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15 réponses de 526 à 540 (sur un total de 822)
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  • #240407
    touria016
    Membre

    @tarikoujda wrote:

    L’effondrement d’un immeuble en construction, mercredi matin à Hay Oulad Wajih à Kénitra, a fait six morts et 26 blessés. Monsieur le ministre a insisté sur la nécessité de déterminer les responsabilités à tous les niveaux en ajoutant qu’une enquête a été ouverte à ce sujet.
    A qui peut être incomber la responsabilité primordiale de cette effondrement?
    Est-ce que c’est le propriétaire et le constructeur de l’immeuble qui peuvent avoir cette responsabilité? Ou Est-ce que c’est l’une des commissions qui a délivrée l’autorisation de construire? Ou peut être se sont les contrôleurs des infractions en matière d urbanisme?
    L’article 64 de la loi n°12-90 relative à l’urbanisme indique les personnes qui peuvent effectuées les tournées de contrôle des chantiers de construction. Généralement se sont des techniciens relevant de la commune ou de la préfecture concernées, des fonctionnaires de l’autorité locale, de l’Agence urbaine ou de l’Inspection régionale de l’urbanisme, de l’architecture et de l’aménagement du territoire. Mais a qui on donne la priorité ? et est ce que le controle a ete realise?
    Quant à la tâche qui incombe au contrôleur, la loi prévoit que « l’agent ayant constaté une infraction […] en établit procès-verbal qu’il transmet dans les plus brefs délais au président du conseil communal, au gouverneur concerné,[au procureur du Roi] et au contrevenant » Cependant, en réalité le contrôleur ne s’adresse directement à aucune entité administrative à l’exception du président de son conseil communal.
    Est-ce que les constats d’infraction ont étés effectuées au bon moment afin d éviter la longueur de la période des poursuites administratives et judiciaire indiqué par les procès verbaux que souvent terminent leurs voyage au dessous des casiers des bureaux des malhonnêtes ou ceux qui n’a assument pas leurs responsabilités.
    sinon l’article 67 de la loi 12-90 stipule que le président doit d’abord « notifier au contrevenant l’ordre d’arrêter immédiatement le chantier » dans un délai « qui ne peut être inférieur à 15 jours ni excéder 30 jours». Mais est ce que 30 jours n’est pas une longue période pour réparer peut être l’irréparable.
    De plus le Président du conseil communal est tenu de « déposer plainte entre les mains du Procureur du Roi compétent aux fins d’engager les poursuites à l’encontre du contrevenant, en informer le gouverneur concerné et joindre à ladite plainte copie de la mise en demeure précitée et d’après les textes en vigueur, la juridiction compétente (procureur du Roi) doit engager les poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants dès la réception de la plainte déposée par le président du conseil communal elle est également tenue d’ordonner, aux frais du contrevenant, la démolition de la construction ou l’exécution des travaux nécessaires pour la rendre conforme à la réglementation en vigueur. Ces travaux doivent être exécutés dans un délai de 30 jours à dater de la notification du jugement devenu définitif.
    Mais, pour arriver aux jugements définitifs, il faut passer par plusieurs étapes :
    Dès la réception de la plainte déposée par le président du conseil communal accompagnée des pièces nécessaires, celle-ci est transmise à la police judiciaire en vue de programmer une audition pour le contrevenant. « L’objectif, précise ce responsable, est de s’assurer de l’identité du contrevenant.
    Après réception du procès-verbal de l’audition et si le contrevenant n’a pas remis en cause son contenu, le procureur du Roi engage les poursuites judiciaires à l’encontre du contrevenant. La plainte constitue désormais un dossier référencé pour lequel sera programmée une audience. Le dossier est ainsi transmis à la présidence. Le président de séance demande au contrevenant des explications sur la nature et les motifs de l’infraction. Le jugement est, comme d’habitude, prononcé, après délibérations du jury, à la fin de la séance. Et enfin l’exécution du jugement par l’autorité locale
    Généralement, ces sanctions sont soit des amendes, soit des démolitions, soit les deux à la fois. Cependant, ni les pouvoirs attribués aux acteurs concernés, ni les moyens mis à leur disposition, encore moins les peines infligées aux contrevenants n’ont pu garantir le respect des normes en vigueur. Bien au contraire, ils n’ont fait qu’inciter une bonne partie de la population à chercher les différentes possibilités de leur contournement. Sans oublie le dilemme des conseilles et du président de la commune envers le renouvellement de leurs mandats pour les prochaines élections ce qui reste comme un handicape a l’application de la loi.
    alors pour quoi pas une police urbaine qui donne des avertissements, des amendes, et même des démolitions si nécessaire avec toutes les poursuites administratives necessire contre les contrevenant.
    Ou est ce que la responsabilité incombe sur les présidents des communes qui, semble-t-il, bloquent le texte de loi 04/04, car ils estiment qu’il réduit leurs prérogatives, cette loi visant à limiter la construction de logements insalubres par des amendes et des peines privatives de liberté stipulées par cette loi contre les contrevenants. Celle-ci condamne, ainsi, les responsables qui délivrent des permis de construction sans tenir compte de la procédure en vigueur, à des peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 4 ans et à des amendes de 100.000 et 500.000 DH ou à l’une des deux peines.
    Enfin, est ce qu il faut plus de vigilance envers les responsables de prés ou de loin de ce genres des catastrophes.
    Quant est ce qu’on commence a appliquer les lois de l urbanisme proposes par Monsieur le ministre? et quand est ce que on laisse les responsabilités aux agents compétents en la matière d’habitat et d’urbanisme? Quand est ce que on donne l’autonomie a cette ministere ou au moins la priorité dans la délivrance des autorisations, dans le contrôle des infractions, et dans la prise primordiale des démarches nécessaires aux poursuites administratives contre les contrevenant. Quand est ce que nous mettons fin à l’anarchie et limitons l’extravagance de certains présidents de communes.
    A mon avis et malgré qu il y a encore des défaillance dans certains articles de la loi 04-04 cependant elle est beaucoup mieux que la loi 12-90 car le texte de cette loi vient clarifier la relation entre les autorités locales, les élus et l’autorité de tutelle. Il met au clair les responsabilités.

    source:
    MAP
    LE RAPPORT DES HABITANTS AU SYSTEME NORMATIF DE PRODUCTION DE L’ESPACE
    LE PROJET DE LOI 04/04
    AVEC MES POINTS DE VUE ET MES PROPOSITIONS

    😯 ALAH yester o safi
    concernant la prise de responsabilités, je sais pas si malgrès une telle inflation législative, le texte arrivera a fixer de bons comportements, car la déviance existe toujours, du moins est toujours pratiqué en secret par certain(e)s.

    #203348
    tarikoujda
    Membre

    L’effondrement d’un immeuble en construction, mercredi matin à Hay Oulad Wajih à Kénitra, a fait six morts et 26 blessés. Monsieur le ministre a insisté sur la nécessité de déterminer les responsabilités à tous les niveaux en ajoutant qu’une enquête a été ouverte à ce sujet.
    A qui peut être incomber la responsabilité primordiale de cette effondrement?
    Est-ce que c’est le propriétaire et le constructeur de l’immeuble qui peuvent avoir cette responsabilité? Ou Est-ce que c’est l’une des commissions qui a délivrée l’autorisation de construire? Ou peut être se sont les contrôleurs des infractions en matière d urbanisme?
    L’article 64 de la loi n°12-90 relative à l’urbanisme indique les personnes qui peuvent effectuées les tournées de contrôle des chantiers de construction. Généralement se sont des techniciens relevant de la commune ou de la préfecture concernées, des fonctionnaires de l’autorité locale, de l’Agence urbaine ou de l’Inspection régionale de l’urbanisme, de l’architecture et de l’aménagement du territoire. Mais a qui on donne la priorité ? et est ce que le controle a ete realise?
    Quant à la tâche qui incombe au contrôleur, la loi prévoit que « l’agent ayant constaté une infraction […] en établit procès-verbal qu’il transmet dans les plus brefs délais au président du conseil communal, au gouverneur concerné,[au procureur du Roi] et au contrevenant » Cependant, en réalité le contrôleur ne s’adresse directement à aucune entité administrative à l’exception du président de son conseil communal.
    Est-ce que les constats d’infraction ont étés effectuées au bon moment afin d éviter la longueur de la période des poursuites administratives et judiciaire indiqué par les procès verbaux que souvent terminent leurs voyage au dessous des casiers des bureaux des malhonnêtes ou ceux qui n’a assument pas leurs responsabilités.
    sinon l’article 67 de la loi 12-90 stipule que le président doit d’abord « notifier au contrevenant l’ordre d’arrêter immédiatement le chantier » dans un délai « qui ne peut être inférieur à 15 jours ni excéder 30 jours». Mais est ce que 30 jours n’est pas une longue période pour réparer peut être l’irréparable.
    De plus le Président du conseil communal est tenu de « déposer plainte entre les mains du Procureur du Roi compétent aux fins d’engager les poursuites à l’encontre du contrevenant, en informer le gouverneur concerné et joindre à ladite plainte copie de la mise en demeure précitée et d’après les textes en vigueur, la juridiction compétente (procureur du Roi) doit engager les poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants dès la réception de la plainte déposée par le président du conseil communal elle est également tenue d’ordonner, aux frais du contrevenant, la démolition de la construction ou l’exécution des travaux nécessaires pour la rendre conforme à la réglementation en vigueur. Ces travaux doivent être exécutés dans un délai de 30 jours à dater de la notification du jugement devenu définitif.
    Mais, pour arriver aux jugements définitifs, il faut passer par plusieurs étapes :
    Dès la réception de la plainte déposée par le président du conseil communal accompagnée des pièces nécessaires, celle-ci est transmise à la police judiciaire en vue de programmer une audition pour le contrevenant. « L’objectif, précise ce responsable, est de s’assurer de l’identité du contrevenant.
    Après réception du procès-verbal de l’audition et si le contrevenant n’a pas remis en cause son contenu, le procureur du Roi engage les poursuites judiciaires à l’encontre du contrevenant. La plainte constitue désormais un dossier référencé pour lequel sera programmée une audience. Le dossier est ainsi transmis à la présidence. Le président de séance demande au contrevenant des explications sur la nature et les motifs de l’infraction. Le jugement est, comme d’habitude, prononcé, après délibérations du jury, à la fin de la séance. Et enfin l’exécution du jugement par l’autorité locale
    Généralement, ces sanctions sont soit des amendes, soit des démolitions, soit les deux à la fois. Cependant, ni les pouvoirs attribués aux acteurs concernés, ni les moyens mis à leur disposition, encore moins les peines infligées aux contrevenants n’ont pu garantir le respect des normes en vigueur. Bien au contraire, ils n’ont fait qu’inciter une bonne partie de la population à chercher les différentes possibilités de leur contournement. Sans oublie le dilemme des conseilles et du président de la commune envers le renouvellement de leurs mandats pour les prochaines élections ce qui reste comme un handicape a l’application de la loi.
    alors pour quoi pas une police urbaine qui donne des avertissements, des amendes, et même des démolitions si nécessaire avec toutes les poursuites administratives necessire contre les contrevenant.
    Ou est ce que la responsabilité incombe sur les présidents des communes qui, semble-t-il, bloquent le texte de loi 04/04, car ils estiment qu’il réduit leurs prérogatives, cette loi visant à limiter la construction de logements insalubres par des amendes et des peines privatives de liberté stipulées par cette loi contre les contrevenants. Celle-ci condamne, ainsi, les responsables qui délivrent des permis de construction sans tenir compte de la procédure en vigueur, à des peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 4 ans et à des amendes de 100.000 et 500.000 DH ou à l’une des deux peines.
    Enfin, est ce qu il faut plus de vigilance envers les responsables de prés ou de loin de ce genres des catastrophes.
    Quant est ce qu’on commence a appliquer les lois de l urbanisme proposes par Monsieur le ministre? et quand est ce que on laisse les responsabilités aux agents compétents en la matière d’habitat et d’urbanisme? Quand est ce que on donne l’autonomie a cette ministere ou au moins la priorité dans la délivrance des autorisations, dans le contrôle des infractions, et dans la prise primordiale des démarches nécessaires aux poursuites administratives contre les contrevenant. Quand est ce que nous mettons fin à l’anarchie et limitons l’extravagance de certains présidents de communes.
    A mon avis et malgré qu il y a encore des défaillance dans certains articles de la loi 04-04 cependant elle est beaucoup mieux que la loi 12-90 car le texte de cette loi vient clarifier la relation entre les autorités locales, les élus et l’autorité de tutelle. Il met au clair les responsabilités.

    source:
    MAP
    LE RAPPORT DES HABITANTS AU SYSTEME NORMATIF DE PRODUCTION DE L’ESPACE
    LE PROJET DE LOI 04/04
    AVEC MES POINTS DE VUE ET MES PROPOSITIONS

    #239577
    touria016
    Membre

    @oujdi12 wrote:

    (suite)

    Une liberté sous surveillance électronique

    Notre liberté est en permanence sous haute surveillance électronique. Les technologies informatiques ont permis d’augmenter ce que les spécialistes appellent notre « traçabilité ». Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres d’intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques ou privées qui peuvent connaitre à tout moment le « profil » de chaque individu.

    Fichiers informatiques, téléphones portables, internet, association de la carte de crédit et du code barre, réseau Echelon, voici les moyens par lesquels notre liberté est devenue très surveillée…

    Les fichiers

    Les fichiers des administrations et des sociétés privés rassemblent de nombreuses données personnelles sur des millions de citoyens ou de consommateurs. Ces données sont inoffensives tant qu’elles sont éparses, réparties dans de multiples systèmes informatiques. Mais en utilisant des techniques familières aux pirates informatiques, des « organisations » qui s’en donnent les moyens peuvent facilement pénétrer ces systèmes, afin de collecter et centraliser toutes ces informations.

    De nombreuses sociétés fondées ces dernières années (principalement aux Etats-Unis) sont spécialisées dans la collecte d’informations individuelles, officiellement à des fins commerciales. Mais ces fichiers privés commencent à rassembler des millions de profils individuels très précis de consommateurs répartis dans l’ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces fichiers sont vendues à quiconque souhaite les acheter.

    La carte de crédit associée au code-barre

    Les dépenses effectuées avec une carte de crédit permettent de retracer nos déplacements, mais aussi de connaitre très précisément les produits achetés par une personne.

    Pour optimiser la gestion des stocks et la comptabilité, les systèmes informatiques des magasins mémorisent de façon conjointe les numéros de carte et les codes-barre des produits achetés. Si par exemple le produit est un livre, le code barre permet de savoir QUEL livre, et ainsi de connaitre le profil culturel ou politique de l’acheteur.

    L’association du code-barre et du numéro de carte de crédit signifie l’association automatique de produits identifiés avec des consommateurs identifiés.

    Les téléphones portables

    Tout le monde sait qu’avec un récepteur de type scanner (dont l’usage est illégal mais dont la vente est autorisée), il est très facile pour n’importe qui de réaliser des écoutes téléphoniques sur les portables.

    Ce que l’on sait moins, c’est que le portable permet de localiser à tout moment son propriétaire, même hors-communication, en position de veille.

    Car pour recevoir un appel, il est techniquement indispensable que les systèmes de l’opérateur puissent localiser l’abonné, pour déterminer la cellule locale qui lui transmettra l’appel. Les téléphones portables émettent donc en permanance un signal pour indiquer leur présence aux cellules les plus proches.

    Le téléphone portable est donc un véritable collier électronique. Un collier volontaire, et payé par celui qui le porte.

    Le réseau Echelon

    Le réseau Echelon est un système automatisé d’écoute des communications, quel que soit leur support: téléphone, fax, eMail, satellites.

    Le réseau Echelon a été mis en place depuis 20 ans et dans le plus grand secret par 5 pays anglo-saxons: les Etats Unis, la Grande Bretagne, le Canada, l’Australie, et la Nouvelle Zelande. Le réseau Echelon est principalement gérée par la NSA, l’agence de renseignement électronique américaine.

    L’idée géniale d’Echelon est d’utiliser les technologies de reconnaissance vocale pour repérer automatiquement des mots-clés dans les conversations écoutées. Les mots-clés à repérer sont choisis par les officiers d’Echelon en fonction de l’actualité et des objectifs du moment.

    La technique d’écoute étant automatisée, un très grand nombre de communications dans le monde peuvent être enregistrées et traitées chaque jour. Seules les communications contenant les mots-clé sont sélectionnées pour une écoute humaine.

    Echelon peut ainsi analyser 2 millions de conversations par minute. Chaque jour, Echelon intercepte 4,3 milliards de communications, soit presque la moitié des 10 milliards de communications échangées quotidiennement dans le monde.

    L’existence de ce réseau n’a été révélée par les médias qu’en 1998, à l’occasion d’un rapport du Parlement Européen, qui reprochait à Echellon de violer « le caractère privé des communications de non-Américains, dont des gouvernements, des sociétés et des citoyens européens ».

    La vidéosurveillance

    Toujours sous le prétexte de la sécurité, les caméras de surveillance se multiplient dans la plupart des villes. Rien qu’en Grande-Bretagne, on compte plus de 4 millions de caméras de surveillance, installées dans les rues, les gares, le métro, devant les édifices publics ou les immeubles. A ces caméras s’ajoutent les appareils photo des radars automatiques sur les routes. Techniquement, rien n’empêche qu’ils soient utilisés pour une identification systématique de tous les véhicules.

    L’identification des individus dans une foule est désormais possible en raccordant les caméras à des logiciels de reconnaissance des visages. Ces logiciels sont capables d’identifier simultanément de multiples visages dans une foule en les comparant avec des visages dont l’image est stockée dans une base de données. Ainsi, le processus de surveillance peut être entièrement automatisé, et donc systématisé.

    Dans un premier temps, l’image des caméras sera comparée avec les visages des personnes fichées par la police: terroristes, criminels, malfaiteurs, mais aussi militants politiques ou syndicaux, journalistes, etc. Avec la généralisation des cartes d’identité biométriques, le visage de chaque personne sera enregistré numériquement dans une base de données. Dans un futur proche, le visage de chaque citoyen pourra être identifié par les caméras de surveillance et il sera possible de suivre entièrement le déplacement d’une personne donnée dans une ville (l’ordinateur passant automatiquement d’une caméra à l’autre afin de la garder toujours présente sur l’écran).

    Une fonction encore plus dangereuse est actuellement intégrée dans les logiciels d’analyse des images. Aux Etats-Unis et en Europe, des centres de recherche travaillent à la mise au point de logiciels qui permettent d’identifier des « comportement suspects » d’individus dans une foule, et de transmettre automatiquement une alerte avec localisation aux policiers. Le logiciel permet de distinguer des personnes qui convergent et se rassemblent en un lieu, une personne qui dépose un objet à terre (qui peut donc potentiellement être une bombe), un rôdeur qui s’arrête et change de trajet continuellement au lieu de marcher régulièrement dans une direction précise, ou encore une personne dans un hall qui semblerait attendre à l’écart.

    On peut imaginer les conséquences des alertes déclenchées par ce type de logiciel. Tous ceux qui ont un comportement un tant soit peu différent du « troupeau » risqueront d’être abattus par des policiers ayant l’ordre de tirer directement à la tête pour éviter tout risque d’attentat, comme ce fut le cas à Londres en Juillet 2005 (lorsque des policiers anti-terroristes à Londres avaient exécuté de 6 balles dans la tête un innocent identifié à tort comme terroriste potentiel).

    On peut aussi imaginer les utilisations qui seront faites de ce logiciel dans les entreprises, pour épier et analyser les moindres faits et gestes des salariés.

    Les puces RFID

    Les puces RFID sont incorporées par les multinationales dans certains de leurs produits pour en assurer la traçabilité. La puce permet ensuite de localiser le produit pendant sa distribution, mais aussi après son achat.

    La puce RFID étant identifiée au moment du passage à la caisse du supermarché, elle peut être associée à la carte de crédit ou au chèque de l’acheteur, et donc à son identité. Chaque produit acheté devient ensuite un « mouchard électronique » qui permet de localiser son utilisateur.

    Par ailleurs sur certaines versions de la RFID, les dessins formés par les circuits de la puce sont assez étranges, avec une sorte de croix gammée, ou un quadruple « Tau » (un symbole franc-maçon que l’on retrouve dans l’excellent film « Equilibrium »).

    La puce a déjà été utilisée notamment par Gilette, pour « tracer » ses rasoirs jetables. Elle est fabriquée par une société américaine dénommée… Matrics, ainsi que par les sociétés japonaises NEC et Hitachi. Elle a été inventée par Gemplus, une société française rachetée par des investisseurs américains.

    Les puces RFID mesurent un peu moins de 1 millimètre. Malgré cette miniaturisation, elles intègrent une mémoire de 1 kbit et une antenne qui émet dans la bande de fréquence des 2,5 GHz.

    Les implants – les puces « Digital Angel » et « Verichip »

    Fabriquée par la société américaine Applied Digital Solutions, la puce « Digital Angel » permet l’identification et la localisation par satellite des individus. Il s’agit d’une puce électronique de la taille d’un grain de riz et qui est implantée sous la peau. Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur (température du corps, rythme cardiaque, etc).

    Une autre version de la puce appelée « Veripay » a été présentée en Novembre 2003 au salon ID World à Paris. Elle permet d’y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d’identité ou de carte de crédit.

    Déjà, une troisième version de la puce, Verichip, est implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ». Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu’un nouveau « 11 Septembre » fournira le prétexte pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ».

    De multiples moyens sont actuellement utilisées pour préparer l’opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l’intrusion d’objets matériels dans le corps. D’où les efforts des médias et de l’industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques (comme solution à l’obésité).

    Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose déjà à ses clients de se faire implanter pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent (voir l’article à ce sujet dans les « Brèves nouvelles des Maitres du Monde »). Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. Des hôpitaux américains encouragent déjà les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles (groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc), dans le but d’éviter les risques d’erreur dans l’identification et le traitement des malades. Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d’une alerte au médecin en cas de problème.

    Cette puce est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus par les « Maîtres du Monde ». A terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l’humeur, les émotions, les pensées et le comportement.

    Internet

    Il n’y a pas plus transparent que le réseau internet. Avec les logiciels adéquats, n’importe qui peut pister les informations consultées par un internaute. L’utilisateur d’internet est par ailleurs facilement identifiable grâce aux données personnelles stoquées par le navigateur et le système. Les données sur notre identité sont « interrogeables à distance », ainsi que le contenu du fameux fichier « magic cookie ». Ce fichier garde la trace de certains sites visités qui y inscrivent des informations afin d’identifier les utilisateurs et mémoriser leur profil.

    De plus, depuis les attentats du 11 Septembre 2001, la plupart des pays occidentaux ont adopté des lois qui autorisent la surveillance de l’ensemble des communications sur Internet: les mails, mais aussi les sites visités, les pages consultées, le temps passé sur chaque site, ou encore les participations à des forums. Les informations mémorisées sont extrêmement détaillées, beaucoup plus que ne le nécéssiterait la lutte contre d’éventuels terroristes. Par contre, les informations recueillies correspondent exactement à ce qui serait nécéssaire pour établir le « profil » de chaque citoyen.

    Microsoft et Intel

    La palme du Big Brother électronique revient incontestablement à Microsoft, avec son système Windows et son navigateur Internet Explorer, qui renferment un numéro d’identification de l’utilisateur, le GUID (Globally Unique Identifier). Ce numéro d’identification est ensuite inscrit dans tous les documents créés avec les applications de Microsoft Office. Il peut être consulté à distance par Internet grâce à des commandes spéciales prévues par Microsoft.

    Le système Windows et Internet Explorer intègrent d’autres commandes spéciales qui permettent de sonder le contenu du disque dur de l’utilisateur, à son insu, durant ses connexions à Internet. Microsoft a reconnu l’existence de ces commandes spéciales et du GUID.

    Selon un rapport réalisé en 1999 pour le ministère français de la Défense, il existerait des liens entre Microsoft et les services de renseignements américains, et des membres de la NSA travailleraient dans des équipes de Microsoft. Ce rapport parlait aussi de la présence de programmes espions (« back-doors ») dans les logiciels de Microsoft.

    De son coté, Intel a également placé un numéro d’identification consultable à distance dans les puces Pentium III et Xeon.

    La solution pour protéger votre vie privée et vos données: utilisez un Macintosh (ou le système Linux), et surfez sur le Net avec un autre navigateur qu’Internet Explorer (par exemple Firefox).

    Le « système de veille totale »

    Les attentats du 11 Septenbre 2001 ont été le prétexte à une vaste opération de rédution des libertés publiques. En Novembre 2002, un nouveau pas a été franchi par George W. Bush, au nom de la « sécurité intérieure ». L’administration Bush va établir un système de surveillance baptisé « Total Awareness Information System », qui va légaliser ce qui se pratique déjà illégalement depuis quelques années.

    Le système aura pour fonction d’explorer toutes les bases de données de la planète pour réunir toutes les informations sur la vie privée de l’ensemble des citoyens américains, et probablement aussi des citoyens de tous les pays du monde. Plus rien de ce que nous ferons et lirons ne sera ignoré par ce super Big Brother: email, fax, communication téléphoniques, comptes bancaires, soins médicaux, achats de billets d’avion, abonnements à des journaux ou magazines, consultations de sites web…

    Le futur porte-monnaie électronique

    Le porte-monnaie électronique, actuellement en phase de test, est appelé à remplacer totalement l’argent liquide. Sous forme de carte à puce, ce porte-monnaie mémorisera également des données sur notre identité. Outre le fait d’être un nouveau mouchard électronique de nos déplacements et nos achats, le porte monnaie électronique combiné avec la disparition de l’argent liquide rendra les individus totalement dépendants des moyens de paiement électroniques.

    Dès lors, une future dictature mondiale n’aura qu’à « débrancher » un individu gênant dans les systèmes informatiques, et celui-ci n’aura plus la possibilité d’acheter de quoi se nourrir ou se déplacer.

    Pour les implants , vous pensez que ca reste une chose ou que ca fait partie du corps de l’individu ?
    paske une fois implanté…

    #203335
    observateur
    Membre

    La Planète des Singes : Première partie, Chapitres I et II
    (1)
    08/01/2008

    Oujda City : La Planète des Singes : Première partie, Chapitres I et II
    بقلم : tayeb zaid

    Le chapitre I fait office de démarreur à l’histoire dont les péripéties se déroulent dans le fin fond de l’espace à une époque qui n’est pas celle du lecteur qui ouvre le roman pour le lire. La description du moyen de transport interplanétaire dans sa simplicité apparente mais ingénieuse, utilisé par le couple Jinn et Phyllis, augure que le voyage entrepris n’a pas de destination ni de terminus. Quant à la bouteille qui flottait dans l’espace et qui renferme un appel de détresse rédigé dans un manuscrit remis à l’espace, comme ceux que les marins en difficulté avaient coutume de jeter à la mer à une certaine époque, elle a deux fonctions narratives : -Elle sert à arrêter le récit porteur dont j’ai parlé dans un cours antérieur, c’est-à-dire, le récit de Jinn et Phyllis.

    Le récit porteur s’arrête à la fin du chapitre I de la première partie pour reprendre au chapitre XII de la troisième partie. -Elle sert à enclencher un autre récit, le récit dit porté, c’est-à-dire le récit de Ulysse Mérou. Le récit porté démarre avec le commencement du chapitre II de la première partie pour finir avec la fin du chapitre XI de la troisième partie. Cette technique, fréquemment employée au cinéma pour certains films d’aventure, consiste à faire lire par l’un des personnages qui ne participe pas à l’action de l’histoire, une lettre, un message, un manuscrit. Pendant que le personnage qui a découvert le document le lit, le spectateur du film voit, le lecteur du roman écoute ou lit derrière les épaules du personnage lecteur. Pour passer du récit porteur au récit porté, le cinéma recourt au flou, et le roman à la rétrospection.

    Le chapitre II, lui, s’attarde longuement sur le motif du voyage, sur la conception du vaisseau spatial et surtout sur la vitesse de croisière à laquelle l’engin doit parcourir la distance séparant la Terre de Bételgeuse dont elle est distante de plusieurs années lumières. Si le concepteur de ce vaisseau capable de se déplacer à une vitesse proche de ou égale à celle de la lumière, est un génie de son temps, il n’a pas ignoré non plus l’impact du temps sur les voyageurs de l’espace. Comme le roman est écrit en 1963 et qu’à cette époque-là la technologie était encore à ses balbutiements, Pierre Boulle a choisi l’an 2500 comme point de départ et de référence pour ce voyage. Il fait appel à Einstein pour lui emprunter sa théorie de la relativité en vue de sa mise en application. Je crois qu’il a réussi à vulgariser une théorie qui a rebuté plus d’un en la rendant accessible aussi bien aux non initiés qu’aux jeunes lecteurs. Selon cette théorie, plus on s’approche de la vitesse de la lumière, plus le temps s’écoule lentement, ou, à la vitesse de la lumière le temps s’arrête comme disent les vulgarisateurs de l’extrême simplicité. Ainsi, l’auteur, par la bouche de l’éminent savant Antelle explique à ses lecteurs que l’aller de la Terre vers Bételgeuse durera 2 ans et le retour 2, que 2 ans pour les voyageurs sont l’équivalent de 350 ans pour les Terriens, ce qui revient à dire que 4 ans dans l’espace parcouru à la vitesse de la lumière sont équivalents à 700 ans pour les terriens sédentaires. Quand les voyageurs seront revenus dans 4 ans, ils trouveront la terre vieillie de 700 ans. Partis en l’an 2500, leur retour est attendu en l’an 3200. Admettons qu’au moment du voyage, Ulysse Mérou, reporter et narrateur, ait 30 ans d’âge, à son retour sur terre, il aura 30 ans + 2 ans (aller )+ 1 an ( séjour sédentaire sur Soror) + 2 ans ( retour) : il aura donc 35 ans d’âge. Parti en l’an 2500, il sera de retour en l’an 2505. POUR LUI.

    Pour les Terriens, ils seront en l’an 3200 à peu près (chiffre relatif). Donc Ulysse Mérou a fait un voyage dans le temps, dans le PASSE. L’acte de suspendre le temps dont fait usage Pierre Boulle dans la Planète des Singes crée une interférence entre le temps personnel suspendu et le temps collectif en marche. Si Ulysse Mérou comme personne n’a avancé dans son siècle que de cinq ans, les terriens, eux, ont laissé derrière eux sept siècles. L’histoire de la Grotte que relate le Saint Coran dans Sourate ‘’AL KAHF’’, ne peut nous laisser indifférents. En effet, dans cette histoire, il a été question de jeunes garçons pieux ayant fui leurs contemporains qui les persécutaient pour leur foi. Il se sont endormis dans une grotte et à leur réveil : « Bien longtemps après, Nous les réveillâmes, comme jadis les avions endormis. Ils se mirent aussitôt, tout naturellement, à s’interroger :’’ Combien de temps sommes-nous demeurés ici ? – Un jour, dit l’un, ou peut-être moins encore. – Dieu seul le sait, conclut un troisième » (Al Kahf ; Aya 20). « Ils demeurèrent en leur caverne trois cents ans auxquels s’en ajoutèrent neuf » (Al Kahf ; Aya 25). Si pour Ulysse Mérou le processus de ralentissement a été généré par la vitesse, pour les jeunes de la Cavene, c’est tout le contraire, c’est par l’absence de mouvement ou par hibernation. Mais le résultat est le même. En revenant de l’espace, Ulysse Mérou retrouve la Terre vieillie de 700 ans ; en se réveillant de leur sommeil, les jeunes garçons la retrouvent vieillie de 309 ans. Dans les deux histoires, les personnages ont fait un voyage dans le PASSE. Il faut cependant noter que le cas du ralentissement du temps dans le Saint Coran est encore plus serré que dans la Planète des Singes. (Un jour ou moins= 309 ans # 4 ans= 700 ans) Le thème de la suspension du temps me fait penser à l’un des plus beaux poèmes de Lamartine dans lequel il adresse cette prière au temps : « Ô temps, suspends ton vol ! Et vous heures propices, //Suspendez votre cours ! » Pour finir, je laisserai Albert Einstein lui-même s’exprimer sur la portée de la manipulation du temps et pour l’avenir de la science et pour son avenir comme scientifique:’’Si la relativité se révèle juste, les Allemands diront que je suis Allemand, les Suisses que je suis citoyen suisse, et les Français que je suis un grand homme de science. Si la relativité se révèle fausse, les Français diront que je suis Suisse, les Suisses que je suis Allemand et les Allemands que je suis Juif’’.

    #239682

    En réponse à : DROIT DE REPONSE

    saidi
    Membre

    @BOUAYED wrote:

    saidi a écrit:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro…Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city ».

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    Donnez moi les possibilités de vous répondre comme j’ai essayé de le faire durant 5 heures pour vous dire ce que je pense on pourra alors peut être s’entendre et se mettre d’accord

    #236390

    En réponse à : Namima Party :D

    ayman
    Membre

    @houlakou wrote:

    AYMAN MABQINA NSAMOU KHBAROU 😆

    Rani hna khouya Houlakou, ri chwiya inchiralat had les 2 jr passé,
    Sinon , je m’absente 2 jour et voilà le delire total ici ! y’a qui est devenu un cloclo qui se « shoute » avec la bakbouka ,un autre qui est connaisseur en lois physiques ,surtout celle qui parle du centre de gravité , et puis quoi d’autre !!mmmm je vais revoir tout ça apres, y’a que Nass qui est restée un peu calme ces derniers jours, en y pensant ! je vois qu’elle à eu une bonne cote d’absentéisme! bon y’a bcp a faire, je verrai tout ça quand j’aurai assez de temps ,c un travail draconien qu’il faut avec vous 😉

    #203273

    Sujet: DROIT DE REPONSE

    dans le forum Débats
    BOUAYED
    Membre

    saidi a écrit:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro…Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city ».

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    BOUAYED
    Membre

    @saidi wrote:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro...Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city« .

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #239620
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    La Boîte à Merveilles de Séfrioui: la solitude du narrateur

    (2597)
    27/10/2007
    بقلم : Zaid Tayeb



    Le chapitre premier de la Boîte à Merveilles s’attarde longuement sur le thème de la solitude de Sidi Mohammed en sa qualité de narrateur .Le mot revient souvent surtout au début de l’œuvre :
    – ‘’Je songe à ma solitude’’ (page 3) ;
    -‘’Ma solitude ne date pas d’hier’’ (page3) ;
    -‘’A six ans, j’étais seul, peut-être malheureux, mais je n’avais aucun point de repère qui me permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur’’ (page 6)
    – ‘’Je n’étais ni heureux, ni malheureux. J’étais un enfant seul’’ (page6)
    -‘’ En attendant, j’étais seul au milieu d’un grouillement de têtes rasées, de nez humides…’’ (Page 8).
    Il est vrai que Sidi Mohammed le narrateur est un enfant seul au sens large du terme et cette solitude l’a profondément marquée.
    Mais sa solitude ne s’arrête pas au chapitre premier, au contraire, elle s’étale pour couvrir tout le roman :
    -‘’Je sentis ma solitude devenir lourde à m’étouffer’’ (page 50)
    -‘’Hélas ! Déjà, j’étais voué à la solitude’’ (page 65)
    -Sidi Mohammed est un enfant unique : il est le premier de sa famille et qui plus est un mâle, né dans une famille où la mère est omniprésente : une mère grincheuse, difficile de caractère et de tempérament changeant. D’un côté, le fils ne quitte jamais le pan du haïk de sa mère auquel il est constamment agrippé et de l’autre, chaque fois que Lalla Zoubida souffre d’un manque matériel ou affectif, elle vide sa bile sur son fils qu’elle traite des noms les plus abjects et les plus dégradants :’’tête de mule’’ ; âne à face de goudron’’ ; chien galeux’’ ;’’ juif sans dignité’’ (page 104). Sont-ce là des marques de tendresse et d’affection d’une mère pour son enfant unique ?
    – Il est seul à Dar Chouafa où il n’y a aucun enfant de son âge en dehors de Zineb, une fille qu’il méprise et avec qui il ne peut combler le creux de son existence de jeune garçon de 6 ans. Quand il lui arrive de parler de Zineb, c’est en négatif :
    ’’ Elle s’appelait Zineb et je ne l’aimais pas ‘’ (page5)
    ‘’ Cela m’est égal qu’on ne retrouve pas Zineb, je pleure parce que j’ai faim !’’(page47
    ‘’ Une fille aussi bête que Zineb ne peut rien trouver d’amusant dans sa pauvre cervelle’’ (page71)
    Leurs jeux, ils ne sont pas nombreux, il faut l’avouer, se terminent presque toujours par des bagarres.
    ‘’Nous avions réussi à avoir du thé que nous avions transvasé dans une théière de fer-blanc, jouet de Zineb et pour finir nous nous étions battus’’ (page 54).
    Il la tient responsable de ses malheurs qu’il lui fait payer :’’ Je lui enfonçai les ongles dans les joues, lui arrachai les cheveux par touffes, lui envoyai de formidables coups de pied dans le ventre.’’ (page97)
    L’univers est strictement adulte et à dominante féminine. Au bain maure, dans une atmosphère d’indécence et de nudité féminines, il s’écrie’’ je me sentais plus seul que jamais’’ (page 10).
    -Il se sent seul au msid parmi les apprentis fkihs qui s’acharnent sur leurs planchettes et ne remarquent même pas sa présence. De son côté il ne les aime pas parce que leurs mondes sont différents : lui, il aime le rêve, eux la réalité. :‘’Nous habitions des univers différents. J’avais un penchant pour le rêve. […….] Je désirais que l’invisible m’admît à participer à ses mystères. Mes petits camarades de l’école se contentaient du visible.’’ (page6)
    Le jugement qu’il porte sur eux par le biais d’une figure de style très dévalorisante, à la fois plaisante et suggestive, est très significatif’’ En attendant [d’avoir dix ans] j’étais seul au milieu de têtes rasées, de nez humides’’ (page 8)
    Il est seul tout au long de l’oeuvre : il n’y a pas un seul garçon de son âge avec qui il peut évoluer, limer sa personnalité sur celle des garçons de son âge pour la développer au moyen des activités ludiques mâles. Les rares fois où il a l’occasion de jouer c’est avec des filles et à des jeux féminins ; cela se termine souvent très mal. Sa solitude s’accentue encore plus avec le départ de son père pour la campagne, le temps de se faire un capital et de remonter son atelier de tissage fermé après la perte de son capital. Sa mère le trimbale de maison en mausolée, et du mausolée chez le voyant. Il lui arrivait même de le laisser seul, ce qui contribue à creuser encore plus sa solitude déjà profonde :’’ Après déjeuner, ma mère me recommanda d’être bien sage, prit son haïk et partir rendre visite à Lalla Aïcha son amie. [….] Je me souviens encore des heures affreuses passées à l’attendre.’’(page188)
    Le narrateur retient de cette tranche de son enfance un sentiment de solitude, d’abandon et d’oubli. Il en est marqué pour le restant de sa vie :’’ Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables. Il ma reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.’’(page 6)
    NB : les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’
    Zaïd Tayeb 27-10-2007

    #239574
    oujdi12
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    (suite)

    Une liberté sous surveillance électronique

    Notre liberté est en permanence sous haute surveillance électronique. Les technologies informatiques ont permis d’augmenter ce que les spécialistes appellent notre « traçabilité ». Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres d’intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques ou privées qui peuvent connaitre à tout moment le « profil » de chaque individu.

    Fichiers informatiques, téléphones portables, internet, association de la carte de crédit et du code barre, réseau Echelon, voici les moyens par lesquels notre liberté est devenue très surveillée…

    Les fichiers

    Les fichiers des administrations et des sociétés privés rassemblent de nombreuses données personnelles sur des millions de citoyens ou de consommateurs. Ces données sont inoffensives tant qu’elles sont éparses, réparties dans de multiples systèmes informatiques. Mais en utilisant des techniques familières aux pirates informatiques, des « organisations » qui s’en donnent les moyens peuvent facilement pénétrer ces systèmes, afin de collecter et centraliser toutes ces informations.

    De nombreuses sociétés fondées ces dernières années (principalement aux Etats-Unis) sont spécialisées dans la collecte d’informations individuelles, officiellement à des fins commerciales. Mais ces fichiers privés commencent à rassembler des millions de profils individuels très précis de consommateurs répartis dans l’ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces fichiers sont vendues à quiconque souhaite les acheter.

    La carte de crédit associée au code-barre

    Les dépenses effectuées avec une carte de crédit permettent de retracer nos déplacements, mais aussi de connaitre très précisément les produits achetés par une personne.

    Pour optimiser la gestion des stocks et la comptabilité, les systèmes informatiques des magasins mémorisent de façon conjointe les numéros de carte et les codes-barre des produits achetés. Si par exemple le produit est un livre, le code barre permet de savoir QUEL livre, et ainsi de connaitre le profil culturel ou politique de l’acheteur.

    L’association du code-barre et du numéro de carte de crédit signifie l’association automatique de produits identifiés avec des consommateurs identifiés.

    Les téléphones portables

    Tout le monde sait qu’avec un récepteur de type scanner (dont l’usage est illégal mais dont la vente est autorisée), il est très facile pour n’importe qui de réaliser des écoutes téléphoniques sur les portables.

    Ce que l’on sait moins, c’est que le portable permet de localiser à tout moment son propriétaire, même hors-communication, en position de veille.

    Car pour recevoir un appel, il est techniquement indispensable que les systèmes de l’opérateur puissent localiser l’abonné, pour déterminer la cellule locale qui lui transmettra l’appel. Les téléphones portables émettent donc en permanance un signal pour indiquer leur présence aux cellules les plus proches.

    Le téléphone portable est donc un véritable collier électronique. Un collier volontaire, et payé par celui qui le porte.

    Le réseau Echelon

    Le réseau Echelon est un système automatisé d’écoute des communications, quel que soit leur support: téléphone, fax, eMail, satellites.

    Le réseau Echelon a été mis en place depuis 20 ans et dans le plus grand secret par 5 pays anglo-saxons: les Etats Unis, la Grande Bretagne, le Canada, l’Australie, et la Nouvelle Zelande. Le réseau Echelon est principalement gérée par la NSA, l’agence de renseignement électronique américaine.

    L’idée géniale d’Echelon est d’utiliser les technologies de reconnaissance vocale pour repérer automatiquement des mots-clés dans les conversations écoutées. Les mots-clés à repérer sont choisis par les officiers d’Echelon en fonction de l’actualité et des objectifs du moment.

    La technique d’écoute étant automatisée, un très grand nombre de communications dans le monde peuvent être enregistrées et traitées chaque jour. Seules les communications contenant les mots-clé sont sélectionnées pour une écoute humaine.

    Echelon peut ainsi analyser 2 millions de conversations par minute. Chaque jour, Echelon intercepte 4,3 milliards de communications, soit presque la moitié des 10 milliards de communications échangées quotidiennement dans le monde.

    L’existence de ce réseau n’a été révélée par les médias qu’en 1998, à l’occasion d’un rapport du Parlement Européen, qui reprochait à Echellon de violer « le caractère privé des communications de non-Américains, dont des gouvernements, des sociétés et des citoyens européens ».

    La vidéosurveillance

    Toujours sous le prétexte de la sécurité, les caméras de surveillance se multiplient dans la plupart des villes. Rien qu’en Grande-Bretagne, on compte plus de 4 millions de caméras de surveillance, installées dans les rues, les gares, le métro, devant les édifices publics ou les immeubles. A ces caméras s’ajoutent les appareils photo des radars automatiques sur les routes. Techniquement, rien n’empêche qu’ils soient utilisés pour une identification systématique de tous les véhicules.

    L’identification des individus dans une foule est désormais possible en raccordant les caméras à des logiciels de reconnaissance des visages. Ces logiciels sont capables d’identifier simultanément de multiples visages dans une foule en les comparant avec des visages dont l’image est stockée dans une base de données. Ainsi, le processus de surveillance peut être entièrement automatisé, et donc systématisé.

    Dans un premier temps, l’image des caméras sera comparée avec les visages des personnes fichées par la police: terroristes, criminels, malfaiteurs, mais aussi militants politiques ou syndicaux, journalistes, etc. Avec la généralisation des cartes d’identité biométriques, le visage de chaque personne sera enregistré numériquement dans une base de données. Dans un futur proche, le visage de chaque citoyen pourra être identifié par les caméras de surveillance et il sera possible de suivre entièrement le déplacement d’une personne donnée dans une ville (l’ordinateur passant automatiquement d’une caméra à l’autre afin de la garder toujours présente sur l’écran).

    Une fonction encore plus dangereuse est actuellement intégrée dans les logiciels d’analyse des images. Aux Etats-Unis et en Europe, des centres de recherche travaillent à la mise au point de logiciels qui permettent d’identifier des « comportement suspects » d’individus dans une foule, et de transmettre automatiquement une alerte avec localisation aux policiers. Le logiciel permet de distinguer des personnes qui convergent et se rassemblent en un lieu, une personne qui dépose un objet à terre (qui peut donc potentiellement être une bombe), un rôdeur qui s’arrête et change de trajet continuellement au lieu de marcher régulièrement dans une direction précise, ou encore une personne dans un hall qui semblerait attendre à l’écart.

    On peut imaginer les conséquences des alertes déclenchées par ce type de logiciel. Tous ceux qui ont un comportement un tant soit peu différent du « troupeau » risqueront d’être abattus par des policiers ayant l’ordre de tirer directement à la tête pour éviter tout risque d’attentat, comme ce fut le cas à Londres en Juillet 2005 (lorsque des policiers anti-terroristes à Londres avaient exécuté de 6 balles dans la tête un innocent identifié à tort comme terroriste potentiel).

    On peut aussi imaginer les utilisations qui seront faites de ce logiciel dans les entreprises, pour épier et analyser les moindres faits et gestes des salariés.

    Les puces RFID

    Les puces RFID sont incorporées par les multinationales dans certains de leurs produits pour en assurer la traçabilité. La puce permet ensuite de localiser le produit pendant sa distribution, mais aussi après son achat.

    La puce RFID étant identifiée au moment du passage à la caisse du supermarché, elle peut être associée à la carte de crédit ou au chèque de l’acheteur, et donc à son identité. Chaque produit acheté devient ensuite un « mouchard électronique » qui permet de localiser son utilisateur.

    Par ailleurs sur certaines versions de la RFID, les dessins formés par les circuits de la puce sont assez étranges, avec une sorte de croix gammée, ou un quadruple « Tau » (un symbole franc-maçon que l’on retrouve dans l’excellent film « Equilibrium »).

    La puce a déjà été utilisée notamment par Gilette, pour « tracer » ses rasoirs jetables. Elle est fabriquée par une société américaine dénommée… Matrics, ainsi que par les sociétés japonaises NEC et Hitachi. Elle a été inventée par Gemplus, une société française rachetée par des investisseurs américains.

    Les puces RFID mesurent un peu moins de 1 millimètre. Malgré cette miniaturisation, elles intègrent une mémoire de 1 kbit et une antenne qui émet dans la bande de fréquence des 2,5 GHz.

    Les implants – les puces « Digital Angel » et « Verichip »

    Fabriquée par la société américaine Applied Digital Solutions, la puce « Digital Angel » permet l’identification et la localisation par satellite des individus. Il s’agit d’une puce électronique de la taille d’un grain de riz et qui est implantée sous la peau. Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur (température du corps, rythme cardiaque, etc).

    Une autre version de la puce appelée « Veripay » a été présentée en Novembre 2003 au salon ID World à Paris. Elle permet d’y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d’identité ou de carte de crédit.

    Déjà, une troisième version de la puce, Verichip, est implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ». Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu’un nouveau « 11 Septembre » fournira le prétexte pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ».

    De multiples moyens sont actuellement utilisées pour préparer l’opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l’intrusion d’objets matériels dans le corps. D’où les efforts des médias et de l’industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques (comme solution à l’obésité).

    Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose déjà à ses clients de se faire implanter pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent (voir l’article à ce sujet dans les « Brèves nouvelles des Maitres du Monde »). Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. Des hôpitaux américains encouragent déjà les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles (groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc), dans le but d’éviter les risques d’erreur dans l’identification et le traitement des malades. Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d’une alerte au médecin en cas de problème.

    Cette puce est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus par les « Maîtres du Monde ». A terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l’humeur, les émotions, les pensées et le comportement.

    Internet

    Il n’y a pas plus transparent que le réseau internet. Avec les logiciels adéquats, n’importe qui peut pister les informations consultées par un internaute. L’utilisateur d’internet est par ailleurs facilement identifiable grâce aux données personnelles stoquées par le navigateur et le système. Les données sur notre identité sont « interrogeables à distance », ainsi que le contenu du fameux fichier « magic cookie ». Ce fichier garde la trace de certains sites visités qui y inscrivent des informations afin d’identifier les utilisateurs et mémoriser leur profil.

    De plus, depuis les attentats du 11 Septembre 2001, la plupart des pays occidentaux ont adopté des lois qui autorisent la surveillance de l’ensemble des communications sur Internet: les mails, mais aussi les sites visités, les pages consultées, le temps passé sur chaque site, ou encore les participations à des forums. Les informations mémorisées sont extrêmement détaillées, beaucoup plus que ne le nécéssiterait la lutte contre d’éventuels terroristes. Par contre, les informations recueillies correspondent exactement à ce qui serait nécéssaire pour établir le « profil » de chaque citoyen.

    Microsoft et Intel

    La palme du Big Brother électronique revient incontestablement à Microsoft, avec son système Windows et son navigateur Internet Explorer, qui renferment un numéro d’identification de l’utilisateur, le GUID (Globally Unique Identifier). Ce numéro d’identification est ensuite inscrit dans tous les documents créés avec les applications de Microsoft Office. Il peut être consulté à distance par Internet grâce à des commandes spéciales prévues par Microsoft.

    Le système Windows et Internet Explorer intègrent d’autres commandes spéciales qui permettent de sonder le contenu du disque dur de l’utilisateur, à son insu, durant ses connexions à Internet. Microsoft a reconnu l’existence de ces commandes spéciales et du GUID.

    Selon un rapport réalisé en 1999 pour le ministère français de la Défense, il existerait des liens entre Microsoft et les services de renseignements américains, et des membres de la NSA travailleraient dans des équipes de Microsoft. Ce rapport parlait aussi de la présence de programmes espions (« back-doors ») dans les logiciels de Microsoft.

    De son coté, Intel a également placé un numéro d’identification consultable à distance dans les puces Pentium III et Xeon.

    La solution pour protéger votre vie privée et vos données: utilisez un Macintosh (ou le système Linux), et surfez sur le Net avec un autre navigateur qu’Internet Explorer (par exemple Firefox).

    Le « système de veille totale »

    Les attentats du 11 Septenbre 2001 ont été le prétexte à une vaste opération de rédution des libertés publiques. En Novembre 2002, un nouveau pas a été franchi par George W. Bush, au nom de la « sécurité intérieure ». L’administration Bush va établir un système de surveillance baptisé « Total Awareness Information System », qui va légaliser ce qui se pratique déjà illégalement depuis quelques années.

    Le système aura pour fonction d’explorer toutes les bases de données de la planète pour réunir toutes les informations sur la vie privée de l’ensemble des citoyens américains, et probablement aussi des citoyens de tous les pays du monde. Plus rien de ce que nous ferons et lirons ne sera ignoré par ce super Big Brother: email, fax, communication téléphoniques, comptes bancaires, soins médicaux, achats de billets d’avion, abonnements à des journaux ou magazines, consultations de sites web…

    Le futur porte-monnaie électronique

    Le porte-monnaie électronique, actuellement en phase de test, est appelé à remplacer totalement l’argent liquide. Sous forme de carte à puce, ce porte-monnaie mémorisera également des données sur notre identité. Outre le fait d’être un nouveau mouchard électronique de nos déplacements et nos achats, le porte monnaie électronique combiné avec la disparition de l’argent liquide rendra les individus totalement dépendants des moyens de paiement électroniques.

    Dès lors, une future dictature mondiale n’aura qu’à « débrancher » un individu gênant dans les systèmes informatiques, et celui-ci n’aura plus la possibilité d’acheter de quoi se nourrir ou se déplacer.

    #203262
    observateur
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    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #239496

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    Alaa-eddine
    Participant

    @dawy wrote:

    @dawy wrote:

    @Alaa-eddine wrote:

    @nediha_gawriya wrote:

    dsl poiur tt le monde mai cette nouvelle me toucher gere!

    tant ke c pas au maroc orientale alors je reste insensible 😛

    si c t expo berkane 2012 kan rani bkiiit 😆 😆

    oublie pas qu’on est tous marocain fréro :p ce qui touche tanger nous touche tous, ce qui touche berkane aussi 😉

    Comment voulez vous remporter un concours dans un pays ou le sixième passager du »grand taxi »se fait sodomiser ,malgré lui par le levier de vitesse.
    Meme les reves connaissent leurs limites.

    WAKE UP a 9oum a taghmass,a 9oum na7nou

    wa sawfa

    Jusqu’à quand allons continuer à payer pour satisfaire les lubies de certains »rbateux »irresponsables 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    bein justement ! au lieu de raler … levons nous et faisons quelque chose … c’est trop facile les coups de geule …

    #239494

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    dawy
    Membre

    @dawy wrote:

    @Alaa-eddine wrote:

    @nediha_gawriya wrote:

    dsl poiur tt le monde mai cette nouvelle me toucher gere!

    tant ke c pas au maroc orientale alors je reste insensible 😛

    si c t expo berkane 2012 kan rani bkiiit 😆 😆

    oublie pas qu’on est tous marocain fréro :p ce qui touche tanger nous touche tous, ce qui touche berkane aussi 😉

    Comment voulez vous remporter un concours dans un pays ou le sixième passager du »grand taxi »se fait sodomiser ,malgré lui par le levier de vitesse.
    Meme les reves connaissent leurs limites.

    WAKE UP a 9oum a taghmass,a 9oum na7nou

    wa sawfa

    Jusqu’à quand allons continuer à payer pour satisfaire les lubies de certains »rbateux »irresponsables 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    #239493

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    dawy
    Membre

    @Alaa-eddine wrote:

    @nediha_gawriya wrote:

    dsl poiur tt le monde mai cette nouvelle me toucher gere!

    tant ke c pas au maroc orientale alors je reste insensible 😛

    si c t expo berkane 2012 kan rani bkiiit 😆 😆

    oublie pas qu’on est tous marocain fréro :p ce qui touche tanger nous touche tous, ce qui touche berkane aussi 😉

    Comment voulez vous remporter un concours dans un pays ou le sixième passager du »grand taxi »se fait sodomiser ,malgré lui par le levier de vitesse.
    Meme les reves connaissent leurs limites.

    WAKE UP a 9oum a taghmass,a 9oum na7nou? A 9oum sawfa.
    Fi9ou chwyia

15 réponses de 526 à 540 (sur un total de 822)
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