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La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.
I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.
A- la voyante Lalla Kanza.
Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)
B- Le voyant Sidi El Arrafi
Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.
Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)
C – Les pèlerinages des sanctuaires
Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.
La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)
Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)
II- Les fêtes religieuses : la Achoura
La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).
L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)
III- Les menues activités quotidiennes
Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).
Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).
La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)
IV- La femme au foyer
Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.
Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…
V- Les hommes et leurs activités
L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.
Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.
Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.
Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)
Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)
VI- L’auteur témoin de son temps
L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).
Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.
-Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’
envoyé par le proffesseur Taib ZAID
La médiathèque de la ville d’Oujda
La médiathèque de la ville d’Oujda est l’aboutissement d’un projet commun : pour la promotion du réseau de lecture publique marocain initié par Le Ministère de la Culture en partenariat avec le Service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc et la commune urbaine de la ville d’Oujda.
La médiathèque est riche d’une collection bilingue (arabe/français) de 10 000 livres et d’un fonds audiovisuel de 1 000 CD, DVD et CD-rom. Elle offre également des espaces de consultation bien équipés pour permettre au plus large public de se former, de s’informer mais aussi de se détendre dans un cadre accueillant et chaleureux.Des bibliothèques satellites graviteront autour de la médiathèque de la ville D’Oujda à « Ain sfaae, Aklim… », aux collections plus modestes, elles proposent toutefois aux populations rurales et périurbaines concernées un service de grande qualité grâce à l’implication de leur « tête de réseau » (prêt, échange de collections, programme commun d’animations) et au soutien apporté par la direction du livre, des bibliothèques et des archives du ministère de la Culture.
La médiathèque proposer des collections riches et diverses pour « donner à tous libre accès aux trésors de la pensée et de l’imagination de l’Homme », c’est l’ambition qu’elle se donne en collaboration avec les autres médiathèques du réseau et les bibliothèques satellites, s’inspirant du manifeste de l’UNESCO. Elles invitent en effet les publics de tous âges, sexes et catégories socioprofessionnelles, à venir trouver dans un cadre accueillant les documents les plus variés. D’un roman policier à un site Internet spécialisé en gastronomie, d’un disque de contes pour enfant à un documentaire sur les maladies infectieuses : tous les supports sont disponibles dans les collections du réseau de lecture publique.Promouvoir le livre et l’information, c’est aussi en faciliter l’accès. La médiathèque est donc ouverte à tous gratuitement. Les collections sont en libre accès pour qu’un utilisateur puisse, seul ou avec l’aide d’un bibliothécaire, trouver le document qui l’intéresse et l’emprunter après s’être inscrit. L’ensemble du fonds documentaire du réseau est également recensé dans un catalogue collectif informatisé, interrogeable via l’Internet ou sur place. Les espaces de consultation de la médiathèque a été conçus pour s’adapter aux besoins et aux pratiques de chaque public (tout-petits, enfants, jeunes, adultes).
Car, au-delà de leur vocation traditionnelle de mise à disposition et de prêt de documents, ces médiathèques et bibliothèques sont également des espaces de vie culturelle qui invitent aux plaisirs de la découverte et de la connaissance : des animations (rencontres, lectures, expositions, débats, ateliers…) y sont organisées régulièrement par les équipes en place ou les associations culturelles locales à l’attention du plus large public.La médiathèque de la ville d’Oujda travaille dans l’ensemble d’un réseau de 10 médiathèque réparties dans les villes suivantes : Oujda, Taza, Mekhnès, Al Jadida, Sala aljadida, Khribga, Beni mellal, Larache, Ouarzazate, Tiznit.
Le travail en coopération mené par les médiathécaires du réseau s’illustre d’abord par la création d’un catalogue commun recensant l’ensemble des collections du réseau lecture publique. Géré par la Direction du livre, des bibliothèques et des archives du ministère de la Culture, ce catalogue est consultable via Internet et permet aux utilisateurs d’interroger aussi bien le fonds de la médiathèque de leur province que celui des autres médiathèques du réseau.
Son élaboration a nécessité en amont l’adoption de procédures communes (plan de classement, manuel de catalogage notamment), diffusées par l’association des médiathécaires du réseau de lecture publique créée en 2006.La médiathèque de la ville d’Oujda : Mohamed Ben Amarra
Les partenaires pour la création la médiathèque :
• Ministère de la Culture
• La commune urbaine de la ville d’Oujda
• L’ambassade de FranceCaractéristiques de la médiathèque :
o La surface : 320 m2
o Les espaces : la médiathèque contient trois espaces de lecture ; espace adulte, jeunesse et enfance. Il y’aura une salle de traitement du fond et un bureau du responsable ainsi que des toilettes.Fonds documentaire :
• La dotation totale du fonds documentaire imprimé est de 10 000 titres.
• Le fonds documentaire audiovisuel atteindra 1000 titres
• La répartition du fonds est la suivante :
o 1/3 de livres pour les enfants, 1/3 pour la jeunesse, 1/3 pour les adultes.
o 50% de livres en arabe et 50% en français.Budget alloué à la création de la médiathèque (en dhs) :
Collections imprimées : 946 374
Fonds audiovisuel : 46 066
Mobilier de bibliothèque : 765 824
Equipement informatique : 177 275
Equipement audiovisuel : 50 736
Total : 275 986 1Toutes les fonctions de la médiathèque sont informatisées :
o la gestion du fonds documentaire
o Les transactions prêt/retour
o La gestion des utilisateurs
o Les statistiques.Fonctions de la médiathèque :
o Accueil et orientation du public
o Accès aux fonds documentaires imprimés et audiovisuels
o Recherche dans le catalogue collectif
o Prêt des documents
o Accès à l’Internet
o Animation autour du livre et de la lecture.note : pour plus d’information sur le le réseau de lecture publique marocain Veuillez consulter :
tu est marocain parce que…
– Tu es surpris et remercie le ciel à chaque fois qu’en voiture tu arrives à
destination sain et sauf.– Tu traverse la route en Superman, en plein feu vert, tout doucement,
langoureusement, en fixant droit dans les yeux l’automobiliste genre : « si
tu veux bousiller ta voiture, rentre moi dedans »– Ça ne te choque pas que des mecs se fassent la bise entre 2 à 6 fois sans
être homos.– ça te semble normal que ces mêmes mecs tendent aux femmes une main tout ce
qu’il y a de plus viril.– Tu sors tes Pulls et vestes dès que la température descend à moins de 25°
– Tu n’arrives pas à comprendre comment les multinationales de jus d’orange
industriel peuvent subsister quand on peut avoir pour beaucoup moins cher un
jus d’orange pressé devant toi et 10000 fois plus bon.– Tu es surpris quand un vendeur te dit bonjour, et plein de gratitude face
à une caissière qui sourit.– Pour promettre quelque chose, tu ne peux t’empêcher de promettre enfer et
damnation à toi-même et à tout ton arbre généalogique : « Allah ya3ti
lwalidiya el cancer ila » (que mes parents aient le cancer si…) ou «allah
ye3tini el3adabe ila » (que je subisse les pires souffrances si….)– Tu bois de l’alcool avec une obligation de résultat : Te déchirer la
gueule….– Ta main devient insensible aux brûlures de deuxième degré pour cause d’une
longue pratique du couscous du vendredi.– Tu trouves normal qu’il y ait des gens qui accrochent un CD au rétroviseur
de leur voiture.– Tu vérifies une bouteille de Gaz avec la flamme d’un briquet sans trouver
cela dangereux….– Tu gardes sur toi en permanence ton acte de mariage ou alors tu prends
deux chambres d’hôtels quand tu vas uniquement dormir dans une.– Tu as le rythme dans la peau et tu l’exprimes via ton Klaxon.
– Tu penses mordicus que les flics squattent les ronds points pour y foutre
le bordel.– Tu trouves normal que des fois il y ait un orchestre à McDonald’s.
– Tu ne connais pas les demandes en mariage : dés qu’une relation dépasse 3
mois ça coule de source.– Tu trouves normal de donner ton corps à des gens bizarres au Hammam, pour
qu’ils te « frottent»…..– Tu considères comme prématuré qu’un jeune quitte le domicile parental à 30
ans.– Tu fais partie des inventeurs d’une lessive spécial « terkade » :
exclusivité mondiale.– Un agent de l’autorité « mkadem » peut renseigner tes futurs beaux parents
sur tes faits et gestes depuis le jour où tu as dépendu de sa
circonscription.– Tes relations créent un calendrier partagé pour coordonner leurs séjours à
ton domicile de façon à ce que tu ne te sentes jamais seul.– Tu ne crois pas au dernier recensement, vu que 30 millions c’est
uniquement le nombre de personnes sur les terrasses du café le soir.– Tu sais que s’il y a autant de femmes qui portent le nom de leur mari, ce
n’est pas parce qu’ils sont mariés :
c’est juste qu’ils sont cousins.– Tu as une cicatrice du vaccin au bras gauche.
– Tu ne trouves pas que c’est obscène de se gratter tranquillement les
noisettes en public.– Tu entends « mbarek l3wacher » (bonnes fêtes) à tous les carrefours sans
pour autant savoir ce qu’on célèbre– Le « lendemain » est toujours le jour où tu veux tout faire.
– Il y a toujours un verre de plus sur le plateau pour thé ou café.
– Quelqu’un frappe a la porte et avant que vous n’ouvriez, ton esprit
s’emballe de questions du genre : Est-ce que il y’a des biscuits dans la
maison? Combien de temps me faudrait-il pour préparer du msemen ?– Vous avez une vitrine pleine de porcelaine chère (surtout porcelaine
chinoise) d’une manière ordonnée dans le salon mais seulement la poussière y
jouit, ou des invites qui ne viennent qu’une fois par an.– Rien n’est gaspillé du mouton, sauf le sang peut être
– Tu trouves le moyen de jouer aux dames sur le trottoir en utilisant les
carreaux du dallage, des bouchons de soda et des rondelles de carotte– Même si tu t’habilles en jeans et sneakers tout le temps, tu as quand même
au moins une jellaba et un caftan ; on sait jamais ashno ka tjib lweqt (de
quoi demain est fait).– Tu dis ‘shkoon’ (qui est là ?) quand quelqu’un frappe à la porte, comme
quoi tu peux pas attendre les deux pas qui te séparent de la porte.– A cette même question, tu réponds « ana » (littéralement « moi »)
– Ton café au lait a tellement de mousse que tu es obligé de l’enlever à
chaque fois et déposer sur le sous tasse.– Tu commences par accoster une fille en lui disant: mane choufoukche a zine
(on se voit, beauté)? Et tu la traites de: ya 3la khayba (ce que tu peux
être moche) quand elle t’ignore.– Tu arrêtes ta voiture 3 mètres après le feu rouge pour être sûr que tu vas
démarrer le premier, alors que tu démarres le dernier car tu ne vois pas le
feu passer au vert– Tu fais exprès de ne pas traverser sur le passage des piétons.
– Tu fais des phrases avec des mots de 3 langues minimum (arabe
classique/francais/anglais/espanol/darija/berbere…)– Tu raconte des blagues où le marocain est toujours celui qui gagne grâce à
ses kwaleb (malices).– Il faut 3 ou 4 personnes pour te convaincre de rejoindre la piste de
dance, en te tirant les bras et jurant de tous les saints et awlya du
maghreb et Machri9 (d’orient), mais une fois dans la foule tu ne veux plus
arreter de danser, et tu y reste jusqu’a la fin de la fête.– Pendant l’horaire continu, tu trouve normal d’aller déjeuner chez toi, et
de faire une petite sieste.– Ce n’est jamais de ta faute. C’est toujours la faute de l’autre, du Bus
parti sans toi, le bijou qui s’est égaré, le vase qui est tombé, Le PC qui a
planté.– Tu crois que les codes TPS et compagnie sont piratés par des marocains à
Derb Ghellef(Casablanca) ou Swika(Rabat).– Tu fais régime za3ma (soit-disant) en mettant de l’édulcocrant dans le
café tout en engloutissant des tonnes de chebbakya (gâteaux mieleux) .– Tu ne t’etonne pas qu’il y ait une mahlaba (laiterie) et une téléboutique
tous les 10m– A l’étranger, tu as soudain envie d’un sandwich dial « pisseri »(d’épicier)
:
thon 7ar (piquant), vache qui rit et « kasheer » (mortadelle).– Tu considères les lignes doubles sur la route comme étant un endroit ou
les voitures ne peuvent pas t’atteindre– Tu crois appartenir à une race unique et tu as vraiment les boules qu’un
« non marocain » .wache kayéne hade chi wéla la??? 😆
Sujet: Tests (pour rigoler)
TEST 1
Ceci est un vrai test psychologique. C’est l’histoire d’une jeune
fille.Aux funérailles de sa mère, elle aperçoit un jeune homme qu’elle ne
connaissait pas. Elle le trouve fantastique, l’homme de ses rêves
quoi.C’est le coup de foudre, elle en tombe éperdument amoureuse. Quelques jours plus tard, la jeune fille tue sa propre sœur. Question:Pour quel motif a-t-elle tué sa soeur? N’ALLEZ PAS TOUT DE SUITE plus bas pour lire la réponse. Réfléchissez d’abord à votre propre réponse à la question.*******************************************************
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*******************************************************Réponse : Elle espérait que le gars se pointerait de nouveau aux
funérailles.
Si vous avez répondu correctement à la question, vous pensez comme un psychopathe. Ce test était utilisé par un célèbre psychologue américain
pour savoir si une personne avait une mentalité d’assassin. Bon nombre de tueurs en série ont subi ce test et ont répondu correctement à la question.
Si vous n’avez pas trouvé la bonne réponse – tant mieux pour vous. Si vos
amis la trouvent, je vous recommande de garder vos distances…Sujet: Demain je vote….mais….!!
salam tout le monde …et bein oui c’etait avec bcp d’espoir et d’enthousiasme qe je me suis inscrite dans les listes electorales y a quelques mois…c’etait avec impatience que j’ai attendu la delivrance de ma premiere carte d’electrice ..une carte qui prouvera ma citoyenneté et qui renfonrcera mon lien d’appartenance a cette patrie..a ce beau pays que j’aime tant….ca n’a jamais été mon truc la politique pour des raisons multiples…on m’a toujours dis que ce n’est pas du reel la politique vaut mieux ne pas s y rapprocher ….c’est un monde un part et ceux qui s’y prennent en deviennent accro et s’oublient…..j’ai toujours trouvé uen part de réalité dans ce qu’on me disait parceque je ne voyais rien de concret se realiser par les politiciens exception faite de quelques uns(avec un »mais »bien sur..)….
petite ,je n’aimais point tomber sur les seances parlementaire du mercredi apres midi qu’on passait sur notre chere RTM alors que je ne cherchais a voir que des dessins animées ,puisque je savais d’avance que c’etait de la fiction de l’irreel et de l’imaginaire mais qui nous faisait vivre de bons moments puisqu’on sortait au moins avec uen morale qui nous est utile pour la vie …..voila….c’est fait cette année je me suis décidée …je suis marocaine ..j’ai le droit de voter…je ne dois pas laisser les autres user de ma voix…moi qui ne cesse de parler de participation et de croire en un maroc solidaire participatif ou tout le monde a le droit d’intervenir…je me suis enfin libérée de ce qu’on me racontait petite ,motivée par l’espoir d’une nation ,d’un maroc qui change et bouge ..d’un maroc moderne qui fait ses preuves ;;;surtout que je suis issue d’une region qui a longtemps souffert de marginalisation mais qui grace a une ferme volonté royale se voit transformée en d’immenses chantiers de developpement couvrant de multiples secteurs et domaines…tout encourage a croire ………mais faut il vraiment croire ?????????
je me suis précipitée de rentrer a oujda aussi tot que prévu pour accomplire mon devoir et mon droit de vote…vous avez bel et bien fait d’encourager le jeunes et voila que les jeunes sont encouragés mais avez vous fait de votre mieux pour gagner leur confiance et ne pas perdre de votre crédibilité?????????…..
je me rend depuis uen semaine aux bureau de ma circonscription afin de retirer ma carte d’electrice et pouvoir enfin sentir et croire a ma marocanité….mais hélas….DEMAIN JE VOTE SANS CARTE D’ELECTEUR….et Dieu seul sait combien ca m’aurait fait plaisir de tenir cette fameuse carte aux cadres et logos rouge et vert ,entre mes mains je ne vous le cache pas…
et oui apres quatre allers retour…je n’obtiens pas de carte …..ma derniere visite c’etait cet apres midi………on m’avait prevenu avant mais je n’ai pas voulu croire tant pis pour moi alors ..j’assume ….mais je ne me tais pas et cela ne me decouragerait pas….DEMAIN JE VOTE ….avec un bout de papier qui n’a aucune signification expressive ,moral..j’irais voter quand meme… mais qui garantira mon inscription dans les prochaines elections a venir ????? …..d’ici la on verra ..
je me force de ne pas etre decue…on nous raconte que tout a changé..qu il y a plus de transparence quiîl et qu’il et qu’il…..on veut voir cela sur le terrain…du concret…!!!!
si les personnes qui ont été engagés ces elections ne sont pas a la hauteur ,n’accomplissent pas leur devoir et les recommandations …qu’on aille chercher d’autres ….!!!!on veut des gens responsables .!!!.on veut voir ,vivre le changement, pas seulement l’entendre ,le lire avec toutes les couleurs qui puissent exister ,sur des banderoles …..S’il vous plait ne cassez pas ce petit chouia d’optimisme et d’espoir que nous gardons…………………
💡 💡 Question a ceux qui voudront me repondre : n y a t il pas normalement des budgets alloués a ll’impression des cartes d’electeurs ??? si oui qu en est il de ces milliers de cartes qui ont été remplacéees par des bouts de papiers ecrits manuellement ??????…….
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Sujet: nous les RME…..
Salam à tous,
Voila, j’ai parcouru tous les titres des sujets sur le forum « débats » et je n’ai pas trouvé de sujet qui parle exclusivement de nous les RME. Comme l’on suggéré certains oujdinautes, je commence par celui-ci.
Je pense qu’on a tellement de choses à dire, à chacun d’entre-nous, d’y apporter son témoignage ou son histoire, ou encore son point de vue.
Losque je dis que j’ai parcouru les titres des sujets, je tiens à préciser que je n’ai pas pu lire les sujets écrits en arabe, puisque la principale raison qui m’a fait ouvrir ce topic, c’est l’handicap de la langue.
Pour ma part, je suis extrêmement peinée de ne pas savoir lire l’arabe.
Cela m’empêche d’accomplir beaucoup de choses.J’avais dans l’espoir, un jour de retourner vivre au Maroc. Malheureusement, je me trouve devant la barrière de la lecture et l’écriture de l’arabe. Et qu’on vienne pas me dire , qu’il suffit de s’y mettre maintenant à commencer à apprendre. Je n’ai pas vraiment le temps et encore moins la patience. Je ne saurais dire à qui la faute, mes parents, le système, ou moi. En tous cas, je suis totalement découragée, car en plus de savoir lire ou écrire, ce qui implique tout d’abord de connaitre l’alphabet (chose aisée), il faut aussi et surtout apprendre un nouveau vocabulaire. Vous devez certainement oublier que nous les RME (qui ne savent pas lire), nous connaissont que l’arabe parlé, celui de la « maison ». Il nous est demandé deux fois plus d’efforts, puisqu’il faut apprendre une nouvelle langue en plus de l’alphabet.
Je voudrais vous parler de la première fois que j’ai appris des sourates, mes parents nous ont appris 4 premières sourates, par coeur, afin de pouvoir commencer à faire notre prière. Je précise que c’était du par coeur. Nous ne connaissions pas la signification de la plupart des mots que l’on disait. Mes parents voulaient parer au plus urgent, apprendre. Ensuite, dès que nous avions appris ces quelques sourates et que nous faisions nos prières, ma mère a enfin pris le temps de nous faire une sorte de traduction de ce que nous avions appris , en arabe parlé. Du haut de notre jeune âge, nous avons trouvé cela très compliqué. Il est vrai qu’il y a plusieurs mots qui se ressemblent, mais pas tous.
Bref, la mission, à fini par être accompli, et mes parents étaient fiers d’eux et de nous.Plus tard, lorsque nous sommes devenu adultes, nous avons commencé par écouter des chansons en arabe (égyptiennes, libanaises, etc), et je demandais à chaque fois qu’on me dise les mots, sans les chanter, afin que je puisse les comprendre. Mais j’ai vite abandonné, je me suis contenté de fredonner et reprendre que les mots qui me parraissaient claires.
Voila pour ce qui est de la langue arabe littéraire.
Mis à part cet apprentissage des sourates, nous ne pratiquions presque pas l’arabe chez nous. Nos parents parlaient en arabe ( parlé, oujdi) et nous nous répondions en francais. Mes parents ont bien essayé de nous apprendre, mais nous ne faisions aucun effort. On pratiquait plus le francais que l’arabe. Et lorsque nous allions , tous les étés à Oujda, on revenais au bout d’un mois, en ayant appris juste quelques petits mots. Bien sur on se moquait de nous, mais comme nous étions, plusieurs frères et soeurs, cela ne nous dérangait pas plus que ca, puisque nous, nous étions solidaires et nous nous comprenions, nos cousins et cousines étaient comme nous, et nous passions nos vacances ensembles. On trouvait ça amusant, seuls contre les autres……..
Plutard , lorsque nous avions grandi, nous avions quand même appris l’arabe, puis lorsqu’on partait en vacances, on arrivait à se débrouiller tout seul, mais l’accent nous trahissait. Les gens se moquaient toujours. Et au jour d’aujourd’hui, nous avons toujours cet horrible accent, ou ces fameuses phrases où les 2 tiers sont en arabe et se glissent quelques mots en francais. Du coup, on essaye quand meme de se faire comprendre, mais c’est plus facile aujourd’hui, puisque la plupart des gens à oujda, comprennent et utilisent le francais, bon grés mal grés.Je vais m’arrêter là, et vous laisser à votre tour raconter les difficultés ou anecdotes concernant notre « statut » de RME….. ou autre chose.