en regard une démarche permettant de trouver et de justifier sérieusement, à chaque fois, la réponse :

    QUOI ? et POURQUOI ?
    Qu’est-ce que l’on va vendre ?
    Pourquoi cela précisément et pas autre chose ? Comment être sûr de ce que l’on avance ?
    Pas d’affirmation sans justification

    A QUI ?
    Quels clients ?
    Pourquoi ceux-là? Qu’est-ce qui permet concrètement d’affirmer cela ?

    COMMENT ?
    Quel mode de fonctionnement et de vente ?
    Pourquoi de cette façon et pas d’une autre ? Qu’est-ce qui permet de justifier cela ?

    COMBIEN ?
    Quel niveau prévisionnel de ventes ?
    Qu’est-ce qui permet d’avancer un tel chiffre d’affaires prévisionnel ?
    Qu’est-ce qui permet de prouver qu’il est réaliste et sera atteint ?

    OU ?
    A quel endroit ?
    implantation, emplacement
    Comment justifier que cet endroit est le bon, en particulier dans le cas d’une clientèle localisée ?

    A toutes ces questions qui sont évidentes, il convient de trouver, grâce en grande partie au bon sens appliqué sur le terrain, des réponses pertinentes qui soient étayées par des recherches documentaires, des observations, des constatations, des investigations et des avis de personnes neutres ayant les compétences nécessaires sur le sujet qui leur est posé.

    OBJECTIFS DE L’ETUDE DE MARCHE
    • vérifier que les clients escomptés existent réellement (qu’il y a des besoins identifiés à satisfaire, qu’actuellement ces besoins ne sont pas ou mal satisfaits, que ces futurs clients sont suffisamment nombreux, que l’on peut les atteindre sans difficulté et qu’ils ont un pouvoir d’achat suffisant),
    • mesurer les potentialités de cette demande (futurs clients) en hypothèse de chiffre d’affaires tant en montant qu’en délai de réalisation,
    • définir avec précision le produit (ou gamme de produits) ou le service proposé (prestations),
    • fixer le prix du produit ou service (ou type de gamme des articles proposés),
    • choisir les moyens les plus performants pour réaliser le chiffre d’affaires : mode de vente, techniques commerciales appropriées, communication, distribution.

    PRINCIPES DE L’ETUDE DE MARCHE

    Dans de nombreux cas, il est possible de réaliser soi-même l’étude.

    Même en la confiant à un tiers, par exemple à une Junior Entreprise (association d’étudiants des grandes écoles de commerce) qui pratique des prix attractifs ou à des professionnels du marketing, il faut obligatoirement y participer pour être en prise avec l’information de terrain : c’est capital.

    Mener la démarche pas à pas avec objectivité, prudence et …pessimisme !

    Rencontrer des clients potentiels chaque fois que cela est possible.

    Montrer à des futurs clients ce que l’on souhaite vendre (quand c’est possible : prototype, maquette, produit réalisé, plaquette illustrée présentant ses prestations, etc..) : attention de ne pas oublier de protéger son idée, si besoin.

    Rester critique sur les informations disponibles qui peuvent être à une échelle trop grande et donc pas pertinentes pour un projet de taille modeste ou trop générales par rapport à une spécialité.

    Vérifier toujours la « fraîcheur » des informations recueillies.

    Recouper plusieurs sources d’informations sur le même sujet.

    Actualiser en permanence les connaissances du marché visé.

    Rencontrer le plus possible de personnes ayant des connaissances précieuses par rapport au projet (en ayant préparé les bonnes questions) : responsable d’organisme professionnel, assistant technique de la Chambre de Commerce, ou de la Chambre de Métiers, ou de la Chambre d’Agriculture, autres experts (dans les services économiques de Collectivités Territoriales, futurs fournisseurs, concurrents, etc.).

    Conduire une approche macro-économique de l’activité envisagée : statistiques nationales, tendance globale du marché, etc.

    Associations ou sociétés commerciales, les raisonnements restent les mêmes. Seules les finalités changent.

    (à suivre)

    #211600

    En réponse à : Saidia & FADESA

    ENTFADESA
    Membre

    moi suis pour fadesa c accause d’elle que le PIB a saidia a augmenter.

    fadesa c une grande entreprise mondial et elle s’est quoi faire sur un budget tres tres haut.

    juste un projet comme sa vas couter des millier et millier d’argent et vous voulez etre contre elle

    impossible aller les gars soyez a la hauteur et cesser de rever on remercie fadesa pour son enthousiame .

    Iznassen
    Membre

    Voici la publicité officielle de FADESA:

    Situation – Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Dans la province marocaine de Berkane, entre Melilla et l’Algérie, le remarquable complexe touristique, créé par FADESA, offre appartements et villas.

    Entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, le Maroc nous accueille, stimule et rafraîchit à la fois, et nous étonne par sa mosaïque de traditions artistiques. La remarquable station touristique créé par FADESA s’étend à Saïdia, dans la province marocaine de Berkane, près de la mer Méditerranée, entre Melilla et l’Algérie. Saïdia est un petit port de pêcheurs très pittoresque, doté d’une longue tradition touristique, grâce à ses merveilleuses plages baignées d’une eau cristalline.

    Descriptif & Prestations des Appartements
    appartements & maisons dans un programme exceptionnel
    Mediterrania-Saïdia offre une sélection de logements (appartements et villas de différentes surfaces ) tout à fait adaptés aux attentes de chaque résident. Il existe également 9 hôtels de haut standing, un port de plaisance doté de 840 amarrages, 3 golfs 18 trous, un centre commercial, une clinique et un grand choix de services inclus.

    – Les Appartements & villas ont une cuisine équipée avec plan de travail en granit
    – Pré équipement pour la climatisation
    – Carreaux en céramique rustique
    – Garde-robe

    Les Environs de Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Les villas et appartements de Mediterrania-Saïdia sont situés au cœur d’une région ayant de nombreux attraits touristiques :

    Nador : Petite ville située dans le Rif (région montagneuse dans le nord du Maroc) . A 60km du complexe, ce petit port méditerranéen la Lagune Bou Areg est un centre de commerce pour la pêche, les fruits et le bétail. Nador est reliée à la ville espagnole de Melilla, située à 5km au nord, par route et par train.

    Melilla : Enclave espagnole située à 60km de la station balnéaire , Melilla (63.670 hab.) était un port franc avant que l’Espagne ne rejoigne l’Union Européenne. Encore aujourd’hui, la pêche reste la principale industrie de cette ville construite sur un énorme rocher et reliée à la terre par un isthme rocheux que seuls les petits vaisseaux peuvent franchir pour accéder au port . Un ensemble de petits forts protège l’isthme et des murailles entourent la ville. Parmi les principaux sites sont à signaler la Médina Sidonia et le musée municipal.

    Fès : Ville impériale la plus ancienne (à 275km de Saïdia ) et peut-être capitale spirituelle et culturelle du Maroc, la mystérieuse Fès nous envoûte par ses ruelles en labyrinthe et sa splendeur. Entourée de magnifiques murailles et portails, la Médina de Fès el-Bali (Vieille Fès) est l’une des plus grandes villes médiévales encore existantes dans le monde et, contrairement à de nombreuses villes fortifiées, la population de la Vieille Fès habite toujours à l’intérieur de la médina , au lieu de fuir vers le sud-ouest et vers les collines où se trouve la nouvelle ville , qui s’étend en direction nord et sud .

    La Médersa Bou Inania, université islamique édifiée en 1350, surplombe la Vieille Fès. Fréquemment surnommée la ville musée, Fès est une fenêtre ouverte sur l’histoire du Maroc. Le rayonnement de la ville est dû au maintien, à travers les siècles du caractère ancestral de son architecture, dont témoignent ses 143 mosquées, ses remparts originaux, ses anciennes médersas et ses palaces.

    Musées
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région à la culture ancestrale, et possédant plusieurs musées très intéressants. Les deux se trouvent à 200km dans la ville de Fès:

    Le musée Dar Batha : situé dans un palais hispano mauresque datant de la fin du XIX ème siècle, ce musée renferme d’admirables collections de l’art traditionnel de Fès. De vrais chefs d’œuvre en bois sculpté et en plâtre, en fer forgé et matériaux de décoration divers y sont exposés. Broderies, tapis, bijoux et pièces de monnaie, objets tous plus beaux les uns que les autres, émerveillent les visiteurs. La pièce centrale du musée reste cependant celle des céramiques car, grâce à une technique datant du X ème siècle, les artisans de Fès ont pu fabriquer les objets les plus précieux rendus uniques par le célèbre « bleu de Fès », inventé par leurs soins et obtenu à partir du cobalt .

    Le musée Borj-Nord : Rappelant sa tradition militaire, cette forteresse du 16ème siècle,près des remparts, abrite aujourd’hui un musée d’armes blanches et à feu. Une partie importante des collections, qui inclut un grand nombre d’objets rares, est constituée par des donations royales. Les armes exposées nous retracent l’histoire des civilisations indienne, asiatique et européenne, depuis la hache de la période préhistorique jusqu’à la carabine des temps modernes. Cependant, les objets les plus travaillés sont, sans aucun doute, ceux du Maroc : épées avec pierres incrustées et carabines avec motifs gravés.

    Plages de Saïdia
    attraits près du programme d’appartements et villas
    Vous découvrirez des plages de rêve à proximité des villas et appartements de Mediterrania-Saïdia :

    Saïdia: Une étendue de 20km de plage de sable fin, baignée par des eaux limpides et cristallines. L’accès à la plage principale se fait à travers une forêt d’eucalyptus.

    Plage Quem ada, Al Hoceima : la ville plage d’Al Hoceima , bien connue pour sa grande fréquentation, reste cependant propre et accueillante. (à 150km de Saïdia ).

    Loisirs à Saïdia
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région proposant une multitude d’activités de loisirs :

    Services : Mediterrania-Saïdia offre de nombreux services pour le plaisir et le temps libre des touristes. La station touristique possède un vaste choix de restaurants, pavillons commerciaux, spas et clubs de fitness qui évite aux visiteurs de se déplacer . Trois golfs à 18 trous sont le pôle de cette station touristique exceptionnelle. La station offre de nombreux espaces verts, six hôtels et une clinique. Le port de plaisance ainsi que ses services complémentaires fourniront de grands moments de plaisir à tous les passionnés de sports nautiques. Dix-sept « beachclubs´´ tout au long des 6km de bord de mer sont un point d’animation pour le port de plaisance et un endroit idéal pour que les touristes se détendent à l’ombre.

    Shopping : Les souks et les marchés sont l’une des plus grandes attractions du Maroc. Le visiteur pourra trouver des souks presque partout puisqu’ils font partie de la vie quotidienne des marocains. De grandes villes comme Fès et Marrakech possèdent de multiples souks (chacun ayant sa spécialité) et des centaines de souks prennent place à travers le pays et tout au long de la semaine, à des jours différents, suivant les villages de la région.

    Randonnées en montagne : Le Maroc met en exergue ses splendides montagnes qui permettent aux aventuriers de goûter aux inoubliables expériences des randonnées les plus gratifiantes du monde. Les randonnées sont l’une des meilleures activités qu’offre le Maroc. Il existe , en effet , un grand nombre de longs circuits dans l’Atlas bien que la plupart des gens se limite à faire des randonnées plus courtes dans la région du Djebel Toubkal .

    Football : Un sport important , qui prend de l’ampleur dans un pays où l’équipe nationale a participé à la Coupe du Monde à quatre reprises . Le Maroc a d’ailleurs fait une demande pour accueillir ce tournoi en 2010, au moment où il obtenait dans les compétitions de club africain d’énormes succès . Les joueurs de football développent leurs talents dans des jeux improvisés sur la plage, dans la rue ou sur des terrains vagues.

    Ski : Bien que n’étant pas reconnu comme une destination habituelle pour le ski, les montagnes du Haut Atlas au Maroc sont recouvertes de neige, à partir de fin janvier jusqu’au début avril. Parfois les montagnes du Moyen Atlas ont suffisamment de neige pour ce sport.

    Equitation : L’équitation et les promenades à dos de chameau sont un passe-temps populaire au Maroc. De nombreux endroits offrent des circuits guidés à travers les Montagnes de l’Atlas .

    Pêche : Il est très facile d’organiser des excursions en bateau tout au long de l’immense Atlantique marocain et de la courte côte méditerranéenne. Dans l’arrière-pays, le Moyen Atlas s’élève au dessus de merveilleux lacs et rivières, dont certaines regorgent de truites .

    Sports nautiques/natation : On peut pratiquer une large palette de sports nautiques tels que la voile, le windsurf, le surf, la natation, le rafting, le kayak et la plongée.

    Terrains de Golf
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia sont fiers d’offrir 3 golfs dans le programme :

    Le golf est le sport idéal pour profiter du soleil et de l’air pur. Trois golfs à 18 trous sont la principale caractéristique de Mediterrania-Saïdia . Ils s’étendent sur plus de 210 hectares de greens, sont entourés d’une végétation luxuriante et jouissent de magnifiques vues sur la plage, l’hôtel et la zone résidentielle.

    Source : FADESA

15 réponses de 841 à 855 (sur un total de 899)
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