Résultats de la recherche sur 'Bonne année à toutes et à tous !'

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15 réponses de 106 à 120 (sur un total de 271)
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  • #205982
    houmidi59
    Participant

    Chaque année, des millions de musulmans « égorgent » des milliers de moutons .C’est en fait un rite spécifique à notre religion qui commémore le sacrifice du prophète Ibrahim de son fils Ismaël
    Malheureusement, dans notre ère c’est devenu un festin annuel pour se régaler et se remplir la panse de mets succulents.La preuve , même , les pauvres achètent leurs moutons et encore , ils font tout leur possible pour se procurer les »gros calibres »; tandis que les hommes riches se contentent de vrais « agneaux ».Pour vous dire que tout est à l’envers .C’est justement le cas pour cette histoire drôle.J’espère qu’elle vous plaira , sinon elle vous amusera
    Bonne fête à tout le monde et en profitant de votre sacrifice , n’oubliez pas que ce mouton est une sorte de rapprochement envers votre créateur
    A plus



    Ce matin là, je jetai un coup d’œil à mon mouton avant d’aller faire la prière de l’Aïd. Il était accroupi et ne cessait de mâcher les restes d’herbe éparpillé autour de lui. Rassuré qu’il se portait bien, j’allai ouvrir la porte pour sortir ; quand son bêlement attira mon attention .A vrai dire, ce n’était pas de ses habitudes de bêler .Depuis son arrivée chez nous, il était toujours muet comme une carpe et il mangeait peu.
    Donc je me retournai pour voir de quoi il s’agissait .Pour ne rien vous cacher, au début, j’ai cru que c’était mon garnement de fils qui voulait me jouer un tour à sa façon.
    Mais pas du tout, le mouton s’était relevé sur ses pattes et s’avança vers moi .Puis il me dit : _ » Ou vas-tu comme ça ?
    Devant mon étonnement, il reprit :
    _ » Qu’est-ce que tu as ?On dirait que t’as perdu ta langue
    _ Non, balbutiai-je, mais c’est la première fois que je vois un mouton me parler
    _ Moi aussi , finit-il par avouer
    Et de reprendre :
    _ » Tu sais , tous les animaux ont chacun son langage spécifique à lui ….
    Voilà que le mouton me donnait des leçons!
    _ ……Ce bêlement est un langage bien à nous
    Puis changeant de ton, il ajouta :
    _ »Et vous pauvres cons, vous ne cessez de vous moquer de nous .Sais-tu que je pouffe de rire quand ton morveux de fils me dit « bê bê bê »
    Dis-moi sais-tu sa signification ?
    Pour toute réponse, je lui fis savoir que chez les humains c’était toujours comme ça , d’ailleurs même avec les autres animaux .
    _ » Par exemple comme quoi m’interrompit-il
    _ Ben, les chats, les chiens
    _ » J’espère que vous ne les mangez pas, dit-il
    _ Non, non, risquai-je de répondre, c’est que…
    _ Leur viande n’est pas à votre goût, n’est-ce pas ?
    _ Pas du tout, mais……
    _ Quoi ?
    _C’est que ces animaux nous sont très utiles.
    Bien entendu, je lui expliquai le rôle de chacun de ses animaux .Il m’écouta sans piper mot (je voulais dire: sans bêler)
    Quand j’eus fini, il partit d’un ricanement qui ferait réveiller un sourd muet. A ce propos, je ne cessais à cet instant de me demander pourquoi ma famille n’avait pas encore réagi devant ce boucan. Le mouton lisait sûrement dans mes pensées .Aussi, il me dit :
    _ » Tu t’attends à ce que ta femme et tes enfants viennent à ton secours ; hein !
    Il me fixa de son regard de mouton et reprit :
    _ » Pas de chance pour toi ; ils ont le sommeil lourd
    _C’est pas vrai .Tiens je vais les appeler
    Puis:
    _ » Les enfants , réveillez-vous …Venez voir le mouton
    Je suis sûr que vous serez aussi surpris que moi
    Le mouton ne cessait de ricaner ; et de sa patte , il me montra une porte derrière moi:
    _ » Regarde !C’est toi qui va être surpris
    – Regarde ! C’est toi qui va être surpris, personne n’entrera par cette porte, car personne ne t’entend. Comme je te l’ai dit ta femme et tes enfants dorment à poing fermé, autrement dit, ils comptent les moutons. Et c’est entre toi et moi !
    Soudain il sort un énorme couteau et commence à l’aiguiser. Deux autres moutons sortent du néant et me tiennent chacun par un bras. Mais c’est le monde à l’envers !
    Revenons à nos moutons me rétorque-t-il.
    – Que … que… comptez-vous faire Monsieur le mouton ! Bafouillais-je
    – Aha ! Maintenant c’est toi le mouton ! Et tu te doutes un peu de ce qui va t’arriver !
    C’est … c’est un cauchemar ! Je vais me réveiller ! Que quelqu’un me réveille !
    Soupçonnant ce qui va m’arriver et pris de peur panique, je lui bêle :
    – Ne nous énervons pas ! il y a surement une explication à ça ! il y a surement un moyen pour se comprendre !
    – J’aimerais bien que tu me dises : Bê…
    – Ok ! Ok ! Autant que vous voulez monsieur : Bê… Bê … Bê …
    – Arrêtes ! ça suffit comme ça. Tu ne sais même pas le prononcer ! C’est une langue que vous ne comprendrez jamais vous autres êtres humains ! et vous n’avez d’humains que le nom !
    Changeant de ton il enchaine :
    – Allez ! C’était pour rigoler ! Je jouais avec toi à saute-mouton ! Je te donne quelques conseils et je te laisse tranquille :
    Tout à l’heure quand tu reviendras de la prière d’El-Aïd pour m’égorger, affiles bien ton couteau et ne me le montres pas ! Vas-y doucement pour m’allonger à terre ! Mais pour m’égorger vas-y d’un coup sec pour que je ne ressente rien ! Et bien entendu n’oublies pas tes prières avant de le faire !

    – m’as-tu bien compris ? me dit-il en me secouant ! M’as-tu bien compris ?

    J’ouvre les yeux ! Ma femme était en train de me secouer ! Réveille- toi dit-elle c’est l’heure de la prière ! Mabrouk aidek !
    Ouf ! Ce n’était qu’un cauchemar !0

    Houmidi et Sohayeb
    le 2 décembre 2009

    mon cadeau à vous tous :

    #278134
    mounavri
    Membre

    C’est une très bonne nouvelle MR MARRAKCHI !!

    C’est vrai que la famille BEN ALI a donné bcp au basket et au hand-ball de la ville d’Oujda

    Les années 70/80 on suivait bel et bien le MCO basket sur le terrain de la
    jeunesse et sports. ah !! le bon vieux temps !!
    A l’époque 2 joueurs me plaisaient : MRID ET KACHOUANE !!
    Et j’espère revoir ces 2 géants à la salle couverte le jour « J »

    Que ce soit en basket ou en hand-ball, les rencontres MCO/RSB étaient tjs
    très très bonnes !!

    AH ! LE BON VIEUX TEMPS !!

    #275919
    pouchi
    Membre

    Moi de mon côté j’ai arrêter de prendre les vols de la RAM cela fait plusieurs années je préfére n’inmporte quelle autre compagnie. J’ai pris TRANSAVIA par exemple je n’ai jamais eu de probléme avec eux , en sachant que c’est une compagnie française !! LMOUHIM nous les marocains on est HAGGARA au lieu de donner une bonne image de nous à l’étranger on la salie encore plus !! Allah yahdina w safi, en tout cas moi je ne prendrai jamais un vol de la RAM comme ça au moins je ne les encourrage pas à continuer à nous traiter comme du bétaille !!

    #206513
    houmidi59
    Participant

    Conte : la bûcheronne et la biche : épisode I

    Il était une fois un bûcheron qui habitait dans une cabane isolée à l’orée d’une forêt. Il avait trois enfants: deux garçons et une fille. Malheureusement, il n’avait pas de femme. Celle-ci était morte juste après la naissance du troisième enfant. Aussi, c’était lui qui s’occupait de tout dans la maison. D’ailleurs le plus grand de ses enfants ne dépassait pas dix ans. Donc, chaque matin, il se levait de bonne heure. D’abord, il faisait chauffer de l’eau dans une grande marmite ; puis, il en prenait une quantité pour préparer du café. Après avoir pris son petit déjeuner, il sortait de la maison sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les enfants.
    Muni de sa hache et de sa sacoche, il se dirigeait vers la forêt. Arrivé sur les lieux, il commençait à abattre l’un des arbres .Il choisissait toujours le plus grand. Ensuite, il le découpait en morceau et mettait le tout dans sa sacoche .Après quoi, il prenait la direction du village. Là-bas, il vendait le contenu de sa sacoche .Certes, il ne gagnait pas beaucoup d’argent, mais c’était assez suffisant pour lui d’acheter de quoi manger, et boire. Il lui arrivait de se procurer des habits pour ses enfants et même d’économiser quelques dirhams.
    Quand, il rentrait chez lui, ses enfants venaient juste de se réveiller. Alors, il les embrassait tendrement comme l’aurait fait leur mère. Ensuite, il leur versait à chacun un peu d’eau pour faire sa toilette. Aussitôt, il s’occupait du déjeuner .Quant à ses enfants, après avoir bu leur café, ils sortaient aux alentours pour jouer .Ils n’avaient rien à faire. Pour l’école, ils n’y allaient pas .D’ailleurs, l’école était à des kilomètres de chez eux.
    C’était comme ça la vie du bûcheron et ses trois enfants..Ils étaient tous heureux et assez satisfaits de leur situation. Des années s’étaient écoulées, paisibles, mais surtout monotones. Ainsi, les enfants grandissaient, mais le père vieillissait. Bientôt, il se déplaçait péniblement .A la fin, il tomba malade et ne put se relever de son lit.C’était à ses enfants de s’occuper de lui. Sa fille Nacira qui était devenue presque une femme, préparait de quoi manger pour ses frères et son père. Les deux garçons, Khalil et Jaber devaient aller à la place de leur père pour couper du bois, ensuite aller le vendre au village. Malheureusement, aucun des deux enfants n’avait coupé de bois ; d’ailleurs, ils n’avaient pas la force et le courage pour faire ce travail fatiguant.
    Que faire donc, sinon aller au village pour essayer de trouver du travail .Un jour Jaber dit à son frère :
    _ »comme tu vois notre père est invalide ; pour ce qui est des provisions, elles sont sur le point de s’épuiser .Il faut que l’un de nous aille au village pour rapporter un peu d’argent….
    Son frère l’interrompit:
    _.. et comment penses-tu avoir cet argent? Tu sais bien que ni toi ni moi ne savons rien faire!
    _ Justement rétorqua l’ainé, on se débrouillera…
    Et d’ajouter:
    _…et puis , je pourrai travailler comme porteur. Comme tu vois , je suis assez costaud et fort
    _ C’est ça ironisa Khalil, , cette force dont tu te vantes ne t’a pas servi , ne serait-ce que pour couper du bois ?
    _ Mais, je ne suis pas un bûcheron , moi, rouspéta ce dernier
    _ Oui, conclut le benjamin, je suis d’accord avec toi; mais à une condition: je vais t’accompagner au village. »
    A suivre………

    #275714
    mounavri
    Membre

    IBRAHIM AFELLAY —- (PAYS-BAS)

    Né à Utrecht, de parents marocains originaires du Rif (Al Hoceima), il a été formé au PSV Eindhoven
    qui l’a repéré à l’âge de 14 ans. Suite à la nouvelle réglementation FIFA sur le choix de sa future équipe
    nationale A’ ; Ibrahim Afellay a longtemps hésité entre son pays natal et son pays d’origine : le Maroc.
    Convoqué à plusieurs reprises par la Fédération Royale Marocaine de football au début de l’année 2007 il
    ne répond pas aux sollicitations. En Mars 2007 dans un entretien à la chaîne nationale Néerlandaise il
    annonce son choix de représenter la sélection batave au plus haut niveau.

    NB : Vu notre harira sportive et son chef-cuisinier, il ne nous reste qu’à souhaiter
    bonne route lassi (=à MR)brahim.

    (Ce soir il est entré en jeu à la 75ème minute contre le Danemark et il a raté de peu un joli but !
    )

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Exergue

    Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.

    Citation d’un plaidoyer

    « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !

    APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Le constat social

    A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !

    Appel ou prière aux absents

    Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !

    Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités

    Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.

    Un exemple brillantissime du Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !

    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant

    ! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.com

    #267030
    abrazline
    Membre

    Certaine personnes parlent de la prostitution des marocaines en spécifiant ds les Etats arabes;ils font tout un plat de ce sujet comme si les autres femmes arabes ou non ne se prostituent pas!Vous savez que meme en Europe la majorité des arabes se prostituent, sauf qu’ici on en parle moins;nos femmes quand elles arrivent ds leurpays d’origine elle font bonne figure, prétendent travailler dure ,occupant des postes de résponsabilité alors que pour avoir un job adéquat ici il faut se lever tot ,les femmes qui ne sont pas habituées d’etre libres d’esprit sans instruction ni moyens ,pour faire face à la vie n ‘ont que leur corps à vendre .La prostitution marocaine ,il ya quelques années, avant l’arrivée des filles de pays de l’Est et les chinoises,accaparait le marché et c’était quelque chose de connu;la femme ds ce cas la ne perd pas son tps,elle va droit vers son but,alors que les autre arabes de nationalité différenteS l’adopte avant toute chose par plaisir une drole de façon de manifester leur droit d’etre libres!C’est dommage pour notre image mais c’est un résultat normal après des siècles d’oppression et d’ignorance.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

    #206424

    Sujet: Un 1er massage bonheur

    dans le forum Au Feminin
    hugenot
    Membre

    Un premier massage bonheur!A quoi s’attendre pendant une session de massage? Un grand bonheur a découvrir! Chaque année de plus en plus de gens goutent aux fortes sensation du massage-relaxation que ce soit un massage classique Californien, ou un massage Suédois plus appuyé, ou un massage Deep tissue très profond, Ayurvédique ou Thai les plaisirs sont variés et les sensations fortes et profondes! La plupart des massages se font avec le client déshabille(é) complètement ou partiellement dependament du confort de celui-ci ou de celle-ci. Le massage thaï et le massage amma aussi appelé Amma se font tout habillé. Il est bon de se préparer mentalement avant un massage et faire le vide dans sa tète et oublier les problèmes. Se faire du soucis pendant un massage ne vas pas aider autant le relaxation de l’âme qu’un massage ou on ne pense a rien ou positivement. Déjà en règle générale c’est une bonne idée de penser positif et au présent seulement. Les gens qui pensent tout le temps au passé ne profitent pas du present.Le passé ne peut pas être changé. Le gens qui pensent au futur et se font du soucis ne sont pas heureux et parait-il que 80 pour cent des soucis que l’on se fait n’arrivent jamais! Pendant le massage vous pouvez relaxer consciemment vos muscles et profiter des mains douces et expertes qui glissent sur votre peau. Vous pouvez profiter des sensations exquises que votre système nerveux vous donne et du plaisir des mains qui passent soit le long des cuisses en doux effleurages, ou sur le fessier et les pétrissages excellents qui vous font sentir si bien! Le toucher donne une forte sensation de bien-être généralisée dans tout le corps. Bien-être, relaxation et plaisir se succèdent et se mêlent pour faire échapper les excces de stress accumulés depuis tant de temps. La semaine et les jours qui suivent le massage, les stress quotidiens ne vont plus tant vous affecter, vous aller paraître plus reposé(e) a votre entourage, une mine reposée et sereine émanera de votre être, et le bien-être sera plus présent! Une des meilleure adresse pour un massage-relaxation c’est Paris-massage-domicile les masseurs-masseuses relaxologues sont entrainés par un LMT (licenced massage therapist) avec licence de Floride les entraine [url]chaque semaine a devéloppe toujours plus de techniques et a donner une expérience de plus en plus profonde et puissante. Les masseurs-masseuses sont jeunes et sympa et arrivent chez vous en moins d’une heure a Paris! Le site =================== ca c’est un exemple de la publicité gratuite!!! Marlyn 😉

    #275281

    En réponse à : Touche pas ma ville

    Anonymous
    Membre

    @Alaa-eddine wrote:

    @nediha_gawriya :
    petit historique des accusations apportées à oujdacity
    – on nous a accusé d’être la parole de groupe extrémistes et proche de al qaida (oui oui je t’assure :lol:)
    – puis des proches de sectes évangelistes, chretiennes …etc
    – puis proches du PJD voir leurs portes parole,
    – puis proche du gouverneur d’oujda
    et là publicité de la wilaya 😉

    si tu lis mes interventions depuis le début de ce forum mon raisonnement a toujours été le même bien avant cette wilaya, j’ai toujours été partisant du fait qu’on doit changer nos mentalité et nos agissements pour la simple est bonne raison qu’il est plus logique et plus simple de s’améliorer soit même que d’essayer de changer les autres.

    maintenant, je le redis encore une fois, quand j’interviens au forum, j’interviens en tant qu’oujdinaute, je ne suis pas la parole d’oujdacity 😆 d’ailleurs, je n’écrits jamais sur son journal sauf les articles des statistiques annuels.

    tu vas pas me dire que les oujdis sont tous des anges, qu’il y en a pas qui détruisent, qu’il y en a pas qui dragent les filles, les femmes et même les dames mariés (et le phénomène est de plus en plus flagrant à oujda) …
    pour l’abattement des arbres je suis d’accord je l’ai exprimé aussi …

    maintenant il y a des moment ou la raison doit l’emporter sur la passion… et la remise en question sur la fierté et l’ego.

    Alors, je te rassure, Oujda n’est pas la seul ville où ces fleaux se font de plus en plus present : Malgré la fermeture des frontières depuis une quizaine d’années, Maghnia de l’autre coté c’est la même. Oujda, Maghnia liées à jamais loooool!

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #275271

    En réponse à : Touche pas ma ville

    nediha_gawriya
    Participant

    pour bab el gharbi fallait bien montrer aux gens  » leurs bonne foie »

    En plus de ça a t)on besoin de moderniser la ville? en quoi va t’elle être moderniser, par des fontaines ??

    pour moderniser une ville tout d’abord il faut absolument goudronner les rues, mettre en place des parcs de la verdure et non pas enlever des arabes anciennes plus de 120 ans! l’infrastructure c’est ça moderniser et non pas renouveler les trottoirs chaque année! nous n’avons pas besoin de ça

    les projets et les plans dont tu parle, qu’ils soient encore sur papiers! c’es quoi leur valeur ajouté ? a part raser tout ce qui reste de celle ville!

    chaque ville ds ce monde à ses marques et ses empreintes qui ne doivent pas être touché ni modifié, ce qu’on appele l’identité d’une ville.

    va dire a un européen de raser un bâtiment ou un arabe ou n’importe quel chose qui marque sa ville, malheureusement on a pas cette culture. et y a pas que Oujda, casablanca c’est encore pire d’ailleurs il y a une association casablancaise pour ça

    vanessa9876
    Membre

    Hello, je suis venue sur ce forum il y a quelques semaines car je cherchais une solution pour soigner mes verrues et je m’étais décidée à acheter le livre dont parle Bernard dans son témoignage.
    Je dois dire que je l’ai trouvé vraiment efficace, mes 3 verrues que j’avais au pied depuis plusieurs années ont complètement disparues, j’aurais plus besoin d’aller les brûler chez le dermato, merci Bernard pour ton aide, ce livre est génial, il y a tellement de solutions que chaque personne peut choisir celle qui lui convient le mieux pour chaque type de verrue.
    Je suis vraiment très satisfaite et en revenant vers vous je tiens aussi à aider Mireille qui se posait des questions sur l’efficacité de ce livre, il n’y a aucun doute de la qualité de l’ouvrage, je le conseille donc fortement.
    Voilà pour Mireille mais aussi pour toutes celles et ceux qui sont dans le même cas, je suis vraiment très contente de pouvoir apporter une aide et un témoignage à tous, je vous met le lien de Mireille ou vous pouvez trouver cet ouvrage :
    (Lien censuré)

    Encore merci à ce forum et à Bernard pour ces conseils !
    Bonne soirée à tous !!
    Vaness

    #232268
    benzerfa
    Membre

    Bonjour,
    Pour ma part, je crois que les mentalités doivent changer de façon positive, il est clair que pendant des décennies, La ville d’Oujda est resté enclavée, et surtout fermée sur toutes les autres régions du pays, cet enclavement a suscité une méfiance innocente de l’autre, cet autre ne peut venir que de l’ouest !!! qui dit ouest, parle bien sur de l’état, de l’ouverture des traditions …. on aurait pu comprendre la situation et la résumer à la distance qui nous sépare, mais faisons un petit tour à Nador qui est loin de 130 km et on verra aussi qu’il ya beaucoup de méfiance des deux coté. se qui s’est passé c’est que la séparation des quatre point cardinaux ont bel et bien était voulu et bien travaillé !!!!
    premièrement par la voie géographique: faute de route ferroviaire et automobile, 2: par la voie administratif: envoi d’agent administratif venant d’autre coin du Maroc avec un tempérament de bourreau !!! pour bien justifier la méfiance et consolider l’image de l’AUTRE méchant !!!! et on peut citer d’autres facteurs…
    on ne peut pas ignorer la bravoure des gens d’Oujda, femmes et hommes, on ne peut pas oublié les sacrifices a travers l’histoire des fils d’oujda et de ses régions, on ne peut pas oublier les qualités de ses habitants leur générosité, leur francs-parler… mais la question qui reste à poser; est ce qu’on est les seuls dans ce pays qui ont ces qualité, et ce qu’on est les seuls à recevoir du bon dieu ce gène qui nous différencie des autres marocains !!!!
    il me semble qu’en tant que des gens rationnels mais surtout musulmans soumis au dires et faits d’Allah et de son prophète: nous vous avons créer mâle et femelle, et nous avons fait de vous des peuples et des tribus pour vous rencontrer,le meilleur d’entre vous ( pour Allah ) est, celui qui est le plus pieux.
    il y a des années je ne pouvais pas imaginé faire confiance à un non oujdi, me marier avec une non oujdia…..
    mon départ à l’étranger m’a changé mon regard au monde et ma conception des idéologies, je me suis fait avoir par des amis oujdis !!!! j’ai été aidé et soutenu par des non oujdi !!!!! et les exemples sont nombreux, j’ai vite compris qu’il y a du bien et du mauvais de partout, l’essentiel c’est de ne peut se construire ce mur et vivre dedans.
    pour ma part je me suis marié avec une non oujdia, et al hamdoulillah tout va bien, il y a eu des hauts et des bas comme tous les couples au debut mais cela n’a rien avoir avec les régions, de toute façon ce n’ai pas par ce que la nouvelle paire de chaussure que t’a acheté te fais mal que tu va la changer, mais bien au contraire il faut accommoder ton pieds avec !!!
    il me semble que tous les problèmes peuvent être dissipé, si nous faisons ce que le prophète nous a conseillé: on se marie pour la beauté pour l’argent pour la bonne famille et pour la foi, alors prend celle qui a la foi tu sera le gagnant, si on cherche surtout la religion dans l’épouse ou l’époux, alors il n y aura pas de problèmes !!! par ce que à chaque fois qu’il y a un stud, elle dira pas dans notre région on fait comme ça ou ma mère me dit de faire comme ça !!! elle se dirigera envers Allah et son prophète et le problème est résolu, ceci bien entendu est valable pour les hommes aussi, mais cela reste mon propre avis.

    #271668
    mourad.oujdi
    Membre

    Bonsoir tout le monde,

    c’est un sujet très intéressant du point de vue social, la chose la plus importante à remarquer c’est que ce fléau d’immigration suicidaire est très héréditaire, y a dans des familles une sorte de fierté d aller à l’étranger, bien sur y a pas un autre bon exemple (médecins, ingénieur, pharmacien, professeur, économiste, banquier, … );

    faut pas oublier qu’à oujda y a une faculté de médecine, y a une école d’ingénieur, y a une école de commerce encg, y a l’EST, y a la faculté et d’autres écoles bien sur, les oujdis y étudient, la totalité trouvent un emploi bien payé ici au maroc;

    je vais parfois en Europe et je vois nos chers concitoyens, je vous jure par le grand dieu, 90% ne bougent pas leur voiture s’ils ont bien sur une, les bmw, les audi, les VW, etc.., oublier les 🙂 c’est à louer pour l’été, pour se montrer aisé devant sa famille, des jeunes chôment même en Europe, plusieurs des mariés de l’été se divorcent, les enfants sont mal maitrisés, etc..

    oujda est aussi une ville de commerce, pour le moment les jeunes qui bossent pour leur compte dans souq mlilia, souq alqouds, etc.. gagne très bien leur vie, même mieux que n’importe quel immigré;

    sinon une chose à signaler, c’est tout à fait faux de dire que nos média véhiculent un paradis en Europe, au contraire ça fait des années qu’on montre comment ils souffrent labas, faut pas citer bien sur les hauts cadres marocains qui font notre fierté;

    oujda est devenu aussi une ville d’exaude pour les ruraux, et c’est eux qui sont les plus candidats à cette immigration, on trouve rarement des jeunes issus des familles d’oujda qui ont cette idée dans leur tete, les mariages avec un ou une MRE d’été se font souvent pour les nouveaux quartiers marginalisés;

    à ne pas nier la paresse et le fatalisme, si on fait rien on a rien, et si y a des gens qui gagnent 10000 dhs par mois alors y a qui gagnent 2000 dhs alors fallait penser à ça durant ses années d’études, et faire des sacrifices de révision et de longues nuits de préparation pour décrocher une bonne formation!

    les MRE d’oujda ont perdu cette image de luxe, la plupart des oujdis ont maintenant une belle maison, une belle voiture, faire un tour aux differents quartiers et vous verrez;

    bonne chance à tous 🙂

15 réponses de 106 à 120 (sur un total de 271)
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