Résultats de la recherche sur 'est ce vrai'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'est ce vrai'

15 réponses de 3,496 à 3,510 (sur un total de 3,962)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • Alain
    Membre

    Salut dawy,

    ++ ton post 😛 😛

    …. en fait j’ai de gros doigts qui occupent tout le clavier 😆 😆

    Quand je fais des fautes, c’est le signe de la précipitation…. tu sais lorsque la pensée va plus vite que le corps…

    Pour répondre à ta question, à l’époque où j’ai appris à lire et à écrire (1949/50), la méthode était unique, et c’était des heures de B et A =>BA.

    La méthode globale est arrivée bien plus tard.

    De toute manière, et quelque soit la méthode, je n’étais pas un bon élève, je prèferai jouer, ça me semblait plus drôle…. et par ailleurs je n’étais pas non plus très discipliné, mais ça , ça continue encore 😆

    Ce n’est que bien plus tard (après le BAC) que je me suis mis à vraiment étudier. L’économie et la sociologie.

    A propos des méthodes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, je n’ai AUCUN avis sur cette question.
    Je ne porte pas un grand intérêt à la pédagogie « infantile », je suis bien plus concerné par les méthodes d’apprentissage pour adultes en reconversion professionnelle (en particulier auprès des travailleurs sociaux entre autres).

    Tu auras l’occasion de relever d’autres fautes…. car je n’ai pas fini de mettre mon grain de sel dans tous ces débats.
    Si ces fautes te font vraiment mal aux yeux, je te promets de passer avant par le vérificateur orthographique.

    😯 😯 😯

    #201510
    Anonymous
    Membre

    salam ou 3alikoum à tous

    J’ai un probléme et je ne peux pas en parler à ma famille ni aux gens autour de moi car il ne me comprendraient pas et on dit que c’est plus facile de se confier aux personnes que l’on ne connait pas donc voila je vous raconte je me marie en été inchallah et le souci c’est que je ne sait plus si j’ai vraiment envi de me marié ou pas je n’ai que 22ans et la plupart des gens me disent que tu est trop jeune j’avoue que le mariage demande énormément de responsabilité et je me sens pas préte a vivre tout sa j’ai encore besoin d’être autour de ma famile ma mere mes freres et ma soeur je me dit que je n’ai pas encore profité d’eux et vice versa et il y a un tas de chose qui me trotte dans la tête et je ne sais vraiment plus quoi faire pourtant l’homme avec qui je vais me marier est bien gentil adorable attentionné mais c’est pas suffisant pour enlever ce doute qui me pése lourd dans mon coeur donc s’il ya des personnes qui on déja vécu ce cas s’il vous plait répondez moi merci et bien sur les autres avis seront aussi les bienvenus chocrane à tous ceux qui ont lu mon message. Et ceux qui compte polluer ce post abstenez vous merci car c’est sérieux. 😉

    mco91
    Membre

    @Alain wrote:

    Bonjour à tous,

    Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.

    Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.

    Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
    Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.

    En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
    Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESA

    Une ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
    Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.

    Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?

    Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….

    il y a tjs d autres choix mr alain, nos valeurs et nos principes sont ce qu on a de plus chere!!!on é pas prés à abandoné 1m de notre plage si c été nous qui decidé…ms malheureusement ce né pa le cas
    je di pa ça contre vs mr alain, je le dirai biensur si vous ne respectez pa la moindre valeure de notre société, ms du moment où vs respectez les gens et leurs valeurs vs n oriez jamai un souci

    mco91
    Membre

    @al-mansi wrote:

    Je vais pas trop insister sur le sujet, comme j’ai dit avant, il y a eu un long débat précedent…et je veux pas envenimer un autre débat ici …..

    Tu me parles d’un « endroit de luxe où on peut aller », je pense qu’un individu qui cherche le luxe ne peut absolument pas être un représentant de l’opinion de la population d’Oujda, car tout simplement la majorité des habitants de l’Orient Marocain cherche difficilement à subvenir à leurs besoins quotidiens… je dis ça pour te signaler qu’il y a un autre avis majoritaire que t’es pas obliger de l’adopté, mais de point de vue démocratique t’es obligé de le respecter et de l’admettre.

    Cet avis majoritaire, voix du peuple, ne peut être qu’un refus de la main étrangère mise sur nos richesses et nos moyens de développement.

    Je pense sincèrement que t’es suffisamment patriotique et intelligent pour refuser que des riches auront le droit et la possibilité de s’offrir les biens d’un autre peuple pauvre.

    En outre, je rejette catégoriquement ce type d’installations même si ça appartient à des marocains, car tout simplement ce que toi tu appelles le luxe introuvable, moi je l’appelle une débauche à l’échelle de l’Etat, et plus précisément et plus vulgairement , je dirais : une orgie sexuelle cautionnée par l’Etat et effectuée – dans un lieu donné – par des milliers de personnes étrangers touristes et habitants locaux, cette orgie sexuelle se nomme chez nos dirigeants : le tourisme.

    Le vrai tourisme existe en Egypte, en Grèce, en France et en d’autre pays, mais pour le Maroc, la plupart (de nos clients) viennent pour cherchee des prostituées pas cher et des homosexuelles.

    Info : au niveau de la prostition mondial le Maroc est classé deuxième après le Brésil, certains de nos compatriotes seront déçus et doubleront leurs efforts pour améliorer ce score.

    c clair mr al amnsi, ça me fé tro de la paine de voir la plage de mon enfance et de mon adolescence(ss touristes etrangers 👿 👿 ) … dans cette situation!!!!
    moi je suis archicontre des touristes 👿 👿 qui respectent pas nos valeurs et nos principes!!!! ici chez eux ils nous empechent meme de pratiké notre religion(ce ki é le plus importan pour un musulman) car il fo respecter les valeurs de la france ❗ ❗ , alor que eux qd ils viennent chez ns ts é permi ts é autorisé!!!!!!

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous,

    Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.

    Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.

    Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
    Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.

    En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
    Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESA

    Une ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
    Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.

    Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?

    Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….

    #201508

    Sujet: Les enfants de la misere

    dans le forum Débats
    ahmed
    Membre

    Marrakech : les enfants de la misère envahissent les rues
    LE MONDE | 10.06.06 | 15h00 • Mis à jour le 10.06.06 | 15h00
    MARRAKECH ENVOYÉE SPÉCIALE

    lle a trois mois et boit son biberon toute seule, couchée dans son lit à barreau. On a coincé le flacon entre les pattes d’un ours en peluche posé sur sa poitrine. Comment faire autrement ? Il n’y a dans cet orphelinat, cet après-midi-là, que trois assistantes maternelles pour 72 nourrissons. Les jeunes femmes travaillent dix-huit heures par jour et, malgré leur fatigue, se montrent efficaces et patientes.

    Mouna est l’une des rares petites filles recueillies par cette crèche de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, à Marrakech. On compte en moyenne dans l’établissement une fille pour neuf garçons. On n’abandonne pas une petite fille, au Maroc. C’est une denrée précieuse. Une fille, c’est utile et c’est docile. On pourra toujours la faire travailler comme « petite bonne ».

    Les garçons, eux, sont légion. Amine, quatre mois, a été retrouvé en pleine rue, enfermé dans un sac plastique, au bord de l’asphyxie. Fouad, six ans, a été « oublié » par sa mère, il y a six mois, sur la place Jemma El Fna, au milieu des touristes et des charmeurs de serpents. Quant à Soukaïna, deux ans, elle a été vendue à deux reprises par sa mère, pour 500 dirhams (50 euros).

    Au Maroc, les enfants de la misère ne se comptent plus. Le pouvoir est conscient du problème. Il a décrété le 12 juin « journée nationale de lutte contre le travail des enfants ». Mais par quel bout aborder un dossier aussi vaste ? Enfants non scolarisés. Enfants « sniffeurs » de colle. Enfants exploités sexuellement…

    Combien sont-ils à travailler, entre sept et quinze ans ? Il est difficile de le savoir, 90 % des petits marocains entrent dans le cycle primaire, mais plus de la moitié abandonnent l’école avant le secondaire. Environ 600 000 jeunes de moins de 18 ans sont hors du système scolaire (sur une population de 30 millions). Les uns atterrissent dans la rue ou dans des ateliers d’artisanat, les autres dans des familles bourgeoises, comme petites domestiques.

    A Marrakech, – première destination touristique du Maroc – on parle davantage du problème des enfants dans la rue que des enfants des rues. Ici, à l’inverse de Casablanca, les jeunes en situation précaire disposent, la plupart du temps, d’un semblant de famille – une mère célibataire et analphabète le plus souvent – et d’un toit. Mais, à l’exode rural, au chômage, à l’éclatement familial en augmentation vertigineuse, s’ajoutent les problèmes liés au tourisme. La mendicité est le premier d’entre eux, bien plus que la pédérastie, dénoncée par les médias.

    En ce début de matinée, les touristes sont rares sur la place Jemma El Fna. Les enfants-mendiants aussi. Ils n’arriveront que vers 14 heures, après avoir dormi. Tandis que leurs mères dessineront des arabesques au henné sur la paume des passantes, ils vendront des Kleenex, des sacs plastiques, ou se contenteront de tendre la main. Quand ils iront se coucher, vers minuit, ils auront récolté quelque 200 dirhams, soit 6 000 dirhams mensuels, alors que le smic est à 2 000 dirhams.

    « C’est dur, dans ces conditions, de convaincre les mères d’envoyer leurs enfants à l’école. Elles me disent toutes : « mais avec quoi vais-je les nourrir s’ils cessent de me rapporter de l’argent ? L’urgence, ce n’est pas de mettre mon fils à l’école, c’est de me trouver un travail ! » », raconte Karima M’kika, jeune fondatrice et directrice d’Al Karam, association qui se consacre aux enfants en détresse.

    Pour comprendre le problème des enfants au travail, il faut « dépasser les clichés que l’on a en Occident », souligne Fouad Chafiqi, universitaire spécialiste des sciences de l’éducation et consultant de l’Unicef. Beaucoup de ruraux voient « comme une bénédiction », explique-t-il, le fait que leurs fils et filles soient engagés comme apprentis ou « petites bonnes » peu après leur arrivée à Marrakech. De leur côté, les employeurs ne sont pas loin de penser qu’ils « font le bien » en sauvant ces enfants du vagabondage.

    Au fin fond de la médina, du côté du souk des tanneurs, Khalid, jeune éducateur de rue employé par Al Karam, semble découragé. « La sensibilisation et l’éducation ne suffisent pas. La vraie solution est économique. Il faudrait des programmes de réinsertion sociale », soupire-t-il. Khalid s’inquiète d’un phénomène en plein essor : « les parents fugueurs ». De plus en plus de mères viennent lui dire : « Je n’en peux plus. Débrouillez-vous avec mes enfants, moi, je renonce ! » Et elles partent pour une autre ville.

    Soumis aux pressions internationales pour réduire les dépenses publiques, le pouvoir marocain semble hésiter sur la conduite à tenir. On lui reproche souvent de privilégier les apparences. Les initiatives, il est vrai, ne manquent pas : coup d’envoi, en juin 2005, d’un ambitieux programme, « Le Maroc digne de ses enfants » ; préparation d’une loi réglementant le travail domestique ; signature, le 6 mai, d’un accord de partenariat entre l’Unicef et la willaya de Marrakech, etc.

    Sur le terrain, se plaignent de ne pas obtenir de budget dès qu’elles s’écartent du « spectaculaire ». « Un « généreux donateur » est venu proposé un centre exclusivement consacré aux enfants abusés sexuellement !, raconte, d’un air las, la responsable d’une association d’aide à l’enfance. Nous manquons d’éducateurs et de travailleurs sociaux. Personne ne veut prendre en charge leurs salaires. Or nos urgences sont là, dans l’invisible. »

    Florence Beaugé
    Article paru dans l’édition du 11.06.06

    #213694

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    fadi
    Membre

    C’est ce ki se passe vraiment dans un Maroc musulman ..
    Nos lois sont tous sauf inspirés de l’Islam .. Kand je lis des propos pareils, j’ai l’impression ke je viens d’un autre pays !!
    Ou sont ces lois inspirés par l’Islam ??

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    #213691

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    Mrs fadi & Sfinks,

    je vous donne moi-même une réponse à ma question :
    les musulmans ne veulent pas de la laïcité ce n’est pas par confusion avec l’atheisme mais par les raisons suivantes :
    1- adopter la laïcité revient à rejeter l’application de l’Islam à l’echelle de l’état, et le rejet des consignes coraniques est considéré aux yeux de tous les musulmans comme une apostasie…ردة عن الإسلام….donc, peu importe les mots utilisés (athés, mécréant, laïque, libéral, …) le résultat est le même : tu n’es plus musulman.

    2- la laïcité n’est pas une libérté ni personnelle ni étatique, mais au contraire, appliquer la laïcité ne passe que par imposer le rejet de la religion (islamique dans notre cas) et imposer des lois conçues par des humains et qui sont parfois bons, parfois mauvais.

    à titre d’exemple juste pour illustrer, si ton frère est tué volontairement par un agresseur, la loi islamique te laisse le choix entre pardonner et accepter une rançon ou de tuer cet agresseur (dans un but dissuasif pour les autres criminels)…mais la plupart des lois laïques actuelles t’imposent de calmer ta caloère et admettre que l’agresseur sera jugé 20ans de prisons au pire des cas.
    je garde pour moi laquelle des sanctions est la bonne, et je répéte que cet exemple a un seul but : démontrer par A + B que la laïcité ne fait que remplacer les lois imposées par les religions par d’autres lois imposées par des hommes.

    enfin, je vous invite à lire et lire et encore lire si vous êtes vraiment intéréssés par la recherche du savoir et de la Vérité. ne récitez pas ce qu’on vous dicte. moi perso, j’ai lu un peu de tout : marxisme , chrétianisme, et pleins d’autres philosophies tout en passant par le franc-maçonisme et le descartisme où votre foi est volatilisée si vous n’en êtes pas convaincus , et bien sûr j’ai lu l’Islam avec ses plusieurs branches et courants, je vous dis ça pour vous dire que c’est un racourcis que je vous donne ou si vous voulez une conclusion à vérifier par vos efforts de chercheurs : Il n’y a pas d’autre Salut en dehors de l’Islam.

    un dernier conseil, et je ne suis pas habilité à vous donner des conseils, si vous n’êtes pas musulmans par conviction vraiment ça ne vaut même pas le coup de se dire musulman.

    à suivre.

    #213769
    MOHAMMED
    Membre

    Mr alain on est la pour débattre des sujets comme des gens civilise sans offense l autre .philosophie 2 balle ou trois balle, franchement j attendais pas sa d une personne qui se dit professeur de je ne sais quoi, la mort vous fait perdre les pédales vous dite pas de dieu mais au fond de vous il y a doute : et si c étais vrai!!. Si vous n été pas prêt de parle de sa on tourne la page on gardent un minimum de respect
    Pour iznassen si il y a une personne qui ne mérite qu on lui répond ça serait toi
    trakhest o kilo

    al-mansi
    Membre

    Je vais pas trop insister sur le sujet, comme j’ai dit avant, il y a eu un long débat précedent…et je veux pas envenimer un autre débat ici …..

    Tu me parles d’un « endroit de luxe où on peut aller », je pense qu’un individu qui cherche le luxe ne peut absolument pas être un représentant de l’opinion de la population d’Oujda, car tout simplement la majorité des habitants de l’Orient Marocain cherche difficilement à subvenir à leurs besoins quotidiens… je dis ça pour te signaler qu’il y a un autre avis majoritaire que t’es pas obliger de l’adopté, mais de point de vue démocratique t’es obligé de le respecter et de l’admettre.

    Cet avis majoritaire, voix du peuple, ne peut être qu’un refus de la main étrangère mise sur nos richesses et nos moyens de développement.

    Je pense sincèrement que t’es suffisamment patriotique et intelligent pour refuser que des riches auront le droit et la possibilité de s’offrir les biens d’un autre peuple pauvre.

    En outre, je rejette catégoriquement ce type d’installations même si ça appartient à des marocains, car tout simplement ce que toi tu appelles le luxe introuvable, moi je l’appelle une débauche à l’échelle de l’Etat, et plus précisément et plus vulgairement , je dirais : une orgie sexuelle cautionnée par l’Etat et effectuée – dans un lieu donné – par des milliers de personnes étrangers touristes et habitants locaux, cette orgie sexuelle se nomme chez nos dirigeants : le tourisme.

    Le vrai tourisme existe en Egypte, en Grèce, en France et en d’autre pays, mais pour le Maroc, la plupart (de nos clients) viennent pour cherchee des prostituées pas cher et des homosexuelles.

    Info : au niveau de la prostition mondial le Maroc est classé deuxième après le Brésil, certains de nos compatriotes seront déçus et doubleront leurs efforts pour améliorer ce score.

    #213667

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    @sfinks59 wrote:

    soyens claire tu vas pas me dire que celui qui tu un musilmans est un martire ,vraiment c nimporte koi!

    je confirme, un musulman tué par des mécréants a de forte chance d’être admis comme martyre par le Tout Miséricordieux Allah, Dieu de l’Univers. donc le jugement des individus humains est futile et n’importe guère.

    #213666

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    sfinks59
    Membre

    alors tu le considere comme un martire wallah le monde a lenvers , il été lié avec al qaida qui a été deriere les attentas de casablanca .des disaine de morts innocents msakine. 👿 soyens claire tu vas pas me dire que celui qui tu un musilmans est un martire ,vraiment c nimporte koi!

    #213790
    samir.m
    Membre

    bonjour
    zarkaoui mort ou vivant ne change rien au probleme irakien qui s’ajoute au probleme palestinien tel vous reponderons les musulmans qui se sentent opprimè
    il est vrai qu’uil ne fesait pas de distinction entre vieillard femme ou enfant qui est d’ailleur tres regretable mais ce sont des dommage comme l’armee americaine en commet en pagaille sans qu’on s’en prèoccupe et q’uon lui attribue ;
    donc pour les un c’est un hero pour les autres c’est un criminel ,et si vous voulez savoir le sentiment vrai des fondamentaliste ils vous confirmeront la base sur l’aquelle se batait zarkaoui ,on est pret a eliminer les trois quarts de la population pour nettoyer notre sang cest regretable mais c ainsi ,quand a ceux qui vraiment se rejuissent du bain de sang et qui agissent dans l’ombre en detruissant les cellules souche de la nation musulmane en agitant le drapeu de la minoritè de la libertè d’expression et le droit a l’autodetermination ils sont connu d’avance . et on se demande porquoi ils ne font pas autant avec le peuple palestinien les indiens d’amerique que l’on parque comme des animaux dans des rèserves les aborigenes australien et les noirs sud africains.

    #213659

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    emmy
    Membre

    personnelemnet j’en doute fort qu’il soit vraiment mort(ALAHO A3lam) ,je crois que c’est un nouveau sal cou des americains les pauvres telemnt ils revent d’avoir en mains les tetes de ces personne la telque Aboumos3ab et benladen et d’autres bien sur, ils annoncent de tps à autre des victoires comme celle la!
    ms vs savez les amis j’attend de tt mon coeur une réponse ou un indice d’alkaida qui denonce cette nouvelle lol! (prq pas une cassette vidéo d’Aboumous3ab lui mm)!! 😆

15 réponses de 3,496 à 3,510 (sur un total de 3,962)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'est ce vrai'