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15 réponses de 1,141 à 1,155 (sur un total de 1,221)
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  • Anonymous
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    salam à tous, salam aux frères Bouyed et Mchichi.

    UN PEU DE LECTURE POUR MCHICHI: ( article du journal Maroc Hebdo sur un illustre Mchichi ( idrissi ) de kénitra, descendant de Moulay Abdeslam Ben Mchich.

    « Mustapha Mchich Alami, LE SAINT MECENE »

    Mustapha Mchich Alami fait de l´aide aux autres sa raison d´être. Il uvre aussi pour mettre en valeur le patrimoine historique du Gharb. Cela s´est traduit par une série de conférences dans les villes de cette région, des visites guidées, un repérage des sites et un ouvrage qui les recense.

    Par Abdellatif EL AZIZI

    Le personnage est attachant. Malgré les 65 ans et les cheveux gris, la démarche est alerte. Beaucoup d´humour et une conviction à toute épreuve. Un contact chaleureux, désarmant.

    On m´avait souvent parlé de lui. Témoignage de proches ou opinion intéressée? C´est que l´argent et le souci de l´autre sont en général incompatibles.

    Là l´exception est flagrante. Chez Mustapha Mchich Alami, l´humanitaire est une façon d´être, un souci de l´autre poussé à l´extrême. Une tradition familiale héritée de longue date. Difficile d´oublier l´autre quand on a vécu dans une maison qui fonctionnait comme une zaouia, porte ouverte, partage et bienfaisance.

    Haute facture
    Un humanitaire pratiqué le plus naturellement possible, sans flonflons ni trempette dans la plus pure tradition islamique: construction et restauration de mosquées, de lieux de culte mais aussi aides régulières aux nécessiteux, aux sinistrés des inondations, approvisionnement en eau des centres ruraux, prise en charge des malades démunis.

    Des actions nombreuses qui ont nécessité la création d´un établissement structuré, pour canaliser tout cela: la Fondation Sidi Mchich Alami qui rappelle le nom de l´ancêtre, le saint Moulay Abdessalam Ben Mchich El Alami.

    La construction d´écoles ou les travaux de réfection d´établissements scolaires et l´intérêt de la Fondation pour le secteur éducatif ont amené le ministère de l´Éducation nationale à s´intéresser à cette ONG. Cela a débouché sur la signature d´une convention entre la Fondation et le MEN, le 21 février 1997.

    Tous les domaines sont investis par la Fondation Mchich Alami, du revêtement du sol de certains quartiers populaires à l´organisation de manifestations sportives en passant par la promotion d´activités culturelles de haute facture. Là c´est peut-être le cursus universitaire du personnage qui est déterminant.

    Un des premiers ingénieurs de l´École supérieure des Ingénieurs pour l´agriculture de Paris en 1945. En 1963, le doctorat en sciences économiques, le fameux Ph.D de l´Université Georgetown lui ouvre toutes grandes les portes de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) à Washington.

    Depuis, malgré les innombrables postes de responsabilités occupés au sein d´établissements publics ou de structures privées, Michich Alami n´a pas coupé les ponts avec les instances internationales, consultant international de l´organisation des Nations Unies pour le développement international (ONUDI), il demeure, en matière d´ingénierie, un expert de renommée mondiale. Ce qui lui a permis d´occuper le poste de président de plusieurs associations professionnelles du secteur.

    Passion
    Mais le plus curieux dans tout cela, c´est l´intérêt que porte le personnage à l´archéologie en général et aux sites historiques du Gharb en particulier. Dès qu´il aborde le sujet, ses yeux bleus deviennent extrêmement brillants et la passion qui l´anime est visible.

    Ce natif de Kénitra, dont la fondation revient à son père qui fut le premier locataire de cette ville créé artificiellement pour les Français sous le protectorat, est profondément attaché au Gharb. Aussi bien à l´aise au milieu de campagnards en djellaba qu´au sein d´industriels en smoking, il a souvent choisi comme interlocuteurs les premiers chez qui il apprécie un certain attachement aux valeurs.

    C´est en particulier à eux qu´étaient destinées les diverses conférences portant sur l´histoire du Gharb, à travers ses sites et monuments. Une manière de faire prendre conscience aux Gharbaouis de la richesse du patrimoine historique de la région.

    A l´origine de cette passion, une anecdote racontée avec beaucoup d´humour: &laqno;il y a quelques années, j´étais en vacances en Grèce. Comme la plupart des touristes étrangers, je voulais visiter les inévitables sites touristiques. Le site choisi, je devais payer un ticket d´accès dont le prix était conséquent. Cela donnait droit à une visite guidée. Il fallait escalader une colline qui donnait sur la mer. On s´attendait à trouver un monument ou du moins des ruines. On n´a trouvé que le vent qui soufflait sur la falaise. Pourtant le guide continuait à nous raconter comment un certain chef de guerre avait pris le départ de cet endroit-là pour aller contrer l´ennemi au large».

    De retour à Kénitra, notre bonhomme se jura de faire tout ce qui était possible pour mettre en valeur le patrimoine historique du Gharb. Cela s´est traduit par une série de conférences dans les villes de cette région, des visites guidées, un repérage des sites et un ouvrage qui les recense.

    Stupéfaction
    On y apprend des choses stupéfiantes, et on y découvre un nombre inouï de sites historiques dans la région. Sites pour la plupart abandonnés ou dans un état déplorable. Pourtant si l´on s´en tient à une période récente, pas moins d´une dizaine de colloques internationaux ont traité des sites romains du Gharb depuis 1970, de Rome à Montpellier en passant par Grenoble.

    Jusqu´à présent, M. Mchich Alami frappe à toutes les portes pour mener à bien un projet exceptionnel où le culturel le dispute à l´économique. L´idée d´un tourisme culturel générateur de richesses et d´emplois est inscrite en filigrane dans le projet. La Fondation a d´ailleurs déposé plusieurs demandes de classement de sites historiques auprès du ministère des Affaires culturelles qui est constamment sollicité sur la question.

    Priorités
    Personnage public, Mustapha Mchich Alami est aussi un homme politique, vice-président de la commune de Kénitra-Maâmoura, membre de la communauté urbaine de la même ville, il avoue – presque gêné – son appartenance naturelle au Parti de l´Istiqlal, non pas par désaveu du parti mais parce que comme dans les autres partis, tout n´est pas rose.

    Néanmoins, nationaliste convaincu, il réitère son allégeance aux principes de l´Istiqlal, ceux qui ont vu son adhésion et celle de son père qui fut un proche des maîtres fondateurs.

    De son expérience communale, il retiendra toujours un souvenir qui n´est pas très heureux: lourdeur, bureaucratie et une mauvaise volonté évidente. Quand l´ensemble est assaisonné d´analphabétisme, cela donne un tout explosif. Il a fallu faire avec, quitte parfois à mettre la main à la poche pour des projets qui sont du ressort des pouvoirs publics. Mais là encore, c´est le mécène qui a le dessus sur l´homme politique.

    Dans la charte de la Fondation, il s´agit là d´une priorité: l´article trois est explicite en ce sens: &laqno;aider au développement communautaire dans ses aspects multiformes, eau potable, habitat décent, infrastructure de base, électrification, assainissement, etc».

    Un mécénat qui peut paraître de prime abord excessif, parfois même douteux mais que seule la foi profonde du personnage peut expliquer, des principes religieux immuables sans barbe ni gandoura.

    #210598

    En réponse à : Euthanasie : Pour ou contre ??

    saidi
    Membre

    Bonjour à tous ceux qui se sont exprimé sur l’euthanasie. pour ma part et loin de moi de rentrer dans les détails car c’est un sujet sensible, complexe et pour lequel personne n’a trouvé la formule la plus adéquate qui puisse satisfaire les pour, les contre, la religion et surtout la personne concernée. Cependant, je vais me permettre de soumettre à la reflexion quelques points:

    1. Tout le monde le sait, il existe, ou on a décidé qu’il existe plusieurs types d’euthanasie, ce problème reste encore nebuleux, il n’existe toujours pas de consensus entre le monde scientifique et le monde religieux pour définir de façon précise ces différents termes très souvent galvaudés.
    2. Je pense que ce problème d’euthanasie ne doit pas être débattu de façon théorique car la théorie correpond rârement à la réalité c’est la raison qui me pousse à dire que ce problème doit être étudié d’une toute autre façon qu’one ne le fait actuellement à savoir les scientifiques, les représentants des religions qu’elle soit musulmane, chrétienne ou judaique car le problème se pose de la même manière à ces trois religions. Il serait à mon avis, fort interessant d’étudier ce problème à partir des gens qui l’ont vécu ou qui le vivent actuellement (beaucoup de gens qui n’étaient pas concernés par ce problème parceque non vécu était les champions du droit à l’euthanasie quelque soit son mode devenir du jour au lendemain anti euthanasiste dès qu’un membre de leur famille soit impliqué) l’inverse est vrai, on voit beaucoup de gens qui sont contre l’euthanasie en théorie, changer radicalement d’avis et venir supplier les médecins des services de réanimations pour appliquer cette euthanasie. Si une étude à longue échelle était réalisée à travers le monde et non pas seulement dans une région bien circonscrite du globe , étude qui n’incorpore que les gens impliqués directement, je suis persuadé que les résultats de cette étude seraient stupéfiants par le changement des opinions qui peuvent se produire selon qu’on est impliqué ou non directement au travers d’une membre de la famille.
    3. L’euthanasie n’est pas un mot qui doit être pris à la légère puisqu’il y va de la vie d’une personne humaine(ce qui n’est pas peu dire), partant de là, vous serez étonné de voir beaucoup de théologiens qui pronait la thèse anti euthanasie, se trouver devant des personnes humaines dans une situation de souffrance, d’humilité, de dégradation des fonctions vitales, de souffrance psychologique et phylosophique, qu’ils sont capables de redevenir pour l’euthanasie en se basant sur les principes de la religion elle même qui se trouve prise en port à faux et qui finissent par changer d’attitude et à juste titre vis-a-vis de l’euthanasie(les textes des différentes religions citées ont aussi prévu celà, dieu merci)
    4. Je trouve regrettable qu’on ne fasse pas appel à deux avis spécialisés et habilités de nous parler de celà, d’une part, une personne du monde médical qui vit quotidiennement la réalité des patients desquelles on parle, d’autre part, un théologien qui nous expose ce qui est prévu par les lois religieuses.
    5. Il ya un autre problème auquel je voudrais faire allusion, c’est malheureusement l’hyppocrise il faut bien le dire qu’on rencontre chez les gens, on voit de plus en plus de pieux anti euthanasiste se présenter dans les hôpitaux, après avoir vu l’état dans lequel vit leur proche se tourner vers la mecque et prier » Allah etkheffef aalih  » pas toujours à raison car la clinique que voient ces proches familles ne correspond pas toujours à la réalité, heureusement, qu’il ya le monde médical qui les 100% des cas va faire le necessaire pour pouvoir juger d’une situation clinique(rassemblement d’un collège de médecin, infirmières, psychologues, sociologues, spécialistes de tout bord, avant de prendre une décision dans un sens ou dans l’autre). Je ne m’étendrais pas sur les critères qui définissent une mort d’une personne, ils ne sont pas faciles, ne sont pas pris à la légère, pour ce qui celà interesse, je peux vous fournir des sites où vous pouvez allez jeter un coup d’oeil pour savoir comment on peut décider qu’une personne est cliniquement morte, croyez moi on est loin d’un arrêt cardiaque et ou respiratoire et heureusement d’ailleurs parceque si l’on doit se contenter de celà pour déclarer une personne décédée, je pense que les services de réanimations n’auraient pas de raison d’exister.

    Pour conclure, je dirais qu’il faut toujours avoir à l’esprit qu’il ya beaucoup de gens qui ont été déclarés décédés à domicile par des gens inexpérimentés, alors qu’il s’agit parfois de pathologie médicale banale et récupérable, d’avoir à l’esprit que la mort d’une personne n’est pas une affaire d’un spécialiste mais d’un collège réunissant beaucoup de personnes de différentes disciplines y compris un théologien s’il le faut; Pour finir, et pour pousser la discussion à un niveau un peu plus élevé je me permettrais de poser la question suivante: Lorsque vous êtes médecin, que vous vous trouvez devant un patient de 20 ans, qui est porteur d’une maladie qui va le mener vers la mort en quelques années mais qu’on peut récupérer avec quasi certitude moyennant une importante somme d’argent et à qui vous vous contentez de lui dire de retourner chez lui et d’attendre la mort! c’est peut être une autre forme d’euthanasie. celà donne à réfléchir. merci de votre patience pour ce long article mais je suis sûr que les amateurs des discussions sur l’euthanasie ne se seront pas ennuyé.
    salutations saidi

    #214724

    En réponse à : un signe de vie..

    fadi
    Membre

    Bon retour Miss Dahlia ..
    J’ai remarqué que plusieurs de nos amis se sont éclipsés: M. Oujdino, Oujdi_Pur, Neddiha_gawryya …
    Heeeey les mecs, faites signe de vie au moins !!

    #214660
    Alain
    Membre

    Pour éviter toute confusion, voici mon avis sur l’Etat d’Israèl.

    La culpabilité des pays occidentaux face au génocide des juifs pendant la 2ème guerre mondiale a favorisé la tendance sioniste représenté par Ben Gourion.
    Comme une sorte d’indemnisation des dommages de guerre.
    La resitance britanique a été bien modeste et la pression internationnale de la diaspora juive l’a emporté… avec la complicité de TOUS les états, y compris les états arabes voisins.

    Je pense que cet état n’avait pas lieu d’être, car construire un état autour de la religion me paraît un contre sens.

    Cette terre n’appartient pas plus aux juifs, qu’aux chrétiens ou aux musulmans. C’est le creuset de ces 3 religions.

    Pour en finir avec la partie « historique », je suis convaincu que c’était une grave erreur de permettre cette implation juive en Palestine.

    De nos jours, la question prend une autre forme.
    Il y a maintenant plusieurs générations qui sont nées en Israèl, qui aiment ce pays, qui le transforment par leur travail… On peut donc comprendre qu’ils soient attachés à cette terre que la comunauté internationnale leur a accordée. C’est devenu un fait incontestable et irréversible.

    On peut aussi comprendre qu’ils se défendent lorsqu’ils se sentent agréssés.

    MAIS, je considère qu’ils ne font pas que se déffendre, que l’Etat israèlien a une poilitique d’expension qui va au delà des traités internationnaux, que les implantations de nouvelles colonies sont en contradiction avec les accords passés.
    Pour simplifier, je dirai qu’Israèl veut davantage de terre et que pour y arriver, ils sont prêts enflammer toute la région.
    Par ailleurs, le comportement de son armée montre un mépris et une barbarie à l’égard des populations civiles tout à fait innaceptable

    Il est donc normal et légitime qu’un mouvement de résitance s’organise pour contrer cette volonté d’expanssion.
    Lorsqu’il y a résitance, celà signifie qu’il y aura un combat armé et donc des pertes de vies. C’est bien triste mais celà fait partie de ce que l’on appele pudiquement aujourd’hui : des dégâts collatéraux.

    Je soutiens la résistance palestinienne pour un retour aux frontières définies par les accords et l’abandon de colonies, et j’estime aussi que Israèl a un droit à l’existence dans les limites de son territoire.

    Et je condamne les actes de violence et de terrorisme contre TOUTES les populations civiles

    #201531

    Sujet: Clin d’oeuil ..

    dans le forum Religions
    fadi
    Membre

    Un homme se leva pour accomplir l’office matinal à la mosquée.
    Il s’habilla, fit ses ablutions et emprunta le chemin de la mosquée.
    En cours de chemin, il tomba et ses habits se salirent.
    Il se leva, se dépoussiéra et se dirigea vers sa maison.
    Une fois à la maison, il se changea, fit ses ablutions et s’en retourna à la mosquée.
    Sur son chemin, il tomba à nouveau et se salit, il se releva, se nettoya et se dirigea vers sa maison.
    Une fois à la maison, il se changea une fois de plus, fit ses ablutions et s’en retourna à la mosquée.
    Sur son chemin, il rencontra un homme tenant une lampe, il lui demanda son identité mais l’autre lui rétorqua : « j’ai vu que tu es tombé deux fois sur ton chemin vers la mosquée c’est pourquoi j’ai apporté cette lampe pour t’éclairer le chemin. »
    L’homme le remercia infiniment et tous deux se dirigèrent vers la mosquée.
    Une fois à la mosquée, le premier demanda à l’homme à la lampe de venir prier avec lui dans la mosquée. Ce qu’il refusa.
    L’homme le lui demanda encore deux fois mais la réponse était la même.
    L’homme lui demanda pourquoi il ne voulait venir prier.
    Il lui répondit «je suis Satan »
    L’homme fit choqué par cette réponse Satan lui expliqua :
    Sur ton chemin vers la mosquée c’est moi qui te fis tomber.
    Quand tu retournas à la maison pour te purifier et revenir à la mosquée, ALLAH te pardonna tous tes péchés.
    Je te fis tomber une seconde fois et même cela ne te découragea pas de venir prier à la mosquée. Mais au contraire tu repris le chemin de la mosquée.
    A cause de cela (ta détermination) ALLAH pardonna les habitants de la maisonnée
    J’eus peur qu’en te faisant tomber une fois de plus ALLAH ne pardonnât les villageois. Je fus convaincu qu’à coup sûr tu attendrais la mosquée.

    Donc il ne faut pas laisser Satan bénéficier de ses actions.
    Il ne faut pas abandonner une bonne action que vous avez l’intention d’accomplir car vous ne pouvez jamais mesurer la récompense attachée, en franchissant les obstacles dressés face à l’accomplissement de cette action.

    Bonne matinée Oujdinautes 😉

    #213985

    En réponse à : OUJADAS QUE J’ADORE

    Anonymous
    Membre

    t’as tout a fait raison, y a des bons et mauvais partout, aucune communauté n’est parfaite, ni dégradée de A à Z; c’est hétérogène! J’aime aussi ma ville Oujda et je vis aussi en France ! Mais on ne se sent bien qu’une fois retournée dans ses racines, nos parents sont nés la bas, nos arrières parents aussi et meme si nous ce n’est pas le cas, le fait d’adorer ma ville d’origine, ne fait aucun doute! C’est la meilleure pour moi et je m’y sens bien quand j’y vais, y a de l’ambiance, les gens en majorité sont accueillants, souriants, chaabi….donc les rageux n’ont rien a dire ! DIMAOUJDA VIVE OUJDA !

    #213819
    fadi
    Membre

    Bonne chance alors et bon retour à Oujda !!
    Notre ville aura besoin de gens comme vous ça c’est sur !!

    Iznassen
    Membre

    Bloqués depuis peu dans la région de Berkane, les harragas subsahariens survivent grâce à l’aide des habitants. Les rapports entre les deux populations sont particulièrement cordiaux, malgré quelques petits heurts et malentendus quotidiens.

    Arrivé du Cameroun, après un périple à travers le Niger et l’Algérie, Youssef est venu tenter de forcer la lucarne de l’Europe : Melilia. Mais, depuis la destruction du camp de Subsahariens de Gourougou en février 2005, près du préside espagnol, il s’est replié comme beaucoup de ses compagnons d’infortune dans les bois près de Berkane. Refoulé régulièrement à la frontière algérienne par les autorités marocaines, réexpédié illico presto à la frontière marocaine par les autorités algériennes, Youssef se pensait simplement en transit à Berkane. Il y est depuis sept mois, en escale permanente. “Les seuls contacts que nous avions avec la population locale, c’étaient les gendarmes ou des paysans qui nous donnaient à manger quand on retournait tenter notre chance à Melilia”.

    Berkani d’adoption
    Depuis, Youssef est devenu Berkani malgré lui, il descend régulièrement en ville pour mendier et préfère attendre le moment propice pour y tenter de nouveau sa chance car le climat y est plus tolérant : “A Berkane, aucun commerçant ne refuse de nous servir contrairement à Nador” raconte-t-il. Dans ce refus, entrent pour une bonne part les pressions exercées par les autorités sur les commerçants pour qu’ils ne vendent rien aux Subsahariens. Cependant, ces pressions ne semblent pas encore avoir prise à Douar Halouma à quelques kilomètres de Berkane. Sur ce morceau bâti de campagne, sans route goudronnée, où vivent des “immigrés” de Taza et Beni Mellal, Ahmed a appris deux ou trois rudiments d’anglais à force de servir les anglophones d’Afrique noire qui vivent dans un camp, dans la forêt qui surplombe le village en béton.

    Souvent à court d’argent, les Subsahariens survivent aussi grâce à la générosité des villageois. “Ils viennent frapper aux portes des habitants, la nuit, pour qu’on les aide” explique Ahmed. La cohabitation entre les deux communautés se passe sans heurts, même si le commis d’Ahmed s’inquiète de la dernière rumeur qui circule. Un employé de banque aurait été tué par un Subsaharien. “L’homme est tombé dans un canal d’irrigation et s’est noyé”, doit lui expliquer Najib Bachiri, président de l’association Homme et environnement qui assiste les Subsahariens à Berkane. “Il y a de plus en plus de rumeurs de cannibalisme, d’agressions ou de meurtres qui sévissent dans la province de Nador mais elles ne rencontrent pas encore d’écho à Berkane”, estime ce dernier. “Le racisme n’est pas le fait des gens simples et ordinaires dans la région, mais plutôt celui des gens dits ‘cultivés’”, ajoute Najib Bachiri qui a vu une responsable d’association accuser “ces nègres d’avoir mangé les singes de la forêt” (sic). “Depuis que nous sommes plus nombreux, le climat a changé”, constate pour sa part Fabrice, un compatriote de Youssef, totalement désenchanté : “Nous n’avons pas le droit de travailler, juste celui de mendier. Les gens ici sont généreux, mais un jour ils en auront marre de donner”, ajoute-t-il. Les Berkanis se sont habitués à rencontrer les Subsahariens, le mardi jour du souk ou le vendredi, jour de la prière. “A Oujda ou Nador je suis obligé de donner un prénom musulman pour bénéficier de l’aumône. A Berkane, ce n’est pas utile”, explique Fabrice. “Les gens, pour ne pas avoir d’ennui avec les autorités, ne les emploient plus. Alors qu’il y a quelques années, beaucoup travaillaient dans les champs autour de Berkane et les chantiers de construction pour payer leur voyage” raconte Najib Charafi.

    Des commerçants solidaires
    John, un Libérien de 20 ans qui fréquente un camp près de Fezouane, un petit village à une dizaine de kilomètres de Berkane, est l’un des rares à avoir trouvé un emploi dans un hôtel du village. De courte durée : deux jours alors qu’il est au Maroc depuis cinq ans. Descendu au village pour trouver à manger, il attend un compatriote parti en ville : “Il a emprunté une mobylette à un habitant du village”. L’un de leurs points de chute est le snack Chouaïb où le patron est connu pour servir des sandwichs gratuitement. Mais aussi la boulangerie Essalam où Amine a l’habitude de donner une vingtaine de pains aux abir sabil (enfants du voyage, comme il préfère les appeler) qui fréquentent la rue commerçante. “Ils évitent de se regrouper à plus de deux pour ne pas attirer l’attention et font très attention à leur tenue vestimentaire”, raconte Amine. Certains comme Youssef se sont même fait des amis. Ainsi, ce Camerounais est devenu l’avant-centre d’une équipe de quartier de Berkane et fait des merveilles chaque samedi sur le terrain. Chez Fabrice, depuis huit mois à Berkane, l’impression est plus nuancée : “Il arrive que les enfants nous jettent des pierres”, même s’il admet que les rapports avec la majorité de la population de Berkane sont cordiaux comme avec ce coiffeur qui lui coupe gratuitement les cheveux. Certains migrants laissent même en dépôt leur argent liquide chez certains commerçants de confiance pour ne pas se le faire voler S. Youssef et Fabrice attendent la Coupe du monde pour tenter un nouveau passage, comptant sur un relâchement des policiers marocains et espagnols distraits par les matchs de foot. Najib Charafi ne semble pas trop y croire : “La forteresse Europe a décrété que la tolérance n’avait qu’une seule couleur : elle est blonde aux yeux bleus” constate très philosophe ce dernier. En attendant, Berkane, la “noire” en Berbère, découvre la cohabitation avec une nouvelle population bien partie pour rester au Maroc…

    Hassan Hamdani
    Source: TelQuel

    Alain
    Membre

    Bonsoir mco,

    Bien sûr que je comprends ce que tu dis et ce que tu aimes.

    Mais ma question est : que faut il faire pour apporter un développement à la région ? Un développement qui soir capable de créer autant d’emplois ? Qui soit capable de faire rentrer autant de devises ?

    Comme beaucoup, je n’aime pas ces grands ensembles immobiliers, mais je sais aussi ce que ce n’est pas le fait d’aimer ou de ne pas aimer qui compte le plus.

    Le développement économique ça veut dire qu’il y a du travail pour beaucoup de gens, ça veut dire qu’il y aura moins de situations précaires, ça veut dire qu’il y a quelque chose à manger dans les assiettes, ça veut dire tout simplement que la vie des gens devient meilleure par ce qu’ils peuvent accéder à l’éducation, aux soins médicaux, à la culture…..

    Quand on a faim, on ne peut pas se cultiver, apprendre à lire et à écrire….

    Alors, est ce que maintenant que le programme a été décidé et qu’il n’y aura pas de retour en arrière, il ne vaut pas mieux rechercher comment s’inscrire dans les retombées économiques au lieu de les laisser à d’autres.

    Est ce qu’il n’y a pas des opportunités à saisir qui soient créatrices d’emplois ?

    Ce ne sont que des questions, pas des affirmations…..

    Peut on rechercher les aspects positifs pour que les populations ne soient pas encore les perdantes de cette histoire, même si ce n’est pas ce que chacun aurait souhaité ?

    Peut être qu’il vaut mieux rechercher que de tout rejetter en bloc

    #213702

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    MOHAMMED
    Membre

    La laicite c est une pure invention occidental, c est une réaction contre l oppression de l église.
    Et je peux vous dire sans la laiicite on occident les européen serions encore a l époque du moyen age .c est le contraire chez les musulman la oumma de l islma étais forte lorsqu au les musulman étaient bien attacher a leur religion .
    donc on a pas besoin de laiicite on a besoin d un retour a notre source, un islam adapte a notre époque sans touche au fondement principale de la religion

    #201507
    Iznassen
    Membre

    « Areqqas » le facteur dans la langue des Marocains. « Areqqas  » signifie en Tamazight la personne chargée de transmettre une lettre, une parole, un bien entre les gens.

    Le mot est entré dans la Darija  » Reqqas »; mais il disparaît pour être remplacé par « lfactour » (Le facteur), puis enterré définitivement par la politique d’arabisation agressive.

    Heureusement le mot  » Areqqas » survit toujours chez les Amazighophones. Il est aussi utilisé actuellement pour désigner l’aiguille d’une montre. L’aiguille faisant un mouvement de va et vient comme un « Areqqas » qui fait l’aller-retour pour transmettre la lettre

    #210591

    En réponse à : Euthanasie : Pour ou contre ??

    fadi
    Membre

    Tu retourne au point 0 Linda !!
    Interdite ou permise, on en a assez parlé !!

    #212975
    Zineb
    Membre

    Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour! 😆
    Salut à tous,
    je suis allée voir le film avant-hier.
    Côté histoire et contexte,j’ai aimé.Le film refléte la réalité d’une tranche de la société marocaine.Je connais cette réalité,à travers les journaux…mais ce n’est pas comme voir.
    En bref,l’histoire traite la vie de jeunes ,(en effet,des lycéens de la mission française_j’ai bien dit Des pas les) ,préoccupés par la cigarette,la drogue,les relations amoureuses.Les études,on s’enfiche pas mal,du moment qu’il y a de l’argent..qui n’ont aucun sens de la responsabilité pour résumer.
    Côté action,il y a eu quelques scènes exagérées 😯 ,qu’il n’était pas nécessaire de jouer.heureusement que je suis allée au ciné avec mon amie.Ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle.
    Du moment que ce n’est pas moi qui les joue,ce n’est pas grave!lol!

    Ce qui m’a un peu étonné,c’est que le film n’a rien avoir avec certains commentaires que j’ai pu lire.En plus,dans l’affiche,les deux héros me paraissaient des adultes,alors que ce ne sont que des lycéens!Donc ce que j’ai imaginé n’avait presque rien avoir avec le film!

    Il ne faut pas se contenter des avis des autres.Il ne faut pas anticiper,et juger sans avoir vu la chose(si c’est possible),et là, le film!

    #213512
    Alain
    Membre

    Bonjour al-mansi,

    Quelques rectifications :

    La « commune de Paris » n’est pas une guerre civile entre communistes et capitalistes. C’est la tentative de prise de pouvoir de la population parisenne contre la présence de l’armée prussienne dirigée par Bismarck.

    Pour mémoire Napoléon III avait déclaré la guerre à la Prusse sans aucune préparation, et la Prusse envahit la France. Son gouvernement conduit par Adolphe Thiers (et par toute une bande d’incapables….) laissat défiler les prussiens sur les Champs Elysées ce qui déclencha une insurection populaire.

    Les revendications de la la Commune de Paris étaient le retour à la République, le départ de l’envahisseur prussien et la fin du régine corrompu du Second Empire.

    Tout se termina dans un bain de sang. Les « communards » (et non pas les communistes….) furent exécuter pour la plupart, les autres condannés au bagne ou à suivre l’armée française dans ses expédition colonniales.

    Il ne manque pas d’ouvrages qui traitent de cette question, si celà t’interesse je pourai t’indiquer de bonnes sources bibliographiques.

    Quand à mes opinions politiques, je pense effectivement que tu fais fausse route.

    Avoir une forte sensibilité sociale, lutter contre les inégalités, contre toutes les formes d’oppression, contre le racisme…. ne sont pas les marques du communisme.

    Je me sens appartenir aux forces du progrès…. et c’est déjà pas mal.

    Pour ce qui concerne le débat sur l’économie, je te suggère d’ouvrir un débat sur le thème : quelle alternative à l’économie capitaliste ?

    Par avance, ma réponse sera : l’économie de marché existe, c’est un fait incontestable (comme la mondialisation) et je m’efforce d’en atténuer les effets négatifs pour les populations les plus défavorisées (à la mesure de mes faibles moyens….)

    Voilà, j’espère avoir répondu à des différentes questions .

    A bientôt. Cordialement

    #213511
    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    J’ai 62 ans, professeur de sociologie à la retraite, je m’interroge sur un éventuel retour à Oujda.

    Mes 2 arrières grands pères étaient des militants de la Commune de Paris, ils ont été arrêtés en 1870

    camarade Alain (lol…. je ne suis pas communiste :evil:)

    vous parlez de la guerre cicile de 1870 entre cmmunistes et capitalistes qui a eu lieu en plein paris, je pense que même vos universitaire français n’en savent rien !! c’est effacé ou presque des livres scolaires de l’histoire….. moi j’en connais un peu…et l’histoire de la colonne de palce vendome…qui a été construite -soit disant- de débris des armes des ennemies….

    bref, je sens un penchant très fort vers le communismme marxiste -à moins que je me trompe – croyez-moi que chez-nous au maroc ce marxisme n’est qu’un passé non désirable….

    sinon, certes, il nous manque des gens convaincus de l’invalidité du choix capitaliste ou ce qu’on appelle actuellement – à tord – le libéralisme…ceci dit, on ne veut pas non plus de la dictature prolétaire et de l’idelogie abérrante de marx qui divise le monde entre travailleur exploité et exploiteur…

    à suivre

    N.B pour vous : al-mansi en arabe = l’oublié en français (ou plutot j’essai de parler au nom des oubliés)

15 réponses de 1,141 à 1,155 (sur un total de 1,221)
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