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15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 474)
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  • #275709
    mounavri
    Membre


    La Vuvuzela, l’autre star du Mondial



    Elle est partout. Dans les rues, autour des stades, dans les tribunes, la Vuvuzela est l’instrument
    indispensable des supporteurs en Afrique du Sud. Cette trompette en plastique fait résonner sa
    grave sonorité toute les journées et toutes les nuits dans les villes qui accueillent les matchs.
    Un joyeux vacarme qui finit par être assourdissant.

    #275523
    Alaa-eddine
    Participant

    d’accord avec toi sur toute la ligne, sauf la dernière phrase 😉

    ca n’a absolument rien avoir avec ceux que tu appel étrangers … d’ailleurs je ne vois pas de qui tu parles, des marocains des autres villes ? des africains ? des européens ?

    l’insécurité est due à beaucoup de facteurs, parmis ceux, les délinquants n’ont plus peur de la police car elle ne peut plus agir, s’ils t’agressent tu dois te laisser faire et après porter pleinte, si tu te défend le délinquant peut porter pleinte et c’est toi qui se retrouve au tribunal … on ferme les yeux sur les « petits vols » car pas assez de ressources au tribunaux et aux comissariats pour les traiter, résultat, les voyoux commancent par des petits vols, et puisqu’ils ne sont pas punis ils prennent confiance, il vont de plus en plus loin jusqu’a devenir non maitrisables.

    bref, il n y a pas 36000 solution, il faut punir très sevèrement et donner l’exemple il n y a pas de petit vol et grand vol, celui qui arrache un portable et qui se fait choppé doit payer cher, ainsi il ne pensera plus jamais à récidiver.

    #206419
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !

    Pour un peu on verrait les têtes de leurs directeurs empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. Voici ma réponse à propos des cliniques.

    « CLINIQUES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT »

    L’article paru sur ‘’l’Économiste’’ de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait il invite au débat. Ceci est mon opinion, je la livre publiquement, gratuitement. Elle va blesser bien des gens, et là aussi, gratuitement !

    Il y a comme une défection sur le plan de l’éthique, carrément de la justice et de l’équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la  »Santé Publique’’, notre mère à tous, occupe-toi des tiens d’abord ! Pour rester polis !

    On se demande ce que pense l’Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons  »commissions d’audit’, la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n’ait été vu et opéré comme une ‘’descente’’, un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu’il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l’Ordre n’aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l’Ordre et l’Université, où l’on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire !

    Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante  »Publique », iraient fouiner et s’enquérir dans les services glauques et autres écuries d’Augias de la Sante Publique, qu’aucun marocain, indigent ou pas n’ignore ?! L’éternelle question de balayer devant son chemin s’impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d’en face !

    Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même, sans mâcher mes mots, est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s’agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d’inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses  »TPA-gistes » sa salubrité, ses urgences, ses véhicules,  »ses pourboires » et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘’corruption’’. C’est une première, qui n’a pas ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l’en féliciter, même si cette constante de la marocanité, cette plaie, persiste toujours ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N’est-ce pas qu’il faut le curer ?

    Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C’est une option qui reste posée, vu l’illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens !

    On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d’office de ce genre d’audits, en principe !), serviraient à quelque chose ? Et si ces scoops ne sont des prétextes annonciateurs du  »largage » de ces cliniques ? CNSS et autres cliniques en voie de  »préparations et de procréations assistées’. Des neo-créations, réservées aux anciens fils des colons-protecteurs !  »Legouar », ces seigneurs et aristos venus d’ailleurs, dont nous restons si férus de leur race identitaire supérieure !

    Ou à la lecture de ces articles, qu’il ne s’agit que d’un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l’appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu’il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses,  »capitalistes » d’ici ou venus d’ailleurs !

    Ce n’est pas par esprit scientifique ni pour l’amour de Jésus qu’ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c’est aussi le fric ! C’est encore moins pour faire dans l’humanitaire qu’ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l’étranger un complexe, décidément inguérissable!

    Mercenaires ou  »exploitants » économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu  »Si Driss » Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés !

    Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l’eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n’a pas été leur demander avant d’investir ou de blanchir chez nous :  » mine ayna laka hada ? »

    Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans  »ces articles de la mort’’, on se demande où étaient hier les percutants observateurs d’aujourd’hui ? Ceux du journal vecteur et ceux de la Houkouma qui leur ont passé le message ? Sont-ce les voies normales de l’Administration de la Santé ou autre, de travailler par journal interposé, afin de réguler la société et de la corriger ? N’y a-t-il pas comme une dérive des inspecteurs au service de Mme Baddou ? Où étaient ‘’les yeux et les oreilles’’ du ministère avant que notre honorable avocate ne prenne en main ce grand magistère ?

    Et curieusement, la lecture de cet article de l’Économiste, donne l’impression d’une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d’inquisiteur, une curée, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d’une grande Mezbala, qui m’a donné l’impression d’un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu’ils en pensent ! Faites un tour à n’importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Ne faut-il pas une Harka publique, une M’hala hospitalière, à la place de cette Fantasia sur les cliniques privées ?

    Un monde où sévissent comme des vicaires, des papes et des portiers d’enfer, des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l’Achéron, à portée de billets, des tickets sans facture, pour accéder aux portes spatiotemporelles. Il n’y a pas que les coulisses des cliniques privées qui ne mènent nulle part ! Sauf respect des illustres personnes imbues d’humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l’avais signalé à Si Thami Khyari, en son temps ! Oui l’Économiste aligne les gadgets rouillés d’un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures !

    Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu’ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j’affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux !

    Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c’est bien, c’est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l’article. Et s’il n’était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ?
    Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d’Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe du progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s’activer et se ferrer à la modernité pour se maintenir.

    Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l’image de notre pays et de notre pouvoir d’achat. On n’a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n’est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L’usure d’une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés !

    On conçoit l’inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d’un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l’Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l’exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame Baddou n’ait pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !

    Sans vouloir défendre l’indéfendable, je dirais, mesure ! Et ce au vu du chemin qui nous sépare de l’Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits, les freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale. Les cliniques et les hôpitaux sont calqués sur notre humble image de ‘’provinciaux’’ issus de pays en voie de développement,  »de paysans », aux moyens limités. Avec parfois de stupéfiantes avancées, spectaculaires, qui redonnent satisfaction et espoir ! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans briser autrui !

    Ici hélas, les cliniques  »privées », ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s’apprête pour faire accepter aux  »autochtones » de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d’importer des  »Siadna Legouar’ pour faire marcher les nouvelles cliniques !

    Pourquoi pas des  »docteurs blancs » pour faire marcher les hôpitaux  » et des Ministres  »blancs  » pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier?

    Pour assurer des présences au Parlement et de l’activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains.

    Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela !
    Car, c’est la souveraineté du Maroc, l’indépendance des siens, que l’on est en train de solder et d’effriter !

    Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d’Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n’étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres.
    Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs*, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux.

    Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu’on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d’indépendance, de s’approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh’mou !

    Dr IDRISSI My Ahmed,
    expert assermenté près la Cour d’Appel.

    L’article en question et auquel je fais référence est ici :

    http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440

    COPIE
    *****

    Sale temps pour les cliniques privées

    · Mises en demeure et menaces de fermeture pour une vingtaine d’établissements

    · Un rapport accablant à l’issue d’inspections officielles

    Des équipements médicaux mélangés à des ustensiles de cuisine et de buanderie, défaillance au niveau des stocks d’oxygène, équipements médico-techniques incomplets, vétustes et rouillés, manque d’hygiène… Non, non vous n’êtes pas dans un hôpital public mais dans des cliniques privées. Ces dysfonctionnements font partie des résultats d’une série d’inspections menées par les équipes de Yasmina Baddou dans ces unités de soins. La démarche est inédite mais aurait dû en principe rentrer dans le cours normal des choses: l’article 26 de la loi 10-94 confère en effet au ministère de telles prérogatives. Mais c’est la première fois que le texte est appliqué depuis sa promulgation. Les équipes ayant inspecté une vingtaine de cliniques les plus en vue dans plusieurs villes: Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Salé, Khémisset, Taounate… L’examen de la nature des anomalies identifiées par les inspecteurs charge lourdement l’image de ces établissements. Au point qu’on se demande parfois si nous parlons bien ici du système de santé privé, censé être autant exigeant sur la solvabilité de sa clientèle que sur la qualité de son service et de ses équipements.
    En tout cas les résultats de ces enquêtes sont effarants. Ici, le minimum de respect des normes de construction et de sécurité n’est pas observé. Là, le groupe électrogène ne dispose pas d’un système de commande lui permettant de se déclencher automatiquement en cas de coupure du courant, ou bien est placé en dehors du bloc médico-technique. Là encore, ce sont plutôt des défaillances au niveau des fluides médicaux avec une seule bouteille d’oxygène pleine, tandis que la deuxième de secours est absente ou vide (bonjour la respiration artificielle!), ou l’absence de système by-pass pour le raccordement des bouteilles d’oxygène. Dans d’autres établissements la situation est plus grave puisque les manquements touchent carrément aux équipements médico-techniques, notamment les blocs opératoires. Les inspecteurs ont été effarés de découvrir l’absence d’unité de réanimation et des équipements spécifiques, du sas avant l’entrée au bloc et en salle de réveil. Dans certaines unités il n’y a pratiquement pas de salle de stérilisation. Dans d’autres cas le poupinel (système de stérilisation par chaleur) qui est censé faire partie des équipements de cette salle, est entreposé dans un local destiné aux services généraux mélangés aux équipements de la cuisine et de la buanderie (un véritable lit aux infections locales que la communauté médicale aime bien désigner sous le terme savant d’infections nosocomiales). Dans certaines cliniques, il n’y a pas assez de prises électriques, du moins pas suffisantes pour alimenter toutes les machines nécessaires à la pratique des opérations de chirurgie.
    Dans d’autres situations les enquêteurs ont découvert de véritables bric-à-brac. Le lavabo aseptique est dépourvu de filtre et le défibrillateur n’est pas fonctionnel, les tables d’instruments sont anciennes et vétustes, Un appareil d’anesthésie supplémentaire existe mais non fonctionnel (dans un état d’oxydation avancé), qui plus est déposé dans la salle d’opération. La marche à deux pieds est oxydée et le scialytique (système d’éclairage utilisé dans les salles d’opération) présente des ampoules non fonctionnelles. La deuxième salle d’opération n’est pas épargnée: pas de négatoscope (sorte de petite armoire avec vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant, sur lequel le médecin place les clichés). Les inspecteurs ont même relevé la présence de poussières et de taches de saleté à l’intérieur de cette salle d’opération. La collecte d’aiguilles usagées se fait dans les bouteilles en plastique d’eau au lieu des collecteurs spécialement conçus à cet effet. Un système fermant à clé destiné aux produits pharmaceutiques et vénéneux est inexistant. Un flacon de produit anesthésiant entamé a été abandonné sur la table d’opération. A la salle obstétricale, il n’y a pas de lavabo, pas de lit spécial permettant de mettre la patiente en position gynécologique et de déclive. Quant au lit qui s’y trouve est ordinaire. L’incubateur et la table de réanimation néonataux présentent des dysfonctionnements de chauffage et de l’afficheur de température.
    Les ressources humaines ne sont pas en reste (on s’en doutait un peu). Les cliniques n’emploient pas de médecin réanimateur à plein temps. Elles font appel à des médecins, anesthésistes particulièrement, ou aux infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux publics (c’est le temps plein aménagé-TPA officieux ou au noir pour lequel privé et public ont trouvé un terrain d’entente!). Parfois les infirmiers sont formés sur le tas… Compte tenu de cette situation, Yasmina Baddou vient d’adresser des mises en demeure à une vingtaine d’entre elles. Celles-ci ont un délai d’un mois pour se conformer aux normes réglementaires. Dans le cas contraire, elle sera dans l’obligation d’ordonner leur fermeture par décision judiciaire. D’autres vont suivre. Le but est d’arriver à inspecter chaque clinique au moins une fois par an. L’objectif est de mettre de l’ordre dans les 360 cliniques que compte le pays. Il en va de la santé des citoyens.

    Mohamed Chaoui

    #275279

    En réponse à : Touche pas ma ville

    nediha_gawriya
    Participant

    En lisant vos différents commentaires, j’ai l’impression que ce site est devenue, le site officiel de la wilaya d’oujda.

    Je vois une sorte de publicité sur les efforts, si on peut appeler ça des efforts!

    la Main qui dirige Oujda essaye de créer un marché en abattant des arbres pour les remplacés par d’autres..en plus personne n’est contre le relooking de notre ville si aimé MAIS tout on gardant ses traces et ses marques son identité sa différence par rapport aux autres villes!

    abattre des arabes veilles de 120 ans pour moi c’est un crime, c’est toute une histoire derrière ses arabes et ça c’est juste un petit exemple des différents massacres que connait la ville…malheureusement

    je le dis et je le redis encore une fois … je reste peu optimiste avec l’arrivé de l’autonomie régionale ce qui est à nous reste à nous et c’est les gens de la région qui gèrent la région. car ils l’aiment et ça c’est très important.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #275214
    hassani
    Membre

    bravo à nous tous je vois que nous avançons certes à petits pas mais nous avançons et là est l’essentiel !
    concernant la formation du corps medical et notamment sa « tête » donc les médecins , ils se targuent tous d’avoir fait leurs études à paris ou dans d’autres grandes villes Françaises; si je comprends bien ce qui leur est dispensé n’est pas seulement de diagnostiquer et de prescrire mais aussi de leur inculquer le fameux serment d’HYPPOCRATE ( je vous invite à le lire).
    Quand à l’aspect financier il faut être pragmatique l’hopital ne peut pas être gratuit pour tous mais dans le tous , il est vrai que ce sont ceux qui n’ont pas de flouss à qui en le réclame……..
    qu’en est il de la carte de lihtyaj? qui en profite veritablement?
    Pour ceux qui n’ont pas de flouss mais qui ont une famille solidaire ceux là arrive tant bien que mal à se soigner car ce qui fait notre force c’est bel et bien cette chaine de solidarité.
    Cependant il faut que notre attitude et notre comportement en tant que malade ou en tant que visiteurs de malades changent et ce indépendament du fait que nous ayons un respect profond pour toutes les NOBLES consciences qui exercent cette NOBLE fonction de : medecin, infiermière et aide soignant….qu’ eux aussi se rappellent qu’ils ne sont que des hommes et des femmes et qu’à leur tour ils sont parfois malades( leur avidité de l’argent souvent).
    Des histoires de medecin commerçant, j’en ai une qui date de 1995 alors que je venais de casablanca en autocar et que mon voisin se trouvait être un futur interne à oujda.
    Ne sachant pas qui il était, nous avons commencé comme tous les marocains à parler de choses et d’autres et j’ai fini par dire tous ce que je pensais des medecins et des hopitaux.Je ne me suis pas privé de parler de ce fameux medecin qui s’est fourvoyé de filièrre au lieu d’entreprendre des hautes études commerciales il a préféré « MEDECINE »; non seulement sa flatte l’égo en plus sa rapporte. pour ce qui est de cet étudiant je l’ai invité chez mes parents il s’est douché nous avons 💡 déjeuner ensemble , passer une soirée à DAR SEBTI car il y avait un mariage et dans lequel je ne connaissais personne mais la famille nous a accepté gentillement. IL est vrai c’est aussi l’esprit des oujdis que j’aime( c’est une repose rapide à BRIGAND)
    IL SERAIT BON QUE SOIT AFFICHE CE FAMEUX SERMENT D ‘HYPPOCRATE DANS TOUS LES COULOIRS DES HOPITAUX ET DES CABINETS DE MEDECINS ce n’est qu’une suggestion!
    APRES AVOIR FAIT LE DIAGNOSTIC DE NOTRE HOPITAL IL NOUS FAUT LUI PRESCRIRE UNE ORDONNANCE ( les antibiotiques c’est pas automatique)

    #275211
    hassani
    Membre

    bonsoir à toutes et à tous,
    je vois que vos défoulements sur cet hopital anciennement connu sous le nom de Maurice LOUSTEAU ou d’aprés ce que j’ai pu en lire était un veritable hopital d’environ 630 lits.
    En 1992, j’avais monté une association qui est née morte non pas faute de moyens mais plutot faute de voir du changement de la part des dirigents de l’hopital de l’époque.
    J’avais envie par mon commentaire voulu volontairement être provoquant, car la réalité que vous avez tous brillament décrit est connu de tous et vecu par la majorité des visiteurs et des MALADES.
    QUE FAIRE POUR QUE CELA CHANGE? FAUT IL MONTER UNE ASSOCIATION DES DEFENSEURS DES DROITS DES MALADES DE CET HOPITAL?
    Il n’en demeure pas moins que les problèmes de financement des hopitaux n’est pas propre à l’hopital EL FARABI qu’en vous entendez dans tous les journaux et notemment en France que beaucoup d’hopitaux ferment faute de moyens.
    je tente de répondre à hajmoussa,sur certains points que j’avais soulevés et pour lesquelles il m’a repris:
    – je ne suis pas medecin dans cet hopital comme tu as pu le croire………………….ni dans un autre
    -pour les qualités de conduite des autres villes, je ne suis pas partisan de la politique du « moins pire ».
    -pour la soit disant renommé des oujdis, elle était vrai peut-être jadis mais beaucoup moins aujourd’hui et à mon grand regret.
    j’aimais à entendre que ce qui qualifiait un oujdi c’était AL KELMA; aujourd’hui si un recensement devait se basait sur ce qualificatif, quelle serait le taux de la population de OUJDA?
    le rôle de l’hopital donc de son personnel est de soigner mais tout d’abord de bien accueillir ses visiteurs et ses malades
    en vue de les soigners mais notre HOPITAL EST MALADE QUI ET COMMENT LE GUERRIR?

    #206395
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie ! Hogra, jalousie ou incompréhension de nos droits et différences ?

    Monarchies, mercenaires et républiques

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie. La nôtre, comme un chêne au milieu des tempêtes, demeure sereine, hospitalière et pacifique, telle que assumée par les siens, dans un état millénaire, plus qu’ouvert aux autres, de toutes les religions, régimes et contrées. Pourvu qu’ils soient respectueux de nos valeurs de liberté, de juste milieu et qu’ils optent pour la coexistence dans la paix !

    Racisme et laïcité

    Voici quelques réflexions franches qui pourraient générer les défenses civiques et citoyennes, ou susciter le débat et la réflexion, voire la répulsion ! Mais la liberté de dire et dépenser est au dessus de tout.

    On peut être déiste, athée ou religieux, et c’est un avantage, une culture pour les résidents des pays laïcs ! Encore que des fois leurs relents d’exigüité hypernationaliste, malgré les options de mondialisation, bien étroites, les terrent dans le refus d’autrui. La xénophobie, voire le racisme, les plus crades, percent ! Exacerbés par le port de vêtements particuliers, ostensibles par rapport aux calots et autres croix plus discrets.

    Cet accoutrement exotique les exacerbe, chez eux et dérangent cette laïcité dogmatique bien pensante ! Pour ne pas dire qu’il profane leur quiète laïcité déifiée ! . Dans leur recherche soliloque et nombriliste des valeurs républicaines, les dérapages, incendiaires, fusent comme autant de bêtises dans les lèvres pincées et glauques que certains officiels, bien en vue, expurgent dans des sorties de foires douteuses !

    Les calomniateurs, les renégats, les dénégateurs, de tous bords, oublieux des invasions qui ont fait que la Gaule entre dans l’histoire, oublieux des guerres de religions, civiques et des guerres mondiales qui ont fait de la France, la métropole et son empire, oublieux de sa valeur de sanctuaire pour ceux qui sont épris des libertés, à travers le monde et qui ont trouvé refuge et matière à travers les âges à Paris, révulsent et se renient dans le discours populiste et pervers sur l’identité.

    Laquelle identité ? Celle de l’ADN, ladre, ou des chromosomes qui ont fait leurs femmes et leurs hommes ? Ces racines, jamais reniées de leurs présidents ! Celles des millions de juifs, sémites d’origine, devenus français homogénéisés à ceux de ses multiples souches ? Ou celles de leurs pendant noirs ou méditerranéens, ravalés pour faire l’union et la patrie ? Ce, quand il fallait mourir pour la patrie France, verser son sang hors des tranchés, subir ses rafles et ses exportations pour être gazés, quand il fallait aller au charbon, plonger dans ses mines, édifier ses tours et ses ponts ?

    Chair à canon ou nationalité en papier ! Les plus ingrats, les derniers naturalisés, crient plus fort que les autres ! Ils sont à la recherche de pureté ethnique ! Nouvelle virginité ou candeur ! Oublient-ils qu’ils sont humains, la science nous le démontre, et que nous sommes tous identiques et égaux devant le même Dieu, auquel ils croient, sans doute !

    Pureté ou races supérieures ? Un rêve mort avec Hitler ! Pureté raciale des clans et tribus ou de leur céleste gésine ? Celle de leurs lobbies universels, de la couleur de peau ou de leurs fortunes, pour se réserver les charmes de leur douce et schizophrène France, entre autres paradis réservés ! Indexant, expulsant, exhibant, ignorant, marginalisant, infamant tour à tour, ceux que leur mater patria, a glanés à travers l’histoire du creuset méditerranéen, pour les renier après les avoir spoliés, karchérisés, pour les humilier après avoir usé d’avances intéressées et de sourires jaunes ! Les abuser après les avoir usés. Voilà pour les tartuferies et les effronteries, enseignées comme credo aux prosélytes des droits de l’homme ! Version pour les autres et pas chez eux ! Manœuvres machiavéliques, bénignes, sans plus ! Manœuvres à oublier pour aller de l’avant, sans acrimonies de part et d’autres !

    Car, c’est banal et historique à la fois. Les impérialistes, les empereurs, ont de toujours régné en créant la discrimination ou l’opposition, entre leurs gens et les hommes qu’ils dominent ! Les colons et leurs gouvernants actuellement encore clament et se réclament pour diriger les pays tiers, des mêmes valeurs. Les racismes ne sont pas éteints ! « Il y a toujours un regard de mépris ou de condescendance, plein de préjugés, sur ceux qui sont issus des peuples colonisés » !

    De là, cette politique, cette faconde d’usurpations et d’hypocrisie désuète, ce délit aux couleurs humanitaires. Une extravagance embellie, dite : ‘’devoir d’ingérence’’. Seulement, cette arrogance fait des émules parmi les mulâtres et parmi les deuxièmes francesses d’hier. Toutes religions confondues pour s’accaparer des terres, kidnapper des tribus et les séquestrer, perpétrer l’apartheid, ou pire créer le terrorisme de toute pièces ! On nous envahit encore et on nous déteste même réduits chez nous.

    Ceux que nous connaissions tant, dans nos quartiers indigènes, sont témoins de notre sens de la lutte commune, de notre ouverture, comme par dessus tout, de notre sens de l’amitié, du respect et de l’hospitalité dont ils ont été les premiers bénéficiaires. Ce que nous abhorrons aujourd’hui, c’est le retournement et l’indécente ingratitude ! Ce sont les mots bellicistes, ces actes déstabilisateurs, ces faux fuyants, qui dénigrent le droit et la fraternité, les héritages et le destin commun, et qui emplissent de leur menace sans vergogne les médias. Notre devoir est de le leur dire et rester objectifs et vigilent. Car des pièges, on s’en doute, ils nous en tendront pour contrer nos offres d’autonomie et de construction commune du Maghreb.

    Identité versus ‘’natio-racisme’’

    Dans l’hexagone par exemple, ça les regarde de se définir par rapport à autrui. Question de s’unir sur le dos de quelqu’un. C’est une façon de s’unir que de haïr ensemble dans la même direction. Le cynisme revigore le patriotisme et les sentiments de nationalité. Seulement, ça nous touche de près, d’être bêtement haïs et traités par-dessus la jambe. L’anathème sur leur diversité ratée, nous interpelle. Le phénotype décrié se fonde sur la nouvelle religion. Celle des apparences vestimentaires. Le linge cachotier des courbes les offusque. Plus que les couleurs de peau, les signes d’appartenance à la religion les horripilent et les barbent.

    La nouvelle guerre des religions s’offre le registre des rancunes ataviques, ressassées sur le dos des descendants des sarrasins On oublie les juifs, les noirs, les jaunes et les rouges, et on s’attaque aux verts ! Le profil de l’adversaire est tracé de façon caricaturale. On profite de la sémiologie simpliste, pour s’attaquer aux fondements. Ceux-là mêmes que les néo convertis affichent en opposition aux racismes divers et face à l’exploitation ! Finalement, c’est une guerre des symboles qui se scotche sur celles des ethnies, du racisme et de l’exploitation des peuples. On croyait que le capitalisme ravageur avait dit son nom et que c’était la vraie religion, la religion moderne : le business et l’argent ! Mais non, on interpelle encore les vieilles croyances pour leur faire la guerre et dominer autrui, le réduire, le chasser et l’exploiter, après avoir anéanti ses crédos, son expression de son droit, de ses libertés, ses terres, ses dieux, son destin !

    Par delà l’utilitarisme sublimé en matière de diplomatie, force est de découvrir dans l’adversité qui nous entoure les plus putrides perversions, la duplicité, la fourberie et l’imposture ! Les donneurs de leçons es-cathedra, les parangons de la nomenklatura, sont les plus hauts gradés en matière de corruptions, de prébende légitime et de prédation. L’hypocrisie la plus lâche cache l’adversité !

    Seulement, leurs réactions et leurs vœux d’ouverture ne se font que dans le sens qui leur plait et les avantage, aux dépens des valeurs modernes de mondialisation. Un civisme universel, qu’on espérait partager comme des idéalistes, en avance sur leur temps ! Mais cette fiction est tout juste faite pour les blogs et pas suffisamment dans les actes. Bourses et valeurs se ferment, au nom d’un individualisme de masse, un dogme, une drogue, devenus synonymes de citoyenneté. Vision étroite mais largement suivie!
    La haine identitaire et nos pénates.

    Ça regarde qui d’être différents ? Fiers d’être différents, sans encourir les foudres des donneurs de leçons et les moralisateurs transfrontières ! Démocratiquement et par respect pour les libertés, cette situation dans les pays tiers, vous permet en Europe et vous oblige, d’avoir du respect pour les formes de gestion de ces états ! Le label modernité, avec sa façon de voir les libertés, ne donne pas à tous les finances et les avancées techniques pour ressembler comme des copies aux chefs d’orchestres !

    Ceux qui sont en retard de phase par rapport aux riches et blancs, ont au moins une raison d’être différents et d’aller vers le progrès des autres selon leurs propres moyens ! Sans se casser en route ! On peut être antimonarchistes et vivre en Espagne, en Belgique, en Suède en Hollande ou en Angleterre ! Et tenir à y vivre, sans vouloir rien y changer. Ou vice-versa ! Pourquoi nous reprocher alors ce fait, si bien toléré, si bien garanti ailleurs ? Plus de 90 pour cent des citoyens marocains assument leur monarchisme ! Il n’y a qu’à voir comment le Roi est reçu, dans toutes les villes et les douars du royaume, qu’il parcoure inlassablement. Des milliers de milliers de marocains arborent sa photo, scandent son nom, heureux de tenir la main de M6 et de venir le saluer, sans contraintes ! Ça dérange qui, s’ils veulent rester ainsi et laisser au Monarque de partager le Pouvoir avec leurs ministres et leurs représentants ?

    Il est des républiques, plus que totalitaires, où les droits de l’homme sont quasiment écrasés et pervertis, qui au total sont bien moins ‘’démocratiques’’ que les monarchies les plus autoritaires…

    Ostensiblement, leurs gouvernants, militaristes ou gérés comme tels, de près ou de loin, sont bien moins respectueux des libertés publiques que ne veut le mot res-publica… Voulez-vous des noms !? On n’y compte ni les révoltes, ni les coups tordus, ni les coups d’états et autres guerres civiles ! Et ce sont des républiques, certaines plus fières au point de s’imposer comme des procurators et des parangons. Des donneurs de leçons dans leurs régions ! Leurs mérites nouveaux est de se transmettre le pouvoir grâce aux galons ou par filiation ! Alors question de démocratie, racontez-ça à d’autres !

    La perfidie et la félonie, agitant séditions, sécessionnisme, oppositions et autres joyeusetés, poussent certains pays, les commanditaires, à provoquer des coups d’état, à partir de leurs fiefs et sanctuaires. Ils s’imposent par la suite comme des sauveurs, des tuteurs et des contrôleurs de leurs crédules acolytes locaux. Ces agitateurs qui deviennent de force, des empereurs ou des présidents à vie, obséquieux envers leurs voraces tuteurs ! Et ce là où ils ont perpétré des crimes ou des ethnocides ! Monnaie de singes, ou monnaie courante pour mercenaires ? Chacun sa fierté, sa culture et ses valeurs. Mais il est des valeurs qui ne valent rien ! L’histoire est faite de ces micmacs. Les plagiaires de la région n’ont rien inventé !

    Certaines républiques, quel que soit le continent ou elles s’agitent, sont littéralement en retard de ce qui se fait en Europe. Mais, elles ont leurs modèles, déphasés, dans la littérature meurtrière et l’exploitation de leurs propres peuples !

    Exercice de la démocratie, droits de l’homme libertés d’association de religion, de se mouvoir de travailler ou de migrer varient d’un pays à l’autre.

    Démocratie n’est pas synonyme de république

    Républiques ou monarchies sont questions de nuances, tant la pratique des droits élémentaires, varie d’un label à un autre ! Le ‘’package démocratie’’, variable dans sa densité, ne semble pas à la portée de toutes les bourses. Chacun le compose comme un panier, sachant bien que la qualité et la quantité, sont questions de moyens !
    Il est d’immenses pays ou les élections, manipulées publiquement et à coups de gros moyens, ont élevé de véritables confiscateurs des libertés.

    Ces gouvernants ont perpétré des meurtres et des guerres tous azimuts. Ces monstres,  »démocratiquement » élus, du fait du jeu permissif des lobbies qui les injectent, sont finalement de gros pantins, qui desservent ceux qui les ont fabriqués ! Un exemple ?

    Dès lors, où est la limite et la valeur puriste, le sens éthique de ces-dites ‘’républiques’’, par rapport aux monarchies ? Avérées traditionnelles, héréditaires, surannées, dites ce que vous voulez d’elles ! Mais si elles sont aimées et adaptées, convenables pour les leurs ? Car les changer serait pire pour tous. Une manip incertaine, une opa de déstabilisation, dirigée de l’extérieur, serait un meurtre de civilisation ! L’histoire est bourrée de ce genre de manipulations. Evoluer, dans le sens du partage des pouvoirs, serait au contraire idéal et bénéfique pour tous. Un mérite, un don divin, un éclair d’intelligence ! Une nécessité royale peut coïncider avec un devoir populaire et représenter une garantie pérenne pour le pays qui l’espère !

    On ne peut pas comparer des pays qui ont évolué depuis des siècles à ceux qui commencent à peine à devenir des pays ! Je ne parle pas de nous autres! Déjà les Idrissides ont laissé une capitale et un Etat ! L’évolution ne s’achète pas en vrac dans le supermarché des démocraties qui voudraient exporter leurs styles, sans leurs moyens ! De même aucune baguette magique ne permet de brûler les étapes, qui ont demandé ailleurs des siècles d’évolution et de compromis pour se réaliser…Mais aussi pour creuser de véritables fossés entre les berges de la méditerranée, par exemple ! Encore que rien n’est parfait ! N’est-ce pas?

    Contradictions et exemplarité

    On ne peut pas comparer le creuset qui garantit des droits, une civilisation technique et moderne pour ses résidents, à des états débutants. Ceux-là gardent leurs façons d’exister et de voir la vie différemment. Les pays ne sont pas des ersatz, des photocopies les uns des autres. Ils ont besoin de gérer leur souveraineté, tout en évoluant vers les progrès reconnus de tous ! Le développement, le territoire, l’unité du peuple autour de projets de société, historiques et crédibles fédérateurs, les nécessités de cohésion trans-tribales, sont autant de paramètres et de contraintes à valoriser, alors qu’ailleurs, ils sont d’ores et déjà fixés ! On a vu ce que les brusqueries, commandités de loin, apportent comme lots de barbarie et de répliques et répercussions, qui mutilent le pays en le laissant pourrir, avec plus de retard, entre les mains des mutins, qui n’apportent jamais la démocratie !

    Certains pays sont  »indépendants », mais mis sous séquestre et sous contrôle  » ! Vous le savez ! Comment reprocher cet état de choses ou ces insuffisances, ces retards par rapport aux statuts avancés d’autres vieilles métropoles, sans critiquer ceux de ces états avancés qui les maintiennent  » dans cet état d’ingérence, de retard et d’indigence, d’arriération discriminatoire, ou au mieux sous perfusion délivrée au compte-goutte  »?

    Car, minerais et marchés réservés, il ne faut jamais tenter de concurrencer la métropole. Celle-ci, ayant assuré ses bases, reste le premier investisseur, le premier client, le premier à dire chut et à déclencher le holà ! Son expérience et son entrisme lui laissent, pour la mainmise et la maîtrise, suffisamment de distance avec ses obligés !

    Je suis pour toutes formes de régimes ! Pourvu qu’ils soient démocratiques, éclairés et respectueux des libertés individuelles, sans frontières, assurant l’égalité de tous devant la loi. Tant sur les plans de la culture, de l’enseignement, de la circulation des hommes, du savoir, des techniques et des capitaux ! Sinon, ça laisserait à désirer !

    La mondialisation et conséquemment, notre devoir d’observer, de tancer du haut de nos ergots, d’interpeler transfrontières les autres, sont à ce prix ! Pas de frontières, pour tout et pour tous ! Sinon chacun à la mesure de ses moyens, sans ingérence, sans arrogance ni suprématie, sans diktat de l’argent sur le destin des autres !

    Beaucoup ont suffisamment à déblayer devant leurs portes. Avant de jaser, qu’ils s’emploient d’assurer le développement et la démocratie des leurs. Avant d’importuner, d’interpeler ou de fomenter les insurrections, la sédition, d’embrigader les nôtres et de créer la sécession, qu’ils laissent libres leurs otages et leurs urnes. Qu’ils regardent ce que sont devenus les ennemis héréditaires d’hier, ceux qui ont causé deux guerres mondiales, mais qui restent nos premiers exemples, nos horizons, nos mais et nos voisins !

    Je n’aime pas cette conclusion si ordinaire, mais elle sied ici.

    Et je dis de façon apaisée, confiant dans l’avenir et la complémentarité,
    à bon entendeurs, salut,
    aux frères et aux voisins !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 7 Mars 2010.

    #275263
    brigand
    Membre

    C’est sûr, je suis totalement d’accord avec vous. Mais, cela n’est pas le cas de tous les habitants d’Oujda. Mon ami sa sœur s’est mariée avec un oujdi sans dote parce que l’important c’est l’après mariage. Et moi, je me suis marié avec une femme de Kenitra, mon ami avec une femme de Meknès et un autre avec une Rbattia. Ces décisions sont prises parce qu’on a aimé des filles de ces Bled et non pas pour une autre raison. Elles n’ont rien à voir avec la féminité ou la dote. C’est juste qu’on est sorti un peu jeune d’Oujda, qu’on est devenu indépendant financièrement en dehors d’Oujda. Et malheureusement, khobz dar yaklou l barrani. LoL. Tous les cadres Oujdis sont pris par d’autres filles que celles d’Oujda. N’oublions pas que les femmes des autres villes adorent les Oujdis pour leur sérieux. PDT_Armataz_02_02

    #275262
    Alaa-eddine
    Participant

    Je pense que le fait que les oujdis se marient de plus en plus d’ailleurs est simplement un retour à la norme 🙂
    Avant la ville d’oujda etait isolée à tous les niveaux. ton cas est un peu représentatif des jeunes actifs oujdis aujourd’hui
    Qu’ils soient hommes ou femmes, ils bougent dans tous le maroc, et découvrent … et par nature, l’homme (ou la femme) est attiré par ce qui est différent 😉 c’est ce qui assure le mixage l’évolution et la survie de l’humanité 😉

    c’est vrai que de plus en plus d’oujdis se marient avec des femmes des autres villes, mais les oujdiates aussi se marient de plus en plus avec des hommes d’ailleur.

    maintenant concernant les couts d’un mariage, je pense que tu te trompes dans tes calculs 😆 l’un dans l’autre, un Mariage marocain coute à peut prêt la même chose, après tout est une affaire d’entente dans le couple et la famille.
    par rapport au niveau de vie au maroc, un mariage marocain est peut être le plus cher au monde ! lol … mais encore une fois c’est une question d’entente.

    je pense que les familles marocaines prennent de plus en plus conscience que la femme ne s’achète pas avec une dote, que cette dernière est plus un symbole, et que l’essentiel c’est touuuuuut le reste …. la dote et le mariage sont des détails par rapport à toute une vie.

    #206392

    Sujet: Touche pas ma ville

    dans le forum Débats
    nediha_gawriya
    Participant

    Bonjour,
    Je ne sais pas si je suis le seul à remarquer les différentes massacres que connait notre chère ville, cette vague de détruire tout ce qui ancien et surtout tout ce qui marque la ville et qui la rend si spécial des autres villes.

    a Bd hassan 2 à titre d’exemple, toutes les arabes ont été arrachés, des arbres d’une espèce très rare et qui ont plus de 50 ans, qui a autorisé ça ? comment peut-on faire ça?! je ne comprends pas.

    j’ai l’impression qu’une main invisible veut effacer toute les empreintes qui marque notre ville,

    SANS PARLER des lycées et des écoles primaires qui sont maintenant des vrais monuments!

    bref une vague de destruction et de déracinement qui a un seul but à mon avis, effacer l’identité des Oujdis

    #275203
    brigand
    Membre

    Votre cher Hôpital qui se trouve entre et le domaine public et le domaine privé est devenu une entreprise familiale. Je me permets de le nommer Hôtel et non pas Hôpital. Ce lieu déborde de fraudes et d’arnaques qui se promènent le long de ses couloirs de la mort. Osons dire qu’il y a un disfonctionnement et ne maquillons pas la réalité parce qu’on y travaille.
    Je me permets de réponde à Monsieur Hassani qui semble travailler dans cet endroit :

    Vous : « Il est clair que tes remarques ont du bon sens, mais la faute n’est pas exclusivement celle des infirmières et des médecins »
    Nous : « J’en conviens, mais vous devez organiser votre travail et régler le problème de vos absences qui reviennent aux heures supplémentaires dans les hôpitaux privés »
    Vous : « quand tu vois que dans une chambre tu as 40 visiteurs pour les 6à 8 malades qui malheureusement se trouvent dans la même chambre. »
    Nous : « Nous avons 40 visiteurs qui viennent voir 8 malades dans une cellule de prisonnier en considérant la superficie de vos chambres de soin. Si on divise 40 sur 8 malades, on trouve 5 visiteurs pour 1 malade. Alors, n’augmentons pas les chiffres. Si on donne à chaque malade une chambre comme on fait pour les êtres humains, on n’aura pas de problèmes de ce côté-là. Ainsi, aurons-nous seulement 5 visiteurs voir 6 ou 7 dans une chambre avec leur proche malade. »
    Vous : « IL faut que le peuple s’éduque et respecte certaines consignes s’il veut qu’on agisse avec lui avec respect. »
    Nous : « Est-ce que le peuple marocain et plus précisément le citoyen oujdi n’est pas éduqué ? Une réponse que je laisse aux Oujdis et Oujdiates. Je veux juste dire que le citoyen Oujdi est le plus éduqué et respecté au Maroc. Il suffit de dire que tu es un Oujdi dans n’importe quelle région du Maroc pour qu’on vous accueille chaleureusement et qu’on vous énumère les qualités de ce citoyen qui cachent les poussières de quelques impulsions affectives vis-à-vis de leurs proches que l’on pourrait voir comme une « mauvaise éducation » d’après vous. Mais de loin, répondre à ces actes bénins par vos « certaines consignes » applicables à tort et à travers me semble une aberration. Je crois que le personnel de la santé ne pourra pas ressentir ce que ressent un malade démuni, parce que le premier appartient à ce corps médical et le deuxième « Ma3andou ri Lah capable de guérir toutes les maladies». Ma conclusion, si une personne agit d’une façon ou d’une autre, il faut le comprendre parce qu’il est malade ou son proche, il l’est. Ceci dit, il faut être patient et non pas lui rendre « Sa33 Sa33ayn ». Vous, vous êtes des docteurs, vous avez fait des études, mais lui, peut être, la vie a été dure avec lui et n’a jamais su ce que c’est que lire ou écrire pour qu’il comprenne vos consignes.
    Vous : « nous souffrons tous de ces manquements, mais il faut montrer et démontrer au quotidien et sans relâche que nous avons changé. »
    Nous : « Absolument d’accord avec vous Monsieur, mais ce n’est pas une raison de renoncer au changement si les autres ne changent pas à notre vitesse. Chacun selon ses capacités et adaptations au changement. »
    Vous : « Je suis allé il y’a pau à Oujda et quand tu vois que cette ville change à vitesse grand » V » mais que sa population ne modifie pas certains de ses comportements comme par exemple le respect des règles de conduite. »
    Nous : « Vous avez tout à fait tort. Essayer de conduire dans d’autres villes. Certes, les rues d’Oujda sont un peu négligées mais la conduite reste bonne. Malgré le désordre qui règne dans quelques points noirs : Bâb Sidi abdelwahad, Café el badaoui… rares sont les accidents. Venez conduire à Casa, à Marrakech, et surtout à Meknès et vous verrez que c’est une calamité. Je vous conseille dans cette dernière ville de bien surveiller où vous allez parce que le Racing de la part des chauffeurs se déroule durant toute l’année ».
    Nous : « Pour détendre un peu l’atmosphère, je me rappelle que je me suis cassé le pied en 2005. Je présentais 3 fractures. Je suis allé en urgence. Je devais payer une somme d’argent pour entrer d’abord. On prend un petit bout de papier à travers une fenêtre derrière laquelle se trouve un infirmier. Il y avait beaucoup de gens. Ils ont vu ma situation et ils m’ont cédé leurs places. Merci encore pour eux. Heureux d’avoir pu enfin entrer au couloir des urgences, je me trouve en face d’une autre file d’attente. Enfin encore, j’ai pu voir un docteur urgentiste. C’est un médecin généraliste. Il me demande ce j’ai, il ne regarde pas ma jambe, il prend un moment de réflexion, il me demande 50 dirhams pour me faire un Certificat de maladie de 3jours. Il m’a dit : « Tu n’as rien, tu prends ce médicament et tout ira bien inchallah ». Une fois dehors, je regardai l’ordonnance et mon étonnement fut grand. Il y avait marqué « Doliprane ». « Encore aux urgences, mes voisins ont failli mourir à cause du Gaz. C’était 00H et quelques minutes. J’ai appelé l’ambulance au 15. Personne ne veut venir. On a pris un taxi. Merci Monsieur « le taxieur ». Le seul point en commun c’est la couleur. Une fois aux urgences, l’agent de sécurité croit faire le travaille de la Police et fait son interrogatoire, les infirmiers ne sont pas là, les docteurs chez eux. Un docteur « lah itawal lih f la3mar » leurs à donner de l’oxygène, et il m’a demandé, ensuite, d’aller chercher une « piqûre », plutôt deux. Où sont les médicaments. Cela est le cas des urgences, Dieu seul sait ce qui se passe au-delà. ». J’ai raconté cela à un voyageur que j’ai rencontré en train et qu’il prétend être en 2ième année de médecine. Il est de Tétouan et habite à Taza. Il m’a dit : « Wa l wizara makatjiblnach dwa, wach ana l kholsa dyali radi tamchi ri f l marda, chhal kadni nsallak men wahad, ga3 ila kan chi hadd ta3arfou walla men la famille tsalkou, bassah wahad akhor, radi tkhallih imoutt ». Ila sallakt ibad lah, kifach radi ndir labass, 2 villatt o la ferme. ». Ce mec là est encore étudiant en medecine, lorsqu’il sera médecin, lah yaj3al salama o safi. Je pense que Had tabba nta3 lyoum fihom rahma ala hada. Je voulais savoir comment faire fortune, il m’a dit : « J’aurai mon diplôme. Je dois travailler quelques heures à l’hôpital public, là mon salaire MADMOUNE. Pour les autres heures, je ferai des interventions dans un hôpital privé pour gagner plus. », il continue « ila ja 3andi chi had f public bach idir 3amalya, had l 3amalya radi takhod l wakt bezzaf bach dirha, alors radi idi3lya l wakt o ana kholsa dyali madmouna f public, bach ndir labass, radi ngollo aji l privé parce que le matériel hssan tamma et il y a des outils qui ne sont pas disponibles f public, comme ça radi iji l privé, o ndirlou 3amalya tamma o nasdak khadi men public o privé. » Wa sir lahla yaja3lak tanjah f chi médecine bach tbi3 o tachri f nass.
    Cordialement. Sans rancune.

    #205983
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ?

    PV ET RAPPORT DE REUNION DE L’AAMM

    ’’ QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL

    DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ? ’’

    http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/46942.jpg

    Présentation par le Dr Idrissi My Ahmed

    Publié à la demande et pour nos amis en France et en Italie et Belgique

    Kénitra, le 25 février 2010

    Commencer par BISMILLAH ALLAH, même en opérant en français, est bon pour les discours de l’âme, résignée par les défauts du corps…Mais c’est aussi par humilité et pour ne pas faire prétentieux ou mécanique, que j’ouvrirais volontiers cette séance, qui est aussi celle de nos retrouvailles, AL HAMDOU LILLAH ! C’est à dire Dieu merci !

    Je vous remercie de votre présence, heureux qu’il fasse meilleur temps, par rapport au début de cette semaine. Que Dieu vous préserve et qu’il aît en sa sainte miséricorde ceux qui sont passés l’autre côté, avant nous. Ceux qui dans d’autres villes et régions, ont été comme à Meknès écrasés par les décombres, ruinés par les dégâts des eaux, ou minés par les maladies et emportés par les accidents. Je cite avec respect, les actions, le militantisme et la grâce de notre défunte lionne. Cette amie des myasthéniques, maître Nouzha qui fut une de nos plus fervents soutiens.

    La vie est un jeu où il faut rester sérieux ! Mais la vie, est-elle sérieuse avec ceux qu’elle agite ? Néanmoins, il faut toujours remercier Dieu, pour cette admirable machine ! Car, nous ne sommes que les locataires d’un corps. Chimie ou robot, que nous techniciens de la santé connaissons, finalement si peu ! Remercier ceux qui agissent en son nom, sans le savoir, parce que soigner est devenu un simple réflexe pour eux. Ceci n’est pas un sermon, mais une simple formule de remerciements philosophiques, à ceux qui nous aident. Je remercie mes amis neurologues et compagnons du Pr Rachid Mosseddaq,le Pr Mehdi Zbir et ses collaborateurs, les réanimateurs militaires, Prs Drissi Kamili et El Haimer…. !

    Je remercie à la tête de la famille, puisqu’il faut bien un major à la tête de cette colonne, mon frère le Dr Azzeddine et mon assistante, Fatima Qrich, sans lesquels…Le Destin, Dieu merci, Al hamdou lillah veut qu’on soit encore là ! Et c’est grâce à cette santé relative et retrouvée que je me suis permis aujourd’hui de vous demander de bien vouloir assister à une réunion, de notre bureau de l’AAMM, plus élargie que de coutume. J’y ai invité mes partenaires Lions, en les remerciant de leur soutien et de leurs aides, de leur amitié aussi, sachant la place et le partenariat que nous avons placés les uns envers les autres, dans le cadre associatif de nos structures et de leurs adhérents.

    Quelles sont les raisons de nos retards ? On va vous lire l’ordre du jour, qui assurément, ne relate pas tout ce qui a été fait en deux ans, ou depuis la création de l’AAMM, il y a neuf ans, conjointement avec le Pr Mosseddaq. Cet aperçu, trace quelques pistes que notre travail prochain doit creuser ou plutôt baliser pour l’avenir.

    Au Maroc, la mode, l’engouement politique sont à l’ouverture ! Le temps est à la proximité des malades, à la régionalisation et à la valorisation du tissu associatif, pour véhiculer le militantisme, le civisme et exercer la démocratie. Un médecin, même s’il n’est pas dans l’associatif, fait toujours dans le social ! Mais, si en plus du gagne pain naturel, nous osions un peu plus de proximité avec nos malades, ce serait donner, non pas plus d’éthique à notre métier, plus de respect, mais certainement plus d’humanité et d’humilité !

    Après ces réflexions et remerciements aux mécènes et donateurs, adhérents et militants, voici repris et explicités les points d’action.

    Dépassant le cadre étroit des médicaments et des besoins en anticholinestérasiques, les secours aux myasthéniques, ayant constaté que les taxes sur les médicaments étaient un frein général antinomique de l’accès à la santé, nous avions lors d’une assemblée générale, antérieure, il y a près de six ans sollicité de nos adhérents de parler pour tous les malades et pas seulement des myasthéniques ! Notre quête de détaxation des médicaments et de réforme fiscale, malgré le courrier et les articles de presse, abondants, voire convaincants et confondants, n’a pu faire sortir les responsables des habitudes de paresse législative !

    Néanmoins, si nous avons pu faire entrer le Mytélase au Maroc et fait réduire les taxes les taxes de douane dessus, du temps de Si Thami Khiari, un silence persiste depuis autour de la TVA. Ça doit être un décret sacré, un destin reptilien, qui s’est incrusté dans nos mœurs avec la past colonisation !

    On paie encore les bavures post coloniales, dont cette iniquité qui consiste à faire payer des malades pour leurs maladies ! Ainsi, les taxes ringardes de TVA, malgré notre correspondance, restent pérennes ! Elles n’auront pas été prises avec le sérieux et la détermination souhaités ! N’empêche que deux ou trois associations clament aujourd’hui leur réforme. A leur tête la célèbre Ligue contre le Cancer de SAR Lala Selma. Nous devons donc continuer l’explication didactique et dialectique afin d’effacer cette prédatrice honte des us et pratiques fiscales !

    N’est-ce pas qu’une Commission Parlementaire ad hoc, vient de s’intéresser au prix des médicaments ! Nous avons écrit aux parlementaires à ce sujet pour leur demander d’étendre leur étude sur tout ce qui augmente la facture et les peines des malades ! Mais ce ne sont pas seulement les médicaments qui entrent en ligne de compte, il y a les réactifs et le matériel des laboratoires, industriels, pharmaciens, radiologiques et d’analyse ! Toutes les étapes d’accès aux soins sont entachées indirectement ou directement de ces plus values féodales, que ne paient que les malades ! La Santé Publique et Militaire, pour leurs hôpitaux, les caisses d’assurance et de CNSS, pour les assurés, casquent ces plus values injustes !

    Nous sommes les seuls, à l’AAMM, à solliciter une réforme générale, sans exclusive ni frontières, sans discriminations, entre les malades et leurs tares ! Que celles-ci soient gravissimes ou légères ! C’est une honte amorale de payer des taxes sur ses peines et les souffrances et de ne payer cette dime et cette gabelle, que lorsqu’on est malade ! La maladie pour les fiances est un minerai exploitable, nous condamnons publiquement ce forfait. L’assiette fiscale doit recouvrir les bénéfices et les gains le plus équitablement possible et ne pas astreindre les malades ! Voilà l’humanité, voilà la solidarité ! Nous réitérons avec respect aux Plus Hautes Instances ce que nous avons écrits dans de précédents messages de félicitations au Palais Royal, que c’est une réforme qui mérite d’être inscrite parmi les plus belles actions, modernes et sociales, de SM le Roi Sidi Mohammed, que Dieu Le protège !

    Par delà ce combat épique et cette saga, en ce qui concerne nos activités, voici les autres points. Parallèlement aux activités d’éducation sanitaire, de secours et de proximité, de demandes et de donations, nous continuerons, nos activités de formation médicale continue, FMC, au profil des cadres médicaux et pharmaciens, par presse interposée et par l’organisation de conférences, grâce à l’apport de nos amis professeurs des CHU.

    Conférences locales et à la faculté de médecine de Rabat, furent suivie, avec courrier à la Ministre de la Santé en ce qui concerne la gestion des AVC. Une bourse a été octroyée à deux médecins pour la préparation d’un Certificat Universitaire de prévention des AVC. Nous sommes à la recherche d’étudiants médecins intéressés par l’élaboration de thèses de doctorat sur la myasthénie.

    Nous tenterons d’organiser une journée porte ouverte, JPO, sur les affections neuromusculaires ou en rapport avec les urgences neurovasculaires et la SEP, ou toute autre affection du système nerveux. Nous aurons à préparer de nouveaux dossiers de quête de financement auprès des organismes. Aucun ministère ne nous a prêté un sou ! Je pense aux départements de la Santé, de la Famille, à la fondation Mohammed V, qu’il faut relancer avec l’espoir de trouver en vous, ici présent, des intermédiaires capables de les sensibiliser, par le biais de vos connaissances personnelles et vos entregents. De Kénitra, c’est difficile de dénicher des décideurs de bonne volonté, capables de donner un éclair de soleil à une association, provinciale ! En ceci nous restons ‘’très provinciaux’’, malgré les sources et les ressources de la Capitale !

    Nous remercions le programme INDH et saluons la politique royale de ce chantier de règne. Ce partenariat nous a permis en 2006 pour finir en début 2010 de financer et d’acquérir le matériel de base de notre « Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » ! Nous y avons inclus outre l’EEG et l’EMG, un échographe et un ECG. Les maladies rares, l’étroitesse des indications, ne poussent pas un spécialiste à investir dans un matériel lourd, qui ne sera jamais amorti.

    Notre but est clair, c’est celui d’aider les gens gratuitement. C’était bien un rêve, conçu en 2005 mais aussi un défi, dont nous avons gagné les premiers combats. Car si ceux qui ont les moyens ne savent même pas que nous existons, d’autres à travers le monde nous honorent ! C’est quand il y a une crise en médicaments que quelques bonnes personnes nous trouvent. Et nous sommes heureux de leur rendre service, sans frontière aucune entre les hommes. Nous les aider sans contrepartie !

    Question du Centre et de ses machineries. Nous devons préparer un technicien, capable de nous donner quelques heures de son temps pour procéder, à la demande de nos médecins consultants, aux EEG et EMG de la Région. Nos attendons laide de tous les neurologues, amis de notre association, de nous produire un emploi de temps et un calendrier de visites !

    Nos avons été reçus en mars dernier par SE Wali pour l’affaire de l’INDH et du local. Nous lui avons fait un long rapport pour étayer les pistes. Certes, nous avons mis la charrue avant les bœufs ! Sauf que question de charrue, on nous a donné de quoi l’acheter ! On ne crache pas dans la soupe. Depuis le dossier INDH est clos. Merci Excellence !

    Reste le problème entier du local. Nous avons été pour ma part du moins, obnubilés, par la proximité, le besoin de surveiller et le fait de ne pas laisser le matériel, sans protection, servir à l’usage du tout venant ! La question de local au site de l’ancienne Goutte de Lait est patente. Cette masure sert de locaux associatifs à une garderie, à un club et au Croissant Rouge, avec un espace délaissé fermé.

    Nous avons insisté et persisté. Pas moins de 12 longues lettres, à la Municipalité, sans aide aucune en retour de leur part. Sous le prétexte fallacieux de leurs précédents gestionnaires, que « nous ne serions ni une association culturelle ni un club sportif » ! Pour le moment, pas de réponse pour l’obtention de ce local, encore fermé, et ce quelle que soit la couleur des élus, L’espoir fait vivre ! Nous avons eu, quelques avances de promoteurs, sans pouvoir conclure ! Voilà pour l’échec du relationnel !

    De façon rapide et interactive, la gestion des inscriptions des membres, des dons et envois de médicaments se fait avec le concours de nos assistantes, Mme Fatima Qrich à leur tête et de quelques membres du bureau, dont Haj Debbagh Hakim, Dr Loutfi Hamid et de Si Driss Lyakoubi. De même que la correspondance et les articles de presse. Les sites internet sont alimentés quotidiennement. Nous remercions de son concours inépuisable monsieur Henri Limasset et les amis de France, opérant sur les forums « myasthénie » et « voix-brisées », sur le siteforumactif.com.

    Question de médicaments. L’an dernier fin mars, nous avons essuyé le problème du Mytélase. Nous avons écrit au Ministère qui avait réagi rapidement. Le problème français ne s’est pas posé au Maroc. Sanofi Aventis de Casa avait assez de réserves pour palier à la suspension de fabrication en France.

    Le produit Mestinon* manque de chez l’importateur ! Des demandes et des plaintes fusent de partout ! Nous avons procédé à l’envoi d’écrits, en vue de contacter pour l’avertir, le Ministère de la Santé. Nous avons stigmatisé le manque nouveau du Mestinon. Nous y avons parlé de sécurité et de souveraineté, responsabilités qui incombent au Ministère et à l’Etat.

    Des copies ont été adressées aux responsables de la Wilaya, pour nous épauler avec demande d’agir plus haut. Deux articles de presse sur Libération et l’Opinion sont sortis le 16 février 2010. Ils ont titré en premières pages « 3000 myasthéniques en danger de mort » et « Crise du Mestinon en cours : le cri de détresse des myasthéniques du Maroc ».

    Nous les remercions de leur courage éditorial et de leur transparence, sachant que les ministres interpelés œuvrent au sein du Gouvernement. Aucune réponse ! Les gens de la High sont avec raison occupés ailleurs, dans des projets autrement plus lourds et plus importants. Les maladies rares restent orphelines, leurs porteurs aussi ! Pour notre part, à l’AAMM, nous honorons toutes les demandes d’où qu’elles proviennent, avec un peu de baraka ! Nous attendons avec vous les bonnes suites.

    Je vous remercie encore de votre présence, monsieur le professeur Bourezza. A vous la parole pour vos observations et vos conseils. Et vous membre partenaires, parlez-nous de l’AMMASEP et des problèmes de sclérose en plaques ! Parlez-nous de la situation au Lions Club de son Centre des Diabétiques.

    Bonne réunion. Merci de votre soutien et de votre participation.

    De : DR IDRISSI MY AHMED
    samedi 27 février 2010

    #275168

    En réponse à : help

    houmidi59
    Participant

    On a beau dire que l’habit ne fait pas le moine; mais il demeure l’une des plus importantes choses qui caractérisent chaque pays ,chaque peuple, voire chaque région.En fait , c’est une sorte de patrimoine culturel et social. Oujda et ses régions demeure l’une des villes qui conservent encore cet héritage ,notamment les habits traditionnels aussi bien pour les femmes que pour les hommes

    Voilà une petite introduction faite un peu à la hâte; j’espère que ce sera un bon début pour entrer dans le vif du sujet
    A plus et bonne chance

    #274878
    mourad.oujdi
    Membre

    Merci Mr Kadiri, vous avez compris ce que je voulais dire dés le début.

    je comprends pas pourquoi on a toujours des arrières pensées, moi je parle de la fierté de parler de sa ville, et certains parlent d’autres choses (pourquoi cela me dérange? s’ils vont me faire honte! que dieu nous a créé pour vivre ensemble, etc..)

    comprendre la question est la moitié de la réponse, sinon les banalités comme vivre ensemble, accepter l’autre,…, tout le monde le sait, essayons d’échapper à un complexe qui s’appelle « accuser les autres »

    wa 3ibad allah, j’ai juste voulu savoir pourquoi les gens des villes voisines d’oujda n’essaient pas de faire connaitre leurs villes au lieu de présenter oujda!

    pourquoi ne pas créer un site, comme celui-là, ahfir-city, taoutirt-city, jerrada-city, guercif-city, etc…

    ach jab jab l jab 🙂

    ça me dérange jamais que quelqu’un d’autre ville se dit qu’il est oujdi, ça ne me fait ni chaud ni froid au cœur, c’est son truc, ma question était simple: si vous essayer pas de faire connaitre votre ville, si vous évitez de la mentionner vous et les générations qui vont venir après, alors croyez moi personne ne va le faire à votre place, et votre ville risque de tomber dans l’oubli à jamais;

    salutations à ceux qui savent comprendre 😉

15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 474)
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