Résultats de la recherche sur 'de+retour'
-
Résultats de la recherche
-
Sujet: Clin d’oeuil ..
Un homme se leva pour accomplir l’office matinal à la mosquée.
Il s’habilla, fit ses ablutions et emprunta le chemin de la mosquée.
En cours de chemin, il tomba et ses habits se salirent.
Il se leva, se dépoussiéra et se dirigea vers sa maison.
Une fois à la maison, il se changea, fit ses ablutions et s’en retourna à la mosquée.
Sur son chemin, il tomba à nouveau et se salit, il se releva, se nettoya et se dirigea vers sa maison.
Une fois à la maison, il se changea une fois de plus, fit ses ablutions et s’en retourna à la mosquée.
Sur son chemin, il rencontra un homme tenant une lampe, il lui demanda son identité mais l’autre lui rétorqua : « j’ai vu que tu es tombé deux fois sur ton chemin vers la mosquée c’est pourquoi j’ai apporté cette lampe pour t’éclairer le chemin. »
L’homme le remercia infiniment et tous deux se dirigèrent vers la mosquée.
Une fois à la mosquée, le premier demanda à l’homme à la lampe de venir prier avec lui dans la mosquée. Ce qu’il refusa.
L’homme le lui demanda encore deux fois mais la réponse était la même.
L’homme lui demanda pourquoi il ne voulait venir prier.
Il lui répondit «je suis Satan »
L’homme fit choqué par cette réponse Satan lui expliqua :
Sur ton chemin vers la mosquée c’est moi qui te fis tomber.
Quand tu retournas à la maison pour te purifier et revenir à la mosquée, ALLAH te pardonna tous tes péchés.
Je te fis tomber une seconde fois et même cela ne te découragea pas de venir prier à la mosquée. Mais au contraire tu repris le chemin de la mosquée.
A cause de cela (ta détermination) ALLAH pardonna les habitants de la maisonnée
J’eus peur qu’en te faisant tomber une fois de plus ALLAH ne pardonnât les villageois. Je fus convaincu qu’à coup sûr tu attendrais la mosquée.Donc il ne faut pas laisser Satan bénéficier de ses actions.
Il ne faut pas abandonner une bonne action que vous avez l’intention d’accomplir car vous ne pouvez jamais mesurer la récompense attachée, en franchissant les obstacles dressés face à l’accomplissement de cette action.Bonne matinée Oujdinautes
Bloqués depuis peu dans la région de Berkane, les harragas subsahariens survivent grâce à l’aide des habitants. Les rapports entre les deux populations sont particulièrement cordiaux, malgré quelques petits heurts et malentendus quotidiens.
Arrivé du Cameroun, après un périple à travers le Niger et l’Algérie, Youssef est venu tenter de forcer la lucarne de l’Europe : Melilia. Mais, depuis la destruction du camp de Subsahariens de Gourougou en février 2005, près du préside espagnol, il s’est replié comme beaucoup de ses compagnons d’infortune dans les bois près de Berkane. Refoulé régulièrement à la frontière algérienne par les autorités marocaines, réexpédié illico presto à la frontière marocaine par les autorités algériennes, Youssef se pensait simplement en transit à Berkane. Il y est depuis sept mois, en escale permanente. “Les seuls contacts que nous avions avec la population locale, c’étaient les gendarmes ou des paysans qui nous donnaient à manger quand on retournait tenter notre chance à Melilia”.
Berkani d’adoption
Depuis, Youssef est devenu Berkani malgré lui, il descend régulièrement en ville pour mendier et préfère attendre le moment propice pour y tenter de nouveau sa chance car le climat y est plus tolérant : “A Berkane, aucun commerçant ne refuse de nous servir contrairement à Nador” raconte-t-il. Dans ce refus, entrent pour une bonne part les pressions exercées par les autorités sur les commerçants pour qu’ils ne vendent rien aux Subsahariens. Cependant, ces pressions ne semblent pas encore avoir prise à Douar Halouma à quelques kilomètres de Berkane. Sur ce morceau bâti de campagne, sans route goudronnée, où vivent des “immigrés” de Taza et Beni Mellal, Ahmed a appris deux ou trois rudiments d’anglais à force de servir les anglophones d’Afrique noire qui vivent dans un camp, dans la forêt qui surplombe le village en béton.Souvent à court d’argent, les Subsahariens survivent aussi grâce à la générosité des villageois. “Ils viennent frapper aux portes des habitants, la nuit, pour qu’on les aide” explique Ahmed. La cohabitation entre les deux communautés se passe sans heurts, même si le commis d’Ahmed s’inquiète de la dernière rumeur qui circule. Un employé de banque aurait été tué par un Subsaharien. “L’homme est tombé dans un canal d’irrigation et s’est noyé”, doit lui expliquer Najib Bachiri, président de l’association Homme et environnement qui assiste les Subsahariens à Berkane. “Il y a de plus en plus de rumeurs de cannibalisme, d’agressions ou de meurtres qui sévissent dans la province de Nador mais elles ne rencontrent pas encore d’écho à Berkane”, estime ce dernier. “Le racisme n’est pas le fait des gens simples et ordinaires dans la région, mais plutôt celui des gens dits ‘cultivés’”, ajoute Najib Bachiri qui a vu une responsable d’association accuser “ces nègres d’avoir mangé les singes de la forêt” (sic). “Depuis que nous sommes plus nombreux, le climat a changé”, constate pour sa part Fabrice, un compatriote de Youssef, totalement désenchanté : “Nous n’avons pas le droit de travailler, juste celui de mendier. Les gens ici sont généreux, mais un jour ils en auront marre de donner”, ajoute-t-il. Les Berkanis se sont habitués à rencontrer les Subsahariens, le mardi jour du souk ou le vendredi, jour de la prière. “A Oujda ou Nador je suis obligé de donner un prénom musulman pour bénéficier de l’aumône. A Berkane, ce n’est pas utile”, explique Fabrice. “Les gens, pour ne pas avoir d’ennui avec les autorités, ne les emploient plus. Alors qu’il y a quelques années, beaucoup travaillaient dans les champs autour de Berkane et les chantiers de construction pour payer leur voyage” raconte Najib Charafi.
Des commerçants solidaires
John, un Libérien de 20 ans qui fréquente un camp près de Fezouane, un petit village à une dizaine de kilomètres de Berkane, est l’un des rares à avoir trouvé un emploi dans un hôtel du village. De courte durée : deux jours alors qu’il est au Maroc depuis cinq ans. Descendu au village pour trouver à manger, il attend un compatriote parti en ville : “Il a emprunté une mobylette à un habitant du village”. L’un de leurs points de chute est le snack Chouaïb où le patron est connu pour servir des sandwichs gratuitement. Mais aussi la boulangerie Essalam où Amine a l’habitude de donner une vingtaine de pains aux abir sabil (enfants du voyage, comme il préfère les appeler) qui fréquentent la rue commerçante. “Ils évitent de se regrouper à plus de deux pour ne pas attirer l’attention et font très attention à leur tenue vestimentaire”, raconte Amine. Certains comme Youssef se sont même fait des amis. Ainsi, ce Camerounais est devenu l’avant-centre d’une équipe de quartier de Berkane et fait des merveilles chaque samedi sur le terrain. Chez Fabrice, depuis huit mois à Berkane, l’impression est plus nuancée : “Il arrive que les enfants nous jettent des pierres”, même s’il admet que les rapports avec la majorité de la population de Berkane sont cordiaux comme avec ce coiffeur qui lui coupe gratuitement les cheveux. Certains migrants laissent même en dépôt leur argent liquide chez certains commerçants de confiance pour ne pas se le faire voler S. Youssef et Fabrice attendent la Coupe du monde pour tenter un nouveau passage, comptant sur un relâchement des policiers marocains et espagnols distraits par les matchs de foot. Najib Charafi ne semble pas trop y croire : “La forteresse Europe a décrété que la tolérance n’avait qu’une seule couleur : elle est blonde aux yeux bleus” constate très philosophe ce dernier. En attendant, Berkane, la “noire” en Berbère, découvre la cohabitation avec une nouvelle population bien partie pour rester au Maroc…Hassan Hamdani
Source: TelQuel« Areqqas » le facteur dans la langue des Marocains. « Areqqas » signifie en Tamazight la personne chargée de transmettre une lettre, une parole, un bien entre les gens.
Le mot est entré dans la Darija » Reqqas »; mais il disparaît pour être remplacé par « lfactour » (Le facteur), puis enterré définitivement par la politique d’arabisation agressive.
Heureusement le mot » Areqqas » survit toujours chez les Amazighophones. Il est aussi utilisé actuellement pour désigner l’aiguille d’une montre. L’aiguille faisant un mouvement de va et vient comme un « Areqqas » qui fait l’aller-retour pour transmettre la lettre