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15 réponses de 481 à 495 (sur un total de 786)
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  • #239727

    En réponse à : MARJANE ! ouvre toi !

    trabando-48
    Membre

    j ai lu dans un journal que 90% des employés dont de la région ( enregistré f l anapec)
    wa laho a3lam

    éxactement,
    le nombre officiel d’aprés la wilaya d’oujda des employés de marjan oujda est de 350 dont 90% natifs de la régions ,
    déja durant ma visite hier j’ai rencontré 6 personne que je connait et qui y travaillent réste à savoir les origines des 344 restants 😆

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #203265
    ficam
    Membre

    bonne lecture

    La Belle mère marocaine

    Si-Mohamed, déja grand dadais mais viscéralement attaché à sa mère
    comme tous les arabes, a décidé de se marier.

    – Tu sais Mouimti (ma petite Maman), j’ai rencontré une fille superbe,
    je voudrais l’épouser mais j’aimerais quand même que tu la rencontres
    avant.

    – Dieu te bénisse mon fils, c’est ainsi que les choses doivent être,
    dit la mère.

    – Voila ce qu’on va faire, répond le Si Mohamed, samedi prochain, je
    vais venir avec trois amies pour prendre le thé. L’une d’elle est la
    femme que j’aime. Je ne te dis pas laquelle et on en parle après,
    d’accord ?

    – Oui, si tu veux mon fils, dit la mère.

    Samedi arrive, le garçon vient avec ses trois copines toutes belles,
    intelligentes, filles de bonnes familles etc. La cérémonie du thé se
    passe bien et les demoiselles finissent par s’en aller. Notre Si
    Mohamed reste seule avec sa Mouima (Maman).

    – Alors, penses-tu avoir trouvé laquelle est la femme que je vise ?
    Et la mère répond…

    – C’est celle qui avait la robe bleue, n’est-ce pas ?

    Si Mohamed est tétanisé de stupéfaction…
    – C’est bien elle. Mais … comment … comment as-tu fait ? Elles
    sont toutes les trois superbes, gentilles, de bonnes familles et
    tout…Comment as tu fait pour l’identifier tout de suite ?

    Et la mère répond…
    – J’sais pas… Mon coeur l’a rejetée . J’l’aime pas !

    🙂

    #203262
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    envoyé par le proffesseur Taib ZAID

    #239503

    En réponse à : Expo2012: Décéption

    Alaa-eddine
    Participant

    @ratek et oujdi_pur : à propos de l’expo le mondial …etc je suis tout à fait d’accord qu’on est loin derrière pour esperer ce genre d’évenement, le développement du pays est prioritaire … les évenements internationaux ne sont qu’une suite logique quand notre pays sera vraiment pret pour les accueillir . mon intervention était en rapport à ce que nediha_gawriya a dit (mon maroc c’est le maroc oriental) je n’etais pas d’accord sur ce principe c’est tout !

    @ratek : juste un petit point sur l’immobillier à tanger, certe l’expo aurai influencé un peu les prix mais les causes des flambés des prix n’est pas du tout due à cet expo … la preuve ? c’est le temps qui nous le dira, les prix continueront à grimper pendant encore quelques années dans cette ville et à un rythme encore plus élevé. tanger est entrain de s’industrialisé, plus d’usines = plus de main d’oeuvre = plus de population = plus de demande …
    la population qui va travaillé à tanger aura besoin de logements par necessité, et n’auront donc pas le choix, ce sont les investisseur qui vont décider ! (sans oublier smasriya qui font doubler le prix d’un appart entre sa mise sur plan et la fin de ses construction)

    @oujdi_pur : je ne suis pas là pour donner des leçons à qui que ce soit, je dis simplement ce que je pense, comme chacun le fait ici.
    1 – je n’ai rien contre l’oujada (j’en suis un), c’est juste que l’oujada qui ont de quoi investir n’innovent pas ! il copient leur frères oujdis pour faire foirer une idée originale et ce ne sont pas les exemples qui manquent.
    d’abord il y a eu la vague des téléboutiques, puis celles des pharmacies, puis celle des boulangerie, puis celles des cafés en sortie de la ville, puis celle des hammam … et c’est toujours le meme scénario qui se répète : un jeune trouve une idée après étude du marché, et qui prend des risques en investissant dans son projet … des qu’on vois que son projet marche, les bourgois de la régions se précipitent pour *copier* l’idée en 1000 fois plus couteux

    en gros, au lieu d’innover et gagner une nouvelle clientèle, on preffère partager la meme …. en fin de compte les deux se cassent la geule, mais c’est le jeune investisseur qui perd le plus

    tout le monde remarque ca à oujda, et je suis sure que toi aussi tu l’as dis un jour … c’est cette mentalité qu’il faut changer.
    il faut que l’argent sorte des banque et soit investi dans de vrai projet, ou alors que ca serve au moins à encourrager les jeunes et pas à les casser
    je dis ca en connaissance de cause, je connais personnelement des gens à qui s’est arrivé .
    et je dis ca par amour à ma région et pas le contraire .

    chacun à ses principes pour avancer dans la vie, et est libre de les définir, moi je pense que pour avancer il faut commancer par regarder ses propres defauts et les corriger.

    beaucoup sont responsables des maux de notre région, mais crois tu vraiment qu’en ralant tout le temps (c à cause de flane ou c à cause de feltane) qu’on va decoller ? … ca fait des année qu’on crie … on a rien eu c’est pas aujourd’hui que ca va changer

    mais si on peut pas changer les autres, on peut au moins faire un effort sur nous meme, c’est tout ce que je veux dire.

    2 – concernant mon CV, le fait que je sois en france …etc : je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai dis ! ? mais si j’ai bien compris, tu veux faire allusion que le fait que je sois loin m’empèche de voir ce qui se passe sur le terrain …. c’est possible. mais quel est le rapport entre voir ce qui se passe sur le terrain et dire que si on veux que ca change, il faut qu’on s’y mettent tous, et qu’on bosse ?
    oui chez nous c’est plus dure de trouver un travail, on rencontre des obstacles partout, les administrations et les services ne sont pas très à l’écoute …etc
    mais malgrès tout ca, il y ‘en a qui y arrivent ! dans notre pays pourquoi ? peut etre que c’est parce qu’il ont arreter d’attendre que les autres leur offrent des oportunités et ils ont créé la leur .

    Je ne sais pas si je m’exprime mal ou alors que je suis le seul à penser comme ca, mais mon message est simple : on ne peut pas compter sur les autres pour aider notre région à se relever, c’est nous qui devons le faire

    #239511

    En réponse à : le monde est vraiment petit

    touria016
    Membre

    @manara wrote:

    bein voilà
    il ya deux jours je rencontre un ami qui etudiait avec moi a la fac d’oujda
    on s’est pas vus depuis 1986
    apres la fac ‘ 7al deniya koll wa7ed ra7 fi ji8a
    c’etait un voisin aussi
    où je l’ai revu?
    et bien sa fille etudie l’Arabe avec ma fille dans la meme association
    deniya sghira
    bessa7 8owa tbarek Alla8
    il etait maigre comme un clou
    wella tbarek Alla8 minna alwazn ta9il 😆

    al mo8im brit ngoulkom belli 8ad deniya sghira

    ya que les bons souvenirs qui restent
    pour mon cas: 8ad assadi9 kan dima kharej 3la lognayen li konna ndirou 3lo8om les travaux pratiques
    amma jran kan yeslakh8om wa ya3ti8om li prof 😆
    iw dikrayat jmila
    ça ne nous rajeunit pas 😡

    n8arkom mabrouk

    je suis très 😀 pour toi MANARA !
    l3o9ba lina [ ana wiyak ] 😀 😉

    #203240
    manara
    Membre

    bein voilà
    il ya deux jours je rencontre un ami qui etudiait avec moi a la fac d’oujda
    on s’est pas vus depuis 1986
    apres la fac ‘ 7al deniya koll wa7ed ra7 fi ji8a
    c’etait un voisin aussi
    où je l’ai revu?
    et bien sa fille etudie l’Arabe avec ma fille dans la meme association
    deniya sghira
    bessa7 8owa tbarek Alla8
    il etait maigre comme un clou
    wella tbarek Alla8 minna alwazn ta9il 😆
    al mo8im brit ngoulkom belli 8ad deniya sghira

    ya que les bons souvenirs qui restent
    pour mon cas: 8ad assadi9 kan dima kharej 3la lognayen li konna ndirou 3lo8om les travaux pratiques
    amma jran kan yeslakh8om wa ya3ti8om li prof 😆
    iw dikrayat jmila
    ça ne nous rajeunit pas 😡

    n8arkom mabrouk

    #203237

    La médiathèque de la ville d’Oujda

    La médiathèque de la ville d’Oujda est l’aboutissement d’un projet commun : pour la promotion du réseau de lecture publique marocain initié par Le Ministère de la Culture en partenariat avec le Service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc et la commune urbaine de la ville d’Oujda.
    La médiathèque est riche d’une collection bilingue (arabe/français) de 10 000 livres et d’un fonds audiovisuel de 1 000 CD, DVD et CD-rom. Elle offre également des espaces de consultation bien équipés pour permettre au plus large public de se former, de s’informer mais aussi de se détendre dans un cadre accueillant et chaleureux.

    Des bibliothèques satellites graviteront autour de la médiathèque de la ville D’Oujda à « Ain sfaae, Aklim… », aux collections plus modestes, elles proposent toutefois aux populations rurales et périurbaines concernées un service de grande qualité grâce à l’implication de leur « tête de réseau » (prêt, échange de collections, programme commun d’animations) et au soutien apporté par la direction du livre, des bibliothèques et des archives du ministère de la Culture.
    La médiathèque proposer des collections riches et diverses pour « donner à tous libre accès aux trésors de la pensée et de l’imagination de l’Homme », c’est l’ambition qu’elle se donne en collaboration avec les autres médiathèques du réseau et les bibliothèques satellites, s’inspirant du manifeste de l’UNESCO. Elles invitent en effet les publics de tous âges, sexes et catégories socioprofessionnelles, à venir trouver dans un cadre accueillant les documents les plus variés. D’un roman policier à un site Internet spécialisé en gastronomie, d’un disque de contes pour enfant à un documentaire sur les maladies infectieuses : tous les supports sont disponibles dans les collections du réseau de lecture publique.

    Promouvoir le livre et l’information, c’est aussi en faciliter l’accès. La médiathèque est donc ouverte à tous gratuitement. Les collections sont en libre accès pour qu’un utilisateur puisse, seul ou avec l’aide d’un bibliothécaire, trouver le document qui l’intéresse et l’emprunter après s’être inscrit. L’ensemble du fonds documentaire du réseau est également recensé dans un catalogue collectif informatisé, interrogeable via l’Internet ou sur place. Les espaces de consultation de la médiathèque a été conçus pour s’adapter aux besoins et aux pratiques de chaque public (tout-petits, enfants, jeunes, adultes).
    Car, au-delà de leur vocation traditionnelle de mise à disposition et de prêt de documents, ces médiathèques et bibliothèques sont également des espaces de vie culturelle qui invitent aux plaisirs de la découverte et de la connaissance : des animations (rencontres, lectures, expositions, débats, ateliers…) y sont organisées régulièrement par les équipes en place ou les associations culturelles locales à l’attention du plus large public.

    La médiathèque de la ville d’Oujda travaille dans l’ensemble d’un réseau de 10 médiathèque réparties dans les villes suivantes : Oujda, Taza, Mekhnès, Al Jadida, Sala aljadida, Khribga, Beni mellal, Larache, Ouarzazate, Tiznit.

    Le travail en coopération mené par les médiathécaires du réseau s’illustre d’abord par la création d’un catalogue commun recensant l’ensemble des collections du réseau lecture publique. Géré par la Direction du livre, des bibliothèques et des archives du ministère de la Culture, ce catalogue est consultable via Internet et permet aux utilisateurs d’interroger aussi bien le fonds de la médiathèque de leur province que celui des autres médiathèques du réseau.
    Son élaboration a nécessité en amont l’adoption de procédures communes (plan de classement, manuel de catalogage notamment), diffusées par l’association des médiathécaires du réseau de lecture publique créée en 2006.

    La médiathèque de la ville d’Oujda : Mohamed Ben Amarra

    Les partenaires pour la création la médiathèque :

    • Ministère de la Culture
    • La commune urbaine de la ville d’Oujda
    • L’ambassade de France

    Caractéristiques de la médiathèque :

    o La surface : 320 m2
    o Les espaces : la médiathèque contient trois espaces de lecture ; espace adulte, jeunesse et enfance. Il y’aura une salle de traitement du fond et un bureau du responsable ainsi que des toilettes.

    Fonds documentaire :

    • La dotation totale du fonds documentaire imprimé est de 10 000 titres.
    • Le fonds documentaire audiovisuel atteindra 1000 titres
    • La répartition du fonds est la suivante :
    o 1/3 de livres pour les enfants, 1/3 pour la jeunesse, 1/3 pour les adultes.
    o 50% de livres en arabe et 50% en français.

    Budget alloué à la création de la médiathèque (en dhs) :

    Collections imprimées : 946 374
    Fonds audiovisuel : 46 066
    Mobilier de bibliothèque : 765 824
    Equipement informatique : 177 275
    Equipement audiovisuel : 50 736
    Total : 275 986 1

    Toutes les fonctions de la médiathèque sont informatisées :
    o la gestion du fonds documentaire
    o Les transactions prêt/retour
    o La gestion des utilisateurs
    o Les statistiques.

    Fonctions de la médiathèque :
    o Accueil et orientation du public
    o Accès aux fonds documentaires imprimés et audiovisuels
    o Recherche dans le catalogue collectif
    o Prêt des documents
    o Accès à l’Internet
    o Animation autour du livre et de la lecture.

    note : pour plus d’information sur le le réseau de lecture publique marocain Veuillez consulter :

    http://www.minculture.gov.ma/fr/FSLP.htm

    http://www.ambafrance-ma.org/cooperation/index_coop_culture.cfm?view=coop_culture_ll&viewAll=TRUE&part=3

    http://rlp.artblog.fr/

    #235645

    En réponse à : zmagria

    hafid
    Membre

    @manara wrote:

    @soulaf wrote:

    euh! commencer quoi???
    puisque je suis à paris je parlerais des problèmes qu’on rencontre ici, des bons resto hallal,des offres d’emploi ,les adresses des magasins de produits marocains ….des trucs dans le genre quoi 😳

    salamo 3alikom

    ya de tout sur paris
    tu vas dans le quatrier de belleville,mardi et vendredi c’est le grand marché, tu trouvera de tout
    meme lefta l3achbiyya nta3 lablad 😆
    les bouchers tu les trouvera de part et d’autres du marche
    et tu trouvera meme al moutassawillin oui ya soulaf
    tel9ay aussi addajjalin wali ya9rawlak alkaff
    tru trouvera de tout dans ce quartier
    pour la culture arabo musulmane tu vas vers la rue jean pierre timbeau

    3andak assah manara kayna hatta ….achamma…. 😆 😆

    #235644

    En réponse à : zmagria

    manara
    Membre

    @soulaf wrote:

    euh! commencer quoi???
    puisque je suis à paris je parlerais des problèmes qu’on rencontre ici, des bons resto hallal,des offres d’emploi ,les adresses des magasins de produits marocains ….des trucs dans le genre quoi 😳

    salamo 3alikom

    ya de tout sur paris
    tu vas dans le quatrier de belleville,mardi et vendredi c’est le grand marché, tu trouvera de tout
    meme lefta l3achbiyya nta3 lablad 😆
    les bouchers tu les trouvera de part et d’autres du marche
    et tu trouvera meme al moutassawillin oui ya soulaf
    tel9ay aussi addajjalin wali ya9rawlak alkaff
    tru trouvera de tout dans ce quartier
    pour la culture arabo musulmane tu vas vers la rue jean pierre timbeau

    #216542
    nediha_gawriya
    Participant

    alors personnes ne viens de l’ecole « abdelkrim elkhetabi » nommé par madrast lihoud 😀 ..ne me demandé pa pk car ché pa 😀

    allléééé jveu vraiment faire une rencontre des anciens eleves de cette ecole

    donc merci pour votre aide 😉

    #235225

    En réponse à : site web marocains INSOLITE

    ayman
    Membre

    @ghizlane82 wrote:

    qu est ce qu elle a la page?je vois rien d’étrange???

    Oui maintenant pas , mais il y’avait avant je crois espace osé ,articles parlant de rencontre unisex , ext.. si tu vois ce que je veux dire PDT_Armataz_02_37

    #203184

    Sujet: leila chahid

    dans le forum Débats
    nass
    Membre

    Leïla Chahid (ليلى شهيد) , née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban),
    était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de Palestine en France;
    depuis novembre 2005, elle occupe ce poste auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.

    elle appartient à la grande famille palestinienne al-Husseini,
    elle est une petite-nièce du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini,
    une cousine de Yasser Arafat, de Moussa Arafat et de Fayçal Husseini.
    Les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés
    par les britanniques vers des camps militaires et leurs familles dans
    des pays sous le mandat français. C’est ainsi que sa mère,
    Sirine Husseini Shahid, a été déporté au Liban où elle a rencontré
    le père de Leila, professeur de médecine, qui effectuait ses
    études au Liban. Leïla Shahid a fait des études d’anthropologie
    et de sociologie à l’Université américaine de Beyrouth,
    un des foyers historiques de la contestation politique palestienne.
    En 1978, elle se marie avec l’écrivain marocain Mohammed Berrada
    et s’installe avec lui au Maroc. En 1987, elle commence à écrire
    dans la Revue d’études palestiniennes.

    Avant d’être nommée déléguée générale de Palestine en France,
    Leïla Shahid avait été, pendant trois ans, le chef du bureau
    d’information de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)
    à La Haye, poste où elle avait cumulé la représentation de son organisation
    aux Pays-Bas et au Danemark. Auparavant, elle avait représenté l’OLP en Irlande.

    Entre 1993 et 2005, elle est la déléguée de l’OLP (puis du Fatah)
    en France (où elle succède à Ibrahim Souss). En novembre 2005,
    elle est remplacée à ce poste par Hind Khoury, et nommée à
    Bruxelles, par la nouvelle autorité palestinienne dirigée par
    Mahmoud Abbas, qui a succédé à Yasser Arafat
    Elle fait de fréquentes apparitions dans les médias français
    et belges pour donner le point de vue palestinien sur les
    événements du Moyen-Orient. Elle visite pour la première
    fois la terre de ses parents en 1994 après la signature des accords d’Oslo en 1993 .

    #235612
    abdelmounim
    Membre

    salamo 3alaykom watrahmato llah.
    je suis d’origine oujdi mais j’ai vécu presque toute ma vie entre rabat, meknes et kasbat-tadla.
    et tt ce que je peu dire a Mr salim avec tout le respect que je lui doit c’est que vraiment la majorité des rabati concidèrent les autres marocains comme etants inférieurs ou moins civilisés, la chose qui n’est pas applicable a tt les rabati, nn plus a tt le marocains, et la remarque que je peu faire c’est moi personnelement quand je rencontre un probleme identique a celui-là, et je peu assurer que c’est trés fréquent ce genre de probléme surtt au boulo, je cherche le pblm en moi pcq la première chose qui me vien a l’esprit c’est que si la majorité des gens avc qui je travail ne m’aprécient pas alors il y a un pblm ds mon comportement et nn ds le leurs, et ca s’appel l’auto critique.
    mankerch billa des situation bhal hadi tekder tkon mais ana t3amalt m3a alwan o’achkal dyal bnadem, okamital hay « meknessi et fessi » dima binathom la guerre mais au fond ila kolla wahad sawal rasso 3lach??? la repense est tt a fait simple « MAAAAAAAANE3REF »!!!!
    encore un autre exemple « tangeaoui et ghraba » comme préffére les appeler Mr semi okaysamiwhom « 3ROBIYEN », ana makhelit masewelt 3lach kaygolo lawlad dakhil « 3robi » hata wahed majawebni.mais tt ce que je peu vous dire c’est que hadchi machi dyalna oma »amer kano les marocains des racistes et comme preuve kan9ablo les étrangers ga3 machi 3ad wald bladek mais ana kangol limalkach blasto entre les gens d’une ville au maroc kima brat tkon rah lmochkil machi fdok nass ou au moins machi kamlin mais bnadem ysawel rasso s’il veu vraiment s’itegrer si nn tampis pour lui, il arrivra jamais a s’integrer n’importe où il peu aller.

    wahad le petit P.S : hchoma 3lik tgol « tkon algerien wala tkon gharbi » pcq hadok les algeriens homa limakanebriwch hna kamlin lamgharba homa dou3at tafri9a olikay9albo yfar9o binatna.et je peu dire que malli wald lablad walla ygol bhal had lhadra ligolti akhoya na9dar nat’assaf pcq’ils ont reussi.
    ohaja okhra llah ykhalik hiya likatjih nafss 3la jodoro o’aslo kaydafe3 3lih bllati hiya ahssen okaybayan 3la mostawah ta9afi btarika matfatha machi bhado ghraba ohado 3robiya ollah yekhliha sel3a ohadra khayba doun lmostawa.hata hna rahna des oujdis et on trouvent des rumeurs khaybin qui raudent 3la les oujdis mais ila 3arfok nass un oujdi olkawek mazyan radi takhre9 l9a3ida limomkin ykono walfoha 3lihom otamak ratkon tsababti ftarh lintiba3 3and kolla wahed 3arfak ollihowa « ewa haaaa wjada dyal besseh 3ad » oratwali tanchar la vrais nature des oujdis autour de toi et ainsi de suite.amma ila wahed rlat fik awla t3amel m »ak kasseh man lawel tnod m3ah otakhed mawkif, obhad le comportement hkamti 3la blad kolha b le racisme « llahoma inna hada monkar ». 😥

    #235587
    dawy
    Membre

    @ayman wrote:

    Y’a pas mal de temps j’ai demandé à un ami rif ,ce que veut dire ge3ge3, il m’a dit que ça n’a pas un sens specifique ! donc c’est comme :whay wadiiiiiii oubien hay dalali  » en raï , en tout cas si Salem madir walou fi khatrek ,fais comme moi les mauvaises personnes que t’as rencontré , tu envois au oubliettes ,tu passe te chemin et tu fais ton avenir c’est ce qui compte ,et sois sûr c pas la fin ,les mauvaises personnes tu en rencontreras tjr mais aussi des bonnes ,faut juste prendre son temps avant de les juger pour ne pas etre injuste 🙂

    Wa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!8 khouya AYMEN rak chaye3,rak tamma, 😆
    La8la ikhattik.Pour ne plus connaitre ,à l’avenir,ce genre de déconvenues,anta al wa7id li ghadi i3awan khouna SELIM bach yanta9 bal l9af wa l3in dans les regles de l’art. 😆

15 réponses de 481 à 495 (sur un total de 786)
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