Résultats de la recherche sur 'Ou VoUs EteS paSSé'

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15 réponses de 706 à 720 (sur un total de 751)
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  • Anonymous
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    .سم الله الرحمـان الرحيم

    Salut, c’est Mr. M’chichi,
    Cher Bouayad,
    Merci de votre courtoisie et je suis très touché de l’affection que vous porter envers les descendants M’Chichiins de l’Algérie Occidentale. Votre initiative d’ouvrir le débat sur les Idrissid dans le Maroc oriental est tout à fait louable, seulement je voulais personnellement l’étendre un peu plus géographiquement, à fin de lui donner sa dimension maghrébine mais aussi nord-africaine voire même arabo-musulmane, pour être plus exhaustif. Vu sous cet angle on peut être beaucoup plus cohérant. Dans tous les cas, dans mon entourage, beaucoup de Hafada el Koran (réciteur du coran) et qui malheureusement n’utilise pas les outils informatiques (Internet), vous témoignent toute leurs gratitudes et reconnaissances. Et veulent surtout, si possible, des références historiques, des archives etc.

    Mr. Hassani,
    J’ai toujours vu les européennes pour construire l’Europe, se livrer à de la gymnastique intellectuelle pour lier entre eux les peuples européens. Ces peuples que tout sépare, la langue, l’histoire, les habitudes alimentaires, le climat et j’en passe. La seule chose qu’ils ont, c’est une élite consciente et qui s’est fixé des objectifs, certes économiques mais derrière tout çà : politique, stratégique et culturel. Quant à nous au Maghreb, tout nous lie et certains vont chercher certains détails de l’histoire pour nier le sens même et l’évidence de l’histoire. C’est dommage qu’on soit arrivé là.
    Loin de moi l’idée de vous influencer, vous êtes tout à fait libre de vos opinions. Mais il me semble qu’il faut plutôt s’inspirer du présent, pour trouver certaines explications du passé. Et de ne pas toujours transposer le passé dans le présent, là, à mon avis c’est votre défaut.
    Concernant mon cas personnel, même si j’ai vécu dans un pays dominé par la pensée unique, le parti unique, etc., j’ai toujours eu à revirement vers les sujets identitaires, parce que je voyais beaucoup de contradictions autours de moi. Maintenant, je pense que le moment est venu pour nos élites et spécialistes de nous informer plus efficacement, loin de la passion et de la polémique, et avec le maximum d’objectivité. La société civile que nous sommes doit toujours avoir l’esprit d’initiative. Et ce genres de forum répondent à cette attente.
    Et Restant toujours ouvert au dialogue.
    Très amicalement.
    Mr. M’chichi
    Sidi-Bel-Abbès.
    و السلام عليكم و رحمة الله

    Anonymous
    Membre

    Salutations et Assalam à ceux qui sont en paix avec eux-mêmes.

    Une zawia virtuelle. C’est vraiment le cas. C’est une secte. Nous avons posé des questions à M. Bouayad. Aucune réponse. J’ai même eu le privilège d’être maudit jusqu’à la fin de mes jours. Tout cela parce que j’ai osé remettre en question certaines choses en m’appuyant sur l’Histoire. Je croyais être sur un forum de discussions. Alors, je repose mes questions et pose mes remarques tout en répondant à certaines insultes :
    1 – Les Idrissides étaient un parti politique. Jamais Idriss 1er n’aurait pu laisser autant de descendants en épousant une seule femme. Quant à Idriss II et les autres descendants, ils ne pouvaient pas non plus laisser autant de descendants même s’ils avaient passé leur vie à fertiliser les femmes du Maroc.
    D’après vous, si les idrissides étaient si aimés par la population, pourquoi ont-ils été détronés ? Sachez que la première révolte des Aourabas (les oncles maternels de Idriss II) a eu lieu au moment où ce roi a eu l’audace de récupérer 500 Andalous réfugiés au Maroc (à l’arrivée des Omayyades) pour en faire sa garde personnelle. il aurait pu laisser sa vie s’il n’avait pas accepté la dissolution de cette milice. Les Marocains ont déposé les Idrissides en optant pour un autre parti : Almourabitines qui eux aussi ont été détronés par Almouwahidines. Ces deux derniers partis ont voulu marquer leur islamité mais sans les Arabes (Ahl Beit ou pas). Ils ont juste remis au goût du jour le vieux principe de Massinissa « l’Afrique aux Africains ».
    2 – Je n’ai jamais dit que je préfère le judaïsme et le christianisme à l’Islam. Je n’ai pas le droit. ce sont deux religions de dieu. J’ai dit que ces deux religions étaient très présentes au Maghreb avant l’arrivée de l’Islam. Même plus, les Maghrébins étaient des mouminines (croyants) à l’époque où la Mecque était entourée de Asnams. Est-ce une insulte ? Non.
    Voici quelques dates qui le prouve :
    – La synaguogue de Djerba existe depuisplus de 3000 ans dans cette île.
    – St Augustin : natif de Souk Ahras (donc Maghrébin) et grand théologien du christianisme est né en 354 et mort en 430.
    – les Donatistes : ce mouvement chrétien anti-romain est né au début du 4ème siècle et a survécu jusqu’au VIème. Leur principe était simple : nous sommes chrétiens mais nous refusons de faire allégéance à Rome. C’était le principe des Marocains qui ont choisi le parti des Idrissides . Nous sommes musulmans mais nous ne voulons pas nous soumettre à Baghdad ou à Courdoue.
    Donc tout cela avant l’arrivée de l’Islam.
    3 – Je maintiens que les Chorfas ne payaient pas les impôts. Cela faisait partie de ce qu’on appelle Dahir Al ihtiram wa Tawkir. A l’arrivée de la France au Maroc, ils étaient dispensés de la corvée (Al korfi). Il y a encore des gens vivants qui peuvent vous rafraîchir la mémoire.
    4 – Savez-vous ce qui est arrivé à vos cousins restés à la Mecque et à Medine quand les Al Saoud ont pris ces deux villes en 1920 avec l’aide de Laurence d’Arabie ? Etudiez cette partie de l’Histoire récente et vous verrez oh combien vous êtes chanceux d’être né au Maroc (Manbit al ahrar).
    5 – Je n’ai pas de clavier en arabe et je refuse d’écrire cette langue dans l’alphabet latin. Donnez-moi votre adresse postale M. Bouayed et vous aurez une lettre de ma part écrite dans lahjatou Kuraïsh. Cette langue est juste une langue et ce n’est pas parce que le Coran a été révélée dans cette langue que je vais la transformer en une langue sacrée. J’ai fait assez de linguistique pour savoir qu’aucune langue n’est sacrée.
    C’est la linguistique et plus particulièrement l’étymologie qui m’a permis d’analyser votre prénom. Vous avez semblé très vexé que votre nom, prénom ou pseudo soit berbère.

    Que dieu vous aide avec sa lumière.

    A Monsieur Samir M et le Rotulier : y-t-il un autre forum où on pourrait discuter sur le Maroc et la région de l’Oriental sans se faire insulter ?

    #214688
    samir.m
    Membre

    OUI JE RECONNAIS ISRAEL
    Depuis la victoire du Hamas, nous assistons à un désarroi sans précédent au sein des chancelleries occidentales. Le désarroi étant souvent mauvais conseiller, il donne lieu à des arguties pas piquées des bêtes à Bon Dieu. Un petit panorama des réactions les plus loufoques qui mettent clairement en évidence la perte du plus vieil ami de l’homme, le bon sens.

    -Le Hamas est un mouvement terroriste. Personne ne peut en douter puisque toute guerre a pour objectif de terroriser l’ennemi ce qui a pour corollaire évident l’exclusion de moyens pacifistes. Oui mais Le Hamas s’en prend aux civils Israéliens, qui sont protégés par la convention de Genève. A ceci, nous rétorquons que l’Etat d’Israël s’en prend aussi aux civils palestiniens et à l’intégralité de la population palestinienne, sans aucune distinction entre civils et militaires. A une différence près, et non des moindres : les palestiniens vivent sous occupation et combattent pour leur libération alors qu’Israël est un état d’occupation qui tue pour maintenir sa domination et réaliser sa politique expansionniste.

    De plus, il ne faut pas oublier que l’Etat Sioniste à été bâtit sur les ruines de milliers de cadavres : depuis 1948, les principaux dirigeants du « Seul Etat Démocratique du Proche-Orient » ont tous été des activistes terroristes notoires, au sein de groupuscules comme l’Irgoun, le Groupe Stern et la Haganah ! Mais qui se souvient encore de l’attentat de l’hôtel King David, de l’Unité 101, des assassinats de consuls anglais et d’ambassadeurs.

    Un mouvement de résistance ne peut qu’être terroriste aux yeux de l’occupant et ce n’est ni les algériens, ni les français qui me démentiront.

    Et je rends ici hommage à Franz Omar Fanon qui a dit : « Le colonialisme n’est pas une machine à penser, ce n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence. »

    Les pays occidentaux (ceux-là même qui ont donné la Palestine aux sionistes) songent donc à couper les ressources de l’Autorité Palestinienne car « l’Europe et l’Amérique ne peuvent financer un mouvement terroriste ». Nous sommes d’accord, mais pourquoi continuer à financer un gouvernement dirigé par Sharon, le terroriste de l’Unité 101, de Sabra et Chatila et de Jénine ? Pourquoi continuer à le recevoir à Paris et à Washington ? Il y a visiblement un terrorisme respectable en col blanc, appuyé par des « ministères » et autres structures caractéristiques des « démocraties » mais qui occupe et oppresse un autre peuple et un terrorisme condamnable, celui du peuple occupé qui lutte pour sa survie et sa liberté.

    « Ceux qui menacent d’appliquer des sanctions contre notre peuple sont les mêmes puissances qui sont à l’origine de notre souffrance et qui continuent à soutenir nos oppresseurs presque inconditionnellement. »

    (Khaleed Mich’aal)

    -Le Hamas refuse de reconnaître l’Etat d’Israël et prône sa destruction. Israël n’est plus en situation de prôner quoi que ce soit de semblable car la Palestine a déjà été détruite. Nous ne sommes plus dans la supputation mais dans les faits et les faits son têtus, et ont ce quelque chose d’irrésistible, cette faculté de se passer de commentaires, de s’auto suffire. Pour Israël, la Palestine n’a jamais existé. Elle fut aux sionistes ce que l’Amérique fut à Christophe Colomb. La Palestine était un champ en friche, une sorte de réserve naturelle où vivaient quelques rares bipèdes réfractaires à la civilisation et à toute forme de sociabilité.

    Les palestiniens doivent reconnaître l’Etat qui leur a volé leurs terres et qui les a expulsés de leurs maisons. Les Israéliens n’ont rien à reconnaître puisque l’Etat palestinien n’a jamais existé.

    -Les palestiniens doivent déposer les armes pour revenir à la table des négociations.
    Nous exigeons la même chose de la part d’Israël : la démobilisation de ses 100.000 soldats qui organisent l’occupation. Nous exigeons la démilitarisation de l’entité sioniste ainsi que la mise à terme du programme d’armes de destruction massive du régime d’occupation.
    Il n’existe pas de guerre ou l’un des parties demande à l’autre de déposer les armes tout en gardant les siennes. Mais il faut croire que les règles les plus élémentaires de la guerre ne s’appliquent pas aux Arabes, tout comme les conventions internationales. En revanche, toute résolution de l’ONU donnant lieu à des sanctions contre un pays Musulman devra être appliquée dans les secondes qui suivent le vote. L’application des résolutions N° 242 et 338 exigeant l’évacuation des territoires palestiniens est soumise au bon vouloir d’Israël. C’est ça l’avantage d’être un pays démocratique.

    « Nous avons vu comment d’autres nations, y compris les peuples du Vietnam et de l’Afrique du Sud, ont persisté dans leur lutte jusqu’à l’accomplissement total de leur quête de liberté et de justice. »

    (Khaleed Mich’aal)

    -Le Hamas est financé par des pays terroristes, en l’occurrence l’Iran et la Syrie. A ceci nous rétorquons qu’Israël est soutenu par le parrain du terrorisme mondial et son mentor, les Etats-Unis.

    Voilà un bref aperçu des arguments avancés par les ennemis de la raison. La faillite de cette dernière ne saurait tarder.

    Le rapport avec mon titre ? Je reconnais Israël : quand je vois des check point, des scènes d’humiliation, des tirs à balles réelles sur des enfants, des maisons détruites, des colonies peuplées de sionistes enragés, des hommes les yeux bandés et les mains attachées dans le dos, alignés comme du bétail…je sais qu’il s’agit d’Israël. Espérons qu’un jour, tout le monde reconnaîtra vraiment cet état. Vous aussi, oeuvrez à la reconnaissance d’Israël. Mettez en avant ses signes distinctifs, ces signes qui ne trompent pas.

    Petit clin d’œil à William Blum :

    « Si j’étais le président, je pourrais arrêter les attaques terroristes contre les Etats-Unis en quelques jours et définitivement ». Je présenterais d’abord des excuses, totalement publiques et sincères, à toutes les veuves, les orphelins, les pauvres, les torturés et les millions d’autres victimes de l’impérialisme américain. »

    BOUAYED
    Membre

    @Anonymous wrote:

    franchement, mais qu’est ce qu’on s’en fous des idrissides ou pas idrissides, qu’est ce que ça pourrait nous ajouté de connaitre ces origines franchement, quand j’entends ( sidi et moulay et lalla ) c’est de l’hironie, mais il n y a plus de nobles ça nous avance a rien de savoir d’ou je viens vu que le maroc est melangé juifs arabes espagnoles amazigh africains, toutes ces ethnies en fait le marocain maintenant, que je viens de idrisse al awal ou du dinausaure le nième ne m’avance a rien.

    بسم الله الرحمـن الرحيم
    Mr le Directeur du Site, vous ferez bien de faire fonctionner la censure pour faire de ce site et je l’espère bien un moyen de communication constructif et agréable. Il faut pousser les gens à s’inscrire et comme cela et en signant l’engagement qu’il doivent faire ou sourtout ne pas faire avec honneur et responsabilité. Comme cela chacun meserurera bien ces interventions qui doivent se faire dans le respect de soi-mêmr et le respect d’autrui. On n’a pas le droit de faire tout ce qu’on veut. J’ai vu des gens se faire expulser des forums pour moins de rien.
    Je crois qu’il faut ne pas laisser les interventions passer sans que vous vous assuriez qu’il ne porte atteinte à quiconque et que cela ne se répercute sur votre site et vous faire porter la responsabilité pour rien. Quand on publie dand les journaux écrits les directions de ses publications demandent toujours aux intervenants une photocopie de leurs cartes nationales et se font le droit de publier ou de ne pas le faire. pour l’internet c’est un autre monde mais c’est à vous de mener le bal pour ce qui le bien pour votre magnifique site que nous voulons être toujours de l’avant.
    Il faut y penser car j’ai vu des gens aussi toucher à des sujets qui ne ne peuvent que créer des problèmes gratuits dont vous en avez besoin.
    Bon Courage

    A Mr l’ANONYMOUS maintenant et je n’aime pas celui qui se cache derrière le mot Invité; que voulez vous que je vous dise. Je ne vais pas vous insulter ni vous tutoyer avec la manière et la façon de nos flics et qui ne le font qu’avec certains délinquants; ils savent bien se comporter comme même avec les honnetes gens.
    Vous vous passez pour un INVITE alors que vous ne l’êtes aucunement.
    Vous vous croyez invité dans ce topic et vous vous permettez de nous casser les pieds gratuitement. Quand on est invité chez quelqu’un, on respecte son hôte. Un peu de Classe, de Finesse et de Délicatesse SVP.
    Si vous avez quelque chose à dire de constructif; allez مــرحــبــا sinon rien ne vous oblige.
    أكرر ما قلته سابقا , عن أبي هريرة عن النبي صلعم أنه قال  » من كان يؤمن بالله و اليوم الآخر فليقل خيرا أو يصمت » متفق عليه
    Cela pour des Gens qui sont Croyants sinon il faudra peut être utiliser un autre language.

    Mr Ahmed, j’essayerais d’apporter une réponse à votre question un peu plus tard si vous le permettez car votre question est importante mais que voulez-vous qu’on fasse avec les spywares. Je ne vous oblierez pas.

    Pour pouvoir répondre à Mr FADI, je suis obliger de commencer.
    قال أحمد بن محمد بن عبد الله المكي قال الشيخ ابن فرحون أول ذرياتهم بنو جرمون أهل فاس و من فرقة بإزاء فجيج و منهم فرقة في مدينة تلمسان فجدهم اسمه سيدي أحمد بن محمد بن عبد الله بن يوسف بن غيسى بن موسى بن عمران بن يحيى بنعبد الله بن أحمد بن إدريس بن إدريس.
    أما السقفيون فجدهم بني دارا , فيهم فرقة في فجيج و فرقة في جبل بني زناسن من جهة المغرب فجدهم سيدي ابراهيم بن أحمد بن عمر بن مسعود بن عثمان بن اسماعيل بن عبدد الله بن يوسف بن عيسى بن موسى بن عمر بن يحيى بن عبد الله بن ادريس بن ادريس.
    يتبع
    و السلام عليكم و رحمة الله

    #213903
    Iznassen
    Membre

    Bonjour,

    Je commence par la province de Aberkane. Avant de commencer le mot Aberkane est tiré du nom d’un « wali » originaire du sud du Maroc du côté de Tafilalt. Ce « wali » est un vari Arabe qui s’est installée dans la plaine Trifa. Son tombeau est situé à côté du fleuve « chara3a » pas loin du pont qui relie les deux parties de la ville de Aberkane et sur lequel passe la route nationale « Aberkane-Nador ». Les habitants de cette région l’appelaient dans leur langue (Tamazight): Sidi Mhand Aberkane (Sidi Mohamed le brun /le noir).

    La province de Berkane est délimitée à l’Est par la frontière maroco-algérienne, à l’Ouest par le fleuve Moulouya, au sud par la Plaine d’Angad, et au Nord par la méditérannée.

    Deux grandes confédérations occupent ce territire : Les Iznassen (Beni Znassen) et les « Arabes » Trifa. Les anciens Iznassen qualifient les habitants de cette plaine  » Ihilalien » (Les Hilaliens càd Banou Hilal). Ce qualificatif se trouve souvent dans des histoires que les Iznassen racontent sur les habitants de cette plaine.

    La plaine Trifa occupée par des « darijophones » s’étend de la méditérannée au Nord jusqu’aux limites de la ville Reggada au sud (cette ville fait partie des territoires Iznassen), de la frontière maroco-algérienne au nord d’Ahfir jusqu’à la rivière Chara3a. La ville d’Ahfir et tous le territoire situé sur la rive droite de cette rivière appartiennet aux Iznassen.

    Au niveau de l’embouchure du fleuve Moulouya, sur la rive droite, ce petit territoire appartient à la confédération « Kebdana ». La quasi-totalité des territoires « Kebdana » sont sur le côté gauche du fleuve Moulouya et fait partie de la province de Nador.

    Les principales villes de la paline Trifa habitée depuis trés longtemps pas des « darijophones » sont : Saïdia, Café Maure, Madagh, Zraïb, La3tamna. Toutes ces villes sont de petites tailles, le nombre d’habitants varie entre 1000 à 5000 habitants. La plaine Trifa est trés riche et elle est connue pas la production de la clémentine et des argumes. Aucun propriétaire n’est originaire des Iznassen.

    « Trifa » est un vocable amazighe, c’est le féminin du  » arif » ou  » rif ». Le « Rif » signifie en Tamazight  » la côte » et « Tarifa/Trifa » signifie une plaine ou un territoire sur la côte.

    Le mot « Iznassen » est une déformation du  » Iznaten » qui signifie  » Znata ». Les « Iznaten » ou « Znata » est la deuxième grande branche des Amazighs. Les zénètes ont été appelés par les Historiens  » las Amazighs de l’Est puisqu’ils occupainet tous le territoire qui s’étend de la Lybie , Tunisie et le nord d’Algérie jusqu’au l’Est du Maroc. L’autre branche s’appelle  » Iznagen » et ce mot a été arabisé pour donner  » Senhaja ». Les Iznagen » ou « Senhaja » ont été qualifiés par les Historiens par  » les Amazighs de l’Ouest et du Sud. Ils sont actuellement majoritaires au Maroc, au centre de l’Algérie (Kabylie), la Maurétanie, le Sahara Algien et le Pays Touareg.

    Les Iznassen occuepent essentiellement les monts qui portent leur noms mais aussi des petites plaines au pied de ces monts qui s’étendent d’Ahfir jusqu’au Choui7iya au bord du fleuve Moulouya en passant par Aklim. Ils occupent aussi le haut plateau au sud de Tafoghalt ‘ Sidi Bouhriya, Rislane) mais aussi les plaines au peid des montagnes Iznassen côté de la plaine d’Angad(sud) depuis les territoires de  » labsara » jusqu »au « elgarbouz » en passant par « Ain Sfa ».

    La confédération des Iznassen est constituée de 4 factions :

    1-Ath Khaled ( Les fils de Khaled) du côté d’Ahfir jusqu »au Fezouane. Sur le territoire des Ath Khaled, les Mérinides ou Almariniyine ( « Ath Mrin » comme les appellent les Iznassen du 19ème siècle) ont construit une petite citadelle « casbah » dont les vestiges qui sont encore visibles mais qui sont à l’abondon !!!

    2- Ath Menqouch( Les fils de Menqouch) de la ville Reggada au nord jusqu »au Labsara au sud , de Fezouane jusqu’au Fleuve « Chara3a » qui traversse Aberkane. Les territoires de Ath Menqouch englobe aussi la ville de Aberkane.

    3-Ath 3tiq ( les fils de 3tiq) qui se situr entre le fleuve Chara3a jusqu »au Rislane en passant par Tafoghalt, Zegzel.

    4- Ath Waryamech ( Les Fils de Waryemech), ce sont les Iznassen frontaliers de la confédération  » Ath Bou Yehyi » et de la confédération  » Oulad Settout » de département de NAdor. Le chef-leiu des Ayt Bou Yehyi est  » Hassi Berkane » mais aussi « el 3aroui » sur la route Nador-Taourirt, et le chef lieu des « Oulad Settout » est Zayou.

    « Ath » qui est prononcé par d’autres Amazighs comme  » Ayt » et signifie en Tamazight : les fils de…

    En Tamazight « fils de  » au singulier se dit  » U » (lire « ou ») Au pluriel  » U » donnent  » Ayt » ou  » At »

    « fille de » se dit : ult ( lire « oult »). Au pluriel on obtient : Iss

    Exemple :

    U ma = fils de ma mère ===> mon frère
    Ult ma = fille de ma mère ===> ma soeur

    Au pluriel :

    Ayt ma = les fils de ma mère ===> mes frères

    Iss ma = les filles de ma mère ===> mes soeurs

    « ma » signifie  » mère » ou  » ma mère »

    Alain
    Membre

    LES OBJECTIFS OPERATOIRES

    Après avoir clairement exprimé les valeurs et les buts poursuivis, il faut maintenant expliquer comment, à partir de quelles actions concrètes ont va aller vers ces buts.
    Ces objectifs désignent les actions qui concourent à la réalisation du but associatif.

    Pour reprendre l’exemple donné : l’association a pour but de créer des emplois pour des familles mono parentales.
    Les objectifs opératoires qui ont été retenus sont les suivants :
    – Compte tenu :
    du faible niveau de qualification professionnelle des personnes concernées,
    que ces personnes n’ont jamais eu d’emploi chez un employeur déclaré
    de l’urgence de leur situation familiale
    des difficultés en matière de disponibilité pour cause de garde d’enfants
    de leur analphabétisme
    de leur manque de maîtrise de la langue française,
    il est décidé de créer une entreprise d’insertion dont l’activité sera une repasserie.

    Cette repasserie a l’avantage de pouvoir se situer dans des locaux à proximité des familles, elle peut organiser la garde des enfants. Les horaires ont gérées par les femmes elles-mêmes
    Elle est animée par une travailleuse sociale afin de pouvoir régler toutes les questions administratives relatives au droit de la famille.
    Cette entreprise apporte un statut social de salariées déclarées avec toutes les conséquences sur la protection sociale.

    Conjointement à cette activité professionnelle, il est mis en place :
    Une action d’alphabétisation
    Une formation professionnelle
    Un lieu de rencontre entre femmes (repas à thème, anniversaires, fêtes…..)
    Une mise à jour des droits
    Une aide juridique (divorce, garde d’enfants, expulsion de logement, contentieux divers….)

    Pour chacun de ces thèmes, il sera nécessaire de produire un développement détaillé qui devra d’écrire tous les moyens humains, matériels et financiers qui devront être mis en œuvre.
    En fait, il faut écrire un scénario comme si il avait déjà eu lieu. Ces prévisions doivent donc indiquer toutes les hypothèses retenues et prévoir toutes les situations et réponses possibles…. mêmes les plus imprévisibles.
    L’énoncé de ces prévisions a pour objet, d’une part d’approfondir le projet et de nous contraindre à une plus grande rigueur, et d’autre part, de montrer au futur financeur public que tout a été analysé et prévu.

    (à suivre)

    Alain
    Membre

    Après un petit post sur la forme et pour faire plaisir à dawi, maintenant revenons au fond.

    Est-ce que l’opposition à ce chantier n’est pas le fait de ceux qui sont déjà à l’abri ? Qui ont déjà un boulot ?

    Soyons francs et directs, tous les oujdinautes de ce site ont les moyens de se payer un PC avec la dernière version de XP, une connexion internet, sûrement même l’ADSL. Au Maroc, ça doit avoir un certain sens sociologique, non ? (comme partout d’ailleurs). Notamment en terme de catégories socioprofessionnelles ….

    En face je mettrai les 40% (je crois ou à peu près) d’analphabètes de la région….. tous les sans emplois, tous les habitants des bidonvilles. Tous ceux qui n’ont rien.

    Vous voyez mon raisonnement ?

    Qu’est ce qui est le plus important ? Préserver les bons souvenirs ? (Moi aussi c’est à Saïdia que j’ai appris à nager). Faire la fine gueule sur la qualité des installations ?

    Je comprends qu’il ne soit pas très agréable de voir défiler des tas de gens en short, genre gros beauf, qui se la jouent en distribuant quelques pièces…
    Mais, ça, dites vous bien que ça se passe dans tous les espaces touristiques de tous les continents. Voir la Cote d’Azur…. C’est pas mieux !! Ou Paris avec les touristes japonais le Nikon à la main…

    Dernier argument des anti-FADESA : la prostitution. Quand on regarde de près la configuration des appartements et maisons en construction, on s’aperçoit que ce sont principalement des maisons familiales. Il y a donc une limitation du risque. Par ailleurs, c’est typiquement le genre de résidences pour personnes âgées….
    Mais, il ne faut pas trop fantasmer non plus. Au regard des autres problèmes celui-ci occupe quand même une part troublante dans certains esprits (voir le post sur « les enfants de la misère » qui soulèvent bien moins de passion…..)

    Le nombre d’emplois directs et indirects est considérable. Bien sûr que tous les emplois ne seront pas destinés aux seules populations locales, mais il y aura des retombées importantes. Bien sûr que la plupart des emplois proposés seront des emplois à faible taux de qualification.
    Mais il est préférable d’avoir un emploi que RIEN.

    Il n’y a que les nantis qui peuvent dire le contraire.
    C’est même à se demander parfois si les nantis ne souhaitent pas d’une certaine façon que cette situation perdure…. ?

    Il y avait peut être d’autres solutions effectivement, mais compte tenu de l’état d’avancement des travaux, la remise en cause est un combat d’arrière garde. Alors ne vaut il pas mieux explorer les opportunités qui se présentent ?

    mco91
    Membre

    @Alain wrote:

    Bonjour à tous,

    Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.

    Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.

    Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
    Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.

    En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
    Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESA

    Une ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
    Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.

    Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?

    Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….

    il y a tjs d autres choix mr alain, nos valeurs et nos principes sont ce qu on a de plus chere!!!on é pas prés à abandoné 1m de notre plage si c été nous qui decidé…ms malheureusement ce né pa le cas
    je di pa ça contre vs mr alain, je le dirai biensur si vous ne respectez pa la moindre valeure de notre société, ms du moment où vs respectez les gens et leurs valeurs vs n oriez jamai un souci

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous,

    Pour ma part, je pense que dans ce débat tout le monde à raison …. tout dépend du point vue sur lequel on se place.

    Les pro-FADESA ont raison de dire que ces investissements contribuent au développement économique, les retombées sont indéniables et multiples. Donc il y aura création d’emplois, donc distributions de revenus et par conséquense conaommations et développement du commerce local.

    Les anti-FADESA ont raison aussi de dire que c’est une intrusion massive qui peut altérer les coutumes et traditions locales, et également poser des question écologiques.
    Mais ils ne proposent pas vraiment de solutions économiques.

    En tant que touriste, je déteste une ville comme Agadir, je trouve ça moche, vulgaire et dépassé.
    Pour tout dire, j’ai un jour gagné un séjour de 8 jours gratuit à Agadir, j’ai refusé d’y aller, pour moi c’est le contraire des vacances une ville comme ça. Par contre si ça avait été pour Essaouira, j’aurai vite accepté…. 😛 Je n’irai jamais dans un complxe FADESA

    Une ville artificielle n’a pas de vie, c’est un conglomérat de maisons et d’hotels certes confortables, mais sans âme.
    Et il faut bien reconnaitre que la ville même de Saïdia n’a pas un charme urbanistique considérable pour venir compenser une ville artificielle.

    Alors, pour poursuivre le débat, la question est de savoir s’il faut, maintenir un développement économique en sacrifiant quelques traditions et valeurs, ou s’il s »agit d’un passage obligé afin de préserver le patrimoine d’autres espaces et de créer au passage pas mal d’emplois?

    Ce raisonnement peut être entendu : sacrifice d’une petite partie du territoire au profit du reste de la région, car finalement, le Maroc est assez vaste pour sacrifier 5 ou 6 km de plage. C’est une hypothèse sur le développement…. et je ne sais pas s’il y avait véritablement d’autres choix possibles….

    #213699

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous,

    Le débat devient caricatural …. et trop de notions sont amalgamées.

    Un Etat laïque n’est pas un Etat athée, c’est simplement une séparation des pouvoirs entre le pouvoir civil et LES pouvoirs religieux. Ces instances sont autonomes.

    Dans un état laïque, les lois sont votées par les élus de la nation. C’est à dire que tous les courants de pensée sont représentés, et c’est donc sur la notion de MAJORITE que s’écrivent les lois.

    La société évolue, se transforme et du même coup les opinions aussi. Donc de nouvelles lois prennent en compte ces évolutions. Il se peut aussi que la société régresse et que donc aussi les lois régressent en même temps.

    On peut donc dire (rapidement) qu’une société laïque a les lois qu’elle mértite….

    On peut être pour ou contre ces évolutions de nos sociétés…. mais ce n’est pas notre avis sur ces questions qui changent quoique ce soit à leurs évolutions.
    Les forces sociales du changement dépassent largement notre volonté de conservatisme ou de progressisme…. elles échappent à toutes les volontés dirigistes de tous les bords.

    Pour en venir au Maroc

    Bien qu’étant favorable à la laïcité, je considère que le régime royal actuel est la meilleure solution….. pour le moment.

    Ce régime est le meilleur rempart contre les tentations intégristes qui s’affichent jusque dans ce forum.
    Sa Majesté le Roi étant en même temps chef religieux et chef d’Etat, il a le pouvoir et l’influence pour infléchir les positions les plus extrèmes… et éventuellement les faire condannées en justice.
    Voir l’affaire Nadia Yassine qui préconise dans la presse la création d’une république islamique.

    Car le problème institutionnel de l’islam est qu’il n’y a pas une organisation de l’autorité supérieure unique (comme le pape et le conseil des évèques pour les catholiques) pour interpréter les textes et que du coup, chacun y va de sa propre interprétation à partir du même texte …. on voit bien les dérives actuelles.

    Les positions du Roi de Maroc font « force de loi », elles sont par ailleurs modérées et acceptées par la grande majorité de la population et de la communauté internationnale.

    Le Royaume a 2 grands chantiers en cours : relever le défi du développement économique et faire face à l’obcurantisme que représente l’intégrisme.
    La réussite du 1er chantier conditionnera la réussite du second.
    Et c’est bien pour ça que certains font tout ce qu’ils peuvent pour faire échouer la réussite du développement économique, en espérant que les plus démunis rejoindront leur rang.

    Pour en revenir à la laïcité, je dirai que c’est loin d’être la première urgence.

    Les 2 urgences sont : améliorer le niveau de vie (sous tous ces aspects) par le développement économique et éradiquer l’obcurantisme qui veut le contraire

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
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    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    #213691

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    al-mansi
    Membre

    Mrs fadi & Sfinks,

    je vous donne moi-même une réponse à ma question :
    les musulmans ne veulent pas de la laïcité ce n’est pas par confusion avec l’atheisme mais par les raisons suivantes :
    1- adopter la laïcité revient à rejeter l’application de l’Islam à l’echelle de l’état, et le rejet des consignes coraniques est considéré aux yeux de tous les musulmans comme une apostasie…ردة عن الإسلام….donc, peu importe les mots utilisés (athés, mécréant, laïque, libéral, …) le résultat est le même : tu n’es plus musulman.

    2- la laïcité n’est pas une libérté ni personnelle ni étatique, mais au contraire, appliquer la laïcité ne passe que par imposer le rejet de la religion (islamique dans notre cas) et imposer des lois conçues par des humains et qui sont parfois bons, parfois mauvais.

    à titre d’exemple juste pour illustrer, si ton frère est tué volontairement par un agresseur, la loi islamique te laisse le choix entre pardonner et accepter une rançon ou de tuer cet agresseur (dans un but dissuasif pour les autres criminels)…mais la plupart des lois laïques actuelles t’imposent de calmer ta caloère et admettre que l’agresseur sera jugé 20ans de prisons au pire des cas.
    je garde pour moi laquelle des sanctions est la bonne, et je répéte que cet exemple a un seul but : démontrer par A + B que la laïcité ne fait que remplacer les lois imposées par les religions par d’autres lois imposées par des hommes.

    enfin, je vous invite à lire et lire et encore lire si vous êtes vraiment intéréssés par la recherche du savoir et de la Vérité. ne récitez pas ce qu’on vous dicte. moi perso, j’ai lu un peu de tout : marxisme , chrétianisme, et pleins d’autres philosophies tout en passant par le franc-maçonisme et le descartisme où votre foi est volatilisée si vous n’en êtes pas convaincus , et bien sûr j’ai lu l’Islam avec ses plusieurs branches et courants, je vous dis ça pour vous dire que c’est un racourcis que je vous donne ou si vous voulez une conclusion à vérifier par vos efforts de chercheurs : Il n’y a pas d’autre Salut en dehors de l’Islam.

    un dernier conseil, et je ne suis pas habilité à vous donner des conseils, si vous n’êtes pas musulmans par conviction vraiment ça ne vaut même pas le coup de se dire musulman.

    à suivre.

    #213511
    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    J’ai 62 ans, professeur de sociologie à la retraite, je m’interroge sur un éventuel retour à Oujda.

    Mes 2 arrières grands pères étaient des militants de la Commune de Paris, ils ont été arrêtés en 1870

    camarade Alain (lol…. je ne suis pas communiste :evil:)

    vous parlez de la guerre cicile de 1870 entre cmmunistes et capitalistes qui a eu lieu en plein paris, je pense que même vos universitaire français n’en savent rien !! c’est effacé ou presque des livres scolaires de l’histoire….. moi j’en connais un peu…et l’histoire de la colonne de palce vendome…qui a été construite -soit disant- de débris des armes des ennemies….

    bref, je sens un penchant très fort vers le communismme marxiste -à moins que je me trompe – croyez-moi que chez-nous au maroc ce marxisme n’est qu’un passé non désirable….

    sinon, certes, il nous manque des gens convaincus de l’invalidité du choix capitaliste ou ce qu’on appelle actuellement – à tord – le libéralisme…ceci dit, on ne veut pas non plus de la dictature prolétaire et de l’idelogie abérrante de marx qui divise le monde entre travailleur exploité et exploiteur…

    à suivre

    N.B pour vous : al-mansi en arabe = l’oublié en français (ou plutot j’essai de parler au nom des oubliés)

    Anonymous
    Membre

    Salut à tous , salut Dahlia,

    – Dahlia :J’ai lu attentivement tes posts et ce que tu me dis sur certaines filles qui se laissent faire pour un but matérile est triste , mais ça ne m’ettonne pas , car on m’avait déjà dis ça.

    – Je persiste à croire que les filles qui font ça , sont plûtot des filles oportunistes et  » ambitieuses  » , plutôt qu’à plaindre . ceci dit , je ne tolère pas que des profs ( dont l’mmense majorité sont mariés ) , fassent ce type d’acte contraires aux principe de l’éthique et de notre religion.

    – Faire pression sur une étudiande pour obtenir des faveurs sexuelles , ça s’appelle du harcèlement sexuel et moral en France , et c’est très
    sévèrement punis ( forte amende et prison aussi selon la gravité des cas ).

    Le Droit français est fortement teinté des principes judéo chrétien , donc se retrouve sur beaucoup de point avec le droit musulman ( sensé être beaucoup plus sévère sur les affaires de moeurs ). La loi Marocaine est effectivement plus dure que la loi française sur le paier du moins , mais mlheureuse pas bien appliquée . Pourquoi ? parceu le citoyen autant que les instances judiciaires ont pris de salles habitudes ( corruption).

    – Par exemple , le cas d’un prof a oujda marié , qui à été attarppé sur le fait de relations sexuelles avec une secrétaire mariée aussi , s’en est sortie en payant non seulement la justice mais aussi le mari de la secrétaire .
    Ca monte la compléxité de la société moderne : ambigu , sournoise et hypocrite . Ici dans notre exmple , personne n’a joué son role , ni le l’homme marié fautif ( pourtant musulman pratiquant ), ni la femme marié avec des enfants pour sa dignité , ni le mari ( indigne qui choisi de noyer le poisson par faiblesse et contre compensation financière ), ni l’état qui en fait aurait due sanctionner tout le monde en fonction de sa faute , pour marquer le coup et montrer l’exmple afin que d’autres personnes réflechissent a plusieurs fois avant de faire la faute .

    – Ceci pour illustrer et montrer que c’est toute une société qui doit etre exigente et sur le qui-vive . Dans le cas d’une étudiante : une éducation morale et religieuse , avec un encadrement non mixte à la cité universitaire par des personnes de confiance et matures diligentés par l’administration universitaire .
    En outre, les parents d’étudiants doivent etre actifs auprès de l’administration en ayant des représentants qui connaissent les lois et qui doivent alerter non seulement le doyen , mais aussi les autorités de polices.

    – En outre , une association d’étudiants peut etre montée hors du cadre de l’université , avec le soutient de représentant du peuple : députés ( c’est leur travail ), présidents de commune etc… A priori , et Legalement rien ne vous interdit de creer une association de protection contre le harcèlement sexuel et moral en mileiu étudiant et lycéen ( c’est un vrai fléau ).

    Vous observez , que des avocats offrent leurs services à ce type d’association, avec des prix très bas ( cça existe des avocats intègres )

    Bref c’est une véritable alchimie que d’infleur sur les évènements avec une association. Donc , du courage …

    – Dahlia , je connais beaucoup de cas de filles qui ont réussi leur étude par le travail , malgrés la présnce de profs injustes . En France , une fille qui n’arrive pas par les études , fait un métier ( patisserie , fleuriste , couture, restauration … une formation professionalisante , laquelle 50% des cas la mène a créer sa propre petite affaire.
    Donc l’excuse d’user de son corps pour subvenir à des  » besoins  » , meme familiaux , ça s’appelle de la prostitution et c’est la plus mauvaise des solution, vue qu’ à la fin la personne se détruit psychiquement ( c’est une forme de suicide ), et finie par sombrer socialemnt , physiquement , financièrement , et moralement .

    – Marchandiser son corps , l’expérience le montre en europe , ca amplifie le crime et le désordre social, à tel point que des états reviennent en arrière , car ça détruit le noyau familial, ça augmente le nombre de réseau criminel ( a l affu d’agent facile a gagner ), la consomation de drogues dures , la délinquence juvénile et les crimes patholigiques ( crimes sexuels )…. et j en passe .
    Une fille qui gagne en une jour , ce qu’elle pourrait gagner en un mois en utilisant ses facultés  » nobles » ( intellectuelles par exemple) , sera a elle tentée à travailler ? réflechir ? faire des enfants saints ? maintenir son mari dans un couple équilibré ? … La réponse est évidemment non.

    C’est donc un choix , peut vivre sans valeurs morales ? véritable débat …

    – Le blog a mon avis ce ne peut une que le complément d’une action locale, associative , et légale . Une blog seul , ça peut dériver très vite et devenir un outil de délation mensongère.

    – pour ce qui concerne mon aide , je veut un dossier complet avec des preuves concrètes et des témoignages (qui seront vérifiés ). Et je verrais ce que je peut faire .

    A bientot chers compatriotes .

15 réponses de 706 à 720 (sur un total de 751)
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