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15 réponses de 1,096 à 1,110 (sur un total de 1,183)
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  • #213830
    Alain
    Membre

    @MOHAMMED wrote:

    question pour mr alain: l armee americains et une arme de liberation ou bien d assassin

    Excuses moi, je n’avais pas vu ta question au moment où tu l’avais posée.

    Ma réponse est sans ambiguité ( je l’ai précisée en posant la question) :

    Je suis opposé à l’idée qu’un pays joue au gendarme du monde.
    La diplomatie française a fermement dénoncé cette guerre à l’ONU

    L’amée américaine a agressé l’Irack sur la base de mensonges largement prouvés aujourd’hui.

    L’amée américaine est une armée d’occupation, il est normal et légitime que des resistants veuillent la chasser y compris par les armes

    Mais rien ne pourra jamais justifier qu’un terroriste tue des civils innocents en mettant des bombes dans des lieux publics, dans des mosquées.

    #212470

    En réponse à : tribu ouled sidi Ali

    Iznassen
    Membre

    Pour celles ou ceux qui s’intéressent à l’Histoire de la égion Est et Nord-ESt du MAroc, voici un livre :

    Auteur(s) : Voinot, Louis (1869-1960)
    Titre(s) : Oudjda et l’amalat, Maroc [Texte imprimé] / capitaine L. Voinot
    Titre d’ensemble : Oujda ; 1, 3
    Lien au titre d’ensemble : Oujda
    Edition : [Reprod. en fac-sim.]
    Publication : Saint-Germain-en-Laye ; [Marly-le-Roi] (BP 105, 78160 Cedex) : les Enfants de l’oriental, cop. 1988-1989
    Imprimeur / Fabricant : 94-Périgny-sur-Yerres : Impr. Arts graphiques de la Brie
    Description matérielle : 2 vol. (585-84 p.-XXVI f. de pl.-[2] dépl.) : portr. ; 25 cm
    Note(s) : Contient : « Relations algéro-marocaines sur la frontière du Tell de 1848 à 1907 : extrait ». – En appendice du vol. 2, choix de documents. – Bibliogr. vol. 1, p. 4-8
    Reproduction : Fac-sim. de l’éd. d’Oran : L. Fouque, 1912

    Ci-dessous, vous pouvez lire quelques extraits :

    http://berkanecity.free.fr/new_page_7.htm

    #201519

    Sujet: Pas de bise pour Abdelkader

    dans le forum Débats
    Iznassen
    Membre

    MAROC – 11 juin 2006 – par PAR FOUAD LAROUI
    Il est toujours fascinant d’entendre les Marocains de Hollande raconter leurs tribulations dans leur pays d’origine. Je ne parle pas ici de la première génération qui est née et a grandi dans les montagnes du Rif ou dans les plaines du Souss. Ceux-là n’ont généralement aucun motif d’étonnement. Ils ont tout vu, ont tout subi, ont survécu. Non, je parle ici de la seconde génération, celle qui est allée dans des écoles portant le nom de Rembrandt et qui a grandi dans un plat pays traversé de rivières et de canaux. Cette deuxième génération a un rapport compliqué avec l’Empire chérifien.

    Par exemple, j’ai dîné hier avec mon ami Abelkader Benali. Abdelkader est un écrivain renommé aux Pays-Bas où il a obtenu les plus grands prix littéraires. Inutile de préciser qu’il écrit en néerlandais. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ce jeune homme de 31 ans est né dans un petit village du Rif, un hameau plus qu’un village, et il est venu en Hollande encore bébé, dans les bagages de ses parents. Avec ceux-ci, il parle un mélange de tarifit et de néerlandais de base. Avec le reste du monde il communique soit en néerlandais, une langue qu’il maîtrise à la perfection, soit en anglais.

    Abdelkader revient de Casablanca, où il a participé au Salon du livre. Il me raconte ses pérégrinations dans le pays de ses ancêtres. Tout d’abord, il faut que je vous le décrive : Abdelkader est, du point de vue physique, un Marocain à 100 %. À 110 pour cent. Plus Marocain que lui, tu meurs. S’il mettait une djellaba, on lui confierait sans problème les clefs de la mosquée.

    Et le voilà à l’aéroport de Casablanca aux prises avec la force publique. Celle-ci est bien sûr d’une correction infinie : c’est pas grave, mon frère, si tu ne parles pas l’arabe, la langue de ton pays, c’est aberrant mais c’est pas grave, on peut parler en français. Les problèmes commencent quand les pandores et les gabelous s’aperçoivent que le jeune homme marocain à 120 % qui leur fait face ne parle pas non plus la langue de Lyautey. Le makhzen subodore qu’on se paie sa tête. La crise menace. Mais finalement, comme on est au Maroc, tout finit par s’arranger.

    Abdelkader me raconte, en dévorant sa choucroute, qu’il y a deux choses qui l’ont profondément étonné. La première, c’est que les Français et les francisants l’appelaient par son nom et les arabisants par son prénom. Soit c’était « monsieur Benali », soit c’était Abdelkader ou bien Si Abdelkader. Ça ne le dérange pas, il trouve même extrêmement sympathique que des gens qui ne le connaissaient ni d’Ève ni d’Adam l’appellent par son prénom. Mais ce qui l’a fait tiquer, c’est qu’on s’est parfois trompé sur son prénom.

    – Tu comprends, me dit-il, que des gens m’appellent Abdelkader, pourquoi pas, mais il m’est arrivé deux fois, dans les ruelles de Salé et dans la vieille ville de Marrakech, qu’on m’appelle Mohammed. C’est étrange.

    J’ai dû expliquer à Abdelkader qu’il n’y a là rien d’étrange, qu’il est tout à fait usuel d’interpeller quelqu’un dont on ignore le nom de cette façon-là. L’idée est que personne ne peut s’offusquer qu’on lui attribue le prénom du Prophète. Abdelkader m’écoute avec attention. Puis il me dit quelle est la deuxième chose qui l’a étonné, lors de son séjour à Casablanca : les bises.

    Il faut savoir qu’en Hollande les gens ne se font jamais la bise. On ne se serre même pas la main. On se dit « Hi » à bonne distance. Et voilà notre Abdelkader assailli de poutous par des gens qu’il ne connaît que très vaguement. Bonjour, smac-smac ! Bienvenue à Casa, smac-smac ! Tu te souviens de moi, on s’est croisés il y a deux ans ? Smac-smac ! Abdelkader veut bien qu’on l’appelle par son prénom, et même qu’on l’appelle Mohammed, mais qu’on l’embrasse à tout bout de champ, non, ça, ça lui semble étrange.

    De temps en temps, Abdelkader visite le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie. Si jamais vous le croisez, clignez de l’œil, serrez-lui la main, susurrez Hi mais ne l’embrassez pas. Sa marocanité, en voie de dilution dans l’européanité septentrionale, ne va pas jusque-là…

    Souce : jeuneafrique.com

    #207548
    Morocco
    Membre

    Je comprends l’inquiétude que peut susciter l’installation d’un méga projet comme celui de Mediterrania Saidia. Mais il faut quand même relativiser et voir aussi les bons aspects de cette réalisation.

    Concernant les doutes quant à l’accès à la plage de 6km qui se situe en face de ce programme, je tiens à signaler qu’il n’est pas question de la réserver aux seuls résidents du site.

    En effet, il faut savoir qu’il n’existe aucune plage privée au Maroc car elles appartiennent au domaine public comme en France.

    De plus, dès le départ le programme n’est pas conçu comme un ensemble bunkerisé où de riches privilégiés seraient « enfermés ».

    Il est certain que tout ceci va entrainer de grands changements pour la région mais c’est aussi un des buts recherchés.

    Il est question de donner un coup de fouet à une région d’où sont originaires de nombreux candidats à l’exil qui se trouvent être trop souvent la cible de réseaux d’émigration clandestine.

    En installant un tel programme dans l’Oriental, le but des autorités est de créer un pôle touristique de premier ordre capable par effet de ricochet de drainer des activités économiques importantes.

    Ainsi, il est prévu des emplois directs et indirects non négligeables. Il est bien évident que certains seront plus durables que d’autres.

    La clientèle visée en tant que futurs acquéreurs sur le site est plutôt du type retraité. Ce n’est pas à mon avis celle qui posera le plus de « problèmes » par le mode de vie.

    Je crois que ça permettra aussi de mettre cette région sous les projecteurs et de mettre en valeur tout son potentiel et de là permettre à ses habitants d’en tirer les profits qui en découleront.

    Je peux paraître utopiste mais il vaut mieux être ainsi plutôt que défaitiste.

    Alain
    Membre

    LES OBJECTIFS OPERATOIRES

    Après avoir clairement exprimé les valeurs et les buts poursuivis, il faut maintenant expliquer comment, à partir de quelles actions concrètes ont va aller vers ces buts.
    Ces objectifs désignent les actions qui concourent à la réalisation du but associatif.

    Pour reprendre l’exemple donné : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
    Les objectifs opératoires qui ont été retenus sont les suivants :
    – Compte tenu :
    du faible niveau de qualification professionnelle des personnes concernées,
    que ces personnes n’ont jamais eu d’emploi chez un employeur déclaré
    de l’urgence de leur situation familiale
    des difficultés en matière de disponibilité pour cause de garde d’enfants
    de leur analphabétisme
    de leur manque de maîtrise de la langue française,
    il est décidé de créer une entreprise d’insertion dont l’activité sera une repasserie.

    Cette repasserie a l’avantage de pouvoir se situer dans des locaux à proximité des familles, elle peut organiser la garde des enfants. Les horaires ont gérées par les femmes elles-mêmes
    Elle est animée par une travailleuse sociale afin de pouvoir régler toutes les questions administratives relatives au droit de la famille.
    Cette entreprise apporte un statut social de salariées déclarées avec toutes les conséquences sur la protection sociale.

    Conjointement à cette activité professionnelle, il est mis en place :
    Une action d’alphabétisation
    Une formation professionnelle
    Un lieu de rencontre entre femmes (repas à thème, anniversaires, fêtes…..)
    Une mise à jour des droits
    Une aide juridique (divorce, garde d’enfants, expulsion de logement, contentieux divers….)

    Pour chacun de ces thèmes, il sera nécessaire de produire un développement détaillé qui devra d’écrire tous les moyens humains, matériels et financiers qui devront être mis en œuvre.
    En fait, il faut écrire un scénario comme si il avait déjà eu lieu. Ces prévisions doivent donc indiquer toutes les hypothèses retenues et prévoir toutes les situations et réponses possibles…. mêmes les plus imprévisibles.
    L’énoncé de ces prévisions a pour objet, d’une part d’approfondir le projet et de nous contraindre à une plus grande rigueur, et d’autre part, de montrer au futur financeur public que tout a été analysé et prévu.

    (à suivre)

    samir.m
    Membre

    @Iznassen wrote:

    Le peu d’associations de défense de la nature n’ont pas les moyens de s’opposer à un tel projet; et la société civile est quasi-inexistante : tout le monde est occupé de trouver un moyen de quitter la région pour immigrer en Europe ou au Canada. Le projet FADESA fait partie de la politique AZUR 2010 qui a pour but dattirer 10 millions de touristes.

    C’est une politique qui vient d’en haut et personne n’ose s’y opposer !

    IL faut noter qu’en termes d’emploi, ce ne sont pas les jeunes des départements Nador, Aberkane et Oujda qui en profiteront. Il n’ y a aucun institut dans la région dédié à la formation aux métiers du tourisme. J’ai lu un article que les instituts du tourisme de Casablanca, d’Agadir et autres villes de la côte ouest sont chargées de former les futurs employées !

    faux archi faux il y’a un un institut de formation touristique a saidia depuis bientot 20 ans derriere le camping de l’one.
    quand au fait de la prostitution et la peur que cela engendre sur nous c’est bien la que tout les citoyens qui se sentent concernè doivent intervenir en preservant l’education de leurs enfants en les sensibilisant au danger en crèant des association de defense et de preservation de l’enfance et menant des compagnes de sensibilisation pour les adultes
    puisque le projet ou plutot le chantier est en route et qu’il n’est pas question de faire marche arriere.
    enfin sachez que ce projet etait dans les tiroirs depuis mars 1990 sachez aussi que l’etat a dècidè de passer a l’etape de sa rèalisation de l’ors de la constatation de la montè du mouvement islamiste lors des ETE de 2000 2001 et 2002 lorsque ces derniers avait envahi la plage de saidia et avait pratiquement occupè l’espace de sougatour j’usqua la moulouya.
    donc c’est une histoire de se faire du fric et de couper l’herbe sous les pieds des islamistes.
    quand a nous nous ne somme que de malheureux spectateurs c’est pour cela que je rejoins completement l’avis d’alain celui d’essayer de tirer profit de cette situation ;malgre que je ne suis pas d’accord sur le fait que la rentrè de devise sera importante puisque il faut savoir que la plus grande rentrè de devises est rèalise par la masse d’immigrès chaque ete sans parler des virement qui se font continuelement tout au long de l’annèe.
    a ce sujet il ya un rapport qui viens d’etre publiè sur le jt de tf1 concluant au fait que l’argent transfere en 1 annèe pour les trois pays du maghreb qui sont le maroc l’algerie et la tunisie par le fameux service western union equivaut a 1milliard 100 millions d’euros .comme quoi les fils de la region sont les mieux placè pour enrichir ,et bien sur sans parler de la contre bande………………………….

    #213775
    Alain
    Membre
    #213699

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous,

    Le débat devient caricatural …. et trop de notions sont amalgamées.

    Un Etat laïque n’est pas un Etat athée, c’est simplement une séparation des pouvoirs entre le pouvoir civil et LES pouvoirs religieux. Ces instances sont autonomes.

    Dans un état laïque, les lois sont votées par les élus de la nation. C’est à dire que tous les courants de pensée sont représentés, et c’est donc sur la notion de MAJORITE que s’écrivent les lois.

    La société évolue, se transforme et du même coup les opinions aussi. Donc de nouvelles lois prennent en compte ces évolutions. Il se peut aussi que la société régresse et que donc aussi les lois régressent en même temps.

    On peut donc dire (rapidement) qu’une société laïque a les lois qu’elle mértite….

    On peut être pour ou contre ces évolutions de nos sociétés…. mais ce n’est pas notre avis sur ces questions qui changent quoique ce soit à leurs évolutions.
    Les forces sociales du changement dépassent largement notre volonté de conservatisme ou de progressisme…. elles échappent à toutes les volontés dirigistes de tous les bords.

    Pour en venir au Maroc

    Bien qu’étant favorable à la laïcité, je considère que le régime royal actuel est la meilleure solution….. pour le moment.

    Ce régime est le meilleur rempart contre les tentations intégristes qui s’affichent jusque dans ce forum.
    Sa Majesté le Roi étant en même temps chef religieux et chef d’Etat, il a le pouvoir et l’influence pour infléchir les positions les plus extrèmes… et éventuellement les faire condannées en justice.
    Voir l’affaire Nadia Yassine qui préconise dans la presse la création d’une république islamique.

    Car le problème institutionnel de l’islam est qu’il n’y a pas une organisation de l’autorité supérieure unique (comme le pape et le conseil des évèques pour les catholiques) pour interpréter les textes et que du coup, chacun y va de sa propre interprétation à partir du même texte …. on voit bien les dérives actuelles.

    Les positions du Roi de Maroc font « force de loi », elles sont par ailleurs modérées et acceptées par la grande majorité de la population et de la communauté internationnale.

    Le Royaume a 2 grands chantiers en cours : relever le défi du développement économique et faire face à l’obcurantisme que représente l’intégrisme.
    La réussite du 1er chantier conditionnera la réussite du second.
    Et c’est bien pour ça que certains font tout ce qu’ils peuvent pour faire échouer la réussite du développement économique, en espérant que les plus démunis rejoindront leur rang.

    Pour en revenir à la laïcité, je dirai que c’est loin d’être la première urgence.

    Les 2 urgences sont : améliorer le niveau de vie (sous tous ces aspects) par le développement économique et éradiquer l’obcurantisme qui veut le contraire

    #201508

    Sujet: Les enfants de la misere

    dans le forum Débats
    ahmed
    Membre

    Marrakech : les enfants de la misère envahissent les rues
    LE MONDE | 10.06.06 | 15h00 • Mis à jour le 10.06.06 | 15h00
    MARRAKECH ENVOYÉE SPÉCIALE

    lle a trois mois et boit son biberon toute seule, couchée dans son lit à barreau. On a coincé le flacon entre les pattes d’un ours en peluche posé sur sa poitrine. Comment faire autrement ? Il n’y a dans cet orphelinat, cet après-midi-là, que trois assistantes maternelles pour 72 nourrissons. Les jeunes femmes travaillent dix-huit heures par jour et, malgré leur fatigue, se montrent efficaces et patientes.

    Mouna est l’une des rares petites filles recueillies par cette crèche de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, à Marrakech. On compte en moyenne dans l’établissement une fille pour neuf garçons. On n’abandonne pas une petite fille, au Maroc. C’est une denrée précieuse. Une fille, c’est utile et c’est docile. On pourra toujours la faire travailler comme « petite bonne ».

    Les garçons, eux, sont légion. Amine, quatre mois, a été retrouvé en pleine rue, enfermé dans un sac plastique, au bord de l’asphyxie. Fouad, six ans, a été « oublié » par sa mère, il y a six mois, sur la place Jemma El Fna, au milieu des touristes et des charmeurs de serpents. Quant à Soukaïna, deux ans, elle a été vendue à deux reprises par sa mère, pour 500 dirhams (50 euros).

    Au Maroc, les enfants de la misère ne se comptent plus. Le pouvoir est conscient du problème. Il a décrété le 12 juin « journée nationale de lutte contre le travail des enfants ». Mais par quel bout aborder un dossier aussi vaste ? Enfants non scolarisés. Enfants « sniffeurs » de colle. Enfants exploités sexuellement…

    Combien sont-ils à travailler, entre sept et quinze ans ? Il est difficile de le savoir, 90 % des petits marocains entrent dans le cycle primaire, mais plus de la moitié abandonnent l’école avant le secondaire. Environ 600 000 jeunes de moins de 18 ans sont hors du système scolaire (sur une population de 30 millions). Les uns atterrissent dans la rue ou dans des ateliers d’artisanat, les autres dans des familles bourgeoises, comme petites domestiques.

    A Marrakech, – première destination touristique du Maroc – on parle davantage du problème des enfants dans la rue que des enfants des rues. Ici, à l’inverse de Casablanca, les jeunes en situation précaire disposent, la plupart du temps, d’un semblant de famille – une mère célibataire et analphabète le plus souvent – et d’un toit. Mais, à l’exode rural, au chômage, à l’éclatement familial en augmentation vertigineuse, s’ajoutent les problèmes liés au tourisme. La mendicité est le premier d’entre eux, bien plus que la pédérastie, dénoncée par les médias.

    En ce début de matinée, les touristes sont rares sur la place Jemma El Fna. Les enfants-mendiants aussi. Ils n’arriveront que vers 14 heures, après avoir dormi. Tandis que leurs mères dessineront des arabesques au henné sur la paume des passantes, ils vendront des Kleenex, des sacs plastiques, ou se contenteront de tendre la main. Quand ils iront se coucher, vers minuit, ils auront récolté quelque 200 dirhams, soit 6 000 dirhams mensuels, alors que le smic est à 2 000 dirhams.

    « C’est dur, dans ces conditions, de convaincre les mères d’envoyer leurs enfants à l’école. Elles me disent toutes : « mais avec quoi vais-je les nourrir s’ils cessent de me rapporter de l’argent ? L’urgence, ce n’est pas de mettre mon fils à l’école, c’est de me trouver un travail ! » », raconte Karima M’kika, jeune fondatrice et directrice d’Al Karam, association qui se consacre aux enfants en détresse.

    Pour comprendre le problème des enfants au travail, il faut « dépasser les clichés que l’on a en Occident », souligne Fouad Chafiqi, universitaire spécialiste des sciences de l’éducation et consultant de l’Unicef. Beaucoup de ruraux voient « comme une bénédiction », explique-t-il, le fait que leurs fils et filles soient engagés comme apprentis ou « petites bonnes » peu après leur arrivée à Marrakech. De leur côté, les employeurs ne sont pas loin de penser qu’ils « font le bien » en sauvant ces enfants du vagabondage.

    Au fin fond de la médina, du côté du souk des tanneurs, Khalid, jeune éducateur de rue employé par Al Karam, semble découragé. « La sensibilisation et l’éducation ne suffisent pas. La vraie solution est économique. Il faudrait des programmes de réinsertion sociale », soupire-t-il. Khalid s’inquiète d’un phénomène en plein essor : « les parents fugueurs ». De plus en plus de mères viennent lui dire : « Je n’en peux plus. Débrouillez-vous avec mes enfants, moi, je renonce ! » Et elles partent pour une autre ville.

    Soumis aux pressions internationales pour réduire les dépenses publiques, le pouvoir marocain semble hésiter sur la conduite à tenir. On lui reproche souvent de privilégier les apparences. Les initiatives, il est vrai, ne manquent pas : coup d’envoi, en juin 2005, d’un ambitieux programme, « Le Maroc digne de ses enfants » ; préparation d’une loi réglementant le travail domestique ; signature, le 6 mai, d’un accord de partenariat entre l’Unicef et la willaya de Marrakech, etc.

    Sur le terrain, se plaignent de ne pas obtenir de budget dès qu’elles s’écartent du « spectaculaire ». « Un « généreux donateur » est venu proposé un centre exclusivement consacré aux enfants abusés sexuellement !, raconte, d’un air las, la responsable d’une association d’aide à l’enfance. Nous manquons d’éducateurs et de travailleurs sociaux. Personne ne veut prendre en charge leurs salaires. Or nos urgences sont là, dans l’invisible. »

    Florence Beaugé
    Article paru dans l’édition du 11.06.06

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    Alain
    Membre

    DEFINITION DES OBJECTIFS GENERAUX

    Après l’étude des besoins, le projet commence à devenir un peu plus clair.
    On sait mieux de quoi on parle.

    Mais justement, parler n’est pas une formulation précise. Il faut REDIGER.

    C’est le passage de l’implicite à l’explicite.

    Les exemples sont nombreux qui montrent qu’autour d’un projet, on a l’impression que tout le monde est d’accord. Lorsque l’on passe à la phase de la rédaction du projet, alors là, on se rend compte que finalement chacun avait vu les choses à sa manière et que ça ne va pas de soi que l’on soit d’accord sur tous les axes.

    Mettre par écrit, c’est aussi se donner un cadre de référence qui sera la mémoire des décisions.

    LES OBJECTIFS GENERAUX
    C’est l’affirmation des valeurs et des buts de l’association.

    Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.

    L’énoncé des buts doit être clair, simple, compréhensible par tous.

    L’énoncé des buts est ensuite suivi par les valeurs que l’on défend, les raisons qui nous poussent à agir.

    Exemple : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
    Dans la société française d’aujourd’hui, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que des mères de famille disposent de ressources générées par leur travail afin de gagner une totale autonomie.
    Cet exemple est réel, il s’agit d’une association dont je suis un des administrateurs qui reçoit principalement des femmes africaines (du nord et du sud) avec enfants qui ont été abandonnées par leur mari, qui ne savent ni lire ni écrire, qui n’ont pas d’emploi, qui disposent des Allocations Familiales et qui ont un logement

    L’association désigne les 2 valeurs du projet : elle indique l’obligation d’une société dite « évoluée » à mettre en place et à financer un dispositif visant à l’autonomie des mères de famille vivant seules avec leurs enfants.

    Il est donc dit clairement que la société civile doit prendre en compte (c’est-à-dire financer) un projet conduisant à l’autonomie à terme. Ce n’est donc pas un projet charitable qui apporte des ressources et fait l’aumône, mais un projet qui prend en charge pour une période LIMITEE dans le temps des femmes qui sont en réinsertion sociale.

    L’association s’engageant en contre partie à créer des emplois pour ces femmes.

    Les buts et les valeurs doivent donc être l’affirmation d’un engagement réciproque entre les partenaires d’une même action.
    Les pouvoirs publics aident, dans le cadre de ses actions, une association qui elle-même s’engage en terme de résultat.

    On voit bien ici que l’étude de marché du chapitre précédent prend toute son importance, car il faut avoir la certitude que l’on est bien en capacité de créer des emplois.
    Il ne peut être question de s’engager sans respecter ses obligations…. Ça marche une fois…. Mais pas deux.

    C’est sur les buts de l’association que l’autorité de tutelle et de contrôle va exercer son évaluation. De cette évaluation dépendra la poursuite des aides ou au contraire l’abandon des aides publiques.

    ENVIRONNEMENT JURIDIQUE des ACTIONS
    Il est impératif de connaître parfaitement les dispositions réglementaires dans lesquelles nous nous inscrivons.
    Pour revenir à notre exemple, il faut connaître les lois et règlementations des différents intervenants publics aussi bien au niveau des actions de la ville, du département, de la région et de l’Etat. Ainsi que les actions des services publics tels que les allocations familiales, les caisses de sécurité sociales, les agences pour l’emploi…..
    Il y a une base de données à construire qui collectera toutes les documentations et tous les textes en vigueur.
    Il faut bien avoir conscience que c’est là un énorme travail.
    Il est indispensable, car lorsque l’on se retrouve en négociation avec l’un de ces services, nous avons tout intérêt à savoir ce que l’on dit, faute de quoi notre crédibilité en prend un sale coup… et l’on a vite fait de vous renvoyer à vos chères études en vous demandant de revenir lorsque vous serez au point.

    L’énoncé des objectifs généraux restent encore à détailler par la présentation des objectifs opératoires…..

    (à suivre)

    Iznassen
    Membre

    Privés de Mondial, les Algériens au bord de la dépression collective

    ALGER (AP) – Les Algériens, passionnés de football, sont au bord de la dépression collective à l’idée de ne pas pouvoir suivre la Coupe du monde de football sur le petit écran.

    Et, pour cause, les chaînes de télévision françaises diffusées sur le bouquet TPS sont désormais cryptées. Et ils ne peuvent donc plus les regarder.

    « Ce sont des criminels, ils ont attendu la Coupe du monde pour verrouiller les TPS », se révolte Djamal Laskri, 28 ans, chômeur de longue durée, rencontré au quartier populaire de Bab El Oued.

    Grosse désillusion aussi pour son copain Adel Acherir qui pensait « s’arracher » aux tourments de son quotidien, le temps d’une Coupe du monde (9 juin-9 juillet). « C’est vraiment frustrant, je pensais passer un mois tranquille devant la télé à suivre les exploits de Zidane, Ronaldhino, Chevtchenko », lâche-t-il sur un ton triste. Il a encore un ultime espoir: que les « hackers » puissent trouver le code qui permet de déverrouiller les TPS.

    Comble de désespoir, même les chaînes satellitaires arabes ne diffuseront pas les matchs de la Coupe du monde, l’exclusivité étant acquise par le milliardaire saoudien Cheikh Salah Abdellah Kamal, propriétaire d’ART (Arab Radio and Television).

    Et, pour voir les matchs sur ART, les Algériens doivent acheter une carte qui coûte l’équivalent de 100 dollars. Autant dire une fortune, surtout pour les jeunes, en proie au chômage.

    « Pourquoi il nous prive de Coupe du monde, pourtant c’est un musulman et c’est un milliardaire », se lamente de son côté Farid Ait Lamara, tenancier d’une Pizzeria à la rue Didouche à Alger, qui ne croit désormais plus à la « solidarité » entre bons musulmans.

    Face au verrouillage, les regards se braquent en effet sur les « hackers » qui deviennent par la force des choses des acteurs clés. Eux-mêmes, qui ont jusque-là réussi à « craquer les codes », s’avouent vaincus devant le nouveau système de verrouillage.

    « Si TPS a changé de système, le bouquet ne pourra plus être piraté, même pas pour dix minutes. Regardez ce qui s’est passé avec Canal-Plus, c’est l’écran noir dès qu’il sont passés au mode anti-piratage et cela dure depuis deux ans », commente Nazim Adli, ingénieur informaticien, qui tient un magasin de matériel informatique sur les hauteurs d’Alger, qui s’est fait aussi une spécialité dans « le flashage de démodulateurs numérique ».

    Merzak Abedelkamal, journaliste sportif, porte ses espoirs sur les chaînes allemandes. « Elles vont passer les matches, j’ai vérifié les programmes. Vendredi, c’est la ZDF qui diffusera le match d’ouverture Allemagne/Costa Rica », assure t-il devant ses camarades de rédaction, la mine enthousiaste.

    Souhila Demri, étudiante en architecture, refuse de croire que TF1, qui est diffusé sur l’analogique, puisse être cryptée. « C’est une chaîne généraliste de service public, elle ne peut pas être cryptée ».

    Pourtant, le directeur de l’information de TF1, Charles Villeneuve, est on ne peut plus clair là dessus: « les matches sur l’analogique seront cryptés », a-t-il déclaré à « Liberté ».

    Le problème prend aujourd’hui l’allure d’une affaire d’Etat en Algérie et les politiques s’en mêlent. Le Premier ministre Abdelaziz Belkhadem a dépêché lundi son ministre de la communication et le directeur de la télévision au Caire, où se tient la réunion des responsables de la télévision arabes.

    Objectif: convaincre le milliardaire saoudien Cheikh Salah Abdellah Kamal de rétrocéder les droits de diffusion des matches à l’Algérie. « Nous avons soumis, face à l’obstination de la partie détentrice des droits de retransmission, plusieurs propositions et nous attendons une réponse », a indiqué mardi Haraoui Habib Chawki, le directeur de la télévision algérienne, qui s’est dit prêt pour « des négociations liées à l’aspect financier en cas d’accord de principe de la part du groupe.

    En attendant l’issue de ces négociations de dernière minute, certains ont déjà pris les devants. Des gérants de cafés ont déjà acquis des cartes TPS pour l’équivalent de 420 dollars ou des cartes ART pour 100 dollars pour des diffusions de matches collectives. AP

    Iznassen
    Membre

    Voici la publicité officielle de FADESA:

    Situation – Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Dans la province marocaine de Berkane, entre Melilla et l’Algérie, le remarquable complexe touristique, créé par FADESA, offre appartements et villas.

    Entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, le Maroc nous accueille, stimule et rafraîchit à la fois, et nous étonne par sa mosaïque de traditions artistiques. La remarquable station touristique créé par FADESA s’étend à Saïdia, dans la province marocaine de Berkane, près de la mer Méditerranée, entre Melilla et l’Algérie. Saïdia est un petit port de pêcheurs très pittoresque, doté d’une longue tradition touristique, grâce à ses merveilleuses plages baignées d’une eau cristalline.

    Descriptif & Prestations des Appartements
    appartements & maisons dans un programme exceptionnel
    Mediterrania-Saïdia offre une sélection de logements (appartements et villas de différentes surfaces ) tout à fait adaptés aux attentes de chaque résident. Il existe également 9 hôtels de haut standing, un port de plaisance doté de 840 amarrages, 3 golfs 18 trous, un centre commercial, une clinique et un grand choix de services inclus.

    – Les Appartements & villas ont une cuisine équipée avec plan de travail en granit
    – Pré équipement pour la climatisation
    – Carreaux en céramique rustique
    – Garde-robe

    Les Environs de Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Les villas et appartements de Mediterrania-Saïdia sont situés au cœur d’une région ayant de nombreux attraits touristiques :

    Nador : Petite ville située dans le Rif (région montagneuse dans le nord du Maroc) . A 60km du complexe, ce petit port méditerranéen la Lagune Bou Areg est un centre de commerce pour la pêche, les fruits et le bétail. Nador est reliée à la ville espagnole de Melilla, située à 5km au nord, par route et par train.

    Melilla : Enclave espagnole située à 60km de la station balnéaire , Melilla (63.670 hab.) était un port franc avant que l’Espagne ne rejoigne l’Union Européenne. Encore aujourd’hui, la pêche reste la principale industrie de cette ville construite sur un énorme rocher et reliée à la terre par un isthme rocheux que seuls les petits vaisseaux peuvent franchir pour accéder au port . Un ensemble de petits forts protège l’isthme et des murailles entourent la ville. Parmi les principaux sites sont à signaler la Médina Sidonia et le musée municipal.

    Fès : Ville impériale la plus ancienne (à 275km de Saïdia ) et peut-être capitale spirituelle et culturelle du Maroc, la mystérieuse Fès nous envoûte par ses ruelles en labyrinthe et sa splendeur. Entourée de magnifiques murailles et portails, la Médina de Fès el-Bali (Vieille Fès) est l’une des plus grandes villes médiévales encore existantes dans le monde et, contrairement à de nombreuses villes fortifiées, la population de la Vieille Fès habite toujours à l’intérieur de la médina , au lieu de fuir vers le sud-ouest et vers les collines où se trouve la nouvelle ville , qui s’étend en direction nord et sud .

    La Médersa Bou Inania, université islamique édifiée en 1350, surplombe la Vieille Fès. Fréquemment surnommée la ville musée, Fès est une fenêtre ouverte sur l’histoire du Maroc. Le rayonnement de la ville est dû au maintien, à travers les siècles du caractère ancestral de son architecture, dont témoignent ses 143 mosquées, ses remparts originaux, ses anciennes médersas et ses palaces.

    Musées
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région à la culture ancestrale, et possédant plusieurs musées très intéressants. Les deux se trouvent à 200km dans la ville de Fès:

    Le musée Dar Batha : situé dans un palais hispano mauresque datant de la fin du XIX ème siècle, ce musée renferme d’admirables collections de l’art traditionnel de Fès. De vrais chefs d’œuvre en bois sculpté et en plâtre, en fer forgé et matériaux de décoration divers y sont exposés. Broderies, tapis, bijoux et pièces de monnaie, objets tous plus beaux les uns que les autres, émerveillent les visiteurs. La pièce centrale du musée reste cependant celle des céramiques car, grâce à une technique datant du X ème siècle, les artisans de Fès ont pu fabriquer les objets les plus précieux rendus uniques par le célèbre « bleu de Fès », inventé par leurs soins et obtenu à partir du cobalt .

    Le musée Borj-Nord : Rappelant sa tradition militaire, cette forteresse du 16ème siècle,près des remparts, abrite aujourd’hui un musée d’armes blanches et à feu. Une partie importante des collections, qui inclut un grand nombre d’objets rares, est constituée par des donations royales. Les armes exposées nous retracent l’histoire des civilisations indienne, asiatique et européenne, depuis la hache de la période préhistorique jusqu’à la carabine des temps modernes. Cependant, les objets les plus travaillés sont, sans aucun doute, ceux du Maroc : épées avec pierres incrustées et carabines avec motifs gravés.

    Plages de Saïdia
    attraits près du programme d’appartements et villas
    Vous découvrirez des plages de rêve à proximité des villas et appartements de Mediterrania-Saïdia :

    Saïdia: Une étendue de 20km de plage de sable fin, baignée par des eaux limpides et cristallines. L’accès à la plage principale se fait à travers une forêt d’eucalyptus.

    Plage Quem ada, Al Hoceima : la ville plage d’Al Hoceima , bien connue pour sa grande fréquentation, reste cependant propre et accueillante. (à 150km de Saïdia ).

    Loisirs à Saïdia
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région proposant une multitude d’activités de loisirs :

    Services : Mediterrania-Saïdia offre de nombreux services pour le plaisir et le temps libre des touristes. La station touristique possède un vaste choix de restaurants, pavillons commerciaux, spas et clubs de fitness qui évite aux visiteurs de se déplacer . Trois golfs à 18 trous sont le pôle de cette station touristique exceptionnelle. La station offre de nombreux espaces verts, six hôtels et une clinique. Le port de plaisance ainsi que ses services complémentaires fourniront de grands moments de plaisir à tous les passionnés de sports nautiques. Dix-sept « beachclubs´´ tout au long des 6km de bord de mer sont un point d’animation pour le port de plaisance et un endroit idéal pour que les touristes se détendent à l’ombre.

    Shopping : Les souks et les marchés sont l’une des plus grandes attractions du Maroc. Le visiteur pourra trouver des souks presque partout puisqu’ils font partie de la vie quotidienne des marocains. De grandes villes comme Fès et Marrakech possèdent de multiples souks (chacun ayant sa spécialité) et des centaines de souks prennent place à travers le pays et tout au long de la semaine, à des jours différents, suivant les villages de la région.

    Randonnées en montagne : Le Maroc met en exergue ses splendides montagnes qui permettent aux aventuriers de goûter aux inoubliables expériences des randonnées les plus gratifiantes du monde. Les randonnées sont l’une des meilleures activités qu’offre le Maroc. Il existe , en effet , un grand nombre de longs circuits dans l’Atlas bien que la plupart des gens se limite à faire des randonnées plus courtes dans la région du Djebel Toubkal .

    Football : Un sport important , qui prend de l’ampleur dans un pays où l’équipe nationale a participé à la Coupe du Monde à quatre reprises . Le Maroc a d’ailleurs fait une demande pour accueillir ce tournoi en 2010, au moment où il obtenait dans les compétitions de club africain d’énormes succès . Les joueurs de football développent leurs talents dans des jeux improvisés sur la plage, dans la rue ou sur des terrains vagues.

    Ski : Bien que n’étant pas reconnu comme une destination habituelle pour le ski, les montagnes du Haut Atlas au Maroc sont recouvertes de neige, à partir de fin janvier jusqu’au début avril. Parfois les montagnes du Moyen Atlas ont suffisamment de neige pour ce sport.

    Equitation : L’équitation et les promenades à dos de chameau sont un passe-temps populaire au Maroc. De nombreux endroits offrent des circuits guidés à travers les Montagnes de l’Atlas .

    Pêche : Il est très facile d’organiser des excursions en bateau tout au long de l’immense Atlantique marocain et de la courte côte méditerranéenne. Dans l’arrière-pays, le Moyen Atlas s’élève au dessus de merveilleux lacs et rivières, dont certaines regorgent de truites .

    Sports nautiques/natation : On peut pratiquer une large palette de sports nautiques tels que la voile, le windsurf, le surf, la natation, le rafting, le kayak et la plongée.

    Terrains de Golf
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia sont fiers d’offrir 3 golfs dans le programme :

    Le golf est le sport idéal pour profiter du soleil et de l’air pur. Trois golfs à 18 trous sont la principale caractéristique de Mediterrania-Saïdia . Ils s’étendent sur plus de 210 hectares de greens, sont entourés d’une végétation luxuriante et jouissent de magnifiques vues sur la plage, l’hôtel et la zone résidentielle.

    Source : FADESA

    #213514
    Alain
    Membre

    re 😆

    Georges Clémenceau (31 ans en 1871) était un des leaders des communards est un républicain plutôt de droite…. Victor Hugo, n’est pas non plus ce que l’on ce que l’on peut appeler un communiste ….

    Karl Marx a soutenu après coup cette insurection, mais seulement vers la fin du mouvement.
    Le drapeau rouge n’a fait son apparition qu’après, en mémoire du sang versé. C’est le drapeau tricolore qui était en tête des barricades.

    Il faut se souvenir que « le Capital » a été publié en 1848, sa diffusion n’a pas encore touché un grand nombre de personne en France en 1870.
    Une minorité d’intellectuels connait et font partie de la 1ère Internationnale, Louise Michel en sera la 1ère égérie.
    Le parti communiste français n’existe pas encore, il ne sera créé qu’en 1920 au congrès de Tour.
    La 1ère Internationnale sera bien sûr présente au sein des insurgés. Mais les communards sont majoritairement des républicains

    Je crois vraiment que tu confonds entre « communards » et « communistes »

    L’Histoire s’écrit tous les jours, car sa ré-écriture se réalise au fil des nouvelles découvertes, des libertés conquises qui nous dégagent des influences idéologiques du passé.
    Exemple : sur ce même sujet, on vient de découvrir en novembre 2005, un poème inédit de Victor Hugo qui montre une relation amoureuse entre Louise Michel et lui. Or, au procès de Louise Michel, après son arrestation, personne n’avait fait le lien entre ces 2 personnages et donc de l’influence de leur pensée commune sur ce mouvement.
    Il se trouve que je possède l’original manuscrit de ce poème (trouvé dans une vente aux enchère sous une gravures du 19ème) et qu’il a été certifié par tous les experts.(je peux si tu le veux t’adresser une copie de ce poème).
    C’est ce qui m’a couduit à reprendre l’étude de la Commune de Paris à travers les écrits de Victor Hugo et ce nouvel éclairage « romanesque ».

    Ce sont les « détails » de l’histoire qui font l’Histoire.

    Pardonnes mon insistance sur la précision du langage et des concepts, ça fait partie des habitudes et des manies d’un vieux prof (finalement pas si vieux que ça quand même 😳 😆 )

    @+

    Bibliographie
    La Commune, de Louise Michel (1898)
    Histoire de la Commune, de Lissagaray (Éd. Dunois, 1947)
    Mémoires d’un communard, de Jean Allemane (Maspero)
    La Commune Georges Bourgin, (PUF, Que sais-je ? n°581)
    Souvenirs d’un insurgé. La Commune 1871 Paul Martine (Librairie académique Perrin, 1971)
    Le Cri du Peuple (4 tomes) BD de Jacques Tardi et Jean Vautrin (Casterman, 2001-2004)
    La Commune de William Shermann (ed. Fayard) – une histoire non marxisante de la Commune.
    La Junon de la Commune de Alain Dalotel (ed. Association des Publications Chauvinoises) – La biographie d’André Léo.

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