Alain
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juin 12, 2006 à 11:05 en réponse à : Après Sebta,Mellilia et l’ilot de Layla : le tour de Saidiya #213622AlainMembre
Bonsoir mco,
Bien sûr que je comprends ce que tu dis et ce que tu aimes.
Mais ma question est : que faut il faire pour apporter un développement à la région ? Un développement qui soir capable de créer autant d’emplois ? Qui soit capable de faire rentrer autant de devises ?
Comme beaucoup, je n’aime pas ces grands ensembles immobiliers, mais je sais aussi ce que ce n’est pas le fait d’aimer ou de ne pas aimer qui compte le plus.
Le développement économique ça veut dire qu’il y a du travail pour beaucoup de gens, ça veut dire qu’il y aura moins de situations précaires, ça veut dire qu’il y a quelque chose à manger dans les assiettes, ça veut dire tout simplement que la vie des gens devient meilleure par ce qu’ils peuvent accéder à l’éducation, aux soins médicaux, à la culture…..
Quand on a faim, on ne peut pas se cultiver, apprendre à lire et à écrire….
Alors, est ce que maintenant que le programme a été décidé et qu’il n’y aura pas de retour en arrière, il ne vaut pas mieux rechercher comment s’inscrire dans les retombées économiques au lieu de les laisser à d’autres.
Est ce qu’il n’y a pas des opportunités à saisir qui soient créatrices d’emplois ?
Ce ne sont que des questions, pas des affirmations…..
Peut on rechercher les aspects positifs pour que les populations ne soient pas encore les perdantes de cette histoire, même si ce n’est pas ce que chacun aurait souhaité ?
Peut être qu’il vaut mieux rechercher que de tout rejetter en bloc
juin 12, 2006 à 7:08 en réponse à : Après Sebta,Mellilia et l’ilot de Layla : le tour de Saidiya #213619AlainMembreBonjour à tous,
Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.
Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.
Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESAUne ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?
Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….
AlainMembreBonjour à tous,
Le débat devient caricatural …. et trop de notions sont amalgamées.
Un Etat laïque n’est pas un Etat athée, c’est simplement une séparation des pouvoirs entre le pouvoir civil et LES pouvoirs religieux. Ces instances sont autonomes.
Dans un état laïque, les lois sont votées par les élus de la nation. C’est à dire que tous les courants de pensée sont représentés, et c’est donc sur la notion de MAJORITE que s’écrivent les lois.
La société évolue, se transforme et du même coup les opinions aussi. Donc de nouvelles lois prennent en compte ces évolutions. Il se peut aussi que la société régresse et que donc aussi les lois régressent en même temps.
On peut donc dire (rapidement) qu’une société laïque a les lois qu’elle mértite….
On peut être pour ou contre ces évolutions de nos sociétés…. mais ce n’est pas notre avis sur ces questions qui changent quoique ce soit à leurs évolutions.
Les forces sociales du changement dépassent largement notre volonté de conservatisme ou de progressisme…. elles échappent à toutes les volontés dirigistes de tous les bords.Pour en venir au Maroc
Bien qu’étant favorable à la laïcité, je considère que le régime royal actuel est la meilleure solution….. pour le moment.
Ce régime est le meilleur rempart contre les tentations intégristes qui s’affichent jusque dans ce forum.
Sa Majesté le Roi étant en même temps chef religieux et chef d’Etat, il a le pouvoir et l’influence pour infléchir les positions les plus extrèmes… et éventuellement les faire condannées en justice.
Voir l’affaire Nadia Yassine qui préconise dans la presse la création d’une république islamique.Car le problème institutionnel de l’islam est qu’il n’y a pas une organisation de l’autorité supérieure unique (comme le pape et le conseil des évèques pour les catholiques) pour interpréter les textes et que du coup, chacun y va de sa propre interprétation à partir du même texte …. on voit bien les dérives actuelles.
Les positions du Roi de Maroc font « force de loi », elles sont par ailleurs modérées et acceptées par la grande majorité de la population et de la communauté internationnale.
Le Royaume a 2 grands chantiers en cours : relever le défi du développement économique et faire face à l’obcurantisme que représente l’intégrisme.
La réussite du 1er chantier conditionnera la réussite du second.
Et c’est bien pour ça que certains font tout ce qu’ils peuvent pour faire échouer la réussite du développement économique, en espérant que les plus démunis rejoindront leur rang.Pour en revenir à la laïcité, je dirai que c’est loin d’être la première urgence.
Les 2 urgences sont : améliorer le niveau de vie (sous tous ces aspects) par le développement économique et éradiquer l’obcurantisme qui veut le contraire
AlainMembresalut hafid
Je partage ton avis sans réserve
voire le forum :http://forum.oujdacity.net/oujda-discussion-703.html
salut fadi
c’est « grace » à ces menaces que d’autres fous vont justifier leurs attaques.
Les sanguinaires de tous les bords prennent leur plaisir quand ils voient couler le sang, c’est ce qui leur sert de jouissance.
Leur frustation du plaisir est telle que seule la mort leur apporte encore quelque émotion, ça s’appele de la maladie mentale.
Le catholisisme a connu exactement la même dérive à l’époque de l’inquisition ( en 1478 en Espagne, et en 1531 au Portugal )
La maladie mentale ne connait pas de frontière et traverse toutes les époques
AlainMembreRéponse à hafid :
Totalement d’accord avec toi. Il y a effectivement des resistants qui combatent pour la liberté de leur pays.Et il y a des malades mentaux qui assassinent femmes, enfants et tout ce qui bouge au nom de leur follie criminelle.
Comme il faut bien donner un peu de justification, ils font ça bien sûr au nom de leur Dieu, comme si c’était une recommandation de leur Dieu.
Il n’y a pas une seule religion au monde qui dit qu’il faut tuer pour aller au paradis.Reponse à MOHAMMED :
Merci pour l’énoncé d’une telle évidence. C’est bien d’enfoncer les portes ouvertes.Tu veux que je te donne des affirmations aussi creuses que la tienne ?
Exemple de phrases aussi stupides :Gare à toi, car demain sera un autre jour !
Fais pénitence car les journées ont 24 heures !!!!
Aujourd’hui tu vis ton présent, demain ce sera ton avenir…..
Voilà, on peut comme ça dire à peu près n’importe quoi, l’enrober dans une apparence religieuse et utiliser un ton et un vocabulaire d’apprenti prédicateur et ça ressemble à de la philosophie à 2 balles ….
AlainMembreLa technique des extrémistes de toutes les religions est toujours la même. Elle commence toujours par une invocation religieuse crédible.
Cette technique affiche un bon niveau de connaissance des concepts religieux qui mettent en confiance.
Ensuite et progressivement ils introduisent d’autres notions qui n’ont rien à voir avec le discourt religieux, mais ces autres notions sont noyées dans le discourt, et apparaissent comme des vérités puisqu’elles sont toujours accompagnées de l’affirmation de la foi en son Dieu.Cette technique qui consiste à intégrer dans un discourt religieux cohérent et cultivé, des contre-vérités qui passent pour le discourt religieux lui-même troublent forcément ceux qui n’entendent que l’invocation religieuse et PAS le contenu des contre-vérités.
Prenons un exemple dans un autre domaine : un scientifique parle savamment de sa science, son discourt est convaincant puisqu’il a la CAUTION scientifique, mais à un certain moment, comme notre scientifique est de très mauvaise foi, il introduit une immense connerie avec le même sérieux et la même apparence de la science…. Hé bien, les plus naïfs vont tout avaler comme s’il s’agissait des plus grandes vérités.
Comme ensuite le discourt s’alimente de lui-même, on en arrive à entendre des énormités, des contres sens qui n’ont qu’un seul but : maintenir dans l’obscurantisme le plus de personnes possible pour prendre le pouvoir sur elles. Ce qui est en fait tout le but de la manœuvre…. Et des millions de gens tombent dans le panneau….
AlainMembreMerci Ibn al arabi de bien vouloir traduire s’il te plait, je ne lis pas l’arabe.
Merci par avance
AlainMembreRéponse à Mohammed :
le gouvernement américain mène une lutte contre tout ce qui nuie à ses intérêts. Ils ne se préoccupent en aucune façon des peuples et ils sont prêts à inventer n’importe quel prétexte pour mener à bien leur politique impérialiste.Mon opinion la dessus est d’une grande clarté, je suis du coté de tous les opprimés, quelque soit leur nationalité ou leur religion.
Mais , je dis bien bien TOUS les opprimés.
Par ailleurs, je pense qu’il faut distinguer entre les résitants à l’occupation et les criminels. Pour ma part, je range Zarqaoui dans la 2 ème catégorie.
Se faire filmer en vidéo lorsque l’on égorge un individu ne peut relever que de démence criminelle, faire assassiner des civils irakiens par centaines relève de la même folie.
Pour moi, Bush et Zarqaoui sont à mettre à la même enseigne, celle des criminels !!!!
juin 8, 2006 à 5:46 en réponse à : Un cours de fac sur la création d’association sur ce forum ? #213607AlainMembre😯 Il n’est pas interdit d’intervenir…… je commence à me sentir un peu seul là dans ce monolgue ….. 😆
……… I’m a lonely boy, lonely and poor……. vieille rangaine de ma jeunesse 😛
juin 8, 2006 à 1:26 en réponse à : Un cours de fac sur la création d’association sur ce forum ? #213606AlainMembreDEFINITION DES OBJECTIFS GENERAUX
Après l’étude des besoins, le projet commence à devenir un peu plus clair.
On sait mieux de quoi on parle.Mais justement, parler n’est pas une formulation précise. Il faut REDIGER.
C’est le passage de l’implicite à l’explicite.
Les exemples sont nombreux qui montrent qu’autour d’un projet, on a l’impression que tout le monde est d’accord. Lorsque l’on passe à la phase de la rédaction du projet, alors là, on se rend compte que finalement chacun avait vu les choses à sa manière et que ça ne va pas de soi que l’on soit d’accord sur tous les axes.
Mettre par écrit, c’est aussi se donner un cadre de référence qui sera la mémoire des décisions.
LES OBJECTIFS GENERAUX
C’est l’affirmation des valeurs et des buts de l’association.Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
L’énoncé des buts doit être clair, simple, compréhensible par tous.
L’énoncé des buts est ensuite suivi par les valeurs que l’on défend, les raisons qui nous poussent à agir.
Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
Dans la société française d’aujourd’hui, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que des mères de famille disposent de ressources générées par leur travail afin de gagner une totale autonomie.
Cet exemple est réel, il s’agit d’une association dont je suis un des administrateurs qui reçoit principalement des femmes africaines (du nord et du sud) avec enfants qui ont été abandonnées par leur mari, qui ne savent ni lire ni écrire, qui n’ont pas d’emploi, qui disposent des Allocations Familiales et qui ont un logementL’association désigne les 2 valeurs du projet : elle indique l’obligation d’une société dite « évoluée » à mettre en place et à financer un dispositif visant à l’autonomie des mères de famille vivant seules avec leurs enfants.
Il est donc dit clairement que la société civile doit prendre en compte (c’est-à-dire financer) un projet conduisant à l’autonomie à terme. Ce n’est donc pas un projet charitable qui apporte des ressources et fait l’aumône, mais un projet qui prend en charge pour une période LIMITEE dans le temps des femmes qui sont en réinsertion sociale.
L’association s’engageant en contre partie à créer des emplois pour ces femmes.
Les buts et les valeurs doivent donc être l’affirmation d’un engagement réciproque entre les partenaires d’une même action.
Les pouvoirs publics aident, dans le cadre de ses actions, une association qui elle-même s’engage en terme de résultat.On voit bien ici que l’étude de marché du chapitre précédent prend toute son importance, car il faut avoir la certitude que l’on est bien en capacité de créer des emplois.
Il ne peut être question de s’engager sans respecter ses obligations…. Ça marche une fois…. Mais pas deux.C’est sur les buts de l’association que l’autorité de tutelle et de contrôle va exercer son évaluation. De cette évaluation dépendra la poursuite des aides ou au contraire l’abandon des aides publiques.
ENVIRONNEMENT JURIDIQUE des ACTIONS
Il est impératif de connaître parfaitement les dispositions réglementaires dans lesquelles nous nous inscrivons.
Pour revenir à notre exemple, il faut connaître les lois et règlementations des différents intervenants publics aussi bien au niveau des actions de la ville, du département, de la région et de l’Etat. Ainsi que les actions des services publics tels que les allocations familiales, les caisses de sécurité sociales, les agences pour l’emploi…..
Il y a une base de données à construire qui collectera toutes les documentations et tous les textes en vigueur.
Il faut bien avoir conscience que c’est là un énorme travail.
Il est indispensable, car lorsque l’on se retrouve en négociation avec l’un de ces services, nous avons tout intérêt à savoir ce que l’on dit, faute de quoi notre crédibilité en prend un sale coup… et l’on a vite fait de vous renvoyer à vos chères études en vous demandant de revenir lorsque vous serez au point.L’énoncé des objectifs généraux restent encore à détailler par la présentation des objectifs opératoires…..
(à suivre)
juin 8, 2006 à 11:45 en réponse à : Un cours de fac sur la création d’association sur ce forum ? #213605AlainMembreANALYSE DES BESOINS
Le créateur d’association (ou de société) a toujours une idée derrière la tête, même si cette idée n’est pas totalement définie et aboutie.
A ce stade, on peut dire qu’il a une INTUITION.
Il pense que….on lui a dit que…. Il croit que…. Il entendu dire que…. Et notre créateur se met à y penser de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Il en parle autour de lui, il demande des avis, des conseils…. en fait, il commence à faire une étude de besoin.Cette étude a pour but de valider l’intuition de départ.
Valider = (vérification que le projet est réaliste et qu’il y a cohérence entre le porteur et les caractéristiques et contraintes de ce projet)
Elle peut confirmer, affiner ou infirmer ce que l’on pansait avant la réalisation de cette étude
Par commodité et pour ceux qui souhaite créer une société, on parlera d’étude de marché
L’appellation « étude de marché » peut intimider le créateur qui peut avoir peur d’être incompétent pour cet exercice. En fait, même s’il y a un peu de technique, une étude de marché reste avant tout une affaire de bon sens.
Sans avoir des notions très pointues en marketing, il va falloir (au risque sinon de ne pas vendre plus tard suffisamment et de déposer son bilan) se poser les questions suivantes et mettre en regard une démarche permettant de trouver et de justifier sérieusement, à chaque fois, la réponse :QUOI ? et POURQUOI ?
Qu’est-ce que l’on va vendre ?
Pourquoi cela précisément et pas autre chose ? Comment être sûr de ce que l’on avance ?
Pas d’affirmation sans justificationA QUI ?
Quels clients ?
Pourquoi ceux-là? Qu’est-ce qui permet concrètement d’affirmer cela ?COMMENT ?
Quel mode de fonctionnement et de vente ?
Pourquoi de cette façon et pas d’une autre ? Qu’est-ce qui permet de justifier cela ?COMBIEN ?
Quel niveau prévisionnel de ventes ?
Qu’est-ce qui permet d’avancer un tel chiffre d’affaires prévisionnel ?
Qu’est-ce qui permet de prouver qu’il est réaliste et sera atteint ?OU ?
A quel endroit ?
implantation, emplacement
Comment justifier que cet endroit est le bon, en particulier dans le cas d’une clientèle localisée ?A toutes ces questions qui sont évidentes, il convient de trouver, grâce en grande partie au bon sens appliqué sur le terrain, des réponses pertinentes qui soient étayées par des recherches documentaires, des observations, des constatations, des investigations et des avis de personnes neutres ayant les compétences nécessaires sur le sujet qui leur est posé.
OBJECTIFS DE L’ETUDE DE MARCHE
• vérifier que les clients escomptés existent réellement (qu’il y a des besoins identifiés à satisfaire, qu’actuellement ces besoins ne sont pas ou mal satisfaits, que ces futurs clients sont suffisamment nombreux, que l’on peut les atteindre sans difficulté et qu’ils ont un pouvoir d’achat suffisant),
• mesurer les potentialités de cette demande (futurs clients) en hypothèse de chiffre d’affaires tant en montant qu’en délai de réalisation,
• définir avec précision le produit (ou gamme de produits) ou le service proposé (prestations),
• fixer le prix du produit ou service (ou type de gamme des articles proposés),
• choisir les moyens les plus performants pour réaliser le chiffre d’affaires : mode de vente, techniques commerciales appropriées, communication, distribution.PRINCIPES DE L’ETUDE DE MARCHE
Dans de nombreux cas, il est possible de réaliser soi-même l’étude.
Même en la confiant à un tiers, par exemple à une Junior Entreprise (association d’étudiants des grandes écoles de commerce) qui pratique des prix attractifs ou à des professionnels du marketing, il faut obligatoirement y participer pour être en prise avec l’information de terrain : c’est capital.
Mener la démarche pas à pas avec objectivité, prudence et …pessimisme !
Rencontrer des clients potentiels chaque fois que cela est possible.
Montrer à des futurs clients ce que l’on souhaite vendre (quand c’est possible : prototype, maquette, produit réalisé, plaquette illustrée présentant ses prestations, etc..) : attention de ne pas oublier de protéger son idée, si besoin.
Rester critique sur les informations disponibles qui peuvent être à une échelle trop grande et donc pas pertinentes pour un projet de taille modeste ou trop générales par rapport à une spécialité.
Vérifier toujours la « fraîcheur » des informations recueillies.
Recouper plusieurs sources d’informations sur le même sujet.
Actualiser en permanence les connaissances du marché visé.
Rencontrer le plus possible de personnes ayant des connaissances précieuses par rapport au projet (en ayant préparé les bonnes questions) : responsable d’organisme professionnel, assistant technique de la Chambre de Commerce, ou de la Chambre de Métiers, ou de la Chambre d’Agriculture, autres experts (dans les services économiques de Collectivités Territoriales, futurs fournisseurs, concurrents, etc.).
Conduire une approche macro-économique de l’activité envisagée : statistiques nationales, tendance globale du marché, etc.
Associations ou sociétés commerciales, les raisonnements restent les mêmes. Seules les finalités changent.
(à suivre)
AlainMembreBonjour al-mansi,
C’est un vrai plaisir de rencontrer quelqu’un qui s’interesse d’aussi près à l’histoire de France et plus particulièrement à cette guerre qui est bien sûr une guerre civile puisque le « massacreur » se nomme A. Thiers et qu’il est le chef du gouvernement de l’époque (réfugié à Versailles…. emblême royal par excellence).
Je n’ai pas souvent rencontré de français qui ont la même culture que toi. Il est vrai que les manuels scolaires sont assez brefs sur ce chapitre. Mais il est bien connu que les français sont assez mauvais en histoire et en géographie…. quand aux langues …. n’en parlons pas 😳 j’aimerai parler l’arabe comme tu parles le français
Tes propos ne manquent pas d’humour…. et même parfois d’ironie 😆
Hatites-tu à Oujda en ce moment ?
J’aurai un grand plaisir à te rencontrer lors de mon prochain séjour.Cordialement
AlainMembreRe, re …..
La lecture de l’histoire est largemenr conditionnée par le sregard qu’on lui porte et par les valeurs qui nous animent.
Un fait historique n’a pas la même importance selon la personne qui le regarde.
Prenons un exemple simple mais significatif sur ce forum : l’Indépendance du Maroc.Ce fait historique n’a pas du tout le même sens selon que l’on soit marocain, français, mexicain ou chinois.
Il s’agit pourtant du même évenement, mais il sera vécu de manière très différente.
Si l’on rentre encore davantage dans le détail, tous les marocains n’ont pas vécu la même chose, le même espoir (ex : la famille du glaoui de Marrackech), de même cet événement n’a pas été vécu de la même façon par les français en fonction de leur idéologie ou de leur lieu de naissance.En tant que sociologue, je me suis toujours méfié des interprétations définitives sur un événement. Et c’est encore plus vrai lorsque l’on étudie l’histoire du mouvement ouvrier. Nos convictions personnelles ont tendance à prendre le dessus sur une analyse plus distanciée, à nous faire voir ce que nous souhaitons voir.
Il est trés tentant de classer dans des petites boites les personnes et les idées….. les réalités sont plus complexes et plus diversifiées.A bientôt.
NB : le débat a bien dérivé par rapport au thème de départ 😳
AlainMembrere 😆
Georges Clémenceau (31 ans en 1871) était un des leaders des communards est un républicain plutôt de droite…. Victor Hugo, n’est pas non plus ce que l’on ce que l’on peut appeler un communiste ….
Karl Marx a soutenu après coup cette insurection, mais seulement vers la fin du mouvement.
Le drapeau rouge n’a fait son apparition qu’après, en mémoire du sang versé. C’est le drapeau tricolore qui était en tête des barricades.Il faut se souvenir que « le Capital » a été publié en 1848, sa diffusion n’a pas encore touché un grand nombre de personne en France en 1870.
Une minorité d’intellectuels connait et font partie de la 1ère Internationnale, Louise Michel en sera la 1ère égérie.
Le parti communiste français n’existe pas encore, il ne sera créé qu’en 1920 au congrès de Tour.
La 1ère Internationnale sera bien sûr présente au sein des insurgés. Mais les communards sont majoritairement des républicainsJe crois vraiment que tu confonds entre « communards » et « communistes »
L’Histoire s’écrit tous les jours, car sa ré-écriture se réalise au fil des nouvelles découvertes, des libertés conquises qui nous dégagent des influences idéologiques du passé.
Exemple : sur ce même sujet, on vient de découvrir en novembre 2005, un poème inédit de Victor Hugo qui montre une relation amoureuse entre Louise Michel et lui. Or, au procès de Louise Michel, après son arrestation, personne n’avait fait le lien entre ces 2 personnages et donc de l’influence de leur pensée commune sur ce mouvement.
Il se trouve que je possède l’original manuscrit de ce poème (trouvé dans une vente aux enchère sous une gravures du 19ème) et qu’il a été certifié par tous les experts.(je peux si tu le veux t’adresser une copie de ce poème).
C’est ce qui m’a couduit à reprendre l’étude de la Commune de Paris à travers les écrits de Victor Hugo et ce nouvel éclairage « romanesque ».Ce sont les « détails » de l’histoire qui font l’Histoire.
Pardonnes mon insistance sur la précision du langage et des concepts, ça fait partie des habitudes et des manies d’un vieux prof (finalement pas si vieux que ça quand même 😳 😆 )
@+
Bibliographie
La Commune, de Louise Michel (1898)
Histoire de la Commune, de Lissagaray (Éd. Dunois, 1947)
Mémoires d’un communard, de Jean Allemane (Maspero)
La Commune Georges Bourgin, (PUF, Que sais-je ? n°581)
Souvenirs d’un insurgé. La Commune 1871 Paul Martine (Librairie académique Perrin, 1971)
Le Cri du Peuple (4 tomes) BD de Jacques Tardi et Jean Vautrin (Casterman, 2001-2004)
La Commune de William Shermann (ed. Fayard) – une histoire non marxisante de la Commune.
La Junon de la Commune de Alain Dalotel (ed. Association des Publications Chauvinoises) – La biographie d’André Léo.juin 6, 2006 à 3:20 en réponse à : Un cours de fac sur la création d’association sur ce forum ? #213604AlainMembreINTRODUCTION
Avant de créer une association, il y a une méthode à mettre en place, des erreurs à éviter, des étapes à respecter.
Par exemple : on ne définit pas les moyens avant de savoir exactement ce que l’on va faire.Citation à retenir : Ils parlaient inlassablement de l’itinéraire, mais ils n’avaient pas définit leur destination …….
Avant de créer quoique ce soit, il est d’abord indispensable de se poser la question : Est-ce que ça n’existe pas déjà ?
Tant pis pour la mégalomanie et l’auto satisfaction de l’apprenti créateur.
Il est souvent plus utile de rejoindre un dispositif existant, même imparfait, que de créer une autre structure. Comme toujours, il est préférable de venir compléter des forces existantes que de se battre tout seul.
Evidemment, encore faut il que les mêmes buts soient partagés.Après avoir vérifier que rien n’existe et qu’il faut donc créer une structure, la question qui vient ensuite est : Quels sont les objectifs à poursuivre ?
A ce stade, il faut savoir rester modeste.
Les moyens dont va disposer l’association sont forcément limités à sa création.
Alors, il est inutile de vouloir tout régler d’un seul coup. Il est préférable de préciser les limites de son action, plutôt que de vouloir tout faire en même temps …. au risque de ne rien faire du tout.
Il est important de distinguer les niveaux d’intervention. S’attaquer au développement économique, dans toutes les directions, de la ville d’Oujda est une tache qui n’est pas à la portée d’une association créée par de simples individus.
Pour s’attaquer à ce vaste problème général, il faut mettre autour d’une même table les différents acteurs, les élus et les partenaires de la vie économique au niveau de la ville, de la région, des délégations ministérielles, des institutions financières…. Faire travailler ensemble tous ces gens est extrêmement difficile. Nous pouvons éventuellement nous joindre à eux, si nous y sommes conviés …. Et si nos compétences sont reconnues par ces différentes autorités
La complexité de ce genre de problème ne relève pas des capacités des citoyens que nous sommes.
Pourquoi ne pas s’attaquer au développement économique de l’ensemble du Maroc…. Et du continent africain tant qu’on y est…..L’ambition, c’est bien…. Le réalisme c’est mieux.
Une autre voie plus à notre portée est possible. Il s’agit d’imaginer des actions précises, plus modestes, plus limitées. Des actions qui peuvent se réaliser sans attendre des années avant de trouver un accord, avant de trouver dans quel cadre de financement elles s’inscrivent.
Ces actions mise bout à bout contribuent à leur mesure au développement.
Par exemple :
– Créer une association de formation et d’alphabétisation des femmes abandonnées avec enfants à charge.
– Créer une structure d’accueil et d’hébergement de familles en difficultés.
– Créer une association d’aide à la recherche d’emploi.
– Faire du suivi scolaire pour enfants de familles en difficulté.
– Créer un centre de formation et d’apprentissage pour adulte en reconversion professionnelle dans une catégorie de métier.Ces actions ne sont que des exemples, il y en a bien d’autres.
Elles sont précises, définies et trouvent un environnement juridique et organisationnel qui s’inscrivent dans un cadre plus général qui participe au développement local.
Pour obtenir une crédibilité auprès des populations, des acteurs locaux, des instances de financements, il est impératif de cibler très précisément les actions que l’on souhaite entreprendre.
Sauf à trouver (avec beaucoup de chance) des mécènes généreux, toutes ses actions doivent trouver un financement public. Il est donc impératif de connaître parfaitement les dispositifs mis en place par les autorités afin de trouver les lignes budgétaires correspondantes.
Il est donc totalement indispensable de démarrer par une sérieuse étude des besoins.
Etude de besoin, étude marché, peu importe le terme. Mais c’est bien la première étape.
(à suivre)
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